Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Lissandre Verrières

Pages: [1]
1
Centre-ville de Seikusu / Le pouvoir des macarons [avec Lied Mueller]
« le: dimanche 29 novembre 2020, 08:09:19 »
Aujourd’hui, c’était journée repos. Lissandre ne voulait pas se prendre la tête à subir une nouvelle fois le syndrome de la page blanche. Aujourd’hui, elle ne voulait pas faire de casting et voir une nouvelle tripotée de bites et d’allusions grossières. Aujourd’hui, c’était détente et sucreries !

Lissandre marchait donc dans une rue de Seikusu. Les mains dans les poches de son blouson doré, elle attirait les regards. Mais elle en avait l’habitude. Même au pays du cosplay, voir une jeune femme dans une combinaison intégrale et moulante de latex rose attirait les regards. Elle souriait à ceux qui la montrait du doigt, ça suffisait bien souvent à leur faire perdre toute velléité. Et pour les plus lourds : les ignorer était une stratégie avec un fort taux de succès.

« Bonjour, demoiselle. Est-ce qu’elle aimerait goûter à un macaron ? Le premier est offert par la maison ! »

Comment refuser face à une petite pâtisserie toute ronde et colorée ? Lissandre s’arrêta et fit un grand sourire à l’homme qui lui présentait un macaron de couleur rose sur un petite plateau d’argent. La main de latex rose le saisit et en croqua une moitié.

« Hum ! C’est délicieux ! »

« Si la demoiselle veut en manger plus, je l’invite à passer en boutique. Il y a bien plus de douceurs à l’intérieur. »

La deuxième moitié ne perdit pas de temps pour venir ravir les papilles. Maintenant, Lissandre observait le petit stand exposé devant la grande vitrine peinte de la confiserie. La petite table dont l’homme s’occupait était d’une présentation délicieuse. Les macarons formaient une chenille de couleurs dont un élément central manquait. Le fameux macaron rose qu’elle venait de manger. Mais déjà l’homme, d’une pince en fer, prenait un macaron en bout de fil pour reconstituer la belle chenille.

« Bonjour, demoiselle. Est-ce qu’elle aimerait goûter à un macaron ? Le premier est offert par la maison ! »

L’homme proposait un macaron bleu à la jeune femme aux yeux bleus. Lissandre se retourna, ses yeux ayant suivi le macaron présenté. Elle s’était même retenue de le ravir et de le déguster.

« Vous devriez y goûter. Ils sont vraiment bons ! »

2
Zone Sous-Marine / Légende urbaine - Monstre marin [avec Lyli]
« le: dimanche 29 novembre 2020, 07:35:50 »
Assise dans son bureau, son ordinateur portable à coque rose allumée : Lissandre soufflait une nouvelle fois. L’inspiration avait fui. Elle tournait en rond depuis au moins trois heures. Elle ne parvenait pas à reprendre un de ses récits commencés. Elle n’arrivait pas non plus à trouver une nouvelle idée. C’était le néant. Et elle soupirait encore, laissant tomber sa tête contre la surface du bureau.

Lissandre décida de fermer toutes ses pages ouvertes. Elle éteignit même son ordinateur pour le rallumer. Se disant que le geste serait symbolique de repartir de zéro. Elle éteignit donc sa session, redémarra son PC et se retrouva face à son fond d’écran. Sa main sur la souris… ne sachant quoi faire et où cliquer.

« Merde ! »

Elle ouvrit une page internet. Cliqua sur un lien. Puis alla sur cet autre site. Lissandre finit par se perdre dans les méandres d’internet, allant d’un article sur une innovation technologie, à une vidéo sur des chats kawaii, en passant également par une vidéo porno avant de finir sur un forum local. Des fils de conversation qui explosait dans tous les sens.

« Légande urbain – Monstre marin » Ce titre avait remporté l’attention de Lissandre. Ça et le fait que le pseudo du créateur indiquait une localisation pas si loin de sa position. Elle ouvrit le fil de discussion et apprit qu’un geek avait aperçu une forme dans l’eau. Une très belle femme aux cheveux rouge nageant avec une souplesse et une rapidité impossible pour une humaine. Les réponses étaient aussi intéressantes que le postulat de base. Il y avait les haters qui s’en donnait à cœur joie, les pervers qui imaginaient les choses, il y avait même un pseudo-scientifique qui expliquait par A+B comment l’existence d’une sirène était impossible.

Car c’était de ça dont il était question : une sirène !

