Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Alaïs Antonius

Pages: [1]
1
One Shot / La maman de ma meilleure amie [Alaïs] - [Magdalena Takao]
« le: vendredi 22 juin 2018, 11:45:29 »
Spoiler: Attention ! Image explicite (cliquer pour montrer/cacher)

Je m'appelle Ashira, Ashira Konosaki. J'ai seize ans depuis quelques mois à peine et je pense que les gens doivent me considérer comme plutôt jolie. Mes cheveux blancs et mes yeux verts me donnent un côté plutôt exotique pour une japonaise, ce qui est un peu normale vu que je suis métisse. J'ai également hérite de ma mère une belle poitrine qui ne cesse de grandir depuis que je suis entrée dans l'adolescence. C'est tout bête en ce moment les garçons n'arrêtent pas de craquer sur moi et je reçois une tonne de lettres de déclaration en ce moment.

Que j'ai toutes déchirées à cause de l'héritage génétique de mon père. Ho ce n'est pas sa faute et je ne lui en veux pas. Mais tous mes camarades de classe tomberaient de super haut en sachant pourquoi je ne me change pas dans le vestiaire avec les autres filles et que je dois me changer dans le vestiaire de la prof.

La raison ? Indice : c'est rose, parfois c'est mou, parfois c'est dur et ça pendouille en permanence entre mes cuisses. Bingo ! C'est une bite !

Je suis née avec les deux sexes et un désordre hormonal plutôt conséquent. Normalement, dû à la présence de mon taux d'estrogènes, mon sexe masculin devrait être minuscule. Mais dans mon cas c'est un peu le contraire et c'est super handicapant au quotidien. Je dois m'assurer en permanence que personne ne regarde ma culotte sous ma jupe sous peine que quelqu'un remarque le trio de bosses qui s'y cache.

Heureusement, il y a quelques années de cela, j'ai été découverte. Je dis "heureusement" parce que l'autre fille qui a appris mon secret s'est révélée très gentille et est devenue ma meilleure amie, m'aidant à protéger mon intimité.

Akira-chan est vraiment ma meilleure amie et, comme nos maisons ne sont pas très loin l'une de l'autre, nos parents respectifs aussi ont sympathisé un peu. Mes aprents à moi sont souvent en voyage, maman parce qu'elle est une publicitaire importante dans le domaine médicale, papa parce qu'il est un médecin sans frontière plutôt connu qui milite pour plus d'aide dans les pays défavorisés. Ils se sont connu par leur travail respectif et se sont mariés quand j'ai été annoncée dans le ventre de ma mère. Ils s'aiment encore, mais ils passent tellement de temps à l'étranger tous les deux que je passe souvent mes weekends et parfois aussi mes semaines chez Akira-chan. C'en est au point que j'ai fini par avoir un chambre d'amis chez Akira-chan qui m'est quasiment réservée comme si c'était ma deuxième chambre.

Cette fois je passe toute la semaine chez Akira-chan. Elle aussi a un papa qui voyage énormément, et il est sur un voyage d'affaire qui va encore prendre pas mal de temps, donc on va passer toute la semaine chez elle avec seulement sa mère à la maison.

La mère d'Akira-chan est super belle, en même temps elle a eu Akira super tôt aussi donc elle n'est pas très vieille. Mais on sent que le fait que le papa d'Akira ne soit presque jamais là lui pèse. Elle est tout le temps toute seule dans sa grande maison et comme elle a un travail avec un très faible pourcentage, elle ne sort pas beaucoup. Elle a des amies, mais elle sont toutes à l'autre bout du pays.

Depuis qu'on a quinze ans et que notre libido s'est petit à petit réveillée avec Akira on a décidé qu'on allait pas dire à sa mère que j'ai une bite. Elle comprendrais pas. Et surtout elle nous empêcherait de réviser ensemble le soir dans la chambre d'Akira, je pense.

Bon d'accords, le temps de révision est vachement limité et ça fait un moment déjà qu'on a sauté le pas. Vous en penserez ce que vous voulez, mais mes hormones sont aussi handicapantes parce qu'elles se déclenchent un peu n'importe quand. Alors Akira, qui est vraiment gentille, a décidé de prendre les choses en mains. En occurrence, ma chose, entre ses deux petites mains.

Je crois qu'on peut dire que depuis, presque chaque soir que je passe chez elle, on baise comme des singes ! Et oui, je défonce la fleur ma meilleure amie régulièrement, que ça vous plaise ou non on est comme ça avec Akira.

Bon on est presque sure que sa mère est au courant de rien. Mais il y a deux semaines, quand on est rentrée du judo, je me suis douchée chez elle et sa mère a ouvert la porte sans prévenir pour m'apporter du linge propre. J'ai fait un sacré bon et je suis presque sûre d'avoir caché mon affaire à temps.

Mais j'ai un gros doute, il me semble que la mère d'Akira me regarde un peu space depuis... Et l'autre point qui me dérange un peu c'est qu'elle avait l'air presque contente quand son mari lui a annoncé par téléphone qu'il repartait un mois à l'étranger alors que ma mère venait de lui demander si je pouvais rester cette semaine.

Je ne sais pas pourquoi, mais depuis que je suis rentrée de l'école ce soir j'ai eu comme une drôle d'impression... Ça m'a poursuivis tout le repas et m'a dérangée au point que quand Akira et moi on a eu fini nos devoirs j'ai été incapable de bander pour la prendre comme d'habitude. C'est pas la première fois que j'ai une panne, mais en règle générale en discutant on parviens toujours à trouver pourquoi.

Sauf que là, on a fait choux blanc. Je parviens pas à savoir qu'est-ce qui me dérange et ça me perturbe et me bloque de tous les côtés. Au final, Akira est restée sur sa faim et moi je suis retournée à ma chambre en saluant au passage sa mère qui était restée au salon pour regarder la télévision. J'ai eu un étrange frisson dans le dos en passant, mais quand j'ai regardé derrière moi, la mère d'Akira ne semblait pas avoir bougé.

Je dois me faire des idées...

La chambre que j'utilise était une chambre d'amis à la base, donc elle est occupée par un grand lit double prévu pour des adultes. Je n'y suis pas venue depuis plus d'une semaine et je remarque un truc qui n'était pas là avant. Il y a comme des anneaux qui ont été fixés au montant du lit, un peu comme si on voulait y suspendre des trucs, mais je ne vois rien à y suspendre. L'autre point qui me surprend, la clé qui est normalement dans la serrure à l'intérieur de la chambre depuis des années, a disparu.

Bon, ça veut juste dire que la mère d'Akira a fait de l'ordre j'imagine...

Je me change pour me mettre en débardeur et culotte et je me glisse dans le lit avant de fermer la lumière pour dormir. Mais je sens que je vais avoir de la peine vu le sentiment de gêne qui m'habite en ce moment.

Pourquoi j'ai ce drôle de pressentiment ?

2
Tina Harkein avait débuté l'année en fanfare en projetant à sa classe l'un de ses propres films pornographiques où elle était encore uniquement actrice et soumise, ce qui avait immédiatement enflammé l'auditoire de ses élèves à tendance dominatrice. Elle avait par la suite fait redescendre la pression en prouvant qu'elle connaissait aussi assez bien les principales ficelles de la domination elle-même et qu'elle n'était actuellement pas intéressée d'être à la botte de ses élèves.

- Un jour peut-être, j'ai des périodes soumises parfois. Libre à vous d'en prendre avantage à ce moment-là, avait-elle dit à sa classe.

Tina n'était pas prof principale, elle n'avait pas un pourcentage de présence suffisant pour cela, mais elle enseignait surtout la théorie et un peu de pratique sur le plaisir saphique. Elle prenait souvent les classes de rattrapage pour revoir les bases des autres matières, du coup Tina restait très généraliste. Ça lui convenait bien. Tina avait une énorme maîtrise des bases, cela lui facilitait beaucoup les pratiques dites "avancées". Mais elle n'avait pas la prétention de se prétendre particulièrement douée sur les aspects les plus complexes des relations sexuelles. C'était une chose qu'elle avait parfois pratiqué, mais toujours à doses homéopathiques.

Dernièrement, la direction lui avait demandé si elle pouvait proposer une activité pratique pour les élèves. La première chose qui lui était venue à l'esprit avait été acceptée avec un entrain qui l'avait un peu surprise, mais qui ne l'avait pas démontée pour autant. Beaucoup de choses lui semblaient parfois bizarre dans cette école.

C'est ainsi qu'un matin elle s'était assise sur le coin de son bureau et qu'avant de commencer le cours elle avait fait son annonce.

- Je vous rappelle que prochainement la direction a demandé que vous rendiez des travaux pratiques, ils peuvent être très divers depuis un show devant la directrice en passant par des podcast ou tout autre matériel pratique. C'est pour cette raison que je propose aux éventuelles intéressée de venir me voir pour éventuellement tourner un court-métrage pornographique en studio. Nous aurons une vraie équipe de tournage avec nous et du matériel professionnel à disposition. La seule contrainte c'est qu'il faut tourner avec moi dans le second rôle, annonça l'enseignante avec un sourire.

Elle laissa sa classe décanter son annonce jusqu'à la fin du cours avant d'annoncer avant la cloche :

- Je serais dans la salle de réunion numéro 3 ce vendredi après les cours pour faire passer les entretiens de celles qui seront intéressées. Vous pouvez venir sans rendez-vous, la seule règle est d'attendre que le témoin à l'entrée soit vert pour venir.S'il est rouge, c'est que je suis déjà en entretiens avec une autre personne.

Tina avait continué à passer le mot toute la semaine et finalement, vendredi elle prit ses quartier dans la salle de réunion en question avec un laptop et une petite caméra sur trépied reliée à ce dernier pour filmer l'entretiens.

Plus qu'à attendre les intéressées... Songea la réalisatrice.

3
Les contrées du Chaos / Le Mystère des Antonius [Mystère] - [Alaïs]
« le: vendredi 01 juin 2018, 17:03:56 »
DOMAINE ANTONIUS


Le domaine Antonius est une ancienne forteresse médiévale en partie réaménagée en manoir par le propriétaire actuel : le vicomte Peter Wilhelm Antonius. Le domaine Antonius couvre plusieurs dizaines d'hectares de terres qui sont réparties entre le bastion principal, avec ses dépendances ainsi que son haut et épais mur de pierres, le petit village niché à son pied entouré d'une simple palissade de troncs taillés, et les plantations d'arbres aux fleurs bleue phosphorescentes qui s'alignent ensuite à perte de vue à travers les vallons du reste du domaine. Un petit lac vient tremper les pieds du bastion érigés sur un gros promontoire rocheux surplombant aux deux tiers les flots. La rivière, qui alimente le lac, se jette au préalable dans les douve qui isolent le rocher comme une presque-île. Cela n'est pas naturel et l'on peut voir de nombreuses traces qu'à l'origine le promontoire faisait partie du reste du village. Cependant, à coup de pics et de pelles, il a été séparé avec le temps du reste. Deux accostages sont d'ailleurs construits par-dessus les flots. L'un est directement rattaché au village et sert au commerce fluvial. L'autre, beaucoup plus petit, sert de jetée à un petit esquif qui rappelle que, pendant un temps, le vicomte a beaucoup voyagé par les eaux et en a gardé l'habitude de parfois sortir se divertir en allant voguer sur les flots du lac en solitaire.

Le village au pied du bastion est occupé par les gardes et leurs familles, les serviteurs de la maisonnée qui sont des personnes libres ainsi que quelques commerces et auberges proposant leurs services aux visiteurs de passage. Certains esclaves influents ou ayant gagné la confiance du vicomte ont également un petit quartier qui leur est dédié. Même si les habitations ne semblent pas différentes des autres, ont peut constater que les portes ne se verrouillent que de l'extérieur et le quartier est patrouillé avec une fréquence triple de celle du reste du village par la garde civile. Cela demeure néanmoins plus confortable que les quartiers des esclaves qui sont sis dans de petites cahutes de pierre dure et en partie enfouie dans la roche du promontoire afin d'éviter que les esclaves ne tentent de creuser pour s'évader.

