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Sujets - Le Scorpion

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One Shot / Petit conflit d'intérêt (Pv)
« le: vendredi 12 février 2016, 01:05:49 »


Il était tard cette nuit-là. Les lumières de la ville s'étaient éteintes depuis quelques heures déjà et tout le beau monde était endormit, paisiblement installés dans les bras de Morphée. Tout était incroyablement calme et les lieux semblaient complètement déserts hormis quelques animaux errants fouillant les détritus sur la place où s'était tenu le marché.
La lune formait un croissant luminescent, haut dans le ciel piqueté d'étoiles, parfois masquée par quelques nuages rebelles. Il faisait bon et une légère brise s'était levée, berçant doucement les arbres alentours. Et justement, sur l'un d'eux, accroupit en équilibre sur une branche solide, une ombre se tenait là, immobile, silencieuse, comme un aigle s'apprêtant à fondre sur sa proie.

Voilà plus de trois jours que le Scorpion traquait un type du nom de Brad Perkins. Une ordure qui sévissait depuis longtemps dans la région. Esclavagisme, trafic d'enfants, d'armes, de drogues, de fausses œuvres d'art, il collectionnait les délits, allant même jusqu'à se payer une équipe de mercenaires pour éliminer les types gênants. Sans compter que ce gars devait un paquet de fric à bon nombre de ses fréquentations et avait utilisé des moyens peu conventionnels pour arriver à ses fins, comme de la magie noire ou des pactes démoniaques. Bref, beaucoup voulaient sa peau. Mais celui qui lui donnait le plus de fil à retordre ces derniers temps, c'était bien Mézias. Il avait beau lui avoir échappé plusieurs fois jusqu'à maintenant, son petit jeu n'allait pas durer. Ce soir, l'assassin était bien décidé à lui faire la peau et à lui faire regretter de lui avoir filé entre les doigts.

Le Scorpion savait où il se planquait. Il avait mit la main sur l'un de ses hommes et l'avait... disons un peu bousculé pour obtenir les coordonnées de l'endroit où s'était réfugié son maître. Et il était là, dans cette ville tranquille non loin de Nexus, confortablement installé au dernier étage d'un bâtiment chaleureux. Un bordel. Mézias n'aimait pas trop mettre la vie d'innocents en danger, mais là, il n'avait pas le choix. C'était maintenant ou jamais.

Tout à coup, l'ombre bondit et atterrit agilement sur le toit d'une maison. Longeant celui-ci, se frayant un chemin parmi les nombreuses toitures avec une discrétion hors norme, il se rapprocha petit à petit du bâtiment, l'un des rares encore éclairé. Une fois arrivé au plus près, Scorpion étudia les différentes options qui s'offraient à lui. Les fenêtres étaient toutes fermées et s'il voulait rester discret, mieux valait ne pas tenter de les briser. Il y avait le toit, mais le chemin serait plus long pour arriver jusqu'à Perkins qui avait réservé la suite la plus spacieuse du bordel rien qu'à lui. Et justement, un peu plus haut, se trouvait la terrasse menant à cette fameuse suite. Mézias fit jouer ses doigts dans le vide, comme les pour les préparer à l'effort, puis bondit en l'air, refermant ses extrémités de justesse à la prise improvisée que constituait une simple interstice dans la brique. Il commença alors son ascension, silencieux et agile comme une araignée sur sa toile, concentré, attentif au moindre bruit et au moindre mouvement suspect.

Il escalada ainsi la façade sur quelques mètres jusqu'à parvenir à la terrasse sur laquelle il se glissa. Le buste baissé, il approcha des baies vitrées à pas de loup. L'intérieur était masqué par d'épais rideaux, mais en observant plus attentivement, il trouva une faille entre deux pans de tissu opaque. La suite était grande, mais heureusement, la terrasse donnait directement sur la grande chambre. L'homme était là, ronflant copieusement entre les corps nus de trois superbe créatures. L'assassin aurait préféré qu'il soit seul, évidemment, mais on avait pas toujours ce qu'on voulait.
Prenant soin de ne pas faire trop de bruit, la jeune homme commença à crocheter la serrure de la double porte menant à l'intérieur. Ce ne fut pas chose aisée, car le mécanisme était complexe. Mais à force d'efforts et de patience, un cliquetis familier retentit.

