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Sujets - Alexander Galdur

Pages: [1]
1
Personnages prédéfinis / [H/F] Duché de Galdur [Nexus] [0/12 pris]
« le: samedi 08 décembre 2018, 06:40:38 »
Galdur
Famille, cour
et conseillers




L'ensemble de ces personnages a été établi à travers la fiche d'Alexander Galdur et ont tous un lien préétabli fort avec lui et, souvent, entre eux, ainsi qu'une place dans l'appareil politique du duché de Galdur. En conséquence, ils sont déjà plus ou moins développés et ancrés dans un certain contexte, dans un certain cadre. Quoi qu'il en soit, la variété devrait offrir du choix pour des goûts larges. Un complément de script apportant quelques détails complémentaires peut être trouvé ici.

Note : Pour accéder à la fiche complète d'Alexander Galdur, cliquez ici.





Nom : Philip Galdur
Lien avec le personnage/contexte : Petit frère / Héritier / Régent
Citer
Philip est le cadet des fils d’Oren et Minna. Un peu plus jeune que son frère, il a moins de souvenir de leur captivité, mais est resté plus profondément marqué par leurs épreuves. Ayant grandi dans l’ombre de son frère, il a développé un comportement effacé, et a aussi été victime d’une tentative d’empoisonnement l’ayant rendu prudent et distant. Moins populaire qu’Alexander, on le dit lunatique et faible, mais ses terreurs nocturnes ne doivent pas laisser croire à ces bêtises : c’est un homme de grande valeur, un combattant supérieur à son frère et il a tous les attributs d’un bon souverain. Alexander lui fait d’ailleurs totalement confiance aux rênes du Duché. Il entretient avec lui une rivalité amoureuse à l’égard de Saskia Warberg-Altenberg, mais l’éloignement d’Alexander lui a permis non seulement de l’avoir pour lui seul, mais aussi de commencer à s’affirmer. De son cocon pourrait sortir un homme plus accompli que son seigneur.
Race : Humain
Sexe : Masculin
Âge : 23 ans
Caractère : Philip est retenu par ses traumatismes d'enfance et par l'ombre de son frère, qui l'empêchent d'exprimer pleinement son potentiel. Pourtant, ceux qui le connaissent savent qu'il est meilleur, au fond de lui, que son aîné. Il est juste, mesuré, intelligent, très cultivé, charitable et fidèle, et c'est justement pour cela qu'Alexander lui a laissé les rênes du Duché en son absence et a tenu à ce que Saskia Warberg-Altenberg reste à la cour. Il existe une rivalité entre les deux frères autour de cette cousine, tiraillée entre son devoir et ses sentiments, mais rien qui ne puisse altérer l'amour fraternel et le respect mutuel qu'ils ont l'un envers l'autre. A plus d'un titre, Philip est plus proche du Duc idéal que son frère, qui est d'abord un guerrier à la réputation écornée par ses décisions controversées ; il est plus proche des figures aimées du passé. Depuis qu'il a été empoisonné voilà quelques années de cela, il s'est assagi et a perdu l'innocence de l'enfant qu'il était, se montre plus prudent et très porté sur la valeur d'une amitié sincère. L'absence d'Alexander est l'opportunité pour lui d'affirmer son caractère, sa réputation et sa position.
Physique : Philip est légèrement plus grand et robuste que son frère, culminant à 1,94m. C'est un athlète excellant dans les arts de la chevalerie, qui dépasse son frère en force et en maîtrise alors même qu'il est moins porté sur la guerre et la lutte. Peut-être le fait d'avoir eu à porter un poids moindre sur ses épaules a favorisé son développement personnel. C'est aussi un somptueux blond aux yeux gris acier, au visage fort et bien proportionné, portant sur lui la prestance de sa nobilité. Il est fluide comme un danseur et plus agile que sa taille le laisse penser, sa grâce féline séduisant son entourage.
Avatar proposé : voir ci-contre.
Autre : Pour prendre corps avec Philip, son passé commun avec Alexander et leur lignée, je t'invite à lire la fiche complète qui, bien que longue, explique tout ce qu'il faut savoir pour prendre en mains un duché sans effort. ;)
Par nature, tu auras un lien fort avec quiconque jouera Saskia Warberg-Altenberg. Si le personnage n'a pas été choisi au moment où tu choisiras Philip, tu as ma bénédiction pour le jouer comme un PNJ à toi, en respectant son profil. De façon générale, tous ceux qui restent à la cour seront de ton ressort si non joués.
Niveau espéré du joueur : Je ne suis pas un maniaque de la longueur, je préfère le contenu à la matière. Je cherche d'abord quelqu'un qui saura rédiger sans faute (ou presque, ça arrive à tout le monde :D) et s'impliquer dans un jeu mêlant relations familiales, intrigues et romantisme.


Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

2
Complements de script / [Galdur] Famille, cour et conseillers
« le: mercredi 15 août 2018, 03:57:17 »
Galdur
Famille, cour
et conseillers




Note : Il s'agit d'un extrait réarrangé de la fiche complète pour Alexander Galdur. Cliquez ici pour y accéder.





Lignée ducale


Alexander Galdur

73e Duc des Cataractes Blanches et des Plaines de Galdur
Fils d’Oren Galdur et Minna Warberg-Altenberg
Petit-fils d’Alcest Galdur dit le Sage
Descendant direct de Benetor Galdur

25 ans
1,91m
89kg

Alexander est le second enfant de la fratrie et a hérité du titre après le décès mystérieux mais apparemment violent de son aîné, Wilford le Martyr. Sa biographie officielle est pour le moins minimaliste, comme celles de toute sa fratrie. Il a pris le pouvoir aux « barons indignes » en employant le moins de force possible et s’appliqua à réunifier le pays, rétablir l’État de droit et relancer l’économie au cours de ses 9 années de règne. Il est connu pour avoir largement redistribué les titres de noblesse et fiefs, processus qu’on qualifie de « purge » dans certains milieux nexusiens. Il a annulé l’instauration de l’esclavage et limité le servage à la fonction publique territoriale. Les hautes fonctions ont été largement reattribuées à des personnages jeunes et réformateurs. Non marié, on lui attribue une sexualité décadente. A Nexus, il éveille des sentiments très différents selon que l’on parle à un partisan ou à un adversaire politique de la Reine Elena.


