Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Flint Eklepios Adaenika

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1
" Oh putain, oh putain, oh putain... C'était pas du tout ce qui était prévu ! "

Flint fuyait à toute jambe au travers du quartier de la Toussaint. Profitant de l'aléatoirité des rues, des escaliers, des pontons, des impasses et des petits passages cachés de ces lieux malfamés, elle tentait tant bien que mal de distancer ceux qui se trouvait derrière elle. Qui était-il ? Des voyous qu'elle aurait insulté ? Pas le moins du monde. Un marchand à qui elle avait volé les quelques denrées qui se trouvaient devant la fenêtre de sa boutique ? Non plus, ce genre-là elle les distance en deux rues ! Alors peut-être étaient-ce plutôt quelques membres d'un gang qu'elle aurait titillé sans le savoir ? Pas encore mais l'on s'en rapproche... C'était des flics ! Des membres des forces de l'Ordre ! Des putains de gars entraînés à faire valoir la loi à l'intérieur de Seïkusu, une ville dont la criminalité est suffisamment élevée pour que les policiers soient entraînés à la dure afin de pouvoir tenir le coup face à la population déviante de la cité ! Mais alors, comment ? Comment avait-elle été assez stupide pour asticoter de véritables policiers, à telle point qu'elle se devait désormais de s'époumonner pour malheureusement tenter de les semer au milieu du quartier le plus dangereux de la ville ? Eh bien, il fallait l'avouer, ce n'était même pas tant de sa faute que ça... Du moins s'en persuadait-elle, tandis qu'elle bondissait par-dessus une barrière, se rattrapait un peu plus bas et reprenait sa fuite éperdue en direction d'une cachette.

Le début de cette histoire prenait place une petite demi-heure plus tôt. Flint, alors en quête d'un endroit pour pouvoir enfin retourner chez elle, dans les belles terres de Terra, avait par quelques moyens pernicieux cherché à définir la position d'un portail de manière complètement expérimentale. Elle vaquait, d'un endroit à un autre, cherchant à percevoir les fines traces d'énergies magiques qui lui permettrait ainsi de définir qu'il se trouvait, proche, un lieu de passage vers un univers plus propice. Malheureusement, elle n'avait pas fait attention aux directions qu'elle empruntait, aux portes qu'elle passait, ni même aux éventuels spectateurs de ses errances maladroites. C'est ainsi que sans s'en rendre compte, non seulement sous les yeux de la gérante d'un grand magasin, mais aussi sous l'oeil avisé de caméras de surveillance, elle avait quitté les abords honnêtes d'un rayon ménager pour s'enfoncer alors dans les zones de stockage de l'hypermarché, milieu bien sûr complètement interdit au public, alors qu'en dire quant il s'agissait d'une jeune femme ayant l'apparence d'une cosplayeuse excentrique. Pas de déclenchement d'alarme, mais les magasinier était venus lui barrer la route. Un mot en plus, une interpellation de leur part... Et voilà que l'imp surprise en pleine errance se trouvât obligée de fuir à toute jambes, scellant son destin tandis que les forces de l'Ordre furent appeler et prévenus de son incursion illégale.

Malheureusement pour elle, elle n'avait pas quitter les lieux assez vite, aussi son profil communiqué par les gérants de l'hypermarché permit à la flicaille de la ville de l'interpeller quant elle fit une menue pause afin de reprendre des forces. Catastrophe, la voilà repartie avec suffisamment de débiles au cul pour faire croire qu'elle se trouvait encore il y a peu en plein commissariat, tandis que son choix de fuir dans le quartier de la Toussaint scella ses chances d'y trouver la moindre main tendue, la laissant seule et désoeuvrée face à ce coup du sort. Elle s'y trouvait encore, entendant derrière elle les ordres qui lui étaient jetés au loin pour l'intimer de s'arrêter, de se rendre, mais la jeune femme savait très bien que si on l'attrapait, si on la faisait passer devant le moindre appareil photo une fois dépossédée de ses artifices, il ne leur suffirait que de quelques secondes pour finalement remarquer qu'elle n'avait de nature humaine qu'une apparence légère. Faut dire, si elle détachait ses cheveux, ses cornes épaisses serait la preuve immédiate de son manque d'humanité. Alors elle courrait, elle courrait, elle courrait... essouflée, tremblante, les jambes de plus en plus lourde, elle courrait. Mais quand, finalement, elle fut dans l'obligation de constater que se tenait face à elle, dans la rue, deux policiers qui lui barrait le chemin, elle n'eut plus d'autre choix que de changer de tactique. Elle leva le bras, sceptre en main, puis prononça les paroles rituels qui aboutiront aux événements de la soirée :

" Shh'vul Lubrig'dk "