Ceux-ci se trouvent dans les dépendances avec la garnison qui s’entraîne, vit et les surveille vingt-quatre heures sur vingt-quatre depuis leurs baraquement droit en face. Le vicomte Antonius est connu pour ses exigences au service très draconienne et nombreux sont les soldats qui ont été châtiés sur la même place que les esclaves pour des abandons de poste, s'être endormis pendant une ronde, ou encore pour maltraitance ou méchanceté gratuite.

Car, dans le domaine Antonius, on ne plaisante pas avec la main-d’œuvre. Celle-ci est convenablement traitée, pour des esclaves. Disposant de jours de repos, de contrôles médicaux, d'habits dédiés, et même d'une infirmerie et d'une école basique pour les plus petits. Car, hélas, comme le dit le proverbe, "on ne choisit pas ses parents". Et quand des enfants d'esclaves naissent sur le domaine Antonius, ils deviennent eux-même propriété du vicomte. Cependant, une loi mise en place par la petite-fille de ce dernier, Alaïs Victoria Antonius, permet depuis quelques années aux parents des enfants nés esclaves de demander à rendre des services supplémentaires, qui sont alors porté à leur crédit. Ledit crédit peut ensuite permettre aux parents de racheter la liberté de leur enfants après sa majorité, car avant, le fait d'être la propriété du vicomte force celui-ci à les considérer comme sous sa protection, à les nourrir et à leur fournir un toit et des vêtements.

Tout n'est pas rose cependant pour les esclaves des Antonius. Le travail à la plantation est long, répétitif et harassant. Les conditions climatique, quoique tempérées, peuvent être très dure sous l'intense soleil d'été et les pluies tempétueuses de novembre provoquent souvent des glissements de terrains, qui sont le lot de dangers, avec les épidémie et parfois le rationnement de la nourriture, de cette main-d’œuvre bon marché. Cependant, conscient que les esclaves sont aussi des êtres vivants, le vicomte a instaurés des jours de repos qui sont aussi des jours de fête, permettant à ces pauvres gens de parfois, voir un peu de lumière au bout d'un tunnel bien obscur. Le plus possible, le vicomte souhaite que les choses se passent calmement, mais il n'est pas homme a se laisser marcher sur les pieds cependant. Il a droit de vie et de mort, de haute et de basse justice, sur ses terres et parfois, n'hésite pas à le rappeler à ceux qui viennent à l'oublier.

En seigneur très croyant, le propriétaire a fait construire une grande basilique gothique directement incluse dans le bastion et dont la sacristie est reliée aux appartements du maître de maison par un petit couloir discret tandis que la grande porte donne dans la coure de l'édifice fortifié. La cour elle-même est séparée entre les jardins du seigneur, qui sont surélevés par un mur d'enceinte intérieur, de la cour des dépendances. La seule occasion où les esclaves peuvent quitter leur cour, c'est en passant la grande porte du bastion pour aller travailler aux champs, ou les jours saints quand le culte est donné. Chose rare pour l'époque, le vicomte et sa maisonnée assistent à la messe en présence de tout le personnel, et des esclaves qui y assistent debout, depuis le fond de la basilique.

Les terres dans Antonius sont très vallonnées, souvent avec une pente douce menant au lac qui trône bien plus au centre du domaine que le bastion de la famille régnante. La culture des fleurs de Mana, est ce qui fait leur fortune et la fortune de ces terres. Les exportations sont florissantes et la demande n'est presque jamais en baisse. C'est pourquoi, malgré un titre peu ronflant et un domaine qui n'est même pas si grand par rapport à ses immenses voisins, le domaine Antonius est pourtant un passage obligé, une charnière commerciale incontournable de sa région et son propriétaire, le seigneur le plus riche à des centaines de lieues à la ronde.

---
La journée avait été calme pour le capitaine Wolf, une bonne journée au champs, pas de bagarre ou d'incident à signaler. Il espérait encore avoir une simple journée paisable jusqu'au moment du recomptage des esclaves au moment de les rentrer dans leur baraquement.

- Capitaine ! Il en manque un ! S'exclama alors le sergent d'une voix alarmée.

Fronçant les sourcils, le capitaine s'avança, les écailles de métal de son armure crissant les unes sur les autres.

- Vous êtes sûr sergent ? Vous les avez recomptés ?

- Oui mon capitaine ! Nous avons même identifié le fuyard !

- Lequel est-ce ?

- Le nouveau ! Le terranide-félin qu'on emploie pour aller cueillir les fleurs au sommets des arbres ! Celui qui s'appellerait "Mystère" !

- Mystère ou Mistigri, je ne veux pas le savoir ! Sonnez l'alerte, envoyez les patrouilles à cheval avec les chiens, retrouvez-le avant que le vicomte ait nos têtes !

Peu de temps après, de nombreux cavaliers en armure de cuir légère partaient au galop, tenant les longues laisses des chiens de chasse lancés à la poursuite de l'esclave en fuite. Le soir tombait tout juste mais, à moins que le terranide n'ait encore la force de courir comme un dératé après une journée à escalader des arbres, il y avait peu de chance qu'il sorte des limites du domaine. Lui-même sortit à cheval pour se rendre à un poste de garde muni d'une tour permettant d'inspecter les alentours.

Il ne lui fallut pas plus d'une paire d'heures pour que le cor de chasse signifiant que le fugitif avait été repéré retentisse au loin.

Le capitaine redescendit après avoir localisé l'origine du coup de corne et bondit à cheval pour s'y rendre au triple galop, se repérant aux aboiements des chiens et au bruit caractéristique de cuivre du cor.

Quand il parvint sur place, deux hommes en armure maitrisaient à grande peine un petit terranide félin tandis qu'une demi-douzaine de chiens tournaient autour de la mêlée en poussant des aboiement, réclament impatiemment qu'on leur donne le signal de l'attaque.

- Comment s'est-il sauvé ? Demanda le capitaine en sautant à terre pour les aider.

Un des éclaireurs lui répondit en décrivant ce qu'il avait compris de la méthode utilisée pour tenter de s'évader. Mais dans les grandes lignes ça reposait sur un manque d'attention.

Le vicomte ne va pas aimer ça... Songea le capitaine en aidant à passer les menottes au petit terranide.

Vu qu'il se débattait avec vigueur il fut décidé de lui menotter également les chevilles. Et comme il se débattait encore, l'un des gardes le gratifia même du revers du droit en plein abdomen pour le calmer.

- ARTHUR ! ON NE FRAPPE PAS LES ESCLAVES SANS UNE BONNE RAISON ! S'exclama le capitaine d'un ton courroucé.

- Il a tenté de me mordre ! Se défendit l'éclaireur, ce dont le capitaine douta fortement vu la nature de l'homme en question.

- Remballez-le, on le ramène au bastion, le vicomte voudra un rapport complet... Termina l'homme en enfourchant à nouveau son cheval.

Le vicomte Peter Wilhelm Antonius avait toujours été un homme très fin physiquement. Avec l'âge il s'était en plus asséché, comme un vieux fruit ridé et dont la peau se recouvrait petit à petit de taches plus sombres au niveau des mains. Les cheveux courts, gris et le visage toujours parfaitement rasé, il n'était pas compliqué de deviner que l'homme avait été militaire et que cela avait laissé des habitudes. Malgré sa taille moyenne, il semblait souvent plus grand qu'il ne l'était en réalité. Cela, il le devait à un aplomb sans faille et une rhétorique cinglante qui contribuaient à donner au vicomte une aura, un charisme évident que seuls obtiennent ceux qui ont vu beaucoup de choses dans leur vie, apprenant la sagesse et la patience par des voies peu enviables.

Ses yeux bruns étaient d'acier pour ceux qu'il jugeait, et l'on murmurait que même sa défunte épouse n'avait pas eu droit à un seul regard tendre de toute sa vie. Et pour cause, ce n'était un secret pour personne que le vicomte ne l'avais jamais aimée et elle non plus. Ils s'étaient mariés par obligation parentale, avaient eu un fils ensemble et elle était morte deux ans plus tard dans un accident de cheval, avec un homme que le vicomte soupçonnait fortement d'être l'amant de celle-ci. Il n'y avait rien de plus à en dire. Les seuls pour qui ce regard ne s'était jamais adoucis comptaient au nombre de deux : Son fils, Carl Terence, et sa petite-fille, Alaïs Victoria.

Souvent seul depuis la mort de son fils sur Terre, le vicompte attendais toujours avec impatience le retour de sa petite-fille à chacune de ses vacances scolaires. Et justement elle devait arriver prochainement d'après ses estimations.

Aussi quand son capitaine arriva en traînant derrière lui l'un de ses esclaves maintenus par deux gardes, il se contenta d'hausser un sourcil interrogateur, continuant à fumer sa pipe tout en jouant de la main gauche sur son piano.

Comme d'habitude, le vicomte ne comptait pas entamer la conversation. Son geste d'interrogation signifiait qu'il attendait une explication.

- Monseigneur, nous vous ramenons l'esclave en fuite... Entama le capitaine un peu mal à l'aise.

- Quiconque ayant des yeux pour voir et des oreilles pour entendre le son des cors d'alerte s'en serait douté... Commenta le vicomte en le regardant. Apprenez-moi quelque-chose que je ne sais pas capitaine, sinon cette conversation n'a pas d'intérêt...

Le capitaine entrepris alors d’expliquer la tentative d'évasion en question. Ce qui sembla retenir le plus l'attention du vicomte, donc le moment où il cessa de pianoter sur son instrument, fut l'aveux couvert qu'un garde ne l'avait pas vu se faufiler.

- Capitaine, vous savez comme moi que vos hommes ont des devoirs, que je les paies pour cela et que ce genre d'erreur doit être corrigée...

Il se tourna vers l’officier et, tirant sa pipe de sa bouche en tapota le fourneau contre la cuirasse du capitaine.

- Trouvez le responsable, punissez-le comme il se doit, continua-t-il d'un ton calme, comme s'il commandait à manger. Je refuse de payer des tire-au-flanc.

- Bien monsieur, et pour lui ? Demanda le capitaine en désignant le terranide.

Le vicomte se tourna vers le terranide et tira sur sa pipe d'un air songeur.

- Tu as tenté de t'évader... Dit le vieux seigneur en s'adressant au mystérieux félidé. Sais-tu que j'ai payé pour obtenir ta personne ? Si tu t'enfuis, c'est comme si tu me volais l'argent que j'ai investi en toi. Qu'as-tu à dire pour ta défense ? Demanda-t-il.

4
DOMAINE ANTONIUS


Le bastion très récent du domaine Antonius accueille cette années la réunion des bannerets de notre grande province. Malheureusement, la province en question est morcelée et sans réel gouvernement central depuis la mort de son dernier monarque, celui-ci ayant trouvé la mort avec tous les membres de sa dynastie et tout héritier potentiellement directe dans l'incendie ayant ravagé leur château pile le jour de la fête d'anniversaire du patriarche pour lequel toute la famille étendue avait été convoquée.

Mon grand-père n'a jamais cru à une coïncidence et encore aujourd'hui n'y crois toujours pas. Honnêtement, je ne peux pas lui donner torts, vu que deux jours plus tard des troupes de la dictature d'Ashnard étaient stationnées à la frontière pour y "ramener l'ordre et la paix de l'Empire". Pour un Empire médiéval, mobiliser un corps d'armée en deux jours est tout simplement impossible, même avec l'aide de ce que je sais de la magie. Les troupes étaient déjà prêtes, il n'y a pas lieu d'en douter.

Mais bon, ces événements datent d'il y a plus de trente ans et mon père à combattu à l'époque les troupes qui ont "accidentellement" franchi la frontière. À l'époque, une alliance des anciens Bannerets du monarque avait permis de repousser les envahisseurs car la réplique avait été unilatérale. Nous avions bénéficié de deux gros avantages : la personne qui avait lancé la manœuvre du côté Ashnardien l'avait fait sans l’appui de son gouvernement et il était obligé de réussir sa conquête s'il ne voulait pas goûter aux foudres de ses dirigeants. Partant du principe que les vainqueurs écrivent l'histoire, il avait pensé attaquer un royaume morcelé mais s'y était pris trop tôt et les seigneurs de l'époque avaient réussi à s'allier sous une bannière commune et à l’éjecter à grand coups de pied dans le derrière. La politique d'Ashnard avait fait le reste pour ce seigneur de pacotille et on en a plus jamais entendu parler.

