Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Cupidon

Pages: [1]
1
Les contrées du Chaos / La Belle Sirène [Lyli]
« le: lundi 04 juin 2018, 00:20:50 »
Terra était un monde assez grand, se composant, pour les parties émergées, d’un vaste supercontinent. Il y avait Nexus d’un côté, et Ashnard de l’autre. Cupidon savait aussi que, près de Nexus, il y avait une vaste étendue d’eau. Elle se trouvait là, d’ailleurs. L’Ange avait dépassé les Îles Mélisi, un archipel maritime, et filait maintenant le long de l’océan. Une immense étendue d’eau à faire peur pour cette Ange. L’eau et les Anges n’avaient jamais fait bon ménage ensemble, même s’il existait des sortilèges en ce sens. Cupidon ne les maîtrisait pas, mais, pourtant, il y avait, dans l’eau, une femme qu’elle aimait tout particulièrement... C’était Cyanée, son amie d’enfance, et qui, comme elle, avait choisi de venir sur Terra. Cupidon se rapprochait d’une petite île paradisiaque isolée où elle et Cyanée avaient l’habitude de se voir. L’île était relativement proche du royaume d’Arcnos, un royaume aquatique de sirènes, qui s’aventuraient souvent dans les îles, et commerçaient avec les Mélisains. Cyanée se rendait souvent à Arcnos, et Cupidon avait très envie de la revoir.

Avisant leur île, Cupidon s’en rapprocha. Jadis, l’île avait dû servir comme cache de contrebandiers, car il y avait une trappe à côté d’un palmier, donnant à un abri naturel. Quand Cupidon avait exploré l’île, elle avait toutefois vu un cadavre squelettique, avec une vieille dague rouillée, et avait compris qu’il y avait eu, ici, jadis, un règlement de comptes. Elle avait enterré le cadavre, et utilisait les lieux comme refuge. Cupidon se posa donc sur le sable blanc, et profita du soleil et de l’air frais. L’eau venait lécher ses pieds.

*Est-ce que Cyanée va venir ?*

Cupidon avait toujours un doute. Après tout, l’Ange ne s’était pas annoncée, et venait à l’improviste. Elle tourna la tête, observant le bois calciné. Elle avait fait un feu de camp ici, la dernière fois, et elle et Cyanée en avaient profité pour faire l’amour. Un excellent souvenir pour la romantique Ange, qui se mit à rêvasser. Couchée sur le dos, elle observa les nuages flottant en l’air, essayant d’imaginer des formes et des silhouettes, voyant de belles queues de sirènes.

*Ahlàlà ! L’Ange de l’Amour qui devient amoureuse... On dirait l’histoire de Père !*

Oui, elle espérait que Cyanée viendrait... Mais, en réalité, c’était une autre sirène qui allait émerger des flots !

2
Les terres sauvages / Retrouvailles angéliques [Cyanée]
« le: mercredi 30 mars 2016, 02:19:24 »
Ce que Cupidon aimait, c’était voler. Filer dans le ciel, ne faire plus qu’un avec les éléments naturels, puis descendre en piqué, comme une flèche, avant de remonter, se mélanger aux forces de la nature… Elle volait au milieu des oiseaux, et, depuis le ciel, depuis les hauteurs, elle pouvait voir la beauté de Terra. C’était une curieuse sensation, car, quand on volait dans les airs, tout était beau, et, quand on descendait du perchoir, on voyait les à-côtés, comme si le regard qu’on avait des choses, depuis les hauteurs, était nécessairement déformé, et en inadéquation avec la réalité. Cupidon voyait une succession de forêts. Elle était au cœur de Terra, dans une région qui était bien éloignée de Nexus, ou des terres ashnardiennes, une immense et ancestrale forêt qui s’étalait à perte de vue. Depuis les airs, l’Ange aimait la regarder, cette forêt, et elle s’y rendait même fréquemment. Les hommes ne s’y étaient pas encore approchés, et seules quelques tribus elfiques et des nymphes la peuplaient, ainsi que des naïades et des fées. C’était un endroit encore marqué par une certaine forme de pureté, et l’Ange s’y était posée en toute sérénité, se perdant au milieu des arbres. Habituellement, elle aimait s’y reposer, sentir des licornes venir lui lécher la joue, ou converser avec des fées.