Milieu de l’après-midi. Lissandre s’enfonçait dans le sable. Ça faisait une heure qu’elle essayait de retrouver le spot. Elle n’avait que quelques images issues du fil de discussion du forum. Elle s’arrêta une énième fois pour demander les coordonnées GPS à celui qui avait soi-disant vu la sirène. Mais elle n’avait toujours pas de réponse.

« SIRENE ! SIRENE ! Où es-tu ? »

Il n’y avait plus personne autour d’elle. Elle s’était éloignée des plages de sable fin pour explorer des endroits bien plus sauvages. Des petites criques qui se retrouvaient complètement noyées à marée haute. Et la marée montait justement. Le temps jouait la course-poursuite contre elle.

« SIRENE ! J’aimerai te rencontrer ! J’aimerai parler avec toi ! Tu M’ENTENDS ? »

Ses mains en porte-voix, Lissandre se demandait soudainement si ça servait à quelque chose. Est-ce que le son de sa voix pouvait être audible depuis sous la surface de la mer ?

Elle finit par laisser ses affaires un peu plus haut, là où l’eau ne les atteindrait pas. Puis elle se dirigea vers un rocher où elle s’assit en tailleur. Le regard au loin, elle ne croyait plus en cette rencontre…

3
Les contrées du Chaos / Le Lapin de Pâques existe !
« le: samedi 11 juillet 2020, 07:59:36 »
A force de traîner à gauche et à droite au Japon pour trouver sa Muse, de l’inspiration, des décors ou encore des accessoires pour ses futures films X qui devaient révolutionner le genre : Lissandre avait découvert le moyen de voyager au-delà d’un seul monde. Comme quoi, l’argent permettait de faire beaucoup de choses quand il était utilisé avec un objectif.

Début avril. Pâques était très proche. Et Lissandre, habillée toujours de sa combinaison moulante de latex rose, rehaussée de style d’un blouson couleur or, avait décidé de partir en voyage. Sur un autre monde pour le coup. Elle se disait que si une telle chose de science-fiction était possible : alors pourquoi est-ce que le Lapin de Pâques ne pourrait-il pas exister lui aussi ?

Sur Terra, les sourires, l’argent et l’optimisme sans fin de Lissandre avaient payé. Les informations qu’elle avait collectées indiquait la présence d’un « lapin spécial ». Ce lapin avait été vu du côté d’une forêt dont elle n’avait pas retenu le nom. Cause en était de son excitation grandissante. Pour dire, elle n’avait même pas pensé à engager un ou deux mercenaires pour assurer sa sécurité. Elle était pourtant une proie facile. Et pas seulement parce qu’elle était une femme isolée. Mais aussi parce qu’elle en était une colorée et moulée de ses formes féminines. (bien que Lissandre soit du genre plate…)

Suivant les indications, elle était entrée dans la forêt. Les yeux grands ouverts, sa tête tournait de droite à gauche et de gauche à droite à la recherche des œufs colorés. Avec son imagination fertile (qui tirait à la fois d’un esprit enfantin et à la fois d’un esprit d’écrivain de scripts X), Lissandre s’attendait réellement à trouver des œufs géants. Elle imaginait déjà sa chambre avec quelque uns de ses trésors. Tout comme elle imaginait déjà quelques autres dans la cuisine. Elle taperait dessus et se délecterait de ce chocolat d’un autre monde.

*Il faut que je te trouve, Lapin de Pâques ! Où es-tu ? *

Soudainement, il y eut des pierres plates dans le sol de la forêt. Lissandre s’arrêta et se retourna. Comment avait-elle fait pour se retrouver là ? Car, en regardant derrière elle, elle ne voyait plus de sentier. Est-ce qu’elle s’était perdue dans ses rêveries et son instinct avait fait le reste ? Ou est-ce qu’elle avait été ensorcelé par le Grand Esprit de la Forêt ? Si une telle entité pouvait exister, bien entendu.

*Peu importe ! Je suis sure que je me rapproche du Lapin ! Je suis tellement excitée par cette rencontre !! *

Elle avait donc suivi le chemin dallé. Le chemin s’était élargi et des pierres avaient commencé à « pop-és ! » sur les côtés, formant ainsi une sorte de barrière. Le chemin était balisé et annonçait la salle du « Big Boss ». Le Lapin de Pâques était tout proche !

