Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Ludya

Pages: [1] 2
1
Fausse alerte, même si moi j'avais vraiment envie de jouer. Tant pis.

2
Dortoirs et douches / L'abyssian de la classe... [pv Kioi]
« le: mercredi 18 octobre 2017, 21:59:51 »
Fausse alerte, apparemment..

3
Ville-Etat de Nexus / Sauvée des eaux. ( Pv Kaipkyre )
« le: jeudi 02 février 2017, 14:12:01 »

Les nuages et le teint du ciel s'assombrissent, trois éclairs fendent le plafond célèste et une seconde plus tard, un oiseau de fer traverse les airs en défonçant le toit d'un moulin à vent. Pales et toiture volant en éclat. La carlingue givrée émet encore des résiduts statiques après la perçée du trou de ver à la sortie de son saut spatio-vectoriel... Résidus électro-statiques qui, accessoirement, font déconner la plupart des instruments de bord, toute la télémétrie, etc etc... Malgré l'incident avec le moulin, on aurait presque pu parler de succès ! Eventuellement, Ludya s'écrasera quelques centaines de mètres plus loin, attérissant dans une large rivière où son vaisseau s'échoue. Il avait appris lors de précédents écrasages forcés sur terra qu'appeller à l'aide où lancer un quelconque "mayday" sur toutes les fréquences radio était complétement inutile.

La vitre du cockpit s'ouvrit une fois que les joints d'étanchéité furent dégivrés, Il tappa un peu sur les gonds pour ce faire, et la silhouette embrûmée de l'abyssian put évacuer le hornet, apparaissant enfin, relevant ses lunettes d'ingénieur en regardant sa montre, hors des brumes produites par la différence de température entre le climat actuel et le gel qui recouvre son vaisseauw.

"Hmm... Ouie... Alors... A chaque fois que je saute... Je perds 2 radiants 3 secondes 14 et des poussières quelque part... "

Il fit le tour de son vaisseau pour apprécier l'étendue des dégats, son train d'aterrissage avait pas aimé la rencontre avec quelques rochers du fond de la rivière, complétement plié, son aile droite avait raclé le sol et pour combler le tout il faudrait qu'il s'approvisionne au marché noir des bas fonds s'il voulait trouver de quoi alimenter son convecteur spatio vectoriel. Mais dans l'ensemble, c'était pas mal, enfin... Son vaisseau était clairement accidenté, mais pas aussi déclassé qu'a l'habitude ! Restait encore des impacts de tirs ça et là sur la carlingue, puisqu'il venait de sauter pour échapper à une flotille de chasseurs Vérilrxien pas très contents... De son... Attitude. Bah, certaines civilisations extra terrestres ont des coutumes et traditions plus où moins difficiles à deviner... Il avait trouvé un gros minerai de Proxium de Kéretrix dans une nuée d'astéroides... Qui étaient en fait une sorte de cimetierre sacré d'une race extra terrestre où ils venaient déposer les corps cristallisés de leurs défunts dans ces corps spatiaux creux. Hihi.. Booon... Y en savait rien lui. Maintenant y sait pourquoi ces astéroides creux résonnaient les sons comme des catacombes... Il a pas compris ce qu'il faisait de mal jusqu'au moment où on lui à tiré dessus !

Soit... Il se gratta la miel de sa joue du bout d'une griffe en réfléchissant à un moyen de dissimuler son vaisseau pendant qu'il part à la recherche de ce dont il à besoin. A commencer évidemment par tirer le vaisseau hors du lit de la rivière, alors, oui, malgré sa taille d'1 mètre 55 Ludya déployait une force impressionnante, après l'avoir ligaturée d'une grosse corde il tira à main nues la carcasse qui, devait faire pas loin de deux tonnes. Et le cours de la rivière put reprendre son chemin habituel.

Il n'avait jusque là pas vu l'embarcation qui s'était coincée y a quelques minutes contre son vaisseau et qui après son déplacement s'est remise à dériver... Ca n'avait rien de bien particulier, ça ne serait pas la première fois qu'un pêcheur n'amarre pas convenablement sa barque... Mais au second regard... L'architecture et le détail gravé sur l'embarcation était d'un style bien plus exotique et étranger que ce que l'on avait l'habitude d'observer au port du nexus. Ludya continua son chemin près de la rivière en jetant un oeil distrait à l'embarcation qui, parralèlement a lui, semblait presque le suivre jusqu'a ce qu'elle échoue sur le sable fin.

Hm... Y avait quelque chose... Dans la barque... De là où il était, il ne distinguait pas nettement ce que c'était... Il se retourna vers son vaisseau qu'il avait partiellement couvert de branches... Puis regarda à nouveau en direction de la barque... L'éveil de son regard abyssian bien ouvert cligne avec curiosité lorsqu'il s'en approche... Un sentiment d'urgence le fait frissonner à mesure qu'il approche et son pas se hâte, y a quelqu'un... dans la barque... Un quelqu'un qui ne bouge pas beaucoup. Il craint un peu ce qu'il risque d'y trouver dans un monde comme celui-ci.

Il s'appuye sur le rebord et se penche... Aperçevant alors une de ces créatures humaines... Dans un bien drôle d'état... Inquiétant.

" B... Bonjour... M... Mademiemoiselle ? " - Demande t'il, d'une voix claire, assez haute pour qu'elle entende sans peine... Pas sûr qu'elle soit consciente où capable de répondre... Il tire alors entièrement la barque hors des eaux et la fait glisser dans les herbes plus hautes, puis revient se pencher par dessus l'embarcation... Il regarde en direction de son vaisseau et se précipite pour y chercher quelques réserves d'eau potable, un essui et des draps qu'il étend sur le sol. Il penche la barque pour qu'elle glisse presque toute seule sur le drap. Il garde la barque penchée pour lui faire de l'ombre, elle semble complétement déshydratée.

" Coucouw ? "

Il lui humidifie délicatement les lèvres du bout d'un drap humidifié à l'eau claire... Puis entrouvre ses vêtements de chasseuse pour poser sa joue et son oreille entre ses seins... Sans y réfléchir, pour l'instant... Sans même s'attarder sur le fait qu'il mette sa tête ici. Sinon... Sinon il se serait mis à rougir, un peu comme maintenant qu'il à eu le temps, quelques secondes, de le remarquer.

" Mince... Dis... C'est... C'est vraiment ton coeur qu'on entend si faiblement ? "

Il se redresse et se demande... Voyageant son regard sur les traits légèrement hydratés de son visage... si on peut vraiment tomber amoureux du marbre et de la beauté des traits de quelqu'un... comme ça, hihi... Elle était vraiment... Ouie... trrrès jolie... Plus belle que certaines nuées de gazeuses exotiques du coté de la galaxie d'harmixiopa...  Elle avait une peau ambrée, un peu comme la sienne... Ses yeux glissaient sur ses paupières closes, se demandant déjà de quelle couleur ils étaient... Quel genre d'intensité pouvait avoir son regard. Il attendait une réaction de l'inconnue...

" Allée... Respire... Ouvre les yeux... On devrait pas avoir le droit de mourrir quand on est si belle... "


4
Archives / Pardon.
« le: lundi 17 octobre 2016, 10:24:40 »

Bonjour.

Je vais pas revenir sur tout, ça sert à rien et je ne peux que m'excuser de mon comportement auprès de toute la communauté passée du forum qui à véritablement subi le plus gros de mes problèmes. De la part des choses vraies et fausses je ne cherche pas à faire le tri ni à revenir dessus, c'est le passé.

Je n'ai pas beaucoup d'excuses à offrir mais je les donne. Peut-être que certaines explications peuvent au moins mener certains sur la compréhension d'autres ne comprendront jamais où ne voudront pas l'entendre préférant rester sur la façade.

J'ai longtemps eu un comportement abusif. Mais pas que dans le sens où vous l'imagineriez sans doute. Je reproduis un schéma... Un schéma de malaise pour moi même et ce n'est pas la première fois. Ça serait sans doute facile d'évoquer une enfance difficile, où une situation familiale catastrophique... Pourtant, c'est bien de là que découle un schéma d'abus que je reproduis pour moi même. Sans entrer dans tous les détails les différents type d'abus dont j'ai fait l'expérience depuis mes quatre ans jusqu'a mes 14 ans dont certains très graves, il y en a eu d'ordre verbal, physique, hygiènique, et sexuel. Et même jusqu'a certain degrés, point de vue de négligence au niveau de la santé, j'en passe et des meilleures, et même si je racontais en détail vous auriez juste beaucoup de mal à croire que ce genre de choses puisse se produire dans une famille mais à l'époque ça a fait un gros scandale famillial lorsque moi et ma soeur en avons enfin "parlé".

Maintenant c'est vrai. Vous penseriez et auriez parfaitement raison en disant que je devrai me comporter en adulte et parvenir à laisser tout ça derrière, à relever la tête et tourner la page, de pas passer mon temps à le reproduire. Et de savoir que j'ai tendance à le reproduire pour moi même me pose aussi un énorme problème de dégoût envers moi-même. Parce que je n'excuse pas ce qui m'a été fait alors pourquoi ai je encore envie de me remettre dans ce genre de "bain". Alors que même de façon personnelle je n'arriverai jamais à pardonner aux membres de ma famille qui en sont responsables... Je me suis beaucoup calmé. J'aimerai aussi préciser que j'étais pas le seul dans cette situation familiale malsaine et abusive, ma soeur elle qui est sans doute plus forte et qui avait le même âge à subi la même chose mais s'en est beaucoup mieux sortie que moi, peut être qu'elle était plus forte mentalement ayant passé quelques temps en institut pour réguler tout ça et l'aider à se construire où se reconstruire.