En ce jour, elle venait justement pour leur offrir quelque chose que les fées aimaient beaucoup. Amadouer des fées n’était pas forcément très évident, car elles étaient d’un naturel très timide. Ainsi, pour les convaincre de lui parler, Cupidon avait utilisé l’argument de la nourriture, ainsi que sa douceur naturelle, et, depuis lors, à chaque fois qu’elle venait, elle avait pris pour habitude de leur rapporter à manger. Les fées avaient beau aimé les fruits et les feuilles, il s’avérait, en réalité, qu’elles étaient, au sens du positif du terme, très gourmandes.

Cupidon amenait donc avec elle un sachet de bonbons, qu’elle tenait dans une main, lorsque, en se rapprochant, elle sentit…

*Que… Qu’est-ce que ceci ? Cette aura, cette force ?*

Troublée, elle resta suspendue en hauteur, remuant faiblement des ailes. Oui, Cupidon sentait quelque chose, un quelque chose qui lui était familier, qui lui rappelait… Les Cieux. En tant qu’Ange, elle pouvait sentir les autres Anges, et, là, ce qu’elle sentait, était une force qui s’apparentait énormément à un Ange. Troublée, elle se mit donc à descendre, en suivant cette délicate signature, cette aura, ce qui la rapprocha d’une grande étendue d’eau, un beau lac situé en plein milieu de la forêt.

*Curieux… Ça vient de là.*

Cupidon se rapprocha lentement, flottant dans les airs, descendant vers le lac…

3
Les alentours de la ville / Désir & Luxure [Anuket la Prêtresse]
« le: jeudi 18 février 2016, 01:15:46 »
La musique, c’était une chose que Cupidon adorait, et, ce qu’elle aimait sur Terre, c’était la très grande diversité musicale qui caractérisait ce peuple. Elle avait du mal avec certaines tendances musicales, comme le metal, qui faisait mal à ses petites oreilles elfiques, mais, au-delà de ça, l’Ange du Désir et de l’Amour aimait beaucoup les chansons d’amour, ou même certains airs mélancoliques et romantiques. Et elle savait aussi que, sur Terre, elle avait tout intérêt à ne pas se montrer sous sa vraie apparence, car les Terriens étaient des individus très rationalistes, qui la verraient comme une espèce de monstre. Ainsi, ce soir, Cupidon portait une capuche sur sa tête, et avançait dans les rues illuminées de Tokyo, en ayant, contre ses oreilles, des écouteurs. Tout en marchant, déguisée en parfaite humaine, elle écoutait Your Bones, une musique de funérailles inspiré du folklore norvégien.

L’amour ne se limitait pas qu’à une alchimie entre un individu et un autre. L’amour prenait bien des formes, que ce soit en caressant la tête de son chat, en ayant des enfants, ou tout simplement en ayant des amis, il était présent sous bien des formes. Cupidon en décelait les sources, mais elle décelait aussi, en ce monde, beaucoup de frustration. Cultivée, elle avait lu dans les enseignements bouddhistes que désir et frustration étaient liés, et que, partant de là, le bonheur se trouvait dans le renoncement, car désirer ne pouvait que faire souffrir. C’était une analyse curieux, car l’Ange n’avait jamais interprété le désir de cette façon. De plus, elle avait du mal à imaginer comment renoncer au désir, car, pour elle, le désir était el moteur de la civilisation humaine... Sans désir d’évoluer, on n’évoluait pas, tout simplement.

Cupidon en parlerait aux Anges et aux Érudits quand elle retournerait à l’Élysée. Pour l’heure, elle se promenait dans Tokyo, et, alors qu’elle marchait, son aura capta quelque chose... Quelque chose d’étrange.