Le deuxième avantage majeur dont nous disposions, mais nous l'ignorions, c'était qu'au même moment une offensive contre Nexus avait lieu sur un autre front et les conneries de notre attaquant ne pouvaient être réparées sans dégarnir un assaut qui nécessitait toutes les ressources de notre agresseur.

Dernier point, que je n'ai appris que récemment, ce fut une victoire à la Pyrrhus. Les Ashnardiens ont été repoussés, mais l’armée des bannerets a été si gravement touchée qu'elle a mis des années à sa remettre du choc. Heureusement, à l'époque, cet état de fait n'a pas pu être exploité par le haut commandement d'Ashnard. Aujourd'hui, l'alliance a grandi et a forci. En théorie, même du temps de l'ancien roi, nous n'avons jamais eu une puissance militaire aussi conséquente. Mais le principal problème demeure : il n'y a toujours pas de Roi. Qui dit pas de Roi, dit pas de pouvoir central. Et entre-temps les bannerets qui avaient unis les autres pour une défense commune sont passés de vie à trépas et leurs descendants ne sont pas capable de se mettre d'accord sur un menu commun pour le repas de midi.

C'est pourquoi Ashnard a changé son fusil d'épaule et depuis plusieurs années s'attelle à morceler et intégrer les différents fiefs de la province au moyen d'une arme encore plus mortelle : la diplomatie.

De nombreux fiefs frontaliers se sont déjà ralliés de leur plein gré à l'Empire cette fois et nombreux sont les autres dont la dictature convoite l'allégeance. Par les promesses, le charme, les cadeaux, la négociation, l'or, les titres et la flatterie, Ashnard s'empare morceau par morceau de la province sans verser la moindre goutte de sang.

Toute la semaine, une grande réunion des bannerets a lieu dans notre domaine, et pour la première fois mon grand-père accueille à contre-cœur une délégation Ashnardienne qui est venue représenter les fiefs ayant changé d'allégeance.

J'ai assisté en partie à la réunion depuis les gradins de l'auditorium, les seigneurs et représentant étant assis autour d'immenses tables de bois laqué à l'étage inférieur. Le début était intéressant, la présentation de l'état global était plutôt réjouissant, mais ensuite la discussion s'est enlisée en débats stériles sur la question d'élire un roi ou de mettre officiellement en place un système plus collégial. C'est le même sujet qui divise depuis trente ans et tout le monde sait que tant qu'il restera des royalistes, le trône ne sera pas remplacé, même si les progressistes parlent d'un système de voix suivant le titre et l'importance.

Vers onze heures, je me suis éclipsée et j'ai profité que j'étais chez mon grand-père pour aller dans ma chambre et reprendre la lecture de mon livre. Je suis redescendue pour midi afin d'être une bonne hôtesse et veiller que les repas soient bien servis et dîner aux côtés de mon grand-père. J'ai fais de mon mieux pour donner une image gentille et balais-dans-les-fesses autant que possible. En règle générale, plus vous avez l'air coincée, moins les gens ont envie d'engager la conversation avec vous. J'ai cependant découvert qu'en politique, ça ne veut rien dire car j'ai été beaucoup abordée après le repas avant la reprise du sommet par tout un tas de bannerets ainsi que par d'autres dames. On m'a complimentée sur mes cheveux, ma belle mine, mon jolis minois, mes manières, bref on m'a flattée de la tête aux pieds et je suis presque surpris que personne ne se soit risqué à des flatteries sur des parties plus intimes de mon anatomie.

Je suis restée polie cependant, j'ai souris au gens, écouté ce qu'ils avaient à dire mais me suis retenue de tout commentaire. Je n'en penses pas moins, mais mon grand-père m'a toujours appris que souvent le silence est la meilleure manière de ne pas passer pour une idiote.

Les conférences reprennent et j'en écoute encore une petite heure avant de m'en lasser définitivement et d'aller chercher une servante pour lui demander de bien vouloir rester dans les gradins et venir me chercher quand ce sera fini.

Au final, elle se termine pour aujourd'hui avec l'annonce du souper, ce qui sonne également mon retour à la vie active. Je pousse un soupir de lassitude à cette idée. Diriger le domaine ne m'a jamais déplu ou rebutée, même si ce n'est pas une sinécure. Cependant, faire des révérences à tout bout de champ en essayant de retenir qui est quoi et le remettre suivant son titre, c'est un exercice d'appris par cœur qui est une gageur dans mon cas. Je n'ai pas une bonne mémoire des noms, je suis plus mémoire visuelle.

Mais je redescend remplir mes devoirs, après tout, un jour je vais me retrouver à le faire sans la supervision de grand-papa et ce jour-là ce sera autrement plus dur. Je redescend pour m'assurer du service et dîner au côté de mon aïeul en présence du reste de la foule de convives et de leurs accompagnants ayant suffisamment de rang pour tenir dans cette pièce.

Après le repas, mon grand-père me demande de rester près de lui, puis accoste une jeune femme d'une élégante révérence que je l'ai rarement vu employer.

- Madame la marquise ? Je suis le vicomte Peter Wilhelm Antonius, dit-il avec un sourire affable avant de me désigner. Ma petite-fille, Alaïs Victoria Antonius.

Je m'incline pour faire la révérence.

- Enchantée, dis-je avec un sourire poli.

Mon grand-père se tourne ensuite vers notre invitée.

- Puis-je requérir un entretiens privé ? Demande-t-il d'un ton aimable avant de lui tendre son bras comme tout gentilhomme qui se respecte.

Je m'attends presque à ce qu'elle refuse, mais elle semble vouloir bien suivre mon grand-père qui l'emmène alors avec ses immenses jambes vers le petit salon aux fleurs. Je suis tant bien que mal car, comme toujours, mon ancêtre a tendance à oublier qu'il est fin comme une perche, mais que la perche en question mesure près de deux mètres de haut et a des enjambées de géant pour moi qui suit deux têtes et demi plus petite que lui.

- J'ai beaucoup apprécié votre intevrention sur les relations que nos terres entretiennent avec Ashnard. C'était très sensé. Vous avez su en tirer l'essence avec une acuité qui m'a remarquablement impressionné... Entamme mon grand-père avec emphase alors que nous entrons dans le salon en question.

Il n'est pas très grand vu la taille de notre demeure, seulement une quinzaine de mètres carrés, mais c'est intime et il contient le fauteuil préféré de mon grand-père, que celui-ci s'empresse de s'emparer après avoir invité la marquise à prendre son aise sur le canapé.

Personnellement, je prend place sur un autre canapé et m'attends à devoir subir une longue conversation qui ne m'intéresse qu'à moitié en collant sur ma figure une expression neutre d'écoute polie. Mais étant donné que je n'étais pas présente à l'intervention de la marquise, peut-être serais-je agréablement surprise ?

5
Les contrées du Chaos / La lumière au secours de la Terre [Alaïs] - [Maud]
« le: vendredi 27 avril 2018, 10:02:32 »
Je suis venue chez mon grand-père parce que c'était les vacances de la golden week. À la base ça devait juste être un gentil petit séjour d'une semaine, grand-papa n'avait même pas spécialement prévu de me former sur quelque-chose pendant ce délai. Je devais juste me détendre et profiter du printemps de la province. On peut pas vraiment dire que ça aie été le cas...

J'avais posé mes bagages, j'avais pris un bain et soupé avec grand-papa avec qui j'avais discuté des derniers potins et de son éternelle question de savoir si je veux un ou une esclave pour m'aider à me satisfaire quand je passe au domaine. Ma réponse a été aussi sèche que d'habitude : Je ne veux pas d'esclave personnel, je n'en vois pas l'intérêt pour le moment.

Je suis montée me coucher et je me suis endormie pour passer une nuit normale. Bon, ça c'était avant d'être réveillée par une bande de rustres qui m'ont saucissonnée comme un salami dans ma robe de chambre et qui m'ont emmenés en me jetant sur leurs épaules comme si j'étais un sac à patates.

J'ai essayé de crier, de hurler pour qu'on vienne me chercher mais de un : le bâillon était bien trop serré, et de deux je ne parvenais à produire que des grognements étouffés.

Mes ravisseurs ont marché jusqu'à sortir du domaine de mon grand-père sans en croiser le moindre garde. Pas le moindre ! Je me suis franchement demandée à quoi on les payais exactement ces bons-à-rien ! Près d'une centaine de gardes se relaient sur notre domaine et il n'y en avait pas un seul de foutu de se trouver sur le chemin de mes ravisseurs cette nuit-là ! Pour le coup ça m’a tellement énervée que j'en ai pratiquement oubliée la panique que j'ai ressentie au début de mon agression.

Je suis une fille relativement comme les autres, mais dans ma famille on a assez le chic parfois pour simplement arrêter d'écouter nos émotions et réfléchir froidement. D'après grand-papa ça viendrais du cœur de élémentaire que nous partageons, moi je n'y crois pas des masses. Je pense que c'est plus psychologique que physiologique. Mon père et mon grand-père ont fait la guère, ça leur a forgé le charactère je pense et bizarrement j'ai commencé à me mettre dans la tête que c'était mon tour de me forger à quelque-chose.

Je me suis débattue, j'ai tenté de donner des coups de pieds et des coups de tête. Bon, ça n'a servi à rien à part à faire rire mes ravisseurs et sitôt sortis du domaine, il m'ont chargée dans un chariot et ont foncé à bride abattue les kamis seuls savent où.

Dès le lendemain ils se sont arrêtés pour faire une pause, estimant que le fait qu'ils aient pris des chemins très passant devait avoir couvert leurs traces et ils se sont arrêtés pour manger et se reposer sous une série d'arbre à une zone de bivouac routière.

Non mais je rêve ! On est pas en expédition-découverte au collège ! Vous êtes en train de me kidnapper ! Ho !

Le pire est encore qu'il me descendent du chariot et me retirent mon bâillon ! Ils ont vraiment peur de rien !

- Tu veux manger un morceau p'tite ? Me demande l'un des ravisseurs.

- Je n'ai pas faim, merci... Grogne-je d'un ton froid.

- Tu devrais p'têt. Là où on t'emmène, rien ne dit que tu vas pas être privée d'eau et de nourriture jusqu'à ce que tu dises oui à tout. S'esclaffe mon interlocuteur.

Et en plus ça le fait marrer...

- Et c'est où exactement cet endroit ? Il figure dans les brochures touristiques ? Questionne-je d'une voix ironique. Il y a aussi un parc pour les idiots dans votre gen...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, je ramasse une tarte monumentale en travers de la figure qui m'arrache un cris te me fais tomber sur le côté, toujours ligotée comme un saucisson.

- Hep, hep, hep ! Tu crois faire quoi ? Le patron a dit qu'il l'a voulait intacte ! S'exclame alors un des bandits.

- Juste une petite baffe pour lui apprendre la vie... D'ailleurs, elle a un beau derrière l'héritière, tu trouves pas ?

- Encore ? Tu crois pas que tu devrais te faire soigner ? Tu passes ton temps à sodomiser les prisonnières ces derniers temps. Soupire un de ces camarades tandis que j'ouvre de grands yeux en entendant ça.

- Que je sache, y'a pas d'hymen pour cafter dans l'cul... Répond-t-il alors que j'entends un bruit de ceinture qu'on défait.

Cette fois je panique et hurle :

- AU SECOOOUUURRRS !!!!

