Sujets

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Les contrées du Chaos / En territoire inconnu [Prince Andros Magganon]

« le: lundi 22 janvier 2018, 00:54:54 »

Tout cela avait pourtant commencé comme une journée normale. Mary Jane s’était levée tôt, et avait décidé que l’occasion était bonne de faire un footing. Elle s’était donc mise à courir, rejoignant le parc central de la ville. Un très beau parc, qui la rendait un peu nostalgique en ce qu’il lui rappelait Central Park. Rien d’étonnant à ça, après tout, vu que, lors de la reconstruction de Seikusu, les ingénieurs avaient choisi de s’inspirer de ce célèbre parc. Un océan de verdure au milieu de la ville, et un endroit où MJ se rendait souvent pour faire du sport. Sa beauté légendaire tenait surtout au fait qu’elle s’entretenait régulièrement. Pour elle, c’était aussi un bon moyen de décompresser, et, tout en courant, elle portait des oreillettes, écoutant avec plaisir The Cranberries.

MJ portait un short de sport assez court avec un débardeur mauve, ses longs cheveux noués en une queue-de-cheval derrière elle. Une tenue qui ne passait pas inaperçue, surtout que ce genre de vêtements avaient malheureusement tendance à mouler les formes sous l’effet de la sueur. Respirant lentement, maîtrisant son rythme, elle avait rejoint les sous-bois, une partie un peu reculée du parc, plus profonde, et c’était là que tout s’était passé. Elle n’avait pas trop compris ce qui s’était passé au début, car elle s’était engagée sur un petit sentier en terre, mais avait senti le problème au bout de quelques secondes... Car, dès qu’elle avait traversé la Faille, ses écouteurs avaient grésillé, et s’étaient éteints.

*Hein ? Merde !*

La jeune femme s’arrêta sur place, et vérifia que Spotify ne s’était pas juste éteint... Et fronça les sourcils en découvrant que son portable n’affichait aucun réseau.

*Hein ?!* se répéta-t-elle mentalement.

Seikusu avait beau être une ville perdue au milieu des montagnes du Japon, il y avait toujours une excellente couverture réseau. Confuse, MJ nota ensuite que la disposition des arbres avait changé, et fronça les sourcils, en se demandant où elle était. Elle regarda derrière elle. Malheureusement, sans même qu’elle ne le remarque, la Faille spatio-temporelle, qu’elle n’avait d’ailleurs pas noté dès le début, avait disparu. Elle rebroussa chemin, et sentit son cœur se mettre à ventiler en ne retrouvant pas le trajet qu’elle avait emprunté, les bancs publics, le petit lac avec les enfants qui jouaient à tremper leurs bateaux... Il n’y avait rien d’autre que des arbres épais et une absence notable de sentiers.

MJ regarda donc autour d’elle, se demandant si elle n’était pas en train de rêver.

« Mais... Qu’est-ce que c’est que ce merdier... »

Est-ce qu’on était en train de lui faire une blague de mauvais goût ? Parce que ce n’était pas drôle ! Elle avança rapidement, n’arrivant pas à retrouver le sentier, et papillonna encore des yeux. Des arbres partout ! Aucun immeuble ! Et ce portable qui restait désespérément coupé du monde ! Et elle ne rêvait pas, non... Du moins, pas à sa connaissance.

Se pinçant les lèvres, MJ haussa alors la voix, et lança, en espérant s’être juste endormie sur place, ou quelque chose comme ça :

« HEY HO ! Y A QUELQU’UN ?! »

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Centre-ville de Seikusu / Strangers In Seikusu [Lucy Wings]

« le: lundi 04 décembre 2017, 01:02:30 »

*Ce que je fais est une folie...*

Elle ne voyait pas comment le dire autrement, mais, dans sa tête, elle ne se disait pas qu’elle partait en patrouille, mais qu’elle essayait juste, en temps réel, la tenue que Tony Stark lui avait offert, l’un des multiples dédommagements après qu’il ait participé à la destruction de son night-club à San Fransisco le jour de l’inauguration ! Mais MJ ne se serait jamais vue enfiler ça... Et, pourtant, ce soir, depuis le toit de son immeuble, elle s’apprêtait à bondir dans les airs en portant sur son corps l’Iron Spider, une combinaison arachnéenne cybernétique censée la doter des pouvoirs arachnéens de son ancien époux. Mais elle n’avait fait que des simulations informatiques de cette tenue, les rares fois où elle l’essayait.

MJ était l’heureuse propriétaire du Japan Broadway, une boîte de nuit faisant office de café en journée. Son appartement se situait au-dessus de la boîte, tout l’immeuble lui appartenant. Tony Stark en avait été l’heureux propriétaire, avant de le lui céder en réparation du préjudice qu’elle avait subi. Maintenant que MJ commençait à s’y faire, et à gérer son affaire, elle était quand même curieuse d’utiliser l’Iron Spider... Ce qui avait fini par l’amener ici, sur ce toit. Elle venait d’enfiler la cagoule, et vit rapidement la vision améliorée du casque se faire. Elle cligna des yeux, et regarda devant elle. L’intelligence artificielle de la combinaison indiqua la distance de saut à faire, et proposa même un fonctionnement automatique.

*Tony est vraiment cinglé, cette tenue doit avoir plus de valeur que l’immeuble tout entier !*

Elle s’approcha donc du rebord, inspira lentement... Puis sauta alors. Son corps s’envola comme une flèche, et elle poussa un hurlement de surprise en voyant qu’elle s’était catapultée sur plusieurs mètres.

« WOOOOW... !! Oh la vache... !! »

MJ regarda autour d’elle, et vit des points d’intérêt se former où lancer ses toiles, ce qu’elle fit sur un mur. Le filament se colla au mur, et elle sentit son corps partir vers ce dernier, décrivant un mouvement de balancier qui la rapprocha dangereusement du sol. MJH inspira lourdement, et relâcha la toile en se relevant, en lançant alors une autre, s’aidant encore des indicateurs et de la visée automatique intégrée dans l’Iron Spider.

« C’est... C’est DÉMENT, putain ! » s’exclama-t-elle, joviale, l’adrénaline battant dans ses veines.

Sans pouvoir se l’expliquer, MJ se mit même à rire, tout en flottant dans les airs. Elle se catapultait avec une aisance incroyable, et se retrouva la tête en bas, sans aucune sensation de nausée ou de vertige... Du moins, pour le moment. Elle actionna alors le pilotage automatique de l’armure, et entendit une voix l’inviter à choisir une destination :

« MADAME WATSON, OÙ SOUHAITEZ-VOUS VOUS RENDRE ? »

Intriguée, MJ bredouilla un nom quelconque, et sentit alors ses bras se mouvoir tout seul.

« Woow, woow, putain ! »

Au moins, elle pouvait maintenant comprendre la sensation grisante qu’il y avait à se balancer, comme ça, de toile en toile, et de toit en toit. Particulièrement svelte et agile, MJ se retrouva finalement sur un toit du Quartier de la Toussaint, non loin du parc, et secoua la tête.

« C’est dingue... »

Alors que MJ reprenait ses esprits, elle ne pouvait pas savoir qu’elle allait sous peu devoir utiliser ses nouvelles facultés pour faire tout autre chose...