*Hum ? Qu’est-ce que ceci ?*

En tant qu’Ange du Désir, Cupidon était souvent confrontée à son penchant infernal, la Luxure. Honnêtement, dissocier le Désir de la Luxure, en matière sexuelle, n’était pas aisé. C’était un domaine sensible, aux frontières floues, évoluant en fonction des mœurs. Et, dans la mesure où certaines fratries d’Anges s’étaient rapprochées des cultes de la Luxure après le conflit contre les Grands Anciens, Cupidon avait un rôle d’arbitre, de médiatrice. Bon nombre de cultures de Luxure avaient été « fermés » par les Cieux, c’est-à-dire que les Archanges rappelaient les Anges en estimant que le culte en question avait été corrompu, et n’était plus digne de leur partenariat ancestral. Les Anges qui refusaient étaient considérés comme des renégats, et, dans ce genre de scénarios, la Milice déployait des agents pour les appréhender.

Cupidon n’aimait pas spécialement ça, mais elle savait aussi que les Cieux ne pouvaient pas tolérer la dépravation et la débauche. Plus techniquement, les Cieux estimaient qu’ils n’étaient pas liés au nom donné par un culte pour l’interpréter. Ainsi, il incombait aux Anges de vérifier que le culte en question n’était pas devenu « sataniste », en ce sens qu’il n’encourageait pas la propagation d’un des Sept Péchés Capitaux. Et, même si un Ange ne recevait plus aucun ordre direct des Cieux, le Royaume des Anges lui restait quand même être son supérieur.

Tout cela pour dire que Cupidon sentait une force à proximité, signe qu’un prêtre devait se trouver dans le coin.

Tokyo était une très grande ville, avec une série de petites ruelles, et Cupidon s’aventura dans l’une d’elles, en sentant, sous le manteau de la nuit, la proximité de sa cible.

Ses pas la guidèrent finalement à l’entrée d’une sombre ruelle, éclairée par quelques panneaux, et elle s’avança, silhouette solitaire, masquant ses pouvoirs angéliques.

*C’est une femme, je le sens...*

Et elle était proche...

4
Dictature d'Ashnard / Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]
« le: mardi 16 février 2016, 13:07:37 »
Papua… Un royaume de sable, plein de charme, et plein de poésie. Un royaume qui lui rappelait ceux du Moyen-Orient, avant que la religion, moteur de la civilisation arabe, ne finisse, sous le joug du dogmatisme, par en finir un frein nuisible. Elle connaissait l’Histoire. Aux Cieux, Cupidon avait eu le temps de l’apprendre, et elle connaissait aussi bien celle de Terra, que celle de la Terre. Or, l’Ange officiait principalement dans ces deux temporalités. Ce soir, elle volait au-dessus de Papua, petite flamme rose flottant dans une nuit étoilée, et son vol la rapprocha du Palais Royal de Papua.

Une magnifique demeure, où elle se posa sur le toit de l’une des tours. La nuit avait beau être tombée, Papua brûlait de mille feux de joie. Elle voyait tout depuis sa position… Les concerts nocturnes, les séances de théâtre, les soirées animées dans les tavernes de la ville. C’était une ville portée sur les arts, sur la joie de vivre, ce qui se manifestait clairement à travers leurs tenues exotiques. Les vêtements… Il y avait toute une réflexion à avoir sur les vêtements. Originellement conçus comme un moyen de se protéger du froid, ils servaient maintenant de marqueurs et de référents culturels. Un vêtement en disait beaucoup sur la personne qui le portait. Après tout, comme le disait Victor Hugo, un écrivain que Cupidon adorait lire, la forme, c’est le fond qui remonte à la surface, adage valant pour les livres, mais aussi pour bien d’autres choses… Et ce même si on disait que l’habit ne faisait pas le moine.

Cupidon regardait donc cela, tandis que ses cheveux virevoltaient dans le vent, lorsque ses pensées furent captées par… Par quelque chose. Quelque chose qui émanait d’un résident du Palais. Surprise, elle se retourna, et perçut les pensées qui s’échappaient.

*Oh… Du désir !*

Mais oui, c’était bien ça ! Ce fin parfum qu’elle sentait, cette douce fragrance qui remontait dans son être, c’était le zeste du Désir ! Se pinçant les lèvres, elle se déplaça alors. Le Palais disposait de protections magiques, de runes et de talismans, mais Cupidon était une Ange. Elle n’avait aucune intention hostile, et était, de surcroît, dotée de puissants pouvoirs, un cocktail qui lui permit, sans l’ombre d’un problème, de s’immiscer à l’intérieur du Palais. Elle se posa dans le harem, et se déplaça un peu, voyant, outre les pièces centrales, les chambres.

