Sujets

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Le métro et la gare / Une fouine devrait rester chez soi. [Gabriel Valmy]

« le: mercredi 04 mars 2015, 12:27:45 »

Rioko avait fini de ranger sa maison. Elle avait reçu un appel la veille signalant que l'hôtel allait être fermé pour être totalement rénovée, se trouvant de ce fait sans emploi. Pendant son ménage, elle avait trouvé une feuille de papier froissée, contenant des coordonnés. Rioko avait utilisé soigneusement internet pour trouver l'endroit de l'adresse. La femme mature avait supposé que cela était important pour avoir été caché dans la bibliothèque. La veuve n'avait pas parlé de sa découverte aux policiers, voulant mener l'enquête elle-même, vu que le dossier allait être fermé et qu'elle n'était plus certaine de l'implication des force de l'ordre à rechercher son mari et ses deux enfants. Elle voulait se débrouiller avec ses propres moyens, même limités.

Elle ne laissa dans son sac que le stricte minimum. Rioko prit donc ses papiers, son porte-monnaie avec un peu d'argent, un spray aux poivres, un briquet et un paquet de clope. La femme mûre ne fumait pas, mais elle savait que certaine personnes étaient plus bavard en échange d'une cigarette, se basant sur son expérience quand elle était strip-teaseuse. Elle prit aussi un miroir.  La femme mature avait sélectionné un ensemble assez basique, bien que légèrement attirant. Elle espérait que la personne du rendez-vous était du genre à avoir cet endroit comme point de rencontre. Elle choisit un t-Shirt en coton assez épais, entrouvert au niveau de la poitrine, de forme ovale, ainsi qu'un jean très moulant. Rioko se rendit compte que cela serrait un peu son corps. Il s'agissait d'une de ses premières tenues en tant que Blue Snake et elle avait espérer ne la porter qu'en présence de son mari.

Ses recherches sur internet avait fait référence à de nombreux incident et Rioko, prévenante, avait prit soin de ne rien porté pouvant attirer la convoitise financière. S'observant devant le miroir, la femme mature ne pouvait que pousser un soupire. Il s'agissait de son seul indice, avec un pseudonyme bizarre, Sugar, c'est ainsi que ce nommait la personne. Elle n'avait put lire le numéro de téléphone, étant écrit au crayon à papier et tout le monde sait que cela s'efface avec le temps ou si le support est frotté.  La femme espérait que ce Sugar soit présent.

Une fois prête elle quitta sa maison, laissant sa clé sous un des pavés décrochés, Rioko avait prit l'habitude de cacher les clés, après tout la maison était son seul souvenir et elle ne pouvait se permettre qu'un voleur de sac à main puisse rentrer chez elle facilement.  Elle ferma la grille de son petit domaine et prit la direction du métro. Au vu de sa position par rapport de la ville, l'arrêt le plus proche était celui du stade. Elle n'avait pas besoin de payer de ticket, ayant une carte à passer, bénéficiant du fait qu'elle était résidente à Seikusu et que l'hôtel offrait la carte pour faciliter le transport de ses employés.

Rioko attendait sagement sur le bord de la ram de métro, son sac en main devant elle. La femme savait qu'être dans ce genre de lieux pouvait être dangereux, mais qu'était-ce qu'un danger contre un possible indice sur sa famille disparut. Le métro en partance pour sa destination vint à arriver, balayant un peu l'air devant Rioko. Elle fut poussée par la foule et ne put trouver une place assise, devant du coup rester debout.  La femme mûre n'avait pas de difficulté face aux arrêts et démarrages, elle y était habituée.

Vingt minutes plus tard elle arrivait enfin sur l'arrêt nommé et vint  se poser sur un des bancs. Rioko vint à attendre bien deux heures avant d'entendre quelque chose d'intéressant.

Hè mec ! Je veux voir Sugar, c'est important.

Ta gueule et suis moi, j'ai pas envie que les flics t'entendent et lui attire des soucis. Franchement je me demande pourquoi je dois faire le guide à des bolosses.

Rioko observait les deux personnes qui ressemblaient à des junkies, profitant de la foule pour se lever et s'y mêler. La femme mature essayait de ne pas perdre de vue les deux hommes, allant dans une partie du métro assez dangereuse. Elle passait sur la voie du métro et fit pivoter une porte pour atterrir dans un long couloir. Rioko avait perdu de vue les deux hommes, jusqu'à entendre une de leurs voix.

