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Sujets - Cara Teixeira

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Les terres sauvages / Mère-grand, que tu as de grandes mains... (Ghanor)
« le: mercredi 10 janvier 2018, 15:47:04 »
Un corset enserre ta taille fine, soulignant tes hanches pleines et ta poitrine généreuse. Le bustier, par-dessus, est aux couleurs de ton ancienne maison, à Poudlard. Vert émeraude, avec des lacets d’argent pour le nouer dans ton dos. Des petits serpents sont brodés, également en fil d’argent, sur le devant, agrémentant les reflets profonds de la soie d’Acromentule. Une longue jupe, de la même teinte sombre et chatoyante que le bustier, cache tes jambes fuselées. Une paire de bottines noire, à talon aiguille, et une cape rouge sang à capuche complètement ta tenue. La capuche est d’ailleurs bordée de fourrure de loup, aussi sombre que la nuit mais aussi soyeuse que ta peau laiteuse. Elle laisse apercevoir ton visage fin, fermé, encadré de longues boucles brunes.

Tu resserres les pans de la cape autour de toi. Pourvue d’un rubis à l’agrafe, la cape est ensorcelée. Un charme de chaleur, pour ne pas attraper froid. Et il vaut mieux, étant donné que tu te balades actuellement dans une forêt glaciale. Sombre et menaçante, elle te rappelle avec attendrissement la Forêt Interdite, à Poudlard. Mais tu n’es pas à Poudlard. Tu es sur Terra. Cet étrange univers que tu as découvert par hasard grâce à un Portail situé dans les cachots de ta demeure. Un monde étrange, certes, mais aussi riches en ingrédients rares. Et cette nuit, alors que tu ne voies même plus la lune gibbeuse au travers des feuillages dense, tu es venue en récolter. Ta baguette éclaire ton chemin d’une douce lueur. Suffisante pour repérer les plantes dont tu as besoin.

Tu les récoltes avec soin, prenant délicatement chaque plante avec la racine. Tu espères pouvoir les replanter, chez toi, et te composer une serre emplie de ces ingrédients rares et coûteux. Tu alimenterais ainsi les produits que tu vends dans ta boutique. Tu pourras aussi donner libre court à ta créativité en créant des potions inédites. Nocives ou curatrices, ça t’importe peu. Le principal, c’est de pouvoir déposer un brevet viable et t’enrichir encore plus. Montrer que, même si tu es fière de ta famille, tu es capable de t’en sortir seule. D’honorer le nom des Teixeira grâce à tes propres talents.

Un reniflement de dédain t’échappe en entendant un loup hurler, à quelques kilomètres. Si c’est un vulgaire animal, tu ne crains rien. Et même si c’est un loup-garou, tu sais te défendre. Ces hybrides sont la lie de la société. Tu vaux bien mieux qu’eux, avec ton sang pur et ta magie puissante. Ton esprit créatif et ton intelligence aiguisée.

* * *

Un petit rire t’échappe, quelques heures plus tard, alors que tu aperçois une forme canine dans une clairière. Canine, mais aussi humanoïde. Comme quoi, même ici les hybrides polluaient le monde. Il est à côté d’un feu de camps, et tu distingues bien les traits de cet hybride. Mais il ne ressemble pas aux loups garous de chez toi. Il est plus… Moins humain ? Tu ne sais pas trop ce que c’est. Mais une chose est sûre : Tu n’en as pas peur. Tu lui es supérieure, de toute manière. Et le poil de loup, encore plus si c’est un loup-garou, est un ingrédient de choix dans les potions.

Tu n’aimes pas l’idée d’approcher d’un hybride, tel que lui. Mais tes prunelles brillent de convoitise à l’idée de pouvoir vendre du poil de loup-garou. Peu de marchands en proposent. Tu t’adosse contre un arbre, ignorant le givre qui se répands sur ta cape, et observe le loup non loin. Tu vas attendre qu’il s’endorme, et tu iras ensuite lui arracher quelques poils avant de transplaner rapidement. Bon plan, non ?

Oui, enfin, ça le serait, si tu agissais avec discrétion. Une branche vient de craquer alors que tu t’installais en espérant être hors de vue.