Le harem était comme une grosse rotonde plantée au centre du Palais. De base, Cupidon détestait toute forme d’exploitation, a fortiori sexuelle, mais elle avait pu remarquer que, chez certains harems, comme un à Ashnard, ou comme ici, les femmes étaient consentantes, et heureuses de leur sort. Il n’appartenait pas à Cupidon de juger, elle n’était qu’une humble messagère. Le harem, donc, était une rotonde, avec, au centre du cercle, des parties communes, et, tout le long, un couloir cylindrique abritant les chambres des courtisanes, qui étaient toutes de magnifiques femmes.

Cupidon se déplaça le long des chambres, délaissant derrière elle des traînées rosâtres qui vinrent ensemencer leurs rêves. En continuant à se déplacer, elle finit par rejoindre la chambre de la femme qui était en train de désirer l’être aimé.

Toute émoustillée, Cupidon s’en mordilla les lèvres, et se rapprocha du lit. Une belle femme dormait dedans, et, en se pinçant silencieusement et respectueusement les lèvres, l’Ange caressa sa tête, et surprit ses pensées.

*Rhian Thoris… La Princesse de Papua… Elle compte beaucoup à tes yeux…*

C’était… Trop MIGNON ! Cupidon sourit, ravie, puis se rapprocha un peu, en venant, en réalité, tout simplement squatter le lit de la courtisane. Elle s’allongea en effet contre elle. Si les gens avaient besoin de manger, Cupidon, elle, avait besoin de sa nourriture : renifler, pour le dire ainsi, le désir d’amour. Elle se lova donc contre le corps de la femme, et déposa un baiser sur sa joue.

« Oui, laisse-moi t’aider à faire de jolis rêves… »

Grâce à la magie…

5
Le coin du chalant / "That's the power of love"
« le: lundi 15 février 2016, 20:23:51 »
Bonjour à tous :)

Venant d'être validée, j'ouvre ici un topic de demande de RP.

Si vous êtes intéressé(e) par un RP avec ma petite Ange, postez ici, ou envoyez-moi un MP.

Pour les trames, on verra individuellement, ça sera plus simple, en fonction de ceux ou celles qui se présenteront.

Amitiés angéliques,
Cupidon.

6
One Shot / Prière à Aphrodite [PV]
« le: lundi 15 février 2016, 20:19:56 »
Nexus était une ville immense, très grande, mais aussi cosmopolite, et ce même si, malgré l’influence de l’Ordre Immaculé, le polythéisme avait commencé à décliner. Pour autant, il était difficile de changer la mentalité des gens, et ainsi, au milieu des temples et des églises de l’Ordre qui florissaient le long de l’interminable cité-État, d’autres temples exerçaient toujours leur activité, au nom de divinités dont le culte était encore trop puissant pour permettre à l’Ordre de les châtier.

Flottant dans les airs, Cupidon était chagrinée ça. Les religions devaient promouvoir la tolérance, la paix et la fraternité, mais, au lieu de ça, leur message originel de paix et d’amour avait été perverti, corrompu par le fanatisme et par le dogmatisme, deux fléaux de la religion selon Cupidon, des cancers qui se développaient en le sein d’un culte dont le but, à la base, était la foi et la sauvegarde de l’âme. Au lieu de ça, chaque fois qu’elle errait dans les rues de Nexus, notamment dans les bas-fonds, elle voyait les prédicateurs, les prêtres qui profitaient de la détresse et de la misère. En ce moment, sa silhouette dissimulée derrière un manteau de pèlerin et une capuche grisâtre poussiéreuse, elle voyait, sur une place publique, juchée sur une estrade, un prêtre de la Flamme-Éternelle vanter les mérites du renoncement et de la sainte croisade contre les impies et les ennemis de Dieu.