Oui c'est moi, un type veut te voir. Ouais c'est ça ... Nan il n'a rien, pas de micro ou de flingue, il est clean ... Ouais d'accord j'attends.

Rioko n'avait rien raté de la conversation et avança avec prudence jusqu'à un angle. Elle sortie de son sac un miroir et le fit glisser pour observer la pièce. Elle sentait que cette endroit puait le traquenard, mais si cela permettait de voir le fameux Sugar, cela était un risque dont elle était prête à prendre.

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Le coin du chalant / Trame de Rioko Sanya

« le: vendredi 27 février 2015, 22:45:51 »

TRAMES

Vous possédez des informations sur la disparition du mari et des deux enfants de Rioko.

Vous voulez dormir à l'hôtel et votre dévolu se jette sur celui où Rioko est réceptionniste.

Qui pourrait oublier les formes généreuses et le déhanchement de Blue Snake, une strip-teaseuse de talent, même si vous n'êtes visiblement pas au courant qu'elle a arrêté de se produire.

Contre toute attente la directrice du lycée vient d'embaucher à temps-partiel Rioko comme surveillante.

Vous êtes policier (ou vous faites passer pour) et interpellé Rioko alors qu'elle fouinait un peu trop.

D'autre idées ?

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Prélude / Rioko Sanya [Valistripteasée !]

« le: vendredi 27 février 2015, 21:46:39 »

[Seikusu (commissariat)]

Vous ne pouvez pas clore cette enquête !!! Mon mari et mes enfants n'ont pas été retrouvé !

Je suis désolée madame, mais cela fait bientôt dix ans que nous n'avons aucun indice. Cela est regrettable, mais il va  falloir vous y résigner.

Je ...  Je continuerais à les chercher, même si je dois être toute seule !

Madame ...

Ne me touchez pas ! *bruit d'une claque* Exc ... Excusez moi je ... je vais partir  *bruit de pas s'éloignant*

C'est  ...

Oui, j'ai du annoncer que l'enquête allait se clore faute de nouveau éléments.

Cela doit être dure pour elle. Surtout à son âge.

Elle me semble pourtant jeune et possède un certain charme. Je n'irais pas la draguer vu que je suis marié, mais elle pourrait trouver facilement un autre homme.

Ce n'est qu'une question de temps avant que sa beauté ne s'efface, elle a 45 ans. Après j'ai un peu lu son dossier, qui n'est pas vierge.

Hein ? Elle a un casier ?

Oui, mais si tu veux l'histoire vient dans mon bureau, ses foutus journalistes trainent partout dans nos locaux depuis peu. Saleté de fouineurs.

[Quelque minutes plus tard]

Rioko Sanya, son nom de jeune fille étant Takamatsu. Elle est née le 9 mai 1969 et selon ses activités dans sa jeunesse on peut supposer qu'elle n'est pas du genre à cracher sur des relations autre qu'avec un homme.

Attend ! Tu veux dire qu'elle pourrait être lesbienne ?

Oui et non ... mais si tu me coupes la parole pour la moindre broutille on risque de se faire pincer, je n'ai pas le droit de sortir des dossiers normalement, alors je me dépêche et replacerait le dossier à sa place.

Ha ... ok.

Madame Sanya cache bien son jeu, car dans sa jeunesse elle a souvent été impliquée dans des bagarres ou des situations compromettante. C'est ce qui arrive quand les parents ne surveillent pas les actions  de leurs gosses. Je te vois venir avec ton expression, non elle n'était pas une prostituée, même si je ne vois pas la grande différence avec une strip-teaseuse. Dès son entrée au lycée, elle a eu de nombreux problèmes familiaux, notamment une suspections d'inceste qui a mit le feu à la poudrière. Tu as là une liste de toute les inculpations qui sont tombés, à croire que cette famille avait un grand nombre d'ennemi prêt à tout inventer pour les faire couler. Les lycéens ont certainement joué aussi dans le décrochage. Dans cette note tu peux voir que l'infirmière à fait par six fois une demande pour harcèlement et deux notification pour tentative de suicide.  Ce n'est pas étonnant de savoir qu'elle a attendu d'être en âge de bosser dans une boite de strip-tease, sans doute pour se sortir de cette sitaution en donnant raison à ses camarades de classes que de lutter.  Elle se fit un petit nom dans le monde de l’exhibitionnisme, Blue Snake, on aurait put trouver mieux comme pseudo, ses satanés d'anglais vont finir par renommer nom allée et nos prénoms, comme si c'était pas déjà suffisant dans les animés et les jeux vidéo.

