Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Amélie

Pages: [1]
1
Le quartier de la Toussaint / Rencontre du troisième type [Zéphyr]
« le: lundi 15 janvier 2018, 00:46:19 »
Une journée ordinaire à Seikusu... Comme tous les autres jours, Amélie zonait, errant sans but. Elle portait un hoodie sur son corps, sa tête partiellement dissimulée sous une capuche, et, mains dans les poches, avançait donc. Elle marchait dans les quartiers de la Toussaint, cherchant quelque chose à faire avant de retourner dans son refuge, l’entrepôt désaffecté que Zetsu était en train d’aménager pour eux.

*Qu’est-ce que je peux bien faire de mes journées, moi ?*

Amélie cherchait désespérément un boulot, un petit travail pour toucher quelques deniers. Rien de particulièrement exceptionnel, mais suffisamment pour qu’elle ait de quoi vivre. Elle avait cherché à rejoindre un maid café, mais, sans papier d’identité, le patron l’avait envoyé paître. Et, malheureusement, pour le reste, seule la prostitution lui semblait ouverte. Une situation déprimante au possible, pour une jeune fille qui ne savait pas quoi faire, à part errer dans les rues et les ruelles du quartier de la Toussaint, cherchant un bon coup, quelque chose, n’importe quoi.

La jeune Française observa un stand dans une ruelle du marché. On y vendait des rāmen et autres choses à manger. Il y avait toujours un marché ici, où les lycéens se promenaient tranquillement, dépensant leur argent de poche. Un spectacle qui fit soupirer Amélie, l’amenant à s’adosser contre le mur.

*J’en ai marre... Pourquoi j’ai pas le droit à une vie tranquille, moi? À pouvoir m’ennuyer en cours en pianotant sur mon portable ?*

Elle se pinça encore les lèvres, et se retourna, observant brièvement la présence d’hommes avançant rapidement, portant des lunettes noires sur le visage et des costumes sombres avec cravates, parlant dans des oreillettes.

« Le sujet n’est pas loin, les détecteurs sont formels... glissa l’opérateur contrôle dans l’oreillette.
 -  Elle est petite, cherchons bien.
 -  On devrait ordonner l’évacuation de ces gens, elle est dangereuse...
 -  Et créer un sentiment de panique ? Non, non, retrouvez-là, et vite ! »

Amélie, de son côté, continuait à tourner autour du marché. Elle avait faim, maintenant, et cherchait tout simplement quelque chose à voler, faisant le tour des stands, l’air de rien, mais ne passant pas inaperçue pour plusieurs commerçants, qui la houspillaient en lui ordonnant de s’écarter.

2
Centre-ville de Seikusu / Évasion [Dannika Crown]
« le: lundi 06 avril 2015, 02:23:58 »
C’était dans le quartier historique de Seikusu qu’on trouvait tout. Un ensemble de petites rues piétonnes, où les véhicules étaient très rares, car il n’y avait pas assez de place. C’était un endroit qui s’articulait autour d’un grand marché local, similaire à toutes ces images qu’on pouvait se faire… Les petites rues du marché formaient un quadrilatère s’articulant autour d’un bâtiment central, avec d’autres étals. Poissons, vêtements, jeux vidéos, livres, mangas… Il y avait de tout ici, et quantité de gens. Amélie avait pu voir des grillades de crevettes, de nombreux étals de pêcheurs, et autant d’autres choses… C’était ainsi qu’elle avait entendu parler d’une librairie locale. Amélie s’était promenée le long de ce marché, avec sa casquette vissée sur son crâne. Elle voyait les regards curieux, et parfois désapprobateurs, de certaines mères de famille. C’était comme si elles sentaient, instinctivement, qu’Amélie étai une jeune femme isolée et sans foyer… Une fille de mauvaise fréquentation pour leurs enfants. Amélie voyait alors ces mères resserrer leurs mains autour des leurs, tout en s’écartant rapidement. Amélie ne s’en familiarisait pas. Atterrir au Japon après avoir fui la France était loin d’être son choix le plus malin. Elle se heurtait ici à de nombreuses barrières. Les Japonais étaient des insulaires se méfiant des étrangers, ne les appelant pas « gaijin » pour rien. Or, outre cette barrière sociétale, il y en avait une autre, beaucoup plus difficile, et qui amenait Amélie à sacrifier de nombreuses heures…

…La langue.

La langue japonaise était en effet extrêmement différente de la langue française, et, fort heureusement, Amélie était très douée en anglais. Et, bien que les Japonais soient hostiles aux étrangers, la langue anglaise était assez facilement admise dans ce pays, beaucoup plus qu’en France. Amélie arrivait à s’en sortir en recourant à l’anglais, mais, de manière générale, elle était larguée par les kanjis. Le japonais était une langue très orale, ce qui faisait que l’écrit était extrêmement difficile pour elle. Elle avait plusieurs dictionnaires, des manuels d’apprentissage de la langue, mais… Et bien, même ainsi, ce n’était pas simple. Or, et c’était là embêtant, Amélie avait toujours aimé lire.

Quand elle était encore en France, elle se rendait au CDI de son lycée, ou dans une bibliothèque municipale, afin de lire. La bibliothèque Andrée Chedid était l’une de ses préférées, à l’époque, et elle s’y rendait très souvent, dans la mesure où, par rapport à sa famille, tout était préférable. Elle y restait parfois jusqu’à la fermeture, lisant des bandes dessinées, ou des romans. Malheureusement, au Japon, les livres en français étaient très rares, et, à défaut, elle s’était lancée sur des livres anglais. C’est ce qui l’avait amené devant cet étal.

« Vous cherchez quelque chose, Mademoiselle ? » lui demanda le vendeur, en japonais, en la voyant farfouiller parmi les livres.

Elle avait trouvé un livre français, Bel-Ami de Maupassant, et le leva devant l’homme.

« Où avez-vous obtenu ce livre ? »

Il avait suffi de cela pour qu’elle se retrouve, plusieurs jours après, devant la librairie où l’homme s’était fourni. Elle y entra donc, le cœur battant légèrement dans sa poitrine. La perspective de pouvoir trouver des livres écrits en français était très rare pour qu’elle la laisse passer. La librairie était assez petite, rien à voir avec une grande surface, où elle était généralement surveillée par des agents de sécurité patibulaires. Ici, c’était une atmosphère chaleureuse, avec un petit salon de thé, où plusieurs individus discutaient entre eux, généralement des lycéens, ou des adultes ayant moins de trente ans.

Le fait que la librairie se trouve dans le quartier historique faisait que l’endroit était très calme. Amélie retira sa casquette de sa tête. Elle portait un jean légèrement troué, une veste noire, et un débardeur blanc, puis s’approcha d’une étagère, et farfouilla parmi les livres. Quand quelqu’un s’approchait d’elle, généralement pour aller chercher des livres, on pouvait voir Amélie se crisper légèrement, comme si elle avait instinctivement peur qu’une personne s’approche trop près d’elle.

Malheureusement, Amélie peinait à trouver, et, après un petit quart d’heure, elle se gratta la tête, puis se rapprocha ensuite d’une hôtesse. Elle s’exprima ensuite dans un japonais hésitant, cassé, avec des intonations françaises perceptibles :

« Ex… Excusez-moi… Auriez-vous des… Des livres français ? »

3
Le parc et son sous-bois / Charité chrétienne [Dextra-Senestra]
« le: mardi 16 décembre 2014, 02:24:21 »
« J’le sens pas, Zet’...
 -  Tu me fais confiance ?
 -  La dernière fois que je t’ai fait confiance dans tes idioties, je te rappelle que j’ai été capturée par deux psychopathes en puissance ! »

Zetsu fit une mine contrite. Évidemment, lui aussi se rappelait de cette histoire, et c’était bien pour ça qu’il n’avait pas proposé à Amélie, depuis plusieurs mois, de la rejoindre sur ses coups fumeux. Cependant, là, Zetsu le sentait bien. Il avait un bon feeling, et il ne s’agissait pas de s’attaquer à un entrepôt sinistre détenu par des armoires à glaces travaillant pour la Mafia russe. Et puis, ils avaient besoin de payer le loyer, et ce n’était pas les services sociaux qui allaient aider de jeunes fugueurs. Leur pitance, ils devaient trouver un moyen de la récupérer eux-mêmes, et c’était pour ça que Zetsu regardait la petite épicerie de quartier devant eux. Ils étaient dissimulés derrière une poubelle. Amélie ne ressentait en soi aucune gêne, aucun problème de conscience, à aller voler un épicier. Et, quand bien même elle en aurait, Zetsu lui avait expliqué que ce gros tas de graisse était un pervers, qui harcelait, sexuellement parlant, ses caissières et ses servantes. Il était déjà été en procès, et c’était d’ailleurs par le biais de l’une des servantes que Zetsu avait appris l’existence de cette épicerie. En somme, il fallait juste se battre pour ce qui était juste.