Un nuage de poussière venu de nul part lui permit de dérouter les deux officiers de police, de se glisser entre eux, puis de s'échapper le plus rapidement possible en direction d'une autre ruelle. Elle connaissait quelques petits lieux dans cette ville de fou où elle pouvait se dissimuler pour avoir la paix, alors elle continua sa course dans l'espoir d'en atteindre au moins un avant que d'autres membres des forces de l'Ordre ne la retrouve. Tout ce qu'elle ne savait pas, c'est que ses deux précédents adversaires, face à son tour de force, venait de tirer leur radio, puis de prononcer quelques mots qui allaient lui permettre d'être tranquille un court instant, avant que les vrais professionnels ne se mettent en route :

" kshrt ... Ici l'officier Kabuto, nous sommes face à un cas de type D dans l'affaire de l'hypermarché. Demande de retrait du personnel et de l'envoi du bureau des affaires ésotériques. À vous ! ... kshrt
 -  Ici le sergent Kobu, autorise le retrait. Le bureau des affaires ésotériques reprend le dossier. "

*
*   *

À peine capable de tenir sur ses jambes, la jeune femme se laissait lentement tomber au sol. Après une belle heure de course pour s'assurer que plus rien ni personne ne se trouvait à ses trousses, l'imp avait finalement fait le choix de ralentir, d'observer un court instant les lieux, puis de descendre le long du canal où passait un piètre court d'eau souillé pour rentrer dans une des caves du quartier par la petite fenêtre qui se trouvait à flanc de mur. Un lieu calme qu'elle avait découvert il y a de cela plusieurs jours alors qu'elle était en pleine quête d'un passage pour rentrer chez elle, où elle s'écroulait désormais en poussant un soupir qui en disait long sur son état. Sa poitrine se soulevait de manière chaotique à cause du besoin de reprendre son souffle, tandis que l'échauffement de son corps l'amenait à voir légèrement trouble. Elle en avait presque trop fait avec cette fuite. Mais elle était en sécurité. Avançant lentement dans le lieu sombre, elle chercha de la main l'interrupteur sur le mur, puis finit par le trouver, l'actionnant immédiatement pour laisser la lumière orangée et faible d'une ampoule basse consommation baigner la pièce d'une lueur décrépite. Ce n'était pas le plus sain, mais elle y avait fait la poussière la première fois qu'elle y était venue, décidant d'en faire son quartier général. Il y avait même un petit évier en état de marche, un canapé en cuir éventré, et un tapis aux couleurs fades sur lequel trônait une table basse en bois plein. En résumé, la planque parfaite.

Enfin, s'asseyant à même le sol, elle se permit de reprendre sa respiration, se sentant enfin en sécurité. Elle ne remarqua ni la figure qui se glissa près de la fenêtre, ni même l'arme qui passa lentement l'angle de cette ouverture par laquelle elle s'était glissée, la pointant de ses deux extrémités crépitantes. L'instant d'après, voilà que les deux picots se plantaient dans son dos, la faisait glapir de douleur, avant que l'électricité n'en parcourt les fils, la projetant au sol sous l'effet du choc.

Elle perdit la notion du temps. Dans une demi-conscience, elle ne vit alors qu'une forme masculine passer devant elle, le pas lourd, puis s'accroupir au dessus d'elle. Il semblait parler, lui dire quelque-chose, mais n'en comprit que des bribes alors qu'elle s'enfonça dans l'inconscience :

" ..... Sergent Kobu, vous.... arrestation.... collègues ceinturent la zone..... rien que tout les deux.... "

2
Il y a de ces moments où la vie vous mets un grand coup de latte en plein visage. Ce moment là, pour Flint, elle n’a sut ni le prévoir, ni y réagir. Elle vaquait gaiement à ses occupations, traversait le paysage Terran, quand une soif soudaine l’amena à chercher quelques points d’eau pour se désaltérer au milieu de son voyage. Elle n’avait pas croisée de fleuves depuis un moment, mais elle eut par quelques bonheur l’occasion de remarquer un vieux puits, au beau milieu d’un champ, en contrebas de sa position. N’eut-elle doutée de l’étrangeté d’un tel ouvrage humain au beau milieu de nulle part, et sans la moindre présence de construction civilisée aux alentours ? Nullement. Elle n’était que soif, et avait besoin de rafraîchir son gosier avant tout chose.

Elle s’y était dirigée, inconsciente, au milieu des hautes herbes balayées par le vent, ne doutant pas un seul instant que ce puits pouvait être sec, et fut surtout déçue par ce qu’elle observa en premier lieu une fois assez proche : Si les rondes de pierres étaient encore intactes, ce n’était guère le cas du mécanisme permettant de remonter de l’eau. Le seau, la corde, et tout ce qui l’accompagnait devait déjà avoir coulé depuis le temps, sans même parler du fait qu’il y ait put ne jamais en avoir. Flint aurait put faire marche arrière, aller chercher outre-part la gorgée salvatrice qui lui faisait tant envie… Mais elle était tellement obnubilée par sa divine boisson qu’elle ne voulait pas rebrousser chemin. Elle jeta un caillou dans le puits, l’entendit descendre un temps par quelque rebonds … puis produire un bruit sourd en atteignant une surface liquide. Il y avait de l’eau ! Et ainsi, elle ne pouvait plus reculer.