2
Le temps passant différemment dans ton monde par rapport aux deux autres mondes que tu as découvert, tu as pu t’organiser pour que tes incursions ne se remarquent pas, chez toi. Une journée au travers du Portail équivalant à dix minutes chez toi, ça te laissais une bonne marge de manœuvre. Que tu as mise à profit. Et comme tu comptais explorer ces mondes avec plus de précision, tu t’es dit que ça serait pas mal d’avoir un petit pied-à-terre là-bas. Mais sur la Terre, pas sur Terra. Pas pour l’instant. Terra était trop sauvage, trop médiéval. La magie n’y était pas très bien vue. Alors que sur Terre, ça passait pour du folklore. Pour des lubies inoffensives. Tu n’avais pas l’intention de t’exposer, bien sûr, mais il était agréable de savoir qu’en cas de besoin, tu pouvais te faire passer pour ces hippies adeptes de la « wilca » ou un truc du genre.

Habillée d’un jean noir et d’un chemisier ivoire, tenue sobre mais distinguée, tu t’étais présentée chez le notaire de la ville. Non sans avoir auparavant lancé un sortilège de traduction universelle sur ta petite personne. Tu ne bitais absolument rien au japonais après tout. Et il était tellement plus simple de se servir de la magie… Tu ne savais vraiment pas comment faisaient les moldus.

La journée s’était vite passée, en compagnie de ce Mr. Gutchi. Il t’avait présenté plusieurs demeures, de la plus hideuse à la plus belle. Aucune ne te convenais. Toutes étaient situées en ville. Il te fallait quand même un terrain situé à l’écart, en cas de « perturbations magiques ». Quand tu as demandé au notaire s’il n’avait rien dans ce goût-là, il a paru gêné. Il a hésité, avant de répondre par la négative. Tu discernais le mensonge dans son attitude. Dans ses yeux. Tu n’avais même pas besoin de légilimencie pour le savoir. Et tant mieux, vu que tu ne maîtrisais pas encore cette discipline à la perfection.

Profitant de ne pas être dans ton monde, et donc de ne pas risquer de voir les aurors débouler si son sortilège ne marchait pas comme prévu, tu sors ta baguette d’un geste vif, sous le bureau, et tu murmures alors :

« Impero. »

Immédiatement, le regard du notaire se fit vague. Il releva la tête, t’observant pour attendre tes ordres.

« Que me cachez-vous ? »

Avec un sourire, tu le vis se saisir d’un épais dossier. Il te le tendit, et tu le feuilletais rapidement, avant de t’arrêter sur la photo de la maison. Le manoir, plutôt. Une grande bâtisse, vieille, un peu en ruine, mais pleine de charme. La description le datait du milieu du XVIIIème siècle. A l’orée du XIXème siècle, un crime atroce avait été perpétré ici. Depuis, il était passé de mains en mains, sans jamais que les propriétaires ne restent plus de quelques jours. En désespoir de cause, l’agence qui s’en occupait à présent l’avait cédé à un promoteur afin de le raser et d’en faire un grand centre commercial. L’achat n’aurait pas dû être possible, puisque le manoir était classé au patrimoine, mais quelques pots-de-vin avaient suffi.

Tes lippes s’étirèrent plus largement.

« Je désires acheter celui-ci. Il me convient. »

Toujours sous le coup du sortilège d’impérium, le notaire fit obligeamment tous les papiers. Et, un sortilège de confusion plus tard, il était persuadé que tu l’avais payé. En un tour de main, tu étais devenue propriétaire. Un grand sourire salua le notaire, un peu déboussolé, lorsque tu le quittas. Les clés et les papiers en main, tu l’oublias dès que tu lui tournas le dos.

