Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Raytee Lee

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[Vérification des données géographiques]…
[Aucun changement, trajectoire maintenue]…
[Vérification des données naturelles]…
[Éruption dans le Sud, formation nuageuse inquiétante à l’Est]…
[Calcul d’une nouvelle trajectoire]…

Mollement avachie dans le large siège du pilote, avec toute la grâce qui sied à une créature aussi fantastique qu’un dragon doublé du grade de capitaine de vaisseau, je me curais l’espace entre deux crocs du bout d’une griffe. L’ennui des longs voyages dans un petit espace c’est justement l’ennui lui-même. Il survient vite, et prend source partout, dans les parois trop proches qui empêchent de se dégourdir le pattes, de s’étirer dans toutes les positions désirées, ou même simplement de se tenir bien droit debout. Courbée pendant plus de vingt-quatre heures ça commence à peser lourd sur l’échine, que ce soit chez les cervicales ou les lombaires. D’ailleurs ces dernières se récriaient activement depuis plus d’une heure, suffisamment pour que je me décide à glisser mon postérieur vers l’arrière, rencognée dans le siège, et fasse supporter l’arrondit de mon corps à ma nuque. Les deux coudes sur le tableau de bord, le regard embué d’un ennui ensommeillé, je regardais les informations élémentaires s’affichant sur le grand écran de mon cockpit. Comme toujours de mornes colonnes de chiffres se promenaient d’un bout à l’autre de l’écran, agrémentées d’images extérieures et de simulations pêchées ici et là dans les ondes en perpétuel mouvement entre les grandes villes. La météorologie n’étant clairement pas l’une de mes passions, et l’arithmétique ne me servant guère qu’à compter mes sous, je m’en désintéressais d’un long bâillement. Il devait bien y avoir un putain de truc à faire pour m’occuper, autre que de terminer mon petit jeu sur console pour la soixante douzième fois en deux mois.

Cherchant à me divertir l’esprit je songeais, encore, aux raisons qui me poussaient à subir ce long voyage en conserve volante. Une histoire de bâton, sceptre, peu importe, un long machin brandit par quelqu’un de puissant pour se donner l’air péremptoire quand il ordonnait de changer le monde selon ses désirs. Un cure dent de plus qu’un peigne cul en mal de gloire rangerait dans une petite pièce trop propre et trop inhabitée pour se rengorger devant trois visiteurs par décennies, trop peureux de dévoiler son trésor plus souvent que cela. Voila pour les raisons économiques. Mais pour d’autres, plus personnelles, je brûlais déjà de me trouver au cœur de l’aventure. Il devait y avoir une créature là bas, une vieille bestiole crevée à qui appartenait la fameuse batte, et c’est sur son cadavre que je comptais mettre la main. Plus que l’argent c’est le pouvoir, sous ses multiples facettes, qui m’a permit de survivre à peu près tranquillement jusqu’au aujourd’hui. Aussi je juge normal de poursuivre le pouvoir de mes assiduités, toujours plus de pouvoir, toujours plus de forces, jusqu’à ce que plus personne ne puisse m’atteindre. Alors seulement, je me reposerais pour l’éternité, où jusqu’à désirer mourir.
Un petit soupir filant entre les crocs je me frottais les yeux comme pour les dessiller de ces rêves irréalisables, puis je tirais d’une tablette de contrôle un petit coussin y traînant. Quelques minutes plus tard je combattais l’ennui par l’inconscience en dormant profondément, bercée par la voix monocorde du moniteur de bord et le ronronnement des diverses parties du vaisseau s’actionnant sans répit.