Cupidon avait envie de pleurer, elle avait envie de leur dire que la voie du Juste n’était pas celle des armes, et que les Cieux n’ouvraient pas leurs portes aux tueurs et aux meurtriers, mais elle savait que ce serait vain. Alors, au lieu de ça, elle les regardait, atterrée de voir tant de haine dans le cœur des gens... Et en même temps tant d’amour. Là, cet homme qui hurlait à la mort des Longues-Oreilles était un ouvrier qui venait d’être limogé par la compagnie maritime pour laquelle il officiait en tant que docker, et qui ne savait pas comment nourrir ses trois enfants.

C’était terrible, car ces gens n’étaient pas des monstres, mais agissaient comme tels, en pensant faire le bien. L’ignorance, source commune de tous les maux... Brisée par une telle vision, Cupidon se recula, et, ravalant ses larmes, s’écarta rapidement.

Ses pas la rapprochèrent ainsi d’un temple, et elle le regarde lentement.

Il était blanc, plutôt beau, avec un grand perron, et un grand jardin tout autour. Les colonnades en marbre à l’entrée et le mot inscrit sur le frontispice ne laissaient aucun doute sur la divinité qui était honorée dans ce temple :


Citer
Ἀφροδίτη

Aphrodite...

Cupidon regarda silencieusement ce temple. Il y avait plusieurs gardes devant, et le temple était l’un des plus anciens de Nexus. Parmi ses dépendances, il y avait un orphelinat, qui recueillait tous les enfants abandonnés des bas-fonds. La présence des gardes était claire. Les fanatiques de la Flamme-Éternelle voyaient ce temple comme une secte de Lust. Or, les religieux avaient réussi à interdire les temples dédiés à Lust au sein de Nexus, ce qui amenait ce culte à exister en secret. Ils voyaient Aphrodite comme un culte proche de Lust, et contraire à la morale publique.

L’Ange du Désir hésita un peu, puis se décida à approcher. Les gardes la regardèrent silencieusement. Aucune personne encapuchonnée n’était admise au sein du temple, et ils auraient donc dû la repousser, mais, dès que leurs regards croisèrent celui de la femme, très étrangement, ils la laissèrent passer, comme s’ils avaient acquis l’intime conviction que cette femme ne pourrait jamais vouloir le moindre mal à qui que ce soit.

Cupidon gravit les marches du perron, puis entra dans le temple central.

Une délicieuse odeur d’encens vint accueillir les narines de la femme, qui s’avança un peu, au milieu de jeunes enfants en train de nettoyer le sol, ou de vaquer à différentes occupations. Elle s’avança un peu, jusqu’à voir le dos de la femme qu’elle cherchait.

Isabella.

La Grande-Prêtresse.

Cupidon soupira un peu, et posa ses mains sur le rebord de sa capuche.

« Dame Isabella... Je m’excuse de vous déranger... »

Elle attendit qu’Isabella se retourna, puis défit alors ses vêtements, et, quand le manteau tomba, les ailes roses de Cupidon jaillirent, tandis que la forme d’humaine qu’elle prenait comme masque se dissipa, la révélant sous toute sa nature. Elle fléchit alors respectueusement le genou.

« Je m’appelle Cupidon, et l’Olympe a entendu votre prière. »

Le temple avait prié pour qu’on vienne les aider à soigner les blessés et les malades qui étaient à l’intérieur de l’édifice.

Une aide à laquelle Cupidon avait répondu.

7
Prélude / Cupidon, Ange de l'Amour et du Désir [Valilouvée]
« le: dimanche 14 février 2016, 15:04:06 »

  • Identité : Cupidon
  • Âge : Quelques siècles
  • Sexe : Femme
  • Race : Ange
  • Sexualité : Bisexuelle



Physique

Cupidon a hérité de la beauté de Psyché, sa mère, dont la beauté était telle que le royaume dans lequel elle vivait l’adulait intégralement. Depuis qu’elle est devenue Ange, ses cheveux ont rosi, tout comme ses ailes, ce qui illustre le fait qu’elle soit une Ange particulière, une « Ange Rose » de plaisir et d’amour. Pour autant, Cupidon reste une femme d’une très grande beauté. Son corps angélique, ses formes parfaites, tout en elle semble avoir été dessiné par la grâce divine, et ce n’est pourtant là que le fruit des gènes de ses parents.