L'ombre se glissa, inquiétante et dangereuse jusqu'à la couche. D'une main assurée, Mézias sortit un poignard de sous sa cape et continua à avancer. Il n'y avait pas plus de trois mètres les séparant. Encore un pas, un autre...
Il y était.
Le Scorpion leva alors son arme aiguisée, prêt à entamer sa descente mortelle vers le cœur de Brad Perkins. 

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Prélude / "La mort est un manque de savoir vivre" [Valilouvée]
« le: jeudi 11 février 2016, 11:23:21 »

Identité : Mézias Ehrakis
Surnom : Le Scorpion
Âge : 24 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Sexualité : Homosexuel bi-curieux (paraît que c'est possible :p)

Physique :

Du haut de ses 24 années, Mézias est un jeune homme bien bâtit, mesurant exactement 1m76 depuis sa plante de pied jusqu'au sommet de son crâne. Il n'est pas d'une maigreur excessive et, si il paraît plutôt mince, il possède cependant une puissante musculature sublimant sans aucun doute sa silhouette et lorsqu'il se déplace, sa démarche est assurée, souple et très discrète.

La figure de l'assassin est également bien dessinée, bien que personne ne semble l'avoir jamais vue dans son entier. La peau est lisse et le teint est plutôt mate.

Dans son ensemble, sa physionomie exprime le plus souvent une neutralité perturbante, mais pouvant en un instant passer du regard bienfaisant au regard meurtrier.
Ses cheveux sont blonds et lisses, descendants jusqu'au niveau de sa nuque et descendent en de multiples mèches rebelles devant son visage. Sauf bien entendu lorsqu'il porte sa capuche, il prend alors soin de les plaquer en arrière pour les faire complètement disparaître.
Les yeux de Mézias sont assez saisissants, brillants d'un bleu pur envoûtant dans lesquels il est difficile de ne pas plonger son regard. On peut y lire tantôt la sagesse et la sérénité, tantôt une froideur glaciale et impitoyable, mais on y trouve également une sorte de mélancolie et de tristesse mystérieuse.
Pour ce qui est de son nez, il est bien droit, assez fin et lui donne un profil absolument charmant.
Puis vient sa bouche, qui est douce et charnue, composée de dents impeccablement alignées et d'une blancheur éclatante.

Et que dire du reste du corps de cet homme ? Il donne sans nul doute une envie irrésistible de le découvrir. Voilà une petite idée de ce qui vous attend si d'aventures vous avez le privilège de le voir autrement que dans sa tenue noire d'assassin. Ou de l’apercevoir tout court.
Mézias possède des épaules solides et étroites, des mains puissantes et habiles. Ses jambes sont stables, musclées et élancées.. L'ensemble, parfaitement proportionné, lui donne une démarche légère et apte à le rendre aussi silencieux et agile qu'un chat, mais avec la force d'un ours.
Son torse est glabre et musculeux, mais recouvert de-ci de-là par de nombreuses cicatrices.

Personne ne sait à quoi ressemble cet homme en réalité, car il est toujours intégralement vêtu de noir. Il s'agit d'une tenue constituée essentiellement de cuir souple près du corps, d'une  longue cape à capuche sombre, d'une étoffe masquant son visage jusqu'à hauteur de ses yeux, une ceinture pourvue de multiples poches et sangles pour y glisser ses armes et autres équipement et enfin une paire de bottes grimpant jusqu'aux mollets.

Il porte plusieurs armes sur lui et possède un arsenal assez impressionnant dans son domaine dans lequel il pioche suivant ce dont il a besoin. Un arc et des flèches, un petit damas rétractable glissé dans chacune de ses bottes, une dague, deux kukri et un katar pour chaque main.