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One Shot / Renew Your Vows [PV]

« le: vendredi 11 novembre 2016, 16:07:23 »

New York, 09h02
Broadway Avenue
Office de la Bank Of America

L’alarme de l’établissement bancaire « Bank Of America » résonnait furieusement, rapidement rejointe par les gyrophares stridents des véhicules de police. Il était 9 heures du matin, et un magnifique soleil d’hiver éclairait les rues agitées de la Grosse Pomme. La plupart des rues étaient déjà bloquées par quantité de bouchons, et, au milieu de tout ça, des fourgons blindés se rapprochaient de la banque, qui était au croisement entre Broadway et West 171^st Street. C’était une simple agence bancaire, mais qui appartenait à la première banque du monde. On y avait donc l’assurance d’y trouver de l’argent, et c’était bien pour ça qu’un casse avait lieu.

Les policiers se rapprochaient donc, cernant les lieux. Un fourgon lourd s’approchait donc, remontant le long de la 171^ème, en provenance du 33^ème commissariat du NYPD, situé à quelques pâtés de maisons de la banque. Et, alors que le fourgonr emontait, le pilote écarquilla les yeux en voyant, à l’angle de Broadway et de la 171^ème, une voiture s’envoler dans les airs, et s’écraser violemment devant lui. Fort heureusement, il n’y avait personne à l’intérieur, mais, même malgré toute la volonté du monde, le chauffeur ne put éviter le choc. Son fourgon heurta violemment le véhicule, qui avait atterri sur le toit, et le repoussa dans un choc effrayant de tôles froissées et de vitres qui explosaient.

Hurlant, les civils s’enfuyaient, même ceux qui avaient espéré pouvoir faire le buzz en filmant la scène de chaos qui avait lieu. Le fourgon rejoignit la banque, et des hommes en combinaison lourde sortirent, armés de fusils à pompe et de puissantes armes... Mais, face au braqueur, de telles armes étaient de véritables jouets.

Face à eux, il y avait en effet un monstre de chair et de muscles, et leurs cartouches et leur sballes s’écrasaient contre sa peau impénétrable, tandis qu’il hurlait de rage, et chargeait les voitures proches, les envoyant valdinguer dans le décor. La masse grise attrapa un feu de circulation routière, et l’arracha du sol, puis s’en servit comme javelot, le balançant contre une voiture abandonnée par son occupant. Le projectile défonça le pare-brise, et ressortit de l’autre côté.

« Nos balles ne lui font rien !
 -  Il faut des explosifs !
 -  JE VAIS VOUS ÉTRIPER, RRRAAAAAAAAHHHH... !! »

L’homme qui parlait avait été engagé pour faire diversion, ce qui expliquait pourquoi il n’avait aucun sac sur lui. Les braqueurs profitaient de son intervention pour s’enfuir en voiture. On pouvait néanmoins comprendre que les policiers préfèrent se concentrer sur lui, car le Rhino était un adversaire redoutable, compensant son manque d’intelligence par une force physique exceptionnelle, qui rivalisait avec celle du Hulk quand il se mettait à charger. Le sol tremblait sous ses pas, ses pieds déformant le bitume, et il frappait violemment les voitures proches, les envoyant voltiger des mètres plus loin.

Désemparés, les policiers n’arrivaient pas à contenir une telle menace, et personne ne vit le petit drone qui s’approchait... L’une des plus récentes créations de Peter, et qui lui permettait de prendre des photos très précises, mais faisait aussi office d’éclaireur :  Buzzbee. Et, si Buzzbee était là, c’est que quelqu’un comptait venir perturber la séance de stock-car du Rhino...

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Centre-ville de Seikusu / Candidature retenue [Aude Haern]

« le: dimanche 06 septembre 2015, 09:11:29 »

Madame, monsieur, bonjour,

J'ai appris avec grand intérêt votre besoin de nouveau personnel dans votre établissement "Japan Broadway".
Ayant une expérience de travail en cuisine et de service, je voudrais, au sein de votre équipe, donner une nouvelle orientation à mon activité professionnelle et participer à votre renommée.

Européenne vivant depuis presque six ans au Japon, je suis familière des usages de l'archipel comme des cultures internationales.
Après avoir géré longtemps l'administratif pour une société de services informatiques, particulièrement dans les domaines commercial et ressources humaines, je souhaite davantage m'investir dans le relationnel, et le divertissement du client.

Je suis disponible très rapidement, et bien consciente que l'activité de votre club peut demander un rythme bien différent de celui du monde des affaires. Là encore, c'est quelque chose à laquelle j'aspire.

Vous trouverez accompagnant ce mail le détail de mon parcours. J'espère vous rencontrer bientôt.

Meilleures considérations, Aude Haern.

Tout avait commencé ainsi... Ou presque.

En réalité, tout avait vraiment commencé quand Mary Jane avait décidé d’embaucher du personnel. La jeune Américaine allait donc définitivement rejoindre l’autre catégorie, celle des employeurs, des patrons, des méchants. Son club marchait mieux que prévu, ce qui était une bonne nouvelle, ravissant la société d’experts-comptables à laquelle MJ s’était adressée pour tenir sa comptabilité (un domaine dans lequel MJ admettait volontiers être relativement incompétente). De fait, c’était son comptable qui lui avait dit qu’il était temps d’embaucher plus de personnel. Pour l’heure, MJ n’avait que du personnel intérimaire, généralement des lycéennes travaillant pour un petit boulot, mais, plus le club grandirait, et plus il lui faudrait recruter. Elle pouvait notamment élargir son activité pour créer un restaurant.

« N’oubliez pas que le Japon n’est pas l’Amérique, et que la règlementation est stricte. Vu votre superficie, si vous continuez à vous contenter d’être une piste de danse, vous ne rentrerez pas dans vos frais à long terme. »

Contrairement aux États-Unis, au Japon, il existait une règlementation assez stricte sur les discothèques et les clubs de danse. Depuis 1948, une loi interdisait aux clubs d’ouvrir, soit après Minuit, soit après une heure du matin, selon la règlementation applicable à la préfecture. Celle de Kyoto était un peu plus tolérante, mais MJ n’avait pas envie de se retrouver dans l’illégalité, contrairement à d’autres discothèques, qui ouvraient bien plus tardivement que ce que la préfecture prévoyait. Mary Jane le savait, car, quand elle avait ouvert son club, elle avait dû demander une autorisation administrative de la part de la préfecture de Kyoto. La commission de sécurité de la préfecture, estimant que les conditions étaient remplies, avait offert la licence, mais MJ n’avait guère envie de la perdre.