Rien autour pour l’aider. Son esprit savait pertinemment qu’elle s’embarquait dans une action pénible et sûrement complètement sotte mais… elle n’avait pas le choix. Ôtant ses chaussures, qui ne feraient que la gêner, elle enjamba les pierres instables, puis se mit à descendre, lentement, à l’intérieur de cette entrée sombre et humide. Tout glissant affreusement, elle fit tout pour faire le plus attention possible, ne bougeant qu’un membre après l’autre pour s’assurer une bonne prise. Mais ce en fut pas suffisant. Un de se pied ripa au pire moment, et la pauvre Imp partit en arrière sans réussir à se rattraper.

Un instant plus tard, elle rencontra l’eau.

Et après l’eau, elle senti quelque chose l’enrober. Le monde se mit à tourner, sa conscience à voyager … Et quand enfin cette sensation si perturbante s’arrêta brusquement, elle reprit sa chute. De manière très courte toutefois, la pauvre demoiselle rencontrant une large plaque de métal froid avant de rouler un peu plus et de finir… Sur une surface rocheuse, mais lisse, relativement sombre.

« Gaaaaaaaah putain… ça fait mal ! »

Il lui fallut un peu de temps pour se remettre, se redresser… et observer le monde autour d’elle avec de grands yeux pleins d’incompréhensions. Où se trouvait-elle ? Une rue ? Les maisons étaient gigantesques ici, et toutes ces lumières qui brillaient de partout alors que la nuit était soudainement tombée… Mais dans quel univers se trouvait-elle ? Elle savait bien sûr qu’il n’y avait pas que le monde démoniaque et Terra, mais des lieux comme celui-ci, elle n’en avait jamais entendu parler ! Et puis qu’est-ce que c’était que ce sol dur qui sentait atrocement mauvais ? Autant de questions dont elle n’avait pas du tout la réponse, et encore moins quand elle se demanda comment elle avait put atterrir ici. En revanche, elle se redressa, pieds nus, et détrempés. Elle était dans un sale état, elle avait froid en plus du coup, et toujours aussi soif… La misère.

Au moins, quand elle se mit à marcher, elle put apprécier le fait que le sol soit aussi lisse et égal, cela lui évitait de se blesser, mais elle ne se sentait malgré tout pas à l’aise. Et surtout petite. Elle détestait se sentir petite, pas pour rien qu’elle se grandissait avec de hauts talons et d’épaisses semelles ! Elle quitta la ruelle, observant autour d’elle, et ne put s’empêcher de remarquer que sa tenue n’allait pas du tout avec les mœurs des lieux. Ça n’allait clairement pas l’aider ! Tant pis, elle devait trouver avant tout un moyen de palier à sa soif, elle n’en pouvait plus. Elle cherchait, scrutait, et finalement… trouva son bonheur au détour d’une rue. Ils étaient trois. L’air peu commode, quelques sacs de denrées en main dans une matière qu’elle ne reconnaissait pas, mais dans lesquels elle voyait la forme distinctive de bouteilles. L’un rangeait tout-juste un porte-monnaie dans sa poche, elle l’entendit distinctement au fin tintement qui se produisit à ce moment. L’attaque parfaite pour elle. Et l’impatience l’aida finalement à s’élancer alors que le trio passait au coin de la rue !

« A-Attention ! »

Faisant mine de débouler comme une furie, elle percute le type du milieu, qui entraîne ses deux autres collègues dans sa chute, sur la chaussée étroite. Elle même fait mine de tomber en même temps, mais ses mains, elles, opèrent un autre ballet : L’une, vive, récupère le porte-monnaie de sa cible dans la poche de sa veste, et le jette en avant pour qu’elle le ramasse juste après en repartant, tandis que l’autre vient attraper deux bouteilles entre ses doigts, et les tirer du sac de course, pour qu’elle les tiennent comme si elles lui appartenaient.

« Pardon messieurs je suis désolé. Toutes mes excuses je suis pressées !
 -  Attends la miss qu’est-ce que tu crois que… Hey ! »

Sans les écouter, Flint se redressa, les deux bouteilles en main, fit mine de claudiquer pour récupérer le porte monnaie, puis reprit sa foulée tranquillement, fière de son coup. Du moins jusqu’à ce qu’elle entende le trio derrière elle pester et l’invectiver :

« Putain, j’ai plus mon lard-feuille !
 -  Attends… MERDE LA TISE !
 -  Hé salope reviens là !
 »