Philip Galdur

Régent et héritier de Galdur
Fils d’Oren Galdur et Minna Warberg-Altenberg
Petit-fils d’Alcest Galdur dit le Sage
Descendant direct de Benetor Galdur

23 ans
1,93m
94kg

Philip est le cadet des fils d’Oren et Minna. Un peu plus jeune que son frère, il a moins de souvenir de leur captivité, mais est resté plus profondément marqué par leurs épreuves. Ayant grandi dans l’ombre de son frère, il a développé un comportement effacé, et a aussi été victime d’une tentative d’empoisonnement l’ayant rendu prudent et distant. Moins populaire qu’Alexander, on le dit lunatique et faible, mais ses terreurs nocturnes ne doivent pas laisser croire à ces bêtises : c’est un homme de grande valeur, un combattant supérieur à son frère et il a tous les attributs d’un bon souverain. Alexander lui fait d’ailleurs totalement confiance aux rênes du Duché. Il entretient avec lui une rivalité amoureuse à l’égard de Saskia Warberg-Altenberg, mais l’éloignement d’Alexander lui a permis non seulement de l’avoir pour lui seul, mais aussi de commencer à s’affirmer. De son cocon pourrait sortir un homme plus accompli que son seigneur.


Elizabeth Galdur

Dynastie de Galdur
Fille d’Oren Galdur et Minna Warberg-Altenberg
Petite-fille d’Alcest Galdur dit le Sage
Descendante directe de Benetor Galdur

20 ans
1,72m
58kg

Elizabeth est la seule fille de la fratrie. Ayant passé l’essentiel de sa vie avec ses frères et en la présence de combattants dans des circonstances dangereuses, elle a appris à se battre et a développé un caractère bien trempé. Cela dit, c’est une protectrice dans l’âme et elle aspire avant tout à la paix. Ses longues heures passées avec la mystique Alina Warberg-Altenberg font beaucoup parler de « la Vierge en armure » au pays, lui prêtant une préférence pour les femmes et un goût pour le spiritisme, mais elle associe plus cette personne, calme dans sa tourmente intérieure, à un modèle auquel aspirer. En vérité, elle n’est pas religieuse, et guère portée sur le sexe, bien que sa réclusion volontaire ne l’amène guère à mettre ses désirs à l’épreuve. Soucieux de sa protection, ses frères encouragent son attitude de recluse, mais elle souhaite parfois mieux et songe à jouer sa part dans les luttes à venir.





Conseillers notables


Elmand Radon

Comte de Serennis
Maître espion
Commandant des Pisteurs ducaux

48 ans
1,71m
66kg

Après avoir diligemment servi Alcest le Sage dans sa jeunesse, ce génie naturel du monde des ombres s’est longuement reclus dans le Nid du Vautour. Instrumental dans la chute rapide de Kellan de Serennis, il fut anobli par Alexander Galdur et reçut le fief de Serennis, élevé pour l’occasion au rang de comtat. C’est un des compagnons les plus âgés d’Alexander, mais, s’il brille surtout par sa malice et ses méthodes indirectes de résolution des conflits, il ne défraie pas si placé dans la bataille. Il a choisi de rester au Duché quand le Duc Alexander est parti pour Nexus, laissant Finn se charger de la sécurité du Duc.


Waldemar

Protecteur ducal
Capitaine de la Garde ducale

46 ans
2,04m
123kg

Waldemar est un colosse tout en muscles, ancien esclave et gladiateur affranchi aux origines lointaines ayant changé son nom, mais aussi un lettré et un croyant libre. Derrière ses airs brutaux et sa carrure impressionnante, c’est un intellectuel au grand cœur doublé d’un être chevaleresque. Ses qualités ont fait de lui le protecteur attitré d’Alina Warberg-Altenberg, dans la superforteresse d’Altenberg, jusqu’à ce que celle-ci lui ordonne de passer au service d’Alexander Galdur. Il a tant fait office de garde du corps que de précepteur, comblant les lacunes des Galdur en leur enseignant tout ce qu’ils ne maîtrisaient pas et que se doit de connaître un noble et un dirigeant. Le Duc apprécie son point de vue non dogmatique et en a aussi fait le capitaine de sa garde personnelle. Au-delà du Conseil privé, il a pour habitude de demander son opinion sur bien des choses.


Paula Mayor

Commandant de Port-Ducal
Amiral de la Marine marchande galduréenne

24 ans
1,64m
49kg

L’Amiral Paula Mayor dénote à la cour comme au Conseil privé par son tempérament de feu sous un air charmant, sa jeunesse et son sexe. Première femme à avoir jamais atteint un poste éminent dans le pays, et ce malgré une discrimination sexuelle moins forte qu’ailleurs, elle a quitté l’Archipel Mélisi après avoir très tôt compris que les officiers de sa marine ne la laisseraient pas exprimer son plein potentiel. Elle fit une arrivée fracassante à 20 ans à peine à Port-Ducal, profitant de l’appel d’air produit par la réorganisation catastrophique de la Marine marchande galduréenne pour prendre le commandement d’un vaisseau, le Vent d’Est, et se hisser, à 21 ans à peine, à l’Amirauté. Sa nomination souleva bien des interrogations au sein des hommes comme de la noblesse, mais elle procéda à une restructuration si rapide et efficace de la précieuse force navale galduréenne qu’elle fut vite incluse dans le cercle restreint des proches conseillers du Duc Alexander, qui lui voue une grande admiration, nourrissant des rumeurs de liaison sexuelle, voire amoureuse entre les deux individus. Elle affirma en outre sa position en nommant sa seconde, une autre fille des Mélisi l’ayant suivi à Port-Ducal, comme premier corsaire : Rita Soledad. Les succès de la petite furie rejaillirent largement sur elle. En conséquence de ses talents d’officier, elle reçut finalement le commandement de la garnison de Port-Ducal elle-même, rattachée à la Marine.