Dès lors, la femme avait décidé de revoir les termes de son bail commercial, afin de pouvoir avoir d’autres activités commerciales, notamment la capacité d’offrir à manger sur l’heure du déjeuner et du dîner. Bref, Mary Jane avait de grands projets pour le « Japan Broadway », et elle allait devoir investir. En ce moment, la femme était en train de devenir une véritable femme d’affaires, avec un agenda assez chargé. Il lui fallait en effet rencontrer sa banque afin d’obtenir un nouveau prêt, négocier avec son bailleur, et recruter du personnel... Soit contacter des agences d’intérim et diffuser des annonces. Elle avait besoin de videurs, de personnels de nettoyage, de serveurs, et de cuisiniers. De plus, elle ne négligeait pas non plus l’idée de faire du Japan Broadway un cabaret, et d’alterner entre l’aspect discothèque et un aspect restaurant-cabaret. Une telle activité aurait pu amener MJ à se ronger les ongles de nervosité, mais, en réalité, la jeune Rousse avait toujours eu une pile électrique aux fesses. Quand elle avait été à Hollywood, enchaînant les castings et les déplacements, elle avait adoré ça. Plus elle bossait, plus elle se déplaçait, et plus MJ se sentait vivre.

La femme avait donc fait des annonces, et elle avait reçu cette réponse, par mail. Aude Haern... Une Européenne présente depuis quelques années à Seikusu, originaire de Suisse, et qui avait déjà accompli quelques petits boulots en tant que serveuse. Le CV était pas mal, et MJ avait décidé de lui répondre, en lui donnant rendez-vous vers 10h du matin, dans le Japan Broadway.

La matinée était agréable. Un léger soleil éclairait la ville, tandis qu’un petit vent marin venait depuis la côte. Il n’y avait personne d’autre que MJ dans le club, et elle comptait avoir sa conversation dans sa « loge », une pièce se trouvant en arrière-boutique, dans le couloir menant à l’entrepôt de stockage. Le long de ce couloir, il y avait une porte menant aux cuisines, et une autre, de l’autre côté du couloir, dans un bureau où il y avait encore des cartons partout, et que MJ commençait à ranger.

De fait, quand Aude rentra dans le club, MJ n’était pas là pour l’accueillir, car elle était dans ses cartons, et, émanant du jukebox, une musique donnait un fond sonore : Prayer In C.

MJ, quant à elle, était dans une superbe tenue de « patronne » : avec un débardeur blanc, un jean, et le corps en sueur...

5

Centre-ville de Seikusu / Vamos A Bailar [Lyana]

« le: vendredi 24 juillet 2015, 01:56:32 »

La plage de Seikusu était une grande plage en forme de grand croissant, s’étalant tout le long de la baie. Une belle plage, faisant honneur à la station balnéaire, avec quantité de touristes, de restaurants, de vendeurs ambulants offrant aux gens des sandwichs, des beignets, et autres sucreries dont les garçons étaient friands. À bien des égards, on aurait pu avoir l’impression de se trouver à Coney Island, car il y avait une fête foraine à côté, avec une grande roue. La fête foraine était alimentée par les fonds de la ville, et attirait énormément les touristes. Pour MJ, c’était un endroit qu’elle avait tenu à retrouver. Avec l’ouverture du Japan Broadway, la jeune rousse n’avait pas trop eu l’occasion de se baigner, ou même de bronzer... Une erreur qu’elle comptait bien rattraper, maintenant que la peinture fraîche sur les murs avait commencé à ne plus sentir, et qu’elle commençait à avoir des salariés fixes pour permettre de faire tourner la boutique. En fait, c’était ses employés qui l’avaient encouragé à passer son après-midi, trouvant que MJ se surmenait trop, et qu’elle avait bien mérité de bronzer un coup. Bronzer, c’était une chose qu’elle adorait. Se coucher sur sa serviette, sur le sable, et fermer les yeux, en se coupant du reste, et en sentant juste la chaleur du soleil sur votre corps, tandis qu’on entendait le roulement de l’eau.

Il fallait bien reconnaître que la baie de Seikusu était un magnifique endroit. Il n’y avait pas que les plages, mais aussi un grand nombre de petits îlots où on pouvait se rendre pour se couper du reste du monde. C’était une sorte de variante un peu plus urbaine de l’un des plus beaux endroits du Japon : l’archipel de Matsushima, qui comprenait plusieurs centaines d’ilots dans un environnement sauvage, avec une sorte de barrage naturel coupant la baie en deux. Un paysage qui défiait les lois de la Nature, et qui faisait partie des multiples endroits que MJ voulait voir au Japon. De fait, et même quand elle vivait à New York, le Japon l’avait toujours intrigué. On dénombrait beaucoup de touristes américains à l’Archipel nippon, mais elle n’avait tout simplement jamais eu le temps d’entreprendre un tel voyage. Peut-être dans quelques mois... En attendant, elle était à la plage, et elle avait quand même envoyé un message aux filles, juste pour s’assurer que tout allait bien...

*Ce n’est pas de ma faute, après l’échec de mon précédent club, je veux m’assurer que tout aille bien...*

Le Japan Broadway n’était pas le premier essai de Mary Jane. Quand elle était revenue à New York, après une carrière d’actrice qui n’avait pas vraiment bien marché, elle avait fondé le Chelsea Club... Et le Chelsea avait été détruit au bout de quelques semaines par une attaque du Vautour et d’enfants-orphelins hypnotisés pour être des mini-Vautours soutenant ce sinistre épouvantail. Ils avaient ravagé le club, et MJ s’était retrouvée avec des dettes de partout, avant de rebondir à Seikusu. Ici, les choses se passaient pour l’heure un peu mieux.

Allongée sur la plage, la femme portait un bikini noir élégant, et avait les yeux clos, quand des éclats de rire la sortirent de ses pensées. S’appuyant sur ses avant-bras, la femme se releva. Des enfants jouaient au football, en prenant des noms issus de Captain Tsubasa. MJ les regarda pendant quelques secondes, puis observa l’eau. Elle avait chaud, et finit par se relever.

*Une petite baignade, ça ne peut que me faire du bien...*

C’est sur cette pensée que la femme marcha vers l’eau.

6

Les alentours de la ville / Monster ? [Amalgame]

« le: dimanche 14 septembre 2014, 01:17:15 »

Situé en amont de la ville, le sanctuaire shinto de Seikusu était un endroit touristique qu’il fallait voir impérativement. C’est pour ça que Mary Jane Watson s’y trouvait, en compagnie d’un groupe touristique, prenant quelques photographies de ces multiples temples aux toitures rouges, y pénétrant pour s’imprégner de l’atmosphère de sainteté et de spiritualisme qui habitait ces lieux. Comme elle, de multiples touristes occidentaux se trouvaient là, la plupart faisant partie de voyages organisés tout le long de l’Archipel. Certains avaient reconnu Mary Jane, mais, fort heureusement, elle restait anonyme... Elle ne pouvait pas prétendre qu’elle détestait ça. Elle était venue au Japon pour se ressourcer, pour recommencer une nouvelle vie, et on recommençait toujours mieux une nouvelle vie quand on ne savait rien de l’ancienne.

Elle passait l’essentiel de ses journées au Japan Broadway, ce qui était fatigant. La belle rousse avait toujours été très énergique, et elle tenait vraiment à ce que son exploitation marche. C’était à ce point vrai qu’elle avait embauché des personnes pour l’aider, généralement des lycéens ou des étudiants, qui étaient ravis d’y trouver là un petit boulot leur permettant de financer leurs études, ou leurs loisirs. La femme la plus efficace, actuellement, était une étudiante japonaise répondant au nom d’Akiko, qui était aussi sérieuse que joviale et motivée. C’était elle qui l’avait incité à aller visiter le sanctuaire shinto de Seikusu, en lui disant qu’elle ne pouvait pas prétendre domicilier sur une longue période à Seikusu sans se renseigner un peu sur son patrimoine et sur son histoire. Originaire de Seikusu, Akiko lui avait dit que la ville avait beaucoup changé depuis la crise des années 1990’s, mais qu’il ne fallait pas désespérer. Elle était encore très agréable à vivre. Elle lui avait conseillé plusieurs endroits à voir : le sanctuaire shinto, Muramasa-jo... Mary avait coupé la poire en deux, et se trouvait au sanctuaire.

