Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Sydney Hutchins

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Sujets - Sydney Hutchins

Pages: [1]
1
«Ce n’est pas possible, je n’ai jamais vu une telle incapable ! Quand je demande des photocopies, je les veux dans les minutes qui suivent ! Pas à te voir flemmardé dans le débarras! Pas foutu de se montrer féminine alors si en plus tu n’es pas capable de faire le moindre boulot que même un imbécile peut faire !»

La voix raisonnait dans le couloir, devant l’un des ascenseurs de ce building en verre qu’était la Mecha Inc Corps, il n’y avait pas mieux pour qu’un petit responsable de serveur marketing se fasse remarquer, montre son autorité devant tous les petits nouveaux, stagiaires compris. Le tout devant une Sydney qui ne prenait même pas cette habitude qu’avait les japonais qui était de s’incliner pour s’excuser, si ce n’était que de détourner son regard d’un air à moitié à blaser. Alors si ça fonctionnait pour certains employés de la prendre de haut pendant cette scène à voir les chuchottements, elle en était au niveau du «mais qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour un gratte-papier raté pour montrer son autorités envers les petits nouveaux et l’armada de stagiaires que cette entreprise embauchait.

Et SURTOUT, qu’est ce qu’elle branlait là, habiller en petite secrétaire toute sage, à se faire tutoyer par un type au milieu de la trentaine, qui ne bougera certainement pas de poste même dans quinze ans tant qu’il pouvait hurler sur les petits nouveaux, alors que niveau marketing, pour y avoir bosser seulement six ans par le passé, elle avait eu déjà eu une promotion sans avoir à passer par la case «promotion canapé ? Ouais, ce type était un raté, même pour la «vieille Sydney» si elle n’était pas devenu ce qu’elle était...

--------

Pour ça, il fallait remonter un mois plus tôt, parce que OUI, c’était une tradition chez elle, quand Sydney fourrait son nez quelques parts, ça commençait toujours par une sombre histoire où elle enquêtait, ce qui menait toujours à plusieurs maccabés , où le plus à plaindre, était les survivants qui avaient le droit à un interrogatoire en bonne et du forme après les avoir démoli autant physiquement que psychologiquement. La terrible marque de fabrique de Fire Spear... sauf que cette cruche, après avoir commencé cette méthode d’investigation à ses 20 ans, n’a toujours pas compris qu’il fallait quelques survivants pour qu’une rumeur puisse se propager...

Donc oui, ce soir là, c’était à une jolie pleine lune, à un ponton réputé pour ses promenades en amoureux près d’un lac perdu dans les alentours de Kuzutetsu. Un lieu on ne peut plus romantique certains. Sydney vous dira que la vase de ce lac est parfaite pour cacher les corps, vous dira du bien sur le cycle de la vie et de la mort, qu’un corps bien caché se décomposera, servira de nourriture ou de lieu de ponte pour la faune maritime. Qu’un pécheur finira par un jour pécher, sans savoir qu’il apportera fièrement son repas à sa compagne pour au bout du compte manger un poisson qui a baiser puis nourri à d’une algue qui a poussé sur un squelette d’une Tekhanne. Oui, le romantisme ça n’a jamais été un truc pour Sydney.

Oui, ce soir, c’était une Tekhanne qui allait morfler, les mains en sang après que plusieurs ongles aient sautés en tentant de se tenir sur le ponton normalement réservé aux amoureux, tout à cause d’un sort dont elle se doutait hélais. Ou à moins que ça soit le sang du visage, parce que oui, Sydney, «lui avait bien marraver la gueule» avant de la coller dans le coffre de sa voiture si on devait taper dans le jargon de jeunes.

«Salope ! On disparaît, on te retrouvera. Déjà qu’tas pas une odeur de sainteté chez-»

Un gros plouf finit par se faire entendre. La scène ? Digne d’un vieux film de gangster. En bonne partie ligotée et attaché à une lourde pierre, Sydney venait de lui mettre la tête dans l’eau, attendant cinq bonnes secondes avant de lui sortir.

«C’est moche l’eau dans les poumons... J’avais hésité avec le feu et la fumée dans les poumons mais j’ai craqué quand j’ai vu cette jolie pleine lune.» avant de lui susurrer à l’oreille.«Courage, on a toute la nuit devant nous ma chérie. Je n’aurais pas besoin de nettoyer ma voiture, j’ai pensé à la bâche en plastique ce soir...»

Autant dire dire que le petit jeu, il dura quinze bonnes minutes. Pourquoi si peu de temps ? Sydney l’avait alpagué en talons aiguilles et robes courtes. Plus une bureaucrate qu’une véritable agent de terrain. Alors la tekhane avait sa formation d’agent infiltré, mais avec une dent en moins le temps de trouver la capsule en cyanure en guise de réveille après la grosse bosse qu’elle avait reçu, autant dire que la magical girl avait tout son temps ce soir.

«Je-okay, je bosse pour-»
«Vous bossiez pour, ta copine a trouvé sa place dans un égout. C’est d’ailleurs là que j’ai compris pour la molaire gauche. J’ai toujours cru que c’était à droite...»
«Tu l’as-»

Un sous l’eau plus tard. C'était du hors sujet.

«On était seulement là pour vérifier si il n’y avait pas eu un vol de brevet par la Mecha Inc Corps, appartenant à la Sky Entreprise. Ou un transfert illégales de technologie.»

Sydney se dirigea vers le bout du ponton, éclairant un peu l’eau, et les quelques remous de l’eau.

«Tekhos Metropolis se faire faucher de la technologie...»
«Voler des brevets!»

C’était comme si il y avait derrière un sentiment de nationalisme dans ses dires.

«Ouais enfin, si c’est du domaine légale sans être légale, c’est que vos sénatrices sont encore plus pourries jusqu’à la moelle que je ne le pensais. Ouais enfin, avec tes talons et aiguilles et ton tailleur, ça me fais mal au coeur d’interroger de la sorte une fonctionne de Tekhos Métropolis qu’un véritable agent.»
«Tu vas me-»

Sydney shoota dans la pierre qui tomba à l’eau, suivi d’une brève insulte que la femme n’eut pas le temps de terminer avant de finir à l’eau, pendant que FireSpear continuait à marmonner. Non, la relâcher ? Il fallait pas déconner...

«Autant quand il s’agit de mafieux, je sais comment m’y prendre, mais là, c’est la grosse boite... On n’entre pas dans un building féru en technologie par la porte d’entrée...»

-------

En fait si, elle a osé. Sydney, pour se retrouver à se faire engueuler par son supérieur le raté, a bel et bien rentré par la porte d’entrée, et pour avoir critiqué les talons et le tailleur d’y a un mois, porte réellement des talons et un tailleur, avec chemise et blazer pour jouer la parfaite employée de bureau... Elle s’était faite embaucher en tant que petit secrétaire gratte papier payé quatre sous en passant par une société d’intérimaire. Le genre d’employé qui ne valait pas grand chose, pour un emploi qui ne valait pas non plus grand chose. A 16 ans, il n’était pas rare que des étudiants passent leur temps à jouer les bonniches, lire à voix haute à la place d’un petit supérieur pour lui donner l’impression d’appartenir dans la cour des grands et à passer son temps à la photocopieuse et à la machine à café pour apporter les documents et le café de monsieur. De quoi payé à peine les études. Mine de rien, ce boulot allait parfaitement : alors oui, un job avec aucune avancé digne de ce nom, mais surtout que ce genre d’employés était tellement inexistante que l’on lui lâcherait la grappe le temps de vérifier si la technologie était un poil trop moderne par rapport à ce que la technologie terrienne ne le permettait.