Heu… Généralement les jeunes hommes sont moins vigilants que ça putain ! Merde merde merde ! Elle se met à courir comme une dératée, mais vu qu’elle est fatiguée, ces trois zigotos parviennent à maintenir le rythme, la talonnant de bien trop pour qu’elle se sente à l’aise. Elle tente de leur échapper pourtant, une rue à droite, puis à gauche, puis à droite encore, elle se faufile au milieu des recoins les plus exiguës pour tenter de les perdre, de les obliger à confondre un chemin. Mais elle les entends encore qui vocifèrent derrière elle ! Bon dieu c’était pas une bonne idée, elle est claquée, les bouteilles l’encombre, sa tenue détrempée aussi, c’est l’horreur ! Mais qu’est-ce qu’elle fout là bon sang, elle voulait juste boire un coup à la base. Pourquoi elle s’est attaquée à ces couillons, aussi ? Ils avaient pas l’air fins pourtant, elle était sûre qu’ils ne feraient pas gaffe à son pick-pocket !

Et voilà, elle court, encore et encore, à s’en épuiser, un peu paniquée, et ne fait même plus attention quand les rugissements de colère s’estompent derrière elle. Elle continue juste, encore et encore, et fini par déboucher dans une large avenue éclairée, où elle n’a pas le temps de réagir… Qu’elle rencontre une autre personne, de plein fouet, et ce coup-ci part en arrière sans jouer la comédie, tombant au sol. Elle est épuisée, n’a plus un brin de souffle, les larmes aux yeux.

« P-pardon… Je … ils me poursuivent et … Et je … J’ai pas fais gaffe. Aaaah … Aaaah j’en peux plus. »

Dégoulinante de sueur après cette course éperdue, elle a même un peu de mal à focaliser sa vision sur un point. Pourtant elle regarde par-dessus son épaule, la rue derrière elle, et ne voit personne débarquer.

« Pardon encore mais ..aaaah… pitié aidez moi. Y’a trois types qui… pfuuuuh… qui me poursuivent.. »

3
Le coin du chalant / Et maintenant, que va-t-il se passer ?
« le: samedi 30 mai 2020, 23:36:58 »
Bonjour, bonsoir bienvenue sur ce petit chalant ^^

Je vais essayer de donner un peu l'idée de ce qui est envisageable avec Flint. Voyez cela comme des propositions plutôt que des absolus, le but étant toujours de mêler nos idées pour avoir quelque chose qui conviennent à tout le monde. Déjà, un rapide résumé :

Flint est une Imp qui débarque tout juste sur Terra. Elle vit de voyages et de chapardages, voir en tournant les gens en bourrique pour les extorquer, et même une vie sereine. Vive et joyeuse, elle reste une démone, même si de basse classe, et son joueur est un être d'absolu vilenie !

Pour ce qui est des trames, voici un peu ce que je peux proposer comme bases :

She's a bad girl :
Les rapines, le vols, la triche, le chapardage, voire les blagues de mauvais goûts, il est facile pour la demoiselle de s'attirer l'inimitié de certaines personnes, ou des forces de l'ordre. Serez vous de ceux qui lui apprendront les bonnes manières, ou au contraire une autre victime avec qui il va falloir se serrer les coudes ?

Là où le vent souffle :
Flint a tout à découvrir, et se moque passablement des distances à parcourir pour cela. Trouver des cités perdues, goûter des plats inconnus, s'émerveiller de paysages fantastiques. Se laisser porter par la liberté, en faisant fi de tout danger. Tout peut arriver, que vous soyez avec ou contre elle ?

Imp, ou Incapables et Minables Péons :
Les démons n'ont pas tous la vie facile. Convocations, occultismes, problèmes entre clans ou familles... Et les Imps sont clairement les plus mal fagotés. Les sorciers peuvent les invoquer et les lier sans soucis, en fait même un lycéen qui lit un manuel lambda y parviendrait. Quant à leur homologues démoniaques, ils les traitent comme des larbins. Alors forcément, pour une jeune Imp solitaire, il serait fâcheux que l'on découvre sa nature et l'on en fasse usage contre elle, n'est-ce-pas ?.

Et sinon ... Qu'imaginez vous donc ?


Je suis disponible en MP ou sur le Discord, aussi n'hésitez pas à me contacter si vous avez envie de voir fleurir quelques rps avec Flint !

4
Prélude / Voyages et espièglerie [Seth-validé]
« le: vendredi 29 mai 2020, 01:03:06 »
Identité : Flint Eklepios Adaenika
Âge : 23 ans
Sexe :  Féminin
Race : Imp, catégorie des démons inférieurs
Sexualité : Libre et irréfléchie

Physique :

Flint est de ces femmes où la finesse côtoie une certaine volupté. Certaines pourraient bien lui en vouloir pour ce don de la nature, mais ce ne serait que bien triste jalousie : elle tient son corps de sa nature inhumaine plutôt que par une génétique généreuse.

