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« le: mardi 09 juin 2020, 22:22:17 »
Identité : Lied Mueller
Âge : 26 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine tekhane
Sexualité : Homosexuelle, c'est ce qu'il faut toujours répondre en public. Après...
Physique :
Malgré avoir dépassé l'âge de l'enfance, gagné les atours de l'âge adulte, Lied Mueller a conservé un charme délicat tout en finesse, où la douceur des traits de sa jeunesse côtoient avec élégance ceux de la femme qu'elle est devenue et tâche au mieux d'être, avec toute la difficulté qui peut en résulter. Certains diraient que la nature a su gâter cette enfant, mais d'autres plus avisés reporteraient cette beauté sur quelque résultat de l'attention portée par ses mères, voire quelque compensation pour ses débuts de vie des plus désastreux.
Tout comme celle qui l'a mise au monde, Lied n'est pas une tekhane de haute taille, dépassant de peu la moyenne de ses congénères, ce qui n'a guère était le cas durant son enfance, où elle était bien souvent la plus petite de ses classes. Son corps a tardé à se développer, comme pour la retenir plus encore dans l'enfance, l'allonger pour compenser le temps perdu, faisant que la jeune femme se vit en très peu de temps passer d'un corps d'enfant à celui d'une femme voluptueuse. A l'époque légèrement complexée, surtout vis-à-vis des courbes de sa famille, Lied n'a à présent plus à rougir, suivant la lignée avec une poitrine douce et opulente, ronde et lourde, qui s'accompagne de hanches toutes en courbes et bien marquées, au même titre que son fessier. La jeune femme n'est pas très épaisse, comme si ses bras menaçaient de se briser si elle venait à trop s'appuyer dessus, ou son ventre marquer ses côtes si elle sautait le moindre repas, quand bien même elle se laisse aller à quelque douceur un peu trop souvent. De manière plus globale, Lied et bien faite, très bien faite, savamment proportionnée, belle petite poupée aux traits angéliques, qu'il est bien dur de ne pas remarquer lorsqu'elle vient à se promener au dehors, ou lorsqu'elle n'apparaît pas sur une couverture. Rares sont les tekhanes à avoir tant marqué l'esprit et le cœur par leur joli minois, surtout à un si jeune âge. Lied a hérité de la chevelure rose de sa mère, dans une teinte plus pâle que celle de cette dernière qui tire vers celle de la fleur, plus proche de la couleur d'un lait à la fraise, onctueux et sucré, s'écoulant sur ses épaules blanches dans de délicieuses boucles et ondulations qui ne sont pas sans rappeler celle de sa parente, bien que bien plus disciplinées. Une coupe longue, à mi-cuisses, mettant en valeur ses ondulations qui aiment accompagner les aléas venteux, le front dégagé par une longue mèche. Il s'agit là du seul héritage d'indiscipline capillaire, puisque cette mèche capricieuse a la fâcheuse tendance à vouloir recouvrir son visage, donnant l'allure d'un morceau de frange mal coupée au dessus de ses deux yeux bleu ciel.
La mode tekhane n'a aucun secret pour la belle demoiselle : de la combinaison moulante blanche aux larges vestes accompagnées de hauts courts, Lied a toujours été à la pointe de l'élégance, se donnant toujours fière allure en mettant son corps en valeur. Il n'est donc absolument pas rare de la voir déambuler avec quelque tenue avant-gardiste, souvent offerte par le créateur en cadeau ou à la suite d'une séance photo lorsque cette dernière accepte encore d'en faire. Cependant, elle ne jette pas ses affaires dès qu'une mode passe, ne portant en effet que ce qui lui plaît, dépassé ou non. Certains sont d'avis de dire que Lied est une mode à elle seule, mais elle n'a jamais jugé pertinent de répondre à cette question. Cachée de la vue de tous, cette dernière apprécie se lover dans tout ce qui est chaud et moelleux, revêtant dès la fin de la journée un de ses multiples pyjamas, ou quérant une tenue plus simple et banale, à l'image de sa parente qui avait la même habitude. Les traits doux de son visage ne savent guère cacher ses émotions ou son état : la fatigue lui colore le dessous des yeux, la colère rougit ses joues, tandis que la peine lui met immédiatement un voile sur ses prunelles. Même le mensonge se lit sur sa jolie frimousse, quand elle ne prête pas attention à son attitude. La seule petite imperfection se trouve au creux de son bras, bien souvent maquillée ou cachée derrière un morceau de tissu, cicatrice blanche des nombreux traitements de sa jeunesse.