Tu ne te dirigeais pas immédiatement vers ton nouveau domaine. Tu devais repasser dans ton monde, quelques jours, pour assister à des soirées, des galas de charités, et autres futilités. Ce n’est que quelques jours plus tard, alors que la une des journaux affichait le désarroi de l’agence notariale et le mécontentement des promoteurs à propos de la vente avortée d’un vieux domaine extérieur à la ville, que tu as eu l’occasion d’y aller enfin. Concentrée sur ta nouvelle acquisition, tu passas le reste de la journée à le remettre en état. Tu le bardais de sortilèges défensifs, de sortilèges repousse-moldus et d’autres protections apprises ou inventées. Le terrain était vaste. Situé à quelques kilomètres de la ville, le manoir était néanmoins entouré d’un magnifique écrin de verdure. Il ne se voyait d’ailleurs pas depuis la route. Un grand portail en fer forgé marquait l’entrée de la propriété, suivi d’un chemin sinueux au travers des arbres touffus. Enfin, quand on arrivait à l’orée de ce petit bois, il se dressait, majestueux. Même s’il était encore en ruine pour le moment, il avait de la gueule. Derrière le manoir, un grand jardin s’étendait à perte de vue. Puis, une petite colline vallonnait le terrain, avant que des bois ne recouvrent le reste, et ce pendant plusieurs kilomètres. Un grand lac y était aussi présent, commençant un peu avant la forêt et se terminant à peu près au centre. Des cours d’eau s’en échappaient, rejoignant des rivières et quittant ton terrain. Ton terrain. Ça faisait toujours plaisir à penser. A dire.

La nuit tombait lorsque tu as finis de lancer les sortilèges de protections et de repousse-moldus. Aucune attaque magique ne pourrait être menée contre ton domaine, et les moldus ne pourraient pas s’en approcher. Ils ressentiraient le besoin instinctif d’aller ailleurs, se rappelant qu’ils avaient oublié d’éteindre le gaz ou de fermer la porte de leur maison. Et si jamais ils les franchissaient quand même, ils ne verraient du manoir qu’une ruine (tel qu’il l’était aujourd’hui, par exemple), et un jardin en friche, mal-entretenu. Des sortilèges d’alarmes aussi avaient été lancés sur la demeure. Heureusement que tu avais pensé à emmener un coffret de gemmes chargées de puissances magiques. Il t’a été bien utile pour lancer tous ces sortilèges sans t’épuiser.

Observant la lune qui se dressait dans le ciel obscur, tu pénétras pour la première fois dans le manoir. Les meubles des précédents propriétaires, et sans doute même des tout premiers, ornaient encore le sol dallé et plein de terre et de feuilles mortes. Chaque pièce était laissée dans l’état où les anciens propriétaires l’avaient laissé. Ils étaient sans doute partis subitement. Qu’est-ce qui avait pu leur faire peur à ce point ? Même l’agence n’avait rien touché. Sur la table de la grande salle à manger, une longue table en chêne recouverte d’un napperon qui avait dû être blanc autrefois, il y avait encore les assiettes, à peine entamées. La nourriture avait moisi, séché, pourri. Des toiles d’araignée ornaient les encadrements de portes, les meubles, les étagères des bibliothèques. Le salon avait été ravagé par les éléments, une partie du mur était explosée. Des pierres jonchaient le sol, recouvertes de mousse. Des branches d’arbre avaient atterri en travers dans la pièce. Avec un soupir, tu remis la tâche au lendemain.

Les escaliers en marbre noir étaient en mauvais état aussi, mais c’était juste par manque d’entretien. Des graffitis ornaient les murs jusqu’au premier palier, mais le reste semblait avoir été épargné. Et s’il y avait des traces de pas en bas, ainsi que dans l’escalier, il n’y en avait pas à l’étage. Des escarpins laissaient une marque bien nette dans l’épaisse couche de poussière qui maculait le tapis. Apparemment, qui qu’aient été les visiteurs de la demeure en ruine, ils n’étaient pas allés plus loin.

La raison t’apparut au bout de quelques pas. Dans un crépitement étrange, une masse blanchâtre traversa l’épais mur de pierre et tenta de se jeter sur toi. Tu ressentis l’habituelle sensation de froid quand un fantôme te traversait. Les fantômes de Poudlard étaient familiers de ce genre de petite « surprise ». Soit parce qu’ils ne regardaient pas où ils allaient, habitués à leur mort, soit parce qu’ils voulaient effrayer, comme Peeves, l’esprit frappeur. Dans tous les cas, ça n’avait jamais marché sur toi. Tu avais très tôt eut l’habitude de croiser le fantôme d’une de tes ancêtres morte à l’âge tendre de sept ans.