« C’est vraiment fascinant », commentait un Américain en contemplant la statue du kami vénéré dans ce sanctuaire.

Mary ressortit du honden par l’arrière, s’engageant sur l’autre partie du sanctuaire par le biais d’un escalier en bois conduisant au jardin. La légende voulait que, quand on entre dans lehonden d’un sanctuaire, soit son bâtiment principal, on adresse une prière. Celle de Mary avait été simple : qu’elle puisse mener une vie normale... Une vie loin des maniaques tentant de la capturer, loin des intrigues politiques du SHIELD, loin de tous les psychopathes qui avaient brisé sa vie, et la forçaient régulièrement à retourner voir des psychologues. Elle était à Seikusu depuis deux ou trois semaines, maintenant, logeant dans un appartement au-dessus de son club. Rien à voir avec le confort de la tour Stark, quand elle avait pu en profiter, mais, au moins, elle ne risquait pas de voir Iron Man et Spider-Man s’entretuer dans une lutte à mort dans des affrontements qui, à chaque fois, ne cessaient de lui rappeler cruellement son inutilité totale...

*Ou presque...*

Elle aurait pu se réjouir de constater qu’elle semblait maintenant avoir des capacités surnaturelles, mais, en réalité, elle était terrifiée… Non seulement parce qu’elle en ignorait la provenance, mais aussi parce qu’elle ne voulait pas d’une vie de justicière, de vigilante... C’était trop risqué, trop dangereux, trop... Et bien, en fait, elle voyait ça comme un poison corrosif, qui, peu à peu, vous tuait, empiétant volontiers sur votre vie privée. Il y avait pire que de vivre avec un flic : c’était vivre avec un super-héros, qui devait être présent de jour comme de nuit, et qui n’avait pas le droit aux congés payés.

*Bah, de toute façon, je risque de faire double emploi, ici...*

En faisant ses courses, elle avait aperçu Supergirl en train de voler dans le ciel. Une vision brève. Des Japonais avaient tenté de la photographier en la pointant du doigt, et elle était ensuite partie. Elle ne reconnaissait plus ce monde dans lequel elle vivait, et vivre avec un super-héros au quotidien l’avait amené à mener, elle aussi, une double vie... Quelque chose d’éprouvant pour les nerfs, comme un lent poison qui vous ravageait au quotidien, avec, toujours, la peur de trahir l’identité de son amant, et le sentiment de n’être rien de plus qu’un boulet.

Le jardin était très agréable, avec une rivière au centre, surplombée par des ponts en bois, et une cascade au loin. Il y avait, là encore, quelques touristes, avec des enfants, photographiant la cascade, les érables, les petites statues et les symboles dressés ici et là. Mary, elle, continuait à s’avancer, sans rien dire, se rapprochant lentement du bout du jardin, qui menait tout droit vers l’épaisse forêt cerclant Seikusu.

Sans pouvoir se l’expliquer, elle avait l’impression qu’il y avait quelqu’un par là.

*Peut-être qu’il est temps que je retourne voir un psy’...*

7

Le coin du chalant / "Face it, tiger, you just hit the jackpot !"

« le: mardi 09 septembre 2014, 14:00:46 »

Bonjour

Venant d'être validée, je propose ici mes propositions de trames. Bien sûr, si vous le voulez, vous pouvez proposer vos propres idées, soit en envoyant un MP sur mon compte principal (Alice Korvander), soit en postant ici.

• Trame #1. Vous êtes un client du Japan Broadway, le night-club de Mary Jane. Ouvert de jour comme de nuit, il accueille aussi bien des lycéens que des séducteurs invétérés. Se trouvant souvent derrière le comptoir, MJ est tout à fait prête à s'assurer que votre séjour ici soit le plus agréable possible.
  
  
• Trame #2. Seikusu n'est pas une ville aussi sûre qu'on aimerait le croire, et Mary Jane se lance dans son couplet favori : la belle demoiselle en détresse agressée par un maniaque. La femme ayant quelques arguments secrets, il se pourrait cependant que ce scénario ne se déroule pas exactement prévu. Psychopathe en puissance, prise d'otages, tout est bon. Libre à vous de vous placer dans la peau du maniaque, ou d'une autre victime, voire de l'hypothétique héros volant à la rescousse de la belle.
  
  
• Trame #3. Une vieille loi, qu'on dit peinte dans les grottes de Lascaux tant elle est ancestrale et communément partagée, et aussi immuable que le soleil se levant le matin, veut que toutes les belles nanas du monde soient casées un jour ou l'autre. Dérogeant à cette règle, MJ est célibataire. Et vous, vous sentez pousser en vous l'envie et le désir de rester fidèle à nos ancêtres préhistoriques. Vu les anciennes expériences de MJ, qui a oscillé entre des psychopathes schizophrènes et un individu avec une araignée dans le plafond (il fallait bien que je la sorte), tenterez-vous le coup ? MJ est généreuse : homme ou femme, vous avez le droit de tenter vos chances... Mais les râteaux ne sont pas à exclure. Petit indice: une insistance visuelle excessive sur son fondement risque fort de vous amener à recevoir une gifle lors du premier rendez-vous.
  
  
• Trame #4. Parce que MJ a la bougeotte, elle a décidé de profiter du fait d'être au Pays du Soleil Levant pour faire sa touriste.Armée de son appareil photo Canon, de son sourire éblouissant à faire fondre les portes de prison, elle oscille entre les plages nippones et les lieux saints du Japon. Le hasard faisant bien les choses, vous la rencontrez durant l'une de ces excursions.Ce voyage se déroulera-t-il bien ? Ou est-ce que la malchance légendaire de Mary Jane amènera un autre maniaque avide de gloire à venir gaspiller ce voyage ? Dans le même ordre d'idées, il est aussi possible qu'elle se déplace ailleurs.
  
  
• Trame spéciale #1. Le Japan Broadway marche plutôt bien, ce qui suscite naturellement quelques convoitises. La vie tranquille de Mary Jane se trouve ainsi chamboulée quand des Russes tentent de la racketter, et font pression sur elle pour qu'elle accepte leur "protection". Vous, vous pouvez être l'un de ces vilains goujats n'hésitant pas à enfermer Mary Jane dans une cave sinistre pour la torturer sexuellement, ou un héros au grand cœur qui, n'écoutant que son courage, viendra casser la figure des Russes... En sachant bien qu'un Russe peut être susceptible, surtout si une dame se trouve au milieu de leur dispute.
  
  
• Trame spéciale #2. Mary Jane dispose de pouvoirs surnaturels qu'elle ne comprend pas, et, en essayant d'en percer l'origine, elle se retrouve embrigadée dans une machination qui la dépasse complètement... Et qui risque aussi de dépasser le pauvre fou qui acceptera de se lancer avec elle dans cette quête folle.