Par contre elle n’avait pas prévu de tomber sur un supérieur aussi stupide, arrogant et abus de sa personne alors qu’il n’avait qu’un poste de faire valoir dans une telle entreprise. Alors oui, Sydney lui avait tapé dans l’œil pour savoir comment classifié les documents (merci son job de marketing par le passé), mais de là à la choper en plein flagrant délit à vouloir regarder de plus près un bête robot aspirateur dans un débarras et lui faire toute une sinécure comme il le fait pour aussi, non ce n’était pas prévu. Pour lui, elle se planquait pour glandouiller, alors que ce crétin ne s’était même pas poser la question sur la manière dont elle avait ouverte la preuve. Pas de crochetage, juste son pass qui avait fini sur l’ouverture au moment où un homme du service de maintenance était passé. Juste que son supérieur était un gros lourd...

2
Base Spatiale / Dans l'espace, personne ne vous entendra hurler [pv Fend]
« le: samedi 26 février 2022, 00:38:29 »
Sur Terra, il était presque de notoriété public qu’une certaine Fire Spear, quand elle avait quelqu’un dans le nez, elle finissait toujours par le retrouver. Il était aussi de notoriété public que ce nabot était un poil obstinée, avec une tendance à ne jamais réussir à trouver un juste milieu quand elle devait agir, le tout sans la moindre once de raffinement. Le souci, ici, ça ne concernait pas Terra, mais l’entre-deux mondes. A croire que ce type, ce Haral Daren, un «honnête marchand» qui visiblement, s’était reconverti dans le trafic de technologie n’ayant rien à faire sur Terre, croyait que cela devait suffire pour passer sous les radars. Autant les organisations, il y était parvenu, autant quand cette obstinée de Sydney, quand elle mordait elle ne lâchait plus. Ou alors les sociétés secrètes pour le but de réguler ce genre d’abus, il faudrait qu’il revoie leurs méthodes d’interrogatoire... la scie à format était parfaite pour diluer rapidement la langue du type qui avait fini sur la table. Juste que Sydney avait sous estimé un poil les éclaboussures et s’était retrouver peinte de la tête aux pieds...

Autant pour faire parler autrui, ce nabot était très forte, autant pour retrouver une station qui avait la réputation de changer de localisation, ça lui avait pris deux mois à savoir quand emprunter le bon portail en vue de faire du tourisme spatial. C’était quand la dernière fois ? Huit ans ? Quant elle n’était plus sur le plancher des vaches, elle n’aimait pas : le vide spatial ça craignait à ses yeux ! Deux foutus de mois pour retrouver un type qui se croyait hors de portée. Deux mois où elle avait payés cher un allé simple pour cette station et y rentrer illégalement avec une fausse identité, là où ironiquement, elle passait son temps sur Terre à chasser ce qui rentrait illégalement et qu’elle jugeait dangereux. Ce qui fut encore plus ironique dans cette histoire, elle était rentrée dans la petite succursale de ce Daren en tant que femme de ménage et qu’au bout du compte, c’était elle qui avait salopé dès le premier jour en faisant un joli massacre dans le bureau de son «patron». Sydney ne pourra pas même pas vous dire si la raison pour laquelle il préférait embaucher de la «chair fraîche» qu’une androïde pour les raisons qu’elle pense, puisqu’à partir du moment où elle avait compris que le bureau était insonorisé, elle s’y était donnée à cœur joie. Juste le temps de s’en prendre à ses associés, faire manger le bureau à Haral, et ressortir avec un oeil. Il n’y avait pas à dire, sa métamorphose rapide en magical girl, c’était le meilleur investissement en âme qu’elle avait pu demander à Washark : ça ne coûtait rien en effet spéciaux et ça économisait le trois quart d’un épisode shonen. Il paraîtrait que ça cassait les codes mais Sydney s’en foutait.

Elle en ressortit un peu alourdit: ressortant du bureau en lançant et rattrapant un oeil, pendant que son costume se désintégrait pour laisser place à ses fringues de la journée. Jean, t-short court arrivant jusqu’au nombril et blouson en cuir avec quelques néons lumineux, certes extravagant pour des Terriens mais totalement banal pour les jeunes de la station, pour mieux passer inaperçu. Par contre, heureusement qu’il n’y avait pas, ou plus de témoins, une jeune se contentant de lancer en l’air un oeil pour le rattraper comme si rien n’était, pour le mettre dans sa poche, ça ne faisait pas jeune. A la rigueur, ça faisait glauque. Syd n’appelait pas cela un œil, elle appelait cela un billet de retour, le temps d’aller aux hangars privées, éviter les patrouilles le temps de scanner. Autant dire, comme ce type devait être cul et chemise avec quelques hauts placés des autorités de la station, Syd ne comptait pas trop s’éterniser ici. Et comme dit plus haut, ce qu’elle détestait par dessus tout dans une station spatiale, c’était le vide spatial une fois dehors. A un tel point que ça la faisait regretter Tekhos, c’était dire !

Oui, car aujourd’hui, elle allait rajouter dans son long CV le vol de navette. C’était nouveau, elle avait sa formation de base, vive les formations accélérées à filer un mal de crâne par casque de réalité virtuel pour se plongé, cette formation n’était pas récente mais amplement suffisante pour un vaisseau dont la plupart des fonctions étaient de toute façon automatisés. Un navire classique, rapide, pour les cargaisons légères que Sydney jugerait comme «pratique pour faire passer une cargaison discrètement sans y avoir invité». Amplement suffisant. L’entrée de la navette se fit rapide, même si un instant Sydney se sentit mal à l’aise de se faire appeler Monsieur Daren là où la considérait déjà comme garçon manqué dans sa vie civile sur Terre.

Autant dire qu’en rentrant dans ce vaisseau, la miss ne chercha même pas à savoir quel cargaison il pouvait transporter, un détail qui passerait vraiment à la fin le jour où elle décidera de s’arrimer à un spatioport quelconque. Se vautrant dans le siège, elle se contenta de réinitialiser les autorisations avant d’allumer les moteurs, demandant l’autorisation de partir puis...

«Vos autorisations ne sont pas conformes, veillez procédé à ses changements immédiatement avant le départ. Nous attendons les changements de directives de monsieur Deren.»

Et... merde. Un bref regard par la fenêtre du cockpit sur les quais lui fit comprendre rapidement que quelques choses ne tournaient de la part de types qui avait compris que quelques choses ne tournaient pas rond. La surveillance signalait le départ de ce petit directeur de succursale, mais n’avait vu rentrer dans le navire qu’une môme. Pour Syd, ça ne pouvait qu’être cela, pour gagner du temps le temps de l’amarrer. Ou alors une vérification de la cargaison, et comme elle ne savait pas ce qu’il y avait dans les soutes. Sans trop attendre, elle passa en manuel pour forcer le décollage, et quitter le spatioport, les autorités étant un peu prise de vitesse pour pouvoir agir convenablement. Dans l’espace, elle ne tarda pas à voir s’afficher sur le radar holographique deux cibles clairement identifiés, là où elle se contenta d’accélérer pour enclencher l’hyper propulsion et ne pas demander son reste. Comme ce vaisseau n’avait strictement rien de conforme et servait pour la contrebande, se fut plus rapide que ne l’aurait espéré Sydney, qui se vautra dans le siège en soufflant.

«Aaah... Vive l’hyper propulsion ! N’empêche que j’ai failli de faire de l’huile mais au moins, là, c’est dans la poche.»

Elle s’étira les bras, satisfaite, avant d’entendre l’alarme suivit rapidement d’un gros boum qui raisonna dans le vaisseau, et quelques secousses, les étoiles arrêtant soudainement de défiler. Sydney reprit rapidement le manche pour commencer le contrôle, regardant rapidement la sonde qui s’était remise à jour. En catastrophe, et le temps de faire un point, elle se dirigea vers un semblant de champs d’astéroïde, où selon les données, il y avait tout au plus une ancienne base minière. Elle laissa le reste en stand by, commençant à pester en se levant de son siège.

«Putain ! C’était quoi!?! Compte rendu des dégâts.»
«Moteur hyper-propulsion inutilisables. Dégâts à la coque minime. La signature de l’objet qui nous a touché semble être une torpille d’interception.»