Caractère :
Le premier aspect percutant de Lied, mis à part son physique, est sa bonté naturelle. Elle aime autrui, quelque soit son origine, son espèce, son sexe, et cherche pas tous les moyens à sa disposition à venir en aide à qui en a besoin, parfois un peu à l'extrême, suffisamment pour faire peur à sa famille et ses connaissances, qui ne manquent pas d'y voir aussi une certaine forme de mise en danger. Pourtant, ils n'ont jusqu'ici jamais eu à agir pour défendre cette douce demoiselle, car si elle n'est dans la poursuite géniale de sa mère ou sa tante, son second grand point fort est son intelligence sociale, son étiquette. Lied sait y faire en société, s'est construit une image irréprochable et contrebalance ainsi les failles que pourraient lui créer ses élans altruistes, une façade si travaillée et inébranlable qu'elle en ferait pâlir les plus entraînées des politiciennes du monde Tekhan. Ce n'est pas pour rien qu'elle a fini par rejoindre le cercle très restreint des sénatrices, et s'y trouve déjà respectée. Claire et honnête, elle a le ton de celle qui sait ce qu'elle veut et qui l'exprime avec aplomb, s'assurant d'être entendue et comprise, malgré son jeune âge. Certains lui reprocheraient d'être à l'image de toutes les politiciennes, menteuse éhontée, mais la tromperie ne fait pas partie de la nature de la demoiselle. La franchise est un point très important à ses yeux, et pour ce qui peut être plus compliqué, un brin honteux, il suffit de ne pas le mentionner et l'éviter autant que possible. C'est parfois ce qui lui crée quelques soucis, comme le fait de se perdre entre qui est elle réellement et son personnage médiatique, mais elle trouve réconfort et soutien auprès de ses amis et sa famille, pour conserver l'estime de sa personne et le confort nécessaire à son épanouissement loin des caméras et des interviews.
Car même si Lied a été habituée bien tôt à être au centre de toutes les attentions, chouchoutée par tous, elle a tendance à se faire discrète lorsqu'elle en a l'occasion, ne cherchant guère à être sous les projecteurs. Son rôle l'oblige à avoir une maîtrise d'elle-même et de sa vie, sélectionner avec attention ce qu'elle veut bien dévoiler d'elle à autrui, accentuant plus encore son apparent retrait lorsqu'elle retrouve la sphère personnelle. Cela donne que pour un premier abord, la jeune femme semble distante, inaccessible, incapable de s'impliquer dans la construction d'une relation quelconque, comme enfermée dans son métier, sa famille, et les quelques amis qu'elle a su miraculeusement se faire. Son enfance est sans doute responsable de son attachement immense envers ses proches, mais aussi de sa crainte à faire de nouvelles rencontres et changer ses habitudes. Les jugements et reproches d'ordre personnel ont tendance à l'accabler, elle qui est si soucieuse de toujours bien faire et offrir le meilleur, au point qu'elle puisse s'oublier elle-même. Heureusement, il y a toujours une personne pour la remettre sur pieds lorsqu'elle en a besoin, lui rappeler combien elle n'a pas à avoir honte d'elle, et ainsi la remotiver à aller de l'avant. Non pas qu'elle ait tendance à se laisser aller à la déprime, cependant, il peut lui arriver de se retrouver démunie face à des situations qu'elle ne comprendrait pas, d'ordre moral ou éthique, au point d'en être hantée le soir lorsqu'elle va pour se coucher après une dure journée de travail et ce jusqu'à ce qu'elle parvienne à trouver une solution, quelle qu'elle soit.