Mis à part les deux trames spéciales, les autres trames sont assez génériques, et peuvent donc être réexploitées à plusieurs reprises, en étant modifiées selon vos envies. Ne soyez donc pas timides, même si MJ aime bien les gens qui rougissent facilement.

Concernant mes exigences (parce qu'une dame comme MJ se doit d'en avoir), je me moque de la taille de vos réponses. Vous pouvez de même prendre un peu de temps pour répondre, tant que vous ne m'oubliez pas (MJ déteste être sur liste d'attente). Tout ce que je vous demande, c'est d'éviter de contrôler mon personnage en indiquant ce qu'elle est censée ressentir face à une action, ce genre de choses.

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Prélude / Jackpot (On va le tirer, le jackpot. Valilolée ! :D)

« le: lundi 08 septembre 2014, 20:17:54 »

• Prénom/Nom : Mary Jane Watson
  
• Surnom : Jackpot, M.J., « La Chieuse qui passe son temps à se faire capturer et à faire chier Peter » (surnom officieux)
  
• Lieu de naissance : Montoursville (Pennsylvanie, Etats-Unis)
  
• Statut légal : Citoyenne américaine sans casier judiciaire
  
• Taille : 173 cm
  
• Poids : 54 kilos
  
• Âge : 26 ans
  
• Orientation sexuelle : Bisexuelle
  
• Expérience sexuelle : Bonne

Belle et voluptueuse, Mary Jane Watson a des formes qui correspondent à celles d’une taille mannequin... Puisqu’elle a elle-même versé dans le mannequinat. Arborant une longue chevelure rousse flamboyante qui a déjà fait tourner bien des têtes, elle dispose d’un corps qu’elle entretient régulièrement, par le biais de moult produits de beautés. Elle n’a en revanche jamais eu besoin de se rendre auprès d’un chirurgien esthétique, mais n’est pas contre l’usage du maquillage, tant que ça ne reste pas excessif. Les années d’endurcissement à New York n’ont nullement restreint sa beauté, et elle reste, même au Japon, une femme très agréable à voir. Qu’est-ce qui est susceptible de faire succomber le plus en premier ? Sont-ce ces hanches parfaitement dessinées ? Ces longues jambes fuselées ? Sa poitrine agréable avec des seins fermes et ronds dans lesquels une tête s’enfouit à merveille ? Sa magnifique et longue chevelure soyeuse dans laquelle on aimerait glisser ses doigts pour en éprouver la texture ?

D’un point de vue vestimentaire, Mary porte aussi une vaste gamme de tenues, allant de la simple tenue urbaine en passant par des robes de soirées, ainsi que par des tenues plus extrêmes, qu’elle ne réserve que dans certaines occasions bien précises... Avec un amant, par exemple.

Parallèlement à cet ensemble de tenues, Mary Jane dispose d'un costume qu’elle utilise quand l’envie lui prend de jouer la « vigilante » (cf. infra) : l'Iron Spider.

Image bonus : Mary Jane & Gwen Stacy en train de s'embrasser !

Pimpante et pleine d’énergie, volontaire et optimiste, Mary Jane est une femme qui ne se laisse pas facilement admettre. Après avoir sérieusement concurrencé le record du nombre de kidnappings de l’héroïne en détresse de la Princesse Peach, elle a obtenu un mental d’acier. Passionnée d’arts modernes, notamment le théâtre et le cinéma, elle adore aussi la musique et la danse, et a, dès le lycée, envisagé de faire carrière dans ces branches d’activités, en y incluant le mannequinat. Elle utilise sa beauté et ses talents d’actrice, et s’avère être une femme relativement motivée et déterminée. Sa force de caractère s’est endurcie au fur et à mesure des années à avoir comme petit-ami un monte-en-l’air risquant continuellement sa vie, ou la sienne. Ayant frôlé la mort à de nombreuses reprises, notamment en ayant survécu à un crash d’avion, Mary Jane est une femme qui ne se laisse pas abattre par la vie (faute de quoi, la pauvre serait devenue dépressive depuis fort longtemps).

Au Japon, elle entretient un night club calqué sur celui qu’elle avait jadis à New York (et à Chicago) avant qu’il ne se fasse pulvériser. Certaines mauvaises langues pourraient dire qu’elle n’a pas beaucoup de chances dans la vie, et elles n’auraient pas spécialement tort. Peut-être est-ce pour cela qu’elle a décidé d’appeler l'un de ses clubs « Jackpot ». En guise de compensation pour ses revers, elle dispose, grâce à Tony Stark, d’un club à Seikusu, et d’une Iron Spider qu’elle maintient dans son coffre-fort, en espérant ne pas avoir à l’utiliser...

Que vous dire de plus sur sa mentalité ? Elle aime les gâteaux au chocolat, faire du jogging le matin en écoutant Moby, de la disco, ou du bon vieux rock old school, comme Bruce Springsteen, The Animals, Steppenwolf... Elle passe l’aspirateur sur l’air de Deep Purple. C’est une femme branchée, à la mode, alerte sur les nouvelles technologies, qui adore faire la fête en allant à Ibiza. Lycéenne, elle était adepte desspring breaks, et elle conserve avec elle une sorte de mentalité juvénile, en ce sens qu’elle continue à penser qu’il faut savoir s’éclater pour profiter de la vie. Les informations contenant sa vie sexuelle sont hautement classifiées, mais certains rapports de source très confidentielle attestent d’un attrait secret pour la sodomie et la gorge profonde.

Par ailleurs, elle déteste Spider-Man, tout en l’adorant, ce qui est contradictoire... Mais, que voulez-vous, une fille se doit bien d’être chiante. Vous pouvez donc dire du mal de Spidey face à elle, mais pas trop non plus, sous peine de voir votre doux baiser annonciateur d’une nuit tendre dans un lit se transformant en une baffe annonciatrice d’une nuit (tendre) dans un lit d’hôpital (sous anesthésie).

Mary Jane est également connue pour employer quelques expressions significatives, « tiger » étant un mot assez récurrent, mais qu’elle a l’habitude de n’employer que pour désigner Peter.

[Note liminaire : cette biographie reprend des éléments piochés ici et là dans les comics et les films inspirés de Spider-Man. L’histoire de Mary Jane Watson est un tel bordel scénaristique entre les versions alternatives et les reboots de l’univers de Spider-Man que je préfère faire ma propre version... Qui respectera tout de même GLOBALEMENT l’histoire de M.J.]

Chapitre 1
Amours impossibles

Mary Jane Watson est née et a grandi à New York, dans le Queens, en étant la voisine de Peter Parker. Un garçon dont elle ne savait pas grand-chose. De fait, elle a constamment ignoré l’amour secret que ce jeune homme lui portait, car elle avait elle-même ses propres soucis. Ses parents étaient originaires de Montoursville, en Pennsylvanie. Cette petite bourgade de 4 000 habitants était le lieu de naissance de Philip Watson et Madeline Watson, ses respectifs parents. Sa mère travaillait alors comme actrice dans un petit théâtre local, et son père était un vendeur de voitures. Il a suivi une promotion qui l’a amené à New York, mais les choses n’ont malheureusement pas très bien marché pour lui. Devenu alcoolique, il devenait de plus en plus violent et agressif, ce qui fait que M.J. a grandi dans une situation assez conflictuelle, en se rapprochant de sa mère, et en partageant ses goûts pour le théâtre et le cinéma. De Peter Parker, elle ne savait rien, si ce n’est que sa maison était très calme par rapport à la sienne.