Une partie de la bonne nouvelle c'est que j'en ai conscience, je suis suivi, je prend des anti-dépresseur tels que le trazolan et le xanax (à faibles doses) et d'autres médicaments liés à mes petits problèmes. Que je me suis considérablement calmé même s'il m'arrive de temps à autre au plus haut d'une phase de dépression de faire une crise de petite gamine hypersensible et pleureuse à qui on aurait promis d'aller au bal de promo comme Alice et Yulia et je m'en excuse, ont pu en avoir un aperçu, mais j'ai sincèrement essayé de me calmer.

J'aimerai assurer que je ne recommencerai pas ici et là une petite crise de confiance, où de problèmes liés à de graves absences au niveau affectif lorsque j'étais petit et que je ne me plaindrai pas auprès d'unpersonnage d'avoir l'impression qu'on fait pas assez attention aux miens... mais je sais ou enfin je sens bien que par moi même c'est loin d'être parfait et tout ne va pas s'améliorer du jour au lendemain et qu'il y a des choses qui s'atténueront avec le temps même si elles ne disparaîtront jamais complètement.

Ça n'excuse pas tout mais je suis désolé. Vraiment désolé.

5
Le coin du chalant / Abyssi, aussi !
« le: dimanche 04 septembre 2016, 16:14:02 »
Coucouw,

Comme le titre l'indique Ludya n'est pas originaire de la terre où de terra mais d'une très très lointaine galaxie qui à probablement disparu... Etant un abyssian de l'espace, provenant d'une espèce extraterrestre au degré civilisationnel élevé il possède un degré d'adaptation, d'éveil et d'apprentissage beaucoup plus élevé que la moyenne. Il possède également quelques pouvoirs dont il ne connait ni ne maîtrise toute l'étendue. Son éveil et sa curiosité propulsés par un cerveau savant et avide ne riment pas forcément avec maturité et le génie de la créature rime le plus souvent avec bêtises, idioties, branlette automatique du cortex cérébral en mode autorigolard à la limite de l'autisme sans raison apparente et il n'est pas toujours facile de gérer le comportement d'un gamin manquant cruellement d'éducation... Le tout le plus souvent exacerbé par des tendances hyperactives...

Pfiouh...

D'un point de vue physique, Ludya possède une force supérieure à l'humain, et parvient via le biais de nanostérones Abyssiniales à développer une force titanesque disproportionnellement inégale à son degré d'immaturité. L’intérêt résidant dans l’imprévisibilité et l'instabilité psychique d'un abyssian immature, dopé aux amphets se retrouvant soudain aux commandes d'un bulldozer.

Quelques idées rp :
 
              - L'abyssian de Sesame Street :
Depuis quelques mois une créature squatte le fin fond d'une ruelle abandonnée, les faits divers et la petite criminalité ont augmenté de ce coté de la ville, les parcs à déchets et autres casses d'électro ménager et certains magasins d'informatique renseignent des vols de matériel et déchets divers... Vous passiez par là et vous avez remarqué quelque chose d'étrange, vous cherchez des créatures venues d'un autre monde, vous êtes une créature qui ressentez l'aura où la présence d'autres êtres puissants.  Vous pouvez le trouver en train de bricoler, dormir, où regarder des épisodes de ses séries préférées dans son petit chez lui, en pleine tentative de vol de matériel usagé dans une casse, en train de tester l'un où l'autre prototype extrêmement instalbe, foireux, voire dangereux...

               - Minage spatial :
L'abyssian possède une vision particulière qui lui permet de visualiser et repérer des matières extrêmement rares et de les localiser à l'oeil via plusieurs spectres superposant des couches plus ou moins transparentes et d'opacité accrue selon la densité midi chloridienne d'un élément ! Oui oui ! Juste en balayant du regard une ceinture d'astéroides, il est capable de pointer du doigt les zones les plus riches en unobtainium où zircon d'albalastre, et autres matériaux les plus rares de l'univers ! Celà ne va pas sans lui attirer des problèmes, où la convoitise de puissances intergalactiques qui peuvent essayer de le convaincre de travailler pour eux - mais vu le caractère borné et stupide de Ludya, bonne chance pour ça - de l'y forcer, le capturer, et en dernier recours peut être même essayer de s'en débarasser le considérant comme nuisible, où concurrence déloyale.


               - Hey... Mais... me suis perdu sur ta planète... ( ou ton univers )
Il n'est pas rare que la convexion spectro vectorielle tridimensionnelle de la matrice de saut ténébro porté de son vaisseau ne présente pas une anomalie fonctionnelle, les matériaux terrestres qui lui étaient seulement disponibles pour ses inventions présentant de trop grandes impuretés et sensibilité à l'échauffement sous l'échelle du nanomètre, indispensable à la création des billions de transistors volumétriques permettant à ses processeurs sériquantiques de fonctionner en hypervitesse, se dégradent très vite après une ou deux utilisation... Parfois, le procédé de fabrication foire, tout simplement, et Ludya ne se retrouve non pas à traverser l'espace, mais le temps, un univers, une dimension, des plans inconnus...  

6
Les terres sauvages / .
« le: samedi 30 janvier 2016, 18:50:42 »
 Pfff...

7
C'est chouette cette vie ! C'est toujouwrs ce que j'ai dit ! On roule... euh, on sauve les gens ! Ah non, nion nion, oui ! On sauve les gens nous ! Pardon. Mais c'est pas gratuie, on le fait pour des pépètes ! Parce que les temps sont durs et les cheveux blonds de Lud' sont pas fait d'or... Je sais bien parce que, euuuh... J'ai déjà essayé avec une mèche que j'ai coupée l'année dernière, ouïe ouie ! Y a rien vue parce que je l'ai prise sous la première couche de ses couronnes de cheveux... Vu qu'il en a tout plein je me suis dit qu'il allait pas remarquée. J'ai essayé de faire passer ça pour du crin d'or de licorne !

Oui ! Ah ben j'ai vendue ! Pour une pièce d'or. J'ai eu plein d'lait et des biscuits avec, et on m'a couvert avec mon poids en champignons ! J'ai fait ça deux ou trois fois... Pitêtre un peu plus que ça passque Ludya à commencé à se plaindre d'avoir les cheveux un peu plus fins et plats sur le crâne alors j'ai arrêtée hihi... Boooaaaah Toute façon ça pousse vite chez lui.

Mais là euuuh, actuellement on est embarqués dans une drôle D'histoire... Hihi, une histoire pas glop... Je vous en parlerai après Hein ! Quand ça commencera à vraiment chauffée pour ma poire dans le sac à dos de Ludya ! Ce qui devrait pas tardée je l'entends courir, oula... Bon ! D'habitude on fait semblant d'être des chasseurs de démons et de monstres réputés et tout, moi je suis capable d'imiter l'apparence d'un t'as de trucs et produire des illusions crédible surtout face aux esprits simples ! Alors dans ces petits villages de péquenauds ruraux où y se passe jamais rien on tire un max de powgnon de l'ignorance ambiante...

Ben Quoi ? Ben y avaient qu'a pas être si superstitieux ! j'en peux rien si mon imitation de Troll des bois possédé par la volonté d'une ménade cherchant à kidnapper leurs enfants pour boire leur sang les à tous bluffés !

Oh oui ben vous avez raison ! On à souvent bien plus d'imagination et de créativité pour faire des âneries que pour travailler sérieusement !

Mais c'est pas pour autant qu'on s'attire pas des gros gros ennuis quand un idiot méfiant deviens soudainement un petit peu moins idiot et encore plus méfiant et comprends qu'il y a jamais eu lieu de nous engager en premier lieu pour un problème qu'on à créé nous même ! Ben oui mais parfois j'ai faim moi aussi Hein !... Faut s'débrouillée comme on peut... Puis ça fait longtemps qu'on a plus vu un démon où un monstre sur notre route, c'est d'ailleurs pas très normale ! Ils ont pas tous disparus quand même, si ?

Moi, J'espère qu'ils vont bien ! Parce qu'on a besoin D'eux nous ! Faudrait pas que leurs mythes deviennent trop rares dis... Sinon nous on va perdre notre job !

Bon... Qu'est ce qui s'était passée encore... Ah voilà...

Ça faisait plusieurs jours qu'on marchait depuis le dernier petit village où on a pas vraiment fait une recette miraculeuse, c'était la saison des démons de midis puisqu'il faisait chaud et que la période de la moisson était largement avancée ! Alors imiter des fantômes en plein jour quand le maire du village veut assister au combat pour s'assurer qu'il paie pour quelque chose, ça fait chiée... C'est un truc pour lequel je sais que je suis pas très trrrès bon. Heureusement mes illusions sont plus ou moins tangibles, et je peux centrer mon corps au milieu du spectre pour pas me prendre la lame de Ludya en pleine poire ! C'était moyen... parce que... j'ai jamais vu un spect' de midis... ça faisait très... amateur... combat contre une marionnette et la dangerosité et la peur du spectre que j'incarnais perdait de sa superbe.