6
Le parc et son sous-bois / Un engagement pas banal [Alaïs] - [Yûko]
« le: jeudi 26 avril 2018, 17:25:29 »
Comme je refais ma dernière année de lycée, j'ai plus de temps devant moi que les autres années puisque j'ai déjà fait le programme. Et vu que j'en ai déjà profité pour élargir mes horizons, j'ai commencé à voir plus grand et accepter parfois des petites propositions de certains de mes viewers les plus assidus. Pas des trucs avec eux directement, mais envoyer une petit photo un peu coquine signée ou une petite vidéo privée sur demande personnelle, ça j'ai commencé à le faire parfois quand j'en avais vraiment envie.

J'ai un nouveau follower depuis quelques mois, le genre super généreux mais un peu bizarre qui a entendu dire que j'acceptais ce genre de chose et qui depuis ne cesse de me poser des questions par message personnel. Il n'a pas l'air méchant et n'a jamais proposé de me rencontrer pour avoir une relation ensemble, ce qui est un bon point. Mais l'autre jour il m'a finalement fait une proposition et une demande à la fois. Il m'a demandé si j'étais d'accords de lui faire une vidéo. Sauf que quand j'ai vu qu'il voulait une vidéo lesbienne j'ai été bien dans l'embarras vu que je n'ai jamais rien fait avec une fille et que je n'ai pas de copine à qui je pourrais demander un truc aussi osé.

Quand je lui ai dis que je devais refuser pour cause de pas de deuxième comédienne il m'a répondu qu'il pouvait me la fournir.

Le terme m'a pas mal choquée sur le moment et je me suis tout de suite imaginé le pervers narcissique qui aurait une groupie qu'il envoie faire des trucs malsains juste pour le plaisir de la faire souffrir, mais non en fait, il a simplement engagée une prostituée. Les photos dans le dossier montraient une personne plutôt jolie et bien faite de sa personne, vu que c'était exclusivement des photos de nu intégraux.

J'ai très longuement hésité, et déjà rien qu'à cause de mon hésitation j'avais pratiquement décidée que je ne voulais pas faire la vidéo. Jusqu'au moment où j'ai reçu un message de déception de sa part disant qu'il l'avais déjà engagée et qu'il avait tout payé d'avance.

Et moi trop conne je me suis sentie mal pour lui et j'ai fini par accepter sa demande. Il m'a ensuite envoyé le nombre des choses qu'il voulait voir dans sa vidéo, la durée minimum, et un don plutôt conséquent pour me dédommager de ma peine. C'est avec l'impression d'avoir eu la main un peu forcée que j'ai pris mon téléphone pour fixer rendez-vous à la prostituée à une terrasse proche du parc.

Et c'est pour ça que je me retrouve sur cette terrasse avec un chapeau léger pour me protéger du soleil et mon verre de coca en main à faire un truc que j'étais persuadée que seuls les hommes faisaient : J'attends ma prostituée...

J'espère qu'elle ne sera pas en retard. N'empêche, je me demande bien quel parcours de vie on a eu pour finir par vendre son corps à son âge... En plus, toutes ces choses que je suis supposée lui faire... La pauvre, c'est humiliant comme truc...

7
One Shot / Par les chemins de l'aventure [Alaïs] - [Lamnard]
« le: jeudi 12 avril 2018, 15:24:51 »
La journée avait été nuageuse dès l’aurore, un vilain vent d’Est ayant furieusement soufflé toute la nuit poussant les marins à quai à croire qu’une tempête allait éclater. À l’heure où les premières brumes normalement se dissipent, l’air s’était fait lourd, chargé d’humidité et propice à déchaîner la colère d’Ægir.

Sans surprise, les dockers avaient terminé leur labeur aussi vite que possible pour mettre en sureté les denrées susceptibles de prendre l’humidité dans les entrepôts avant de finalement battre en retraite au premier crachin tombé du ciel.

À l’heure de lever l’ancre, les navires étaient tous amarrés dans le port et les vagues commençaient déjà à grossir et assaillir la plage de grosses roches et de gravier crissant et claquant sous le poids des assauts.

C’est par des temps pareils que les taverniers sont souvent les plus heureux, car dès lors leurs établissements s’emplissent et c’est alors le rôle des serveuses et serveurs de donner envie aux clients de faire la fortune de leur patron, ou parfois de leur maître comme c’était le cas dans ce comptoir mal famé des confins des routes commerciales Nexussiennes.

À la taverne du « Calicot Rouge », pas une fille ou un garçon du service n’était rémunéré d’une autre manière que par la trique ou par le fouet pour leur dur labeur. Tous présentaient d’ailleurs les signes de vieillissement précoce de jeunes gens mis trop tôt au travail et qui ne mangeaient pas souvent à leur faim. Ce qui ne les empêchaient pas d’user leur sourire et leurs forces à tenter de satisfaire le patron en tournant pour servir des boissons, régaler de commentaires sur les derniers potins les marins habitués et parfois rester immobile pendant qu’une main baladeuse s’égarait du côté de la cuisse ou de la fesse.

On repérait rapidement les habitués dans cette taverne, les marins accoudés au bar se faisant appeler par leur prénom ou surnom par le patron ou ceux réunis autour de tables pour simplement discuter ou faire rouler des dés en os usés sur des jeux de hasard. Ils faisaient tellement partie du décor qu’on aurait peine à imaginer l’établissement sans ces piliers de leur communauté changeante.

Il fallait un second temp pour repérer plus facilement les intrus une fois écartées toutes les personnes se hélant entre eux à l’aide de sobriquets de toutes sortes.

L’on remarquait ce vieux marin à la barbe blanche jaunie par le tabac de sa pipe, son tricorne de cuir brun usé, posé de travers sur une tête où l’on devinait une calvitie naissante. Une jambe sur un coffre d’effets personnels tandis que ses yeux n’étaient non pas rivés sur la chope en étain remplie d’une eau-de-vie propre à rencontrer un coma éthylique dès la première gorgée, mais sur le quai à travers la fenêtre aux épais carreaux de verre malpropres et scrutaient sans discontinuer la mer. Celui-ci le cachait plutôt bien, mais un œil avisé pouvait remarquer qu’il semblait inquiet.

Dans le fond de la salle, au plus près de la cheminée, un groupe de trois nains reconnaissables à leurs lourdes armures aux motifs typiques de leur espèce discutaient à voix basse autour d’une pile de parchemin, lorgnant immédiatement d’un air méchant quiconque s’approchait d’un peu trop proche de leur table. Des gestes étaient parfois esquissés laissant comprendre que les trois êtres courtauds préparaient quelque expédition et la manière qu’ils avaient de rouler leurs moustaches et de sourire parfois pouvait laisser à penser que le profit attendu serait conséquent.

Il se trouvait également une paire d’individus enroulés dans leurs capes en une tentative futile de passer inaperçu, mais quelques coups d’œil furtif et certains détails saisis du coin de l’œil permettait de comprendre rapidement qu’il s’agissait de Terranides à l’esprit peu tranquille. Peut-être en fuite, ou peut-être préparant quelque coup expliquant leur nervosité. Mais il fallait quand même une bonne oreille ou un bon œil pour deviner le crissement de l’acier sous leurs capes.

Et dans cette taverne où de nombreuses personnes réduites à partager un espace restreint s’abreuvaient d’alcool se trouvait l’équipage d’un homme de mer en devenir de célébrité, mais malheureusement actuellement confiné à l’inactivité par la fureur des eaux. Cependant, les chemins de l’aventure ne sont jamais loin. On marche, on marche et si l’on ne prend pas garde d’où l’on met les pieds, l’on ne sait pas jusqu’où cela peut nous mener…

8
One Shot / Duo derrière la Webcam [Alaïs]-[Magdalena]
« le: dimanche 08 avril 2018, 19:35:50 »
J'ai eu ma première aventure avec une personne de chaire et d'os. Moi qui ai pris l'habitude de jouer seule depuis la première fois, le moins qu'on puisse dire c'est que ça m'a fait tout drôle...

Depuis j'ai fais deux petits shows des soirs où j'étais vraiment, mais alors vraiment trop frustrée pour ne pas me soulager. Et tant qu'à faire, autant le faire en publique, non ?

Le lendemain cependant, j'ai eu la drôle de surprise de découvrir que depuis mes deux petits shows très rapprochés, une foule de fan m'avaient adressé des messages. Ça, ça ne changeait pas de l'ordinaire. Mais ce qui est plutôt inhabituel c'est de voir le nombre de personnes qui me demandent si je connais un autre utilisateur proposant aussi des shows en solitaire. Et presque tous me disent que puisque que le site dit que nous sommes de la même région, nous devrions essayer de faire un show ensemble. Beaucoup de mes contacts féminins ont en plus l'air de dire que je ne serais pas déçue par son engin.

Alors moi, curieuse, je suis allée visiter son profil. J'ai eu un hoquet en voyant la taille de son affaire sur une photo et j'ai cru à un gag. Mais en consultant les avis à son sujet, je me suis rendue compte que c'était une vraie. Moi qui croyais que ce genre de taille ne se trouvait que dans la section "extrême" des sex-shops en ligne, j'en ai été pour ma surprise. Mais le nom ne me semblait pas inconnu. En cherchant, j'ai réalisé qu'on m'avait plusieurs fois conseillé de me mettre en relation avec lui depuis des mois mais que j'avais simplement écarté ces demandes parce que je préférais rester avec mes sextoys.

Mais maintenant j'ai une vraie expérience à mon actif. Et une expérience pas désagréable du tout...

Et puis je suis tombée sur une annonce du site : "Cherchons volontaires pour donner une prestation spéciale en faveur d'une association d'aide aux démunis. Prière de proposer un show sortant de l'ordinaire."

J'ai toujours été dans les petites activités et les actions sociales, même si pour le coup demander à des personnes sur un site pour adultes de financer une campagne d'aide m'a surtout faite rire.

Et puis j'y ai réfléchis un peu mieux et je me suis rendue compte qu'entre les demandes de mes fans et cette annonce, je me suis mise à me dire que finalement ça donnait un bon prétexte pour tenter de sortir de l'ordinaire et de mes sextoys. Et puis, avec le mandrin de ce garçon, il y avait peu de chances que je sois déçue. Les avis avaient l'air de dire qu'il était en règle générale assez timide en début de show mais qu'une fois chauffé il était du genre très amusant, rieur et toujours très gentil. Et ça, c'est tout ce qu'il faut pour me faire craquer !

J'ai fini par dégainer ma messagerie interne au site et lui écrire :

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

J'ai ensuite envoyé mon message et respiré un grand coup.

Je viens de le faire ! Je viens de prendre un potentiel rendez-vous pour un plan cul !

Ne reste plus qu'à espérer qu'il soit d'accords et que je ne passe pas pour une gourde.

