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Les alentours de la ville / Fées des Râles [Pv Slade]
« le: mercredi 28 janvier 2015, 23:16:44 »
Trame Sonore
Un soir d'hiver au "Lady Boom"...
La soirée battait son plein comme un jour de solde, beaucoup de notables de la ville s'étaient donnés rendez-vous au Lounge du Lady Boom. Des hommes d'affaires désireux de faire découvrir l'endroit à leur clients, des yakuzas reconnus discutant d'affaires et d'autres avec leur contacts, un vampire discutant avec un ange sous forme humaine, quelques amants infidèles, des démons dans le corps d'humains,eux aussi, riant sous couvert de la musique et même plusieurs membres de partis politique se mêlaient pêle-mêle aux personnes présentes, accompagnés d'escortes variées. Les serveuses du bar gagnaient à faire valoir leur attributs et les pourboires pleuvaient entre les bouteilles de champagnes. En bref, une clientèle variée mais toujours triée sur le volet et issue des hautes sphères. Si l'endroit se voulait être un lieu de neutralité mais aussi de calme pour discuter d'affaires importantes, quelles qu'elles soient, c'était avant tout un lieu parfait pour la détente et les rencontres.
Zoey s'était préparée de longues heures durant, enfilant une robe aux allures asiatiques, c'était dans sa coiffure et son maquillage que l'ensemble de son savoir faire transparaissait. Rouge à lèvres sans excès, parfum signé Kenzo et surtout des sous-vêtements en dentelle noire bien à l’abri sous la soie confortable de sa robe. De jolies boucles d'oreilles très simples en or serties de rubis ornaient ses oreilles. Elle enfile un voile de soie transparent sur ses épaules et la voilà parfaitement prête à affronter la fosse aux lions. En effet, parmi ses clients réguliers, certains et certaines même, s'attendaient à croiser la patronne durant la soirée, et elle le leur rendait bien, tâchant aussi souvent que possible de faire une apparition, de glisser quelques mots à ses réguliers et surtout de donner à leur existence un intérêt en les questionnant sur leur affaires.
Elle inspira profondément et descendit par la porte de service, fixant son sourire le plus radieux à ses lèvres et si la charme et la sensualité la définissait au quotidien, elle poussa d'avantage la chose, ondulant comme il le fallait pour enivrer les hommes de sa présence. Passant proche des alcôves destinées aux chanteurs en herbe, plusieurs hommes d'affaires y avaient là des rencontres entre eux, poussant la chansonnette, discutant avec la gente féminine qu'ils purent se payer ce soir là ou simplement boire jusqu'à plus soif au son du Karaoké. Le Lady Boom était presque un quartier à lui tout seul tant il était vaste et sur les millions de dollars qu'il avait couté à sa patronne -et ses collaborateurs généreux...- tout avait été investis au nom du confort et de l'amusement. La discrétion également était de mise et jamais Lady ne voulu que l'un de ses clients puisse se plaindre de l'ambiance, de la décoration ou simplement du manque d'intimité de l'endroit.
Dans le grand hall, les personnes influentes qui ne vaquaient pas ailleurs dans l'établissement saluèrent à son passage la jeune femme qui leur rendait les sourires, les saluts et s'attelait à faire bonne figure, aillant pour chacun un petit mot ou une plaisanterie lorsqu'ils lui faisaient le baise-main ou tentait tout simplement de la séduire. Peu intéressée par eux, elle ne le montrait pas et se montrait toujours prompte à leur répondre d'un petit compliment ou leur rappeler sous le joug de l'humour qu'ils furent mariés. Le fait qu'elle soit intouchable rendrait l'ensemble des manœuvres de ses hommes risible aux yeux de Zoey mais favorisait également le mystère autour de cette femme et surtout, facilitait grandement la fidélité de sa clientèle.
Si en semaine, le Lady Boom était principalement une boite de nuit, le week-end, le lounge prenait des allures de réceptions mondaines, et le gratin, ou une partie, se réunissait en son sein. La jeune femme d'ailleurs s'approcha en douceur d'un groupe qu'elle connaissait bien, trinquant au champagne. De nouvelles têtes oui pour certains et d'autres bien connues. Elle tendit sa main tout en délicatesse et en réserve à l'un d'eux dont le visage s'éclaira à la vue de la jeune Seikho. Le PDG et principale actionnaire d'une firme d'armement mondial, Tanaka Deitsumaru, un vieux japonais au crâne dégarnis, enrobé mais terriblement riche, s'était donné espoir de s'attirer les faveurs de la jeune femme en investissant beaucoup d'argent dans le Lady Boom et il était traité comme un prince. Bénéficiant presque gratuitement des charmes des hôtesses d'accueil en tout temps, il était ici presque chez lui, même s'il n'eut jamais le droit de goûter à l'expertise de la propriétaire des lieux. Il touchait également une partie des profits à valeur de 1.4%, un travail d'orfèvre pour les comptables de la demoiselle.