Curiosités de la cour


Brynjolf

Poète de la cour
Scalde nordique

53 ans
1,87m
84kg

Le poète-guerrier Brynjolf et sa vièle font partie de l’entourage d’Alexander depuis avant même son retour au pays. Si sa présence est curieuse pour les nouveaux venus, ils comprennent vite que ce drôle de musicien, semblant perdu dans son coin à jouer aux échecs quand il ne compose pas de nouvelles chansons, a une position bien plus importante que son titre ou son allure ne le laissent penser. Simplement, Brynjolf n’a jamais voulu s’impliquer dans les affaires d’État. Vieil homme robuste, il guette de son alcôve excentrée les allées et venues et les interventions du Duc. Il rapporte à ce dernier les liaisons dangereuses, les ragots entendus à la faveur d’un verre de trop et l’ambiance générale au palais. Pareillement, il a conservé un rôle d’oncle très informel pour chacun des Galdur. Lorsque Alexander quitta le Duché, il y resta pour poursuivre la saga qu’il écrit en secret sur son enfance, son accession au pouvoir et son règne ; un « chef-d’œuvre » parfois bien éloigné des réalités, mais ne manquant pas d’héroïsme et d’humour. Mais s’il a décidé de suivre la suite de l’aventure de loin, c’est pour suivre un temps le Régent Philip, qu’il aimerait voir s’épanouir. Il devine dans les signes de ses dieux un grand avenir pour ce garçon.


Finn

Musicien de la cour
Protecteur ducal
Espion

26 ans
1,81m
73kg

Aventurier intrépide, musicien aux multiples talents, bourreau des cœurs et combattant prodigieux, Finn, juste Finn, fut au centre de longues et multiples procédures judiciaires conduisant à son renvoi des Pisteurs ducaux. Elmand Radon perçut cependant son potentiel et fit le nécessaire pour porter l’affaire jusqu’au Duc. Ses talents de socialisateur lui permirent d’entrer dans l’entourage de Philip Galdur et de faire remarquer ses talents naturels de stratège et d’espion au Duc Alexander. Sa réputation étant bien trop sulfureuse pour justifier mieux qu’une grâce, il resta à la cour et reçut assez vite un titre de musicien de la cour avant d’être officiellement nommé Protecteur. Sans surprise, il se fit des amis de Brynjolf comme de Waldemar, avec lesquels il organise des soirées dédiées aux Arts, aux Lettres, à la philosophie et aux belles femmes. Officieusement, il a accès au Conseil privé et ses remarques sont écoutées. Il est fortement pressenti pour succéder à Elmand Radon le jour où le maître espion quittera ce monde ou sera forcé de s’écarter.


Alina Warberg-Altenberg

Dynastie de Warberg, lignée d’Altenberg
Fille de Rodrick Warberg-Altenberg et Gwyneth McGraw
Descendante de 2nd lignage de Rollof Warberg

26 ans
1,69m
53kg

Alina Warberg-Altenberg a été habitée par des visions depuis sa tendre enfance. Son père, le Duc Rodrick d’Altenberg, a officiellement expliqué le phénomène par des manifestations des Anges, mais elle est en vérité en possession de pouvoirs télépathiques extrêmement puissants, la mettant en contact, inconsciemment, avec divers êtres psychiquement forts. Ses transes lui ont donné une aura mystique, basculant entre sainteté et sorcellerie selon les périodes et les interlocuteurs. Elle profite de la compagnie courante d’Elizabeth Galdur, a fini par nouer des liens avec le Duc Alexander Galdur, et est actuellement suivie par l’Archimage Isolder le Devin pour apprendre à se contrôler.


Saskia Warberg-Altenberg

Dynastie de Warberg, lignée d’Altenberg
Fille de Rodrick Warberg-Altenberg et Gwyneth McGraw
Descendante de 2nd lignage de Rollof Warberg

19 ans
1,66m
52kg

Autrefois l’insupportable petite chipie cherchant à jouer avec les Galdur durant leur temps dans la superforteresse d’Altenberg, Saskia Warberg-Altenberg est devenue une jeune femme à la beauté naturelle saisissante et au caractère bien affirmé. Envoyée à Port-Ducal à 16 ans, officieusement pour y séduire le Duc Alexander Galdur et pousser un mariage qu’aurait dû concrétiser sa grande sœur Alina, elle a eu des aventures certes passionnelles et récurrentes avec le souverain, mais elle n’a jamais ressenti plus qu’une excitation animale entre ses bras. De manière inattendue, elle a noué une relation plus intimiste et spirituelle avec le petit frère, Philip Galdur. Dans leur correspondance privée, son père l’a enjointe à faire son possible pour coller au Duc et obtenir une promesse d’union, mais voir Philip souffrir de la savoir avec Alexander fait naître en elle une peine coupable. Elle n’a pas vraiment insisté quand on lui ordonna de rester au pays quand Alexander partit pour Nexus, même si sa fougue lui manque. Elle reste pour le moment auprès de Philip en espérant le voir devenir l’homme formidable qu’il pourrait être.


Isolder le Devin

Archimage d’Elysium
Maître des arts divinatoires et de la psychomancie
Mage de la cour

52 ans
1,86m
79kg

Apparu comme par magie auprès du Conseil privé il y a près d’un an, le Maître Isolder le Devin est venu dissuader le Duc Alexander de forcer de quelque façon que ce soit la main de la Reine Elena Ivory, et enseigner à Alina Warberg-Altenberg à contrôler ses dons télépathiques rares et précieux. Sa maîtrise des arts divinatoires lui a permis d’entrevoir la menace pesant sur les mondes et le rôle de certains protagonistes dans leur déroulement. Ses motivations exactes sont mystérieuses, mais il a prouvé plus d’une fois ses bonnes intentions et sa bienveillance, malgré ses allures glaciales et ses qualités sociales presque inexistantes. Il est aujourd’hui principalement occupé à entraîner Alina, en éloignant Elizabeth Galdur et forçant celle-ci à accomplir sa propre destinée.