9
Le coin du chalant / Chalant : Alaïs Antonius
« le: vendredi 06 avril 2018, 16:18:02 »
~~~ MON CHALANT ~~~
   
            Voici ici un petit rappel de mes points principaux :
            
  •                   J'ai 18 ans, je cours très prochainement sur mes dix-neuf ans, pour moi tout ou presque est légal.
                   
  •                   Je suis de sexe femelle stricte, pas de surprises dans mon pantalon. (Ça viendra peut-être plus tard au fil de mes rencontres).
                   
  •                   Je ne suis toujours pas orientée sexuellement même si j'ai eu des relations avec les deux sexes. Je suis encore "pan-curieuse" (et j'ai toujours un lourd crush sur les futas ou les hermaphrodites).
                   
  •                   J'ai eu ma première fois avec une futa, puis avec un homme et maintenant je cherche à explorer tout les plaisirs que peut donner mon corps.
                   
  •                   Le sexe est pour moi un sujet passionnant.
                   
  •                   Je connais Terra.
                   
  •                   J'y suis la fille d'un noble mineur dans un royaume médiéval (royaume encore à définir).
                   
  •                   Le domaine seigneurial de ma famille est plutôt bien nanti, mon grand-père essaie de compenser son petit titre par la taille de sa fortune.
                   
  •                   Le domaine seigneurial est connu pour sa production annuelle de fleurs de mana quasi-miraculeuse tous les ans.
                   
  •                   Le domaine seigneurial est connu pour sa production un peu loufoque de "Bière de Mana".
                   
  •                   Le domaine seigneurial emploie des esclaves pour maximiser la production et diminuer les coûts au maximum.
                   
  •                   Je passe toutes mes vacances au domaine seigneurial de mon grand-père
                   
  •                   Ma mère a été l'esclave de mon grand-père avant de devenir l'épouse de mon père.
                   
  •                   Mon papa a fait l'une des nombreuses guerres qui secouent sans cesse Terra.
                   
  •                   Mon papa est mort quand j'avais huit ans.
                   
  •                   Ma mère est toujours en vie.
                   
  •                   Je vis dans les dortoirs du lycée de Mishima.
                   
  •                   Je suis en train de refaire ma dernière année de lycée suite à mon ancienne école qui a brûlé.
                   
  •                   Je me prépare pour l'université.
                   
  •                   Très rarement, il m'arrive de faire des camshow sur un site pour adulte pour gagner des petits cadeaux qui parfois gonflent un tout petit peu mes fins de mois. J'en ai fait avec un partenaire et je ne suis pas fermée à l'idée de ré-itérer l'expérience.
                   
  •                   Je suis très ouverte sur mes possibilités d'aventures. N'hésitez pas à poser des questions, ma messagerie est grande ouverte !
                   
         
            
         

   
            
~° Le lycée de Mishima °~
         
            
~° Le dortoir de Mishima °~
         
            
~° La Ville de Seikusu °~
         
            
~° Le Domaine Familial sur Terra °~
         
            
~° Partout Ailleurs °~
         
            J'avoue avoir peu d'idées pour le lycée. Je risque d'y faire des tas de rencontres intéressantes et je l'espère, amusantes. Mais vu ma tendance à ne pas m'exposer il y a peu de chance que je fasse autre chose que du simple social dans le milieu de l'école. On peut m’y rencontrer, y discuter, éventuellement y pratiquer une activité extra-scolaire ou sportive, mais je vais le plus possible éviter toute chose déplacée.                     Le dortoir c’est là où je vais avoir ma chambre et mes affaires. Comme c’est la première fois que je « vis seule » et comme ma mère s’est arrangée pour que je puisse avoir une chambre individuelle, ça va devenir mon univers personnel. Il va pouvoir s’y passer plein de choses, depuis mes premier aménagements pour en faire une endroit apte à avoir parfois de petites activités avec ma webcam, en passant par un lieu d’études et de découverte, mais je pense que ce qui intéresse le plus les personnes que je vais rencontrer, c’est qu’on y trouve mon lit de jeune étudiante avec tout ce qu’on peut faire dessus.

            Alors peut-être que cette année sera celle où je découvrirais la différence entre utiliser des sextoys et avoir un/une vraie partenaire ? En tout cas, libre à nous d’utiliser notre imagination !
         
            En ville j’ai plus de libertés qu’au lycée, même si je reste prudente. Cependant, il sera plus facile de m’inviter à faire des choses à l’écart que dans le cadre du lycée si vous avez gagné ma confiance au préalable. Je ne fais pas souvent les magasins, mais j’adore aller au cinéma voir des films comiques ou bien aller trainer aux librairies pour m’informer des dernières sorties de mes auteurs préférés (quand sortira la suite de « Game of Thrones » ! Je veux les livres et pas me faire raconter la série !) Libre à vous de m’aborder ou de me tomber dessus par erreur. Je suis nouvelle en ville et je ne connais pas encore bien tout sur elle.                     Au domaine familial, je suis la fille du seigneur en activité. Il est vieux mais on dit qu’il est encore très vigoureux pour son âge, ce qui a parfois le don de provoquer des situations dont je me passerais fort. Son domaine est convoité pour son exceptionnelle rentabilité, même si nombre de personnes pensent qu’il pourrait rapporter bien plus si mon grand-père ne passait pas l’essentiel de sa cueillette dans sa recette secrète de « Bière de Mana ».

            Comme il pense que je vais très bientôt lui succéder, quand je suis là il en profite de plus en plus pour me laisser gérer l’essentiel et en profite pour se reposer. Il arrive qu’il me demande parfois d’exécuter des tâches spécifiques. Alors bien que j’aie horreur de ça, j’ai déjà dû me rendre au marché pour choisir de nouveau esclaves pour renforcer notre force de travail.

            Et comme mon grand-père ne sait rien de ma vie hors de son domaine il suggère un peu trop souvent à mon goût que je devrais peut-être me trouver un esclave mignon et vigoureux pour s’occuper de moi quand je suis de passage. Il est d’ailleurs peut-être le plus ouvert sur le sujet, car face à mes refus répétés, il a aussi suggéré que si je préférais il pouvait m’aider à trouver une esclave mignonne et vigoureuse pour moi.

            C’est en tout cas là que je rencontre le plus de personnalités surprenantes, depuis des anges et des démons en passant par des sorciers ou des magiciennes qui viennent tous faire le plein de fleurs de mana ou de bière de mana. Il y a aussi des seigneurs et des dames qui viennent parfois, mais leurs visites sont plutôt rares quand j’y suis.

            Ici, je dois hélas tenir un rôle plutôt exigeant et pour lequel je ne me sens souvent pas à l’aise. J’y ferme mon cœur autant que je peux à la souffrance des autres, mais paradoxalement c’est aussi ici que je me sens la plus vulnérable, malgré tous les gardes, les titres et l’argent dont je suis bardée.
         
            Partout ailleurs, je suis simplement moi, une terrienne du XXIème siècle qui fait ce qu’elle peut avec ce qu’elle a. Si vous avez des idées qui sortent de l’ordinaire, c’est la catégorie qu’il vous faut ! Laissez libre cours à votre imagination et n’hésitez surtout jamais à m’en faire part. Je ne mord pas trop fort !
         


~~~ LISTE DE MES RP ~~~

         
~° ONE-SHOT °~
      
         
~° LES ALENTOURS DE LA VILLE °~
      
         
~° LES CONTRÉES DU CHAOS °~
      
         Duo derrière la Webcam [Alaïs]-[Magdalena]
         
         Marc et Alaïs ne se connaissent pas vraiment mais ont un passe-temps commun : Celui de faire des webshows sur un site pour adulte. Quand tous deux décident de monter une série de shows caritatifs ensemblent, le résultat est au rendez-vous.
         
         La proie idéale [Alais Antonius]-[Vanessa Whithe]
         
         Alaïs a toujours caché sa perosnnalité à ses camardes de classe. Malgré cela, une enseignante, Madame Charlie, a deviné que la jeune fille avait un faible pour les futas. Dès lors madame Charlie est bien décidée à ne pas passer la nuit seule avec une si belle opportunité qui se présente.
         
         Par les chemins de l'aventure [Alaïs] - [Lamnard]
         
         Le Calicot Rouge N'est pas un établissement réputé pour sa cuisine, son service ou même son hospitalité. Mais quand la tempête menace, c'est l'endroit où de nombreux individus de tout poils se rassemblent et où tout peut arriver. Le marin Lamnard s'apprête à en faire l'expérience.
         
         [IFF] Tournage pédagogique [Alaïs] - [Antares/Pleione Lilianstar]
         
         Tina Harkein, actrice dans le domaine du X, Réalisatrice dans le même domaine, ancienne soumise, ancienne domina et actuellement enseignante à l'IFF fait passer des auditions pour une possibilité de court-métrage à caractère pornographique. Une certaine Charlotte Ralemac vas toquer à sa porte et décourvir ce monde très particulier.
      
         Un engagement pas banal [Alaïs] - [Yûko]
         
         Alaïs a été solicitée par un viewer pour tourner une vidéo lesbienne privée. Sauf que la deuxième partenaire s'avère être une prostituée atypique.
      
         La Lumière au secours de la Terre [Alaïs] - [Maud]
         
         Alaïs est partie en vacances chez son grand-père pour la golden week. Mais alors qu'elle pendait passer une semaine de repos sur Terra, elle se fait enelver dès le premier soir par une bande de malfrats qui ont été engagés dans ce but. Heureusement, Maud, une envoyée de la lumière, est toujours à l'écoute des jeune filles en détresse.
         
         Rencontre au sommet, pas forcément celui qu'on attendait ! [Alaïs] - [Vera]
         
         Un important sommet à lieu en ce moment au domaine du grand-père d'Alaïs. La question n'est rien de moins que l'annexion progressive à l'Empire Ashnardien  des territoires de l'ancien royaume dont faisait partie le domaine avant le décès de son dernier souverain trente ans plus tôt. Le grand-père d'Alaïs n'a pas pour idée d'attendre et de subir les conséquences. En homme avisé il a pris les devants pour rencontrer l'émissaire Impériale et trouver un moyen de conserver ce qu'il a si durement acquis. La présence d'Alaïs lors de la négociation présage-t-elle de bonnes ou de mauvaises surprises ?
         
         Le Mystère des Antonius [Mystère] - [Alaïs]
         
         Mystère est un terranide-félin récemment acquis par le domaine Antonius en raison de son petit gabarit et de son agilité naturelle pour aller ceuillir les fleurs de mana au sommet des arbres de la plantation. Ayant tenté de s'échapper, il encourt désormais le courroux du vicomte Peter Wilhelm Antonius, grand-père d'Alaïs qui compte bien lui faire passer l'envie de récidiver. Mais la venue pour les vacances de sa petite-fille pourrait bien changer la donne.
         
      

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Prélude / Alaïs Antonius, Fille de deux mondes[Vachanée]
« le: vendredi 06 avril 2018, 13:23:02 »
   
            
NOM & PRÉNOM : Alaïs Antonius
ÂGE : 18 ans
SEXE : Fille
RACE : Avatar
SEXUALITÉ : Pas très commune
                     
~~~ PHYSIQUE ~~~
                     
                        La première chose que les personnes que je croise dans la rue remarquent, c'est sans conteste la couleur de mes cheveux. Des cheveux blanc neige à mon âge, ça ne passe pas inaperçu. Les gens pensent souvent que j’essaie de ressembler à une héroïne de manga, mais ce n’est pas tout à fait vrai. En réalité, mes cheveux sont gris. Cependant c’est un gris beaucoup plus proche de la couleur du pelage d’une souris ou d’un chat. Et comme je ne trouvais pas ça très beau, je me suis arrangée avec ma coiffeuse pour les décolorer complètement et les avoir simplement blanc.

                     Au niveau plus physique, je ne suis pas peu fière de dire que j’ai de plutôt belles courbes. Ma photo vous permet de vous en rendre compte. J’ai une taille fine, un ventre plat, une jolie poitrine qui fait ma fierté. Car elle n’a pas l’air comme ça, mais vu que je ne fais qu’un mètre soixante-deux, ils sont plutôt gros en réalité en taille relative. Mais c’est super dur de trouver des bonnets G pour mon tour de poitrine. Heureusement qu’il existe des magasins en ligne sur internet pour ça, sinon je serais assez malheureuse avec ce que proposent les magasins au japon pour les tailles « standards ».

                     J’ai de belles jambes aussi, je suis assez sportive et du coup je suis très réactive grâce à ma petite taille. Soyons clairs, je ne battrais jamais un record au cent mètre en termes de vitesse pure. Mais dans les jeux de ballons, il paraît que je suis infernale à toucher ! Je fais du sport ailleurs qu’en cours, je fréquente un petit club de quartier qui anime des jeux sportifs pour les moins de douze ans. J’y ai ma petite réputation et mon petit fan-club de gamins qui parfois se bagarrent pour savoir qui se mariera avec moi quand ils seront grands. Ils sont vraiment mignons, mais pas intéressants à mes yeux.

                     Si on entre dans des parties moins visibles de mon corps, j’ai de petits pieds qui me posent bien des tracas pour les marches prolongées. D’après les médecins c’est génétique, mais pour mon avenir j’ai plutôt intérêt à éviter les métiers où il faut tout le temps marcher, sinon je vais avoir des vieux jours plutôt éprouvants. Et mes mains aussi sont toutes petites. Quand j’ai voulu faire du piano j’ai dû vite renoncer, j’avais trop de peine à étendre assez les doigts pour rejoindre les touches. Peut-être qu’un jour je trouverais les moyens pour me faire faire un piano à petites touches. Les seuls que j’arrive à utiliser pour le moment sont les pianos-jouets pour petits enfants, voir pour bébés et ça me rend un peu triste.

                     Pour le dernier point, je parlerais de mes yeux, cette partie de mon corps que j’ai souvent l’impression que les garçons pensent qu’elle se situe sur le haut de mon buste plutôt que sur mon visage. J’ai des yeux bleus très claire, presque gris, un peu comme l’étaient mes cheveux avant que ma coiffeuse passe par là. Mais là encore, ils sont un peu moyens, comme en témoignent mes lunettes. Alors, oui, je peux m’en passer, surtout si je n’ai pas besoin de voir de trop près. La preuve étant que quand je chevauche mon fidèle scooter, je les enlève pour éviter qu’elles ne me gênent dans mon casque. Mais dès que je dois lire, écrire ou regarder de près, que ce soit un écran ou un cahier, là je n’ai plus vraiment le choix. Si je me force, j’y arrive, mais au bout d’une heure et demie, bonjour le mal de tête !
                  
         
            
         

   
      
            
~~~ CARACTÈRE ~~~
            
               Je n’aime pas pleurer ! C’en est presque pathologique, mais j’ai une très sainte horreur de pleurer. Je ne sais pas trop à quoi c’est dû, même si je soupçonne fortement une influence paternelle pour ce cas de figure-ci.