Ils se tenaient donc devant l’épicerie. La porte s’ouvrit sur une magnifique Américaine blonde, qui partit rapidement, et qui avait, dans le regard, l’envie d’étrangler des bébés lapins à tête de lion. Sûrement l’une des employées de l’épicier. Zetsu attendit encore quelques secondes, en sortant de son costume rapiécé et poussiéreux son Uzi. Il traînait cette arme depuis des mois, mais elle était toujours autant déchargée. Amélie était surprise que Zet’ n’ait jamais réussi à trouver un seul revendeur d’armes. Certes, ils étaient moins nombreux qu’aux États-Unis, mais ils n’étaient pas inexistants. Elle, de son côté, ne s’en sortait pas mieux, car Zetsu lui avait donné entre les mains une arme factice, un replica gun destiné à menacer l’épicier.

*Une arme déchargée et un faux-flingue... Diable, on va aller loin avec ça ! Pourquoi est-ce que je me suis embarquée là-dedans, moi ?!*

Zetsu lui avait dit qu’il fallait être deux sur ce coup-là, afin de pouvoir mieux menacer l’épicier. Amélie avait sincèrement hésité, au vu de leurs anciennes expériences mutuelles, peu réussies. Zet’ avait toujours le don de la lancer dans des plans compliqués, mais force est d’admettre que, souvent, ses coups marchaient, puisqu’il ramenait effectivement à leur abri de quoi se sustenter.

« Bon... On le fait ?
 -  T’es sûr de ton coup ? On risque pas de tomber sur des Yakuzas ou j’sais-pas-quoi ?
 -  Les Yakuzas protègent pas l’épicerie à cette heure-là... Je me suis renseigné, qu’est-ce que tu crois ?! »

Amélie fit une petite moue dubitative sur les lèvres, guère rassurée pour autant.

« Bon...
 -  Et on a besoin de cet argent ! insista Zetsu.
 -  Oui, je sais bien, mais... Je sens le piège !
 -  Fie-toi davantage à mon instinct, la Frenchie, et tout se passera bien. »

Amélie, Française avec une culotte rose à l’effigie de l’Union Jack, hésita à nouveau. Faire confiance à Zetsu... C’était déjà le cas, et elle finit par hocher la tête.

« Okay... Okay, on le fait !
 -  Ça, c’est ma fille ! En piste ! »

Les deux voleurs apprentis enfilèrent sur leurs têtes des cagoules, Amélie une cagoule rose, et Zetsu une cagoule noire, puis ils se relevèrent, voyant l’épicerie en face d’eux. C’était une petite boutique, et la caisse enregistreuse était à gauche de la porte d’entrée. Ils hésitèrent un peu, puis Zetsu s’avança rapidement, en premier, et passa à travers les portes électriques qui coulissèrent, suivie par Amélie. Cette dernière sentit le frisson de l’adrénaline pulser dans ses veines, neutralisant la tension qu’elle ressentait.

« Ceci est un hold-up, les amis ! Fermez tous vos gueules, ou je vous explose !
 -  Quoi ?! s’exclama l’épicier, à gauche. T’es qui, toi, espèce de sale petit merdeux ?!
 -  Tu fermes ta gueule, connard ! Okay ?! TA GUEULE ! »

Amélie renversa un kiosque de friandises et de cartes postales à côté d’elle, l’envoyant s’étaler sur le sol, et braqua son arme sur l’épicier. Il était effectivement gros, et elle le vit le regarder avec rage, comme s’il bouillonnait de rage à l’idée d’être braqué par une fille. Amélie posa un sac à dos sur le comptoir, en lui hurlant dessus :

« Remplis-le, ou je te plombe, fils de pute ! »

L’épicier serra les dents, comme s’il évaluait ses chances de frapper Amélie, et ainsi de pouvoir lui subtiliser son arme. Malheureusement, ce fut une autre personne qui vint les déranger. Le pauvre Zetsu n’avait vraiment pas eu de chance, car, tandis qu’il braquait l’épicier, un client jaillit entre deux rayons, en pointant son pistolet de service...

« Police ! »

Amélie sentit la peur éclater en elle.

*Oh merde...*

Le policier, Atreyu, était un habitué de cette épicerie, et quelqu’un qui partageait à peu près les mêmes opinions que le noble épicier sur la place des femmes dans la société, et sur le rôle des étrangers, ou sur la décadence de la jeunesse nippone à cause des mangas. Atreyu les visa donc, et Zetsu comprit rapidement ce qu’il fallait faire.

« On se casse ! »

L’épicier en profita pour passer la main sous son bureau, et en sortit une carabine Remington, une arme qu’il avait acheté il y a quelques années, lors d’un voyage aux États-Unis, et pour laquelle il avait une licence.

« Bande de sales merdeux ! »

Il fit feu, et la balle traversa l’une des vitres de l’épicerie, faisant hurler Amélie, qui fila par la ruelle d’où elle était venue, se séparant d’avec Zetsu. Atreyu, le policier, sortit également du magasin, et partit à la poursuite d’Amélie. Il fut cependant ralenti par quelques voitures, laissant à la jeune Française l’occasion de passer dans la ruelle, ce qui l’amena près du parc central de Seikusu. Elle en profita pour retirer sa cagoule, qui la gênait, et traversa la rue, provoquant plusieurs klaxons furieux émanant des véhicules qui circulaient. Elle enjamba le parapet, et courut le long des pelouses, regardant derrière elle... Ce qui l’empêcha de voir l’obstacle situé devant elle.

Elle se télescopa avec un piéton.

« Ah ! »

Amélie tomba sur le dos en grognant. Elle avait mal au nez.

4
Le quartier de la Toussaint / Témoin gênant [Régis Sabius]
« le: lundi 15 décembre 2014, 01:44:05 »
Les Black Eyed Peas dans les oreilles, Amélie avait la main cramponnée à la barre du bus, et sortit quand les portes s’ouvrirent, la larguant à l’arrêt qu’elle recherchait. C’était une petite place dans le Quartier de la Toussaint, un square avec une fontaine au centre qui, disait-on, portait bonheur. Amélie aurait peut-être pu s’intéresser à l’histoire de cette fontaine, mais, pour l’heure, ses motivations étaient bien différentes, et n’avaient pas grand-chose à voir avec le patrimoine culturel de la ville... Sauf si on supposait que la drogue faisait partie intégrante du patrimoine culturel de n’importe quelle ville suffisamment grande pour contenir des trafiquants. Dans le fond, si on tenait compte de la crasse, de la misère, et des saloperies, Paris était bien loin de la ville-modèle qu’elle prétendait être, et il n’y avait aucune raison pour que Seikusu soit différente. Amélie, qui vivait ici depuis maintenant quelques mois, était bien placée pour le savoir. Cette ville était laide, autant que Paris. On y rencontrait les mêmes animaux, les mêmes enfoirés, les mêmes salopards qui profitaient de la misère pour s’enrichir, qui chiaient sur la gueule des pauvres, et se moquaient d’eux derrière leurs sourires hypocrites et leurs cols blanc bien roulés. Bien sûr, il y avait toutes les petites frappes, les dealers, les petits caïds régnant sur leur ruelle pourrie, les brutes épaisses qui vous rackettaient, mais ils n’étaient que de la petite monnaie devant les vrais salauds... Les financiers, les politiques, les pourris et les corrompus qui, tout en prétendant défendre les honnêtes gens, s’enrichissaient grassement sur leur dos. Amélie n’avait que du mépris pour eux.

Elle quitta la place de la fontaine, la capuche de sa veste rabattue sur sa tête, et laissa les Black Eyed Peas céder leur position à un artiste francophone, dont le morceau était en harmonie avec son état d’humeur : Stromae et Orelsan disant à ces enfoirés d’aller se faire... Et Amélie n’en pensait pas mieux. En gros, elle n’était pas d’humeur, car elle était en manque. Elle avait réussi à obtenir de l’argent auprès de Zetsu, et était allé voir leur fournisseur. Zet’ avait eu la sagesse d’esprit de ne rien dire. Il n’aimait pas ça... Qu’Amélie devienne une junkie, qu’elle sombre peu à peu dans la dépression. Amélie continuait à marcher, s’enfonçant dans des ruelles sombres, bien moins animées que les rues du centre-ville, où on trouvait de tout. Elle avançait rapidement, sachant où elle devait se rendre, tenant dans sa poche ses billets.

*J’approche...*

Coupant Stromae, Amélie rangea rapidement son baladeur, et fila sur la gauche, dans une ruelle, une impasse avec des poubelles longeant un petit restaurant de quartier. Le restaurant servait de refuge à des Yakuzas, et c’était avec eux qu’Amélie comptait faire affaire. Ce n’était pas la première fois qu’elle venait, et ils vendaient du LSD, ce dont elle avait bien besoin en ce moment. La drogue lui manquait, et, avec l’abstinence, venait les cauchemars, qui l’empêchaient de dormir, et la rendaient irritable. Amélie remonta le long de la rue, et tapa à une porte verte. La porte s’ouvrit rapidement sur un Japonais en débardeur, un Yakuza avec des tatouages, une barbe mal rasée, et des lunettes de soleil glissant le long de son nez.

« Qu’est-ce que tu veux, gaijin ? »

C’était un Guramu, l’un des plus puissants clans de la ville. Amélie avait toujours la capuche sur sa tête, et fit signe qu’elle voulait se piquer. Le Yakuza hocha lentement la tête.