Serviteurs notoires


Rita Soledad

Corsaire galduréen
Premier corsaire pour le front baltari

20 ans
1,53m
43kg

Rita Soledad est un petit brin de femme survitaminé ayant pleinement exprimé son potentiel d’aventurière casse-cou au combat dans les mers kovari. Nommée à la tête du dispositif de corsaires chargé de forcer les Baltar à dépenser des fortunes pour la protection de leur façade maritime, Rita a fait de véritables miracles entre deux escales par Port-Ducal. Son navire, le Frappe Directe, aurait envoyé 8 caraques et 2 caravelles par le fond en propre, sans compter les opérations en meute, et a opéré plusieurs raids dans les terres au début du conflit maritime. Le butin rapporté par la mélisienne lui a valu fortune, respect et attention. Bien que discrète sur la scène publique et presque inconnue du peuple, l’aristocratie n’hésite pas à parler de ses longues entrevues avec le Duc lors de ses passages par Port-Ducal, entrevues réservées pourtant à un débriefing très complet sur la situation des Gorges Sanglantes et de Kovar. On lui prête naturellement quantité d’aventures avec des nobles et des bourgeois de tous horizons, dont certaines seulement ont été confirmées. Des rumeurs de ses ébats avec le Duc Alexander, aucune preuve n’a jamais été produite.


Vesta

Supersoldat celkhan
Protectrice spéciale
Capitaine de la Garde des Dames
Agent infiltré

Âge indéterminé
1,69m
73kg

Vesta a été offerte par une unité celkhane infiltrée dans une délégation tekhane. Son âge comme ses capacités réelles sont inconnues, mais elle protège les nobles dames de la cour ducale avec un zèle et une exemplarité la rendant aussi crainte que respectée et désirée. En effet, c’est une très jolie femme, athlétique et physiquement dans la vingtaine. Cependant, elle a été créée in vitro et entraînée par l’induction de produits chimiques, d’une thérapie génique et d’un conditionnement par diverses méthodes très évoluées. Son corps est truffé d’augmentations technologiques variées. En vérité, elle n’a que 16 ans, et elle n’a pas d’autre motivation dans sa vie que de remplir sa mission. Sa mission, officiellement, est d’être « capitaine de la Garde des Dames ». En réalité, elle a été formatée pour surveiller l’avancement des programmes de réforme sociétale galduréens et prendre des dispositions extrêmes en cas de plans contrariant les intérêts féministes et abolitionnistes des Celkhanes. C’est un agent double qui s’ignore et une menace potentiellement mortelle pour toute la dynastie. Mais qui sait si côtoyer des êtres rationnels et voir la réalité du terrain ne pourrait pas gripper la programmation très sensible enfouie dans son inconscient ?


3
Le palais d'ivoire / Le Serment [Son Altesse Royale Elena Ivory]
« le: mardi 14 août 2018, 19:30:30 »
Le Serment
avec Elena Ivory



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   Alexander pariait gros sur cette manœuvre. Il avait beau savoir qu’il s’agissait de la seule action raisonnable à mener à ce stade, il ne pouvait s’empêcher de penser aux huit longues années durant lesquelles il avait été forcé de remettre à plus tard cette formalité. Pour tout dire, cela faisait près de vingt ans que le Duché tributaire des Cataractes Blanches et des Plaines de Galdur, un contributeur net précieux pour la Couronne, n’avait versé son tribut ou contribué aux levées militaires. Certes, le pays s’était rouvert durant les dernières années : l’afflux renouvelé de fruits et légumes et d’armes galduréennes avait participé à réduire les prix dans la capitale, les programmes d’échanges et les délégations étaient presque tous rétablis et permanents, et les Galdur avaient repris le versement de leur part au Trésor royal ; mais cela faisait plus de huit ans qu’Alexander, 73e Duc de Galdur, était au pouvoir et n’avait pas réalisé son devoir le plus élémentaire : recevoir la bénédiction de la Reine.

   Il ne pouvait trop s’en vouloir d’avoir si longtemps repoussé cet événement. Nexus était devenu un nid de vipères et de scorpions depuis la mort de Liam le Lion. Conspirateurs et agitateurs, conservateurs comme réformateurs, se battaient sur les fronts de la politique et dans les ombres tandis que le pouvoir royal se débattait dans les entraves qui lui étaient imposées. La Reine Elena avait besoin d’alliés, mais elle avait besoin d’alliés en vie, et Alexander Galdur n’aurait pu se présenter au Palais d’Ivoire il y a huit ans de cela ; ni même il y a deux ans de cela. Il était bien trop dangereux pour lui de poser un pied dans le port de Nexus à cette époque. Même aujourd’hui, son grand caraque était escorté en rade par deux caravelles et deux chaloupes, et il ne posa pas le pied sur la pierre du quai tant que la garde ducale ne l’avait pas précédé en totalité. Waldemar restait à un mètre de lui, dominant de sa stature toute l’assistance, tandis que Finn, plus discret, gardait un œil faussement distrait sur la foule depuis le bastingage. Paula Mayor elle-même commandait la force navale tandis que Rita Soledad, la corsaire, s’était vêtue d’une armure pour commander les marines incognito au besoin. L’arrivée du Duc à Nexus était une affaire pour le moins tendue.

   Des jours durant, alliés et adversaires avaient joué de leurs crieurs et de leurs réseaux pour inciter la population à montrer sa joie ou sa colère à l’encontre de celui qu’on présentait tantôt comme un héros restaurateur, tantôt comme un tyran sanguinaire. Peu de personnes s’étaient déplacées, au final, comparativement à certains événements animant la capitale gigantesque, mais l’ambiance était électrique, et la garde royale faisait son possible pour séparer les deux partis et les empêcher de s’affronter. En arrivant aux marches du Palais, Alexander fit rompre sa propre garde pour qu’elle leur vienne en aide au besoin, conservant uniquement Waldemar à ses côtés. Il était suivi par un cortège de serfs en habits bleus portant de grands coffres très lourds, six étant nécessaires pour déplacer chacun d’entre eux. Tandis qu’ils montaient les marches, un page vint à leur rencontre, les mains en l’air. Alexander le laissa approcher et écouta ce qu’il avait à dire, fronçant les sourcils et le remerciant d’une pièce avant de poursuivre son chemin. Le protecteur considéra sa silhouette encore plus raide et stressée qu’à son arrivée. Alexander savait bien que son retard pourrait lui valoir sa légitimité et peut-être sa vie, selon qu’Elena Ivory aurait été capable de séparer ses amis de ses ennemis au Palais, et il était déjà très perplexe en arrivant ici, dans cette cité où il avait été emprisonné et où son frère avait péri dans une geôle infecte. A présent, il semblait sérieusement ébranlé. Devinant les questions trottant dans l’esprit de Waldemar, le Duc l’informa tandis qu’ils terminaient leur ascension.