- "Mademoiselle Seikho, justement... Nous parlions de vous. Laissez moi vous présenter ces messieurs. Ronald Baer, actionnaire chez Microsoft, Le Général Denis Crowford des Marines et monsieur Xin-jei, membre du partis Chinois."
Seikho se permit de sourire alors à chacun d'eux, portant sur ces hommes une attention particulière et toute charmante, leur présentant à chacun une main qu'il vinrent baiser parfois avec classe, parfois sans. Elle se permit de leur répondre d'une voix douce alors.
- "J'espère que Deitsumaru-sama ne vous a dit que du bien de moi messieurs. L'inverse me blesserait profondément."
Les hommes rirent alors et assurèrent que rien d'horribles n'avait été dit à son endroit. Le vieux Tanaka reprit toutefois bien rapidement en invitant d'un geste du bras la jeune femme vers la piste de danse où un orchestre donnait le ton à la soirée, reprenant des sons jazz et smooth parfaitement adaptés à l'ambiance de l'endroit.
- "Puis-je vous kidnapper quelques instants pour une danse Mademoiselle Seikho?"
Zoey hocha de la tête, s'excusa à ses messieurs et prit la main tendue, se dirigeant avec son bienfaiteur qu'elle enlaça sans réelle intimité, une main à son épaule, la seconde rejoignit sa main et ils se mirent à danser. Elle accepta les milles et uns compliments qu'il lui sortit sur sa tenue, sa beauté et la gestion de l'établissement. Quant à elle, elle rayonnait au milieu de la clientèle, ternissant, de par sa nature féérique et issue des pouvoirs du nymphe, la beauté des autres femmes présentes. Son regard se perdit distraitement dans la foule à mesure que l'homme lui faisait part de ses promesses et de son affection pour elle, un homme attira finalement son attention et elle laissa parler son charisme naturel à ses yeux. La danse toutefois, au même titre que cette chanson finit peu après et elle resta quelques instants pour encore le remercier, s'excusant auprès de lui de n'avoir plus de temps à lui consacrer. Il la salua une fois encore, lui prenant la main pour l'embrasser presque goulument.
Elle n'en fit pas cas et se dirigea, plantureuse créature qu'elle fût, vers une place assise et isolée, non sans saluer d'autres convives et leur adresser à chacun un petit mot. Sur son siège, face à un autre vide, elle garda cette même douceur extatique, sortis une cigarette de son sac mais pas de briquet. Probablement avait-elle hameçonné une cible par sa beauté surnaturelle et il ne tarderait pas, espérons le, à venir la rejoindre...
Un soir d'hiver au "Lady Boom"...
La soirée battait son plein comme un jour de solde, beaucoup de notables de la ville s'étaient donnés rendez-vous au Lounge du Lady Boom. Des hommes d'affaires désireux de faire découvrir l'endroit à leur clients, des yakuzas reconnus discutant d'affaires et d'autres avec leur contacts, un vampire discutant avec un ange sous forme humaine, quelques amants infidèles, des démons dans le corps d'humains,eux aussi, riant sous couvert de la musique et même plusieurs membres de partis politique se mêlaient pêle-mêle aux personnes présentes, accompagnés d'escortes variées. Les serveuses du bar gagnaient à faire valoir leur attributs et les pourboires pleuvaient entre les bouteilles de champagnes. En bref, une clientèle variée mais toujours triée sur le volet et issue des hautes sphères. Si l'endroit se voulait être un lieu de neutralité mais aussi de calme pour discuter d'affaires importantes, quelles qu'elles soient, c'était avant tout un lieu parfait pour la détente et les rencontres.
Zoey s'était préparée de longues heures durant, enfilant une robe aux allures asiatiques, c'était dans sa coiffure et son maquillage que l'ensemble de son savoir faire transparaissait. Rouge à lèvres sans excès, parfum signé Kenzo et surtout des sous-vêtements en dentelle noire bien à l’abri sous la soie confortable de sa robe. De jolies boucles d'oreilles très simples en or serties de rubis ornaient ses oreilles. Elle enfile un voile de soie transparent sur ses épaules et la voilà parfaitement prête à affronter la fosse aux lions. En effet, parmi ses clients réguliers, certains et certaines même, s'attendaient à croiser la patronne durant la soirée, et elle le leur rendait bien, tâchant aussi souvent que possible de faire une apparition, de glisser quelques mots à ses réguliers et surtout de donner à leur existence un intérêt en les questionnant sur leur affaires.
Elle inspira profondément et descendit par la porte de service, fixant son sourire le plus radieux à ses lèvres et si la charme et la sensualité la définissait au quotidien, elle poussa d'avantage la chose, ondulant comme il le fallait pour enivrer les hommes de sa présence. Passant proche des alcôves destinées aux chanteurs en herbe, plusieurs hommes d'affaires y avaient là des rencontres entre eux, poussant la chansonnette, discutant avec la gente féminine qu'ils purent se payer ce soir là ou simplement boire jusqu'à plus soif au son du Karaoké. Le Lady Boom était presque un quartier à lui tout seul tant il était vaste et sur les millions de dollars qu'il avait couté à sa patronne -et ses collaborateurs généreux...- tout avait été investis au nom du confort et de l'amusement. La discrétion également était de mise et jamais Lady ne voulu que l'un de ses clients puisse se plaindre de l'ambiance, de la décoration ou simplement du manque d'intimité de l'endroit.