Sauf que le Lapin n’était pas un « il » mais un… « elle » ? Lissandre fronça les sourcils. Elle continua à se rapprocher, remarquant qu’elle était entrée dans une petite clairière de forme ronde. Au centre se trouvait –très probablement- la personne qu’elle recherchait tant. Mais c’était une femme. Et en regardant de tous les côtés, mis à part un chemin dallé et un cercle de pierre parfait au centre, il n’y avait pas trace d’œufs colorés.

« Ca veut dire que Pâques n’est pas réel ? Je veux dire, tu n’es pas le Lapin de Pâques ? »

Lissandre n’avait même pas pensé à se présenter. Le choc de la révélation lui avait fait perdre –momentanément- sa joie de vivre. Elle se rapprocha tout de même de la femme. Elle n’allait pas repartir après avoir tant marché et tant rêvé. Sans compter qu’elle n’en avait plus le moral. Elle avait ce visage boudeur des enfants. On se demandait même si elle n’allait pas se mettre à pleurer.

4
L'Enfer / Alice prise entre Dante et Gabriel [avec Kelen]
« le: samedi 14 mars 2020, 15:38:53 »
Alice prise entre Dante et Gabriel [avec Kelen] – réponse n°1

Lissandre était revenue d’un de ses nombreux voyages (notamment au Japon). Dans sa chambre dans le manoir familial français des Verrières, elle réfléchissait à l’écriture d’un nouveau scénario. Dernièrement, elle multipliait les idées théoriques. Elle accumulait les références visuelles, les photographies de décors ou encore des playlists d’ambiance. Bref, malgré sa provocation à avoir affirmé qu’elle allait révolutionner le genre pornographique : elle ressemblait plus à une jeune écrivaine se lançant dans ses projets trop gros pour sa seule petite personne.

Sa dernière idée ? Elle l’avait eu suite à la lecture d’un manga. Elle en consommait beaucoup étant donné sa passion pour le Japon et de tout ce que ce pays produisait. Le fait qu’elle porte une tenue moulante et rose et en latex était directement issue des cosplays.

Sa dernière idée provenait donc d’un manga nommé « Platinum End ». Peu importait le scénario de ce manga, ce qui comptait était la présence d’anges. Des êtres d’une nature différente des humains. Des relations entre deux races permettaient de créer des scénarios et du drama. Sans compter le fait que les anges pouvaient voler. Ce qui permettait d’imaginer des scènes de sexe aériennes. Cette idée avait emporté le cœur de Lissandre !

Des anges, elle était passée aux démons. Pour obtenir plus d’informations, elle s’était rendu dans plusieurs petites librairies de Paris. Elle avait acheté des livres poussiéreux et jaunis. Des bouquins qui semblaient vouloir s’auto-détruire au moindre contact humain tellement ils étaient vieux.

Installée dans une pièce oubliée du manoir des Verrières, Lissandre avait prétextée « refaire la décoration », « pour un nouveau projet » avait-elle ajoutée. Ainsi, la pièce inutilisée s’était transformée en cliché de salle sombre de film de cinéma. Cette même salle où on savait à l’avance que l’invocation du démon ne se passerait pas bien.

Pourquoi ? Parce que dans le cas de Lissandre, les pages avaient perdu des informations avec le temps et ses conséquences destructrices.

Entourés de bougies, elle avait commencé à réciter les paroles en latin. Etait venu le moment où elle avait posé le vieux bouquin, pris le couteau à large lame et fait couler du sang à l’intérieur du cercle compliqué qu’elle avait tracé sur le sol. Elle avait repris le livre et continué à parler en latin.

Puis les bougies s’étaient transformés en flammes.

*Quoi ?... *

Des flammes qui ne se trouvaient pas à l’intérieur du manoir des Verrières. En fait, c’était certain qu’elle ne se trouvait plus en France.

*Quoi ?!! *

« AAAaaahh !! »

Elle n’avait pas pu s’empêcher de pousser un cri. Elle n’était plus en France mais probablement en… Enfer ? Elle se releva. Ses formes moulées dans sa combinaison rose de latex. Un vieux livre de démonologie dans la main gauche et un couteau ensanglanté dans la droite.

Lissandre n’avait pas invoqué un démon. Elle s’était invoqué elle-même dans le plan des démons !...