« Radon a fini par mettre à jour la cache de Serennis. Il a en sa possession des pièces non fondues reçues de ses soutiens étrangers, ceux qui ont œuvré à diviser mon pays et à le couper de Nexus le plus longtemps possible. Nous nous attendions à l’implication des Baltar, mais les pièces ont été frappées par l’argentier des Kovar. »

« Le Duc de Kovar ?! Quel peut bien être son intérêt ici ? Il a pourtant bien exprimé son souhait de s’allier à la Couronne et à … Oh ! Je vois. Ils visent le pouvoir pour appuyer leur propre agenda, et si leur voisin au lourd passif anti-esclavagiste est incapable de riposter en cas de révélation de leurs plans ... »

« Tu devines peut-être juste. Mais quelque chose manque à tout ça, je ne sais pas quoi encore. Ça ne constitue guère plus qu’une pièce à conviction, que nous devrons rendre valable en démontrant leur culpabilité. Je suspecte des ramifications que nous n’imaginons même pas derrière tout cela. En attendant, le conflit change d’échelle. Informer Finn et Paula, qu’ils préparent une prémisse pour notre prochaine réunion. »

   Le colosse tout vêtu de galium tapa sa cuirasse et s’éloigna, refusant de discuter des sentiments qu’éveillaient l’idée de le laisser seul à l’intérieur. Le Duc Alexander avait connu plus d’une vie et plus d’une épreuve malgré son jeune âge, et, malgré l’angoisse et les craintes, il était en mesure d’affronter le regard de la Reine Elena. Sa procession déboucha sous les yeux de la cour dans la salle d’audience du Palais d’Ivoire, dans laquelle il précéda les coffres chargés, marchant droit devant lui et au pas, le regard dans le vide, en pilote automatique. Plus il s’approchait du trône, plus il s’approchait du jugement d’Elena Ivory, et plus il devait se retenir de faire demi-tour et de s’en retourner chez lui. Il n’avait pas mille ans devant lui pour rétablir ses relations idéales à coup sûr et renouer avec Nexus convenablement, comme ses ancêtres l’avaient fait. Il devait faire preuve de courage et de confiance. Posant le genou au pied des marches conduisant au trône, se refusant à risquer de lever le visage vers la souveraine de Nexus et de la moitié du monde, il s’abaissa presque jusqu’au sol en écartant les bras levés au Ciel en signe d’hommage. Derrière lui, les coffres étaient placés en arc de cercle et déverrouillés.

« Votre Altesse Royale, Elena Ivory, reine légitime et juste de Nexus la Formidable, fille de Liam le Lion. Moi, Alexander Galdur, souverain légitime du Duché tributaire des Cataractes Blanches et des Plaines de Galdur, vous reconnaît comme ma suzeraine, ainsi que votre père l’a été pour mon grand-père, et vous implore de m’accepter sous votre protection et votre autorité. Ma Reine, j’ai bravé bien des épreuves et des menaces pour pouvoir me présenter jusqu’à vous, mais les excuses ne valent pas tant que les preuves féales. »

   Tandis qu’il parlait, les coffres étaient finalement ouverts. Dans l’espace éclairé de la salle, leur contenu renvoya des rayons d’or et d’argent, et un trésor formidable, les arriérés de vingt ans de tribut ducal, était révélé à la Reine Elena et ses conseillers proches. Alexander profita de son visage encore dissimulé pour sourire un peu. Un bon quart du trésor avait été frappée en fondant les prises de guerre gagnées sur les Baltar par ses corsaires. C’était une juste ironie.

4
Complements de script / [Chevaliers] L'armure, pratique ou pas pratique ?
« le: mardi 14 août 2018, 18:18:17 »
L'armure du chevalier
ses idées reçues et sa réalité


Sur Terra, LGJ mélange les époques mais se présente surtout comme une terre médiévale tardive. Par sa technologie et ses institutions, la majeure partie de Terra ressemble davantage à ce que nous avions en Europe au XVe siècle et au début de la Renaissance, armes à feu exclues.

Il est donc naturel de croiser les classiques du folklore médiéval et fantasy : les chevaliers en armures rutilantes, et les assassins encapuchonnés presque à poil.
Et on dit souvent que, des deux, l'assassin est de loin le plus rapide, le plus féroce et le plus dangereux des combattants. Mais les on-dit sont-ils justifiés ? Si c'était vrai, qu'est-ce qui poussait un chevalier à investir l'équivalent de millions de dollars actuels dans une prison d'acier encombrante ?


Premier objectif : survivre

Contrairement à certaines idées largement transmises par les films, la guerre médiévale n'était pas excessivement mortelle. Il y a plusieurs raisons à cela, à commencer par le fait que chaque chevalier était un noble, ayant voix au chapitre en tant que tacticien et refusant de se mettre en grand péril pour le bénéfice de ses pairs. Les chevaliers considéraient leurs vies et celles de leurs troupes comme des ressources inestimables, et évitaient de les engager n'importe comment. Quand venait le temps de combattre, cela dit, et le combat consistait souvent en courtes escarmouches de cavalerie, la promesse de rançons juteuses faisait que le vainqueur évitait de blesser gravement ses ennemis ou de maltraiter ses otages.

Attention, je ne dis pas que la guerre médiévale n'était pas sanglante, courante et cruelle, surtout pour les plus faibles ; mais le chevalier avait techniquement de bonnes chances de survivre à un engagement.