Tu pivotas en fronçant les sourcils, observant l’homme qui s’apprêtait à refaire son manège, certain de te voir t’enfuir en hurlant. Il était entre deux âges. Il ne semblait pas avoir cinquante ans, mais il avait allègrement passé la quarantaine. Une haute stature, une carrure de bourreau et une épaisse barbe drue semblaient être les principales caractéristiques physiques. Son visage était marqué de quelques rides d’expression, et ses traits suggéraient une ascendance européenne et non eurasienne ou asiatique. Une épaisse chevelure fournie couvrait son crâne qui se dégarnissait légèrement sur les tempes.

Tu lèves la main alors qu’il s’apprête à foncer de nouveau à travers toi, et il se fige net à quelques centimètres.

« Vous avez fini ? Ou c’est le comité d’accueil habituel des nouveaux propriétaires ? »

L’homme fronce à son tour les sourcils, se demandant sans doute pourquoi tu n’étais pas effrayée. Un fin sourire étire tes lippes.

« Non, parce que je vous connais, vous, les fantômes. Quand vous avez trouvé une activité amusante, vous ne vous arrêtez jamais. Alors si vous essayez de me faire m’enfuir de peur, c’est raté, je préfère vous prévenir tout de suite. J’ai une assez bonne expérience des fantômes. J’ai pratiquement grandi avec. »

Il se redresse et s’éloigne de quelques centimètres en flottant.

« Vous me voyez ? Vous n’avez pas peur ? Interrogea-t-il, légèrement hagard.
- Pourquoi j’aurais peur ?
- Ben. Tout le monde a peur. »

Secouant la tête, tu commences à discuter avec le fantôme tout en ouvrant les portes, visitant les pièces du premier étage. Tu t’arrêtes dans une chambre vaste et bien agencée. La poussière est épaisse, mais le reste à l’air en bon état, quoiqu’un peu défraîchi. Le fantôme, qui s’appelle Gregor comme tu l’as appris, t’explique qu’il habitait là avant le drame qui avait eu lieu au début du XIXème siècle. Il ignore ce qui s’est passé exactement le soir du crime, mais ce n’était pas naturel. Sa famille avait été désintégrée, maculant les murs de sang et d’os. Une entité l’avait ensuite dessoudé, salement. Son esprit n’avait pas trouvé le repos, s’interrogeant sans cesse sur cette entité. Au fil des années, il avait appris plusieurs choses depuis le monde des esprits. Notamment que le manoir, et tout le terrain qui lui appartenait, était situé sur une sorte de gisement de pouvoir. Il avait aussi appris que la grotte au cœur de la forêt abritait des gemmes et d’autres pierres au pouvoir d’absorption magique énorme. Des galeries courraient d’ailleurs sous le terrain, bien creusées à plusieurs kilomètres sous la surface du sol. C’était parfait pour tes plans. Par contre, l’entité sombre, un peu moins. Mais tu trouverais bien le moyen de t’en débarrasser si jamais elle revenait.

A mesure que tu remettais la chambre en état, tu continuais à discuter avec Gregor. Tu appris qu’il descendrait d’un célèbre chef de guerre roumain, un certain Vlad Tepes, et qu’il était venu s’exiler au japon avec sa famille pour fuir la vindicte populaire qui les désignait comme étant des « vampires ». Il avait passé quelques mois ici, avant que l’entité ne vienne les tuer.

Comme tu bâillais, il t’offrit de te laisser te reposer et de reprendre la discussion le lendemain. Il était presque deux heures du matin, alors tu approuvais. Toute habillée, avec ton jean et ton chemisier, tu te jetais dans le lit moelleux, retirant tes escarpins d’un geste négligent. Demain était un autre jour, n’est-ce pas ? Enfin, si tu réussissais à dormir sans être dérangée, évidemment.

3
Prélude / Cara Teixeira, serpentarde et sang-pur. [Valicidée !]
« le: dimanche 07 janvier 2018, 00:51:28 »
Nom / Prénom(s) : Teixeira, Cara Rosa.
Âge : 21 ans.
Sexe : Féminin, indubitablement.
Race : Humaine dotée de magie. Créature, probablement, du coup.
Orientation sexuelle / Expérience : Hétérosexuelle. Vierge.