5
Les terres sauvages / Un hameau en pleine forêt [avec Vanadis]
« le: vendredi 17 janvier 2020, 19:37:07 »
Un hameau en pleine forêt [avec Vanadis] – réponse n°1

Maintenant qu’elle connaissait les Failles, Lissandre Verrières était devenue une exploratrice plus qu’une aventurière. Elle restait avant tout une réalisatrice qui ne savait rien faire d’une épée. Si ce n’était d’utiliser le pommeau pour son propre plaisir personnel.

Elle ne connaissait pas la géographie, la politique ou encore l’histoire de cet autre « Terre ». Pour être honnête, elle s’en fichait. Elle se fiait à ce qu’elle entendait. A ce qu’elle apprenait lors de conversations dans des villes où elle ne craignait pas pour sa vie. Mais il fallait avouer que « les terres sauvages » dans « les contrées du Chaos » avait du panache. Ça faisait naître tellement d’idées dans sa petite tête qu’elle était obligée de se caresser pour endiguer les vagues de plaisir. Certes, le contact se faisait à travers sa combinaison moulante et rose. Mais ça permettait d’endiguer le plaisir.

C’est de cette manière qu’elle avait décidée d’engager des aventuriers, des guerrières et autres voyageurs pour l’accompagner dans ce périple. Pour elle, ce périple était avant tout artistique. Touristique également. Pour ceux qu’elle avait payé, ça relevait d’une lubie d’une riche personne. C’était surtout une question de sécurité. La bourgeoise ne connaissait pas les dangers d’une terre justement appelée « les contrées du Chaos ».

Le groupe était ainsi arrivé dans un petit hameau perdu en plein milieu d’une forêt sauvage. L’endroit ressemblait à une oasis dans le désert. Un petit endroit de paradis en plein milieu de l’enfer. Mais pour en revenir à cette notion d’oasis dans le désert, la comparaison était juste. Car, en arrivant en vue de ce petit hameau idyllique, Faustine avait eu toute de suite l’attention dirigée sur ce grand lac à l’eau immobile. Avec le soleil qui se reflétait dessus, il semblait que la surface de l’eau était recouverte d’une myriade de petites étoiles.

*Peut-être que je peux faire un vœu pour chacune d’elle ? *

Le groupe s’entretint alors avec la bourgeoise. La majorité allait rester aux portes du hameau. Le but n’était pas de se faire passer pour des envahisseurs. Un duo allait aller à la rencontre des habitants pour demander le droit de passage, des informations sur les environs et autres politesses d’usage.

Quant à Lissandre, elle avait décidé d’aller visiter ce lac. Une personne décida qu’elle ne pouvait pas aller seule. C’était une guerrière en armure et pratiquant avec excellence l’art du javelot à distance et du bâton de combat au corps à corps.

« Ok. Mais ne restez pas trop près non plus, je sens vos ondes hostiles. Pardon d’être aussi franche, mais j’aimerais profiter de la paix et du calme qui émane de ce lac. Vous me comprenez ? »

La belle jeune femme qui payait toute cette aventure sourit à la guerrière qui avait des cicatrices à faire frémir. La majorité d’entre elles étant cachée derrière son armure. La guerrière acquiesça et resta à bonne distance de la bourgeoise et réalisatrice.

Accroupie au bord du lac, Lissandre en observait sa surface plate.

6
Une princesse en latex et un prince à clones [avec Vassili Malfilian] – réponse n°1

La bourgeoise marchait dans une rue de Seizuku. Elle n’était arrivée que depuis quelques jours. Et elle n’avait pas pour projet d’y rester des mois. Car bientôt, une fois que tous les détails seraient réglés, elle s’en irait à travers une Faille.

Lissandre était habillée d’une combinaison intégrale rose pétant. Pas exhibitionniste, elle aimait simplement la texture du latex et la couleur joviale. Elle rehaussait le tout d’une veste dorée. Pour le côté « mode » ainsi que son côté bourgeoise riche.

Il était dans les environs de midi et elle avait faim. Sa décision avait été de manger local et de trouver un de ces petits restaurants qui servait des bols de nouilles chauds. Elle n’avait pas encore trouvé son bonheur mais son nez reniflait déjà de bonnes saveurs.

Puis elle s’arrêta de marcher. Elle ne savait pas pourquoi mais cet homme l’interpella. Est-ce que c’était sa façon de s’habiller en full ténèbres ? Ou peut-être son visage qui respirait tout sauf la joie de vivre ? Lissandre ne savait pas pourquoi mais elle eut soudain très envie d’aller au secours de cette personne. Instinct maternel ? Ennui ?