De manière plus intime, la demoiselle est d'une douceur à toute épreuve, aussi passionnée dans ses actes que dans ses envies, comme si, au fond, elle était et resterait à tout jamais une enfant. Joueuse, elle apprécie de passer de paisibles soirées en compagnie de ses proches à jouer à leurs côtés, malgré qu'elle soit quelque peu mauvaise perdante, prenant alors une moue boudeuse, qui est pourtant bien faible face à une chose. Le péché mignon de Lied se trouve être une petite chose très sucrée, délicieuse, nappée ou non, aromatisée ou parfumée, une pâtisserie appelée plus communément cupcake. Même si son préféré est de loin celui aux fruits rouges, elle les aime tous et ne peut résister à leur attraction, leur doux parfum qui l'envoûte à lui en faire faire de monstrueux caprices. Elle ferait tout pour un cupcake, une histoire d'amour qui a débuté pour lui faire oublier la douleur des piqûres et ses divers mal-êtres causés par ses traitements, un rôle partagé par sa peluche crocodile, qu'elle garde toujours dans un coin de son lit même alors qu'elle est une adulte accomplie. Mais, encore une fois, Lied reste bien enfantine sur bien des aspects, surtout ses goûts, où elle privilégie toujours la douceur et la légèreté, ce qui est finalement bien assorti à sa personne.
Histoire :
Lorsque Myriade décida qu'elle était sûre de vouloir un enfant, elle dût batailler avec Luxienne pour obtenir gain de cause, à coups de repas abominables et de bouderies hargneuses. Un enfant, dans leur vie si active et rapide, alors qu'elles avaient si peu de temps, tellement de réunions et de tests, c'était irresponsable et déraisonnable ! Pourtant, neuf mois plus tard, un tout petit bébé naquit dans la meilleure maternité tekhanne, le première fille de Luxielle, génie directrice, et Myriade, exploratrice spatiale têtue, qui après avoir tant combattu pour porter ce petit être en son ventre, lui donna pour nom ce qu'elle était, une ode à la vie : Lied. Pourtant, si le couple s'attendait à avoir des soucis avec leur poupon, il ne s'attendait pas à ce que ses débuts de vie se fassent loin de leurs yeux et dans la crainte la plus absolue de le perdre. Luxienne n'avait jamais vraiment arrêté d'apporter de l'aide à sa nièce, de se fourrer dans quelque sombre affaire, ce qui valut à sa petite famille de se faire enlever à peine deux mois après la naissance de Lied. Deux semaines d'enfer, d'humiliation, de séparation avec leur enfant, qui ne s'achevèrent pourtant guère lorsqu'elles furent sauvées, car ce tragique événement vint mettre en lumière le calvaire de toute une vie à venir. Leur douce fillette, leur petit ange, le second amour de leur vie, leur fut rendue plus proche de la mort que de la vie, en raison d'une déficience immunitaire, qui se traduisait plus simplement par son absence totale. Un nourrisson sans aucune défense face aux pires immondices que le monde pouvait présenter, tourmenté par le plus petit microbe inoffensif possible, et ce, jusqu'à ce qu'une opération puisse lui être prodiguée afin de contrer ce problème ; une opération possible uniquement lorsqu'elle aurait atteint l'âge adulte. En attendant cet instant de délivrance, ce serait alors le long et périlleux travail de ses mères que de la soigner, prendre plus soin d'elle que n'importe quel parent prendrait soin de son enfant, avec heureusement le soutien merveilleux de la technologie tekhanne.
Ainsi, Lied passa les premiers mois de sa vie enfermée dans une boîte en plastique, dissimulée sous un tas de tubes, au grand désespoir de sa génitrice qui y voyait un écho glaçant de son passé. Une chambre stérile, dépourvue de couleurs hormis celles des blouses des infirmières, dépourvue de l'affection et des caresses de ses mères, dépourvue aussi des babillements joyeux qu'elle avait pu pousser au commencement de son existence. Mais le petit bébé put finalement rentrer auprès de ses deux mères attentionnées, qui en son absence, avaient traîné en procès la société de conception d'enfant, et put ainsi entamer une enfance malgré tout joyeuse. La fillette fut comblée d'amour, constamment sous l'attention de Myriade qui resta à la veiller, lui apprenant ses premiers mots, l'aidant à faire ses premiers pas, tout en veillant à son hygiène et sa bonne santé, mais par dessus tout, à son bonheur. Son premier anniversaire fut l'occasion pour la famille de fêter son entier rétablissement depuis l'enlèvement, et l'occasion pour elle d'obtenir le meilleur cadeau qu'elle reçut de son enfance : une collection de cubes en bois, colorés et gravés à la main, offerts par sa cousine et ses deux drôles de compagnes. Elle était prise d'une affection bien étrange pour le cube D, un cube vert avec sur ses faces la lettre, un dé, ainsi qu'un dinosaure et le chiffre 4. Ce merveilleux cadeau valut à Belphy les plus joyeux gazouillements de bonheur de la petite, jusqu'à ce que, trois années plus tard, sa parente lui dévoila son ventre rond. Une petite sœur ? Cette annonce émue l'enfant autant qu'elle l'effraya : et si sa sœur avait les mêmes problèmes qu'elle ?