Physique / Histoire / Caractère :

Tes yeux, ces deux orbes couleur noisette, se fixe sur les sept livres étalés devant toi. Tu les as ramenés d’une escapade un peu spéciale. Une escapade dans un autre monde, dans un autre univers.

Quelques mois plus tôt, tu as découvert un étrange passage pour te rendre sur ce monde, dans cet univers, et tu y as passé quelques jours, perdue, confuse, avant de réussir à rentrer chez toi. Tu as vite compris ce qui se passait. Tu n’as pas répartie à Serdaigle, mais ce n’est pas pour autant que tu es conne. Tu es une Serpentarde. Ambitieuse. Rusée. Manipulatrice. Visionnaire. Tu pratiques toutes les formes de magie existantes, magie avec baguette, sans baguette, magie rouge, magie noire, magie de l’esprit. Tu connais les potions, tu y excelles même ! Tu es intelligente et vive. Un petit tour dans les grimoires familiaux, et tu as trouvé ce que tu cherchais. Tu as découvert un portail inter-dimensionnel. Et ce n’est pas un truc de moldu, contrairement à ce que tu as pensé la première fois que tu as vu ce terme.

Cet univers, donc, t’es apparu comme une contrée médiévale, reculée. Pas de technologies, des esprits étriqués… Mais tu as pu voir qu’il était bien plus que cela. Il abritait d’autres contrées, plus avancées, ou moins. Il abritait différentes religions, différents peuples. La magie aussi y était présente, et la tienne marchait d’ailleurs très bien. Puis, au sein même de ce monde, tu as découvert un autre portail. Mais il ne te ramenait pas vers ton monde. Il te menait dans un autre monde, encore. Un monde plus semblable au tien. Dont la civilisation semblait au même niveau, partout sur le globe. Et puis, dans ce monde ci, tu as trouvé ces livres. Sept tomes. Ecrits par une certaine J. K. Rowling. Mais ce n’est pas l’auteur qui a attiré ton attention. Non. C’est le titre. Harry Potter à l’école des Sorciers, Harry Potter et la chambre des Secrets, etc… Potter.

Tu connais des Potter. C’est une famille respectable. Des sang-Pur, descendant des frères Peverell. Nobles, riches, fréquentables. Mais il n’y avait pas de « Harry » Potter. Il y avait un Arthur, un James, mais pas de « Harry ». Alors ça t’as intrigué. Et tu as volé les livres. Oui, parce que tu n’allais pas acheter des livres à des moldus, quand même. Faut pas abuser.

Et te voilà. Tu es rentrée depuis plusieurs jours déjà, sans qu’il ne se soit écoulé plus d’une heure alors que tu as été absente au moins six jours. Le temps ne s’écoulait pas à la même vitesse, donc. Mais soit. Tu n’avais cependant toujours pas touché aux livres, depuis ton retour. Tu t’étais renseignée, avant. La J. K. Rowling de l’autre monde n’existait pas ici. Ou pas sous ce nom. Et il n’y avait aucun Harry Potter dans la lignée Potter. Même pas un Cracmol.

Alors tu te dis que, finalement, tu devrais peut-être les lire. C’est Moldu, mais ça parle de ton monde. Ça ne fera sans doute pas de mal.

* * *

Une semaine plus tard, tu contemples les livres avec désolation. L’auteur avait sûrement dû faire une incursion dans le monde magique. Si c’était une moldue, alors le Secret Magique avait été compromis dans l’autre univers. Si c’était une Cracmolle, ça expliquait mieux. Mais elle était bien renseignée, la plupart du temps. Les coutumes, les noms, les lieux, les artefacts, les lois… Il y avait beaucoup de vrai dans ce récit. Pas les personnages, heureusement. Sérieusement, ce Harry Potter déshonorait la lignée Potter. Tu devrais le faire lire à Arthur, d’ailleurs. Il serait horrifié. Et puis ce Lord Voldemort. Sérieusement. Un sang-mêlé qui veut exterminer la racaille moldue et sang-de-bourbe. Ironique, non ? Pas crédible pour un sou. Pourquoi des Sang-Pur iraient suivre un sang-mêlé, sérieusement ? Et ce Dumbledore… Tout bonnement ridicule.

