Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Stephen, l'errant

Pages: [1]
1
Stephen avait son pantalon de toile à la limite de la déchirure, et son excitation sexuelle est proche de l'explosion. Alors qu'il avait, au gré de ses pérégrinations, passé des semaines entières sans la moindre image érotique à se mettre dans l'imaginaire, voilà qu'il est à la limite de l'overdose !

Ce n'est pourtant pas la première fois qu'il pénètre, disons avec insistance voire sans autorisation, dans un établissement scolaire. Il sait d'expérience que ces lieux lui offriront la nourriture, fut-ce les restes de repas même pas distribués, mais aussi des installations sanitaires où il pourra se doucher et garder figure humaine.

Sauf que, au lycée Mishima, les seules douches sont celles des dortoirs, plus précisément des dortoirs des filles. Des dizaines, des centaines même, de jouvencelles tout juste majeures, et qui, entre elles, ne gardent plus la moindre pudeur. Des corps nus ou si peu vêtus à foison, des parfums aux senteurs plus capiteuses les unes que les autres, des rires vifs et des plaisanteries lestes.

Il pensait avoir le temps de se doucher, mais, en entendant cette nuée arriver, il a juste eu le temps de courir, même pas rhabillé, dans un cagibi au fond, dont la porte promptement refermée lui offre néanmoins la vision de ces corps nus courant en désordre. Des seins de toutes les formes mais cependant tous fermes, des sexes aux toisons pour tous les goûts voire totalement glabres, et même des mains baladeuses dont la précision ne laissait aucun doute quant à l'intimité de certaines des pensionnaires.

Nu comme un ver, il sent aussitôt son sexe se dresser, excité par cette vision paradisiaque, frustré par l'impossibilité de faire qui que ce soit, sinon se masturber. Et, sitôt les cabines de douches fermées, Stephen entend encore ces voix juvéniles, ces gloussements qui se répondent, ces plaisanteries qui fusent. Aucun doute, ces jouvencelles sont loin d'être innocentes, sous leur bel uniforme sage, et plus d'une a déjà dû voir le loup, avec un garçon ou avec ses colocataires !

Mais la joyeuse mélopée s'interrompt soudain, lorsque un « Silence ! » aussi fort que glaçant déchire l'ambiance, et fait aussi s'écrouler l'érection qui taraude Stephen. Comme tue l'amour, la garde-chiourme a de la compétence, et plus une voix ne vient troubler l'eau qui s'écoule sur ces corps pourtant désireux de folies.

Même ambiance sans rires, lorsque les douches s'arrêtent, et que Stephen voit, à travers la porte du cagibis, les lycéennes repartir en rang sans un mot. Heureusement que leurs petits culs ondulant en rythme lui offrent une ultime vision enchanteresse. D'ailleurs, voilà que son érection reprend de plus belle. Pas utile quand on n'a personne à se faire, pas pratique lorsqu'on dot se rhabiller pour aller dormir.

Eh bien tant pis ! A cette heure, les couloirs sont déserts. Stephen a déjà repéré, au dernier étage, de petites chambres, sans doute destinées aux professeurs remplaçants qui ne viennent que pour quelques semaines, et il n'est pas grave de s'y rendre discrètement, ses habits sur le bras.

Aucune probabilité, hélas, pour que quelque lycéenne échappée du carcan de l'autre garde-chiourme, ne vienne à le croiser, qui plus est à se dire qu'il serait dommage de passer à côté d'un homme nu sans s'y intéresser.

L'étage est désormais désert et silencieux, les lumières des blocs de sécurité lui dessinent un passage d'ombres, là où d'ordinaire piaillent des centaines de lycéennes si peu sages sous leurs sombres uniformes.

Ah, si seulement l'une d'elles pouvait soudain sortir d'une classe, et l'accompagner...

2
Les dessins animés de ses jeunes années parlaient de téléportation, mais c'était entre deux planètes ou deux univers. Là, le vagabond a l'impression d'être comme téléporté dans un monde, sur terre pourtant, qui ignore toutes les lois en vigueur ailleurs. Pas l'une de ces peuplades amazoniennes, qui vit hors du temps, comme des siècles auparavant, avec la nudité pour seul habit et le bonheur pour seul dieu. Mais plutôt une société structurée, évoluée même, mais avec des archaïsmes et des êtres qui ne devraient pas ou plus exister.

Les habitants d'abord. Nombre d'humains, comme lui, dans des tenues pour certaines crasseuses et rapiécées comme issues du Moyen Age, dans des atours élégants pour d'autres dont de très jolies dames qui ne dépareraient pas à la Cour d'Angleterre. Mais celles-là sont entourées d'une armée de gardes et autres larbins, et pas question de les approcher pour leur offrir une bière ; parfois même un simple regard peut exposer le pauvre hère aux foudres de gardes aux armements eux aussi très hétéroclites.