« Monsieur ? Monsieur ! »

Puis il y eut un phénomène qui la surprit. Une foule de japonais s’engouffra dans la rue. L’heure était de se mettre à table. Tous se jetaient sur les bancs et les petits restaurateurs. Peu habitués à se trouver en plein milieu d’une telle foule, la bourgeoise s’immobilisa. Elle attendit que ça se calme et ce temps lui fit perdre de vue l’homme en noir.

Elle l’oublia et se concentra alors sur les odeurs. Au nez, elle trouva un petit restaurant qui servait un fameux bol de nouilles chaud. Elle s’assit et demanda un verre de sake.

C’est alors qu’elle le revit. L’homme en noir. Mais il était différent. Lissandre ne parvenait pas à s’expliquer pourquoi. Ses vêtements ? Les traits de son visage ? Elle ne savait pas mais ce mystère lui donnait une raison supplémentaire d’aller à sa rencontre. Elle fit alors un signe au restaurateur qu’elle changeait simplement de place. Elle ne partait pas.

« Bonjour ! »

La bourgeoise en latex rose se trouvait à moins de cinquante centimètres de l’homme en noir. Une irruption de licornes, d’arc-en-ciel et de barbe à papa !

« Ca ne va pas ? Vous avez des ennuis ? »

7
Centre-ville de Seikusu / Un film. Des tentacules. Un détective. [avec Akeshi]
« le: dimanche 10 novembre 2019, 22:55:51 »
Un film. Des tentacules. Un détective. [avec Akeshi] – réponse n°1

Ça ne faisait pas trois jours que Lissandre était arrivée dans la ville de Seizuku. Entre certaines formalités administratives, le temps de se perdre pour commencer à trouver ses repères, et toute cette affaire liée aux Failles… Bref, c’était la première nuit où la jeune bourgeoise passait du temps pour elle. Juste pour du loisir.

En sa qualité d’apprentie-réalisatrice de film pornographique et celle de jeune femme éprise de la culture japonaise : Lissandre ne voit pas d’autre choix que d’aller au cinéma. Il est 23h passé depuis longtemps. La séance est à minuit. Une séance très spéciale.

Pour rejoindre la petite salle de cinéma, -un établissement spécialisé dans le cinéma de « genre »- Lissandre doit marcher à travers les rues. Il y a peu d’activités en cette nuit. Les rares personnes dehors sont soit en train de se diriger vers une fête, soit en train de vomir leurs excès. Quant à la troisième catégorie, la jeune bourgeoise ne leur laisse qu’un regard furtif. Son imagination et l’endroit où elle se trouve lui susurre à l’oreille qu’elle est observée par des yakuzas…

*Arrête de te faire des films, ma grande ! Pas la peine de stresser comme Faustine. *

Surtout que Lissandre ne peut pas passez incognito. Habillée d’une combinaison moulante et rose. Réhaussée d’un blouson fermé et doré. Lissandre passerait inaperçu dans une convention de mangas et animés. Sauf qu’elle est dans une rue déserte et peu éclairée.

Malgré des regards pervers et des accroches bourrines auxquels elle ne répond pas, Lissandre parvient à la salle de cinéma. Elle paie sa séance et s’installe dans une petite salle. Il n’y a pas grand monde sur les sièges rouges. Là-bas un gros avec une queue de cheval. De l’autre côté, deux étudiantes qui rient entre elles à l’approche des monstres sexuels qu’elles sont venus observer.

Pour passer le temps, elle pianote sur son téléphone. Jusqu’à ce que le film commence. Un film pornographique sur un concept très simple : des aliens ont commencé à envahir une petite ville japonaise. Des aliens qui se déguisent en humain le jour et se révèlent en monstre tentaculaire et obsédé la nuit.

Vingt bonnes minutes depuis le début du film. Une étudiante très conne et aux très gros seins se fait déshabiller violement par les tentacules. Certains des membres s’enroulent déjà autour des jambes, sous la poitrine et autour de son cou. Un léger étranglement pour le moment.

Et, alors que Lissandre retient son souffle au regard de la scène : un CRI RETENTIT derrière elle !

*Qu’est-ce qu’il se passe ?! Une agression ? Dans un cinéma X ?! *

8
Avant d’être au-dessus il faut passer par en-dessous [avec Clad Oyio] – réponse n°1

Dans toute société, avant de devenir chef on est simple employé. On commence en bas de la pyramide sociale et on grimpe les échelons petit à petit. « Avant d’être au-dessus il faut par en-dessous » Cette phrase est à double sens pour Lissandre qui veut s’engager dans l’univers pornographique.