Tu ranges les livres dans une malle, pour ne plus les avoir sous les yeux. Tu creuseras ce mystère si tu retournes dans ce monde. Mais pour le moment, tu as une réception à honorer de ta présence. Autrement plus important qu’une histoire débile écrite par une moldue ou une Cracmolle. (Non, tu n’imagines même pas qu’elle soit sorcière, cette J. K. Rowling. Ce serait trop déshonorant. Ou alors, c’est une sang-de-bourbe qui voulait prendre sa revanche. Dans tous les cas, c’est déprimant.)

D’un geste négligent, tu fais glisser la malle sous ton lit d’un coup de talon. Tu claques des doigts, et Tiny, l’elfe de maison, apparut.

« Maîtresse Cara a appelé ? Tiny est là pour servir. »

Tu contemples la créature un instant, détaillant ses grands yeux globuleux, ses oreilles tombantes, ses longs doigts décharnés et son corps amaigri recouvert d’une taie d’oreiller crasseuse. Tu repenses à ces livres, un instant, avant de secouer la tête.

« Oui, Tiny. J’ai besoin de ma robe pour la soirée. Et tu me coifferas ensuite.
- Tout de suite maîtresse Cara. Tiny s’en occupe. »

L’elfe disparut un court instant, avant de réapparaître dans un « clac » discret, portant une housse noire sur un cintre. En l’ouvrant, tu souris. La robe que tu avais commandée, en soie d’Acromentule, est ravissante. Elle t’arrive environ à mi-cuisse. Elle est noire, agrémentée de fil d’or à certains endroits. Tes cuisses fuselées ressortent d’autant plus que, malgré le hâle doré que tu arbores en continue, elles paraissent claires. Chaussées de délicieux escarpins, tes jambes galbées sont mises en valeur. Tes hanches évasées sont soulignées par une discrète ceinture en fils d’or, et une grosse boucle te permet de la resserrer autour de ta taille fine sans rien cacher de ton joli ventre plat. Ta poitrine, un peu plus haut, est rehaussée par un décolleté légèrement plongeant, dévoilant des orbes de chaire laiteuse et arrondies. Un peu de dentelle a été rajouté, attirant l’œil dessus. Tes épaules déliées sont à peines couvertes par deux bretelles qui se rejoignent dans ta nuque. Et ton dos, délicieusement cambré, est laissé nu pratiquement jusqu’à la naissance de ton fessier rebondi.

Un sourire satisfait se glisse sur tes lippes carmine, et tu t’assois sur la coiffeuse. Tiny se charge de tes cheveux, ta magnifique crinière brune aux boucles naturelles, pendant que tu observes ton reflet. Tes pommettes hautes, ton nez fin et légèrement retroussé, tes prunelles de teinte noisette… Tu es le portrait craché de ta mère. Heureusement que tu n’as pas hérité de l’embonpoint prononcé des demoiselles de la famille Almeida, ta famille maternelle. Tu préfères de loin ta silhouette svelte et gracieuse, courante chez les femmes Teixeira, ta famille paternelle. Tes assassines rectifie une mèche que Tiny a loupé, lors de la confection du chignon sophistiqué, et tu la boucles doucement avant de la glisser derrières tes petites oreilles.

En songeant à ce qui es petit chez toi, tu songes à ta taille. Tu ne fais guère plus d’un mètre cinquante-cinq. On ne te prends pas au sérieux, si on ne te connaît pas. C’est déprimant. Tu gronde de dépit. Mais tu retrouves le sourire quand, avec un claquement familier, tes pas résonnent sur le carrelage. Heureusement que les escarpins ont été inventés. Avec un talon aiguille, tu rattrape facilement dix centimètres. Si ce n’est plus.