Très belle, Cupidon apprécie les tenues légères, courtes, et amples. Elle a de très longs cheveux qui filent en cascade le long de son corps, et des oreilles elfiques, héritage de son père. Disons enfin qu’elle a des lèvres raffinées, tendres, agréables, voluptueuses. Tout en elle, en définitive, illustre les attributs angéliques qu’elle a, et que nous détaillerons en contrebas.


Caractère

Cupidon a, depuis sa jeunesse, alors qu’elle n’était qu’une enfant, apprécié l’amour. Une jeune enfant idéaliste, très romantique, pleine de rêveries, qui, lorsqu’elle est devenue Ange, a repris, à sa manière, les attributs de son père, le premier Cupidon. La nouvelle Cupidon exerce principalement sur Terra, et dispose de plusieurs attributs angéliques : l’Amour, la Beauté, et le Désir. Ceci a pour conséquence que Cupidon est une femme qui apprécie énormément le sexe, et qui conçoit la luxure comme toute forme de sexe forcé, comme le viol, ou, de manière plus générale, les agressions sexuelles. Autrement dit, elle a une vision relativement moderne du rapport sexuel, en estimant que tout rapport sexuel consenti, entre personnes ayant la capacité de consentir, est acceptable, et est beau.

La femme apprécie la beauté, les choses agréables, voluptueuses, et, de, manière générale, tout ce qui se rapproche à l’érotisme ou à la sensualité. Les agréables parfums qui éveillent le désir, les poèmes transis d’amour, les visions romantiques, elle apprécie énormément tout ce qu’elle voit comme étant des « préliminaires » au sexe, et qui, pour elle, sont le cœur du sexe. En effet, Cupidon n’est pas l’Ange du Sexe, mais bien du Désir. Or, à ce titre, elle estime que le désir sexuel passe par la sensualité, et passe par les petites attentions. En réalité, elle estime que les deux sont liés, et que le sexe n’est bon que quand il est l’accomplissement du désir.

Retenons qu’elle est une Ange très ouverte d’esprit, différente de ses congénères, et que son statut, hybride, d’Ange Rose, qui s’explique par son rapprochement avec les cultes liés au désir et au sexe, font d’elle que, si elle est tolérée au sein des Cieux, elle est parfois mal vue.

Cupidon, elle, estime juste être une femme d’amour, qui aime la vie, tout simplement.


Histoire

1°) Cupidon-le-Père

À l’origine, Cupidon est un Ange difforme, rejeté par les Dieux en raison de son incapacité à grandir. Condamné à rester éternellement un enfant, il ne naquit pas au sein des Cieux, mais au sein des Olympiens. Zeus (Jupiter), en le voyant, ordonna à sa mère, Aphrodite (Vénus) de s’en défaire. La Déesse refusa de tuer son enfant, et le dissimula dans une forêt enchantée, où Cupidon apprit à manier l’arc. Il devint ainsi l’Ange de Vénus, chargé, par sa mère, de révéler l’amour chez les gens. D’une flèche magique, faite en or ou en argent, il tirait depuis son carquois, et atteignait le cœur des gens, réveillant en eux l’amour. Cupidon, toutefois, et comme il l’expliquera ensuite à sa fille, ne déclenchait pas l’amour. Non, disait-il, en vérité, nulle magie ne put créer l’amour, mais ses flèches permettaient de révéler des sentiments latents, endormis. Il avait berau affirmer maîtriser l’amour, il en fut le premier à tomber dedans. Il se voyait come un Ange du Bonheur, mais, quand on sert les Olympiens, il faut aussi s’accommoder de leurs excès. Et Cupidon a toujours fidèlement servi Aphrodite.

Puissante Déesse, Aphrodite s’éprit de Psyché. Psyché était la cadette d’un trio de sœurs, et sa beauté légendaire était telle qu’elle avait été jusqu’aux oreilles d’Aphrodite. Et, quand les hommes osèrent dire qu’elle était plus belle que la Beauté elle-même, Aphrodite se retrouva telle Athéna face à Arachné, jalouse, et chargea Cupidon d’aller tirer sa flèche, en ciblant un vagabond, vulgaire clochard, de manière à ce que Psyché tombe amoureux du plus méprisable des individus.