Voici la véritable apparence du scorpion : http://img15.hostingpics.net/pics/223520retobyomupiedd48y9q6.jpg

Caractère :

Mézias est secret, réservé, introverti, observateur et possède une nature assez méfiante et prudente. Cela peut aisément passer pour de la froideur, de la fierté, ou un certain sentiment de supériorité, alors qu'il s'agit en réalité de pudeur et de timidité, son flegme apparent dissimulant une réelle nervosité. Patient, il est pourvu d'une détermination à toute épreuve et lorsqu'un but lui tient à cœur, il peut se montrer obstiné et opiniâtre. Ennemi du superficiel, il ne donne pas son amitié à n'importe qui, mais, lorsqu'il s'engage et donne sa confiance, il perd son côté « ours » et se révèle agréable, fidèle, ses qualités morales apparaissant au grand jour.

Il est souvent sage, calme, tranquille, avec parfois quelques excès de colère. Mézias est profondément attaché aux belle valeurs au point de devenir assez violent envers un individu ayant seulement manqué de politesse. Intellectuel, il peut rester des heures à lire en oubliant tout ce qui l'entoure. Il peine à se sociabiliser, favoriser son autonomie ou s'habituer à communiquer, lui qui tend plutôt à être solitaire, sinon sauvage. Il est assez responsable, honnête et agréable avec ceux qui le mérite.

Épris de calme, de tranquillité et de nature, Mézias aimerait parfois être Robinson Crusoé, et se retirer de temps en temps sur son île déserte, afin de méditer paisiblement. Il est néanmoins sensible au confort d'un petit nid douillet. Attiré par les nouveautés, il a l'esprit d'avant-garde ou l'étrange, il appréciera la magie, les techniques nouvelles, l'astrologie ou encore l'art. C'est un sentimental qui s'attache profondément. Il ne sera pas toujours démonstratif, mais veillera toujours à apporter paix, sécurité et stabilité à ceux qu'il aime.

Histoire :

Mézias est né à Ashnard. Fils unique d'un soldat de l'empire et d'une mère aimante travaillant dans les champs, il a grandit dans un environnement tout juste confortable étant donné les faibles revenus. Il voyait également peu son père qui ne vivait que pour l'honneur de l'empire et passait le plus clair de son temps sur les champs de bataille. Il mourut d'ailleurs durant l'un des nombreux conflits opposant Ashnard à Nexus alors que le jeune garçon avait neuf ans. Désormais veuve et seule a pouvoir subvenir aux besoin du foyer, sa mère se crevait au travail de l'aube jusqu'au crépuscule. Mézias, quant à lui, étudiait avec d'autres enfants aux côtés d'un homme sage qui lui apprit à lire et à écrire entre autre, puis à connaître l'histoire de l'empire et les différents royaumes existant sur Terra. Durant ses heures de libre, il aidait sa mère aux champs.

Arrivée à sa majorité, le jeune homme entra dans l'armée de l'empire, comme son père avant lui. Très doué sur le terrain, il se fit rapidement remarquer par ses supérieurs qui l'encouragèrent à s'améliorer pour pouvoir prétendre un jour faire partit des Corbeaux Noirs, une troupe d'élite commandent un bataillon de soldats et comprenant des individus redoutables et respectés.

Malheureusement, peu de temps avant de passer les examens, la mère de Mézias lâcha son dernier souffle. Épuisée par son travail, elle avait finit par succomber à une violente fièvre. La nouvelle eut un effet désastreux sur le moral et la motivation du jeune homme qui loupa lamentablement l'occasion de faire partie de l'élite. Mais tout n'était pas noir dans ce tableau, fort heureusement.

En effet, depuis quelques années, Mézias fréquentait un petit groupe de soldats de son âge, tous des éléments très prometteurs. Mais parmi eux, il y en avait un que le jeune homme admirait par dessus tout. Un combattant de son âge nommé Cahir, fils d'un général et d'une duchesse. Oh bien sûr ils n'était pas du même monde. Bien sûr c'était un homme. Pourtant à force de le fréquenter, Mézias se rendit bien compte qu'il éprouvait bien plus qu'une simple amitié envers son camarade. Très tôt, le jeune homme avait réalisé qu'il préférait la gente masculine, notamment lorsqu'il avait vécu ses premiers ébats avec Anne-Lise, une belle petite paysanne de son âge. Oui, il avait finit par réaliser et admettre que les femmes n'étaient pas pour lui. Au grand damne de ces demoiselles qui tombaient facilement sous son charme.