Une sirène me réveillât, pas le genre qui donne envie de se noyer, mais plutôt de la noyer elle, et je martelais le tableau de bord du plat de la main dans l’espoir de la faire taire. Fort heureusement les détecteurs du cockpit captèrent le mouvement et comprirent que je m’éveillais. De sa voix atone le vaisseau m’informa de l’arrivée à destination, un point encore un peu éloigné de la véritable destination mais je ne désirais pas me planter dessus comme pour y braquer un projecteur. S’il y avait d’autres charognards autant les prendre dans le dos et par surprise.
Rapidement je ramenais mon vaisseau près du sol. Je dénichais sans trop de soucis une cache derrière un groupe de pierres agrémenté d’arbres résineux. Situé en plaine, l’endroit n’offrait qu’un couvert relatif, une butte ici ou là, de loin en loin, et quelques arbres massifs regroupés en bosquets eux même encerclés par une végétation moins imposante. Mon masque sur le museau, des jumelles en mains, je vérifiais au loin l’état de ma future prise. Quelques points se mouvaient dans les premières pièces, certains se discernaient si mal qu’il devait s’agir de petites bestioles, rats et autres nuisibles. Il y avait donc un comité d’accueil, de là à savoir s’il s’agissait de bêtes ou d’être intelligents…
Je ronchonnais alors, pour la forme, en remontant dans mon bolide. Je ne m’attendais pas à un tapis rouge dans un bâtiment immaculé, mais au moins à rien, ou presque, mis à part quelques pierres branlantes et des araignées tissant sur de la mousse humide. La banalité des cryptes oubliées et suffisamment répugnantes d’aspect pour que personne ne désire y séjourner. Maintenant que la compagnie se confirmait je devais prévoir un plan, une suite logique ne débouchant pas sur de graves blessures ou une mort prématurée pour moi. Pour ce faire, il me fallait un QG, un endroit calme et plus spacieux que la carlingue de mon vaisseau.
Je remontais donc dans ses entrailles à la recherche d’un lieu qui ne soit pas à plus d’une heure à portée de mes réacteurs.

C’était mignon, le petit coin que je venais de me dégotter. Une bâtisse en bois, avec de la paille sur un côté, un joli petit toit luisant, et des carreaux pas très propres dans des carrés de bois presque brut. Il s’en dégageait une aura rustique et artisanale, le genre de sentiment que seule une maison faite de bric et de broc par un solitaire peu dégager, un croisement entre sauvage et civilisé. Je dois dire que j’aime bien ce genre de trucs, c’est pittoresque ça incline à imaginer, c’est bon pour l’esprit. Mon vaisseau posé et verrouillé juste à côté de la bicoque, et personne ne se manifestant dans les alentours immédiats, je me décidais à entrer voir l’intérieur. Une exploration qui se promettait presque plus palpitante que celle pour laquelle je m’étais envolée.
C’est d’un bon coup d’épaule que je forçais la porte, braquant ensuite immédiatement le fusil tekhan m’occupant les deux mains dans tous les angles sombres de la pièce. La lumière artificielle de la lampe ne me révéla rien de dangereux, et je relâchais un peu la tension dans mes épaules, sans pour autant baisser le canon principal de mon arme.
Vingt minutes plus tard, toujours rien, enfin, rien de vivant et braillant venu me demander des comptes. Le loquet en bois, tout simple, de la porte s’était remit facilement, comme si je ne l’avais jamais déboîté. Pour ce qui était des trouvailles inertes je pouvais me targuer d’une meilleure chance. De la bouffe ! Plein de bonne bouffe ! De la viande séchée, fumée, salée, tout ce qu’il faut pour se tailler un vrai festin, mis à part une bonne bière ou un alcool sirupeux tekhan. Mon ventre grondant déjà rien qu’en respirant les odeurs engageante de la masse de viande accumulée sur la table après avoir vidé les placards, j’entamais une bonne ripaille, face à la porte, décalée de la fenêtre la plus proche, et mon arme prête à l’emploi directement à portée de main. Même en mâchant un bout de viande et en tenant une tranche dans la main je dézinguerait le premier machin un peu trop brutal qui chercherait à faire des choses malsaines ou engageant possiblement ma mort certaine avec ma tête.

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Fait attention Ray, tu pousses un peu trop sur le champignon. Gaffe à décoller la patte du plancher Ray, tu vas faire sauter la machine. Tu verras Ray, un jour tu vas te retrouver sur la route comme une andouille avec la machine qui t’insulte. Putain Ray ! Si c’est pas le zinc qui t’encastre dans un mur c’est moi qui le ferais la prochaine fois que tu me le ramène dans cet état !
Bon j’admets, je suis du genre à écraser la pédale et à bidouiller le moteur pour le forcer au-delà de ce que la prudence recommande. Mais la prudence me dit aussi de ne pas suivre les rumeurs de types louches et de ne pas aller dans des souterrains où des flèches clignotantes indiquent que le dernier éboulis date de deux heures. Mais si je devais me référer à la prudence et à ce qu’elle attend de moi à chaque instant de ma vie je ne pourrais pas me payer le luxe de la liberté. J’ai toujours été un paria. Le genre d’individu qu’on regarde en coin même sans le connaître. Je dois puer la suspection  à dix lieu par ce que ça ne rate jamais, y a toujours quelqu’un pour croire que je suis le genre à cacher une barre de fer sous la veste. Mais bref. Tout ça pour dire que, pour une fois, j’aurais dût laisser sa chance à la sécurité.