Cupidon accomplit sa mission, mais, hélas, se blessa avec ses propres flèches, et tomba alors amoureux de Psyché. À moins que ce ne soit sa beauté qui l’ait frappé ? Cupidon, en effet, n’avait jamais vu femme plus belle que Psyché, et les deux tombèrent éperdument amoureux. Un amour caché, car Cupidon savait que les Olympiens n’accepteraient pas une telle union. Ainsi, le soir, il allait voir en secret Psyché, s’unissant avec elle, vivant son amour impossible, et en profitant pour lui offrir toutes sortes de cadeaux, tout en refusant de lui montrer son visage, ou de décliner son identité. Un amour caché, qui ne pouvait guère durer, car les deux sœurs de Psyché réalisèrent la venue de cet amant, et se débrouillèrent pour que Psyché apprenne son identité. Elle apprit donc qu’elle couchait avec le fils d’Aphrodite, et, quand cet amour fut révélé, les Olympiens empêchèrent cet amour, en enfermant Cupidon à en Olympe. Les Dieux étaient cruels, mais estimaient qu’il n’était pas dans la nature des choses qu’un être divin s’unisse avec une mortelle. De plus, Cupidon ne devait pas se consacrer à un amour, mais à l’Amour. En s’amourachant d’une seule femme, il en négligeait les autres.

Psyché et Cupidon ne l’entendirent pas de cette oreille. Psyché se lança dans une quête interminable pour retrouver Cupidon, tout en désespérant de cet amour impossible. Cupidon, quant à lui, finit par désobéir aux Dieux, et retrouva Psyché alors qu’elle comptait se suicider en sautant d’une tour. Cupidon la sauva de ce funeste sort, et alla ensuite faire face aux Olympiens, et leur expliqua qu’il avait pris sa décision.

Il renonça à son statut angélique, à la surprise des Dieux, et perdit ses ailes. Étant d’un naturel très noble, Cupidon devint un elfe, et partit avec Psyché dans les Champs-Élysées. Là, ils y conçurent une fille, Volupté, qui devait devenir, par la suite, Cupidon à son tour.


2°) Cupidon-la-Fille

Cupidon grandit dans une forêt enchantée, ressemblant, en ce sens, beaucoup à son père. Ils grandirent dans les forêts enchantées des Élysées, avec des licornes, des lucioles, des fées heureuses, des druides, et de multiples fêtes champêtres. Elle eut une enfance très heureuse, côtoyant régulièrement les Anges venant du Royaume des Cieux, situé bien au-dessus d’eux, tandis que Cupidon et Psyché vivaient paisiblement leur amour... Un amour paisible, mais aussi très sulfureux, car Cupidon, même s’il était devenu un mortel, restait un homme débordant d’amour.

Volupté, toutefois, était une jeune enfant très curieuse, qui savait qu’elle se trouvait au Paradis, mais qui n’arrivait pas à obtenir, auprès de ses parents, d’informations précises sur les autres dimensions. En réalité, son père aimait sa fille, et refusait un destin qui s’offrait à elle, ce qui l’amenait parfois à s’énerver, car Volupté, outre sa curiosité, pouvait aussi se montrer assez têtue. Pourquoi est-ce que les Anges venaient régulièrement les voir, s’entretenir avec son père ? Et pourquoi est-ce que son père refusait de lui parler de la teneur de ces entretiens ? Pourquoi ses parents se montraient-ils si évasifs à ce sujet ?

Elle finit par s’énerver, et décida, d’elle-même, après une dispute, de se rendre auprès de l’une des tours de lumière, ces sortes de structure lumineuses brillant, de jour comme de nuit, et qui permettaient de rejoindre les cités des Anges.

Elle rejoignit ainsi le Royaume des Cieux, auprès des Anges, et fut rapidement découverte par les Anges. Cependant, loin de la châtier ou de la punir, ces derniers étaient accompagnés de ses parents, qui lui expliquèrent alors tout.