Refermant la porte de ta chambre, tu descends doucement l’escalier de marbre qui trône au centre du manoir. Il ne monte jusqu’au troisième étage, malheureusement, et il faut emprunter un petit escalier de bois pour monter au quatrième. Et pour aller au grenier, n’en parlons même pas. Mais ce soir, tu n’es pas concernée. Ce soir, tu descends l’escalier pour arriver dans le vaste hall de Teixeira Manor, attirant les regards admirateurs, lubriques ou intéressés des nombreux invités de la réception. Ils ne sont certes pas là en ton honneur, mais ça te plaîs, cette attention sur ta personne.

Tu n’es pas vraiment égocentrique, mais malgré tout, tu aimes bien qu’on te reconnaisse. Qu’on t’admire. Tu aimes susciter l’envie, la jalousie, le désir. Toutes les attentions ne sont pas bonnes à prendre, malheureusement. Mais tu as assez de caractère pour moucher ceux qui te déplaise. Pour leur tenir tête et leur faire ravaler leur foutue attention. Tu n’as pas ta langue dans ta poche. Tu as beau avoir été éduquée comme une parfaite petite sang-pur, tu es bien plus que ça. Tu es une femme au sang chaud. Tu bous lorsque tu te dois d’être calme, en publique. Tu préfères répondre franchement que par les manières alambiquées nécessaires en politique.

Tu es têtue, aussi. Déterminée à aller au bout de tes rêves, de tes idées. Non, tu n’épouseras pas cette larve de Godric Weasley. Tu ne l’as jamais aimé, ce crétin. Son frère, Gareth, est déjà plus intéressant. Mais il est marié depuis peu, et apparemment fidèle. Dommage. Mais tu t’en remettras. Tu es peut-être encore vierge, ce fichu sortilège rituel t’empêche de te « déshonorer » avant le mariage, mais tu connais pas mal de chose au sexe, et tu sais de source sûre que Gareth est très bien membré, contrairement à son frère cadet. Tu te souviens de l’année dernière, quand tu as surpris Godric à poil dans les vestiaires après un match de Quidditch particulièrement violent. Il était doté de mensurations correctes, sans plus. Mais, tu t’égares. Ce n’est pas à cela qu’il faut penser, alors que tu navigues parmi le gratin des nobles. Tu te concentres plutôt sur ton but, dans la vie. Tu es exceptionnellement douée en magie. Tu étais première de ta promotion, à Poudlard, et également à l’université magique, ensuite. Tu vas ouvrir ton propre commerce, proposant à la vente des potions de ton cru, mais aussi des tas d’objets que tu as pu mettre au point pendant ta scolarité. Des miroirs communicants, par exemple. Au contraire des miroirs à double sens, tes miroirs communicants s’insèrent dans un vaste réseau de miroirs, un peu comme les cheminettes. Un numéro est gravé au dos, et permet ainsi la reconnaissance de l’interlocuteur. Tu n’es pas peu fière de cette invention, que certains sang-de-bourbes disent pompée sur les moldus. Ils sont justes jaloux que tu aies déposé le brevet à l’âge de quatorze ans, et pas eux. Après tout, tu n’as jamais vu les moldus communiquer avec des miroirs, c’est débile.

Oui, donc. Tu ouvriras ta propre boutique. Teixeira’s treasures, une boutique où l’on pourra autant trouver des potions, des inventions, que des ingrédients ou des livres. Mais attention, pas n’importes quels ingrédients, ni n’importe quels livres. Le genre rare. Et cher. Le genre recherché.

Un sourire rêveur réussis à franchir ton masque impassible, avant que tu ne te reprennes. Tu as fini le tour des gens que tu devais saluer. A présent, vous passez à table.

Le repas est long, comme toujours. Les discussions futiles ou orientées boulot. Rien de bien intéressant. Jusqu’à ce que ton père se lève, saluant les convives d’un sourire, et qu’il ne lève son verre. Tu souris avec anticipation. Tu connais la nouvelle. Tes doigts attrapent la coupe emplie d’un vin rouge de qualité, issu de la cave des Oracles de Delphes (qui, si elles sont de vraies voyantes, sont aussi réputées pour aimer les bons alcools), et tu la lèves comme les autres. Ton père parle un peu, remerciant ses collaborateurs, sa famille... Et finalement, il l’annonce. Il a été nommé Ministre de la Magie du Royaume-Uni. Il n’en est un résident que depuis un peu plus de vingt ans, mais il a su se faire une place. Se rendre indispensable. Et tu es fière de lui. Même si ça t’obliges à rester polie avec des vieux croûtons libidineux lors de telles soirées.

