Mon m’appelle Molly García. Je suis née le 23 avril et j’ai 22 ans. Je pense que tu t’en doutes déjà, mais je suis une fille ! Je suis une fille … Qui aime les filles. Du moins sentimentalement. Jamais je ne suis déjà tombée amoureuse d’un homme. Par contre, au niveau de ma sexualité, je suis assez curieuse et j’aimerai au moins une fois dans ma vie, faire l’amour avec un homme, pour pouvoir me faire ma propre opinion sur la chose. Je suis une humaine, ou plus précisément, une E.S.P.er.
PHYSIQUE
Je suis une fille assez petite, je fais tout juste 1m60 quand je me tiens bien droite. Mais ça ne pose aucun problème, ma petite taille me plait plutôt bien. Je sais clairement que je n’ai pas un corps parfait ou des formes très volumineuses mais je me sens bien comme ça. Mes fesses sont légèrement bombées et mes seins ont la tailles de deux belles oranges bien rondes et juteuses. Mon ventre est plat, mes traits sont fins et mes lèvres sont légèrement pulpeuses. J’ai une peau très blanche, que j’en ai du mal à croire que j’ai vraiment des origines Hispaniques. J’ai les yeux d’un vert très puissant, les gens me disent souvent se perdre dans mon regard, ils sont assez petits et partent légèrement en amandes. J’ai les cheveux longs et colorés. N’aimant pas ma couleur naturelle, qu’étant le châtain (je ressemblais beaucoup trop à ma mère à mon goût), j’ai décidé de les colorer en rose pastel. Ça donne un côté assez mignon qui me donne vraiment un côté bienveillant, ce qui est assez drôle quand on me connait personnellement. J’aime bien les attacher, pour ne pas être dérangée, en laissant quand même quelques mèches rebelles pour ne pas avoir un côté trop stricte. Sur mes avant-bras, on peut retrouver quelques tatouages, purement esthétique, mais qui me corresponde bien. Quelques tatouages floraux d’un côté, des choses plus sombres de l’autre, qui sont des clins d’œil de choses vécues ou qui me parlent.
Pour ce qui est mon style vestimentaire … Et bien je n’en ai pas vraiment. Je porte ce qui me plait, et surtout par rapport à mon humeur du jour. Je peux porter des choses très classes, comme des choses plus Urban ou Streetwear. Je peux être très coloré comme être ténébreuse à souhait. Je m’en fou pas mal du regard des autres, je peux d’abord plaire à moi avant de plaire à quelqu’un d’autre.
CARACTÈRE:
Je suis une fille introvertie. Je n’aime pas spécialement parler aux gens. Quand je parle, c’est que c’est forcément utile ou intéressant. Je ne suis pas le genre de fille à rester en groupe pour se sentir apprécier. Contrairement à ce que Abraham Maslow a pu prouver, je ne ressens pas le besoin d’appartenance. Je ne ressens pas le besoin spécifique de me faire apprécier ou aimer par quelqu’un, tout simplement parce que je m’aime déjà moi. Et que je sais très bien que la seule personne qui peut m’aimer comme il se doit est justement moi-même. Je suis très bien seule, avec mes pensées.
Avec mes cheveux roses, les gens me prennent pour la fille super gentille et attrapent une certaine confiance en moi, sans me connaître en fin de compte. Ils sont vite déçus quand ils se rendent compte que je suis quelqu’un d’hyper silencieuse, voir complètement invisible. Du coup, on finit par me laisser tranquille. Et je suis très bien comme ça ! Je parle peu, mais j’analyse beaucoup. J’observe beaucoup pour pouvoir me faire mon propre jugement sur les personnes. Je suis quand même quelqu’un de très ouverte d’esprit et j’accepte pas mal de chose, même si on ne le croirait pas.
Je pense que mon plus gros défaut, c’est ma patience. J’ai beaucoup de mal à rester patiente par moment et ça me monte vite à la tête. Et quand je perds patiente, j’ai tendance à être un chouïa agressive. Aussi bien verbalement que physiquement. C’est en partie pour cela aussi que je préfère rester seule.
J’ai une âme d’artiste, alors quand je n’arrive pas à mettre un mot sur quelque chose que je ressens, j’ai tendance à dessiner beaucoup. J’aime aller me poser quelque part, que ce soit en pleine nature ou alors en pleine ville, sortir mon carnet de croquis pour gribouiller ce qui me passe par la tête.
J’aime beaucoup visiter des musées, ou encore regarder des films pour les analyser ou les critiquer. Je vis un peu dans ma bulle artistique, sans déranger personne et ça me va très bien.
HISTOIRE :
Je viens de la Terre, d’un père absent et d’une mère complètement ravagée par le chagrin.