[…]

Lissandre était arrivée il y a peu dans la région de Seizuku. Avant de passer une des Failles dont lui avait parlé son professeur particulier Renaud Takei, elle souhaitait découvrir un peu les environs. Après tout, elle n’était pas pressée et elle aimait la culture japonaise. Preuve en était de sa façon de s’habiller : une combinaison intégrale de latex rose qu’elle portait comme si c’était un tee-shirt et un jeans.

Derrière un ordinateur, elle avait laissé un message aux locaux. Elle se présentait rapidement comme une future réalisatrice de film pornographique. Elle recherchait des figurants pour acquérir de l’expérience. Elle ne désirait pas d’acteurs particuliers. Ça pouvait être deux femmes. Ça pouvait être une peau noire, une petite verge ou encore une multitude de piercings.

*En brassant large, je devrais obtenir des réponses variées et rapides. *

Effectivement, elle avait eu des retours. Et naturellement, elle en avait refusé un tas. Trop vulgaire. Trop pervers. Trop criminel. Jusqu’à ce qu’elle soit contactée par ce Clad Oyio. Lui et elle s’étaient échangé quelques messages. Jusqu’à convenir d’un rendez-vous.

Le lieu était un love hôtel et Lissandre attendait assise en tailleur sur le lit. Elle avait retiré sa veste dorée, ses chaussures montantes et conservait uniquement sa tenue moulante de latex rose. Installée de cette façon, elle ne ressemblait pas à une réalisatrice mais plutôt à une adolescente tuant le temps.

*Je suis curieuse de savoir ce qu’il va se passer. Ne pas savoir à l’avance à quelque chose de stimulant ! *

En effet, à travers leur court échange, il avait été convenu que le-dit Clad Oyio serait en compagnie d’une autre femme et que ce serait ce couple qui serait filmé à travers la caméra de Lissandre.

Ses doigts passèrent sur son téton droit. Un téton dur qui poussait sur le latex.

*Ce n’est plus de la théorie. Je passe à la pratique. Et ça a quelque chose de follement excitant ! *

9
Reportage pornographique dans une rue médiévale [avec Lylas Hana] – réponse n°1

Lissandre était excitée. Non comme une femme nue et en sueurs en-dessous un bel homme. Non, plutôt comme une enfant le jour de Noël. En effet, elle était au début d’une nouvelle vie. Marcher dans cette rue était comme un rêve. Car Lissandre arpentait pour la première fois un autre univers que celui de la Terre.

Nexus était pour les terriens une ville qualifiée de médiévale. Les maisons étaient faites de pierre piquetées. Certains murs étaient carrément décorés de poutres de bois. Des enseignes métalliques pendaient au-dessus des têtes des habitants et des touristes. Un fer à cheval pour le maréchal-ferrant, une enclume pour le forgeron.

En mentionnant les touristes, Lissandre Verrières y ressemblait sans pouvoir en douter. En effet, la jeune femme n’était pas habillée de vêtements d’époque. Elle ne portait pas une robe simple comme cette femme avec son baquet sous le bras qui allait laver son linge. Non. Lissandre était habillée d’une combinaison intégrale et très moulante de couleur rose. Par-dessus se trouvait un manteau de couleur or. Les regards se tournaient obligatoirement sur elle mais elle en avait l’habitude. C’était déjà le cas sur Terre.

Lissandre sortit les mains de ses poches. Une petite caméra se trouvait dans sa main droite. Elle appuya sur le bouton et commença à filmer. Elle ne savait pas encore quoi. Pour le moment, elle filmait des environnements. Elle cherchait un cadrage. Sa Muse ne marchant pas encore à côté d’elle, elle faisait sans.

L’agitation de la rue donnait de la vie à ses images. Certaines personnes étaient intéressantes mais l’apprentie-réalisatrice n’avait pas encore eu de déclic. Alors elle continuait de marcher. Elle marcha jusqu’à un carrefour. La grande rue donnait maintenant la possibilité de pénétrer dans une ruelle à sa gauche ou à sa droite. Lissandre s’arrêta et commença à faire un plan unique à trois-cent-soixante-degrés.

C’est là qu’elle la vit. Pourquoi elle et pas une autre ? Lissandre ne savait pas. Mais le déclic venait de se produire dans sa tête.