Heureusement pour elle, son mari vint à la rencontrer, drôle d'endroit quand même pour un coup de foudre tu ne trouve pas ?  Quoi qu'il en soit elle stoppa son activité par la suite, devenant une simple opératrice pour une boite quelconque. Comme quoi une vie de couple peut suffire à remettre sur le droit chemin, m'enfin.  Elle a eu deux enfants, l'un devrais avoir  21 ans aujourd'hui, l'autre aurait  16 ans. Jusqu'à la disparition de son mari et de ses gosses elle est restée clean.  Ce n'est que le soir de la disparition qu'elle c'est mise à changer. Je me souviens de cette nuit, j'étais encore un bleu à l'époque et de garde.  Mes oreilles ont perdu un peu depuis cette nuit.

La maison était en pagaille, trace d'effraction et de violence, l'enlèvement était le plus probable du fait qu'il n'y avait que peu de trace de sang et que le mari avait laissé son porte-feuille avec sa carte bleue et  son portable. Madame Sanya était devenue complètement tarée, il a fallu l'emprisonner car elle avait agressée un autre bleu qui n'avait put retenir un commentaire comme quoi son mari était sans doute infidèle. Bien sûr ce con à porté plainte, il y a eu jugement, mais aucune sentence,  le juge était suffisamment intelligent pour comprendre que voir son mari et ses enfant disparaitre est un choc très violent.  Quoi qu'il en soit elle fut mise quelque temps en cellule , avec suivi d'un psy pour qu'elle se calme.

Elle est bien plus resplendissante  qu'il y a neuf ans. Même avec un suivi, elle fut victime de trouble du sommeil, attendant désespérément le retour de sa famille. Elle faisait clairement peine à voir, des cernes énorme, une réactivité extrêmement molle, sauf quand cela concernait sa famille, là elle débordait d'une énergie nouvelle, même si à chaque fois elle retournait à son état de légume. Elle fut hospitalisée plusieurs fois pour divers problème, du fait qu'elle ne se nourrissait pas assez. Ce fut une période très stressante, elle avait aussi des moments où elle ne cessait d'appeler pour savoir l'avancement de l'enquête.  Je te  conseil de te préparer à la revoir, car si elle compte vraiment recherche sa famille, elle serait tout à fait capable de se ruiner pour ça.

Mais elle n'est pas bien riche ... Je veux dire qu'elle semble ne pas appartenir à une famille riche.

Ses parents l'ont déshérité en sachant qu'elle avait été strip-teaseuse. Ce n'est pas son travail de réceptionniste dans un hôtel, je ne connais plus son nom, qui va permettre d'engager un détective. Le seul moyen serait de vendre la maison de son mari, mais la connaissant un peu, elle préféra retomber dans des boulots dégradants que de vendre le seul bien qui marque l'existence de sa famille. *soupir* J'espère juste qu'elle ne va pas s'attirer des ennuies, c'est le genre de femme à très mal finir, d'autant qu'elle n'a aucune protection si ce n'est une simple porte.

Elle ne devrait pas recevoir l'aide d'un psy.

Le dernier en date c'est bouffé un mur, non elle n'a pas décalqué la tête du type dans le mur. Il semble qu'elle est très renfermée sur le sujet et comme tout le monde sait, si le patient ne parle pas alors cela ne sert à rien. Je crois que j'ai dans le dossier le papier du dernier psy .... la voilà. *raclement de gorge*

Comme dit dans la lettre du précédent psychologue, Madame Sanya semble souffrir d'un profond refoulement. Cependant, elle semble à première vu une femme assez stable. L’accueil ne fut pas froid, bien au contraire, c'est une femme agréable tant dans la conversation que dans les relation sociales. Tant que l'on ne se permet pas de parler de sa famille, elle reste assez chaleureuse, pouvant rigoler de soucis avec des enfants ou encore donner des conseils. Elle semble avoir fait un long travail pour cloisonner son cas et ceux des autres, mais reste d'une extrême fragilité quand on en vient à parler de son mari ou de ses enfants. Madame Sanya devient alors d'une grande froideur et essayait en premier lieu d'éviter les questions, avec plus ou moins de réussite suivant la situation et la personne. Elle peut devenir très émotive, ayant eu le droit  de recevoir le contenu d'une tasse de thé dans le visage en manquant de délicatesse. La patiente n'en ai jamais venu à une violence plus physique, bien qu'ayant vu se retenir plusieurs fois. Son état ne semble pas assez stable pour retrouver une vie de famille ou même se remettre en couple, je n'en serais cependant pas aussi certain pour des relations d'une nuit, mais je préfère y apporter un doute que d'affirmer cela.