Haute de quelques 165 centimètres, ce qui est ce coup-ci un bienfait de la nature pour son espèce (qui ne dépasse normalement pas le mètre cinquante), elle ne semble pas capable de s’en satisfaire, allongeant sa carrure de chaussures à plate-formes ou à talons lui donnant finalement assez de hauteur pour regarder les hommes sans se tordre le cou. Ses membres fins lui donnent cette apparence fluette, agile, qui est finalement assez honnête par rapport à son talent naturel en terme d’acrobatie et de rapidité, si bien que pour une espèce trompeuse, on ne peut que convenir de son étrange franchise. Sa tenue s’accorde d’ailleurs plus ou moins à cela : un justaucorps qui vient suivre les courbes de ses hanches et de sa poitrine, des bas qui soulignent des jambes entretenues par une activité physique permanente, et des gants qui n’ont qu’un but esthétique, le tout dans des tons affriolants et des détails proprement placés de manière à inviter le regard. Ce n’est pas qu’elle cherche la provocation inutile, ou à sexualiser ses attributs, mais simplement qu’elle ne trouve que plus de plaisir à se faire remarquer par autrui avant de leur filer sous le nez.

Bien sûr, elle n’est pas stupide. Ce genre d’accoutrement n’est pas fait pour tous les temps et toutes les sorties. Outre ces moments plus conviviaux où elle peut s’amuser de ses parures en tous points surprenantes, elle garde le reste du temps un lourd manteau de fourrure pour lequel elle a une affection toute particulière. L'habit est massif, et la couvre entièrement quand elle décide de s’emmitoufler dedans, mais surtout, il est le parfait exemple de la force un peu plus élevée que la moyenne de la demoiselle, pour qui oserait indiscrètement le porter. En effet, celui-ci en lui-même pesant quelques 15kg, on peut comprendre qu'il la protège du froid et des intempéries. C’est là un détail dont elle aime s’amuser quelques fois, ou qui lui permet dans quelques situations indélicates de se cacher de la vue de son prochain… Mais pourquoi ?

Eh bien, la demoiselle, malgré sa nature à taquiner et à se faire voir, est consciente que son espèce n’est pas la plus appréciée, ni même la plus capable en ce monde où se côtoient bêtes monstrueuses, archi-vampires et autres démons du premier cercle. Les imps sont des démons mineurs, et cela est collé sur leur visage, plutôt littéralement même dans le cas de Flint :

Un air mutin naturellement collé sur ses traits, de grands yeux d’un bleu proprement irréel pour un être humain, et surtout, deux petites cornes plates qui lui partent des deux côtés du visage. Elle fait d’ailleurs bien exprès de les dissimuler, usant de sa longue chevelure pour les envelopper et se faire passer pour une demoiselle à la coupe excentrique, tandis qu’elle use d’un accessoire plutôt lourd pour faire croire qu’elle possède une paire de cornes hautes, signe de valeur parmi les démons de moyenne classe. En dehors de cela, elle arbore un air juvénile dont elle ne pourrait se libérer malgré des millénaires, mais pour l’instant elle conserve simplement les traits de son âge, étant une imp non seulement de basse classe, mais surtout bourrée d’inexpérience du haut de ses vingt-trois années.

Et tout cela peut se voir autant dans ses agissements que ses regards. Elle est une jeune femme goûtant avec plaisir la liberté, s’amusant de parcourir le monde et se moquant un peu de montrer sa peau ou son être. Ses yeux brillent souvent d’innocence, ses mots sont souvent ceux de l’insolence ou de la taquinerie, quant à ses gestes, ils ont bien souvent le don de prouver qu’elle ne sait parfois guère comme sa chair peut attiser l’intérêt d’autrui. Une douce jeune femme, prudente, mais inconsciente.

Caractère :

Flint est une imp, et en ce sens, elle ne peut vraiment lutter contre certains clichés propre à sa race. Tout d’abord, elle est dotée de la même nature curieuse que tous ses congénères. Et si la curiosité est un vilain défaut, elle ne manque pas de le prouver chaque jour, ayant la malheureuse tendance à fourrer son nez là où il ne le faudrait pas. Mais aussi intelligente peut-elle être, elle ne semble pas avoir développé la mémoire suffisante pour se souvenir qu’elle a l’habitude de se mettre dans de beaux draps, répétant ainsi inlassablement les même erreurs.

En revanche, si elle a développé un domaine d’expertise où son intelligence trouve toute la place de s’exprimer, c’est dans le deuxième aspect commun à tous ses congénères : l’espièglerie. Les farces, les surprises, les pièges, la moquerie, voilà autant de points qui permettent à Flint de s’exprimer avec un amusement à nul autre pareil, et un bonheur personnel souvent proportionnel au déplaisir de ses cibles. Malheureusement pour elle, et pour sa vie sociale, il est souvent plus facile de se le permettre avec des amis et des connaissances, ce qui a pour finalité de la laisser relativement seule. Parce qu’après tout, difficile de rester ami avec quelqu’un dont l’un des passe-temps est de chercher instinctivement la situation la plus désagréable à te faire vivre simplement pour s’en amuser.