Au lycée, elle s’est constituée un groupe d’amis composée d’individus comme Gwen Stacy, Liz Allen, Harry Osborn, ou encore Flash Thompson, un groupe dans lequel Peter Parker peinait à s’insérer. Étant sans cesse la victime de quolibets et de railleries émanant de Flash Thompson et de sa bande de joyeux sportifs, il a progressivement suscité la pitié de Mary Jane, qui, parallèlement, s’est détachée de Flash. Elle a commencé à aimer Peter avant qu’il ne développe ses superpouvoirs, et leur romance a fini par s’instaurer après la mort de Gwen Stacy, un évènement qui a traumatisé Mary Jane, qui était alors d’une de ses amies. Sa mort a en un sens rapproché les deux adolescents, jusqu’à ce qu’ils deviennent des amants. Peter Parker succéda ainsi à Harry Osborn, qui, en devenant schizophrène, s’avéra ne pas être un bon petit ami.

Leur relation n’a jamais été facile. Avant que Peter ne lui dévoile son identité secrète, Mary Jane était lassée des innombrables lapins qu’il lui posait, et, quand elle l’a su, leur situation ne s’est guère arrangée, car, en se rapprochant de lui, elle est devenue une cible pour tout un tas de maniaques. Ayant un talent naturel pour s’attirer les dingues et tomber amoureuse d’individus mentalement instables, son plus bel exploit fut de s’attirer les foudres d’un mutant qui la harcela téléphoniquement pendant des mois, avant de la déclarer pour morte en faisant exploser l’avion dans lequel elle se trouvait.

Un évènement difficile à se remettre : un accident d’avion !

Chapitre 2
Séquestration et séquelles

Pendant des mois, Mary Jane fut déclarée morte. En réalité, l’attentat dans l’avion n’avait eu que pour but de la dissimuler, et elle se retrouva enfermée dans une cave, kidnappée par un maniaque dotée de pouvoirs télépathiques, et qui avait acquis la personnalité et les pouvoirs de Spider-Man en le voyant une fois se battre. Perturbé, le mutant aimait Mary Jane, tout en sachant que cet amour n’était pas vraiment le sien, et ne savait plus quoi faire, faisant vivre Mary Jane comme sa captive, en l’isolant de tout.

Ledit sociopathe finit par tomber sur le Spider-Man originel, et, après une belle leçon de morale (« Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités », vous connaissez le slogan), M.J. fut libérée, son ravisseur choisissant de se suicider. Cependant, avoir été capturée pendant des semaines et déclarée pour morte ne l’avait pas spécialement aidé à avoir une vie normale. Mary Jane se retrouva avec une phobie du noir et des espaces clos, à tel point que le simple fait de subir une coupure de courant suffisait à la plonger dans une crise d’angoisse proche de l’évanouissement, et qu’elle ne fermait plus aucune de ses portes à clef. Elle finit par prendre la décision de se séparer de Peter, ne pouvant plus supporter d’être à la fois avec Peter Parker et avec Spider-Man.

Pendant sa disparition, elle apprit notamment que sa mère avait enfin divorcé de son père, et elle parvint à décrocher, à Hollywood, des rôles dans des films de série B. Rien de particulièrement mirobolant, en réalité, mais tous les grands acteurs commençaient toujours petits, n’est-ce pas ? L’un de ces rôles significatifs fut ainsi l’héroïne principale d’un nanar horrifique, Lobster Man, dans laquelle elle campait une touriste sur la plage se faisant attaquer par un homme-écrevisse qui broyait ses victimes dans son énorme pince.

Affiche du film « Lobster Man », une bouse trash et sexy dont le seul intérêt était le maillot de bains de son actrice principale

Mary Jane participa aussi à une série télévisée, Secret Hospital, dans laquelle elle incarnait une infirmière dans un hôpital hanté, et apprenant petit à petit que le chirurgien-en-chef était un psychopathe, l’hôpital étant construit sous un vieux cimetière indien, des esprits maléfiques prenant possession du personnel. En clair, sa carrière d’actrice ne connut pas un franc succès, la confrontant aux dures lois de la réalité. D’aucuns auraient pu se décourager, maudire une société où seule la promotion-canapé comptait, et où sa beauté jouait contre elle. Peinant à se mettre en valeur, elle n’arrivait que dans des films où on voulait voir sa plastique, sans tenir compte de ses capacités d’actrice en tant que telle. Pour son malheur, ce qui parlait à sa décharge, outre le comportement habituel des studios hollywoodiens, était son passé en tant que mannequine, qui faisait que seuls les producteurs les plus nuls s’intéressaient à elle.

Chapitre 3
Le Chelsea Club

Finalement, ce fut quand on lui proposa de tourner dans un film pornographique qu’elle choisit de retourner à New York. Elle obtint un petit capital d’argent en suivant les conseils de sa mère, et en allant voir l’avocat que cette dernière avait été voir pour son divorce. L’homme lui expliqua que, avec sa notoriété, et avec sa séquestration, elle pouvait obtenir des dommages-intérêts importants en intentant un procès à la compagnie d’avions, à l’État, à Dieu, et aux Martiens. Mary Jane n’y comprit pas grand-chose, mais, n’ayant plus beaucoup de liquidités, elle accepta. Son avocat lui avait expliqué que son cabinet était en procès contre la compagnie d’aviation dans laquelle Mary Jane avait voyagé, en invoquant le défaut de sécurité de la compagnie.

Cette dernière voulant éviter un procès très médiatique, elle s’engagea dans une transaction avec la plupart des familles des victimes, leur versant de fortes indemnités, et Mary Jane, en tant que seule survivante, bénéficia d’une indemnité importante, qui s’agrandit quand elle apprit que son avocat, très actif, et désireux d’obtenir des honoraires élevés ainsi qu’une bonne réputation, avait lancé une association de soutien pour permettre à Mary Jane Watson de reconstruire sa vie. Il mit en avant son statut de « survivante », lui demanda d’écrire un livre pour raconter son année en captivité, et les dons affluèrent de la part de nombreux concitoyens américains. Les studios hollywoodiens se rappelèrent alors à elle, lui suggérant des rôles importants dans des films d’envergure, des blockbusters à l’Américaine. Son heureux avocat avait une parodie permanente du sourire du Joker sur le visage, mais Mary Jane déclina la plupart de ces offres, refusant qu’on s’intéresse à elle simplement parce qu’elle était devenue célèbre. Elle voulait effacer de sa vie ce passage qui avait nécessité une thérapie. Il lui avait fallu des mois et des mois avant de pouvoir dormir à nouveau sans avoir sa veilleuse allumée.

En réalité, Mary Jane avait un autre plan en tête. Utilisant l’argent qu’elle avait reçu, elle fonda un night-club branché, le Chelsea. Si la comédie avait échoué, elle comptait se tourner vers son autre passion : la danse.