«-FFFSSSS !» a rétorqué le tuyau en me couvrant le museau d’un truc chaud et puant, et certainement toxique.
«-RRRHHAAAAAAA !!! Tiens ! C’est tout ce que tu mérites saloperie !» J’ai donné un coup de poing dans la carlingue. Mauvaise idée. Bien que le modèle monoplace que je me suis payé se trouve dans le milieu supérieur de la gamme actuelle, il est fait pour encaisser. Et il encaisse des trucs de quelques tonnes, dont mon poing, qui lui n’est pas de manufacture tekhane.
«HRZFRZGFZ !!!» Ça fait très mal de taper dans un blindage avec les jointures, n’essayez pas.

En vérité ma colère ne venait pas tant de la giclée reçue en plein visage. Après quelques heures de manipulation elle s’ajoutait à une liste déjà longue. Mon superbe pelage, pour lequel j’entretiens une grande fierté car il me permet souvent de choper des bons coups, disparaissait sous un mélange de couleur parfaitement affreux. Je passais du rose au marron, puis du marron au bleu et au violet avec des reflets huileux. Ce patchwork coloré s’accompagnait bien entendu d’un bagage odorant non moins remarquable. J’en avais les larmes aux yeux. Il m’arrive souvent de négliger mon apparence au profit de ma survie. Je peux tenir quelques semaines sans vrai bain, voir quelques mois dans les situations les plus stressantes. Mais jamais je n’apprécie de me voir dans un tel état que je me répugne moi-même, cela me serre la gorge et j’ai envie de pleurer quand ça m’arrive. J’ai toutefois retenu mon bras. Me frotter les yeux ne ferait qu’empirer les choses, une bonne dose de produits chimiques n’est jamais conseillée pour leur fonctionnement. Mon masque m’en empêchait aussi.
Histoire de ne pas terminer en loque humide et salée j’ai augmenté le volume dans mon casque audio, rabattu une nouvelle fois les oreilles en arrière, et entreprit de fourrer mon museau sous la carlingue. Encore.

Tout en farfouillant dans l’embrouillamini de câbles, de tuyaux, de fils et d’arcs crépitant, je repensais un peu à la raison pour laquelle je me retrouvais ici. Je m’étais promenée en ville, chez les tekhanes, jusqu’à rencontrer un type bizarre. Pas plus que les tekhanes ceci dit, mais bizarre comparés aux autres bizarres du coin. Pour le coup j’avais vu juste, il venait d’ailleurs, et il cherchait quelqu’un pour lui tenir la jambe en lui payant un verre. Je n’avais rien à faire et ce sont souvent ces plans sans débouchés qui me mènent finalement à quelques pistes pour mon travail. Cette fois bingo ! Je dégottais l’adresse d’un de ses potos qui pourrait me filer une soi disant carte au trésor. Et je n’avais même pas les groles salopées de vomit. C’est dire si je commence à me placer au dessus du lot.
Le coin devait se trouver dans un territoire pas trop déplaisant pour moi. Ma terre, pour ainsi dire, là où les terranides se planquent des violeurs professionnels et de leurs gros bras qui nous vendent aux enchères. Avant cela je devais toutefois me rendre chez le fameux ami de mon informateur, et lui se situait en territoire Ashnard. Autant le dire, ce n’est jamais une partie de plaisir pour moi que d’aller pointer mon museau par là bas. Mais les affaires sont ce qui permet de vivre correctement, je n’avais pas le choix. Et à vouloir trop me presser j’avais niqué mon engin sur le chemin du retour. Fichue machine, en plus je ne pouvais pas réparer ça seule. Il m’aurait fallut au moins deux mains de plus pour tenir les deux bouts d’un tuyau l’un contre l’autre le temps que je les soude. Une cale n’aurait pas put faire l’affaire, pas assez de placer pour. J’étais fichue. J’allais probablement me faire violer trente-six fois par une troupe de passage avant d’avoir seulement l’espoir de repartir sans boiter mais en volant…

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Le coin du chalant / Terran parée pour l'aventure
« le: dimanche 05 février 2017, 12:18:09 »
Petit briefing rapide. Raytee est une terran qui possède le pouvoir de se transformer. C'est une aventurière qui parcours le monde pour gagner sa vie en revendant des trucs rares, et qui aime bien se faire capturer de temps en temps pour subir quelques sévices. Voici des possibilités de rp :