Cahir, donc. Une éternelle obsession pour le soldat qu'il était, mais un cœur qu'il ne pourrait jamais atteindre. Il ne lui avoua d'ailleurs jamais ses sentiments et n'eut jamais aucun geste déplacé envers lui, pas même les rare soirées de beuverie qu'ils avaient pu partager. Pour lui il était simplement un bon copain parmi d'autre. Il ne vit jamais les yeux brillants de Mézias posé sur lui, le souffle coupé lorsqu'il l'observait se battre torse nu, la jalousie qui le rongeait lorsqu'il le voyait bavarder avec une jolie femme. Le soldat avait finit par accepter ses défaites, qu'il s'agisse de Cahir et de son entrée parmi les Corbeaux Noirs ou du reste. A partir de là, il ne croisa que très rarement son ami.

Sa vie aurait pu continuer ainsi, en tant que soldat se battant pour l'empire, tout comme son père l'avait fait. Mais il ignorait sans doute à quel point l'empire était prêt à tout pour s'enrichir et grandir.  Même à trahir ses propres soldats et les mener à une mort certaine. Les hommes furent victime d'un odieux complot et tous périrent lors d'une mission qui semblait banale. Tous périrent. Tous sauf un homme : Cahir.
Les nouvelles allant bon train et Mézias ayant longuement enquêté à ce propos apprit rapidement ce qui s'était passé et le sort qu'ils avaient prévu pour son ancien camarade. Il fut banni de l'empire avec la formelle interdiction de remettre les pieds à Ashnard sous peine d'être exécuté. La nouvelle fut rude pour Mézias. Il avait bien essayé d'oublier Cahir, mais visiblement, il en était toujours éprit.
Le jeune homme était malheureusement impuissant.

Mézias avait perdu la foi et le respect qu'il éprouvait envers son empire jusque là et avait honte de servir Ashnard. Tant et si bien qu'il finit même par haïr son empire et ses représentants. Une haine qui finit par exploser le jour où on l'envoya avec plusieurs de ses compagnons sur le champ de bataille. Là-bas, ils parvinrent à prendre d'assaut un village. Jusque là rien de plus normal et habituel. Mézias avait une nouvelle fois brillé aux yeux de son supérieur et celui-ci, pour le remercier, lui proposa tout simplement de violer, déshonorer et égorger la fille du chef du village devant tout le monde. Ce fut de trop, la goutte qui fit déborder le vase comme on dit. Face aux supplices et aux larmes de la jeune fille à peine âgée de 16 ans et de ses proches, le jeune homme dégaina son épée... et décapita son lieutenant. Ses compagnons de bataille, horrifiés, n'osèrent pas réagir, hébétés face à cette scène surréaliste.
Cela laissa l'occasion aux derniers villageois de fuir. Et Mézias, après un dernier regard pour ses camarades les imita, disparaissant sur le dos d'un cheval noir sans jeter un seul regard derrière lui. Il désertait, purement et simplement.

Durant les années qui suivirent, Mézias vécu comme un vagabond, voyageant de ville en ville sous une épaisse cape noire, défendant les opprimés et rendant quelques services aux plus offrants tant que cela restait juste. Ils se forgea rapidement une réputation d'excellent assassin sous le pseudonyme de Scorpion. Il n'agissait pas toujours pour de l'argent et assassinait volontiers des personnages ignobles et dangereux ou encore des monstres affamés s’attaquant aux voyageurs.

Il s'installa dans une planque discrète aménagée sous terre. Pour y accéder, il faut entrer dans un vieux puits abandonné et profond menant à une galerie sombre et humide formant un véritable labyrinthe pour ceux qui ne connaissent pas les lieux. Heureusement, Mézias connaît les chemins par cœur et y a installé un petit nid douillet.

Autre :

Rien de spécial si ce n'est que le jeune homme possède une agilité et une souplesse hors du commun ainsi que d'excellentes compétences au combat à mains nues ou avec des armes de tous types.

Ce personnage a évidement un lien avec l'un des personnages de PAK, j'ai nommé Cahir ^^ Merci à toi PAK ;)

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