Cérémonie d’inauguration du Chelsea Club

Le Chelsea Club eut droit à un article dans le « New York Times », et elle fut interviewée par le « Daily Bugle ». Il visait un public mondain et jeune, en proposant plusieurs pistes de danse, et des tarifs attractifs. Le night-club connut peu à peu un certain succès, et Mary Jane revoyait de temps en temps Peter. Leur relation repartait du bon pied... Et puis, un beau jour, le Vautour eut la bonne idée de pulvériser le Chelsea Club en l’attaquant avec des séides. Le Vautour se servait alors d’enfants en bas âge pour accomplir ses forfaits, des enfants capturés dans des orphelinats. Mary Jane se retrouva à nouveau embrigadée dans une histoire farfelue, et, au terme de cette dernière, elle prit conscience qu’elle ne pouvait plus rester à New York, ou rester près de Spider-Man.

Chapitre 4
Tony Stark et le Japon

Mary Jane trouva finalement une occasion de partir quand une amie, rencontrée à Los Angeles se rappela à elle. Claudia était une superbe blonde qui avait jadis été une mannequine, avant de se lancer dans une profession plus sérieuse. Elle avait entendu, aux informations, les déboires de M.J., et la contacta, pour lui demander si elle n’était pas intéressée par la reprise d’un night-club à Chicago. Claudia était devenue une agente immobilière, rachetant de vieux bâtiments pour les remettre en état. Mary Jane y vit l’excellente occasion de changer de vie, et, après quelques semaines d’hésitation, fit ses valises, et partit pour Chicago, où elle y fonda le « Jackpot », organisant une soirée d’ouverture qui attira un grand nombre de personnes :

Cérémonie d’inauguration du Jackpot[/center]

Cette soirée d’ouverture devait signifier pour MJ le début d’une nouvelle vie, loin des troubles de New York. Las, la loi des séries est parfois une réalité, et le « Jackpot » réussit le mince exploit de tenir encore moins longtemps que le « Chelsea Club », puisqu’il fut ruiné dès le soir même par un combat musclé entre Tony Stark et Madame Masque. Si, pendant ce combat, MJ parvint à prouver l’utilité d’un balai, le combat entre Stark et Whitney Cross ruina considérablement MJ, qui, du jour au lendemain, se retrouva sans emploi, avec un club dont plus personne ne voulait.

Alors qu’elle déprimait, sans trop savoir quoi faire, si ce n’est rejoindre des associations en ligne militant contre les super-héros, Stark vint la rejoindre, et, tout en lui présentant ses excuses, offrit à MJ de travailler pour lui. Surprise par une telle demande, cette dernière refusa malgré tout, et, prenant compte de cela, Stark lui proposa son second plan : lui offrir la propriété d’un bâtiment qui était situé à Seikusu, au Japon. Il savait que, désormais, il serait compliqué pour MJ de rouvrir un club aux États-Unis, car, après deux clubs dévastés en si peu de temps, il y avait de quoi être superstitieux. Il lui proposa donc de filer au Japon, étant entendu que Stark Industries disposait d’une branche assez conséquente dans ce pays où la technologie enchante les cœurs et fait des merveilles.

MJ hésita encore. Partir ? Rester ? Le Japon était loin pour elle, un pays où elle n’avait été que quelques fois, en vacances, et, même si elle avait appris le japonais à l’école, et le connaissait un peu par curiosité personnelle, c’était tout de même éloigné. Toutefois, les défis n’avaient jamais fait peur à Mary Jane, et elle décida donc de franchir le pas, répondant à l’offre de Stark par l’affirmative, tout en se doutant que ce dernier avait sûrement d’autres projets pour elle.

Le départ fut organisé, tous les frais étant payés par Tony, qui l’invita dans l’un de ses propres jets. Un voyage très agréable, avec Tony en personne, qui expliqua à MJ que sa vie n’était pas terrible, en ce moment. Lui aussi avait connu des coups durs, et Pepper l’avait quitté. Sa compagnie avait également connu des moments difficiles, les actionnaires majoritaires voulaient tous le virer, mais il continuait à tenir bon. MJ, elle, ne put que noter que le Tony qu’elle avait en face d’elle n’avait visiblement plus rien à voir avec l’ancien Tony, celui qui était devenu Directeur du SHIELD, froid, autoritaire, et paranoïaque. Le « Tony 2.0 », ainsi qu’il se présentait lui-même, était soucieux d’effacer ses ardoises.

En tout cas, MJ arriva finalement à Seikusu, et découvrit que, comme à son habitude, Tony avait tout organisé. L’immeuble en question était déjà en cours de réparation, et elle avait bénéficié d’un très important virement sur son compte en banque, qui lui permit de financer intégralement son futur club, le « Japan Broadway ». Les surprises, néanmoins, ne s’arrêtèrent pas là. En effet, MJ découvrit que Tony avait installé dans son club une IA très spéciale, chargée de gérer le club et de l’assister, et, aimait bien les clins d’oeil, s’était inspiré d’un modèle connu pour son IA : Cortana. Quand MJ demanda à Cortana combien Tony avait dû payer à Microsoft pour avoir le droit d’utiliser l’apparence de cette IA, Cortana se contenta de répondre que la réponse était classifiée.

Cependant, outre cette IA, MJ découvrit surtout un coffre-fort dans soin bureau, fabriqué par Stark en personne. Le coffre-fort ne pouvait s’ouvrir que grâce à elle, par le biais de Cortana, et, à l’intérieur, elle vit une ancienne technologie faite par Stark, qu’il ne pouvait plus remettre à son ancien propriétaire, et choisit donc, à défaut, de la remettre à la plus proche personne connue.

Entre ses mains, MJ tenait quelque chose d’inédit pour elle, même si elle avait déjà pu l’apercevoir : l’Iron Spider !

L’Iron Spider ![/center]

Remarques conclusives sur l’histoire

L’histoire de Mary Jane étant très riche (notamment parce qu’elle se retrouve toujours impliquée dans les intrigues impliquant Spider-Man), je n’ai pas voulu faire un effort complet en réécrivant tout ce qui lui était arrivé, notamment parce que, du fait des multiples reboots scénaristiques liés au personnage, il est difficile de savoir ce qui lui est réellement arrivé. Son mariage avec Peter Parker a par exemple été annulé, ce qui, par conséquent, amène à se demander ce qui est conservé dans la chronologie officielle du personnage. Faut-il toujours prendre en compte le fait qu’elle ait été hébergée à la Stark Tower dans les évènements de « Civil War », par exemple ? Pour conserver une histoire simple et fluide, je n’ai fait que reprendre quelques éléments issus de son histoire, notamment en insistant sur celui où elle a effectivement été capturée pendant de nombreux mois par un maniaque.

Le Chelsea Club est un club de nuit que Mary Jane développe dans les évènements de « Superior Spider-Man », une période pendant laquelle le Docteur Octopus avait pris le corps de Peter Parker. Son club fut effectivement détruit par le Vautour, mais il lui est ensuite arrivé d’autres choses, puisqu’elle a ensuite été attaquée par Venom, puis capturée par le Bouffon Vert... J’ai donc choisi de simplifier tout ça. Je n’ai de même pas évoqué les évènements de « Spider-Island », un arc scénaristique dans laquelle tous les New-Yorkais se retrouvent infectés par un virus les dotant des pouvoirs de Spider-Man (puis les transformant ensuite en araignées géantes), comme Mary Jane.