Sydney bouillonna, descendant l’échelle qui menait à la soute, passant à côté d’une cargaison dont elle ignorait totalement le contenue. Ce qui resta assez perceptible au niveau du bruit fut un flot d’insulte concernant une putain de torpille, que l’affaire n’était pas dans la poche mais plutôt dans le cul, avant d’ouvrir la porte vers le générateur des moteurs de l’hyperpropulsion. Suivi un bruit de taule qui raisonna.

«Ce n’est pas comme si je n’avais pas l’habitude de mettre la main dans le cambouis...»

Un silence d’une dizaine de seconde, et un bruit de métal qu’elle venait de replacer.

«Il est où le mode d'emploi ?»

Oui, elle savait bricoler des moteurs de voitures et de moto, des MOTEURS A EXPLOSION. Oui, elle avait passé une formation accélérée de pilotage il y a pas mal d’année. Et NON, elle ne s’était pas penchée sur la mécanique futuriste. C’est quoi un convertisseur d’énergie ? Ça se mange ? Il n'y avait pas mieux comme endroit pour faire le coup de la panne !

3
Dortoirs et douches / Une enquête pas si parfaite [PV : Yuki Hôjô]
« le: mercredi 07 juillet 2021, 00:52:16 »
L’un des problèmes avec les monstres extra-dimensionnels, c’était qu’il avait le chic de se cacher dans la population. Seikusu ayant le chic de cacher tout et surtout n’importe quoi, autant dire que le lycée et l’université était une cible touristique de choix et ce n’était pas seulement pour son niveau d’éducation à ras des pâquerettes. Si l’espèce d’insecte humanoïde, avec une patte manquante et un monticule de manquant savait cela, il n’avait pas pensé qu’au sein même de sa classe, le «n’importe quoi» concernait aussi ses collègues de classe. Si les chances de croiser une magical girl spécialisé qui avait tendance à jouer l’agent de l’immigration avec un certain zèle était assez minime, que celle-ci vous prenne en embuscade, vous casse la gueule au sens propre comme figuré avant de finir dans le coffre de finir dans le coffre d’une voiture en vue de vous dilué la langue (ou le monticule, Syd n’y connaît que dalle en anatomie des insectes), les chances frôlait le zéro pour cent. Même pas eu le temps de se transformer et d’avoir son combat épique digne de tout bon épisode de magical girl qui se respectait, il venait de tomber sur l’une de ses «petites faucheuses» les plus zélés qu’il soit, et qui s’assoie sur tous les principes. Il fallait dire que le pauvre monstre venait de reprendre ses esprits attaché dans une voiture en plein milieu d’un compacteur de voiture dans une décharge... Vive l’ambiance !

«Mais puisque je te dis que je suis Fusashi, toujours le même!»
«Fusy a été remplacé il y a, je dirais un mois. Ce qui est bien avec le japonais, les étrangers ont toujours un peu de mal à adapté sur l’écriture. Meilleur note en physique chimie... Dernière chance, y a combien de saloperie dans ton genre en ville ?»

Mince, comme beaucoup de monde en classe, Sydney avait la réputation de plus passer son temps à dormir en cours à un tel point que certains se posait la question si elle n’était pas croisé avec un chat ou un paresseux. Sur le coup, «Fusashi» cessa même de jouer les victimes.

«Va-y tues moi, si tu veux récupéré Fusashi vivant, ce n’est pas comme ça que le retrou-»

Un cri assez strident se fit entendre, la lance chauffé à blanc venait de traverser une partie de la carlingue pour frapper la partie gauche de l’estomac de cette... chose.

«Les merdes dans ton genre, je les sais carnivore, à en juger les repas exclusivement viandard que tu prenais tous les midis. La classe va être triste, tu auras le droit à ton joli bouquet de fleur sur ton bureau au bout de quelques jours mais personne trouvera ta sale carcasse d’insecte dans une décharge.»
« IKKKK. Manquant, les autres vont être bien plus prudent. Ils ne feront pas la même erreur que moi quand ils seront traqués et pas sûr que tu les repères si facilement, eux.»

Elle ôta sa lance, qui finit même par se dématérialisé.

«Et bien voilà quand tu veux ♪ Je savais que le campus il y avait un peu de tout, mais de là à devoir shooter dans une fourmilière.»

Le cri strident se fit de nouveau entendre, à en juger la réaction, elle venait un peu de taper dans le mile en ayant tâté le terrain. En fait, ce monstre n’attendait que l’heure du verdict, qu’une de ses magical girl brandisse son arme et en termine avec lui. Sauf que cet stature de guerrier fière, laissant place à la panique lorsqu’il vit Firespear s’éloigner et appuyer sur le bouton du compresseur et s’éloigner comme si de rien n’était. La suite ? Plein de noms d’oiseaux finissant par «-asse» sans grande importance, suivi d’un cri strident en bonne partie caché par le moteur et l’écrasement de la taule. Sydney lui avait laissé une chance, et elle avait utiliser plus de salives que nécessaire. Dommage pour lui.

----------

La suite du programme pour la semaine à venir ? Fréquenter un peu plus le campus, et ce quitte à mettre de côté ses petits jobs pour subvenir à ses besoins personnels (c’est à dire essentiellement son logement et du matos louche acheté sur le darknet...). En tant que cataloguée comme «sportive» et ce, même si certaines personnes n’aimaient pas trop cette yankee insolente, ça lui ouvrait certaines portes au campus, en particulier les fêtes qui tournaient souvent soit en beuverie, soit en orgie. En tout cas, le surlendemain, là où le professeur principal commençait à s’inquiéter de l’absence d’un de ses élèves à la fin de ses cours, Sydney venait de s’incruster dans une conversation entre un joueur de l’équipe de foot et sa copine. Le bon côté, elle s’entendait bien avec les mecs du bahut. Le mauvais côté, les nanas qui traînait avec les «vedettes» de l’école n’aimait pas trop Sydney. L’autre bon côté ? Elles ne risquaient pas d’être jalouses : parler avec un garçon manqué de motos, mécaniques et cambouis y avaient quand même plus bandants. Et surtout, elle était tolérée pour autre chose, le jeune joueur de foot commençant à tousser, de sorte à ce que le professeur n’entende pas, même si certains curieuses ou curieux pouvait entendre. Magouille d’alcool... Pas sûr que ce petit monde ait 20 ans pour en avoir. En tout cas, comme le prof était plus en conversation avec le délégué sur la disparition d’un des élèves, ça pouvait parler à messe basse au fond de la classe, et les voisins de tables pouvaient tendre l’oreille pour savoir que ce soir, au campus, ça risquait encore de dégénérer en fête à l’improviste.

4
«Dis voir, Syd, ça te dit une sortie aux bornes d’arcanes ?»

La voix la sortit de son état second, elle qui était allongé sur son bureau dans la classe, avec comme unique coussin son sac à dos alors qu’elle regardait son téléphone. Un bref regard dans la direction de la voix, se fut pour voir «deux potes de classes», l’un étant un partenaire de sport là où le second, elle s’entendait bien à parler «grosses mécaniques». C’était fou, elle s’entendait mieux avec les garçons qu’avec les filles, et avec cette dernière génération, c’était encore plus flagrant : les garçons manqués n’étaient plus nécessairement classé comme cas sociaux.

Sa première réponse fut un bâillement.

«Trop crevée. Hier j’ai fini tard.»
«Tu as fait quoi ce coup ci ?»
«Livreuse de pizzas, je suis tombée sur un client récalcitrant pour payé.»

Un petit flash-back s’imposait, où justement elle s’était faite passé pour une livreuse de pizza. Sauf que le lieu en question, c’était un entrepôt abandonné dans le quartier industriel, en plein moment où il y avait un deal pour trafic d’armes d’origine non terrienne. Sydney aime les vieux entrepôts désinfectés : la police arrive à la fin juste pour prendre des photos en attendant que les brancardiers ramassent les morceaux. Autant dire qu’elle ait venu pour livrer des tartes, et transformer les gens en pizza et le tout par la porte avec un carton de pizza mais vide. Donc non : de son point de vue elle ne mentait pas !