« Tu connais les tarifs, gaijin ? »

Elle hocha encore la tête, et l’homme fuma à nouveau, balançant une bouffée de cigarette sur ses yeux.

« Retire ta capuche... »

Amélie obtempéra, restant toujours silencieuse. Il regarda ses yeux, et eut la conviction qu’elle n’était pas une flic. Il se retourna, parlant à un complice. Amélie entendit du bruit, et fit bien attention à ne pas jeter un coup d’œil. La police de Seikusu avait juré de mettre un terme à l’activité des gangs, notamment des Yakuzas et du trafic de drogues. Les Guramu étaient plutôt nerveux, car ils étaient au cœur de ce trafic.

Quelques instants plus tard, elle vit plusieurs seringues, et elle tendit ses billets, tout froissés. Le Yakuza les prit, puis elle attrapa rapidement les seringues, les enfouissant dans la poche de sa veste, et l’homme la regarda en grognant.

« Qu’est-ce que t’attends ? Fous le camp, sale pute ! »

Amélie n’avait quasiment rien dit, et s’écarta, partagée entre la honte, la peur... Et un plaisir instinctif en voyant ces seringues, un plaisir qui était encore plus terrible, en lui nouant l’estomac. Elle marcha rapidement, sortant de la ruelle... Et vit une voiture noire, une berline, remonter rapidement la rue, et s’arrêta devant le restaurant, en double file. Amélie cligna des yeux, et vit une autre voiture approcher, libérant des hommes armés d’Uzis et de pistolets, qui entrèrent dans le restaurant. Elle entendit alors des coups de feu, et écarquilla les yeux. Elle venait d’assister à une guerre des gangs, et entendit alors de coups de feu venant de l’impasse.

La porte métallique s’ouvrit en grand, et elle vit le Yakuza qu’elle avait aperçu tantôt se mettre à courir, se tenant le flanc. Du sang coulait de son débardeur blanc, et il tenait dans la main un pistolet. Blessé, il haletait, de la sueur coulant le long de ses muscles saillants. Il se retourna, faisant feu au jugé. Une balle atteignit la porte, provoquant un écho assourdissant qui amena Amélie à hurler en posant ses mains sur ses oreilles. Dans le dos de l’homme, un tueur débarqua, portant entre ses mains gantées un fusil à pompe à canon scié, et fit feu. Ce fut comme si un éclair venait de rugir dans la ruelle. Amélie vit le haut de la tête du Yakuza se transformer en une bouillie rouge. Son corps tomba lourdement sur le sol, et l’un de ses yeux rebondit sur le sol, atterrissant à quelques mètres d’Amélie. Muette, cette dernière vit cet œil, flottant dans son sang, qui la regardait. Elle vit alors le tueur la regarder, puis vit la gueule noire du fusil à canon scié.

*BARRE-TOI !!* hurla une voix dans sa tête.

Rien à faire, ses jambes étaient comme tétanisées. La bouche entrouverte, incapable de pleurer, comme en état de choc, Amélie voyait le canon noir de cette arme... L’homme appuya sur la gâchette.

Clic.

L’arme était vide, et ce fut ce petit bruit qui réveilla Amélie. Elle vit le canon s’ouvrir en deux, l’homme glissant rapidement sa main dans sa poche pour attraper des chevrotines.

*MERDE, FOUS. LE. CAMP !!!*

Cette fois, Amélie obtempéra, et se mit à courir, tandis que, dans son dos, le mystérieux tueur hurlait. D’autres hommes sortirent du restaurant, et la canardèrent avec un Uzi. Amélie hurla en sentant les balles pleuvoir autour d’elle, et courut à droite, filant dans une petite rue piétonne, avec un escalier. Sa main gauche glissa sur la rampe, et elle sauta les cinq dernières marches, continuant à courir, entendant les tueurs se dépêcher.

Amélie courait sans se poser plus de questions, et fila sur une autre ruelle, menant vers la rue... Où elle heurta alors un homme.

« Ugh ! »

Amélie tomba sur les fesses. Au loin, les tueurs venaient d’entrer dans une de leurs voitures, et s’élancèrent à la poursuite de ce témoin inattendu et gênant.

5
Les alentours de la ville / Do you like clowns ? [JigSex]
« le: samedi 23 août 2014, 02:50:44 »
La foire de Seikusu était fermée pour plusieurs mois, le temps que tous les manèges soient rénovés. Une fermeture annuelle, prévue de longue date. Amélie passait par là pour retourner chez elle... Si tant est qu’on pouvait appeler l’entrepôt abandonné d’une usine fermée de la zone industrielle du quartier de la Toussaint un « chez soi ». La jeune Française se promenait seule, portant une veste en cuir recouvrant son corps, et une minijupe noire moulante. Elle avançait rapidement, après avoir remonté toute une jetée menant de la plage à un club de bowling mal fréquenté. Elle avait ensuite rejoint la foire en passant par un endroit où le grillage était découpé, et filait à travers les allées abandonnées de la fête foraine.

*Brr... C’est vraiment creepy, cet endroit.*

La fête foraine ressemblait à un décor de film d’horreur quand elle était fermée. Des papiers volaient ici et là, poussées par le vent. Des bâches avaient été mises sur toutes les auto-tamponneuses, et il n’y avait aucun éclairage, rien du tout. Amélie avançait à l’aide de l’éclairage de la lune. Elle avait du aller jusqu’à la plage pour trouver de quoi s’acheter de la bonne bio’, et elle revenait maintenant chez elle. Elle ignorait si Zet’ serait là. Elle l’espérait, car dormir seule dans cet entrepôt était vraiment flippant, mais il était fréquent que Zetsu soit occupée ailleurs, tout comme Mishi. La jeune Française avait sa casquette vissée sur le crâne, et regarda autour d’elle en s’approchant d’une allée face à un palais des glaces. L’entrée était fermée par une herse métallique, et elle s’avança à nouveau, avec cette intense sensation que quelqu’un la suivait. Elle regardait autour d’elle, nerveusement, mais sans voir personne.

Amélie se sermonna elle-même. Elle avait choisi de traverser la fête foraine car c’était un raccourci permettant de s’aventurer le long de ruelles et de petites rues louches où traînaient souvent des zonards. Il y en avait aussi à la foire, mais ils étaient moins nombreux, car, même en étant fermée, la foire était encore surveillée par une compagnie de sécurité. Zetsu avait expliqué à Amélie que la foire était dirigée par les Yakuzas, et elle leur rapportait plein d’argent. Ils devaient s’assurer qu’elle n’ait pas une mauvaise réputation, et, si certains squatteurs avaient la mauvaise idée de s’installer ici, ils venaient les déloger rapidement. Les Yakuzas de Seikusu, toujours selon Zet’, incarnaient le rôle traditionnel du crime organisé : la police de l’ombre. Elle avait des mauvais côtés, mais elle permettait aussi de réguler la société, d’éviter l’anarchie et le chaos par une dérégulation totale de la criminalité. Un mal nécessaire.

La Française avait un peu froid, et raffermit sa veste sur son corps. C’était un cadeau de Mishi, et, fort heureusement, elle n’était pas en rose fluo. Cependant, elle avait quand même l’impression de ressembler à une pute comme ça.

*Un de ces quatre, il faudra vraiment que je conserve un peu de mon fric pour acheter des fringues décentes...*

Elle dépensait tout son maigre fric dans cette saloperie de dope. Amélie avait presque envie de se maudire elle-même, mais... Et bien, c’était une pulsion irrésistible, trop forte pour qu’elle y résiste.

Et, pour l’heure, elle avait toujours le sentiment que quelqu’un la suivait.

6
Les alentours de la ville / Choc social [Les Soeurs Yume]
« le: lundi 26 mai 2014, 02:28:19 »
*Salle 303, salle 303... Putain de salle 303 ! Allez, allez, vite, ma petite Mél’, vite !*

À travers les allées silencieuses de l’université de Seikusu, on pouvait entendre les bruits de pas précipités d’une jeune femme qui cherchait les escaliers. Dehors, le soleil était en train de laisser place à la lune après une domination sans partage pendant des heures. Amélie était en retard. En retard ! Il y avait eu un bouchon énoooorme au centre-ville, et elle était descendue dès qu’elle possible, faisant tout le chemin à pied. Elle portait un sac à dos abritant un cahier offert par Zetsu avec un stylo 4 couleurs, ainsi qu’un dictionnaire, et la jeune femme filait à toute allure. Elle avait fini par rejoindre l’université. Elle était plutôt bien foutue, mais, malheureusement, elle était immense. À l’image de la ville, elle était cosmopolite, accueillant un nombre assez important d’étudiants étrangers, et la dame à l’accueil était visiblement pressée de terminer sa journée, et irritée devoir devant elle une jeune fille hirsute avec une minijupe, un débardeur, et avec une casquette noire vissée sur ses longs cheveux noirs. Une gaijin sans aucune forme d’éducation, qui lui avait demandé l’emplacement de la salle 303, avec un insupportable accent étranger .Sans se laisser démonter, la fonctionnaire lui avait répondu d’aller au troisième étage. Il y avait un ascenseur, mais Amélie avait abandonné l’idée de le prendre. Il était coincé au sixième, et mettait une éternité à descendre. Elle avait donc grimpé le long des marches, des escaliers interminables aux marches raides, jusqu’à atteindre le troisième étage.