Il n'en fut rien. Feyril naquit sans encombre, bébé un peu plus bruyant, qui obligea la famille agrandie à déménager avant l'entrée à l'école de l'aînée, un événement marquant et particulièrement difficile pour celle-ci, entre les traitements épuisants et la séparation difficile avec ses mères. Ce fut globalement dans cette ambiance que se déroula la première partie de la scolarité de Lied, rythmée par les repos imposés par les divers médicaments et injections, à l'écart des groupes qui se formaient sans elle, jusqu'à l'arrivée d'une étrange petite demoiselle, plus jeune, qui prit soin de Lied quand elle en eut besoin. Elle fut sa première amie, et devint sa plus proche amie, inséparable d'elle, au grand plaisir de sa famille, qui trouvait bien étrange de voir leur petit bout parler seule dans sa chambre et glousser face au vide, d'autant plus lorsque ses deux mères découvrirent la nature de ses amis si particuliers. Sylphe l'accompagna et la soutint de tout son possible, et ce, surtout lorsqu'il fallait lui emmener ses devoirs, ce qui s'avéra essentiel lorsque la jeune fille resta hospitalisée la quasi-totalité de sa première année du dernier cycle scolaire, faisant qu'elle maintenait un niveau grâce à cette dernière, mais ne l'empêcha pas de redoubler. Une petite épidémie avait frappé cette année-là Tekhos, rien de bien grave, sauf pour cette fragile enfant qui n'avait que bien peu supporté cette attaque, qui l'avait tant et tant affaiblie qu'elle enchaîna plusieurs maladies sans rien pouvoir y faire.
Il fallait pourtant que Lied se choisisse une voie, un domaine professionnel où s'épanouir, et la demoiselle était tout bonnement perdue dans la multitude de choix à sa portée, mais aussi écrasée par les attentes que l'on projetait sur elle. L'intelligence surdimensionnée de Luxienne, la force sans égal de Myriade, l'assurance de sa tante ou encore l'indépendance de sa cousine, ce tout pesait sur ses maigres épaules, jusqu'à ce qu'elle rencontre la directrice d'un petit magazine de mode, qui sollicitait depuis des années ses parentes pour la prendre en photos, elle et son si joli minois. D'abord gênée et intimidée, Lied refusa, jusqu'à une séance loisir où elle trouva beaucoup de plaisir à être prise pour elle-même devant l'objectif, et non comme l'enfant malade de deux prodiges, la délicate créature éphémère de la société tekhane. La réticence ne la bloqua pas, sa sécurité assurée, elle se lança dans une carrière de modèle et mannequin, non sans lâcher l'école, sur demande de sa mère, et si elle commença dans un petit magazine, elle ne mit guère longtemps à en faire la couverture et en faire un magazine fortement prisé par les critiques et le public le plus averti. Sa popularité prit une dimension exponentielle, l'adolescente passant des petits magazines discrets aux grandes parutions des marques les plus cotées, de la publicités pour une nouvelle collection luxueuse à la promotion d'une nouvelle enseigne qu'elle affectionnait. Popularité ne rimait pas avec perte d'éthique, et jamais elle n'apparut aux côtés d'un sujet qui lui déplaisait. Après tout, l'argent n'avait jamais été un problème pour elle.