Alors ouais j'avais pas permis à Ludya de faire grande impression, on à pas eu beaucoup des sous et il m'a privé de ma masse châtaigne et on aura pas de lait à boire aujourd'huie...

Alors je me laaaaaameeeeeeeeente dans le sac, je fais exprès de lui cassés les oreilles en poussant des cris chiaaaants, je me retourne et me retourne en disant que je vais tout mourrire si j'ai pas à boire ! que le monde est si cruelle et tout, que on a jamais autant exploité un POoka et qui devrait exister un syndicat de défense des pucks exploités !

Mais là, Ludya il court comme s'il avait le feu aux fesses ! Le soleil décline où alors c'est la canopée forestière qui se fait plus dense, y a de la pluie aussi, je l'entends taper contre le bord extérieur de la baluche de cuir rapiécées qui lui sert de sac à dos et qui me sert de chambre, y a tellement de bordel icie... Des trucs tout inutiles que j'amasse lors de nos voyages, ça va du bout de corde, à la peau de lézaaaard, aux dents de chauves souries, à la mue de serpent, aux boutons de manchettes et de pantalon, y a des aiguilles de ce coté aussi je me suis piqué une fois la fesse dessus ! Y a quelques outils pour entretenir l'armure toute déglinguée de Ludya, et d'autres outils d'entretien pour sa prothèse...

Bientôt y aura plus de place Hein ! Zut quoi ! Et moi, et moi, et moi ?

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Apparemment un truc ne s'était pas passé comme Ludya l'avait espéré. Le client lui avait donné rendez vous à l'entrée d'une ancienne mine, on devait débusquer une salamandre de feu qui provient d'une caverne qu'ils ont découverte en creusant. Ludya avait jamais affronté ce genre de monstre mais il avait chargé POoka de lui enchanter son épée d'une bonne dizaine de charges de fridgzit, un sort de glace électrifié très très froid ! C'est chié ça parce qu'improvisation totale ! Y faisait peur dans la mine aussi ! Non, malheureusement c'était pas une fausse mission orchestrée par nos deux camarades de voyage, c'était une vraie de vraie de vraie mission cette fois... Hmm hm.. On y était presque... On voyait bien la lumière lavatique provenant de ce qui doit être la salamandre de feu au fond de la galerie. Alors on s'est approchés trèèèèès prudemment. Elle dormait.

Elle dormait, et POoka à insisté pour qu'on ne la tue pas, mais qu'il fallait bien ramener une preuve de la mort de la créature sinon on serait pas payés ! On s'est dit que de lui couper la queue poserait pas trop de problèmes à un lézard. C'est ce qu'on à fait ! Une fois coupée elle à perdu ses propriétés enflammées et Lud l'a ramassée. Mais y avait un autre truc qui puait drôlement là dedans. Et ça venait pas de la salamandre qui venait de filer dans sa cavité sans demander son reste !

On entendit des pas... Un grognements aussi.. Ludya parla à voix basse : ça viens depuis derrière nous...  POoka murmura : C'est toi qu'a pétée ?  Ludya failli rire, mais se plaqué les deux mains sur la bouche pour s'en empêcher puis fronça les sourcils en hochant négativement la tête. POoka : Alors ça sent... hmmm ça sent comme...

Ludya passa son œil par le trou que les derniers coups de pioche des mineurs avaient fait dans la paroi, apercevant un truc qui le fit crier en même temps que POoka :

..Un vieil Ogre Mange-Roc des cavernes !!



Le mur explosa soudainement sous l'impact d'un coup de poing puissant de la créature massive, Ludya déboula dans la galerie en tombant par terre, faisant plein de roulades jusqu'à ce qu'il soit en bas de la descente, l'ogre leur barrant la route !

POoka se cacha dans le sac en déclinant toute responsabilité ! d'ailleurs il le dit : IIIIIIIIIIIIIk ! Ecoute Je veux rien voire, c'est pas mon problème... Bonne chance Ludya, on s'appelle demain. Essaye de pas trop m'écrasée dans ton sac t'es gentil, hihi !

Première chose à faire quand l'ogre aura finit de s'enrager sur place et de fracasser tous les murs avec ses poings c'est de zigzaguer entre les chutes de stalactites et de rocs tombant du plafond de la mine et de glisser entre les jambes du Troll, voilà qui est fait ! Puis de se diriger vers la sortie quatre à quatre, mettre la queue de la salamandre dans le visage du client et lui subtiliser discrètement d'un coup d'épaule la bourse promise, et le laisser s'amuser avec le troll qui, une fois sorti, l'écrasa comme une vulgaire poire juteuse entre ses mains ! SPROUTCH ! Et mangera les restes de chairs plaquées sur ses mains comme on ralèche les restes d'une tartine à la confiture restée plaquée sur ses mimines, que c'était mignon...

Je suis désolé pour lui mais c'était pas dans mon contrat !

POoka : Tu peux être sûr qu'il à menti ! Qu'il savait qu'il était là et nous à envoyé en sacrifice pour apaiser son appétit et permettre aux ouvriers de retournée travailler ! Il a eu ce qui méritait !

Quand l'ogre entends la voix irritante et cristalline de POoka, il se mit à rugir, à s'enrager de plus belle et se mettre à leur poursuite, Ludya détalant aussi vite que le peut sa p'tite taille et sa condition physique.

POoka : Oh ouïe Hein cassos ! Son rugissement va attirer des trolls purée !!


8
Vivant désormais dans la rue, y avait peut être un autre aspect à développer autour des activités extra - scolaires d'ingénierie autodidacticielle de Ludya, parlons un peu de ses tentatives maladroites pour se mêler à des êtres de son âge.

Au coin d'une rue y avait ce qu'on appellait un "bloc", un coin de maison abandonnée squattée par des ados et des gosses pauvres du quartier, un peu comme une maison des jeunes sans règles ni lois... Enfin... Des lois mais édictées et imposées par les plus âgés de la bande aux plus jeunes etc... Malgré le premier aspect négatif de l'effet extéreur leur donnant des allures de bande de petits délinquants et de sauvageons des rues, Ludya s'était approché, oh bien sûr il a pas été accepté au début. Même qu'ils l'ont rejeté, il a insisté jusqu'a se faire casser la figure. Mais il a à joué le jeu. Il s'est laissé casser la figure autant de fois que nécessaire pour qu'ils s'habituent à sa présence et sa venue. Entre nous, ça lui faisait pas mal physiquement... Leurs coups... Des piqûres de mouche... Là où ça faisait peut être un peu mal c'est psychologiquement... Et encore, il était pas triste pour lui ! Il était triste de les voir se comporter comme des animaux qu'il faut apprivoiser jusqu'a ce qu'ils l'acceptent dans leur bande en lui donnant le surnom de "coriace". Parce que le nombre de fois où il a été tabassé il n'a jamais pleuré, il n'a jamais bronché !

Puis, si le but avait pas été de se faire accepter par leur bande ça fait longtemps qu'il leur aurait rendu la pareille au centuple. Bah non ! Et il avait lui même choisi de redescendre sa vitesse d'horloge métabolique pour que les coups lui laissent des bleus histoire qu'ils soient quand même content !

Alors il les a écouté, il les a suivi par pur interêt d'apprentissage scientifique ! Oui, c'est parfaitement ça hihi ! Même si en fin de compte, il l'avouera pas mais il y trouvait aussi son compte d'amusement et d'adrénaline, commettant des petits délits... Tels que... Des vols à l'étalage dans le but de passer des épreuves que ses nouveaux camarades lui imposent et puis aussi épater les copains ! C'était plus important que le fait de voler en soi pour lui. Il aimait bien exister. Et il les suivait dans leurs bêtises étant pourtant plus intelligent que ça il avait besoin de se sentir appartenir à leur groupe... Puis en même temps c'était une expédition curieuse pour lui il s'était jamais mêlé à autant de gamins qui avaient plus où moins son âge c'était important de voir ce que faisaient d'autres pour passer le temps. S'aventurant alors dans des chantiers abandonnés où il a aidé à faire démarrer des engins comme des pelleteuses et des bulldozers, ils sont même montés sur un énoooorme dumper pour faire des tours dans le bas de la carrière, où encore casser des trucs dans des usines désafectées où ils se faisaient peur tout seul en racontant des histoires d'horreur ! Y aurait ici des fantômes des anciens mineurs de la carrière mort dans d'atroces souffrances qui gratteraient l'intérieur des silots et des outillages de l'usine avec leurs os ! N'importe quoi ! ... Euh... Jusqu'a ce qu'on entende des grincements sinistres provenir des profondeurs de l'usine ! Tout le monde s'est mie à cavaler dans tous les sens avec les faisceaux des lampes torches affolées, criant très fort et évacuant les lieues dans le désordre !