La manière idéale de s'assurer de sa survie, même dans le pire des cas, était d'être aussi difficile à blesser que possible, naturellement. A mesure de l'évolution des tactiques et des armes, l'armure du chevalier a évolué jusqu'à son irrémédiable obsolescence, passant de la maille croisée sur du cuir rembourré à de complexes assemblages articulés d'acier et de cuir bouilli, l'armure de plates. Les armures bavaroises et nord-italiennes du XVe siècle, l'amure gothique et l'armure blanche, constituèrent le summum absolu de la conception d'armure de plates.

Concernant ces armures, les idées reçues sont légion, et alimentées par des récits biaisés ou faussés d'engagements célèbres comme la bataille d'Azincourt, donnant à tort à des armes comme le longbow ou l'arbalète la capacité de blesser et tuer les puissants chevaliers français. Dans les faits, Azincourt s'est d'abord jouée sur les erreurs françaises et l'épuisement des troupes françaises en arrivant au contact avec les Anglais. Les spécialistes de la guerre médiévale tardive, dont le Dr Michel Kaplan, insistent d'ailleurs sur la nature très rapprochée du combat à l'époque, archers et arbalétriers devant relâcher presque à bout portant pour espérer forcer un point faible d'une armure de plates.

Ci-après, l'exemple d'arbalètes contre diverses armures médiévales tardives.

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Deuxième objectif : bouger pour se battre

Si l'on conçoit généralement le chevalier sur un destrier carapaçonné, et si la France a aligné des nombres de cavaliers lourds inégalés dans son Histoire, la plupart des combattants en armure, chevaliers, écuyers ou sergents, étaient à pieds. Le soucis de la mobilité et de l'agilité se posait alors pour pouvoir négocier le terrain, suivre la troupe, atteindre l'ennemi et, bien sûr, l'engager correctement. Même pour un chevalier monté, la question de la chute était prédominante dans la conception de l'armure. Contrairement à ce que son poids peut laisser penser, l'armure de plates était portée et conçue de manière à concentrer la charge autour du point de gravité de son porteur. Une armure sur mesure pouvait ainsi peser plus de 20kg sans gêner significativement son porteur, même pendant une session entière d'entraînement. L'entraînement faisait d'ailleurs du chevalier médiéval, couramment formé à l'athlétisme et aux armes dès l'âge de 7 ans (Ahou, ahou ?), un homme tout à fait à même de supporter ce type de charge.

La vidéo ci-dessous aborde la question de l'entraînement et du mouvement à partir d'un livre rédigé sur un champion de tournoi.

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Concernant le combat en lui-même, il est assez loin du type d'absurdités qu'on voit souvent dans les films. En établissant la vérité sur la solidité de ces armures, vous avez sûrement déjà commencé à réaliser que taper très fort ou essayer de couper l'armure n'allait pas mener bien loin, d'autant que les épées de l'époque sont plus légères et fines que vous pourriez peut-être l'imaginer. Un combat en armure peut durer très longtemps si les adversaires s'égalent en compétence et en endurance. Malgré tous ses défauts, le duel de Narnia 2 est peut-être un des plus convaincants du cinéma grand public en matière de difficulté à vaincre et de coût physique d'un tel affrontement.

Le chevalier en armure restait cependant vulnérable par quelques endroits difficiles à atteindre, mais exploitables par un adversaire entraîné. La vidéo ci-dessous explique comment l'engagement se focalisait sur une fin rapide par l'exploitation de ces points faibles. On y voit aussi un complément au test de l'arbalète, cette fois à l'estramaçon.

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Supplément : la préparation d'un chevalier

Beaucoup d'idées reçues circulent sur le temps nécessaire pour préparer un chevalier en armure de plates, sur le temps nécessaire pour le dégager de sa cuirasse, ou encore sur le temps passé en armure. Le temps passé en armure variait bien sûr selon les conditions, mais un chevalier pouvait passer la journée entière en armure si nécessaire. Le temps de préparation est, quant à lui, bien plus court qu'on l'imagine. En estimant que le chevalier porte déjà son gambison en arrivant pour être apprêté, l'enfilage de l'armure pouvait durer moins de dix minutes. Considérant la vitesse des armées de l'époque et leur profondeur de frappe, c'était très rapide et largement suffisant pour répondre vite à une menace. Enlever une armure en bon état prenait, en outre, moins de cinq minutes.


Supplément supplémentaire : Deadliest warrior

Un débat classique est de comparer les chevaliers aux samurai nippons. Selon les cas, les arguments vont privilégier une comparaison strictement chronologique ou une comparaison " au sommet de l'art ". Les otaku, c'est cadeau !

Pour faire court : samurai et chevalier ont leurs propres forces et faiblesses. Si le samurai a généralement un léger avantage quant à la mobilité, son armure étant globalement plus légère que celle du chevalier européen, le chevalier compense par une armure plus complète, moins facile à pénétrer. L'étude des disciplines à l'épée des deux célèbres combattants-type révèle, en outre, leurs similitudes et, malgré quelques différences résultant du poids et du profil de l'arme, contrairement aux idées-reçues, le samurai n'était pas plus précis ou plus technique ; peut-être un peu plus rapide, comme dit, mais certainement pas supérieur au chevalier européen.

Ci-dessous, deux pratiquants de hema t de kenjutsu comparent leurs styles respectifs et examinent leurs forces et faiblesses réciproques, ainsi que ce qui distingue et rejoint les deux disciplines.

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Conclusion : c'était le must, mais en son temps

Le chevalier médiéval souffre d'idées reçues fausses multiples à son encontre, et il suffit en fait de quelques mises en situation pour réaliser comment son armure faisait en fait de lui le maître du champ de bataille en son temps. Bien sûr, l'Homme étant très doué pour développer des façons de tuer ses semblables, l'armure de mailles, puis l'armure de plates, n'ont fait que leur temps.