Pour en revenir au présent, qu’est ce que Sydney pouvait bien regarder sur son téléphone pour refuser une sortie jeu. Heureusement qu’ils n’avaient pas jeté un œil, elle était en plein fixe sur un salon de «rencontre express», à regarder ce qui pouvait intéresser. Dans le jargon de jeune, un plan cul sans chichi, sans prise de tête. Oui, elle s’était défoulée la veille, un peu trop à son goût, quitte à dépenser de la mana à gogo, et ce inutilement. Juste par caprice. Ca été rentable, si elle devait parler comme les jeunes, elle vous dira looter quelques armes d’origine inconnu mais pas si inconnu pour elle, et quelques gemmes, visiblement le moyen de paiement. Ils faisaient chier ses contrebandiers, ils ne pouvaient pas utiliser la monnaie de singe ?!? Elle allait encore perdre un temps fou à revendre ça en lousdé !

Non en fait, ce qui l’interessait, c’était ce ragot à Seikusu, un de plus, qui parlait d’un «super bon coup» qui traînait dans les sous bois de la ville. Bon visiblement, les infos, c’était au compte goût, mais à ce qu’elle avait compris, c’était un lieu de rencontre pour vicieuses et vicieux pour s’envoyer en l’air et ça sentait le lieu de réunion entre échangistes. Parfois on revenait bredouille, parfois on faisait une rencontre surprenante, parfois on tombait sur un apollon grande gueule un poil trop précoce. Bref la loterie Sydney ne se faisait pas trop d’illusion : on était à Seikusu, endroits où nombre de failles déconnaient pas mal. Ça sentait un peu le surnaturel aussi. Mais bon, à lire, pas de trace de secte à la con, ou s’y approchant et au pire, si ça ne lui plaisait pas, elle ferait son job ! Après tout, ce n’était pas interdit qu’un étranger aille tirer sa chique !

Prenant ses affaires et après un rapide passage chez elle, prendra le métro pour arriver à ce bois vers 20 heures, moment où il commençait à faire nuit. Bon, à suivre les indications du salon de discussion, c’était un peu la loterie, et ne se planta pas tant que ça sur son idée de base. Cette rumeur qu’une «force inconnue» y rôde, et que l’on ressortait toute chose, avait eu les conséquences espérées : c’était devenu le lieu pour célibataire en mal de sensation. Les deux femmes mature à se faire aborder par un groupe de jeunes, roucoulé pour les uns, et bécassées pour les autres, donnaient des idées sur ce qui allait se «splash». En tout cas, elle s'enfonça dans la forêt, le peu de luminosité des étoiles, étant caché par le feuillage. Elle aurait pu embarquer ses lunettes à vision thermique, mais ça risquait de faire un peu tâche, surtout pour l'objectif de la soirée : s'envoyer en l'air. Au pire, elle rebroussera chemin, et se trouvera un mec mignon, même si par expérience les plus mignons c''était souvent les moins bons.

«C’est le pied gauche... Ce n’est pas celui qui porte bonheur ? Tant mieux parce que chercher une aiguille dans une meule de foin, ce n'est pas trop mon truc... »

Au moins, ce n’est pas une merde, juste qu’elle venait de marcher sur un préservatif usagé. La maîtresse des lieux doit être heureuse : les couples qui roucoulent, ça ne laisse jamais les lieux propres !

5
Des heures de nuit mal foutues, des heures supplémentaires non payées et surtout un job au taux de mortalité à faire trembler un démineur. Voilà ce que c'est le métier de Magical girl, métier qui au passage n'est que purement caritatif, comme quoi dans l'histoire il y a toujours un baiseur et un baiser. Le cas Sydney ne fait pas exception à la règle, même si c'est plutôt le taux de mortalité de ceux qui la croisent lors de ses sorties nocturnes qui augmente drastiquement. La cause ? Ses méthodes, disons le franchement, assez uniques.

« Je te dis que c'est une mauvaise idée. »
« Il est une heure du mat' et je n'ai qu'une envie, c'est d'aller coucher. »
« Les bouteilles de gaz est et restera une mauvaise idée. »

Un bruit métallique se fera entendra entendre dans l'un des parcs nationaux de Seikusu. A la sortie du chemin de pierre, à une centaine de mètres, se tient une gamine d'à peine 18 ans en compagnie en tenue assez particulière en compagnie de l'éternel Gardien qui doit accompagner toute Magical girl qui se respecte. Le tout sur fond de pseudo conversation philosophique sur les bienfaits de l'énergie à gaz puisque à côté d'eux, se tient un cadi fraîchement fauché rempli des dites bonbonnes de gaz.

« Hého ! Je ne tiens pas aller pioncer à des heures abominables. Tu veux que je te rappelle combien de temps ça m'a pris de chasser le dernier Yacumama ? Deux putains de jours le temps que cette merde veuille bien daigner à sortir de sa tanière ! Alors entre ça et rendre mon devoir en temps et en heure pour éviter de me faire engueuler, il n'y a pas photo. »

La réponse qui suivi fut surtout un coup de pieds dans le dit cadi, qui roula et s'enfonça doucement et calmement dans le lac. Ce fameux Yacumama est un peu la raison de sa présence : deux disparitions en moins d'une semaine et aucune trace du moindre indice, si ce n'est que la police a trouvé de la peau d'un serpent qui a mué selon certains réseaux sociaux. Si Syd aurait pu laisser certains experts en paranormale s'en charger, le fait qu'elle ait par le passé en affronté un, fait qu'elle sait comment se comporter face à un et pour avoir tourné dans les environs à chaque retour du lycée, elle a finit par trouver l'endroit approximatif de sa tanière . Sauf que voilà, les trips shonen, ce n'est pas son truc et à défaut d'avoir des mines sous-marines, elle n'a rien trouvé de mieux de se fournir en bonbonne de gaz. Dans ce lac sombre, quelques ondulations se feront présente. Son imagination ? Certainement pas…

« Il faut savoir que les explosions finissent toujours mal avec toi. Dans le milieu on ne te surnomme pas Gazoduc pour rien. »

Ramassant un sac plastique, Sydney commencera en sortir des morceaux de viandes, qu'elle regarda à la fois avec une certaine envie et surtout tristesse puisque c'est encore une partie de sa paie qui risquait de s'envoler dans la gueule d'un monstre. Elle finit par les jeter dans le lac avant de sortir le dernier appât, une poche de sang, qu'elle jettera à son tour après l'avoir ouverte.

« Qu'est-ce que tu veux qu'il arrive de plus ? Pas de structures, pas de témoins, sous l'eau les seules victimes c'est les poissons mais comme ce Yacumama a certainement tout bouffé on s'en branle. Juste moi et une créature furieuse après avoir perdu après que son repas lui ait pété à la gueule. Et demain tout le monde sera content : les victimes vengées et moi j'aurais de quoi me faire faire sur mesure un joli assortiment en peau de Yacumama ! Enfin juste pour Terra parce que c'est un coup à avoir des vegans à la con me faire la morale... D'ailleurs le devoir m'appelle alors maintenant tais-toi ! A moi le sac à main et la jolie veste qui va avec ♪ »

Rien à dire de plus si ce n'est que sa lance apparaîtra dans sa main droite en voyant les ondulations s'approcher et de devenir plus en plus importante. Sa réaction ? Tirer un grand coup de plasma à l'endroit où FireSpear pense être ses terribles bonbonnes.

----------

Une heure douze du matin, les sirènes des pompiers raisonneront dans le quartier suite à une énorme explosion venant du centre du parc. Sydney a pressé le pas pour s’engouffrer dans une ruelle sombre pour y laisser une patrouille de police avant de reprendre une marche forcée, se recoiffant au passage après avoir passé devant une des rares vitrines encore debout pour ressembler un tant soit peu à une lycéenne avec la tenue traditionnelle de Seikusu. Washark est absent et pourtant sa voix raisonnera dans sa tête.