1) Marchandage :
Pour une raison ou une autre vous vous retrouvez à marchander avec Raytee pour l'un des objets qu'elle propose. La demoiselle n'est pas riche mais elle possède de petites boutiques un peu partout dans le monde. Elle s'arrête parfois dans l'une d'entre elles pour écouler une partie de son stock avant de repartir à l'aventure les poches bien remplies. Le rp peut tourner un peu n'importe comment. Tout peut bien se passer, vous pouvez vous énerver, il peut y avoir du combat, un autre type de combat à l'horizontal, etc... Mais j'aime bien les rp logiques alors pas de wtf.

2) Aventure basique :
Une rumeur, un plan bouffé par les moisissures, un vieux poivrot qui raconte avoir enterré un magot ou vu des fantômes. Bref, il y a matière à lancer une aventure. Pourquoi n'en seriez-vous pas ? Vous pouvez rejoindre Raytee depuis le commencement de la quête, ou bien pendant, vous pouvez même être déjà sur place ou un ennemi. En tout cas, il va y avoir de l'action et probablement quelques embrouilles.

3) Aventure évolutive :
Raytee a besoin de becter des trucs particuliers pour que son pouvoir augmente. C'est pour cette raison qu'elle s'est faite aventurière en fait. Je ne veux pas que ce rp tombe à l'eau. L'objectif sera de se rendre dans un lieu pas très bien famé pour y trouver une créature, vivante, morte, en stase, autres... Il n'y aura probablement pas que ça, mais le fil rouge de l'aventure restera, pour Raytee, de trouver de quoi augmenter encore un peu le potentiel de son pouvoir.

4) Il suffirait de presque rien :
Raytee ne passe pas tout son temps à risquer sa vie ou à voler légalement les gens dans l'une de ses boutiques. Il lui arrive aussi de se contenter de vivre un peu dans une ambiance relativement paisible. Pourquoi ne pas se lancer dans une rencontre de base ? Un café, un ciné, une soirée en taverne ou bien assis côte à côte à un concert. N'importe quoi, mais clairement, Raytee n'aura pas envie de repartir mettre la peau de son derche en vente auprès du destin pour une nouvelle babiole hors de prix.

5) Ouch >-< :
Raytee a des penchants... Elle n'est pas masochiste, mais elle aime bien se laisser capturer de temps à autres... Être vendue, utilisée environ trente heures sur vingt-quatre, c'est un de ses moyens pour relâcher la pression. Soit dit en passant, elle trouve l'étape vente passablement ennuyeuse. Les traquenards qu'elle ne voit pas venir c'est sympa aussi, ou bien avoir chauffé le mauvais groupe de personnes. Mille raison peuvent justifier un gangbang.

6) Les ongles pleins de cambouis mais sur le biceps elle avait ♫ :
Raytee est un personnage plutôt fantasy, mais il lui arrive aussi souvent d'utiliser la technologie. Pourquoi ne pas la trouver en rade ou bien dans la galère avec l'un de ses engins magiques ou technologique ? Surtout que, si votre aide est importante, il y a moyen de marchander un tas de choses...

/!\
Bien entendu je reste ouverte à toutes sortes de propositions. Ma boîte à MP est là. Le petit bouton répondre aussi. Vous avez toute liberté de proposer, et moi toute liberté de vous présenter mon pouce ou mon majeur suivant que cela me plaise ou non :3

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Identité : Raytee Lee
Âge : 22 ans
Sexe : Féminin
Race : Terran
Sexualité : (•_•)  ( •_•)>⌐□-□  (⌐□_□) Activée