Justement, dans les pauvres hères, il y a quelque chose qui le perturbe au plus haut point. Assis sur le banc, aux abords de la place publique, il a une vue parfaite sur des alignements de cages où attendent patiemment d'étranges créatures mi-humain mi-animal. De la femme des poitrines souvent opulentes et des fesses à faire damner un saint, des chats ou des lapins des oreilles et une queue. Ce qui est évident, c'est que cette société n'a pas aboli l'esclavagisme, et qu ces êtres vivants sont traités comme d'une caste inférieure. Il suffit de voir les visiteurs en quête d'une acquisition, faire sortir l'une de ces nekos, oui c'est ça le terme, de sa prison de fer, pour tâter les seins ou même cravacher les fesses ; aucun scrupule pour montrer en plein public, et il ne compte plus celles dont il a vu de bien jolies fesses rebondies, ou celles qui ont été avilies de toutes les façons avant de retourner dans leur cage car elles ne convenaient pas.

Mais ce marché aux esclaves, pour la condition desquels il ne peut hélas intervenir, recèle fort heureusement de vrais attraits. Le marché au fruits, d'abord, juste adjacent, avec des couleurs et des rondeurs qu'il n'avait jamais vus dans le moindre potager auparavant. Des tomates d'un rouge écarlate, des melon d'une senteur divine, des ananas au jus sucré. Et une ambiance, des rires et des éclats de voix, des gens heureux d'être là, sans oublier une générosité qui fait que tout fruit blet ou aux formes tarabiscotées arrive souvent à Stephen. Un vrai plaisir, combiné aussi à la taverne, juste à côté, où il aime savourer une bière rousse qui, là aussi, a des senteurs vraiment nouvelles.

Si ces lieux ravissent son palis, il est juste à côté d'autres lieux qui ravissent ses yeux. Car le marché aux étoffes est une vraie palette de peintre, où toutes les couleurs, même les plus invraisemblables, se créent. Les femmes d'ici semblent aimer réaliser leurs propres atours, sauf quelques-unes. Mais, celles-là, elles se repèrent très vite. Entourées de leurs gardes, traînant quelques Nekos en chaîne, méprisant et toisant tout un chacun, elles répugnent à Stephen. L'une d'entre elles l'a vraiment marqué par le regard altier et dédaigneux qu'elle lui a adressé ; s'il n'avait pas baissé les yeux, il serait sans doute mort à l'heure qu'il est. Mais, vu comme elle s'est ensuite retournée pour donner un coup de cravache à l'une des nekos qui la suivaient, nul doute que celle-ci doit effectivement être morte à l'heure qu'il est.

Étrange société, à la fois désuète par ses pratiques d'un autre temps, mais civilisée par l'ordre sans faille qui semble y régner, que Stephen regarde, assis à la terrasse de la taverne. D'ordinaire, il ne reste jamais pus d'une semaine, en quelque lieu que ce soit ; mais, là, comme il a de quoi se sustenter au fil des allées du marché où certains commerçants commencent à le reconnaître, comme il a de quoi dormir puisqu'ici l'hospitalité existe encore y compris dans de petits abris mis à libre disposition, sans oublier les petites Nekos qui l'intriguent par leur côté femelle soumise, il a envie de se poser davantage, jusqu'à ce qu'il se lasse certes, et de découvrir plus avant cette civilisation. S'il a toujours affirmé avoir pris la route pour découvrir le monde et ses richesses, il ne s'est jamais interdit d'un jour poser définitivement son sac à dos...

3
Complexe d'études secondaires et supérieures / Fantômes dans la nuit
« le: dimanche 01 juin 2014, 07:34:51 »
Quand on parcourt les routes en quête d'un idéal, on ne peut ignorer la matérialité de l'existence. Ainsi, depuis des mois qu'il arpente la terre, les illusions de Stephen on dû cohabiter avec des réalités très terre à terre. Il faut survivre ! Manger et boire, trouver un abri et un lit, et accessoirement quelque menue monnaie. Soit en faisant la quête mais ça ne rapporte guère, soit en dérobant là où il y a inutile pléthore.

Ainsi Seikusu est l'une de ces villes où la tentation est grande. Sous forme des lycéennes de Mishima, par exemple, ces jeunes demoiselles facilement perturbées par un français un rien dandy. Sous forme de distributeurs de tous ordres aussi, boissons ou alimentation, étrangement faciles à fracturer ; l'enfance de l'art, pour Stephen, qui, parfois, se sert aussi pour alimenter quelque compagnon d'infortune.

Mishima, revenons-y, ce lycée immense voire ostentatoire ; il y a de l'argent donc du surplus voire du gâchis. Il en a déjà fait les containers à ordures, il s'est déjà servi dans des repas tout préparés mais jamais servis, d'immenses plateaux de mets froids et frais qu'il a dégustés au cœur du parc. La vie n'est-elle pas belle ainsi ?