*Gazoduc... Toi et le gaz ça ne serait pas une histoire d'am- ?*
« Ta gueule ! Comment je pouvais savoir qu'il y avait une canalisation de gaz qui passait sous ce putain lac de merde ! »

Le combat aura eu au moins le mérite d'être bref, en vitrifiant au passage les vitres du quartier le plus proche. Inutile de dire qu'après sa troisième boulette depuis qu'elle est revenue au Japon, dépouiller ce monstre (ou plutôt ce qui en restait...) était devenu le dernier de ses soucis. Quant à son retour chez elle, le fait d'avoir voler avec comme seul issu, son bouclier magique sous sa forme de FireSpear lui aura surtout sauvé ses organes et ses tympans malgré un vol plané de dix mètres. Autant dire que le temps qu'elle arrive chez elle, Syd pensait plus à dormir pour se remettre de ses émotions que d'ouvrir un quelconque cahier !

----------

Le lendemain de matin, c'est en étant à moitié crevé qu'elle arrivera à l'heure en cours. Elle n'a pas réussi à fermer l'œil de la nuit, n'ayant pas arrêtée d'entendre ce "boum" qui a raisonné dans toute la ville au petit matin. Autant dire que le début du cour, elle risque de le passer à roupiller au fond de la classe, là où en temps normal Syd a au moins la politesse de faire semblant d'écouter. Ce n'est pas certain que le Professeur Solis laisse passer cette fois-ci...

6
Beaucoup de monde rêverait de travailler dans une salle d’arcade et les nombreux aprioris n’aide en rien, comme le fait de devoir jouer toute la journée, conseiller les gens, vendre quelques goodies et faire la monnaie. Et personne pour parler du fait que l’on a toujours un employé derrière son dos pour soi-disant comment faire quand on vide la monnaie et les jetons des machines ? Et qui est là pour passer le balai tout en surveillant si les machines ne sont pas maltraitées par un mauvais perdant ? Et changer les plaquettes de jeu c’est aussi dit ? Non, il n’y a pas que le côté glamour.

Bon après, elle geint mais Syd est bien contente d’avoir trouvé ce petit job. C’était soit ça soit se faire chier à distribuer des prospectus dans la rue en cosplay. Son patron est aussi content de l’avoir, il a vu qu’elle savait bricoler autant que lui, et donc bien mieux que les trois quarts de ses employés. Ça le soulagera tant que le geek de la boite revienne. En fait, il est même plus satisfait que son employé car au moins avec cette fille, elle est difficilement corruptible et ne fera pas passer de jetons à ses camarades de classe. Pourquoi ? Difficile de trouver une fille qui a écrit sur son CV que, même si elle aime bien les jeux-vidéo et hormis les jeux de course, elle s’en branle comme l’an 14. C’est dit d’une façon plus nuancée mais en lisant entre les lignes, c’était assez clair pour lui. Dommage qu’elle soit encore au lycée.

En fin d’après-midi, c’est à changer un joystick qu’elle se fera aborder par deux jeunes un peu trop insistants. Pas spécialement du genre délinquant mais plutôt boulet qui espère avoir quelques parties gratuites avant de partir en faisant chier une des employés de leurs âges en accusant le mauvais calibrage d’un joystick d’une des bornes d’arcade. Autant Sydney sait snober les gens, autant eux commence un peu à l’agacer. Le genre d’agacement qui finit toujours en bavure lors de ses soirées nocturnes car avec eux dans les pattes, Sydney n’est pas foutu de viser correctement l’un des fils d’un joystick de la borne qu’elle répare. Déjà qu'elle a un coup de barre après être rentré à quatre heures du matin...

« Je demande à être remboursé. » Dit le premier jeune.
« Voyez ça avec le patron… »
« Oui tu vas voir, Ryuugo va te virer dès qu’il sera comment tu traites tes clients. » Rétorqua son ami.
« Alors vous n’avez qu’à le voir pour y faire part de vos remarques… »
« Oui mais il n’est pas là. »
« Alors je vous conseille ce lieu pour attendre son retour. »

Levant à peine le doigt, elle montra une direction derrière qui ne sera rien d’autres le jardin pour enfant, avec ses balles en plastique qui fait fureur quand le grand frère veut aller jouer avec les copains sans s’occuper de leur chiard de frangin. Si au début, Sydney n’a pas regardé, trop concentrée sur sa tâche, elle jettera quand même un œil aux deux lycéens pour voir un détail. Ah si, ses crétins se sont retournés.

« Non mais oh, j’ai certainement quelques classes de plus. Tu me dois le respect ! »
« Le cynisme fait mon charme, c’est le boss qui me l’a dit. »
« Ouai ben quand on apprendra que tu fais mal de job et que tu sais mieux calibrer une queue qu’un joystick, tu perdras ton job. »

La remarque ne l’a pas mise en colère, juste qu’elle s’en fout mais qu’est ce qu’ils sont saoulant ses deux types. Lui dire qu’il n’a qu’à prendre plus d’expérience en s’entrainant avec celui de son copain ? Tentant mais non, il lui faut ce job pour remplir le frigo sinon elle va encore tourner aux pâtes cette semaine. Et surtout, ils sont en train de lui dire qu'elle fait un boulot de merde et ça, c'est autre chose.

« Pas de ma faute si vous ne savez pas jouer. »
« Prends-la ta borne ! »
« Je préfère les jeux de bagnoles… »

De nouveau ce fil en cuivre qui se tord. Non, ils la stressent, elle n’arrivera à rien. Sydney regarda un peu aux alentours, faisant totalement impasse sur la moquerie comme quoi les jeux de voitures c’est un truc de mec, ce qui explique son manque de forme et que le problème concernait un jeu de combats, s’arrêtant sur la blonde qui passera non loin et qui semble avoir terminé une partie à une des bornes d’arcade non loin.

« Bon écoute, faisons un pari pour que ça soit plus sportif. Si tu gagnes face à cette cliente, je veux bien te payer tes parties. Et qui sait, peut-être que dans le meilleur des mondes tu pourras repartir avec un numéro de téléphone. »

Jusque-là, ça va mais voilà, on parle d’une Sydney agacée et une Sydney agacée ne s’arrête rarement là. Là où le jeune s’apprêtait à accepter, c’est surtout nez à nez avec l’employée qu’il se retrouvera, avec un certain malsin et un joystick TOUJOURS avec aucun fil de branché.

« Mais si tu perds alors qu’elle utilise cette soi-disant borne d’arcade défaillante, je ferais en sorte de t’enfoncer ce joystick jusqu’au rectum. Capiche ?»

Elle reprendra son sourire de commerciale et le pire, ça sera sans se forcer. Si l’un a pâli, l’autre non, n’ayant pas compris que Sydney fait rarement des menaces en l’air.

« Alors partant ou vous me laissez terminer ce que j'ai commencé ? »
« Euh… ça dépends ce qu’elle en pense. »
« C’est la maison qui offre, mademoiselle. Et entre nous, vous n’avez rien à perdre si ce n'est une game de gratuite. »

En sortant les jetons et montrant une borne d’arcade de combat à quelques mètres d’ici.