Concernant le chapitre n°4, il est très largement inspiré des comics les plus récents (à l’heure où j’écris ces lignes). MJ fonde bien un nouveau club à Chicago, qui sert de lieu pour un affrontement à trois entre, d’un côté, Tony Stark, Victor von Doom, et Madame Masque. Par rapport à cet affrontement, j’ai choisi de ne pas mentionner Victor, car il est très différent du Fatalis qu’on connaît habituellement. Pour être plus précis, il s’agit du nouveau Fatalis, issu du « Secret Wars » de 2015, un Fatalis sans ses cicatrices, et dont on ne sait pas très bien quel est son rôle actuellement.

Suite à cet évènement, Tony retrouve ensuite MJ, et lui demande bel et bien de travailler pour lui, en devenant une sorte d’assistante personnelle qui aura pour tâche de gérer son quotidien pendant que lui part aux quatre coins du monde affrontement moult menaces. Si MJ est réticente au début, elle finit par accepter, préférant visiblement être proche d’un multimilliardaire que de pointer au chômage. L’Iron Spider n’apparaît que quelques mois après, dans le numéro #15 de « The Amazing Spider-Ma,n », où Spider-Man et Iron Man sont tous les deux en mauvaise posture. Pour leur venir en aide, MJ, en faisant le ménage dans  les vieux cartons de Tony, trouve l’Iron Spider, et s’en sert pour venir les sauver.

Chronologiquement, ce numéro est sorti le 6 Juillet 2016, et la présente fiche a été éditée le 8 Juillet... Difficile de faire plus récent !

J’ai donc repris ces éléments d’intrigue en les adaptant un peu pour que MJ ait toujours son club, ainsi qu’une armure de combat arachnéenne !

La boîte de nuit de Mary Jane

S’appelant le Japan Broadway, le night club de Mary Jane Watson s’étend sur plusieurs étages. De jour, seul le rez-de-chaussée est offert, et sert aussi bien de café que de petit restaurant de quartier, notamment à destination des étudiants et des lycéens, qui peuvent y venir pour réviser, discuter entre eux, ou simplement profiter du bon temps. La nuit, le night club propose plusieurs salles, en fonction des goûts, le rez-de-chaussée devenant alors un bar branché, avec des lumières stroboscopiques et fluorescentes. On y trouve aussi bien de la J-Pop que des styles plus occidentaux, comme la disco, ou certains morceaux plus modernes, comme les Black Eyed Peas.

Pour assurer la protection des locaux, Claudia a fait appel à une compagnie de sécurité qui emploie en réalité des Yakuzas, ce que Mary Jane ignore... Pour le moment, en tout cas.

Antagonistes

Comme une héroïne n’est rien sans ses ennemis, voici, pour l’heure, une présentation( fort succincte) des deux principaux ennemis qu’elle est appelée à rencontrer lors de ses aventures :

• « Death Man ». Le Death Man est un individu qui fait plus figure de légende urbaine qu’autre chose. Pour la police, il s’agit plutôt d’un gang de profanateurs de sépultures, mais certains médias se sont amusés à parler de ce curieux tueur en série. Le « Death Man » s’est fait connaître en massacrant une personne, en découpant chaque partie du corps dépassant du tronc (la tête, les jambes et les bras), et en les empilant sur le tronc. L’examen mené sur les cadavres a toutefois révélé que les victimes étaient mortes bien avant qu’on s’amuse à les découper en charpie. Le « Death Man » a comme mode opératoire de déterrer des cadavres, et de les tuer, ce qui amène naturellement la police à minimiser son existence, et à l’attribuer à une bande de jeunes délinquants. La vérité est évidemment bien différente.
  
  
• Gryffin. Gryffin est un ancien soldat qui a passé ses premières années durant la Guerre en Afghanistan, où il servait l’Armée Rouge. Après la chute de l’URSS, il est devenu un mercenaire ayant sévi dans toute l’Eurasie, et qui, lors de l’éclatement de l’ex-Yougoslavie et des conflits qui en ont résulté, a été grièvement blessé par l’explosion d’une grenade. Il a été soigné par une mystérieuse organisation, et est devenu un soldat cybernétique, disposant d’un bras métallique polyvalent et très résistant, ainsi que de multiples implants cybernétiques sur le corps constituant autant son point fort que ses faiblesses. Gryffin s’est fait engager comme homme de main auprès d’une mafia russe installée à Seikusu depuis des années, les Petrovski, qui sont en guerre directe contre de nombreux clans de Yakuzas.

L’Iron Spider

Mary Jane porte l’Iron Spider, une armure qu’elle connaît bien, car, pendant un temps, Peter, quand il était hébergé par Tony Stark, et formé par lui, la portait. Elle connaît donc les capacités de cette armure, qui sont :

• L’armure dispose de quatre pattes arachnéennes cybernétiques qui lui permettent de s’agripper aux murs, de balancer des filaments de toile, ou encore des jets d’acide.
  
• L’armure dispose d’un ordinateur intégré, une IA similaire aux armures Iron Man. Il s’agit en fait de Cortana, l’IA créée par Stark, qui a surtout pour fonction d’assister MJ pendant qu’elle manipule l’Iron Spider, et lui fournit, en temps réel, d’innombrables informations.
  
• L’armure peut voler.
  
• L’Iron Spider dispose d’un système de camouflage optique et thermique lui permettant de se dissimuler aux yeux des autres, ou même aux détecteurs thermiques.

Cortana

Cortana est une IA fabriquée par Tony Stark pour MJ, sur le modèle de la célèbre Cortana de Microsoft. L’Histoire ne dit pas combien Stark dut verser la firme pour avoir le droit d’exploiter cette figure, ou même ce qu'il fit pour pouvoir l'obtenir, mais il assura à MJ que tout était légal. Cortana est une assistante personnelle de Mary Jane, responsable de la sécurité, et qui sert surtout de copilote à cette dernière quand elle manipule l’Iron Spider. Cortana ne répond qu’à MJ, pas même à Tony. Mary Jane ne le sait pas encore quand elle s’installe, mais elle et Cortana constituent une ultime ligne de sécurité envers Tony, dont la générosité n’a jamais été toujours totalement désintéressée.

RPs

1°) Monster ? [Amalgame] [EN COURS]
2°) Séduction empoisonnée [Monica Leone] [TERMINÉ]
3°) Cuir et whisky [Monica Leone][ABANDONNÉ]
4°) De Terra à la Terre, il y'a qu'un pas [Yugo Haryuna] [EN COURS]
5°) Vamos A Bailar [Lyana] [EN COURS]
6°) Candidature retenue [Aude Haern] [EN COURS]
7°) Mon nouveau lieu de travail [Kikuchi Makoto] [EN COURS]
8°) Nouveau départ ? [Susan Storm] [EN COURS]
9°) Strangers In Seikusu [Lucy Wings] [EN COURS]
10°) En territoire inconnu [Prince Andros Magganon] [EN COURS]