On doit le déclin du chevalier en armure complète au développement de nouvelles tactiques au début de la Renaissance et jusqu'au XVIIIe siècle, comme le deucio espagnol et la généralisation des piquiers, puis le tercio et son addition d'arquebusiers. L'amélioration des tactiques anti-cavalerie et des armes à feu ont été deux facteurs synchrones et complémentaires transformant la cavalerie et son rôle au combat, tandis que l'aristocrate s'éloignait des armes ennemies pour commander de plus en plus souvent depuis l'arrière.

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Le coin du chalant / Alexander Galdur - ses aventures
« le: mardi 14 août 2018, 16:15:57 »
Alexander Galdur
73e Duc des Cataractes Blanches
et des Plaines de Galdur





Note : La fiche présente sur le forum est complétée et approfondie par un document disponible en ligne. Cliquez ici pour y accéder.



   Le Duc Alexander s'est donné la mission de reprendre le rôle de son grand-père, et de soutenir la Reine Elena dans ses plans contre ses nombreux ennemis. L'aventure promet moult dangers, et chaque allié ou adversaire dans sa lutte sera le bienvenu.

   C'est aussi un télépathe passif sans entraînement. L'aide d'un autre télépathe, d'un E.S.P.er ou d'un mage qualifié sera précieuse pour lui permettre de maîtriser son don et de le mettre à profit.





Aventures entamées
Le Serment avec Elena Ivory

Aventures terminées


Juste un autre rêve ...



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Prélude / Alexander Galdur - Fiche (Validey)
« le: mardi 14 août 2018, 05:51:41 »
Alexander Galdur
73e Duc des Cataractes Blanches
et des Plaines de Galdur





Note : Cette fiche est complétée par un document approfondissant la biographie et le contexte galduréen. Cliquez ici pour y accéder.



   Le Duc Alexander Galdur est un jeune homme de 25 ans et un chevalier de talent. Il a été mesuré pour la dernière fois à 191cm et pesé à 89kg ; un grand gaillard formé par une vie d’épreuves et d’entraînement. Ces épreuves l’ont peut-être fait vieillir trop tôt, car ses traits durs sont renforcés par les marques de la méfiance et de l’inquiétude. Des rides précoces, quoique discrètes encore, apparaissent sur son front et autour de ses yeux, et son regard d’ancien combattant et son expression sérieuse font croire qu’il a 30 ans, sinon plus. Selon les standards nexusiens, sa peau assez pâle, fruit du climat septentrional et montagnard de son pays, et sa tignasse de cheveux châtain indomptable lui donnent également l’air de quelqu’un de froid et de refermé. On devine à son visage et à sa finesse les traces de sang elfique que son ancêtre Benetor aurait apporté à la lignée ducale, mais cette morphologie est plus à attribuer à sa mère qu’à une quelconque légende généalogique.
   Malgré les impressions données par le visage du Duc, il faut souligner peut-être qu’il est en pleine santé comparativement aux standards de son âge. Son armure de plates de galium à feuilles d’or n’est pas beaucoup plus large que lui. Il remplit ses tenues de sa ligne athlétique, et sa carrure en V arracherait des expressions de jalousie aux surfeurs inondant les plages terriennes. Autour de lui, rares sont les personnes à pouvoir le dominer physiquement, le capitaine de sa garde et son jeune frère faisant partie des rares forces de la nature à l’avoir déjà maîtrisé à l’entraînement. Comme les guerriers de son peuple, il s’entraîne depuis un jeune âge aux armes et à la guerre.

   Rigueur et patience sont devenus ses marques de fabrique les plus populaires. Après avoir subi captivité, clandestinité, illégitimité et insécurité, il a développé un caractère pour le moins prudent et méthodique, et un relatif mépris pour certaines choses que l’on attribue pourtant à cet âge de la vie : naïveté, témérité, arrogance, impatience … Il n’a guère pardonné ce genre de traits de caractère que chez son frère Philip, qu’il considère, malgré leurs différences très nettes, comme un homme meilleur que lui et un inestimable allié et partenaire. Chez ses subordonnés en général, il attend davantage compétence, engagement et autonomie.
   Alexander n’est pas un pince sans rire pour autant. On doit plutôt le considérer comme un quasi nihiliste, un personnage considérant la vie d’après son caractère intrinsèquement éphémère et insignifiant, et les actes d’un homme d’après leur insignifiance dans la masse de ses semblables, mais sans l’y voir pleinement enfoncé. Il a vu mourir beaucoup de proches, porte de lourds fardeaux sur ses épaules de célibataire, et se protège en gardant une certaine distance avec ses émotions et ses sentiments. Ceux-ci n’en sont pas moins forts, et c’est une personne animée par de puissantes émotions, par une vocation inaliénable, et en proie à des sentiments qu’il ne sait pas gérer et qui le portent à la moindre relâche.
   Toujours célibataire, on lui prête des aventures extramaritales nombreuses, surtout parmi ses détracteurs, qui en font la marque d'un souverain décadent aux plaisirs dissolus. Cependant, assez peu ont été prouvées. Seule sa relation avec Saskia Warberg-Altenberg, la soeur d'Alina, relève du secret de polichinelle, et celle-ci pose problème du fait que Philip entretient sa propre relation sentimentale avec elle. En quittant le Duché, il a choisi de les laisser tous deux en arrière.