               J’ai tendance à avoir toujours un léger sourire sur les lèvres, mais ça je sais que je le dois à mes activités avec les tout-petits. Je me souviendrais toujours de mon premier jour en tant qu’accompagnatrice pour les enfants des petites classes de mon quartier. « Il faut avoir le sourire avec eux ! » qu’il m’a martelé le responsable. Et toute la durée de la sortie il n’a pas arrêté de me reprendre là-dessus ! Au bout de deux jours j’avais une sorte de sourire crispé fixé au visage à force de me forcer et j’en ai attrapé de véritables crampes. Et depuis, c’est resté une sorte de tic, j’ai tendance à avoir le sourire quand je n’ai pas d’expression spécifique à une situation sur la figure.

               Du coup, avec mon sourire, j’aime rire. J’aime beaucoup rire ! J’ai plusieurs fois manqué de m’étouffer de rire, mais il n’y a rien à faire, j’adore ça. J’adore les comédies et j’ai eu la chance d’avoir un enseignant qui m’a fait découvrir Molière et ses pièces comiques. C’est ainsi que j’ai découvert la pièce en livre, puis le film avec ce monsieur Louis de Funès et je suis tombée sous le charme. Pas de l’acteur, entendons-nous bien, surtout qu’il est hélas décédé bien avant que je le connaisse, mais de ses films. J’ai dévoré la série du « Gendarme de Saint-Tropez », failli mourir de rire sur « La Folie des Grandeurs » et mon préféré a été « Le Tatoué ». C’est vers la même époque que je me suis intéressée aux films français et que j’ai commencé à me mettre aux films originaux sous-titrés en japonais, parce que les versions japonaises, excusez-moi mais ce n’était pas ça ! Et puis, les voix françaises, elles sont vraiment trop cool ! Du coup j’en ai profité quelques années plus tard pour m’inscrire au cours de français du quartier et je commence à me défendre un peu dedans, même si je HAIS toutes les exceptions qu’il y a dans cette langue ! C’est d’un compliqué !

               Je remarque que ça fait un moment que je vous embête avec mes histoires de cours et d’activités de quartier. Vous l’avez déjà deviné, je suis très active dans tout ce que propose la « maison communale » (je n’ai pas trouvé de mot plus approprié) comme petits cours et petites activités. La raison est très simple en fait, c’est ma mère qui chapeaute tout ça. Elle est fonctionnaire communale et a une passion pour organiser des activités communautaires. Du coup je participe à plein de choses, je donne des petits coups de mains et je rencontre plein de monde. Bon, ce n’est pas complètement désintéressé non plus. Après tout, c’est important d’avoir un bon réseau pour son avenir. J’ai souvent de la facilité à nouer des liens, même si l’essentiel des liens en question sont plutôt avec des personnes âgées et des enfants bien plus petit que moi.

               Je coince un peu avec les personnes de mon âge. J’ai souvent tellement de choses à faire pour aider ma mère que je ne passe pas beaucoup de temps avec eux et je ne me rattrape pas vraiment pendant les vacances, mais ça c’est une autre histoire. Je suis souvent mise de côté dans les classes où je vais. Quand j’étais plus jeune, ça ne me le faisait pas, mais en arrivant à l’adolescence, ça a commencé à bien se marquer. Comme j’ai des lunettes, on me surnomme facilement « la binoclarde ». Et comme j’adore lire, je suis souvent le nez dans un bouquin pendant que les autres parlent. J’ai eu beaucoup de chance, je suis parvenue à éviter les ennuis ou à me faire tyranniser en cours, les garçons pensent que parce que j’ai des lunettes, je dois être intelligente. Et les autres filles pensent que parce que j’ai de la poitrine je suis une voleuse d’hommes.

               Je ne vole pas les hommes, je ne saurais pas quoi en faire. Et je ne suis pas particulièrement intelligente, je profite juste que beaucoup de vieux messieurs dans les activités de mon quartier ont été profs pour me faire réexpliquer tout ce que je ne comprends pas en classe. Je fais le marché des anciens enseignants en somme. Mais il ne faut pas croire, j’ai ma mère sur le dos dès ma rentrée de cours et jusqu’à ce que mes devoirs soient terminés, sauf cas exceptionnels ou activités en retard qui ont besoin d’un coup de main de dernière minute.

               Dans certaines situations, que je n’apprécie pas particulièrement, je dois aussi être assez stricte et sévère. Je n’aime pas faire cela et si je pouvais m’en passer, ce serait avec le plus grand plaisir ! Si vous voulez en savoir plus, il faudra lire mon histoire pour cela.
            
         
            