Mais qu’est-elle en dehors de tout cela ? Eh bien finalement, elle a quand même développé sa propre personnalité, et notamment un énième défaut qui simplifie grandement sa vie sur la surface de Terra. Donc outre sa joie de vivre, sa nature vive et enjouée, son positivisme effarant, elle a surtout une terrible nature kleptomane. Elle aime voler. Elle aime la richesse. Ce qui est précieux, ce qui est important, ce qui est unique, elle a le malheur de vouloir le prendre pour elle et l’acquérir ad vitam aeternam. Revendre n’est pas intéressant, mais le frisson de détrousser autrui est devenu avec le temps un bonheur à nul autre pareil. Et bien sûr, elle le fait en toute discrétion, elle n’est guère suicidaire et ne veut pas de souci avec les autorités locales. Pourtant elle pourrait, juste pour le plaisir de démontrer son talent, en faire l’usage au travers d’une mise en scène ou d’un spectacle. Quoi de mieux après tout que de se servir de telles qualités pour gagner quelques piécettes supplémentaires à moindre effort ?

Mais tout ceci donne bien mauvaise image de la demoiselle. Dans le fond, elle est cette chose innocente qui veut simplement pouvoir agir dans la vie de tous les jours sans avoir à craindre pour le lendemain. De l’innocence, un peu de prudence, beaucoup d’envie de rencontrer autrui et au moins tout autant de pouvoir échanger et découvrir. Toutefois, elle peut avoir ses petites craintes, à commencer par tous ceux qui pratiquent la magie. Les imps sont connus pour être de très agréables familiers, et il est bien évident que jamais, ô grand jamais, elle ne voudrait finir privée de sa liberté, entre les pattes d’une octogénaire anorexique coincée, ou d’un gros dégueulasse avec de la crotte entre les plis de sa bidoche. Elle veut vivre sa vie loin de ces cafards consensualistes, et compte d’autant plus dissimuler sa nature à tout être de ce genre.

Histoire :

« Tu feras ce que l’on te dit de faire, Flint ! Cela fait deux ans que tu aurais dû accepter cette servitude, maintenant tu arrêtes d’esquiver ses invitations et tu te rends utile ! Tu sais dans quel embarras tu nous mets ? »

Encore une journée qui s’ouvre par quelques sermons. Elle ne l’avait jamais apprécié, et ce n’était pas maintenant que cela allait changer. Face à ses deux géniteurs, la petite imp les observait avec dans le regard cette expression de parfaite nonchalance, signant quasiment immédiatement son refus de répondre par la positive à leurs injonctions. La servitude… Quasiment tout les imps du monde devaient l’accepter. Ils n’étaient pas assez forts pour survivre, et la majorité des démons s’amusait avec délectation de faire d’eux leur souffre-douleur, exception faite de ceux qui parvenaient assez rapidement à trouver un seigneur puissant pour acquérir un minimum de protection. Bien sûr, ce n’était pas son cas. Elle ne voulait pas s’assujettir, elle ne voulait pas devenir la servante d’une entité puissante. Non seulement parce qu’elle savait très bien que les imps n’étaient pas forcément bien traités, mais surtout parce qu’elle connaissait parfaitement le type d’attention que lui portait l’actuel seigneur de ses parents.

« Je m’en fous. Vous pouvez bien tenter de me convaincre, je n’accepterai pas les propositions d’Ulfric Ezdeareth Angdar.
 -  Le Seigneur Angdar, s’il-te-plaît montre au moins le minimum de respect. L’enfer est ainsi depuis des millénaires, les plus faibles acceptent de servir plus puissant qu’eux afin de s’assurer leur protection. Et même si Sire Angdar est un démon de classe moyenne, il reste un serviteur estimé du juge Adaememnon. Arrête de fuir, au moins avec lui nous n’avons aucun risque de nous faire attaquer.
 -  À ce compte, autant embrasser les pieds des Lilith !
 -  Ferme-la ! »

Et merde, l’erreur de trop. Sortir la famille Lilith en argument n’était jamais une bonne idée. Même s'ils étaient à l’origine du changement du système de classes des enfers, amenant avec l’éviction du prince des Enfers la création du système féodal démoniaque, ils n’avaient eux-même jamais concédé à prendre sous leur blason des démons de classes inférieurs. Une forme de purisme qui ne plaisait guère à bon nombre de démon de niveaux inférieurs, voire de triste extraction. Pourtant, aux yeux de Flint, ils avaient au moins l’avantage d’avoir conservé leur grandeur durant l’ensemble de ces millénaires d’histoire démoniaque, et au moins eux ne cherchaient pas à la prendre sous leur coupe afin de pouvoir l’utiliser comme un jouet pour adulte. Du moins jusqu’à ce que les centenaires passant, elle ne devienne moins intéressante pour le seigneur qu’elle devrait servir, et qu’il finisse par la jeter pour aller chercher une nouvelle femme plus intéressante à martyriser. Non, jamais elle n’accepterait pareille destinée. Rester dans ce monde morne, à attendre qu’un salopard l’invoque pour lui offrir un peu de répit entre deux mal-traitements de sa chair ? Et ce sans parler de ce que le dit salopard lui ferait une fois invoquée ? JA-MAIS