Puis, parce qu'il à pas pu s'en empêcher et pour avoir l'air encore plus cool face à ses copains Ludya à montré un peu de sa force pour faire un truc idiot, impressionner la gallerie, mettre le dumper de 160 tonnes sur le flanc à mains nues, soulever la pelleteuse depuis le bout de la flèche, compter 365 ricochets d'un galet qu'il à lancé sur la surface d'un lac, Ouvrir des portes scellées a la soudure d'un atelier condamné dans l'usine abandonnée en montrant qu'il peut tirer des faisceaux d'antimatière avec les yeux !

Hihi... Il était devenu le petit caid de la bande et forcément, on l'aimait bien parce qu'il faisait toutes les bêtises qu'on lui demandait, même et surtout des trucs très cons, parfois même très dangereux ! Ca ouie il peut pas dire qu'il se soit pas laissé influencer finalement, comme tout autre gamin par l'effet de groupe qu'il semblait décrier lui même au début, se sentant particulièrement stupide par moments lorsqu'il essayait de prendre du recul sur ce qu'il fait mais, quelques mots d'encouragement de ses amis plus tard et ça disparaissait totalement dans l'euphorie malicieuse générale !

Le problème étant qu'alors, il généralisait et banalisait tous types de comportements jusqu'a ne plus tellement se rendre compte que ce qu'il faisait était mal, puisqu'on le fait à plusieurs alors bof, c'est pas grave hein ! l'effet de groupe excuse tout ! Si lui y fait moi aussi je fait, sinon je suis un looseur ! Et les cumuls de conneries vont en s'échaffaudant les uns derrière les autres jusqu'a ce qu'un jour un accident se produise !

Mais c'était pas encore arrivé parce que Ludya était un touuuut piti peu plus responsable que ses copains, et lorsque quelqu'un tombait d'un toit, où d'une échelle désagrégée se brisant et tombant dans l'une ou l'autre infrastructure abandonnée, se coinçait un pied, une main, il était là pour jouer aux super héros et rattrapée le coup !

Puis une fois, lors d'une expédition dans les égouts en se prenant pour des tortues ninja ils ont découvert une viielle gallerie de métro inutilisée depuis plus de 70 ans, un projet qui avait sans doute été abandonné par la ville et leur ferait un super QG ! En plus, ils pouvaient sortir depuis les égouts partout dans la ville et voler ce qu'ils voulaient où ils le voulaient et disparaître en des temps records !

C'était génial quoi !

Enfin... Par moments la conscience de Ludya lui rappellait que tout ça c'était tout d'même un peu mal... Un peu hein ! Mais à nouveau, il s'amuse tellement bien autour d'une grosse pizza, d'une TV et de consoles Xboxe twoe et Paystawshione cinq qu'il à volée pour ses copains, subtilisant la connexion internet de plusieurs voisins pour téléchargée des jeux piratées ! Trop content de leur faire plaisir, tout ça...

Aujourd'hui comme tous les jours, il s'est réveillé plus tôt que tout le monde ! Il a pas besoin de dormire plus de quatre heures par nuit pour rechargée ses piles ! Il aimerait bien ramenée le petit déjeuner, son ventre gronde aussi... Alowrs... Il traverse la salle piti à piti sans réveiller personne, marchant et enjambant les corps de ses six autres camarades, longeant des galleries qui mènent aux quartiers commerçants, puis choisit une chambre de visite qui remonte dans une petite ruelle... Pas loin d'une des meilleures boulangerie du coin !

Okay, une fois sorti il ouvre son sac à dos et regarde si il a tout bien pris avec lui, son prototype de surtensionneur d'ondes pour faire péter les fusibles, une fausse arme en plastique, même si les autres lui ont déjà proposée une vraie arme il sait bien qu'il a pas besoin de ça, un smartphone traficoté avec une rom maison pour brouillée des signaux et pirater des codes d'ouverture de porte et de démarrage de voiture ! Bon, ben c'est bien... Il aura p'têtre même pas besoin de tout ça pour voler quelques malheureuses viennoiseries faut pas chariée quoi !

Ludya à relevé une capuche sur sa tête et un foulard noir qui cache bien son visage, il porte toujours sa légendaire veste de cuir d'explorateur intergalactique, il entre dans le magasin et bien évidemment la vendeuse à toutes les raisons de se méfier de l'allure peu rassurante de son nouveau client ! Purée... Il espère juste qu'il va pouvoir volée les produits à la fin de sa commande sans avoir à recourir à une quelconque forme de violence, normalement il est super rapide ! Bon pas aussi rapide que Flash mais jamais il à eu à faire mal à qui que ce soit pour prendre des trucs il espère franchement que ça devra jamais, jamais se produire ! Il est tôt... Et il est sans doute son premier client, hum... Tant mieux la porte pour sortir sera dégagée et il devra bousculée personne !

Oui... Enfin non... Il vient d'entendre sonner la clochette de la porte de la boulangerie, quelqu'un venant d'entrer...

Bonjour, que puis je faire pour vous ?

B-Bonjouwr...

Oh purée... La nervositée là... y se sent tout tendu... Il a pas vraiment l'habitude de devoir volée quand les gens sont la, dans une petite boutique comme ça... Jamais fait... Les dernières pizza qu'il à volées il les a fait livrer chez quelqu'un et il s'est grouillé de les piquer dans le coffre de la voiture du gars sans se faire voire mais là...

Je... je prendrai... Six... euh non... Sept pains au chocolat... Puis sept éclairs aussi, et sept miches là, là bas ! Oui celle là ouie... Ouie ouie ! Et sept paris brest...


Sept... Voilà un nombre étrange... C'est un chiffre qui me dit quelque chose...

Dit-elle en relevant son journal, où sur la page principale, une photo pas très nette de lui et ses six autres "copains" s'enfuient d'un magasin d'électro avec des consoles de jeux.

Là... Ludya reste un peu idiot... Déglutit sous son masque... Se rendant pitêtre pour une première fois compte de la gravité des trucs qu'il à fait... Oh et puis pourquoi il devrait se préoccupée de la loi et la justice humaine ! Eux qui ont été si injuste avec lui dés le premier jour qu'il est arrivé sur cette planète pourrite ! La tension monte et monte à mesure qu'elle tourne les pages de son journal, il a le coeur qui bat si fort, si fort qu'il croit qu'il va faire un malaise ! Nion !

Il en peut plus !

Il se précipite sur les viennoiseries préparées sur le comptoir pendant qu'elle tourne la dernière page de son journal et revienne sur la page de garde, empaquète tout entre ses bras, se retournant vite fait vers la porte en courant il percute une nouvelle arrivante, écrasant les pâtisseries dont certaines tombent aussi par terre !!

Sous la surprise et le choc, son foulard retombe sur son cou, il écarquille grand ses yeux expressifs dans ceux de la femme en remontant vite vite son foulard, puis se faufile entre ses jambes d'une glissade qui lui donne l'impression qu'un sacré coup de vent à soulevé sa jupe, ou sa robe, ou quoi que ce soit qu'elle portait à ce moment là ! Il appuya sur le surtensionneur de fusibles, l'éclairage de la boutique et des lampadaires extérieurs éclatent et plonge soudain la rue dans les ténèbres pour couvrir sa fuite !


9
Nous sommes dans le fin fond d'un dédales de ruelles bien sombres. Très loin de l'animation et des jolies lueurs de la ville... Ici, l'éclairage public ne fonctionne plus où presque plus depuis longtemps, les bulbes d'anciens lampadaires ont été éclatés depuis des lustres. Peu importe car le courant qui les alimentaient est subtilisé, détourné sur les lignes à haute tensions. Nous sommes dans un endroit où la police ne fait certainement plus la loi. Elle ne pénètre pas aussi profondément dans ces lieux de non droit où seuls les plus forts où les plus rusés se font respecter.

Et pourtant c'est là... Où plutôt, c'était là. Si... Si si ! Avancez encore dans cette ruelle étroite et sombre... Prenez à droite, puis à gauche dans une ruelle un peu plus large et passez la vieille ford mustang croutée de rouille, encore quelques pas après quelques palissades en bois couvertes de lierres et vous apercevrez de loin le seul et unique lampadaire parfaitement fonctionnel au bout de ce qui devrait être un cul de sac... Et, si vous faites encore quelques pas...

Vous l'apercevrez.

C'est là, oui, au milieu d'un fatras de composants électroniques et mécaniques répandus au sol fonctionnant encore, encerclée d'un tapis de jouets qui sautillent à gauche et à droite, ici et là raccordés par des fils de cuivre qui ne sont parfois même pas isolés, perdue au centre de cette espèce de salle de jeu trône une cabine téléphonique que l'on devine avoir été volontairement couchée à terre. On se croirait presque dans un magasin de jouet ! Un train électrique ferait même sans cesse tout le tour de cette cabine. Lorsque le petit train passe sur certaines rails, le poids du petit train compresse des petits ressorts et certaines pièces se rencontrent pour faire contact, ça provoque des petits sons provenant d'un synthétiseur et ça formerait même pratiquement de la musique !

Mais faites bien ATTENTION ! Vous auriez tort d'aller lui dire qu'il s'agit d'une simple cabine ! Ah ça nion alors ! C'est LA Cabine d'exploration spatiale KR-6B Hornet Version 0.82 b ! Avec des tas d'ajouts étranges tout autour. Que ces ajoutes soient mécaniques oe électroniques.