7
Territoire de Tekhos / Drôle de façon de faire du tourisme [Darth Vallon]
« le: dimanche 23 septembre 2018, 01:59:41 »
Ornalia est une petite ville limitrophe à Tekhos et sous la responsabilité de son Sénat, spécialisé dans l’agriculture intensive sous serre. Rien de comparable à Tekhos, avec un bouclier qui ne résisterait pas à une invasion digne de ce nom mais surtout une petite forteresse avec sa garnison qui fait office d’avant-poste pour les ambitions de Tekhos. Pour que Sydney ait pris la peine de se renseigner sur l’apparition d’un portail, le traverse pour pouvoir daigner à fouler les terres de Terra, c’est qu’elle n’avait pas trop le choix. Enquêter sur des disparitions et autres kidnappings est une chose mais les indices et les ravisseurs ne reviennent pas sur leurs lieux du crime pour hurler bien fort qu’ils en sont l’auteurs et le seul indice qu’a bien pu avoir Sydney est qu’il s’agit surtout d’équipement high-tec, du moins du point de vue de la Terre. Inutile de dire que la Terre est un bon endroit pour rechercher de la terre fraîche puisque les autorités de Terra, peu importe les quelles, se foutent bien de ce qui peut se passer sur ce qui peut se passer sur un territoire en dehors de leur juridiction.

Terra, ça fait combien de temps que Syd n’y a pas mis les pieds ? Six ans ? Si Terra en elle-même a son charme, Tekhos ne lui a jamais trop plu. Trop matriarcale d’un point de vue de Terrien, même pour une femme. Elle n’est pas là pour faire une quelconque morale sur un système, elle est étrangère et donc mal placée pour critiquer. Pourtant le côté américain est là… mais qu’est-ce que c’est chiant à donner à trop philosopher sur un système alors qu’elle pourrait être son cul assis dans le canapé chez elle à zapper les chaînes en espérant trouver quelques choses de pas trop niais à regarder sur ses chaînes japonaises. Vous remarquerez qu’elle n’a même pas assez de thune pour se prendre les chaînes par satellite et le bouquet international qui va avec… Ouai enfin de compte, c’est peu être mieux qu’elle soit là, au moins ça lui fait voir du paysage !

Tekhos, malgré que cette cité ne soit pas trop regardante sur ses passages pour le peu que l’on soit une femme, a des entrées un minimum surveiller et poserait un minimum de questions sur le trafic d’esclaves pour le peu que la fonctionnaire qui procède à la vérification ne soit pas corrompue. Et les tests de psychologie doivent certainement exister, le gouvernement n’étant certainement pas assez neuneu pour être si inconscient. Dans ce cas, autant que Sydney se mette à chercher une aiguille dans une motte de foin, ça ira plus vite. Ses recherches se sont donc portées assez rapidement sur les petites villes des avants postes où règnent plus facilement la corruption et c’est qui l’a amenée à Ornalia à se faire passer pour ne newbie faisant non pas dans le trafic d’esclave mais plutôt d’organes, plus exactement en cherchant un organe en particulier pour, soi-disant sa sœur. C’est plus trash, Syd sait que ses esclaves n’ont quasiment aucun suivi et qu’ils sont plus facilement conservable tant que ça respire sans avoir à se promener avec un congélateur ambulant. Et ça se dit Magical-girl avec un tel raisonnement après ça !

Un rendez-vous dans un squat sordide malgré que le bâtiment soit relativement neuf, comme quoi les zones de non droit ont aussi leur place dans cette nation. Syd savait que ça puait le piège à plein nez dès le début mais confiante, elle sait aussi comment ça risque de terminer. Et c’est deux hommes qui l’ont attendu alors que le troisième vient de fermer à double tour la porte d’entrée.

« Et bien comme ça on cherche des organes de secours à bas prix ? Tu dois être vraiment désespéré pour ne pas passer par le clonage d’organe. »
« Là où tu vas aller, tu ne t'inquiéteras plus de ta sœur. »

Sydney soupira mais pas pour la raison que l’on pourrait croire.

« Sérieux les mecs, vous ne pourriez pas faire un effort ? L’éternel minorité persécuté, le fait que ça soit normal que vous cherchiez à vous vengez, je trouve ça d’un cliché... Mais là n’est pas le sujet, je veux savoir où vous la trouvez votre « viande fraîche » pour votre petit commerces. »

Les deux se regarderont avant de lâcher un ricanement, là où le troisième regardera par la fenêtre, comme si un instant il avait pu croire qu’il s’agissait un agent de Tekhos et que l’équipe d’intervention allait bondir d’un moment par un autre par la fenêtre. Non rien, signe d’un tête négatif qu’il fera aux deux autres.

« Tu n’as pas l’air de bien saisir ta situation. Tu vas vite le savoir à l’endroit où tu te réveilleras. »

Et c’est carrément Sydney qui lâcha un léger rire.

« Je n’aime pas les questions inutiles alors ce n'est pas à toi que j'allais poser celle-ci. Ou tu veux me faire croire qu’un laquais comme toi sait où était amener la marchandise une fois remise ? »

La provocation, tout un art que cultive Sydney depuis tant d’années. La suite, elle la connait : ce type s’apprête à lui coller son poing dans la gueule vu la manière dont il s’approche. Bizarrement il accéléra très vite lorsque les vêtements de la Terrienne, simple tenue passe-partout, se matérialiseront sous un halo lumineux. C’est toujours le poing dans la gueule qui était d’actualité mais plutôt pour se prévenir d’une menace mais c’est surtout le poing de Fire Spear que sa main heurta, protégé par un faible halo violet faisant office de bouclier avant le choc. Conclusion ? Un hurlement et surtout une fracture ouverte bien visible à l’avant-bras avec le radius qui ressort. Ou à moins que ça soit le cubitus ? Bref la Magical girl s’en fout et sait seulement que ça doit faire mal.

La suite ne sera guère plus délicat avec une porte fermée juste auparavant qui volera en éclat avec type traversé par un rayon brûlant. Le dernier larron commencera à sortir ce qui ressemble à un blaster et commencera à la viser mais se verra surtout à viser son compagnon car elle sera derrière celui-ci alors qu'il est à genou à voir l'état de son bras et s'être pris un coup au pied derrière les genoux pour le déséquilibrer pour qu'il ne puisse plus bouger. Il pourrait tirer convenablement avec un certain risque, la cible n’est qu’à 5-6 mètres et, étrangement, elle ne cherche pas à se cacher convenablement derrière lui. Juste qu’il a peur monstre comment cela risque de se terminer et que ça n'aide pas correctement à tirer précisément mais surtout qu’il n’est pas certain que son arme la tue en un seul coup. Surtout que vu la taille de la lance encore brûlante qu’elle a de son autre main et de la manière dont elle chauffe le béton au sol après avoir tiré, ça ne laisse pas indifférent. Comme le bouquant qu’elle vient de faire mais comme personne ne viendra les déranger, du moins pense-t-elle, dans une telle zone, elle a le temps de poser les questions.

« Putain d’Esper ! »
« Nuance, je suis une Magical girl, ce n’est pareil eeet... ooooh mais pourquoi je m’explique sur ça à chaque fois que l'on m'accuse d'être une Esper ? Surtout que je sais comment ça se termine à chaque fois... »

Un mort, un blessé avec une fracture assez grave qui donnerait des hauts de cœur même à un chirurgien et un type mort de trouille qui sait comment il va terminer et avec ce qu'elle vient de dire, elle n'a pas l'air d'être à son premier coup d'essai. Paie ta Magical girl exemplaire !

8
Le coin du chalant / Cassons ensemble le mythe des Magical girl !
« le: samedi 22 septembre 2018, 00:54:20 »
Après des années d'absence, Sydney revient à Seikuzu pour continuer, parfois à contre-cœur, son job à mi temps de Magical-girl malgré elle. Reste à voir si ses aventures ne tourneront pas en mésaventures ;D

Sydney est adaptable à peu près à tout et peu même être intégré sur Terra : combat, intrigue, social, hentai. Sachant que je préfère le dire ici, une fois le contexte défini je suis bien souvent en full impro durant les RP. Voici quelques exemples de trame qui peut être modifié assez facilement.

Trame 1 : Sydney (ré)emménage dans le même immeuble que vous après que l'ancien locataire soit parti une fois la durée de son bail terminé. Cela peut tourner de la simple discussion à la suspicion si vous creusez plus sur son cas. Allez vous jouer les voisin(e)s modèles ou faire le fouineur et enquêter sur ses sorties nocturnes après ça ?