« Voilà, maintenant que ta grande gueule a cessé de me faire crisser l’ouïe sache que… HEY OÙ VAS-TU !? »

Adieux sermons, adieux propos insupportables et dégradants. Profitant que sa mère soit encore en train de chercher à lui faire la leçon le dos tourné, elle avait quitté sa chaise sans un bruit, puis s’était élancée en direction de la sortie pour fuir droit vers la Crevasse. La meilleure des cachettes en cette partie des Enfers, elle l’avait déjà utilisée plus petite pour fuir une meute de Lycaon, elle pouvait s’en servir aujourd’hui pour leurrer sa mère et la distancer au milieu des alentours tortueux et épineux de cette bouche béante et froide. La légende disait qu’il s’agissait là du point de départ de l’Ancien, ce démon des Lilith qui avait écrasé le seigneur des Enfers et ôté du trône, avant de creuser à même la pierre maléfique des tréfonds pour y construire le royaume de ses enfants. Si c’était le cas, elle n’avait jamais vagabondé assez loin pour découvrir le légendaire Cocyte, mais elle ressentait au moins le bonheur et la gratitude qu’on lui ait offert un tel lieu pour se dissimuler et fuir.

Elle entendait les hurlements de sa mère derrière elle. Elle eut même un instant l’occasion d’entendre celle-ci parler en langue ancienne, sûrement pour jeter un sort afin de la ralentir ou de la paralyser. Il était déjà trop tard pour sa génitrice, bienheureusement. Ayant atteint les crocs rocheux environnant la crevasse, elle en profita pour s’y glisser, et échapper à l’œil attentif de sa poursuivante. Sans cible, elle ne pouvait lancer son sort, et tout était désormais affaire de discrétion. Lentement, sans un bruit, la jeune imp se glissa entre les différentes pointes rocheuses et tordues qui se trouvaient là, mettant une distance certaine et irrémédiable avec sa mère, car elle ne saurait la pister en cet endroit gavé d’énergies tumultueuses et de parois trompeuses. Elle avait l’avantage du terrain, un terrain qu’elle connaissait parfaitement, et qu’elle comptait bien utiliser à outrance. Pour l’instant, elle ne pouvait pas descendre trop profondément à l’intérieur de la Crevasse, car même si cela l’espacerait définitivement de l’imp furieuse vociférant au milieu des anomalies rocheuses, elle ne ferait alors que se rapprocher de dangers plus importants, plus terribles, comme ces saloperies de trychantes. Non, elle préférait attendre, que les uns et les autres s’épuisent, afin qu’elle puisse atteindre son objectif. Un objectif qui se promettait salvateur.

Tout en répétant acrobaties et mouvements des plus silencieux, l’oreille tendue pour s’assurer qu’elle parvenait bien à distancer sa génitrice, elle repensa un instant à ce qu’elle avait découvert ici quelques semaines auparavant : une porte de phase. Cet artefact est ancien, précédant largement le Passage de Grand-Ver, le principal portail démoniaque permettant aux occupants infernaux de quitter ces grottes et ces plaines de désolations pour aller vagabonder en des mondes plus propices. Mais surtout, contrairement au fameux portail, l’avantage des portes de phase se trouve dans leur absolue discrétion : personne ne peut savoir qu’elles ont été empruntées, ni même la direction prise par la personne qui en a fait usage, tant leur utilisation est aléatoire. Oh bien sûr, quelques très anciens démons pourraient en faire un usage correct, définir exactement le lieu où ils désireraient aller par le biais de sorts complexes et de rituels étranges, mais ce n’était absolument pas le but de Flint. Elle voyait cet objet comme son ultime chance de liberté, et au vu de la dernière crise de sa mère… Elle jugeait que le temps était venu qu’elle en fasse usage. Plus rien ne la retenait en enfer, elle ne voulait pas se plier aux règles de ce monde, alors elle allait le quitter, discrètement, et prier que jamais, ô grand jamais, l’Exécutrice ne soit un jour mise sur ses traces.

Et puis au pire… ça ne pouvait pas être plus cruel que de passer une éternité de servitude en ce monde.

. . . . .