La jeune femme se sentait maintenant dans la peau d’Astérix et Obélix cherchant à obtenir le laissez-passer A38 dans un bâtiment administratif. Elle avait fini par atteindre le troisième étage, et avait regardé sa montre, constatant qu’elle était en retard de plus de cinq minutes. Elle s’était mordillée les lèvres, avant d’avancer, lisant les numéros des portes. Elle réalisa alors qu’elle était arrivée par l’autre côté de l’université, car elle tomba sur la porte 321. Elle décida de remonter le couloir, en suivant la succession des numéros. 319... 317... 315... 313... 311... 331. 331 ?!

« What the… ? » ne put s’empêcher de marmonner Amélie.

C’était quoi ces putains de couloirs avec des numéros de portes qui ne se suivaient pas? Amélie grommela, et trouva un plan, mais il était illisible. Elle avait encore du mal avec les chiffres, et sentait son cœur se mettre à trembler. Zetsu avait su la convaincre de venir ici, en lui disant qu’elle devait perfectionner son japonais. Amélie suivait des cours au lycée, mais il n’y en avait pas aussi longtemps qu’elle le voudrait, et la fac’ les organisait plus facilement. Les cours étaient assurés par des étudiants, généralement des doctorants ou des étudiants en Master. C’était un bon moyen pour eux de toucher quelques deniers, et ainsi d’arrondir leurs fins de mois. Amélie ignorait comment Zetsu avait fait, mais il avait réussi à l’inscrire à un cours de remise à niveau, s’occupant de toute la paperasse administrative. Elle avait avec elle un joli formulaire administratif, signé par le président de la faculté et par elle, attestant qu’elle était inscrite à ces séances.

Toute la difficulté était de trouver la salle 303. Amélie s’avançait le long des couloirs, et, sans s’en rendre compte, elle était alors à côté de cette salle quand elle vit une étudiante passer rapidement. Elle avait enfilé des écouteurs, et se dirigeait tranquillement vers une soirée arrosée quand Amélie posa la main sur elle, afin de la retenir.

« Hey ! s’exclama la donzelle, une Japonaise pure souche.
 -  Salut ! Excuse-moi de te déranger, mais tu sais où...
 -  Non, j’ai pas de fric, lâche-moi, sale droguée ! »

Hein ?! Amélie cligna des yeux tandis que la femme s’écartait. Il fallait bien dire qu’avec sa casquette, son débardeur, sa veste, ses collants et sa minijupe, elle était bien carrossée, et ce d’autant plus que cette course dans les couloirs l’avait fatigué. Mais, de là à la snober comme ça... Sans se rendre compte qu’on pouvait l’entendre depuis les pièces à côté, Amélie brandit un doigt vers la femme.

« Non mais oh, tu te prends pour qui, SALOPE ? Va chier ! MAL BAISÉE, va !! »

La femme ne lui répondit pas, et Amélie grogna, puis regarda autour d’elle, et finit par voir la porte de la salle 303, à proximité.

*Ouf !*

Amélie s’y dirigea rapidement, toqua à la porte, puis l’ouvrit rapidement, sans attendre qu’on daigne lui répondre.

« Bonsoir ! lâcha-t-elle en entrant. Désolée d’être en retard, je me suis perdue dans les couloirs de l’u... De l’université. »

Elle avait légèrement bafouillé, car elle s’était exprimée en japonais, un japonais hésitant. Réalisant alors qu’elle avait toujours sa casquette, Amélie rougit et l’attrapa précipitamment, puis joignit ses deux mains devant elle, se mordillant les lèvres, en baissant un peu la tête.

« Dé... Désolée... » répéta-t-elle à nouveau.

7
Le quartier de la Toussaint / Overdose [Shenji]
« le: mercredi 14 mai 2014, 01:56:41 »
« Arrête de te débattre, salope ! »

La gifle claqua sur sa joue, et Amélie, dans un hurlement de douleur, tomba sur le sol. Elle se mit à ramper, mais elle était face à des gars solides, et elle regrettait de ne pas avoir attendu Zetsu. Il aurait pu la protéger en brandissant son Uzi. Une arme déchargée, certes, mais, quand on avait un flingue face à vous, ça faisait toujours son petit effet. Bien plus, en tout cas, qu’une jeune fille effrayée qui courait à toute allure.

Il faisait nuit, et Amélie avait été acheter un fix’. Zetsu avait trouvé un peu de pécule, et lui avait filé son argent de poche. Elle, elle était en manque, comme une camée, et avait été voir un dealer, à un coin habituel. Il lui avait filé de la came, et elle avait commencé à s’en enfiler, se sentant bien mieux. Ses lèvres ne tremblaient plus quand le jus se déversa en elle, et elle ne se sentait plus obnubilée, commençant à ressentir un calme certain s’emparer de sa tête, alors que, sous l’effet de la coke, son passé tonitruant s’effritait peu à peu, s’effaçant joyeusement. Malheureusement, elle n’avait pas eu de chance, car, en zonant, son corps avait attiré le regard de trois personnes, qui s’étaient alors rapprochés lentement d’elle, afin de la violer. L’un d’eux portait une barre à mine, et la faisait frotter contre le mur, tapant parfois contre ce dernier, afin d’apprécier la proie. Comme ils s’y attendaient, Amélie s’était mise à courir, appelant vainement à l’aide. Soit personne ne l’entendait, soit personne ne voulait l’entendre.

La Toussaint était le quartier historique de Seikusu, une succession de petites rues pavées, où il était facile de se perdre, et où les touristes ne traînaient pas. La police passait récemment, et, en réalité, tomber sur les flics n’aurait pas vraiment arrangé les affaires d’Amélie, qui n’avait pas spécialement d’avoir affaire à eux. Elle courait donc, rapidement, paniquée, mais ses agresseurs se rapprochaient. Ils finirent par la serrer dans une ruelle, lui hurlant dessus, et, comme Amélie se débattait, elle se reçut une gifle qui l’envoya se rétamer sur le sol.

Là, Amélie gisait, se tenant la joue en gémissant. Cette dernière brûlait, et les hommes ricanaient à côté d’elle.

« Une putain de camée...
 -  Elle ne se souviendra même pas de nous, regarde comme elle est fringuée, une vraie pute... »

Ils savaient que c’était une étrangère, et ceci les excitait encore plus. L’un des hommes déboutonna son jean, et, tandis qu’un autre soulevait Amélie, qui pleurait silencieusement, elle vit la verge de l’homme poindre de ses vêtements. On tira alors Amélie par les cheveux, et cette dernière gémit... Son regard se redressa, et elle corisa celui de l’homme qui venait d’exhiber son zob’. Il se plaça devant elle, sortant de ses affaires le tranchant froid et meurtrier d’un couteau à cran d’arrêt, et caressa la joue d’Amélie avec cette arme.

« ’Faut que tu comprennes que j’aurais aucune hésitation à t’égorger comme un porc, salope de gaijin. De base, tu vois, j’aime pas beaucoup les étrangers, tu vois, alors quand, en plus, les étrangers sont des salopes de camées, ça me donne encore moins envie d’être tolérant, tu vois ? »

Il parlait en japonais, et Amélie ne comprenait pas grand-chose, si ce n’est que ce type avait l’air dérangé. On continuait à tirer ses cheveux en arrière, et elle sentait la lame glisser sur sa joue. Ces tarés allaient la violer, probablement la torturer... Et il n’y avait aucun super-héros pour la sauver. Amélie essayait de trouver une sortie, mais, avec son esprit embrumé par la coke, réagir n’était pas difficile. Ceci sembla donner une idée à l’homme, car il sortit de ses affaires une aiguille, et la planta dans la nuque d’Amélie, qui gémit silencieusement.

« Là, là, reprit-il, avec ça, tu vas te détendre... »

On relâcha Amélie, qui sentait sa tête lui tourner. Elle éternua en posant une main sur le sol, et un pied se logea dans son ventre. Elle sentit la douleur, mais c’était comme si cette dernière venait de loin. On venait de sévèrement la droguer, et elle se retrouva couchée sur le dos. L’un des hommes posa ses mains sur ses vêtements, et déchira son haut, dévoilant rapidement ses seins, puis celui avec le sexe à l’air se rapprocha. Pour Amélie, tout était flou, mais elle sentit malgré tout quelque chose remuer sur son corps, à hauteur de ses seins.

L’homme était en train de lui pisser dessus, et un autre tirait sur son minishort, dévoilant son string rose, avec la ferme intention de la violer. Et Amélie, elle, planait littéralement, voyant les anges se rapprocher.

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Le coin du chalant / Les aventures d'Amélie
« le: mercredi 07 mai 2014, 13:13:23 »
Bonjour à tous :) !

Venant d'être validée, Amélie part à la chasse aux RP !

Si un RP avec moi vous intéresse, voici le lien vers ma fiche : http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=13794.0.