Et c'est pas tout parce que dans la cabine y a un siège électrique réglable, des commandes sur le "toit" interne qui permettent de laisser se déployer une paire d'ailes en croix, qui ressemblent étrangement à celles de l'affiche placardée sur une des vitres latérales à l' intérieur. On y reconnaîtra un x-wing, ben oui Ludya se référence à ce qu'il peut et la seule documentation qu'il ait, c'est la technologie humaine. Puis il à regardé quelques films de science fiction en trouvant un vieux poste de Télé, un ancien lecteur VHS et des tas de cassettes dans une benne à ordure. Beaucoup de bandes étaient fort démagnétisées mais ça l'empêchait pas de regarder quelques films même si l'image sautait tout le temps.

Le plus drôle reste encore le train d’atterrissage qui surélève légèrement la cabine lorsqu'il déploie les ailes. Puis tout autour de la cabine y a encore plein de pièces, des moteurs de mobylette, de tondeuse, des moteurs électriques de toute taille qu'il à volé où été prendre à la casse et ramené jusqu'ici. Passant en revue toutes les technologies qui ont été fabriquées par les humains. D'abord y a eu ce qu on appelle des carburateurs pour les moteurs à essence, puis des tentatives d'injection comme sur les moteurs diesel de tracteurs ou de camions, injection monopoint avec hybride de carburateur pour l'air, puis multipoint et ensuite les z'humains sont passés à l'injection électronique... Il analysait tout, de la distribution aux pistons où encore aux pipes d'admission et d'échappement, des rasoirs électriques raccordés incessamment au courant et qui vibrent dans leur coin, et on ne sait pas trop pourquoi un dentier électrique lui aussi sautille en claquant des dents dans un coin.

Mais y a tout de même une certaine organisation dans ce foutoir ! D'un coté tout ce qui est moteur mécanique à 2 temps et a 4 temps, même qu'il est parvenu à faire la différence entre le diésel et l'essence à force, d'un autre tout ce qui est moteurs électriques de la plus petite à la plus grosse taille et un coin bien plus propre et organisé où il à disposé des transistors, des émetteurs, récepteurs, tels que des radios, des talkies walkie et une cibie ! Même des antennes satellites arrachées aux murs et des téléphones de toute sorte, filaires comme mobiles et une grande partie ont été démantibulé, déconstruit comme s'il cherchait à en comprendre le fonctionnement ! Et c'est bien ce qu'il essaye de faire.

Il essaye d'apprendre tout seul en trouvant de temps en temps les livres techniques des appareils qu'il subtilise et par chance il à l'esprit très éveillé, mais comme pour tout c'est fait de tests et de beaucoup d'erreurs plus que de réussites, et en général c'est si loin et si perdu ici dans ce coin de rue paumé qu'on lui fiche la paix. Oh y a bien eu deux ou trois grands humains malpolis qui sont venu le déranger mais ça s'est très vite réglé quand il à utilisé ses mains pour créer une ombre inquiétante sur le mur et utilisé des hauts parleurs et un enregistreur avec lequel il a modulé le grognement d'une bête infernale avec le synthé pour ficher la trouille à ces abrutis !

Héhé ! Ca oui il était pas peu fier de son petit coin de chez lui la, un peu comme ces enfants qui se construisent des modules dans le fond du jardin avec des tables des chaises des parois où bout de trucs trouvés ici et là et s'amusent à tout assembler pour se fabriquer une sorte de cabane, ben c'est un peu ce qu'il avait fait lui aussi, un petit bout de paradis fait de rêves et d'espoirs.

Mais tous ces efforts partaient évidemment du désir de rentrer un jour chez lui. C'est sans aucun doute pourquoi il avait rassemblé tout un tas de matériel de communication, Ludya avait encore beaucoup d'espoirs et, bon... Faut bien le dire... De naïveté à ce moment là... et il en avait bien le droit non ? D'ailleurs cette cabine téléphonique transformée en était bien la preuve, ça lui fixait un but en dehors d'une survie difficile.

D'ailleurs parlons en de sa survie. Il se permettait tout juste de se nourrir en volant de la nourriture dans les pâtisseries, les boulangeries, les boucheries et il faisait cuire sa viande sur des résistances de sèche cheveux raccordés au courant, la grande débrouille quoi ! Et il s'en sortait plutôt bien seul dans son petit monde. Son petit monde de petites loupiotes de couleurs qui s'allumaient partout à l'intérieur de sa cabine et à l'extérieur aussi.

Ludya cherchait absolument dans toutes les références humaines si il pouvait réellement se construire un vaisseau pour quitter cette planète mais plus il avançait et plus il avait l'impression que les humains avaient pas du tout développé de technologie capable de faire ce qu'il a vu dans les films qui lui avaient tant donné d'espoir.

Et... Y a des soirs comme ça... Des soirs un peu tristes où ça lui donnait des angoisses, le faisait douter au point d'un peu craquer et se retenir tout juste à la limite de pleurer.

Mais vite pour oublier il se remettait d’arrache pied au travail le lendemain, très tôt le matin il se rendait dans des casses automobiles où des parcs à conteneurs où des parcs de recyclage de métaux pour voler ce qui semblait encore être en bon état et ramener encore tout plein de choses qu'il allait pouvoir décortiquer et essayer de comprendre. Ça le motivait beaucoup, ça oui ! Son regard était sans cesse illuminé par l'envie d'apprendre et de découvrir et il écoutait aussi des émissions à la radio quand il parvenait à capter une fréquence et comme un abruti il essayait d'y répondre en changeant l'antenne de direction et utilisant l'émetteur de la cibie. Une seule fois il à dérangé les communications du SHIELD, de la police et des millitaires en faisant ça pour rire et se moquer un petit peu d'eux alors qu'ils semblaient bien occupés.

Mais tout à une fin... Et souvent lorsqu'elle arrive la pluie n'est jamais bien loin.

Il n'était pas difficile de comprendre que la créature vivait là depuis un certain moment. Ce petit coin de rue, ce cul de sac abandonné où il pouvait compter sur la seule compagnie d'un ancien modèle de Ford mustang bien croûtée par la rouille et les péripéties aussi idiotes qu'amusantes d'un être aussi étrange n'allaient pas demeurer insoupçonnées ni repérées des années.

Etait ce hier, aujourd'hui où... était ce demain ? Quand et comment n'avaient plus d'importance.

Une gerbe d'étincelles tombe du ciel, provenant de l'entrechoc de câbles haute tension, directement arrachés au transformateur et crachant régulièrement une pluie de lumière dont chaque grain éparpillé rebondit et meurent alors en roulant à terre.

Les rêves... L'innocence et la naïveté ont été brisés... L'impact des balles s'en est d'abord chargé, et le poids des semelles sur les plastiques éclatés l'ont achevé. Les égouts de la ville ont alors englouti les larmes et le sang. Comme autant de jouets que cet être à soigneusement remis en état avec une patience que n'expliquerait seulement la passion et l'envie de bien faire. Ils les détruisent. Les uns après les autres... Avec tant de maladresse, de lourdeur et d'indifférence pour l'attache sentimentale que l'Abyssian aurait put y lier... Un autre jouet, un autre pied... une autre semelle broie et brise... De ses jouets... Voitures... Petits robots, vaisseaux... maquettes motorisées...  Et parmi les jouets brisés, dont le plastique fume encore après le passage d'une balle, dont les moteurs électriques crient et tournent encore malgré l'écrasement du poids d'une semelle, les bris de vitres jonchent aussi le sol. Dés lors on aperçoit la pupille d'un oeil observant à travers l'un des trous faits à travers une autre vitre, puis l'on s'éloigne... Le bout du canon d'une mitrailleuse casse les morceaux de verre restant sur le montant et l'on se rend compte que la vitre brisée faisait partie d'une cabine téléphonique allongée à terre. Et pas n'importe quelle cabine téléphonique... Vous le savez bien... C'était la concaténation de tous les espoirs d'une créature qui espérait en faire la cabine de pilotage de son tout premier vaisseau spatial. Ah... oui... Mais... Maintenant elle était criblée de balles et pas que de petits calibres, certaines ont même du percer le châssis.

Des lampes torches éclairent dans tous les coins, on donne des ordres, on se bouscule... Des faisceaux de lumière agités ne trouvant décidément pas ce qu'elles étaient venu chercher jusqu’à ce qu'elles s'arrêtent sur quelques traces de sang.

Au loin on entend l'allure ralentie d'un moteur puissant, d'un véhicule lourdement blindé et on entend les pas lourds d'une division qui elle aussi est lourdement équipée et armée. Des rangées de phares longue portées éclairant soudainement toute la ruelle. Bien qu'ils n'aillent rien trouvé, bien qu'ils aillent blessé la cible ils ont quand même tout détruit. "Décontaminer" qu'ils appellent ça... Comme si... Comme si, j'étais... Une bactérie... Un virus... Une maladie.