Cupidon avait beau avoir renié ses ailes, le fait est qu’il n’avait pas fait l’objet d’une sanction, et que, ce faisant, Volupté avait en elle des gènes angéliques. Elle comprit alors que les Anges venaient voir Cupidon afin de savoir si les ailes de Volupté commençaient à y pousser. Ceci était la source de l’ire de son père, car il n’avait pas envie que sa fille devienne une Ange, et reprenne son rôle, l’Ange en voulant toujours aux Dieux d’avoir voulu brimer son amour envers Psyché. Cependant, le choix appartenait à Volupté, maintenant majeure, mais, avant de se décider, les Anges lui montrèrent, par leurs observatoires et par leurs livres, les autres mondes.

Volupté fut horrifiée de voir que l’Amour, cette valeur cardinale, était si peu présente dans les autres mondes. Elle vit la guerre, la folie, la cruauté, la barbarie, elle vit des mondes ravagés par le vice et par les fléaux, et où l’amour semblait inexistant, ou si faible que c’en était affreux. Puis les Anges la firent mieux regarder, et elle vit. Elle vit des choses qu’elle ne pouvait comprendre. Elle vit des miséreux, affamés, partager le peu qu’ils avaient avec les autres. Elle vit les éléments caractéristiques de l’amour, elle vit la générosité, la miséricorde, la mansuétude, la compassion. L’amour, en réalité, n’était point absent de ces mondes, il était juste... À double tranchant. Volupté comprit ainsi que l’amour n’était, ni mauvais, ni bon, car il était au-delà de ces notions moralisatrices. L’amour avait amené Cupidon à vouloir retenir Volupté auprès de lui contre ses envies, tout comme il avait amené son père à défier les Dieux. L’amour était une force fondamentale, incontrôlable, la preuve en étant que même son père n’avait pu la dominer. Et, si les Anges revenaient régulièrement voir Cupidon et sa famille, c’était pour voir si sa fille, Volupté, ne prendrait pas le relais, en devenant la nouvelle Cupidon.

Un choix qui surprit énormément Volupté, et qui s’accorda le temps de la réflexion. Cependant, en son cœur, le choix était déjà fait, car ses ailes commencèrent à pousser. Cependant, de manière étonnante, il ne s’agit pas des plumes blanches classiques, mais de plumes roses. Or, la couleur des plumes n’était pas anodine. On disait ainsi que la couleur des plumes reflétait l’âme des Anges. Généralement, les plumes étaient blanches pour symboliser la pureté spirituelle des Anges, et noires pour souligner leur corruption, et les Anges ayant des ailes de différentes couleurs étaient de ceux qui avaient choisi de se rapprocher des mortels. Cupidon, ainsi, était déterminée à rejoindre les autres dimensions, et elle s’était renseignée sur ces derniers.

Elle exerça sa fonction en étant proche des différents cultes associés au désir, comme celui de Lust sur Terra, mais, tout en étant proche, elle les surveillait aussi, s’assurant qu’ils ne fassent rien de mal.

Et, de manière plus générale, elle essaie d’assister et d’offrir de l’amour à tous ceux qui en ont besoin, tâche qui, comme on peut s’en douter, est un peu difficile.


Pouvoirs

Étant une Ange, Cupidon a d’importants pouvoirs magiques, qui sont liés à la magie rose. Si elle ne dispose pas d’un carquois comme son père, elle peut néanmoins lancer des traits roses, qui éveillent le désir chez les uns et chez les autres. Pour le reste, elle dispose de pouvoirs magiques très importants, essentiellement axés autour de la magie rose et de la magie blanche.

RPs

1°) Prière à Aphrodite [Yulia Vesselovski] [EN COURS]
2°) Songeries romantiques [Mélonye Harubaal] [EN COURS]
3°) Désir & Luxure [Anuket la Prêtresse] [EN COURS]
4°) Une rencontre divine [Klara Thares] [EN COURS]
5°) Retrouvailles angéliques [Cyanée] [EN COURS]

6°) La Belle Sirène [Lyli] [EN COURS]

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