Voici maintenant quelques suggestions de trames, en sachant que vous pouvez aussi proposer vos propres idées, naturellement :

  • Amélie est une camée, et vous, vous connaissez les bonnes adresses. Inutile de vous faire un dessin, vous êtes le sauveur d'Amélie !
  • Les joyeux plans de Zetsu pour se faire du fric vous impliquent. Peut-être êtes-vous complice, ou l'une des "victimes" de Zetsu.
  • Amélie vit dans la rue, ce qui peut parfois l'amener à tomber sur de mauvais personnes... Comme vous... Ou peut-être, au contraire, que vous chercherez à protéger la jeune femme d'individus hautement peu recommandables.
  • Zetsu a décidé d'inscrire Amélie à des cours de remise à niveau de langue, afin de l'aider à perfectionner son japonais. Ces cours ont généralement lieu le soir, dans les alentours du lycée Mishima, et, soit vous animerez ce cours, soit vous en ferez partie, mais, d'une manière ou d'une autre, nos personnages seront amenés à se croiser.
  • Dernier mais pas des moindres, cette trame-ci est importante, et il faudra donc un partenaire régulier ou stable pour la faire. En effet, dans cette trame, le passé d'Amélie reviendra la traquer à Seikusu. Victor, le "beau-père" d'Amélie, qui a violé cette dernière, a des relations avec la Mafia russe, et ses amis à Seikusu ont lui ont appris qu'Amélie se trouvait là-bas. Ayant rencontré quelques déboires suite à l'évasion d'Amélie de son logis, il a décidé de la retrouver, et de lui faire payer au centuple le prix de son humiliation. Ce n'est pas Zetsu et son Uzi déchargé qui fourniront un rempart efficace contre le passé d'Amélie, mais peut-être que vous pourrez y contribuer.



Voilà, voilà...

N'hésitez pas à vous manifester, soit sur cette fiche, soit par MP :)

Merci :D

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Prélude / Cendrillon [Validora !]
« le: dimanche 04 mai 2014, 02:01:47 »
  • Nom/Prénom : Amélie. Pour le nom... Fuck it, elle ne veut pas le porter !
  • Âge : 17 ans.
  • Sexe : Femme.
  • Race : Humaine.
  • Orientation sexuelle : Bi’ ;
  • Expérience sexuelle : Elle n’est plus vierge, mais peut-être aurait-il mieux valu qu’elle le soit...



PHYSIQUE

Amélie est l’heureuse benjamine d’une généreuse fratrie comprenant cinq enfants, et a été la plus mignonne du lot. Avant que la dépression, l’alcool et la drogue ne ravagent le visage de sa mère, on aurait pu dire qu’Amélie lui ressemblait beaucoup, physiquement. Plutôt mignonne, elle arbore de longs cheveux noirs, de beaux yeux marrons, et a une élégante silhouette, ainsi qu’une belle poitrine. Amélie est généralement une adepte du mouvement punk, portant des vêtements rapiécés, troués, provocants. Elle soutient aussi le mouvement gothique, notamment en maquillant ses ongles et ses lèvres à l’aide de couleurs sombres, ou en partant des brassards à têtes de mort, ou même une casquette à cette effigie.

Amélie est donc une belle adolescente, mais dont les sourires peinent à masquer la profonde tristesse qui anime son corps, et qu’elle tente, tant bien que mal, de refouler. Ses sourires aguicheurs et sa manie pour la danse font d’elle une belle poupée, et la voir trémousser son joli cul sur une table dans un string rose à l’effigie de l’Union Jack est un régal pour les yeux.


CARACTÈRE

Ceux qui voient Amélie sans vraiment la connaître diront d’elle que c’est une pauvre fille, désaxée, sans aucun intérêt pour les études. Tous ses professeurs se sont lassés d’Amélie, que ce soit pour ses tenues vestimentaires provocantes, pour ses réparties saillantes et vulgaires en cours, ou pour sa manie de fumer des pétards lors des cours de récréation. Ses professeurs ont vu en elle le fruit malade d’une société où les valeurs familiales sont en plein déclin, une jeune femme qui mourra d’une overdose à vingt ans dans un squat parisien après s’être shootée une ultime fois.

Amélie, en réalité, est une victime de la vie, et entretient une dépression profonde depuis des années. Son tempérament oscille ainsi entre des sautes de joie excessives et des périodes de profondes déprimes. Elle s’est déjà entaillée les veines avec un coma, et a fait une surdose de médicaments en avalant les antidépresseurs et autres substances de sa mère naturelle. Malheureusement, la mort semble se refuser à elle. Combien de fois s’est-elle tenue au-dessus du périphérique parisien, à hésiter à sauter ? Les différents pédopsychiatres qu’elle a côtoyé durant son enfance n’ont rien pu faire pour l’aider. Que peuvent-ils faire ? Amélie est aussi le fruit pourri d’une certaine société, et, face à des ratés comme ça, la société préfère détourner les yeux. Elle oscille ainsi perpétuellement entre deux penchants extrêmes, et, quand la déprime s’empare d’elle, elle la noie dans les drogues, ayant depuis longtemps délaissé le tabac et les autres drogues dites « douces » pour se les injecter directement dans le sang, et partir dans des trips folkloriques où elle ne pense plus à rien. On peut aussi la voir parfois très enjouée et très directe, et faire preuve d’une franchise déroutante. Elle peut tout à fait brandir des doigts devant les flics, leur montrer leurs fesses, et leur hurler à la figure. Son humeur est aussi hésitante qu’une pièce de monnaie s’envolant dans les airs.

Par ailleurs, Amélie est aussi, n’en doutons pas, une désaxée. Elle voyage à Seikusu entre les foyers et des squats miteux, et a commis un nombre assez élevé de délits mineurs : vols à la tire, trafic de stupéfiants... À Seikusu, elle est très proche de Zetsu et d’autres personnes, également des fugueurs comme elle.

La seule personne qu’elle haït vraiment en ce bas-monde est sa mère, et elle a par ailleurs une peur viscérale de son dernier tonton, Victor, ainsi que de l’un de ses frères, Daniel.


HISTOIRE

1°) Cendrillon, pour ses vingt ans...

Charlotte, la mère d’Amélie, a rejoint après le lycée Paris pour faire ses études. Originaire d’un petit bled de campagne, cette jeune Française, aux beaux cheveux noirs, rêvait de vivre la belle vie à Paris, de connaître des gens... D’aller à la fac’, tout simplement ! Les parents de Charlotte n’ayant pas les moyens d’offrir à cette dernière son propre studio à paris, ils optèrent pour la colocation avec d’autres personnes, dont Christophe. Christophe était un bel étudiant d’une école de commerce. Il portait toujours un costume monté sur mesure, et, le soir, étalait toute sa culture et toute sa connaissance devant une jeune femme qui en tombait amoureuse. Christophe était son Prince charmant, son cheval blanc. Il l’invita à différentes soirées, et lui-même prit goût à cette femme. Charlotte était timide, mais était aussi une grande amatrice d’arts, adorant lire des romans et voir des films d’horreurs.

C’est avec lui qu’elle eut son premier enfant, vers la fin de l’année. Romantique, elle attendit Noël pour le dire à Christophe, en espérant que ce dernier l’annoncerait à ses parents. Un enfant, n’était-ce pas le plus beau des cadeaux de Noël ? Elle l’annonça à Christophe le 24, un sourire sur les lèvres. Pour elle, tout allait se dérouler comme dans un conte de fées : elle et Christophe auraient leur propre maison, une vie bien à eux, un jardin, un chien, et plusieurs gosses.

Quand Christophe apprit qu’il l’avait engrossé, il l’abandonna, et déménagea le plus vite possible. Charlotte se mit à pleurer et à déprimer. Avait-elle fait quelque chose de mal ? Elle essaya de revoir Christophe, de lui expliquer la sincérité de son amour, mais elle ne le revit plus dans les clubs où ils avaient l’habitude de traîner. Se mettant à désespérer, Charlotte prit la décision d’accoucher, se refusant à un avortement, et appela son premier fils Christophe, en hommage à ce premier amour.

Elle ne put pas poursuivre ses études, ayant un enfant à charge, et avait de toute façon raté son année. Elle réussit à trouver un emploi comme technicienne de surface dans une petite boîte parisienne, et dut déménager de l’appartement qu’elle avait en colocation, les autres colocataires ne voulant pas d’elle. Charlotte finit dans un petit studio minable, un placard, avec des murs épais comme du plastique, et un voisin qui hurlait tout le temps sur sa bonne femme. Christophe pleurait énormément, car son studio était délabré, avec des moisissures dans le mur. Charlotte hésitait à retourner voir ses parents, mais ces derniers étaient en froid contre elle, surtout son père, depuis qu’ils avaient appris qu’elle était devenue mère en couchant avec un petit branleur. En réalité, ses parents avaient envie de lui pardonner, et envisageaient d’aller la voir, mais Charlotte avait bien trop honte de ce qu’elle avait fait. Elle ne leur avait même pas communiqué sa nouvelle adresse, et traînait dans les bars, généralement quand elle en avait assez des hurlements incessants de Christophe.

2°) Cendrillon, pour ses trente ans...