La terre s’était endormie. Les lieux se mirent lentement à perdre de leur couleur, et les ténèbres à s’installer plus durablement. Après avoir passé maintenant quatre ou cinq heures à se faufiler dans la Crevasse, le temps venait enfin pour la petite imp d’entendre les bêtes de ce lieu chaotique se retirer, descendre au plus profond de cette gorge épineuse, afin d’aller y retrouver leurs tanières et leurs nids. Sa mère ? Peut-être qu’elle cherchait encore à la retrouver, mais elle était désormais bien trop éloignée pour que la jeune fille ne puisse s’en inquiéter. Non, elle, elle reprit enfin sa marche, mais ce coup-ci elle se rapprocha lentement du bord de la Crevasse, observant les lieux dans la faible luminosité pour retrouver le passage dérobé qu’elle avait découvert il y avait quelques temps. Une fois aperçue de nouveau, elle ne put s’empêcher de ronchonner en remarquant qu’elle allait devoir revenir un peu sur ses pas, mais elle avait désormais un avantage certain à sa discrétion naturelle, ce qui rendait le tout bien moins dangereux.

Elle ne se fit pas vraiment attendre de son objectif. Revenant en arrière, un petit quart d’heure fut suffisant pour rejoindre la pente plongeante creusée de petites alcôves, afin de permettre une lente descente vers une avancée de la paroi. Ici, la roche devient cristaux, tranchants et saillants, la progression ne peut se faire qu’en se tortillant de droite à gauche pour ne pas finir écorchée, mais elle l’a déjà fait, et n’a qu’à reproduire ce que sa mémoire a retenu d’instinct. Elle louvoie le long de la roche, sans s’y coller, sans détacher son regard de son objectif lointain. Tout geste est millimétré, toute sa concentration est focalisée, elle n’a qu’un seul but et s’assurera de l’accomplir. Lente et parfaite descente, quand elle met enfin le pied à terre, elle a l’impression d’y avoir passé des heures, mais au moins le reste est un jeu d’enfant. Elle n’a plus qu’à marcher. D’abord dans un relatif crépuscule, puis dans le noir complet. Elle s’enfonce dans un miasme absolu, une espèce d’énergie stagnante voilant le cœur de la Crevasse. Elle sait que plus loin se trouve une barrière, mais elle n’aura pas à l’atteindre. La porte de phase se trouve dans une autre direction.

À ce stade, le temps n’a plus grande valeur. Personne ne saurait être assez inconscient pour s’enfoncer dans ces lieux avec elle, en hurlant dans l’espoir d’une réponse. La roche et les pics cristallins crissent sous ses talons, mais depuis peu cela s’amenuise, pour finalement être remplacé par un cliquetis cristallin à chacun de ses pas. Parfait, elle y est presque. Quand la roche du sol devient pur diamant, c’est qu’elle est au bout de son voyage. Quelques instants après, la voilà nez à nez avec le scintillement ésotérique couleur émeraude qui dévoile la présence du titanesque scellé magique empêchant de progresser plus en avant. Alors elle s’accroupit, et touche la paroi extérieure à ses pieds : de nouvelles alcôves.

Elle sourit, soulagée. Elle avait presque peur que ce passage ait disparu, mais non, pas le moins du monde. Recommençant donc une rapide descente, d’à peine une vingtaine de mètres, elle tend enfin sa main sur la gauche, et trouve enfin la grotte perdue dans les ténèbres qu’elle voulait atteindre. Un bond, et la voilà sur la terre ferme à nouveau, avant de lever un doigt et de souffler entre ses lèvres :

« Cindis Parschet »

Naquît au bout de son index une élégante petite flamme, qui alors illumina le passage dissimulé au monde, et ce qu’il abrite : un large portail de pierre noire, sertie d’améthystes elles-même gravées de runes de l’ancien temps. L’intérieur de cette arche et son socle sont parcourus de symboles divers et variés, et Flint est quasiment certaine qu’il ne reste qu’une poignée d’êtres en ce monde encore capable de les lire. Ce n’est d’ailleurs pas son cas, mais elle s’en moque pour l’occasion. Tout ce qu’elle sait, c’est réussir à l’activer, et elle ne compte pas tarder à le faire, sa magie ayant sûrement déjà été pressenti par nombre des bestioles que ce gouffre peut abriter. Elle s’approche du cercle, glisse son doigt sur une des améthystes, faisant presque ronronner la gemme aux propriétés déstabilisantes, puis vient prolonger son mouvement sur un symbole en forme de vague, provoquant le frémissement du portail, et son illumination, légère, bleutée. La porte est activée, et maintenant elle ne peut que s’en remettre au hasard, appuyant un peu n’importe où sur la partie du socle qui semble définir les destinations.

« Allez, adieu monde pourri ! »

Le sol tremble, elle se sent partir. L’envie de vomir la prend, puis un flash lumineux voile sa vision. Rapidement, elle a l’impression que son corps va se déchirer, son être tiré en tous sens… Puis plus rien. La lumière seulement.

Des plaines, de l’herbe grasse et verte à perte de vue, baignée par une aube timide au dessus d’une grande étendue d’eau proche. Elle n’est plus chez elle. Elle est autre part, dans un lieu plein de liberté.


Comment avez-vous connu le forum ?
J’suis un vieux con de retour.

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