L’objectif de la petite caméra était dirigé vers une humaine comme elle. Une jeune femme de son âge qui possédait un corps incroyable. En se rapprochant d’elle, les yeux fixés sur le petit écran de la caméra, Lissandre comprit le métier de sa Muse : c’était une prostituée. Une très belle.

Arrivée à son niveau, elle s’exclama avec toute l’énergie et la passion qui la caractérisait :

« Bonjour ! Est-ce que tu pourrais m’aider ? Je m’appelle Lissandre. »

Seulement à ce moment, elle releva les yeux pour observer directement le visage de la belle prostituée.

10
Identité : Lissandre VERRIERES
Âge : 22 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Sexualité : Hétérosexuelle

Physique :
– A première vue, Lissandre parait fluette. Mais en y regardant de plus près, on découvre que les cuisses sont assez charnues tout comme sa petite poitrine. Tout est ferme. Pas seulement parce qu’elle aime bien porte du latex rose, mais également grâce à son âge et sa pratique sportive.
– Lissandre est une belle jeune femme. Au premier regard, elle parait naïve et idiote. Cela étant dû à son jeune âge, ses cheveux blonds et sa situation financière plus qu’aisée que lui lègue sa famille. Mais il ne faut pas s’arrêter à cette première impression. Lissandre sait qu’elle est jolie et joue de son physique. Tout comme elle sait qu’elle parait idiote et sait quand assommer son auditoire grâce à de l’éloquence.
– Une poupée humaine. Des hommes et des femmes ont appelé Lissandre de cette façon ou approchant. Pourquoi ? Parce que sa peau est lisse et exempte de défauts tel des taches de rousseur ou de cicatrices. Les proportions de son visage sont symétriques. De beaux cils mettent en valeur le vert de ses yeux. Ses lèvres charnues sont toujours colorées de rouge et attire tous les regards. Sans compter que cette tâche rouge se trouve au centre d’une chevelure d’or.

Caractère :
– Joyeuse. Elle aime la vie. Ça s’explique en partie parce qu’elle a été couvé par les différentes servantes qui travaillaient pour ses parents. Egalement par la richesse : ainsi, elle n’a jamais manqué de rien. Mais si elle si joyeuse, c’est aussi dans son caractère. Malgré les sobriquets des jeunes, les attaques cruelles des adolescentes et des inconnus : Lissandre a toujours su voir le verre à moitié plein.
– Motivée. Quand elle a un projet en tête, rien ne l’arrête avant l’accomplissement. Quand elle était petite, Lissandre avait décidée de nettoyer tout son quartier. Que ce soit les mégots de cigarette, les papiers tombés des poubelles ou encore les déjections canines. Ses parents lui dirent que c’était idiot, que ce n’était pas elle à de faire cela. Elle le fit quand même. Les servantes, et particulièrement celles qui l’aimait, vinrent à son aide. Elles lui dirent qu’elles s’en occupaient. Mais elle continua à travailler avec elles. Jusqu’à ce que le quartier soit entièrement propre. Elle était ainsi passée dans les journaux et avait changé les mentalités des habitants, des servantes et des hommes de la ville.
– Depuis quelques années, elle s’intéresse au monde de la sexualité. D’abord parce que la société l’affiche absolument partout. Ensuite parce que ses amies en parlaient. Certaines de leur propre expérience, d’autres de fantasmes. Lissandre écoutait. Puis elle faisait des recherches de son côté. Naturellement sur internet et sur les sites qui diffusaient des vidéos d’amateur du monde entier. Elle découvrit ainsi le manque d’originalité. Un milieu absolument masculin. Elle qui n’avait jamais connu de petit ami. Elle qui n’avait jamais partagé son lit : voilà qu’elle décidait de tourner une série de film pornographique qui bouleverserait des codes dépassés.
– Malgré sa nature positive et son milieu bourgeois, Lissandre a plusieurs modèles. Notamment celles des héroïnes de comics américains, des figures rebelles, : Harley Queen et Tank Girl. Elle ne se sent pas particulièrement rebelle. Mais elle éprouve une sorte de culpabilité à ne s’être jamais rebellé contre ses parents. Contrairement à ses sœurs. Elle n’en a toujours pas envie mais ne veut pas perdre ce qu’elle considère comme un idéal. Rester fidèle à elle-même quitte à passer pour une excentrique. Avoir un côté rebelle mais dans le but de faire bouger les choses.