Le lendemain puis... Le surlendemain... Peut être même pendant trois... jours ? ... Non, heh, Y ne sait plus... Ludya en à perdu la notion du temps. Il est resté là a observer les vestiges calcinés de ce qui restait de l'éphémère passé qu'il s'était construit ici. Il pleuvait toujours à un moment de la journée et c'était sans doute ces moments là qu'il redoutait le plus. Car il était difficile de distinguer si de la pluie, où des larmes coulaient sur ses joues à ces moments là mais on pourrait aisément deviner que la pluie libère le chagrin. Ca fait longtemps qu'une main appuyée contre une gouttière s'empêche le corps de tomber. Elle avait déformé le métal où Ludya s'était appuyé. Tout avait été décontaminé au lance flammes... Quand on à mis autant de temps... Quand on s'est investi comme ça et qu'on vous blesse et vous reprends tout... Ces humains... C'est... Ça lui est passé à travers la tête... Vous comprenez ? Ah tout ça, toutes ces petites choses étaient à lui, c'était son premier et peut être son dernier chez lui. Alors oui c'est... ça... ça lui à traversé la tête même quelques secondes... Peut être quelques secondes de trop mais... Ca oui, il se voyait... Il se serait bien vu "décontaminer" la terre des êtres humains à son tour.

Quelques minutes... Quelques heures... GRRrr... Oui il s'était vu s'enflammer, redevenir cette torche plasmatique qui fondrait l'oxygène terrestre en moins de quelques heures... Transformant rapidement l'atmosphère en fournaise solaire et laisserait s'asphyxier des milliards d'êtres humains... Les doigts de cette main qui s'appuyent... Ils avaient complétement tordu la gouttière. Ses doigts passés au travers s'étaient enfoncés dans la brique allant jusqu'a en perforer le mur... Des détonations d'air provenant de l'épicentre de sa personne entre ses pieds surélevaient ses vêtements par flappements d'air ascendants, des bourrasques de feuilles mortes volant en petites tornades ici et là dans la ruelle se déplaçent avec une turbulence qu'on devinera nerveuse et changeante, chaotique. Celà semble se calmer un peu lorsqu'il aperçoit un petit chien abandonné s'approcher.

Le chiot fouillait dans les poubelles... Lorsqu'il leva les yeux il aperçut une nuée d'oiseaux s'envoler depuis une corniche puis un chat sauter d'un toit à l'autre... Alors qu'il était à deux doigts de se laisser emporter par ses émotions... Ludya vit s'approcher le chiot près de sa jambe et cela lui rappella alors que la terre n'était pas peuplée que d'humains.

L'Abyssian ferma les yeux en ayant tendu le visage vers le ciel, arrachant la gouttière d'un mouvement brusque de la main il laisse enfin l'eau de pluie qui s'en échappe lui arroser le visage, l'eau ruisselant sur le reste de son corps emporte sur les pavés de la ruelle du sang dilué provenant d'une blessure. Le chiot s'approche, c'est un petit Golden retriever croisé avec autre chose qui lui donne une allure un peu plus chétive il s'assoit... Il l'observe et puis jappe pour attirer l'attention de Ludya.

Fouillant dans sa poche Ludya trouva une de ses dernières barres vitaminées qu'il essayait de garder pour un possible voyage dans l'espace ! Toute sa réserve ayant été brûlée dans les compartiments de sa cabine... enfin... prototype... Bon... ça n'a plus d'importance maintenant... Il hausse les épaules et s'accroupit pour tendre la moitié de sa barre au chiot qui s'agite, remue la queue puis qui fait quelques tours sur lui même, un sourire illumine enfin les traits un peu tristes de l'Abyssian.

Après quelques petites hésitations la jolie petite chose s'approche... Et s'approche... penchant la tête d'un coté pis de l'autre et au moment où il allait mordre dans sa barre ;

Ludya perçut un sifflement... Et pas n'importe quel sifflement.

Dans l'atmosphère humide du matin la trajectoire de cet objet fusant à une vitesse folle laissait une trace de condensation vaporisée dans son sillage. Perçant l'humidité de sa chaleur.

Du sang éclata au visage de Ludya... Ce ? P... Pas le sien...

Il venait d'éclater.

Le chiot éclata sur place... Projetant des os, de la chair et du sang dans tous les coins...

D'où ? hihi... Quoi ? C... Comment ?

Ludya venait de voir éclater la pauvre petite chose comme au ralenti en se revoyant la scène plusieurs fois de suite... Bouche encore entrouverte, hébété et ne comprenant encore rien où refusant de comprendre qu'une balle d'un gros calibre venait de... Il ne comprenait pas... Juste pas la violence... Il ne comprenait pas hihi... Il ne comprenait pas pourquoi... Qui comprendrait ? Pourquoi ?

Pourquoi ? ... Mais... Mais juste... pourquoi ?

Sa barre vitaminée glissa hors de ses doigts.... Il regardait ses mains pleines de sang... se répétant -pourquoi ?- Il croisait ses mains et attrapait ses épaules en se posant encore cette même question... Tandis qu'une autre balle le rate de peu. Les anciens pavés de la ruelle se mirent à trembler à l'approche d'un véhicule lourd venant condamner la ruelle...

10

Je sais oui que ça intéressera pas grand monde puisque je n'ai presque plus de rp avec personne où qui que ce soit donc c'est pas vraiment une grande perte pour quiconque. D'un coté... Je pense pas du tout avoir réussi à m'intégrer à la communauté même si je l'aurai bien voulu et je me sens gêner plus qu'autre chose alors pour savoir si ce n'est que moi qui me fait soi disant des idées d'après quelqu'un j'ai quand même essayé par moi même de demander à des partis différents et si possible neutre avec qui j'ai jamais vraiment joué pour savoir si c'était que moi qui ait l'impression de gêner où pas plaire.

N'en déplaise à l'avis arrêté des uns ou des autres c'est que d'un coté on me dit que y a sans doute un délit de faciès de personnage où qu'on supporte simplement pas Ludya et sa façon d'être où d'être joué et qu'il serait surjoué et repousse au rp. Qu'il aurait même l'air ingérable, trop immature aussi. Mais ça je pense que ça découle d'un événement particulier que je regrette quand même. D'autre me disent que c'est parce qu'il y a eu le truc qu'on appelle ludyagate et qu'une fois qu'on à fait chambard auprès des mauvaises personnes on serait alors très mal vu et comme qui dirait partant de là avec un sérieux handicap pour trouver du rp par la suite. Je regrette quand même beaucoup m'être pris la tête à ce moment là pour quelque chose qui aurait pu être évité mais malheureusement dans la vie on a pas droit à une machine à remonter dans le temps pour s'éviter de répondre où de poster des trucs idiots même sous le coup de l'émotivité. J'ai bien essayé de faire d'autres personnages entretemps mais ils étaient... enfin je les considére comme nuls à coté de Ludya ._. et j'arrive pas à m'y attacher...

Mes raisons pourraient paraître futiles et un peu stupides et je sais que je suis un peu trop sensible à des petites choses qui pour d'autres auraient pas vraiment d'importance. Par exemple je remarque un peu facilement des choses comme lorsqu'on remercie des gens d'avoir dit bienvenue dans un sujet de présentation en citant leur nom puis qu'on ommet volontairement le miens dedans. ça me donne l'impression étrange que c'est juste fait pour blesser exprès en montrant publiquement qu'on fait comme si j'existais pas ou plus du tout. Ce qui S'ajoute à mes impressions personnelles de plus vraiment exister sur le fofo. Oh oui c'est juste, des petites choses insignifiantes comme ça au fil des semaines et des mois qui se montent en épingle les uns sur les autres. Le manque d'intéraction puis le manque de communication, c'est pas une impression d'un jour même si franchement j'arrive pas à communiquer directement. C'est aussi une impression agravée par les différents abandons de rp pour des raisons diverses, parce que x ou y à décidé de quitter le forum où de stopper de rp où de juste disparaître du jour au lendemain.

Bon c'est vrai que j'aurai aussi tendance à remarquer plus facilement les choses négatives comme quand on me répond pas quand j'écris quelque chose, ou quand je fais des bêtises et qu'on m'envoie pas de messages même pour déconner où m'engueuler et que meme si oui allez... C'est pas très constructif... Du tout. mais je les faisait un peu pour me montrer où attirer l'attention. Si ça marchait un peu au début et que je trouvai ça drôle ben ça marche plus de trop maintenant depuis quelques mois et j'ai plutôt plus l'impression d'être casse couille que marrant après je sais pas ce qu'il en est pour chacun d'entre vous mais vu qu'on y réagit pas c'est l'impression que ça me donne.

Je sais que je communique que rarement sur le fofo en me renfermant dans ma bulle et j'aurai du le faire un peu plus ._. Mais j'ai aussi ce problème d'avoir du mal à aller vers les autres où d'avoir l'impression de malaise et de gêner mais ça fait qu'empirer. Et je me suis un peu rendu compte que c'était peut être mieux de communiquer où d'en parler au moins plutôt que de finir par vraiment exploser stupidement un jour en gardant tout.