Physique :
Je suis une transformiste, c’est le petit nom du groupe qui a veillé sur moi depuis ma prime jeunesse, de fait, je ne peux réellement décrire mon physique car il n’est pas définit par autre chose que mes envies. A la place, je vais donner le signalement de ma forme physique la plus courante. Je suis une terrane bien animalisée comme diraient certains, parce que j’ai l’apparence anthropomorphique d’une bestiole, laquelle par contre faut pas me demander, je n’en sais rien… Globalement, je peux dire que je suis plutôt athlétique avec mon mètre quatre-vingt-dix-sept. Cette taille est plus une plaie qu’autre chose, mais elle comporte aussi son lot de bonnes surprises alors je l’aime bien. J’ai donc une grande taille et de bons abdos, comme d’autres muscles au passage, ce qui fait que je présente une silhouette fine mais que je ne suis pas un papier calque. J’ai une poitrine acceptable sur laquelle je ne complexe pas, un cul remarquable sur lequel je ne complexe pas non plus, une jolie queue pour en surmonter l’arrondi, laquelle est aussi un plumeau de qualité pour tout ce qui a trait au ménage. Je vous assure, ça vous change la vie. Je suis aussi l’heureuse détentrice d’une paire de grandes pattes dans le plus pur style digitigrade ainsi que de deux magnifiques oreilles dotées d’une capacité d’écoute sélective. Ainsi j’évite d’entendre tout ce qui s’apparente à «tu ne peux pas, tu n’as pas le droit». Pour le reste, bwoa… Mon pelage est majoritairement blanc et noir. J’aime bien les piercings, mais quand ils restent peu encombrants, alors je m’en suis fait faire quelques uns, bleus, parce que c’est sympa le bleu, ça se marri bien avec mes teintes. Avec mes yeux aussi.

Caractère :
Bon… Alors… Comment dire… J’aimerais bien mentir un peu… Mais après ça risque de se voir… Hrm… Aller…
Je suis quelqu’un de plutôt jovial en temps normal, non pas que j’ai une grande capacité de résistance à la mauvaise humeur, mais que je devrais être neutre je suis plus généralement du genre à sourire. C’est toujours mieux que de tirer la gueule me direz-vous, mais justement, y a un léger hic. C’est que je suis plutôt forte pour afficher ma mauvaise humeur aussi. J’ai un talent naturel pour l’expression de mon ressentit négatif, et beaucoup d’imagination pour ce qui est de la façon de faire.
Mais pas besoin de s’étendre là-dessus, ce n’est pas comme si j’étais une plaie à vivre. Pas trop. Voyons voir ce que j’aime, ça mettra une touche plus joyeuse à tout cela. Alors déjà je suis une droguée de la musique, j’aime tellement ça que je quitte rarement mon casque, même en dormant. C’est un peu une maladie chez moi, je ne vois pas non plus le problème dans le fait de conserver mon casque pendant que je discute avec quelqu’un, certains se vexent, je les emmerde. Mon second point faible c’est le sucre. Je pourrais ne me nourrir que de sucreries, pardon mon transit, c’est littéralement ma drogue, la vraie, je ne peux pas m’en passer. J’ai un faible pour mon masque aussi, ça me couvre juste les yeux mais il a tellement de styyyyyle ! Donc faut éviter de se moquer sinon ça risque de me rendre boudeuse, et je suis chiante quand je boude.
Maintenant ce que je n’aime pas. Et bien tu vois ce doigt, il te dit que tu ne sauras pas. Je suis trop géniale pour avoir des points noirs dans mon caractère.

Histoire :
Je suis née à Nexus, dans une petite maison pourrave. Ma famille se composait d’une mère dépressive et de ses médicaments, ou plutôt sa drogue. C’était une prostituée, et je n’étais pas vraiment désirée. Elle s’arrangeait pour que je ne crève pas de faim. Des fois elle me tapait dessus quand je lui coûtais trop pour qu’elle puisse s’acheter sa dose de je ne sais quelle merde. Sinon le reste du temps se divisait entre la baise et les phases de trip, ce qui me laissait toute la liberté d’être une sale enfant. Je ne m’en suis pas privée, pardi ! J’ai vite apprit à ne pas trop m’éloigner du dédale de venelles sombres entourant le galetas maternel, les gens vous kidnappent trop facilement dans la lumière du grand jour.
Ma petite idylle de mioche aux pattes noires a bien duré six ans. Après c’est ma mère qui s’est faite attraper, et pour ne pas finir pire qu’elle ne l’était déjà, elle a décidé de me vendre. Après tout, à mon âge je pouvais valoir plus que mon poids en or dans certains milieux. Savez-vous que les riches aiment beaucoup les très jeunes filles ? Toujours est-il que j’ai sentit la menace. Un poing dans le cul du destin, je me suis enfuie, et j’ai laissé à ma mère le soin de se démerder pour ne pas finir en barbaque sur l’étal du boucher au prochain matin. Pour ce que ça m’importait, j’en avais marre de me faire battre aussi.