   Alexander Galdur est né il y a 25 ans à Nexus. Il était le fils d’Oren Galdur et Minna Warberg-Altenberg, et le petit-fils du 72e Duc des Cataractes Blanches et des Plaines de Galdur, Alcest le Sage. Ce dernier avait été un conseiller précieux de Liam le Lion et un ami du souverain trépassé, un homme de l’ombre précieux, et lui-même le fils d’une autre célébrité du dernier siècle, Alfred le Brave, commandant durant la première guerre ashnardienne et co-concepteur de certaines forteresses défensives du royaume.
   Alexander fut le second d’une fratrie de trois garçons et une fille : Wilford, Alexander, Philip et Elizabeth. Tous les quatre étaient promis à un avenir scintillant jusqu’à la naissance d’Elena Ivory et la disparition du Duc Alcest et du Roi Liam en mer. Oren Galdur fut assassiné, et sa femme, officiellement morte de chagrin, fut plutôt empoisonnée. Alexander avait 6 ans, et son aîné 9 ans à peine. Leur oncle Lucius, membre de l’Ordre du Griffon, soutint leurs droits à la succession à leur grand-père, mais, après sa mort au ombat, leur Duché sombra dans l’anarchie tandis qu’ils étaient faits captifs par un noble sinistre, le Baron Terrik Baltar des Gorges Sanglantes.
   Baltar les garda enfermés dans son hôtel particulier de Nexus pendant trois ans. Bien qu’ayant accès à une éducation propre à la noblesse, ils souffraient du manque volontaire de qualité de leurs précepteurs et des abus du Baron à leur égard. Atteignant 13 ans, Wilford se rebella contre lui et exigea de retourner à ses terres avec ses frères et sa sœur, mais Baltar le fit disparaître au cachot. Le reste de la fratrie ne tarda pas à découvrir les preuves de sa mort dans les geôles, et Terrik Baltar entreprit de les déplacer en sa demeure pour éviter les fuites.

   Sur le chemin vers les Gorges Sanglantes, le navire transportant les trois derniers de la fratrie fut attaqué et pillé par des pirates. C’étaient des Nordiques, les survivants de royaumes détruits par les troupes de Baltar et nourrissant aujourd’hui la traite des esclaves. Ces gens frustres et guerriers ne manquaient pourtant pas de philosophie et de cœur, et ils accueillirent les Galdur comme les leurs, leur Jarl, Sigmimr, les introduisant lui-même. Le chef était un individu doté de grandes qualités de dirigeant, mais il était aussi animé par le poison de la vengeance. Il était suivi par deux anciens compagnons, Gytha et Brynjolf, mais ce dernier, un scalde à l’humour particulier, cherchait à protéger les enfants des pires instincts de son ami.
   Alexander avait atteint 13 ans à son tour quand il vit Sigmimr et bien d’autres périr au combat. On lui avait enseigné la guerre, le maniement des armes et la stratégie, mais il avait empoisonné par les discours irrationnels du Jarl. Il fut sauvé de peu par Brynjolf sous les murs du Krak Rouge, délimitant la limite entre les Gorges Sanglantes et les anciens royaumes nordiques, et s’en retourna auprès de son frère et de sa sœur avec le sentiment d’être coupable d’un trop long égarement et de mauvais choix.
   Il rejoignit son duché et le trouva en proie à l’instabilité et au péril d’une sanglante guerre civile. Voyageant jusqu’aux défenses d’Altenberg, les Galdur durent faire preuve de beaucoup de persuasion et de patience pour prouver leur identité et obtenir l’aide de leur oncle, le Duc Rodrick Warberg-Altenberg, frère de leur défunte mère. Alexander avait 15 ans quand il regagna ses terres avec une petite troupe alliée, en compagnie d’Alina Warberg-Altenberg, que Rodrick aurait aimé faire épouser par le jeune duc, et de son protecteur, Waldemar, qui devint le protecteur personnel et le précepteur d’Alexander et des autres Galdur à cette période.

   Jouant de subterfuges et de manœuvres inattendues, Alexander renversa le Régent illégitime et corrompu du trône ducal et reprit le contrôle de ses terres. Il s’était entouré des bonnes personnes pour mener la reconstruction du pays et de son autorité, mais il devait aussi faire face aux preuves d’un vaste complot de déstabilisation prenant sa source à l’étranger. Les sept années suivantes seraient la scène d’une grande saga juridique, de multiples destitutions et d’une réorganisation majeure du duché. A 20 ans, le Duc Alexander, bien que restant ouvert à Nexus et à ses diplomates, était peu apprécié dans la capitale, car il avait isolé son pays du reste du monde et on le disait en train de purger sa noblesse. En vérité, éliminer les corrompus et les corrupteurs fut une tâche dantesque, qui avait conduit au remplacement de la quasi totalité de l’aristocratie territoriale et du Conseil privé.
   Le pays se rouvrit à la même époque, et l’anniversaire des 21 ans d’Alexander fut la première véritable cérémonie officielle de son règne. Pendant la cérémonie et celles qui suivirent, il s’attela à rassurer Nexus quant à sa fidélité et ouvrit bien des perspectives de partenariats, mais son frère Philip fut victime d’un empoisonnement, dont il réchappa fort heureusement. Prenant conscience de la vulnérabilité de sa famille, de sa personne et de son pays, il engagea une véritable guerre des ombres, au pays comme à Nexus, contre les ennemis du trône de Galdur et du Palais d’Ivoire.
   Il fallut de longues années encore pour pouvoir vraiment considérer la possibilité de quitter le territoire à nouveau, et de se rendre à Nexus pour prêter serment en particulier. Les agents d’Alexander avaient fait leur possible pour préparer la réouverture totale des relations anciennes entre Nexus et Galdur, constituant un réseau de soutiens royalistes contre les esclavagistes et les opportunistes s’enrichissant du pouvoir des guildes, mais la véritable variable restait la Reine. Alexander commença à avoir des visions de cauchemar à 24 ans, ainsi qu’en avait Alina de longue date, mais un archimage du nom d’Isolder l’avait dissuadé de chercher à empêcher leur réalisation, lui intimant de faire confiance aux actes et aux décisions d’Elena Ivory. Bien qu’il veuille croire en l’intelligence et en l’indépendance de la Reine, il restait pourtant angoissé à l’idée de mettre sa vie et sa dynastie en péril en lui remettant leur sort pour expiation, d’autant que ses espions avaient fini par trouver une preuve faisant monter le complot de déstabilisation de son pays jusqu’au trône de Kovar.





Particularités : Alexander est un E.S.P.er dormant, doué de pouvoirs télépathiques passifs qu’il ne sait contrôler. Comme Alina, ce pouvoir se traduit par des songes divinatoires quand son esprit s’ouvre par le sommeil et capte les vagues d’esprits puissants, et trouble ses nuits par des cauchemars et des visions perturbantes. En apprenant à maîtriser ce don, il pourrait cependant devenir un télépathe-empathe de grande qualité.

Ce compte est un double.

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