Sa reconstruction n'est pas encore fini. Madame Sanya n'a pas caché prendre des somnifères pour l'aider à dormir et de prendre des vitamines pour avoir une certaine énergie pendant  la journée de travail. La patiente m'a annoncé qu'être réceptionniste à un hôtel faisait partie d'une réinsertion sociale et professionnelle, voulant garder le contact avec les autres pour ne pas retomber dans la solitude.

On peut donc comprendre qu'elle soit contente d'avoir de la visite, sa maison devant certainement être à la fois son refuge et aussi un lieu de torture. J'ai put noter que toutes les photos de familles ont été mit dans un coin, elle ne semble pas encore prête à tourner la page et faire son deuil.

J'ai pu constater, suite à nos nombreuses rencontre, que Madame Sanya ne portait que du rouge et du noire, elle n'a pas voulu répondre qu'en à la raison des choix d'une telle couleur dans toute sa garde-robe. La patiente n'a pas dissimuler qu'elle effectuait des recherches de son côté, ayant vu de nombreux livres traitant de disparition. Elle devint de nouveau froide quand je pris soin d'expliquer qu'il y avait une grande différence entre les enquêtes policière et les enquêtes personnelles, ne voulant pas utiliser le terme amateur qui aurait été encore plus mal prit.  Le travail de réceptionniste et d'enquête ont peut être une corrélation avec son manque de sommeil, devant certainement se surmener et la discussion d'un plus grand temps de repos semble compromise au vue de la nature volcanique de la patiente.

[Quelque semaines plus tard à l'hôpital]

Madam Sanya ?  Veuillez me suivre s'il vous plait.

J'ai le résultat de vos analyses, vous allez pouvoir sortir. C'est ce que j'aurais put dire à une autre patiente. Cela fait combien de fois que vous êtes amenées ici pour de l'anémie ? Je vais demander à vous garder un jour de plus, pour que vous ayez au moins une bonne alimentation. Vous êtes suffisamment âgée pour comprendre que les anémies sont dû à des carences et je dois dire que vous frôlez des records. Hormis des vitamines venant de complément alimentaire, vous avez  une alimentation riche en fibre, mais c'est tout. Vous devez savoir que le corps à besoin de tout.

Bon, vous mesurez ... oui c'est cela 1 m 72, pour le poids, pas besoin d'être devin qu'au vue de votre manque de nutrition il est assez bas ... Vous savez très bien que je ne tiens pas compte de votre opulente poitrine. Je me demande d’ailleurs comment votre poitrine et vos fesses ont fait pour résister à votre état ....  Mettons ça sur le fait de votre passé et que vous n'avez pas reprit depuis ... Non non et non, vous ne sortirez pas de cet hôpital sans avoir passé une bonne nuit et vous être nourri convenablement, ce que vous faite dehors ne m'intéresse pas, mais dans ce centre je me dois de faire sortir les patients en bonne santé.

Vous vous êtes déjà vu dans une miroir ? Si vous avez de beau cheveux bruns ce n'est qu'avec les complément alimentaire, tout comme votre teint de peau qui se détériorera si vous persistez dans votre bêtise. Ne parlons pas de vos bras et vos jambes qui sont tellement fin que l'on dirait des allumettes ... Vous avez un boulot et des rendez-vous ? Mettez les de côté, je me chargerais personnellement de les contacter à votre place, vous allez rester tranquillement, dans votre chambre et vous ménager un peu.

[Aujourd'hui, chez Rioko]

*Sonnerie de téléphone*

Allo ? Oui c'est bien moi ... Euh , oui ? Je peux sûr faire des heures supplémentaires ... oui ... oui je comprends. Bien madame, je vous transmettrais mes disponibilités dans la journée par mail ... oui ... au revoir madame.

*Rioko raccroche avant de tout balourder sur le bureau et se recroqueviller dans un coin en pleurant de colère.*