Dans le grand hall, les personnes influentes qui ne vaquaient pas ailleurs dans l'établissement saluèrent à son passage la jeune femme qui leur rendait les sourires, les saluts et s'attelait à faire bonne figure, aillant pour chacun un petit mot ou une plaisanterie lorsqu'ils lui faisaient le baise-main ou tentait tout simplement de la séduire. Peu intéressée par eux, elle ne le montrait pas et se montrait toujours prompte à leur répondre d'un petit compliment ou leur rappeler sous le joug de l'humour qu'ils furent mariés. Le fait qu'elle soit intouchable rendrait l'ensemble des manœuvres de ses hommes risible aux yeux de Zoey mais favorisait également le mystère autour de cette femme et surtout, facilitait grandement la fidélité de sa clientèle.
Si en semaine, le Lady Boom était principalement une boite de nuit, le week-end, le lounge prenait des allures de réceptions mondaines, et le gratin, ou une partie, se réunissait en son sein. La jeune femme d'ailleurs s'approcha en douceur d'un groupe qu'elle connaissait bien, trinquant au champagne. De nouvelles têtes oui pour certains et d'autres bien connues. Elle tendit sa main tout en délicatesse et en réserve à l'un d'eux dont le visage s'éclaira à la vue de la jeune Seikho. Le PDG et principale actionnaire d'une firme d'armement mondial, Tanaka Deitsumaru, un vieux japonais au crâne dégarnis, enrobé mais terriblement riche, s'était donné espoir de s'attirer les faveurs de la jeune femme en investissant beaucoup d'argent dans le Lady Boom et il était traité comme un prince. Bénéficiant presque gratuitement des charmes des hôtesses d'accueil en tout temps, il était ici presque chez lui, même s'il n'eut jamais le droit de goûter à l'expertise de la propriétaire des lieux. Il touchait également une partie des profits à valeur de 1.4%, un travail d'orfèvre pour les comptables de la demoiselle.
- "Mademoiselle Seikho, justement... Nous parlions de vous. Laissez moi vous présenter ces messieurs. Ronald Baer, actionnaire chez Microsoft, Le Général Denis Crowford des Marines et monsieur Xin-jei, membre du partis Chinois."
Seikho se permit de sourire alors à chacun d'eux, portant sur ces hommes une attention particulière et toute charmante, leur présentant à chacun une main qu'il vinrent baiser parfois avec classe, parfois sans. Elle se permit de leur répondre d'une voix douce alors.
- "J'espère que Deitsumaru-sama ne vous a dit que du bien de moi messieurs. L'inverse me blesserait profondément."
Les hommes rirent alors et assurèrent que rien d'horribles n'avait été dit à son endroit. Le vieux Tanaka reprit toutefois bien rapidement en invitant d'un geste du bras la jeune femme vers la piste de danse où un orchestre donnait le ton à la soirée, reprenant des sons jazz et smooth parfaitement adaptés à l'ambiance de l'endroit.
- "Puis-je vous kidnapper quelques instants pour une danse Mademoiselle Seikho?"
Zoey hocha de la tête, s'excusa à ses messieurs et prit la main tendue, se dirigeant avec son bienfaiteur qu'elle enlaça sans réelle intimité, une main à son épaule, la seconde rejoignit sa main et ils se mirent à danser. Elle accepta les milles et uns compliments qu'il lui sortit sur sa tenue, sa beauté et la gestion de l'établissement. Quant à elle, elle rayonnait au milieu de la clientèle, ternissant, de par sa nature féérique et issue des pouvoirs du nymphe, la beauté des autres femmes présentes. Son regard se perdit distraitement dans la foule à mesure que l'homme lui faisait part de ses promesses et de son affection pour elle, un homme attira finalement son attention et elle laissa parler son charisme naturel à ses yeux. La danse toutefois, au même titre que cette chanson finit peu après et elle resta quelques instants pour encore le remercier, s'excusant auprès de lui de n'avoir plus de temps à lui consacrer. Il la salua une fois encore, lui prenant la main pour l'embrasser presque goulument.
Elle n'en fit pas cas et se dirigea, plantureuse créature qu'elle fût, vers une place assise et isolée, non sans saluer d'autres convives et leur adresser à chacun un petit mot. Sur son siège, face à un autre vide, elle garda cette même douceur extatique, sortis une cigarette de son sac mais pas de briquet. Probablement avait-elle hameçonné une cible par sa beauté surnaturelle et il ne tarderait pas, espérons le, à venir la rejoindre...