C’est dans les bars que Charlotte rencontra Martin, un homme au sourire facile, connu des services sociaux pour avoir une ribambelle de gamins à droite et à gauche, et avoir déclenché des procédures en justice en reconnaissance de paternité pour plusieurs d’entre eux. Il engrossa Charlotte, mais il était difficile d’avoir une vie stable avec Martin. C’était un alcoolique plutôt violent, et il initia réellement Charlotte à la boisson. Boire lui permettait de se soulager, et elle fumait aussi beaucoup. Pas de drogues, elle ne voulait pas toucher à cette saloperie, mais, pour ce qui est de l’alcool, elle buvait énormément.

Daniel vit ainsi le jour. Christophe commençait alors à savoir marcher, et, seulement quelques jours après la naissance de Daniel, Charlotte fut engrossée par un autre homme, dont elle a oublié le nom. Entre-temps, elle avait été virée de son studio parce qu’elle était enceinte. Martin lui avait conseillé d’aller devant les prud’hommes pour condamner cet enfoiré d’employeur, mais elle avait rejeté l’idée, et vivait des allocations chômages. Elle buvait encore plus, et c’est donc ainsi qu’elle rencontra le père de Johanna, sa première fille, et son troisième enfant. Christophe fréquentait alors la maternelle, et était un garçon très actif, qui se battait fréquemment. N’ayant plus d’emploi, Charlotte continuait à errer dans les bars, tandis que ses trois enfants dormaient dans la pièce unique du studio, sur un seul matelas, elle-même dormant sur le canapé, s’abrutissant de niaiseries à la télé, commençant à grossir, à se négliger, et à se faner, comme une belle fleur qui aurait vécu. Dans ses rêves, elle repensait parfois à Christophe, et se disait que tout aurait pu être différent s’il avait été moins lâche, et si elle avait été moins pressée. Elle se sermonnait de son empressement, et recommençait à boire.

Entre-temps, Johanna se faisait voler son biberon par Daniel, et Charlotte en avait assez de les entendre chamailler, et les hurler. Christophe ne faisait rien pour arranger les choses, et elle finit par obtenir de l’aide d’un voisin, Abdelaziz, qui dirigeait notamment une petite boutique proposant des kebabs. Nadir lui proposa son aide, et l’aida notamment à monter un dossier pour bénéficier des CAF, ainsi que d’un logement social.

Par ailleurs, il l’engrossa aussi, et Charlotte donna naissance à Joachim, son quatrième enfant. Christophe était alors en primaire, et accusait de sérieux retards par rapport à ses camarades, tout en s’amusant à en brutaliser certains. Il fut notamment expulsé pour avoir volé les lunettes du premier de la classe, et les avoir cassé en deux. Entre-temps, la famille déménagea dans un logement social, avec une télé incluse, ce qui était tout ce que Charlotte demandait. Elle continuait à envoyer des CV ici et là, mais, dès que les employeurs apprenaient qu’elle avait quatre gosses, ils abandonnaient immédiatement. Qui aurait été assez fou pour l’embaucher, hey ? Charlotte regardait donc la télé’, tandis que ses enfants sortaient dehors, notamment Christophe et Daniel. Johanna, elle, essayait de travailler, mais réviser n’était pas facile chez elle, car Maman mettait toujours le son de la télé’ très fort, en fumant énormément, et en buvant beaucoup. Et puis, bien sûr, il y avait lestontons qui se succédaient. Nadir était trop jeune pour sortir, et c’était Johanna qui l’emmenait aux jardins publics, tandis que Christophe prenait de plus en plus l’habitude de ne plus revenir.

C’est dans ces circonstances qu’Amélie vint au monde, le père étant un tonton, un macho qui l’avait aimé jusqu’à l’aurore, avant de partir, pour revenir plus tard, quand sa queue le démangerait.

Amélie fut la dernière, et le fait qu’elle naisse relevait presque du miracle, car Charlotte ne jouissait presque plus quand les tontons venaient la voir. Christophe revenait alors une fois tous les trois jours. Il était maintenant au collège, et avait trois ans de plus que ses autres camarades. Le proviseur le connaissait bien, car il avait été surpris en train de vendre de la drogue dans le préau.

Pourtant, et même s’il était celui qui avait mal tourné, ce ne fut pas à cause de lui que le petit monde de Charlotte sombra définitivement, mais à cause de Nadir. Le jeune homme était alors à la maternelle, et, chaque soir, il voyait les tontons faire des choses avec sa maman. Quand il essaya de faire la même chose sur une fille de sa classe, qui avait de belles couettes et une jupe, le directeur de la maternelle le convoqua immédiatement, et, confus, entouré de grandes personnes, Nadir avoua que sa maman aimait se mettre à genoux devant ses tontons pour prendre son zizi en bouche. Nadir se sentit toujours coupable de ce qui arriverait par la suite. Il ne rentra en effet pas chez lui, mais dans un endroit spécial, un centre pour jeunes enfants. Lui voulait juste revoir sa maman, et Johanna lui reprochera toujours d’avoir cafté, alors qu’une famille se devait d’être solidaire. À cause de lui, la famille serait broyée, et Nadir vivrait avec le poids de ses délations jusqu’à sa mort, Johanna lui assurant qu’elle ne lui pardonnerait jamais.

Chacun des enfants fut placé dans un centre, et les inspecteurs sociaux, ainsi que les pédopsychiatres se succédèrent, tandis que les hommes de robe se mêlèrent à cette histoire. Les médecins qui analysèrent Amélie déterminèrent que le tabac que sa mère enfilait continuellement dans l’appartement avait provoqué chez elle des problèmes cardiaques chroniques. Les témoignages de Daniel et de Nadir convainquirent le juge de retirer à Charlotte son autorité parentale pour ces deux enfants. Quand ces derniers faisaient du foot’, il leur arrivait de rentrer sales le soir. Charlotte, elle, en avait marre que ces gosses refusent de comprendre qu’il ne fallait pas se traîner dans la boue. Ce n’était pourtant pas faute de leur avoir répété. Comme ils ne comprenaient pas, elle décida de les nettoyer avec de l’eau, mais aussi avec leurs propres excréments. Dans ses réquisitoires, le Ministère public sollicita 3 ans de prison ferme, et le juge choisit 2 ans de prison avec SME (Sursis Mise à l’Épreuve), incluant une obligation de soins et de réinsertion professionnelle, et un suivi régulier auprès du SPIP, le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation.

Christophe était un fugueur. La police le recherchait, mais, à paris, les chances de retrouver un fugueur étaient à peu près aussi grandes que de gagner au Loto.

3°) Dix ans de cette vie...

La fratrie fut séparée entre les différentes familles d’accueil voulant bien d’eux. Le juge des enfants réussit à retrouver la trace du premier père, Christophe, qui était alors marié. L’homme contesta évidemment avoir un quelconque lien de paternité avec un gosse introuvable, empêchant ainsi de recourir à des tests sanguins. Martin, le père de Daniel, était actuellement en prison, après avoir battu une énième concubine sous état d’ébriété, et le juge des enfants avait sur lui au moins quinze dossiers différents. Abdelaziz, le père de Nadir, fut le seul qui accepta de reprendre Nadir, avec lequel il entretenait déjà d’assez bonnes relations. Malheureusement, il refusait catégoriquement d’accueillir les autres, ces derniers n’étant pas de son sang... Et ce fut peut-être bien, en effet, car Nadir ne tarda pas à réitérer les gestes que sestontons avaient fait avec sa mère, amenant Abdelaziz à devoir le battre pour que cet enfant imbécile comprenne qu’un homme ne devait pas agir ainsi. Amélie et Johanna, elles, étaient de pères inconnus.

La fratrie fut donc séparée, et Amélie se retrouva chez un couple ayant un cadre de vie stable. Sans grand espoir, des psychiatres la suivirent durant son enfance. En primaire, elle avait des notes stables, et elle revoyait parfois sa maman, qui essayait, par le biais d’un avocat, de récupérer ses enfants, notamment Amélie et Johanna. Johanna ne souhaitait qu’une chose : retourner chez sa maman, et elle influençait beaucoup Amélie. De plus, Johanna, qui sortait beaucoup, revoyait souvent Daniel et Christophe. Christophe était leur meneur, et passait son temps à dire que Nadir n’était pas des leurs. C’était un sale Arabe, de toute manière, qui faisait ce que tous les Arabes faisaient : foutre la merde. Il avait divisé la fratrie parce qu’il voulait retourner chez son père polygame, mais les liens du sang survivaient à ce salopard de juge pervers, ainsi qu’à ses sales keufs. Christophe aimait beaucoup s’entendre parler, et avait la haine contre le système. Daniel, lui, était facilement influençable par ce dernier, et se sentait très proche d’Amélie. Johanna, quant à elle, avait réussi à retourner vivre auprès de sa mère, et de ses grands-parents.

En apprenant ce que sa fille était devenue, son grand-père était devenu un alcoolique, et sa grand-mère était morte. Néanmoins, il avait choisi de déménager à Paris, et avait, lui aussi, engagé un avocat, afin de récupérer ses enfants. Johanna aimait bien Grand-Papa, mais les juges le lui retirèrent. En effet, la police, lors d’une patrouille, surprit l’homme, à 2 heures du soir, dans les rues de Paris, complètement ivre, et tenant à la main Johanna, incapable de se rappeler où il vivait, ni même comment il s’appelait. Le juge des enfants y vit un danger immédiat, et retira à Charlotte son droit de garde et d’hébergement sur Johanna. La mère fondit en larmes dans le bureau du juge, qui resta inflexible. Quand elle apporta la nouvelle à Johanna, cette dernière pleura, et rapporta ensuite la nouvelle à Christophe, qui lui dit que c’était là la preuve que le système était corrompu.