Trame 2 : Sydney passe son temps à rattraper ses heures de sommeil en cours alors qu'elle a été que récemment transférée. Cela peut agacer autant les professeurs que certains élèves. Le problème, elle n'est pas du genre à se laisser bizuter mais son côté tête brûlé peut très vite se retourner contre elle. Dans ce cas, le chantage fortement conseillé.

Trame 3 : Toujours au lycée, elle se mêle de quelques choses qui ne la regardait pas en prenant parti d'un(e) élève qui allait passer un sale quart d'heure.

Trame 4 : Plus rapide et expéditif, Sydney est en manque et cherche juste à "recharger" ses batteries de manière expéditif et sans aucun romantisme et il y a peu-être moyen de devenir son sex-friend si la première rencontre lui a plu.

Trame 5 : Un monstre qui fait le dawa, une intrigue, une enquête. Tellement vague que les possibilités ne manquent pas. Peu être facilement adapté pour Terra où Sydney enquêterait sur une éventuelle menace.

Trame 6 : Elle commence à intéresser certaines organisations et il est déjà possible qu'il sache déjà qui elle est (ce qui n'est pas trop difficile en creusant un peu). Il reste à voir leurs intentions et leurs approches.

Trame 7 : Vous aussi vous combattez le Chaos et le Mal pour faire régner la Justice et le Bien. Mais voilà, Gazoduc est revenu au Japon et risque de tout foutre en l'air.

Trame 8 : Sydney enquête sur les organisations criminelles sur Terra et Tekhos qui magouillent jusqu'à la Terre. Ca ne la dérange pas d'aller jusqu'à Terra.

Si vous avez d'autres idées, ne pas hésiter à me proposer soit ici, soit par MP.

9
Prélude / Sydney Hutchins [Valicidée !]
« le: vendredi 21 septembre 2018, 18:38:25 »
Identité : Sydney Hutchins « Fire Spear »
Âge : 32 ans (17 ans physiquement)
Sexe : Femme
Race : Humaine (Avatar)
Sexualité : Bisexuelle

Histoire :

La rencontre entre Esumi et Dean fut assez atypique. L’une travaillait en tant que responsable dans la comptabilité d’une société de transport maritime et le second en tant que Marshal, chargé à la protection de témoins. Le destin a voulu que Dean soit chargé à la protection d’Esumi, qui, à l’époque devait être témoin dans une affaire de corruption. Avec la naissance de Sydney neuf mois plus tard après cette affaire, autant dire que le père Dean a pris son rôle de garde du corps un peu trop à cœur.

Si Sydney passa une partie de son enfance dans les internats, elle ne s’en plaindra pas pour autant. Bonne élève, le fait qu’elle idolâtre son père lui donna une bonne idée de ce qu’elle voulait faire plus tard, visant à vouloir rentrer un jour dans la police. Si jeune et elle avait déjà trouvé ses idéaux. A ses 13 ans, la mutation de sa mère au Japon dans une ville proche de Seikusu, sonnera le glas du couple Hutchins et malgré cette séparation, les parents de la petite Sydney resteront en bon terme, la petite pouvant voir chacun d’eux quand elle veut. Ayant un travail plus stable, c’est Esumi qui prendra sa fille pour le Japon. Rien à signaler à cette époque, une petite amourette de jeunesse à ses 16 ans avec un garçon de son âge du nom de Kaimei. C’est un soir où elle devait le rejoindre au parc pour une sortie en amoureux que sa petite vie tranquille bascula. Le découvrant évanoui près d’une goule, celle-ci semblait plus intéressée par une gamine qui lui aura coller son sac à dos dans la tronche que par un jeune japonais dans les vapes. La course poursuite s’engagea et c’est surtout acculer et coincé qu’une étrange entité du nom de Washark lui proposa un étrange marché. Devenir celle dont elle a toujours rêvé pour sauver son petit-ami. Et c’est là que commencent tous ses emmerdes : la veille elle s’était matée un animé de Magical-girl. Foutue culture japonaise !

Quinze ans plus tard, une nuit dans un entrepôt désinfecté quelques part près du Colorado…

« Tu sais, si je t’ai accordé ses pouvoirs, c’est pour que tu les utilises. »

C’est cette créature, Washark qui sortira de la pénombre alors que le bruit d’un chargeur raisonnera dans le bâtiment, suivi d’un bruit comme si on tapait dans quelques choses de visqueux. Sous les rayons de la lune se tient cette gamine qui n’a pas changé un poil depuis quinze ans, en train de coller plusieurs coups de pieds à un batracien géant, déjà pour se défouler et ensuite vérifier qu’il ne bouge plus.

« Pour que tu te chopes une trique après avoir vu ses merdes me cracher au visage comme la veille et me reprocher ensuite d’avoir fait sauter une partie du bâtiment ? Dans tes rêves ! Je préfère me coltiner ça à la Kalashnikov. Et aussi, juste pour des grenouilles je trouve ça plus sportif. »
« En 15 ans de temps, tu devrais savoir que je suis une entité qui ne possède aucun genre. »

Sydney se frotta les yeux, comme si elle cherchait à se calmer. Pourtant, cette soirée avait bien commencé : laisser tomber cette lance au potentiel de destruction trop grand pour se faire une bonne vieille chasse à la grenouille géante au fusil mitrailleur, histoire d’endiguer ses quelques disparitions une bonne fois pour toute. Il faut dire que ses pauvres bêtes cherchent toujours des femelles pour se reproduire, ses mêmes pauvres bêtes préférant les jeunes femmes, comme quoi même les monstres ont aussi des critères de goûts. Sauf que voilà, Washark vient de mettre un sujet sensible sur la table. Les quinze ans…

« Oui parlons de ses 15 ans justement. Qu’est ce qui a changé depuis ce fameux pacte ? RIEN ! Au fil des ans, mon ex évitait de me présenter à ses collègues pour éviter de passer pour un pédo ! Tout ça pour au bout du compte foutre mon mariage en l’air il y a cinq ans après l’avoir chopé en plein flagrant délits dans MON lit avec une autre. »
« Je ne t’ai pas obligé à signer ce pacte et je te rappelle qu’il a été fait selon tes propres termes. » C’est toujours de cette voix calme qu’il lui répondra. C’est peut-être aussi la raison qui énerve le plus Sydney.
« Pas obligé... j’allais me faire bouffer dans la minute qui suit et puis désolée de ne pas avoir eu l’esprit suffisamment tordu pour me projeter dans l’avenir à latter du monstre en portant un tutu. »
« Dit la fille qui s’est servi d’un caïd comme appât il y a deux mois à qui elle volé la dite Kalashnikov… »

Elle se retourna alors qu’elle cherchait son sac à dos dans le casier pour ranger son arme. Elle fera un signe avec deux doigts, signe qu’il valait mieux se la fermer, surtout sur ce sujet.
« Déjà, je préfère le terme « récupérer pour les bienfaits de ma mission » et ensuite, esprit tordu, à ta place j’éviterais de remettre ça sur la table. Obligée de m’envoyer en l’air pour recharger ma mana, ça ce n’est pas même pas stipuler dans les petites lignes de ton fameux contrat avec moi. »
« Je t’ai déjà expliqué, l’échange de fluide corporelle est une bonne manière pour recouvrir son énergie. Et ce n’est pas une obligation. »

Des excuses, toujours des excuses. Bon après, Sydney n’a pas perdu de temps en 15 ans de temps, et a eu tout le temps de se renseigner sur la magie, ses inscriptions mystiques qui apparaissent pendant l’utilisation de ses pouvoirs par exemple. Oui elle sait comment ça fonctionne, oui Washark est un bon familier qui la conseille bien. Sauf que les petites remarques déplacées, visiblement c’est du plus, surtout qu’il connait bien la situation.