Histoire :
– Lissandre Verrières provient d’un milieu bourgeois français. Son héritage familial fait qu’elle n’aurait pas besoin de travailler. Il n’empêche qu’elle a suivi des cours jusqu’à ses vingt-et-un ans. Des cours à domicile de toutes sortes. Et selon les nouvelles envies que la jeune femme acquérait.
– Comme toutes les femmes, elle aime s’habiller et se sentir belle. Pour autant, elle n’est pas piégée du système qu’est la mode. Elle trouve ridicule ses filles qui se moquaient des affaires dites « rétro » quelques années auparavant alors qu’elles portent aujourd’hui des jeans qui remontent jusqu’au nombril. Non, Lissandre est intéressée par les vêtements et a eu un véritable coup de cœur pour l’univers japonais. Plus particulièrement l’univers des cosplays et des mangas. Le jour où elle a découvert cet univers, elle est restée excitée comme une petite fille le jour de Noël. Les femmes portaient des tenues près du corps, des tenues courtes ou encore d’autres en latex. Et tout ça paraissait très naturelle. Le jour suivant, elle demandait à ses parents d’apprendre la langue japonaise. Et pour cela, elle avait besoin d’un nouveau professeur particulier.
– Il s’appelait Renaud Takei. Le fils d’un homme japonais et d’une femme française. Lien entre deux cultures, il s’était naturellement dirigé vers des études et une carrière où il traduisait. Que ce soit pour aider une entreprise ou pour donner des cours dans une école. Renaud Takei était devenu le professeur particulier de Lissadre Verrières. D’une quinzaine d’années plus âgé, les deux développèrent une relation amicale. Lui parlait de la culture du Japon et elle l’emmenait dans des festivals. Il y retirait une compagne qui attirait les regards sans compter des cosplays pour lui-même qu’il n’aurait jamais pu se permettre avec son petit salaire. Petit à petit, Renaud Takei parla de plus en plus spécifiquement de la ville dont son père était issu : la commune de Seikusu. Plus le temps passait, et plus il lui racontait des aventures de son enfance. Pour Lissandre, le passé de Renaud était un manga. Des extraits de rencontres entre yakuzas. Des parades de geishas aux fêtes nocturnes avec les feux d’artifices et les yukatas. Ou encore ces étranges histoires concernant une sorte de Faille piégé à l’intérieur d’un bâtiment.
– Son dernier projet en date est de tourner des films pornographiques. Des films d’un nouveau genre. Et un genre dont elle n’a pas encore cerné les aspects. Elle cherche sa Muse tout comme elle cherche son Prince Charmant. Car Lissandre reste une jeune femme assez enfantine. Enfantine dans un sens où elle est toujours souriante et où elle croit encore aux rêves. Comme celui des films d’animation telle Pocahontas, Mulan ou encore Blanche-Neige. Donc, ce dernier projet qui trotte et galope dans sa tête, l’a conduite dans la commune de Seikusu. Un endroit particulièrement spécial. Une sorte de gare conduisant vers d’autres mondes. D’autres mondes signifie d’autres modes de pensée. Et Lissandre est convaincue que c’est en voyageant qu’elle découvrira sa Muse et son Prince Charmant.
– Son seul regret est de partir seule. Lissandre est une personne qui s’attache très facilement la sympathie de tous. Mais il est connu de tous que la quantité ne signifie pas la qualité. Son carnet d’adresse ferait pâlir tout commercial. Mais Lissandre n’est pas liée intimement avec une personne en particulier. Ce qui l’a conduite à écrire ces pensées personnelles et ces interrogations dans de nombreux livres. Idées métaphysiques qui ont plus d’une fois trouvées des échappatoires dans des univers imaginés. Parfois même vers des solutions. Ces années d’écriture ont cultivé son imagination mais également une expérience qui sera importante pour écrire des scénarios de films X.

Autre :
– Lissandre est humaine. Elle ne possède aucun don particulier si ce n’est celui de l’entretien particulier et soigné de son corps. Car selon le manga Sun-Ken Rock, son corps est sa propriété la plus chère. Son corps est son Temple.
– En France, Lissandre connaît énormément de monde. Mais là où elle va, et elle ne le sait pas encore elle-même, son carnet de liens ne lui servira pas. Elle part pour un roadtrip à travers d’autres univers. En somme, elle devient personne et part de zéro.

J’ai gardé le lien dans un bloc-note un certain temps. Mais j’ai dû le trouver via une recherche google en voulant m’essayer à des forums pour un public d’adultes.

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