Amélie, quant à elle, continuait à avoir des liens, notamment parle biais de Daniel, qui voulait la protéger. Il était trop jeune pour Johanna, et s’était foiré, et voulait donc protéger Amélie. Ils se voyaient à la récré, et traînaient ensuite ensemble. Amélie vivait avec Lucie et Maxime. Daniel voulait s’assurer qu’ils étaient sympas, tout en lui rappelant qu’ils n’étaient pas ses vrais parents. Amélie entendait ça, mais, plus elle grandissait, et plus elle avait tendance à détester sa mère, qui continuait à s’engluer dans sa dépression, tous ses efforts pour récupérer Johanna étant vains. Son avocat insistait sur le fait que Johanna vivait mal le fait d’être séparée de sa mère. Elle avait été condamnée par le juge pénal en comparution immédiate pour avoir été surprise en train de vendre du crack, pour avoir proféré des propos obscènes. Ses parents d’accueil affirmaient qu’ils avaient du mal à éduquer Johanna, car elle fuguait tout le temps, et passait leur temps à contester la moindre de leurs décisions. Elle haïssait le système qui l’avait séparé de sa mère, et le juge pénal commençait sérieusement à envisager la question de l’envoyer dans un EPM (Établissement Pénitentiaire pour Mineurs). Christophe, quant à lui, avait été arrêté à plusieurs reprises par la police. Daniel restait étrangement calme, se rapprochant surtout de sa sœur, tandis que Nadir cherchait vainement à se rapprocher de Johanna. Il avait toujours aimé Johanna, qui avait pris soin de lui quand il était petit, mais cette dernière ne pouvait s’empêcher de voir en lui autre chose qu’un simple cafteur. Nadir le vivait très mal, d’autant plus que son père peinait à voir en lui autre chose qu’un gamin ayant réalisé des attouchements sexuels.

Amélie traversa ainsi le collège. Elle n’arrivait pas à voir Lucie et Maxime comme ses parents, et, une fois par mois, revoyait sa mère. Au début, il s’agissait d’un lieu neutre, à savoir un centre, mais, petit à petit, le juge autorisa des visites à domicile, seulement pour une journée. Cependant, Charlotte n’avait pas le permis, et ce fut un homme qui alla chercher Amélie, et qui la ramenait ensuite à Lucie et Maxime, ces derniers devant bien travailler pour nourrir leur famille.

Cet homme, c’était Victor.

Amélie apprit qu’il s’était beaucoup rapproché de Daniel, et que ce petit lui avait parlé de la famille. Visiblement, Daniel se confiait beaucoup à Victor, qui était un homme instruit et intelligent. Il lui indiqua être un étranger avoir sympathisé avec sa mère, et vouloir aider la famille. Il donnait un peu d’argent de poche à Christophe et à Daniel, et aidait notamment Johanna en payant les services d’un avocat. Un bien généreux donateur, qui éveilla immédiatement les soupçons d’Amélie.

Victor aidait Daniel à passer son permis, en le finançant, en l’aidant à faire de la mécanique sur sa voiture, ou en travaillant les marches arrières sur le parking d’Auchan. Daniel l’aimait bien, et était effectivement proche d’eux. Quant à Amélie, elle était trop obsédée à voir Victor pour ne pas voir que Daniel l’observait d’une drôle de manière. Amélie était en pleine puberté, et voyait qu’elle avait une poitrine développée, de belles hanches, et des fesses. Il se maudit pour éprouver de telles pensées. Il n’était pas Nadir, mais c’était plus fort que lui, et, quand il se masturba, c’était en pensant au corps de sa sœur.

Nadir, quant à lui, qui se sentait toujours responsable, envisageait d’aider Johanna à sortir de la spirale infernale dans laquelle elle s’était engluée. Il la retrouva dans un squat, complètement défoncée, et l’emmena chez les flics. Les flics la cuisinèrent alors, désirant savoir qui était son fournisseur. Johanna refusa de parler, et un avocat ne tarda pas à la faire sortir de là. Le Ministère public hésita à la déferrer, mais on estima qu’ils perdraient plus de temps à mettre au point un dossier qu’à la poursuivre. Johanna sortit donc libre, et Christophe lui sortit rapidement dessus, voulant savoir ce qui s’était passé. Johanna lui assura qu’elle n’avait pas cafté à ces connards de keufs, mais qu’ils voulaient savoir qui la fournissait en dope. Elle était complètement stone quand elle était défoncée, et ne savait pas qui l’avait envoyé chez les flics, mais Christophe opta rapidement pour Nadir. Ce petit fils de pute avait encore foutu sa merde. Ce con voulait même devenir policier ! La fratrie se réunit, en compagnie de Victor. Il fut rapidement admis qu’Amélie n’avait rien à y voir, et il était temps de faire comprendre à Nadir qu’on n’aimait pas les fouines-merdes. Victor était d’accord avec cette idée, et estimait que c’était même un bon moyen pour Daniel de prouver qu’il était digne de protéger Johanna... Car, comme le disait Victor, qu’était une famille, si aucun de ses membres ne pouvaient compter sur les autres ?

Il était donc temps de corriger la balance.

4°) Notre Père, qui êtes si vieux...

Daniel s’avéra plus doué que prévu. Il était le calme de la bande, et avait un réservoir de haine et de colère en stock, qu’il n’avait jamais eu l’occasion de délivrer. Ils attaquèrent Nadir alors que ce dernier rentrait du restaurant où il faisait de la plonge pour envisager de financer ses études. Ils étaient encagoulés, et se ruèrent sur lui dans un endroit tranquille. Ils avaient des battes de base-ball, mais c’était Daniel qui devait se charger de lui. Au début, il fut assez timide, mais se rappela Johanna, et, surtout, repensa à ses rêves où il enfournait Amélie... Et il se rappela qu’Amélie avait toujours défendu ce petit enculé de Nadir. Alors, il lui tomba dessus, et frappa. Le reste, il l’oublia, si ce n’est qu’il se retrouva avec le sexe en érection. Nadir fut laissé à l’abandon dans la ruelle, plusieurs dents en moins. Johanna et Daniel retournèrent chez eux, mais Victor prit ensuite Christophe, et retourna voir Nadir, qui rampait misérablement dans la ruelle. Lui qui devait protéger sa fratrie avait abattu l’un de ses frères... Un connard, certes, mais un frère quand même.

Victor avait expliqué à Christophe qu’il était le leader, le père que sa famille n’avait jamais eu, et que, ce faisant, il avait une forte responsabilité. Il était temps pour lui de devenir un homme, et Victor lui montra un pistolet. Un vrai de vrai, chargé et tout. Christophe savait ce qu’il avait à faire, et il n’avait pas le droit de se dérober. Nadir le regardait avec ses yeux suppliants. Christophe hésita un peu, l’arme tremblant entre ses doigts. Il fit feu, car la famille le méritait. Et un homme qui ne prenait pas soin de sa famille n’était pas un vrai homme. Victor et Christophe avaient vu Le Parrain ensemble, en effet. Cette nuit, Christophe vomit à plusieurs reprises, et, dans ses rêves, le visage de Nadir revint le hanter. Il savait qu’il avait franchi un cap, mais Victor, aussi sympathique soit-il ; n’était pas le genre d’hommes avec lequel on pouvait déconner.

Ce que les deux ignoraient, c’est que Daniel les avait suivis. Il avait pris une photographie de la tête explosée de Nadir, se disant que ça ressemblait à une belle pastèque, et que c’était fun. Il avait avec lui un pied-de-biche récupéré dans le garage de Victor, et s’amusa.

Le lendemain, Amélie apprit la mort de Nadir, et en fut troublée. Le corps avait été massacré, et un juge d’instruction fut rapidement en charge du dossier. Ce meurtre barbare passa au JT de TF1, et Victor ne comprit pas qui avait pu massacrer ce corps comme ça. Daniel, de son côté, apprit une nouvelle qui l’énerva beaucoup : Amélie avait un mec. Un petit connard de bobo parisien prétentieux, un blondinet qui s’appelait Benjamin. Il commençait à espionner Amélie, et la vit embrasser Benjamin, et crut défaillir quand il voyait les mains de l’homme, plus vieux qu’elle, glisser le long de ses hanches pour se rapprocher de ses fesses. Daniel se mit à suivre Benjamin, en retenant difficilement son envie de casser la gueule de ce trou-du-cul de branleur de merde de suceur de pines.