« Pas une obligation, pas une obligation, il est rigolo lui… Autant quand j’étais avec mon ex, ce n’étais pas trop gênant… juste qu’à la fin, il fallait que je coupe son verre avec du viagra parce que les lolicon ce n’était pas son truc mais autant maintenant, je suis obligée traîner les bars pour me « recharger » et éviter d’être crever pendant toute une semaine ! Quand bien sûr je ne me fais pas virer du dit bar ! C’est qu’ils sont très à cheval aux States quand il s’agit d’alcool avec les mineurs… »
« Ne dis pas ça comme si c’était un véritable défi de trouver quelqu’un à ton goût. »
« Parce que tu crois que me taper des mecs qui fantasment à engrosser des gamines à peine adultes, ça me plait ? »
« Vu la nature de notre pacte, il n’y a aucun risque que tu le sois. Pour en revenir à la raison de ma présence, excuses moi d’insister de nouveau sur ton départ précipité du Japon « pour oublier ta rupture douloureuse » mais il faut que tu retournes au Japon et plus exactement à Seikusu. Les barrières entre les dimensions n’ont jamais été aussi fragiles ses dernières années. Le mieux serait de te faire passer pour une lycéenne. »

Un bruit de fermeture éclair qui saute, Sydney vient de fermer le sac un peu trop violemment et surtout elle vient de bloquer sur un détail.

« Attenttenttends… Tu peux me répéter ça ? »
« Les barrières entre les dimensions n’ont- »
« Tu es en train de me dire que je m’emmerde à prendre la pilule depuis des années alors que je suis stérile ? Et ce même à l’époque où je passais tout mon temps à faire des examens médicaux quand je voulais un gosse quand j’étais encore avec Kaimei ? »
« Tu es la Magical girl tel que tu as imaginé il y a quinze ans. Si ton caractère à toujours vouloir jouer les justicières est dû aussi à ton pacte, ton caractère de femme ménopausée aurait pu te donner la puce à l’oreille sur ce su-»

Sydney aurait dû se reconvertir dans le foot car ce soir-là, un curieux qui passait par là après une soirée trop arrosée ayant cru voir un dragon miniature voler par la fenêtre du second étage d’un entrepôt désinfecté. Regardant la lune en mettant le sac sous son épaule, Sydney dématérialisa son armure pour être de nouveau vêtu d’un jean et d’un t-shirt. Seikusu ? Ça va lui rappeler des souvenirs tout ça. Pas le genre de ville qu’elle aurait revoir mais Syd sait qu’elle devrait peu être se faire un peu oublier aux Etats-Unis, la discrétion n’ayant jamais été son fort.

Physique :

De taille moyenne pour une japonaise, cette nippo-américaine n’a rien de bien frappant et collerait même au cliché de la gamine sportive avec pas un poil de graisse et un petit manque de forme féminine qu’elle tient de sa mère. Le côté japonais s’arrête pour ainsi dire là, le reste elle le tient de son père avec des cheveux châtains lui tombant jusqu’à la nuque, yeux bleus frôlant parfois le côté provocateur, cette fille est mignonne sans pour autant chercher à écraser les critères des tops model elle le tient en bonne partie grâce à son côté naturel. Ses tenues décontractées misant sur le pratique le prouvent. Une fille qui transpire la joie de vivre, du moins à priori car la réalité est un peu différente. Lors de ses escapades nocturnes, si elle estime que ses interlocuteurs sont une perte de temps, Fire Spear n’est pas franchement la plus aimable des personnes et ce détail se lit assez bien sur son visage à cause d’un manque de patience assez évident. La croiser sous cette forme, si on ne possède aucune capacité magique ou surnaturel, les témoins auront quelques trous de mémoire assez mineurs sur son visage, un effet secondaire que l’on remarque assez souvent chez un individu lambda quand il croise une Magical girl.

Caractère :

Sydney, c’est la copine de classe avec qui on sympathise assez facilement… ou le copain de classe vu sa capacité à mieux tenir une conversation sur les grosses cylindrées que sur les dernières modes. Friande d’adrénaline, le côté garçon manqué est assez marqué sans pour autant figurer parmi les cas sociaux de la classe. Fêtarde, elle reste surtout plus américaine que japonaise avec un côté yankee qui se sent assez facilement. Par ignorance ? C’est surtout qu’elle a juste envie de ne pas se prendre la tête. Flemmarde de nature, elle l’est encore plus en cours, où seul le sport éveillera chez elle un quelconque intérêt durant son cursus scolaire pour, disons, ne pas trop rouiller.

Voilà ce que l’on peut dire de Sydney dans le quotidien et pourtant ce comportement se sent bien plus lors de ses sorties nocturnes. Il faut savoir que la miss ne fait aucun effort quand il s’agit de se façonner une fausse identité. Le côté mature est plus visible mais c’est surtout celui de la femme déjà blasée de la vie qui se remarquera le plus. Le fait que rien n’est changé depuis quinze ans n’a fait qu’accentuer un caractère de « mal baisé » quand il s’agit de trouver une solution à une menace venant d’une autre dimension. Le problème, quitte à s’attirer les foudres des justiciers en herbe, Fire Spear les préfère expéditive car n’aimant « pas se prendre la tête » comme elle dit si bien, préférant la bonne vieille défenestration que de perdre son temps à faire la morale.
 
Autre :
Vétérane parmi les Magical girl qui ne veut pas crever malgré un taux de mortalité élevé dans ce métier, ses pouvoirs ont grandi avec le temps et en quinze ans de temps, lui donne un sacré potentiel de destruction. Ses « consœurs » retiendront surtout que Fire Spear n’est rien d’autres qu’une grosse cinglée qui explosent tout ce qu’il y a autour d’elle, lui offrant de jolis surnoms tels que « Miss Dommage Collatéraux » ou « Gazoduc » puisque les médias (souvent surveillé de près dès qu’il s’agit d’affaire paranormal), on tendance à accuser les fuites de gaz.
 
Sydney profite d'artefacts mélangeant technologie et magie. C’est donc une lance basée faisant sa taille basée sur l’élément de feu avec laquelle elle se bat. Ses bottines permettent de défier par moment les lois de la gravité et ses gantelets lui octroies une force bien au-dessus de la norme. Ce matériel est lié à elle et elle se doit se doit de l’invoquer comme le ferait n’importe quelle Magical girl digne de ce nom. La robe en tissu, décoré de quelques pièces métalliques d’origine inconnue, est une armure plus robuste qu’elle n’y parait et à tendance à finir en morceau à chaque coup que violent que sa porteuse reçoit.

Washark étant une entité extra-dimensionnelle d'origine inconnu, Sydney n'est rien d'autres que son bras armés et le représente, même si l'entente entre eux deux est parfois difficile et que le respect de la miss envers son patron a fini par disparaître aux fils des ans. Elle ne sait pas grand chose de lui et elle le soupçonne de ne pas en savoir grand chose non plus.

Sans ce matériel, Sydney n’est rien d’autre qu’une fille de 17 ans qui a les capacités d’une fille de son âge, sportive et entraînée mais qui n’a rien de surhumains malgré qu’elle sache bien cogner. Elle peut aussi se venter de s’y connaître en surnaturelle avec des connaissances que ne peut pas avoir un humain lambda. Syd est au courant de Terra puisque c’est son job de s’occuper de ce qui passe les portails et qui viennent faire le souk sur Terre.

Sydney est fauchée et ne peut pas réclamer de bourses d’études sans éveiller les soupçons et le métier de Magical girl n’est pas reconnu au Pôle Emploi, ce qui l'oblige à multiplier les petits jobs. Elle a malgré tout un appartement à Seikusu à son nom, qu’elle a réussi à avoir avec l'argent du divorce avec son ex.

Comment avez-vous connu le forum ? DC de Ayumi Sayako et Ryiah Sylphenir

"Je reconnais avoir pris connaissance du contenu du topic sur le traitement automatisé des données personnelles qui est fait par l'hébergeur de LGJ".

Pages: [1]