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Base Spatiale / L'Abyssian de l'espace. [RP Abandonné...]
« le: mardi 27 janvier 2015, 13:11:12 »
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12
Le quartier de la Toussaint / Sur la même longueur d'ondes. [ PV Blue April ]
« le: mardi 02 décembre 2014, 00:43:11 »

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C'était toujours si beau... Et puis aussi... Tellement triste l'hiver... Il faisait effroyablement froid; Les flocons avaient commencé à tomber il y a déjà quelques jours; il faisait déjà sombre... Le soir approchait, le soir de l'un de ces derniers jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, et la ville s'était doucement laissée recouvrir d'un joli manteau de neige, les trottoirs et la rue, de gel laissant les passants mesurer leurs pas et se retenir sur les façades lors d'éventuelles et rares glissades. Mais personne ne s'aventurait vraiment dans ce fond de ruelle. Pas même les services d'épandage.

Alors... Oui, Oui C'était... Encore cette période là... Noel comme ils l'appellent. Et bien ce Noel figurez vous, contrairement aux autres petits garçons Ludya le passait tout seul dans le fin fond misérable de cette ruelle où il a trouvé refuge... Oh... Vous savez il n'est pas totalement idiot. Ce n'est peut être pas la première fois qu'il passe un hiver ici. Et puis cette période est spéciale, il sait... Il a finalement compris ce que cela représente pour le commun des humains... C'est en se promenant sous l'anonymat d'une longue veste couvrante et d'une capuche qu'il à pu les voir, tous ces gens ensembles... Ces parents emmenant leurs enfants sautillants, joyeux de savoir ce que représente cette période pour eux, emmenés par la main à travers les rues marchandes, les magasins de jouets et de jeux vidéos après une dure journée de travail.

De temps en temps, la silhouette assombrie par les jeux de lumière provenant d'une lucarne, s'arrête devant l'une où l'autre fenêtre. y colle une main, puis, y colle son nez et se laisse émerveiller par l'ambiance d'une famille réunie pour l'occasion. Le bord du cadre des lucarnes givrées donnaient le sentiment, à cette ambiance chaude des salons bien chauffés et remplis de décorations étincelantes luisant à ses yeux, un sentiment d'incroyable sécurité... De comfort et de beaucoup de choses dont lui, dans la rue manquait cruellement. Et les guirlandes, et les jeux de lumière dans le sapin et les boules qui y sont accrochées, scintillaient comme les plus belles des étoiles qui composaient cette magnifique voie lactée. Sur la table de la salle à manger, de beaux poulets et dindes rôties, bien dodues et dorées à souhait parvenaient à le faire saliver et déglutir de ce qu'il ne pouvait qu'imaginer du goût que ça aurait dans sa bouche.

Tout le monde était heureux en ce jour, et bien trop occupé pour le remarquer, tout le monde était affairé par le temps, la prudence nécessaire sur les trottoirs et les festivités, c'était une période difficile pour lui car le reste de l'année il survivait de petits vols pas bien méchants chez l'épicier, le boulanger, où le boucher. Mais l'hiver et surtout en cette période il y avait trop de monde dans les rues, trop d'activité et un dédoublement de sécurité devant chaque enseigne. Alors, il avait dans ses mains quelques jouets qu'il s'était amusé à confectionner. Mais même s'il y avait de la passion et une belle finition dans ses petits robots aux allures rigolotes entre ses mains, véritables petits chef d'oeuvre de métallurgie, ferronerie modelées à la chaleur de ses mains aussi chaudes que la fusion et d'inginérie fine, petite et précise, c'était hélas bien trop artisanal et pas assez commercial ! Rien qui ne ressemble à toutes ces marchandises étalées dans les rayons des super marchés. Dont le tappage télévisuel abrutissaient assez l'esprit des enfants, puis des parents pour considérer ses créations anonymes. Il n'en demandait pourtant que quelques sous mais personne sur cette planète ne semblait vouloir s'arrêter pour y regarder.

Seuls les plus petits à l'esprit éveillé et le regard curieux s'arrêtaient sur ses petites créations, tendant une main trop petite et emmitouflée dans les trop épais manteaux dont leurs parents les couvre, limitant leurs mouvements de poupons quand leurs bras se tendent vers ses créations. C'était désespérant. Et à la fin de journées comme celles-là, lorsque la fatigue le guette il se pourrait qu'il ne fasse plus très attention lorsqu'il traverse un passage pour piéton, le rouge... Le vert... L'orange... Il ne fait plus vraiment attention depuis des heures qu'il est ici. Ca le fatigue. Et donc se fait immanquablement renverser par une voiture trop pressée.

Ses petits jouets volant en éclats et s'éparpillant partout dans la neige, l'humain dans le véhicule lui hurlant des insanités, démarrant ensuite en trombe pour éviter le moindre problème où que quiconque ne puisse, sa plaque, le numéro relever. C'est dans l'indifférence générale qu'il se relève avec un soupir éreinté, la peine dans le mouvement et la douleur à l'épaule. Il ramasse ses jouets, pour peu que ceux ci ne soient pas complétement détruits, où écrasés. Ce ne sont que des humains... Se répètera t'il.

Une fois il s'était approché de ce grand monsieur que toutes affiches représentent à cette période de l'année, un de ces types au coin de la rue avec une barbe blanche, une allure bonhommique qui peut paraître sympathique et cet acoutrement rouge et blanc, il s'approche et d'après la légende, où de ce qu'il en a compris... Il exaucerait quelques voeux... Même si il est déjà assez intelligent pour ne trop y croire mais, il reste encore un enfant à l'intérieur, il s'est approché et attends, observant l'homme, son étrange pancarte et sa tasse remplie de pièces de monnaie.

Pendant de longues minutes il reste figé là à le regarder, le regard du père noel occupé à se montrer au coin de ce feu rouge se pose sur lui à une ou deux reprises, puis au bout d'un temps qui use apparemment la patience du bonhomme, un geste de la main lui somme de déguerpir. Ouste ! Lui dit il ! Toi, toi et ton allure de sale pauvre, de gosse des rues tu fais fuir la clientèle ! Tu ne vends pas du rêve avec tes vêtements sales et tu me fais de la mauvaise publicité ! Tu vois pas que tout le monde change de trottoir quand ils te voient ! Dégage ! Ludya s'en ira après plusieurs projections de neige frappées du bout de ses bottines noires dans sa direction.

Il pourrait éventuellement fouiller dans les containers de l'arrière d'un grand magasin pour y trouver de quoi se nourrir aujourd'hui, faute de pouvoir voler quelque chose de frais à manger... C'est sûrement ce qu'il fera avant de se rendre une énième nuit, bien que fatigué, à escalader de dangereux monticules de déchets électro ménagers, d'ordinateurs, de jouets brisés, de casse de véhicules dans un zoning industriel, sur ces collines de pièces de métal et d'électronique jonchant le sol des entreprises de recyclage de fers et métaux. Il passe souvent un temps fou à sélectionner des composants, n'arrachant souvent que l'essentiel, des circuits imprimés, des transistors, des puces désoudées du bout des griffes, un mécanisme de fermeture centralisée, des rails de portière avec moteur électrique, parfois la chance veut qu'il trouve des jouets encore entiers, des petits trains et des rails encore fonctionnels. Se faisant alors, son noel tout seul.

Et lorsqu'il sera très, très tard il retournera enfin dans son bout de ruelle avec ses emplettes chargé de bric et de brac entre ses bras, dans un sac à dos, ferailles et pièces en tout genre qui viendront s'accumuler a celles qu'il à entreposé à l'abri, dans un coin de sa ruelle abandonnée. Il fabrique quelque chose... Il fabrique toujours quelque chose mais cette fois la solitude le pèse beaucoup plus qu'une autre année et cette planète l'épuise un peu. Alors il à consulté des vieilles revues techniques, des magazines scientifiques, et cherche à se fabriquer un prototype de communicateur tridimensionnel ultra puissant, étendant son message non pas en ligne droite et en ondes simples à travers l'univers mais plutôt comme un sonar pour transmettre son message dans des fréquences qui pourraient être audibles comme inaudibles pour certaines espèces. Et ce, dans toutes directions. Quelque chose d'aussi avancé qu'un spectrographe intégral de champ, autrement utilisé son énorme appareil pourrait sans doute révéler en temps réel la distance et le mouvement de chacun des astres présents dans la voie lactée.

C'est là, pas loin de sa cabine téléphonique renversée transformée en module d'exploration spatial, enfin, pour l'instant encore qu'a l'état de prototype et plus de "jouet" ou abri que réellement fonctionnel, que se trouve cette énorme carte dont les composants électroniques fait mains sont plus gros que la moyenne, faisant avec les moyens du bord et les technologies trouvées, son communicateur prends une place folle et il doit faire attention ou il marche pour pas écraser quelque chose, ajustant ci et là des connexions et des dérivations, des relais. Ca clignotte comme des guirlandes de partout. Et si quelqu'un se demande comment il trouve le courrant pour faire fonctionner tout le bordel qui se trouve par terre, il s'est depuis longtemps raccordé illégalement aux cables de la ville, d'ailleurs il s'est pris un sérieux court jus lors d'une première tentative !