Un beau jour, il vit Benjamin porter une main aux fesses d’Amélie, qui s’habillait de plus en plus court. Elle était carrossée comme une pute, et, après que Benjamin eût touché ses fesses, Daniel lui offrit une petite correction. Il n’avait pas son pied-de-biche, mais utilisa simplement ses poings. Ce fut entièrement suffisant. Benjamin eut un traumatisme crânien, et finit à l’hôpital. Il survécut à cette attaque, mais fut malgré tout dans le coma pendant plusieurs jours. La police interrogea Amélie, et Daniel, de son côté, se dit qu’il allait enfin pouvoir vivre son amour avec Amélie. Il lui avait en effet fallu bien du temps pour finir par admettre qu’il aimait Amélie, et qu’ils étaient faits pour vivre ensemble. Ça crevait les yeux. Lui-même avait essayé de coucher avec plusieurs femmes, mais il bandait mou, et les frappait quand elles riaient de lui et de ses performances. Avec ces salopes, il ne pouvait vraiment bander qu’en les frappant, alors que, avec Amélie, la simple idée de la voir sourire suffisait à le faire jouir. Il alla donc la voir, avec un bouquet de fleurs, et fut surpris quand elle se refusa à lui... Et la surprise laissa la place à une colère. Non ! Amélie ne pouvait pas être une salope ! Pas elle, non ! Ça, il le refusait ! Il essaya de l’embrasser, mais elle se refusa. Alors, il la gifla. Elle hurla comme l’une de ces sales salopes, et il la gifla encore. Plus fort. Elle tomba sur le sol, relevant sa jupe, et il put voir son string, son putain de string en forme d’Union Jack... Un cadeau sûrement offert par ce connard de Benjamin. Il vit ce joli petit cul, et, s’il n’y avait eu Maxime, il l’aurait violé sur place.

Maxime alla porter plainte, mais sa plainte n’aboutit à rien. Amélie reçut en effet la visite de Johanna et de Christophe, qui lui annoncèrent qu’elle ne devait pas faire comme Nadir, et qu’il ne fallait pas trahir la famille. La seule chose qu’ils avaient jamais partagé dans cette chienne de vie, c’était ce sang. Christophe lui avait assuré qu’il recadrerait Daniel. Amélie accepta donc, et indiqua à la police qu’elle s’était tout simplement cognée la tête contre le bureau. Elle maintint sa version, et, même si le flic en face d’elle savait qu’elle mentait, il ne pouvait pas la forcer. La plainte fut classée sans suites. Daniel contacta Amélie sur Facebook pour s’excuser, et Christophe lui assura que Daniel avait été recadré.

Christophe, quant à lui, continuait à avoir des remords, ce que Johanna entendit un jour. Elle avait alors retrouvé de bons liens avec sa mère, qui continuait à se faire soigner, et à bénéficier de la charité de Victor. Christophe envisageait d’aller à la police pour dénoncer les méfaits de Victor, et ce dernier choisit de le recadrer. Il alla le voir en personne, en compagnie d’individus que Christophe n’avait jamais vu, et firent ensemble un petit tour en voiture. Christophe se retrouva dans une cave, et fut passé à tabac par les amis de Victor, tandis que ce dernier, poliment, lui expliqua que Christophe n’était pas une balance. Il attendit que Christophe soit suffisamment lucide pour lui montrer une vidéo. Elle était de mauvaise qualité, mais on le voyait clairement abattre Nadir. Il lui parla ensuite de Johanna et d’Amélie, décrivant leurs habitudes, et lui expliqua ce qui allait leur arriver, s’il ne choisissait pas de les protéger. Voulait-il donc qu’elles finissent comme sa salope de mère, une putain qui était tellement défoncée qu’elle ne faisait même plus la différence entre une cigarette et une queue dans sa gueule de salope dégarnie ? Christophe prit l’avertissement au sérieux. Victor termina par une tape sur la joue, lui expliquant qu’il l’aimait bien, parce qu’il était un brave petit gars, et qu’il ne lui voulait donc pas de mal, mais que, s’il recommençait à déconner, il le tuerait.

Victor choisit ensuite de s’occuper de Daniel, qui continuait à déconner, et attisait la colère des prostituées de Victor. Trop violent, trop brutal, mais c’était un garçon efficace. Victor savait que Daniel bandait pour Amélie, et qu’il avait fait pas mal de conneries. En bon père de famille, Victor estima que c’était à lui de recadrer la situation. Lors d’une visite chez sa mère naturelle, Amélie fut accueillie par Victor, qui la frappa, et l’enferma dans la chambre de sa mère, en ordonnant à Daniel de la violer. Le sexe de ce dernier le démangeait, surtout en voyant sa sœur à poil, le corps gracieusement offert. Ce moment, il en avait rêvé depuis des années, et Amélie était là, devant lui, ouverte, sa fleur proprement épilée, toujours vierge. Elle le suppliait de ne pas le faire, son corps hurlait d’agir, mais il prenait trop de temps. Victor fut énervé par cette lenteur, et lui montra comment il fallait s’y prendre.

Il viola Amélie sous les yeux de Daniel, lui arrachant son hymen, et ordonna ensuite à Daniel de faire de même, où il tuerait sa salope de mère, cette pute attachée sur le lit, et le tuerait, lui. Et Victor tenait toujours ses promesses. Il lui hurlait d’agir, qu’il était un homme, un vrai, pas une sale pédale. Il la viola à nouveau, et Amélie hurla encore plus fort. Daniel pleura et éjacula en même temps. Fort heureusement, Amélie ne tomba pas enceinte. Victor gifla Daniel, puis attrapa Amélie par les cheveux, lui ordonna de se rhabiller, et d’arrêter de chialer, où il lui donnerait vraiment des raisons de gueuler, et la conduisit chez lui, en ordonnant à Daniel d’aller chercher dans le ventre de sa mère les couilles qu’il lui manquait.

Victor ne pouvait pas laisser repartir Amélie, ni prendre le risque de la tuer. Il y avait eu un contact physique entre lui et elle, et la police faisait des miracles, maintenant. Cependant, il avait des amis, des amis qui pourraient la faire partir. De plus, il fallait avouer qu’Amélie était plutôt mignonne. Il l’enferma dans une chambre à la cave, pendant que sa femme se promenait dehors, et que leurs deux enfants étaient à l’école. Victor avait beau côtoyé des marginaux, il était loin d’en être un, et il ne manquait pas de ressources. Cependant, ses plans échouèrent, ce soir-là, car Amélie réussit à se libérer. Victor la viola à nouveau, le soir, après avoir mangé, pendant que sa mère faisait la vaisselle, mais elle réussit à se défaire des adhésifs, qui avaient été légèrement éprouvés pendant ce viol, et s’enfuit, en emportant un souvenir... La carte bleue de Victor. Elle prit un taxi, et fila à l’aéroport, et prit le premier avion possible, qui l’emmena au Japon.

Le lendemain, quand Victor apprit que cette petite pute s’était enfuie avec sa CB, il entra dans une rage noire, et se promit de la retrouver. Sa banque l’informa que sa CB avait servi à commander un billet d’avion, et il réussit à remonter le fil. L’avion était partie vers une ville portuaire du Japon.

Seikusu.


AUTRES

Amélie est une fugueuse sans aucune attache au Japon, si ce n’est les quelques personnes qu’elle a réussi à rencontrer, et dont voici une présentation succincte :

  • Zetsu. Zetsu est un enfant originaire de Tokyo, qui était battu par son père, et qui a fui Tokyo par le premier train possible, l’ayant emmené à Tokyo. Il porte continuellement sur lui un costume rapiécé, et un Uzi... Déchargé. C’est un provocateur, qui a choisi de prendre sous son aile Amélie, notamment en essayant de la soigner de sa forte addiction à la drogue. Il se fait passer pour un Yakuza grâce à ses tatouages et à son flingue, mais n’est rien de plus qu’un simple paumé ;

  • Mishi. Mishi est une paumée, qui a été violée par son père, et qui a, elle aussi, choisi de fuir. Droguée, elle fréquente périodiquement les foyers sociaux ainsi que les squats, et est une pute vendant son corps pour toucher de quoi acheter sa dose. Elle aime bien Amélie, et partage souvent ses clopes avec elle.



Par ailleurs, comme vous l’aurez compris, Amélie est une toxicomane qui ne croit plus en la vie, et qui est poursuivie par un individu fort peu recommandable. Elle a aussi du mal à parler le japonais, et, même si Zetsu essaie de la former sur ce point (il connaît un peu le français), la tâche est assez ardue.

Serez-vous ceux qui arriveront à la convaincre que la vie vaut la peine d’être vécue, ou, au contraire, lui montrerez-vous que la pitié est un concept inconnu de la Nature ?

RPs

1°) La curiosité est un vilain défaut, bitch [Yulia Vesselovski] [EN COURS]
2°) Paumée + Paumé = ? [Vagabond] [EN COURS]
3°) Overdose [Shenji] [TERMINÉ]
4°) Choc social [Les Sœurs Yume] [EN COURS]
5°) Do you like clowns ? [JigSex] [ABANDONNÉ]
6°) Témoin gênant [Régis Sabius] [EN COURS]
7°) Charité chrétienne [Dextra-Senestra] [EN COURS]
8°) Évasion [Dannika Crown] [EN COURS]
9°) Oh putain de merde... [Laura Sunny] [EN COURS]
10°) A roadman's blues [Zinaida] [EN COURS]
11°) Issue de secours ? [Atsuko Nomura] [EN COURS]
12°) Rencontre du troisième type [Zéphyr] [EN COURS]

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