~~~ HISTOIRE ~~~
            
               J’aurais presque préféré dire que ma naissance et ma vie n’ont jamais rien eu d’extraordinaire, mais je crains que ce serait mentir. Bon, pour faire simple, je suis une enfant de deux mondes. Vous commencez à comprendre ? Ma maman est originaire et vit sur Terre. Mon papa est originaire de Terra.

               Déjà là, vous vous demandez comment c’est possible. Je vous le donne en mille, maman est tombée au cours de ses vacances dans un truc spatio-machin-physique-chouette et elle s’est retrouvée dans un monde plein de fées, d’elfes, de dragons, etc… Et surtout, tout droit dans les filets d’un homme hyper sympa qu’on appelle un « marchand d’esclave ». Vous la sentez l’ironie ?

               Je n’ai jamais eu de détails et le peu que j’en sais m’a toujours fait froid dans le dos. On va faire court, maman a été violentée jusqu’à ce qu’elle dise « oui-oui » à tout comme un bon petit chien. Puis elle a été vendue un gros paquet de sous à un monsieur qui avait les moyens. Vous voyez venir la suite ? Le monsieur plein de sous c’était… Pas mon papa ! Je vous ai eu ! Même si j’aurais préféré… Vu que c’est mon grand-père…

               Ma mère a donc été achetée par mon grand-père qui ne s’est pas bien comporté du tout avec elle, même s’il continue d’affirmer haut et fort qu’il n’y avait pas de mal à cela à ce moment-là. Merci grand-papa d’avoir traumatisé maman… Mais bon, tout cela a pris fin quand un beau jour, papa est rentré de la guerre, avec une jambe en moins. Je n’ai toujours pas compris de quelle guerre il s’agissaitt et, honnêtement, ça ne m’a jamais intéressée. Papa ne pouvait plus faire beaucoup de choses tout seul, alors grand-papa lui a « prêté » maman pour l’aider.

               Manque de chance pour grand-papa, maman a plu à papa.

               Mon père a fait plein d’efforts pendant six ans pour rendre une partie de sa fierté à ma mère et convaincre mon grand-père de révoquer son statut d’esclave. Finalement, c’est l’annonce de ma venue qui l’a convaincu. Pourquoi ? Parce que mon père n’avait pas d’épouse et qu’il ne voulait plus de la dame que mon grand-père avait choisi pour lui avant qu’il parte à la guerre. Grand-papa a choisi la honte pour faire survivre son nom vu que lui-même ne pouvait plus avoir d’enfant.

               Ensuite je suis arrivée, et grand-papa est devenu tout fou de moi. Mon père et ma mère s’étaient mariés, mais maman voulait rentrer chez elle. Papa a dit oui et grand-papa a eu le cœur brisé. Il a fait promettre à mon père qu’il reviendrait s’occuper du domaine et reprendre le titre le jour de son décès en échange de son aide pour officialiser le retour de maman au Japon. Il faut dire que maman avait disparu pendant dix ans ! Il paraît que ça n’a pas été facile, mais tout ça date de quand je ne savais pas même pas encore avancer à quatre pattes alors je ne m’en souviens pas.

               Et puis, quand j’avais huit ans, un jour un camion n’a pas vu le feu rouge, et mon papa était encore sur le passage clouté avec son fauteuil roulant.

               Pour une amatrice de comédie, mon histoire part bien, me direz-vous. Attendez la suite, vous verrez pourquoi j’ai le sens de l’humour ! Madame la vie avait encore plus d’un tour dans sa besace pour m’embêter.
               Bon, donc j’ai eu la joie d’assister à mon premier enterrement. Chic… Mais c’était juste le début. Avec le décès prématuré de mon géniteur, mon grand-père qui ne pouvait plus avoir d’héritier, vous commencez à saisir le tableau ? Bim-badaboum ! Me voilà propulsée unique héritière de mon grand-père chez qui je passe déjà toutes mes vacances dans son univers d’Héroïque-fantastique.

               Chouette vous me direz ? Moi le truc que je trouve moins intéressant c’est que mon grand-père est très vieux et qu’il pense qu’il ne tiendra pas jusqu’à ce que je termine l’université. Le point positif c’est que j’ai pas eu besoin de me chercher un plan de carrière, il est un peu imposé. L’accord que j’ai avec lui c’est : tant qu’il est en vie, je passe toutes mes vacances chez lui pour apprendre les ficelles pour être seigneur de ses terres et faire tourner l’affaire familiale quand il ne sera plus là. En échange, je fais toute ma scolarité sur Terre et ma mère reçoit de mon grand-père une aide financière parce qu’une mère célibataire employée communale, ça ne gagne pas lourd. Du coup, maman et moi sommes à l’abri du besoin et plus tard je serais une noble mineure, mais riche, d’un royaume dans un autre monde avec de la magie, des créatures fantastiques et tout le bataclan.

               Bon, ça n’a pas que des points négatifs, j’avoue que j’ai toujours trouvé que c’était la galère pour les autres de trouver ce qu’ils voulaient faire plus tard. Moi je vise simplement le master en économie et gestion, ensuite le reste est tout tracé.

               Ah non, j’oublie un détail, grand-papa a un secret… Non en fait plutôt deux, mais l’un des deux est risible.

               Vous voyez, quand mon grand-père était petit, avant qu’il devienne seigneur et aie son propre domaine pour ses faits d’armes, il a trouvé sur les terres qui sont aujourd’hui les nôtres un tout petit élémentaire de terre tout perdu et paumé. À l’époque grand-papa savait encore se comporter correctement avec les pauvres gens perdus loin de chez eux et il a fait tout un voyage pour le ramener. Pour le remercier, l’élémentaire a partagé un truc avec lui : la moitié de son cœur. Depuis, grand-papa est dur comme le roc, et la blague n’a jamais fait rire ma mère. Mais en plus sérieux, grand-papa a trouvé le moyen de canaliser la force de son cœur dans le sol de son domaine et c’est ce qui a fait sa fortune. Chez lui, les récoltes sont super abondantes ! Tout ce qui pousse est juste énorme par rapport au reste du pays quand ça vient de chez nous. Et grand-papa a donc décidé d’investir dans…

               … Les fleurs…

               Moi aussi j’ai cru que c’était une immense blague le jour où il me l’a dit. Mais non, grand-papa a vraiment investi dans les fleurs ! Son domaine est couvert au quatre-vingt pourcent d’arbres qui produisent des fleurs bleues très semblables dans leur forme à celles des Brugmansias de la Terre. Elles ont la particularité de briller doucement la nuit, surtout quand la lune est absente et à certaines périodes bien définies de l’année.

               C’est très jolis, mais je n’en voyais pas l’utilité pour autant. C’est là qu’intervient le second secret de mon grand-papa, ces fleurs sont l’un des ingrédients principaux pour faire des potions capables de restaurer les forces magiques de ceux qui les boivent. Grosso-modo, ces fleurs servent à faire des potions de mana… Et le second secret de mon grand-père c’est qu’il a mis au point une recette secrète de bière utilisant la fleure en question.

               Mon grand-papa a inventé la « Bière de Mana »… Et il a juré ses grands dieux que je serais la seule à connaître ses secrets de brassage une fois qu’il ne serait plus. Ce jour-là, j’ai superposé la photo de monsieur De Funès par-dessus celle de mon grand-père et je n’ai pas pu définir lequel aurait eu l’air le plus farfelu s’il avait dû annoncer ça à qui que ce soit.

               Bon, tout n’est pas à jeter dans l’idée de mon grand-père. C’est vrai que ces fleurs valent un bon prix et son très demandées. Qui plus est, comme elles poussent sur des arbres, il n’y a pas besoin de s’embêter à les replanter tous les ans, il y a juste besoin de les tailler avant la mauvaise saison, un peu comme de la vigne. Et vu la particularité de mon grand-père, dont j’ai hérité, j’ai failli oublier de le mentionner, là où les autres récoltent les fleurs de fin mai à début juillet, nous on en récolte de mi-mai à fin septembre. Et on a des serres à potager qui font qu’on ne dépense pas un kopeck en fruits et légumes de toute l’année, ce qui réduit quand même drôlement les coûts. Et pour compléter le tout, on a une source sur le domaine qui permet de tout irriguer et grand-papa affirme qu’on sent l’impact de son cœur dans la qualité de l’eau dont il se sert aussi pour brasser sa boisson.

               Bon, principale ombre au tableau de mon point de vue, le domaine tout entier tourne grâce aux esclaves. Et ça, ma culture de petite japonaise moyenne trouve ça encore plus moyen. D’un autre côté, les coûts engendrés par une main-d’œuvre qualifiée et payée feraient complètement s’effondrer notre profit d’après le peu de calculs que j’ai tenté de faire pour estimer ce changement. La fleur c’est bien, mais ça ne rapporte pas assez vu la main d’œuvre nécessaire à cause de l’écart technologique entre les deux mondes. Je n’ai pas encore abandonné l’idée de me passer d’esclaves pour autant, mais pour le moment je sèche vu les lois en vigueur qui empêchent d’apporter trop de modernisation à cause, semble-t-il, d’un autre pays ultra-moderne qui a forcé à voter des lois sur un protectionnisme du marché presque obscurantiste.

               Bref, c’est la partie que je déteste dans mon apprentissage : grand-papa m’apprend comment tenir ses esclaves à leur place. Bon, il pourrait faire bien pire et dans l’ensemble ils n’ont pas l’air malheureux, à part quelques exceptions. Et puis, je dois admettre que les gardes du domaine sont tous super gentils avec moi, je les imagine mal maltraiter notre main-d’œuvre. Même si c’est arrivé par le passé m’as-t-on dit, mais grand-papa aurait mis bon ordre là-dedans.

               Mais bon, parlons un peu plus de moi. Une fois tous les détails mis en place, il ne reste plus qu’à parler un peu de ma vie, non ?

               Jusqu’à mes huit ans, je n’ai jamais vraiment compris toutes les implications de mon grand-père et j’ai toujours cru qu’il habitait dans un pays étranger. J’ai même plusieurs fois espéré qu’on me dise un jour que c’était la France, mais bon, j’ai vit été consolée de cette petite déception.

               Après la mort de mon père, les choses ont beaucoup changé. Mon père devait déjà parlementer pendant des semaines à chaque fois que mon grand-père voulait venir à la maison et c’était la croix et la bannière pour convaincre ma mère de nous accompagner parfois pour aller le voir.

               Depuis la mort de mon père, ma mère refuse catégoriquement de mettre les pieds au domaine et c’est complètement à contre-cœur qu’elle m’y laisse partir toute seule pendant les vacances. Elle me dit souvent que si mon père ne lui avait pas demandé sur son lit d’hôpital de me laisser continuer à le voir, elle aurait tout simplement coupé les ponts. Bon j’étais trop petite pour savoir pourquoi, quand j’ai su peu avant mes dix-sept ans, j’ai fini par comprendre. J’avoue que ça a jeté un froid entre mon aïeul et moi. Surtout qu’il n’est pas repentant pour deux clous.

               J’ai mené une enfance plutôt paisible. Pas de petits accidents avec ma spécialité cardiaque, rien pour attirer l’attention de qui que ce soit. J’ai eu des amies et des amis, j’en ai perdu, retrouvé, gagné de nouveaux, perdu de vue certains. Rien qui ne sorte de l’ordinaire.

               Et puis l’adolescence est arrivée ! Chouette, je suis une ado 2.0, le monde d’internet regorge de choses pour moi à apprendre ! Et je dois admettre que malgré toutes les barrières de ma mère, j’en ai appris des trucs sur internet, et ce dès mes quatorze ans.

               N’allez pas croire que sous mes lunettes de première de la classe je suis une demoiselle toute sage qui ne sait rien. Je me demande parfois si je n’en sais pas un peu trop. Quant à rougir devant une allusion un peu crue ou un spectacle un peu osé, je n’y suis plus vraiment.

               J’admets que mon expérience est surtout virtuelle. J’ai fait un peu de tout je pense. J’ai commencé par faire des tours sur des sites surtout érotiques, puis je suis passée à la catégorie au-dessus en allant regarder des photos coquines. Au bout de plusieurs mois à me faire plaisir en solitaire sur de simples photos je suis passée au matériel pornographique « soft », quelques images de pénétrations et de fellations surtout. Bon, ça a tenu quelques semaines avant que je passe à du plus chaud. Mais bon, sur les sites japonais j’ai très vite été énervée par la manie qu’ils ont de flouter tout ce qui m’intéressait de voir. J’ai donc bien dû me rabattre sur les sites américains et européens. Le moins que je puisse dire c’est que j’ai changé de références… Et que mes références ont drôlement grossies… Au début je croyais que c’était une blague ou des montages la taille des pénis, mais une fois quelques recherches effectuées, j’avoue avoir commencé à avoir un peu peur… Pendant quelques minutes… Puis ensuite la curiosité et l’excitation m’ont ramenée à mes recherches pas catholiques.

               Ensuite je suis passée aux vidéos. Ça a tenu quelques temps pour mes plaisirs solitaires. Quelques mois je pense, peut-être un an, j’avoue n’avoir pas tenu le détail de cette chronologie en particulier. Mais j’ai commencé à ne plus en avoir assez, un peu comme ça, d’un coup, vers mes seize ans. Je voulais plus qu’être simple spectatrice. Je voulais… « Orienter » le sens de mes plaisirs. Du coup je suis passée à l’étape encore au-dessus.

               J’avais seize ans depuis à peine quelques mois quand j’ai commencé à fréquenter des chats osés en mentant allègrement sur mon âge. Avec quelques notions d’anglais et beaucoup d’imagination j’ai pu avoir quelques dialogues plutôt sympas qui m’ont bien aidé à trouver mon plaisir. Mais chatter tout en se faisant plaisir c’est… Pas pratique… C’est alors que l’un de mes contacts m’a conseillé un autre site, nettement plus osé, avec des options pour des chats avec caméra et tout. J’ai refusé, je n’avais pas envie de m’exhiber comme ça.

               Mais après deux mois j’ai finalement emprunté la carte de crédit de ma mère pour passer le contrôle d’âge et j’ai regardé un peu plutôt que de m’exhiber. Certaines choses m’ont donné envie, d’autres non. Et puis un soir où ma mère tenait le lotto du quartier, j’ai basculé. J’ai verrouillé toutes les portes, fermé toutes les fenêtres, passé une heure à orienter la caméra bien comme il faut pour qu’on ne puisse en aucun cas voir mon visage et je me suis lancée le défis de voir si je pouvais obtenir quelque-chose d’intéressant en cinq minutes.

               J’y suis restée quarante-sept minutes… À force de me toucher pendant qu’on me faisait des propositions salaces la température à fini par monter. Je me suis un peu lâchée et à la fin j’étais toute tremblante, j’avais mal partout à force de me contorsionner et je pense bien que ceux qui m’ont vue ce soir-là ont pu pratiquement tout admirer de moi à l’exception de mon visage. Mais j’avais pris un de ces pieds….

               Et ensuite la température est redescendue, et une fois l’adrénaline partie, j’ai complètement commencé à flipper. Je venais de m’exposer plus de trois quarts d’heure à des inconnus, j’avais fait presque tout ce qu’ils avaient demandé à part faire rentrer autre chose que mes doigts en moi. Ma chambre sentait très fortement la sueur et la cyprine. Et pour couronner le tout, j’avais passablement coulé sur ma chaise de bureau.

               J’ai couru dans tous les sens pour me rhabiller un minimum, ranger aussi vite que possible, rouvrir toutes les fenêtres en grand pour aérer, nettoyer ma chaise au produit désinfectant, j’ai même supprimé mon historique et essayé d’effacer toutes traces du site où je venais de littéralement me déshonorer. Ensuite je me suis enfuie sous la douche et j’y suis resté pendant des heures jusqu’à ce que ma mère rentre. Je me sentais tellement mal après ça que je n’ai plus oser toucher ni à mon ordinateur ni à moi-même pendant pratiquement une semaine.

               Et puis un soir, je suis rentrée et ma mère m’a dit qu’elle avait reçu un drôle de paquet avec un nom bizzare dessus. Au début je n’y ai pas prêté attention jusqu’à ce que je reconnaisse le pseudo que j’avais utilisé pour le site de webshow en destinataire sur l’adresse. Je suis devenue toute livide, presque aussi pâle que mes cheveux. Mais je me suis tout de suite dit que je ne pouvais pas laisser ma mère l’ouvrir pour essayer de comprendre. Dans ma tête, je voyais déjà le paquet farcis de clichés pris de moi en train de me donner en spectacle et une demande de rançon en échange du silence d’un maître-chanteur que j’imaginais aussi démoniaque que les personnages des contes de mon grand-père.

               J’ai finalement inventé une petit histoire en prétendant que c’était une amie qui m’avait collé ce pseudo et qu’elle me renvoyait du matériel scolaire que je lui avais prêté. Puis j’ai confisqué le paquet et l’ai caché dans ma chambre.

               J’avais peur, j’étais terrifiée au dernier degré. Je voyais déjà ma vie foutue en l’air par mes hormones d’ado trop curieuse. Mais je devais savoir ce qui s’apprêtait à me tomber dessus. J’avais les larmes aux yeux en ouvrant le paquet. Je me sentais comme condamnée à mort par le contenu de cette boîte en carton. Une fois ouvert, j’ai trouvé une lettre et un autre carton plus petit, mais tout aussi long que le premier.

               J’ai ouvert la lettre, m’attendant au pire. Et puis au contraire, c’était un mot tout gentil d’une personne disant qu’elle avait énormément apprécié mon entrain, elle ajoutait qu’elle avait passé un merveilleux moment en ma compagnie sur ce site et m’envoyait un cadeau.

               J’ai regardé l’autre carton et découvert que c’était un gode vibrant, mais la catégorie absolument mon-stru-eux. Plus long encore que mon avant-bras et si épais pour que, une fois en main, mon pouce ne parvenait même pas à frôler mon majeur.

               J’étais encore un peu paniquée, je ne comprenais pas comment cette personne, dont la lettre incluse dans le cartons n’indiquait qu’un pseudo tout comme moi, avait fait pour trouver mon adresse.

               Le soir même j’ai fini par retrouver le site et mes identifiants pour laisser un message à ce pseudo en lui demandant comment il avait trouvé mon adresse. Je n’ai pas eu de réponse de toute la soirée et ce n’est que le lendemain que j’ai finalement compris. En entrant les coordonnées de la carte de crédit de ma mère lors de mon enregistrement, j’avais dû aussi entrer notre adresse. Je m’étais dit que ce genre de détails n’étaient sûrement pas révélé aux autres utilisateurs et qu’ils servaient juste aux autorités du site de contrôler que l’adresse du propriétaire de la carte correspondait bien à celle entrée.

               J’avais raison, mon interlocuteur n’avait aucune idée de mon adresse, mais il m’avait expliqué gentiment qu’il existait une fonctionnalité liée à ce site permettant d’envoyer des cadeaux à un autre utilisateur du site via un sexshop lié. À aucun moment mon adresse n’avait été révélée et c’était un simple cadeau sans arrière-pensées…

               … Bon si, d’accords, le souhait de me voir m’enfiler ce truc colossal en direct-live était quand même le moteur principal du cadeau.

               Sur l’instant, j’ai été tellement soulagée que la pression relâchée m’a donné envie de rire. Et j’ai ri. J’avais été idiote, mais je n’étais pas tombée sur un profiteur. J’avais eu beaucoup de chance.

               Étant donné la gentillesse de cette personne, je lui ai écrit un long message de remerciement et aussi pour m’excuser et lui expliquer que j’étais encore très inexpérimentée et que je ne pourrais hélas pas remplir son souhait de me voir faire des choses avec son cadeau, arguant que c’était beaucoup trop gros pour la pauvre petite vierge que j’étais.

               Après six jours sans réponse, j’ai trouvé un nouveau paquet avec mon pseudo à mon retour à la maison. J’ai à nouveau stressé parce que le pseudo, bien que pas tendancieux, pourrais faire se poser des questions à ma mère.

               J’ai emporté le paquet dans ma chambre et après le repas du soir l’ai ouvert. À nouveau, un mot très gentil me disant que mon interlocuteur comprenait bien et qu’il s’était probablement emballé dans son premier présent. Il me demandait d’accepter ses excuses et espérais que ce nouveau présent serait plus adapté.

               J’étais super gênée, mais je me suis dit aussi que c’était un peu fort de me renvoyer un nouveau gode alors que j’avais décliné l’offre d’user du premier. Sauf qu’en regardant le carton je me suis rendue compte que ce n’était pas un gode, mais juste un petit vibro pour clitoris. Bon, ça restait quand même un cadeau vachement tendancieux, mais je me suis quand même sentie écoutée. J’avais dit que je ne voulais pas m’enfoncer de nouvelles choses dans mon intimité, cette personne m’avait donc envoyé un objet non insérable.

               Vous en penserez ce que vous voudrez, mais moi ça m’a touchée. J’ai repris contact avec cette personne. J’ai discuté avec elle, elle m’a appris beaucoup de fonctionnalités sur le site, notamment un champ caché pour mettre mon vrai nom pour de potentiel futurs envois. Et aussi la fonction porte-monnaie du site, car les utilisateurs pouvaient convertir de l’argent pour faire des petits dons sur le site qu’il était ensuite possible de réutiliser ailleurs. Bien sûr les administrateurs gardaient un pourcentage, mais j’ai découvert que mon petit show m’avait rapporté un petit cadeau pécunier.

               La personne avec qui je conversais était vraiment gentille et compréhensive. J’ai fini par craquer, je l’ai invité en session privée et j’ai testé son gadget sur moi en direct rien que pour lui. C’était très différent de la première fois que je m’étais exhibée. Cette fois, c’était presque intime et j’ai eu l’impression de vivre un moment de partage très spécial. Et j’ai pris beaucoup de plaisir aussi au passage. Ce soir-là, je me suis couchée en me sentant bien, j’avais presque l’impression d’avoir trouvé un petit ami. Bon, le modèle obsédé comme un singe, mais quelque part j’étais contente.

               Dans les semaines qui ont suivis, nous avons beaucoup parlé ensemble, et je suis un peu tombée de mon piédestal. La personne que j’imaginais dur comme fer être un monsieur charmant, était en réalité une dame. Au début je ne voulais pas le croire, mais au final c’est elle qui m’a invité en show privé, m’a montré sa poitrine et sa zone intime avant de prendre un feutre et d’écrire mon pseudo sur son ventre pour me prouver que ce n’était pas un enregistrement.

               J’ai été soufflée, moi qui croyais dur comme fer avoir affaire à un homme. Mais j’ai réalisé que ça ne m’avait pas vraiment douchée dans mon intérêt. Bien sûr j’ai eu plusieurs jours d’hésitation en songeant que je m’étais dévoilée à une femme. Mais au final, nous avons tellement discuté dans les semaines et les mois qui ont suivi que ça ne m’a plus dérangée. Elle m’a appris plein de trucs et de règles si je voulais continuer les shows et était complètement décomplexée par rapport au sexe et à la manière d’aborder le plaisir personnel. Elle m’a parlé de sa grande passion pour les futanaris et partagé des tonnes d’images de ses banques de données personnelles. Au bout d’un moment j’ai commencé à découvrir que j’aimais assez l’idée de belles femmes séduisantes avec de gros sexes masculins et de grosses libidos.

               Et puis, j’ai repris les shows, mais uniquement en privé pour ma partenaire. Peu de temps plus tard je sentais l’envie de finalement me glisser quelque-chose de plus que mes doigts, mais je trouvais l’autre cadeau trop gros. Qu’à cela ne tienne, elle me fit encore une fois cadeau d’un autre sextoy mais cette fois je l’avais choisi avec elle sur le site. Six jours plus tard, je l’essayais en directe devant ma partenaire et je faisais éclore ma fleur pour la première fois devant une webcam.

               Avec le temps j’ai fait d’autres rencontres sur le site, la plupart étant des gens que ma partenaire connaissait déjà. J’ai expérimenté plein de choses à travers le virtuel et comme j’ai, semble-t-il, plutôt un joli petit corps, on m’a offert plein de choses pour le dévergonder. J’ai fait des centaines de jeux de rôle érotiques en ligne et au final j’ai expérimenté des dizaines de pratiques dont je ne soupçonnais même pas que je puisse les apprécier.

               L’un de mes plus gros obstacles a été les pratiques anales. Beaucoup de filles faisaient ça sur le site et j’en avais observé certaines, mais je pensais vraiment qu’elles simulaient. J’avais déjà essayé une fois ou deux avec un doigt sur moi, mais ça me semblait tellement sale et en plus ça me donnait plus envie d’aller aux toilettes qu’autre chose. Il a fallu beaucoup d’insistance de la part de mes contacts et une tonne de conseils pour que finalement je parvienne à faire tenir un tout petit plug pendant quelques dizaines de minutes dans mon petit orifice. Et puis avec le temps j’ai même fini par savoir apprécier ça.

               Enfin bref, je suis une fille de ma génération, peut-être presque trop instruite sur le sexe sans l’avoir jamais pratiqué avec qui que ce soit. Mais mes très nombreuses conversations et mes expériences solitaires m’ont beaucoup décomplexée sur le sujet. Ma mère est super prude à ce sujet, mais je ne lui étale pas non plus sous le nez mes connaissances du sujet. Et comme j’ai eu l’habitude de beaucoup bricoler avec toutes les activités et les montages de stand que je fais depuis que je suis toute petite, j’ai trouvé tout un tas d’astuces pour camoufler tous les cadeaux qu’on m’a fait ou que je me suis faite moi-même dans ma chambre.

               C’est fou quand même, je me demande bien ce que penseraient les gens s’ils savaient ce que celle qui raccompagne parfois les groupes de maternelle et de la garderie en les tenant par la main fait avec cette même main une fois les stores baissés et sa mère absente. J’imagine que tout le monde se doute que je dois bien avoir une vie en-dehors des activités de quartier et de l’école, mais des fois je me demande s’ils y pensent même.

               J’aurais dû finir le lycée cette années, mais le lycée de ma commune a malheureusement pris feux en novembre de l’année passée. Outre le fait que nous n’avons pas pu terminer nos examens finaux, nous avons eu aussi la bonne surprise de découvrir que le principal et les profs de notre lycée avaient complètement oublié de rentrer nos notes de dernière année dans le système national de donnée. Donc je suis bonne pour refaire ma dernière année alors que j’avais largement les points pour entrer à l’université. Pour couronner le tout, répartir tous les élèves de notre commune plutôt rurale et loin des grands centres urbain a posé plein de soucis administratifs. On a comblé tous les classes des alentours avec les autres élèves sauf moi…

               On m’envoie à la prochaine ville qui est quand même à plus d’une heure et demie de trajets de chez moi. Ma mère a été taper du pied à l’administration pour comprendre pourquoi j’étais la seule à être envoyée si loin, mais ça n’a pas changé la décision, vu que tous les papiers avaient déjà été remplis et signés par les hauts-fonctionnaires de l’état. Ma mère a juste obtenu une bourse spéciale de la commune pour me faire loger sur place. La chose bizarre dans cette histoire c’est que ma mère s’est renseignée et il semblerait que ce soit le lycée où je vais terminer ma scolarité qui aurait fait la demande pour m’accueillir. Bon, je ne devrais pas me plaindre, c’est joli Seikusu après tout, et puis le portail terrestre par où je vais chez mon grand-père est dans ce secteur. Le lycée Mishima aurait même la réputation de donner de bonnes chances d’aller dans les meilleures universités du pays.

               Par contre le point que je ne pige pas, c’est que mes contacts sur le site de webcam le connaissent un peu tous et qu’ils me disent tous avec tout un tas de smiley clignant de l’œil que je devrais plutôt bien m’y plaire. Mais ça m’agace de ne pas savoir pourquoi !
            
         
            
~~~ AUTRE ~~~
            