J’ai vécu environ une semaine dans les égouts en me débrouillant comme je le pouvais. Mais voler n’est jamais simple, surtout quand on crève de faim, qu’on a six ans, et qu’on est bien typée terranides. L’avantage aussi, c’est qu’on est facilement remarquée par ceux qui ne veulent pas vous découper ni vous attacher quelque part. J’ai été prise en charge par une petite société secrète. Tous avaient, pour des raisons diverses, besoin de se planquer autant que possible. Beaucoup étaient des terranides, les autres le plus souvent des personnes qui s’étaient trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Quelques déchus des hautes sphères qui verraient leur trombine orner une pique s’ils étaient reconnus. Tout ce beau monde vivait dans un réseau de galeries sous la ville. Rien de bien grandiose, avec du bois volé ils soutenaient la voûte de leurs propres tunnels, guère plus que des boyaux. Les règles étaient simples, tout ce qui était réalisé devait être le plus difficile à trouver. Un gros tunnel c’est toujours plus simple à débusquer qu’un petit, aussi vivions-nous dans ces tuyaux de poêle.

Le gros avantage que cette période de ma vie a eut c’est d’une part de me protéger réellement. Aucun de nous n’était un ange, mais nous étions tous dans la mélasse jusqu’aux yeux, et si quelqu’un tombait il pouvait facilement tous nous emporter avec lui. Nous devions nous serrer les coudes, et c’est ce que tous faisaient, chacun en fonction de ses capacités. Moi je me suis découvert un don pour la magie, ce qui a beaucoup plus à trois des mages qui vivaient dans notre taudis. Ils ont immédiatement entreprit de cerner les caractéristiques de mon pouvoir. C’est avec surprise qu’ils ont découvert que je suis une sorte de réservoir, ou d’incinérateur, je ne sais plus comment ils l’ont formulé exactement. Mais en gros, on fait rentrer une âme par un bout, il en ressort une forme physique différente de celle de mes origines par le biais de ma magie. Je suis une transformeuse. Je peux changer de forme à volonté mais selon quelques conditions. Première je ne peux modifier mon apparence physique par moi-même au-delà d’un certain degré. Ce qui veut dire que je ne peux pas m’inventer une forme et la créer forcément. Plus je change plus cela me demande de pouvoir pour y parvenir, en revanche conserver ma forme ne me demande rien. La seconde partie de ma magie c’est celle de voler une identité. Lorsque je consomme l’essence d’un être, son âme ou un truc qui y ressemble, en gros ce qui fait de lui ce qu’il est, je gagne la possibilité de devenir lui. Je peux être lui comme personne ne pourra jamais mieux l’être. Je conserve mon mental, mais lorsque je l’incarne j’ai sa forme, ses capacités (magies par exemple), et son mental comme ses réflexes. C’est assez complexe à gérer parce que je me superpose à quelque chose qui est déjà bien rodé, mais avec le temps on s’y fait.

La dernière partie de mon existence peut se résumer en quelques phrases. J’ai été contrainte de fuir mon petit groupe, je suis devenue un paria même à leurs yeux en dévorant l’essence d’un être qui n’était pas encore mort, chose qui m’avait été interdite. Je n’ai pas réussit à les persuader que c’était cela ou mourir, ils n’ont rien voulut savoir, je me suis enfuie. J’ai pas mal bourlingué à travers Terra, et j’ai enrichit mon pouvoir. C’est grâce à cela que je me suis tirée de beaucoup de sales affaires. Sauf une. J’ai été capturée une fois, et utilisée pour les plaisirs charnels. J’étais encore jeune, mais ce ne fut pas un traumatisme. Je dois avoir un pète au casque parce que même si le début ne m’a pas enjoué, j’ai rapidement adoré ça. Je n’avais pas encore eut d’expériences sexuelles, ça m’a changé. Je ne répugne pas à me laisser capturer de temps en temps depuis, je connais les combines pour me faire la male même des pires prisons, et c’est toujours du bon temps quand on sait s’y prendre. En revanche, j’ai aussi eut un aperçu très direct des horreurs qui peuvent arriver à des terranides comme moi, et je ne veux jamais finir comme cela. Pour cette raison je me suis faite aventurière. Avec mes trouvailles je gagne ma vie, et au passage, je rafle tout ce que je peux qui me rende plus puissante.

C’est ça ma vie. Un ramassis d’emmerdes qui me force à avancer toujours, avec quelques pauses qui me font mal aux reins mais qui me remettent de bonne humeur.

Autre :
Magie de transformisme :
-Changer d’apparence.
-Voler l’identité d’un être pour prendre son apparence, posséder son mental et ses capacités spéciales.

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