Tu es majeure, depuis bientôt quatre ans. Tu vas avoir vingt-et-un ans dans quelques jours, et alors  le sortilège rituel de pureté, de vigueur chez toutes les familles de sang-pur, prendra fin. Sans que tu ne sois obligée de te marier pour tirer ton coup. Tu as négocié âprement avec tes parents, arguant que pour perpétuer le nom des Teixeira, ton frère aîné était déjà bien engagé. Une femme, et bientôt trois enfants. Et si c’était pour nouer des alliances, il te restais trois sœurs, encore mineures et influençables. Et tu as gagné. Tu seras indépendante dès ton vingt-et-unième anniversaire. Rien que d’y penser, ton sourire s’élargit.

* * *

Tu n’es pas retournée au Portail depuis que tu as ramené les livres. Mais tu es confiante. Après tout, tu sais où il est, et bientôt, son emplacement fera partie de ta propriété. Tu hérites en effet d’un grand domaine, dans la campagne écossaise. Des hectares et des hectares de champs, de forêts. Des villages, disséminés à quelques endroits stratégiques. Tu vas devenir la châtelaine du domaine de Glencoe Wood, et le Portail y est ancré. Il est même, précisément, situé dans l’une des cellules des cachots du château. Oui, un château. Comme Poudlard. Mais en mieux. Il est entretenu régulièrement. La magie, comme à Poudlard, y est omniprésente. Mais elle est canalisée comme il faut, et tout est donc en parfait état.

Tu as tellement hâte d’entrer en possession de ton héritage que tes mains trembles. Tu ne sais pas trop comment ce domaine a atterri dans la famille de ta mère. Les Almeida sont originaires du Portugal, et ta mère n’y est venue qu’en même temps que ton père. Mais apparemment, un de tes grand-oncle -décédé quelques jours plus tôt, Merlin ait son âme- en était le propriétaire. Et tu étais sa petite-fille (ou petite-nièce ?) favorite. Il te l’a légué, à toi et à toi seule.

Avec un sourire railleur, répondant à l’air condescendant du Mage notaire, tu apposes finalement ta signature sur le contrat enchanté. Tu as eu vingt-et-un ans hier. Les sortilèges rituels apposés à ta naissance, dont celui de la Pureté, ont pris fin. Tu n’es plus obligée de devoir obéissance à ta famille. Tu es libre de posséder des biens à toi. Une fortune personnelle. Tu es indépendante. Et autonome. Et célibataire en plus. De quoi faire jaser les vieux conservateurs. Et tu sais déjà comment tu vas fêter ça. Tu vas faire une fête mémorable dans ton nouveau château. L’alcool coulera à flot. Tu fêteras ton indépendance, ton titre de propriété (et titre de noblesse qui vient avec), la création de ton commerce sur le Chemin de Traverse, et le début de cette vie qui s’offrait à toi. Oh oui, ça allait être merveilleux.

Autre(s) :

Je rajouterais ici des PNJs (noms, prénoms, petit descriptif, possible image) qui pourront apparaître dans les RPs. Principalement des personnages issus de son monde à elle. Ainsi qu'une liste des sorts, potions et artefacts connus (appris et inventés). Voilà voilà.

PNJs

- Tiny, l'elfe de maison dévouée à Cara.
- Furious Teixeira, le père.
- Donna Teixeira, née Almeida, la mère.
- Jorge, le frère aîné.
- Felicia, la première soeur.
- Angelica, la deuxième soeur.
- Maria, la troisième et dernière soeur.
- Arthur Potter.
- James Potter.
- etc.

Sorts

- Appris

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- Inventés

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Potions

- Apprises

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- Inventées

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Artefacts

- Connus

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- Inventés

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Ah, et le lien d'affichage de la belle présentation que j'avais faite avant de me faire chier avec l'iframe et d'abandonner : https://www.aht.li/3163830/Presentation_Cara_Teixeira.html

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