J’ai eu beaucoup de mal à me sentir aimer par ma mère et à me faire des amis, étant plus jeune. Déjà parce que ma mère a toujours été clairement trop dépressive pour savoir gérer un enfant, mais également parce qu’à cause ma relation avec elle, j’étais une peu la fille mal élevée de la classe et on préférait me fuir. J’ai très mal vécu ça et ça m’a fait prendre de très mauvaises décision dans le futur. A savoir que ma mère buvait énormément, en plus de soigner sa dépression avec des médicaments plus mauvais les uns des autres, du coup ça lui arrivait de lever la main sur moi sans aucune raison. Enfin, si, elle en avait une et c’était « ma faute si mon père l’avait quitté. » Comme s’il avait vu ma gueule et qu'il s’était dit « Bah non en fait j’en veux pas tchao. » J’ai accepté, pendant longtemps, jusqu’à mon adolescence ou sur un moment de colère ultime, j’ai pris mon sac à dos, quelques affaires et j’ai claqué la porte. Je ne suis jamais retournée chez elle et j’ai coupé totalement les ponts depuis ce jour.
J’ai vagabondé à droite à gauche dans des centres pour jeunes à problèmes. C’est là où j’ai rencontré par mal de gens toxiques et complètement nocifs pour moi, où j’ai commencé à faire mes premières grosses bêtises. Quelques petits vols en magasin, vente de drogue, pour me faire de l’argent et pour pouvoir me payer mes consommations, etc. Dans ce milieu-là en étant une femme, je n’étais jamais tranquille, du coup j’ai commencé à pratiquer le Krav-maga pour me défendre, et ça m’a plutôt bien servi. Quand on me voit, petite et absolument pas robuste, on ne s’attend pas spécialement à ce que j’arrive à faire une prise pour mettre un type au sol. J’ai continué à trainer avec mon groupe « d’amis » toxiques jusqu’à ce qu’un jour ça parte trop loin.
C’était un jour d’été, il devait être assez tard, mais le soleil n’était pas tout à fait endormi. On était clairement sensé être déjà rentrer au centre, mais on était jeune et con, on avait l’impression de n’avoir aucune limite et de n’avoir besoin d’aucune autorité des autres.
Moi et d’autres amis de l’époque étions dans un petit parc de la ville, pas très bien fréquenté, du coup les gens civilisés savaient qu’ils ne devaient plus passer par là le soir. Un des gars présent étaient en pleine descente, mais n’avait plus rien sur lui. Il avait également utiliser tout le reste de son argent pour acheter sa drogue et très vite il s’est retrouvé dans un sale état que beaucoup de toxicomanes connaissent. Il est devenu très nerveux et faisait les cent pas pour tenter de se calmer. On voyait bien que ça ne changeait pas grand-chose et petit à petit il devenait verbalement agressif. Moi et les autres, ayant l’habitude, on ignorait complètement son comportement.
D’un coup, sortant de nulle part, une dame, âgée environ d’une quarantaine d’année, marchait tête baisser vers l’autre côté du parc, comme si elle n’était pas au courant que c’était dangereux. Cet ami, en pleine descente, s’est tapé un gros délire et sans qu’on s’y attende, a sorti un couteau pour partir agresser la femme afin de lui voler ses affaires. Tout s’est passé super vite, que j’ai eu du mal à vraiment comprendre ce qui se passait. En même pas quelques minutes, je me suis retrouvée à quelque mètres d’un cadavre. Il l’avait tué. Elle s’était débattue, mais il a quand même réussie à la tuer. La seule chose que j’ai ressenti à ce moment-là, c’était de la peur. Je n’avais jamais vu un mort, je n'avais jamais vu quelqu’un tuer pour de la drogue et en une fraction de seconde, j’ai compris que le milieu que je fréquentais me faisait beaucoup trop peur. J’ai pris si peur, que j’ai fuis. J’ai couru aussi vite, aussi loin que je pouvais, pour être sûr de ne pas être rattraper. Je n’osais plus retourner dans le centre, par peur de le recroiser, alors j’ai vagabondé à nouveau, jusqu’à ce que j’obtienne une admission dans un nouveau centre. C’est à ce moment-là où j’ai compris que je n’avais pas besoin d’être avec des gens pour avoir de l’attention. Que pour mon bien-être et surtout ma sécurité, je devais continuer mon chemin, seule.
Je suis restée dans ce centre, en travaillant dans des bars tous les soirs pour pouvoir gagner de l’argent et en continuant à vendre également, mais très peu et uniquement à certaines personnes. J’ai réussis à me trouver un petit studio, où je m’y sens chez moi. J’aimerai entreprendre des études artistiques, mais je n’ai pas encore les moyens, alors pour l’instant, j’essaie d’économiser et de vivre en fonction de ce que j’ai besoin.
AUTRE :
J’ai le pouvoir de prendre possession des âmes de personnes décédées… Ou plutôt, ce sont elles qui prennent possession de mon corps. Je ne contrôle pas qui, quand, ou pendant combien de temps elle prenne possession de moi. Pour être honnête, je ne contrôle absolument pas ce pouvoir et je le trouve même un peu inintéressant.
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