               Je suis donc une future héritière avec une moitié de cœur qui est celle d’un élémentaire de terre. Mais à part canaliser mes énergies dans la terre du domaine, je ne sais gentiment rien faire d’autre avec ça, même s’il paraît que mon grand-père et mon père pouvaient transformer des parties de leur corps en rocher pour résister à des coups et distribuer des sacrées patates.

               Comme vous le savez désormais, je suis sexuellement déjà active même si personne ne m’a jamais touchée. Je suis plutôt intéressée par le sujet, je ne peux pas le nier, mais j’ai plutôt tendance à cultiver mon image de fille plutôt sage à l’école. Mais sans ma mère et toutes les activités de ma commune je vais avoir plein de temps libre prochainement, surtout que j’ai déjà quasiment finit le programme de ma dernière année de lycée. Pour moi, le prochain objectif, c’est l’université en espérant que mon grand-père tienne le temps que je la termine.

               Il m’arrive parfois de me lâcher un peu et d’essayer des choses pas catholiques, comme le prouve ma photo de profil. Mais je ne suis pas idiote non plus et j’évite autant que possible de risquer ma réputation ou ma vie dans des plans bêtes. Je ne maîtrise pratiquement pas mes pouvoirs hérités de l’élémentaire de terre, mais je sais qu’ils ont un lien avec le renforcement, le fait de nourrir, créer et régénérer. Par nature, l’esprit qu’a rencontré mon grand-père n’était pas un combattant. Mais bon, c’est sûr que si je me fais embêter, je trouverais bien un moyen de m’en servir pour me protéger. Je ne suis pas sport de combat, mais il faut se lever tôt pour m’attraper ! Et puis qui sait, peut-être qu’à l’occasion d’errance nocturnes, certains tomberont sur ma webcam ? Je fais très rarement des shows désormais, mais j’ai tendance à avoir beaucoup de monde qui se connecte pour me voir quand je fais des très rares apparitions publiques. Sachez juste que personne ne connaît mon visage !
            
         
            
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               On me l'a chaudement recommandé vu mes tendances.
            
         

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