C'est son petit coin de chez lui, cette cabine téléphonique complétement rafistolée de tous les cotés fait penser à ces modules que les enfants s'amusent à construire dans le fond d'un jardin ou dans un salon pendant que les parents ne sont pas là, à s'élaborer des plans, des univers imaginaires, se sentir à l'abri dans leur petit monde et se créer des galeries et des maisons temporaires à coup de chaises, de portes, de tables, de panneaux en bois où tout ce qui tombe sous la main. Oui cet endroit ressemblerait à une salle de jeu si on regarde bien, avec tous ces petits jouets, ces robots marchant d'un coté à l'autre de ce fin de ruelle, des dentiers électriques rebondissant dans un sens et dans l'autre, un robot sauteur faisant des pirouettes d'un coté à l'autre, puis repartant dans l'autre sens quand il rencontre un mur.

Cette nuit il se concentre beaucoup sur ce projet de communicateur intersidéral, ayant eu une première mésaventure en utilisant des ondes hertziennes bien trop puissantes il avait déjà attiré l'attention de l'armée dans un autre endroit en faisant un simple test, s'étant rendu au sommet d'une pile de déchets métalliques en raccordant par cables électriques et masses boulonnées d'un coté du versant est sur tout objet capable d'amplifier son signal, alignant son + sur le versant ouest en faisant de même. Un hélicoptère de l'armée avait tantôt fait de rappliquer, les ondes hertziennes étant interdites au civil au delà d'une puissance de 1000, ou 2000 et il avait largement dépassé ce seuil de plusieurs zéros vu la puissance de l'antenne et l'ampli qu'il s'était fait avec ce monticule d'objets métalliques.

Alors oui il doit explorer d'autres types d'ondes, d'autres moyens d'envoyer un message tout aussi puissant sans passer par ce que connait le commun des humains, où ce que pense connaître les humains, où ce qui est régulé, établi, mis sous charte et sur-contrôlé. Puis surtout, y a ce désir d'être enfin trouvé par quelque chose là haut... Peu importe ce que c'est... Sans même savoir où imaginer qu'il pourrait s'attirer de gros ennuis en envoyant des messages comme ça, à l'aveuglette à travers l'univers. Ca a du lui traverser l'esprit quelques secondes, et s'il attirait à lui quelque chose de vraiment très dangereux ? Mais ce doute s'est vite dissipé face à l'éventualité de parvenir à contacter les siens, c'était un risque acceptable où inconscient, qui passait facilement à la trappe s'il pouvait juste... S'il pouvait juste passer noel avec quelqu'un. Aussi idiot que ça puisse paraître.

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Vous nous quittez déjà ? / L'Abyssian retourne dans son Abysse.
« le: vendredi 07 novembre 2014, 13:20:13 »
J'ai plus l'impression de faire quoi que ce soit de bon avec mon personnage, même lorsque je crois faire un peu preuve d'originalité ou de créativité, de pas me focaliser bêtement sur du hentai... Et c'est souvent dur parce que les moments qu'on me reproche c'est souvent quand je suis content d'avoir écrit quelque chose, que j'ai cru sortir un peu de la monotonie ou des rails un peu trop strictes et droites. C'est juste que c'est pas une, deux, trois, quatre fois que ça arrive sur la longueur d'un rp et je pense qu'on est bizarrement beaucoup, beaucoup plus exigeant avec moi que si des personnes jouent avec des persos féminins où pseudo féminins auxquels par contre on laisse filer toutes sortes d'incohérences et de grosbillisme parce que c'est trocool, quelque chose comme ça. je dois pas être capable de m'adapter ou comprendre ce qu'on attend de moi et mon personnage et ça me rend toujours un peu triste.

Alors je vais le laisser aller se reposer pour une durée indéterminée.

Merci et attention à l'écoutille quand je ferme le sous marin.

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Ludya avait découvert qu'a défaut de le lancer au hasard dans un recoin inexploré de l'espace, le premier prototype de son convecteur spatio-vectoriel provoquait des étincelles bleutées autour de ce que certains appelleraient ici une charette d'acier et ouvrait un portail sur un monde qui lui était tout aussi inconnu que le reste de l'univers : on aura nommé Terra. Mais, eh bien la toute première fois qu'il s'en rendit compte, comme toute expérience un peu foireuse, son prototype de module d'exploration spatiale à comme ainsi dire subi quelques avaries lors du passage d'un monde à l'autre. On vous la fait pas c'est le coup classique du voyage spatial, temporel ou dimensionnel ! Y eut trois éclairs assombrissant le ciel comme si soudain nous nous trouvions en pleine nuit et soudain apparut un truc en plein ciel avec une trainée de flammes sur la trajectoire déjà empruntée dans le monde précédent. Mais, mais mais... Comme si un champ de force magnétique avait un pitit peuuuu démagnétisé tous les circuits électriques et un piti peu interrompu les moteurs alors on s'est un piti peu pris aussi, pour un planeur. Un planeur qui est un peu trop lourd pour planer très longtemps sans piquer du nez voyez vous parce que l'objet ben même s'il possède une double paire d'ailes elles sont pas bien bien longues.



Dans le cockpit de l'étrange vaisseau était évidemment assis un pilote, une créature qui est arrivée sur terre en créant la panique la plus complète car ses premières heures d'entrée dans l'atmosphère sur terre avaient bien failli brûler tout l'oxygène de la planète et laisser suffoquer tout le monde ! C'était un Abyssian, une créature assez rare voire inconnue, une espèce provenant des recoins les plus insondables de l'univers, soit, c'était Ludya. Ludya portait une paire de lunettes d'ingénieur-soudeur sur le front et une veste a col et manches matelassé et puis rien d'autre avec en fait, la couleur de la veste se fondait bien avec le reste de la couleur brune abyssian, velourée de la peau du reste de son corps et vu qu'il avait pas grand chose à cacher c'était pas toujours utile qu'il revêt un pantalon, sauf si du monde lui faisait la remarque, sauf si du monde commencerait un jour à lui faire plusieurs fois la remarque et montrer de la gêne pour ça, alors automatiquement lui aussi commencerait à en ressentir de la gêne et porterait un pantalon pour cacher et paraître plus acceptable !

Donc il était vêtu comme ça :


On aurait presque dit un aviateur ! Mais cette tenue vestimentaire n'était en rien réglementaire pour ce monde, peut être même trop moderne pour les contrées reculées et sous développées technologiquement autour de Nexus, il risquerait sans aucun doute, de passer pour un excentrique avec une tenue de ce genre ! Mais bon, il en avait pas encore conscience de tout ça, pour le moment il cherche à redresser son aéronef, ah, non, l'oiseau de métal qui fend le ciel si on devait reprendre les termes utilisées de ce coté du portail ! Et pour une fois ça semblait bien parti, bien parti pour faire un semblant d'atterrissage pas trop casse-figure, il déploya le train d’atterrissage manuellement puisque plus rien fonctionnait électroniquement en tournant une manivelle mécanique sous le tableau de bord.

Il rasait la cîme des arbres pendant qu'il déployait le train d’atterrissage, quelques branches balayèrent la vitre du cockpit et ça suffit pour lui rappeler de redresser d'avantage le manche, aie aie aie il pensait pas être arrivé si bas si vite et par chance plus loin y avait une grande clairière au milieu de cette zone forestière, il faudrait juste qu'il passe entre quelques séries de gros arbres, il priait intérieurement pour pas casser ses ailes sur les troncs, effectuant quelques manœuvres et roulement, tonneaux pour s'échapper vivement d'obstacles dans sa route.

Ses ailes tranchèrent quelques fines branches mais il put souffler quand il atteint la clairière, par contre c'est son train d'aterrissage qui prit tout dans les dents ! y avait d'énormes racines et le terrain était accidenté, il plia le support de la roue avant et sa charette volante d'acier finit sa course le museau dans la terre, freinant jusqu'aux racines d'un très gros arbre juste avant la fin de la limite de la clairière. Derrière le vaisseau on pouvait voir une grosse trainée de terre sillonnée et labourée par le train avant et le nez du vaisseau, mais il avait beaucoup de chance qu'il n'y ait que peu de véritable casse !

Et comme dans toute chance il y avait toujours un peu de malchance il avait appuyé par mégarde sur le bouton du siège éjectable quelques minutes plus tôt lorsqu'il crut que les carottes étaient cuites en touchant les premiers arbres, ben ça c'était pas enclenché tout de suite ! Lorsqu'il crut être sain et sauf, en louchant vers le ciel tout en poussant un soupir de soulagement, au bout de quelques minutes à reprendre ses esprits il sera tiré soudainement de ses observations à travers les vitres salies de son cockpit, qui s'envola tout à coup ! Les montants et les supports de la vitre s'éjectèrent dans les airs, suivi d'un petit Oh non... Quoi encore ?

Le siège s'éjecta avec beaucoup de retard hors du compartiment emportant Ludya avec, il grimpa haut tout de même ! son parachute s'ouvrit et il retomba bêtement dans les branches de l'arbre juste au dessus du vaisseau, bloqué comme ça dans les airs et retenu par les élastiques et lanières de son parachute. Il décida de rester là un petit moment les bras ballants, regardant autour de lui, la clairière, la trainée qu'avait faite son vaisseau dans le sol, puis l'écorce du vieil arbre. La vieille, très vieille branche sur laquelle avait décidée comme par hasard de s’emberlificoter son parachute aussie... Avec un peu de chance il pourrait se balancer un peu eeeet, hm, atteindre une autre branche, pas loin par là. Il se mit à se tortiller un peu et tirer la langue sur le coté.


















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