La fin de l'école fut le plus grand virage de la vie de la jeune fille. Pour commencer, elle affirma à ses mères vouloir progressivement abandonner le mannequinat, puisque si elle appréciait fortement d'être une figure de confiance pour les citoyens, elle voulait y mettre ses convictions, faire plus qu'être un guide des porte-monnaies, être un guide des idées et d'une voix, ainsi, s'engager en politique après avoir obtenu un diplôme d'une école de sciences politiques, pour ne pas dire la plus estimée de Tekhos. Lied n'avait jamais été particulièrement brillante à l'école, les matières générales enseignées lui échappaient quelque peu, mais une fois dans ce domaine si particulier qui lui plaisait tant, elle dévoila son talent, d'une rhétorique parfaite à une analyse de terrain pointue, sans compter son image médiatique déjà acquise, se débarrassant du même mouvement de toutes ses hontes de ne pas être à la hauteur de son nom. La dernière année d'études se soldait par une expérience directe dans le domaine politique, amenant non seulement la jeune femme à quitter le nid douillet pour se prendre son premier appartement seule, s'éloignant alors plus que jamais de Sylphe qui s'était engagée dans le corps militaire, mais aussi à aller valider ses années d'études directement auprès de la présidente du sénat. Etrangement, cette dernière avait suivi discrètement ses études, ses idées et ses engagements, la sondant autant que possible malgré une timidité qu'elle trouvait attendrissante. Elle était une bouffée d'air frais dans un sénat vieillissant et fermé, dont les idées avaient besoin d'un coup de jeune dont elle voyait très clairement la tête, dans une futur plus ou moins proche, et n'eut aucun mal à valider sa fin d'études, lui offrant par là-même un siège dans son assemblée.
Ainsi, Lied Mueller fut la plus jeune tekhane à intégrer le Sénat, dès l'obtention de son diplôme alors que ses petites camarades avaient bien souvent à passer par les carrières judiciaires ou de direction diverses, voire même le secrétariat, avant d'envisager envoyer un dossier de candidature. Elle ne prit sa place qu'après deux mois de repos, un temps jugé bien court alors qu'elle avait demandé une opération aussi lourde que l'installation d'une imitation technologique de système immunitaire à base de nano-robots. Au moins se retrouva-t-elle exempte de ses perfusions semainières, ses séjours à l'hôpital central où était affectée sa jeune sœur urgentiste et ses paquets de médicaments. Le renouveau, une vie enfin à son goût avec une saveur de liberté. Le premier projet qu'elle enclencha ne passa pas inaperçu, et s'il fut caché derrière de nombreux articles dans les textes aux tribunaux, il n'en demeura pas moins inédit et râlé par les plus bornées : la reconnaissance d'individus de sexe masculin dignes d'être de fiers citoyens de Tekhos, recevoir l'aide qu'ils méritent après examen minutieux de leur personne et approbation par la justice. Si dans les trois années qui suivirent moins d'une dizaine d'hommes furent ajoutés aux listes citoyennes, c'était malgré tout une petite victoire pour Lied, qui souhaitaient peut-être un peu naïvement que l'on reconnaisse le mérite de tout un chacun à sa juste valeur, et non son nom, son statut de naissance, ou un handicap quelconque, qu'il s'agisse comme elle d'un défaut de son corps, ou de ce qui pouvait bien pendre entre les cuisses, valeur bien hypocrite à ses yeux quand elle voyait le nombre de femmes pourvues d'un service trois pièces, comme sa chère petite sœur.
Autres :
Toute personne pouvant sentir la magie décèlera en Lied une énergie puissante, morbide et tout bonnement illogique au vu de son absence totale de pouvoir et de toute connaissance de la magie. Un amateur un peu trop peureux pourrait fuir à toute jambe devant elle, quand bien même elle respire la gentillesse.
Si Lied est née dépourvue de protection face aux maladies, cet handicap fut corrigé à ses vingt-trois ans, et ce grâce aux merveilles de la technologie tekhane. On lui greffa de petits bijoux de nanotechnologie, ayant pour but de reproduire le système immunitaire d'une personne normale afin de la protéger, et lui octroyer ainsi une vie dépourvue de la crainte de la moindre écorchure ou du plus petit coup de froid. Cela ne l'empêche pas d'avoir des rendez-vous pour faire les bilans et maintenances de ses petits sauveurs.
Quelques fortes têtes ont décidé de s'en prendre à Lied, et ont étrangement eu besoin d'un séjour au service psychiatrie. Certaines affirment que lors d'une joute verbale avec la jeune femme, des créatures cauchemardesques sont apparues de nulle part et les ont attaquées ou menacées, tandis que d'autres tiennent les mêmes propos avec pour seule différence le lieu, qu'il s'agisse de leur domicile ou leur bureau. Des témoins soutiennent pourtant qu'il n'y a jamais eu de telles apparitions...
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