Mais, cette fois, il a décidé d'aller plus loin. Même si la grande bâtisse doit être truffée de caméras et d'alarmes, il a envie de la parcourir. Par défi ? Peut-être, mais pas que ça. Il veut juste partir à l'aventure dans un cadre comme sécurisé, au pire risquant une interpellation par la police. Et puis, quels trésors pourrait-il y trouver ? Un repas chaud, ce qui lui manque quand même un peu ? Une salle de sport, pour s'amuser à faire quelques abdos ? Un local informatique, pur surfer sur le Net et voir si la société a changé ? Une prof qui travaille tard, et aurait besoin de réconfort ? Tiens, oui, cette dernière hypothèse, c'est ce qui lui conviendrait le mieux, et ça le changerait des lycéennes aussi ouvertes que stupides.

Franchir le mur d'enceinte est étrangement un jeu d'enfant ; Stephen a, depuis longtemps, repéré les accès et les failles. Se déplaçant très près du sol, il n'a aucun mal à atteindre les premiers murs du bâtiment principal, évitant les faisceaux infrarouges qu'il a déjà identifiés. Il y a encore quelques pièces éclairées, peut-être des travailleurs tardifs ou du personnel d'entretien. La prudence est de rigueur ! Mais il sait que la porte arrière de ce qui doit être des cuisines est souvent entrouverte, et visiblement pas sous alarme. Seul bémol, le lourd battant grince un peu et, dans le silence ambiant, ce bruit prend toute son importance.

Mais il est dans la place, et le silence est seulement troublé par le ronronnement incessant des chambres froides, tandis que les veilleuses de toute la batterie de cuisine lui trace comme un chemin naturel.

4
Quand on arrive dans une nouvelle ville, soit on prend très vite ses marques et on peut rester un peu, soit on reste toujours dans l'instabilité et il vaut mieux partir au plus vite. Ainsi, au fil des mois, Stephen le vagabond a appris à apprivoiser les lieux qu'il traversait, ne posant pas son sac dans certains, s'attardant dans d'autres. Qu'un parc ou qu'une église lui soient hospitaliers et il demeurera jusqu'à ce qu'il se lasse, qu'une femme soit accorte et il s'y attachera quelques jours avant qu'il ne s'ennuie, que l'ambiance soit pesante et sans âme et il partira le jour même où il sera arrivé.

Seikusu fait partie de ces lieux qui l'ont séduit dès le premier abord. En premier par le lycée Mishima, un antre de jolies donzelles dont une moitié est peu farouche, tandis que l'autre moitié est franchement provocatrice. D'où son deuxième lieu de prédilection, le parc. Un endroit idéal où elles viennent déjeuner ou réviser, se balader ou aguicher. Il y a là des buissons accueillants, et draguer un français deux fois plus âgé qu'elles semble l'un de leurs jeux favoris.

Stephen a très vite mémorisé la structure du parc ; il peut aussi bien être invisible dans des taillis quand il scrute son péché mignon, deux lycéennes qui se tripotent en toute intimité, que se cacher  entre deux haies avec justement une lycéenne qui a le feu sous sa jupette. Il ne lui reste qu'un coin à explorer, le plus mystérieux peut-être, cette espèce de trou noir au fond d'une allée secondaire. C'est par le plus grand des hasards que, une nuit, suivant l'allée principale, il avait trouvé un petit chemin sur la droite, moins entretenu voire à peine dessiné ; mais l'impression de trou béant, de trou du Diable, surtout en pleine nuit, l'avait refroidi.

Là, il a envie d'en savoir plus, maintenant que le soleil brille au plus haut, et que le parc est calme voire désert. Il repère sans souci les lieux, le chemin qui se rétrécit, la végétation plus envahissante. Nul doute que ces lieux ne doivent pas être au plan d'entretien des employés ! Tant mieux, plus l'endroit sera discret, plus il sera tranquille pour venir y faire des galipettes. Mais sa tenue plus ou moins citadine n'est pas l'idéal, et des branches pendantes fouettent parfois son torse. Si le chemin devient trop ardu, ça fera fuir toute conquête !

D'ailleurs, Stephen avance avec de plus en plus de difficulté. Le soleil brille toujours autant, voire davantage, comme s'il est passé sous un climat tropical. Même la végétation semble avoir changé, les ronces ont cédé la place à des plantes immenses et des lianes à l'infini, les chants des oiseaux se sont tus et des grincements ne cessent de rompre un silence qui devient de plus en plus pesant.

Demi-tour ! Inutile d'aller plus loin. Stephen se retourne, capitulant, mais c'est comme si le chemin qu'il vient de faire s'est effacé, un peu comme un nageur qui avance dans une eau reprenant sa forme originelle sitôt après son passage.

Le vagabond a un moment de panique;il est seul, vraiment seul. Mais le soleil est encore haut, et le parc doit être grillagé de tous côtés ; il finira bien par atteindre cette limite avant que le jour ne tombe, et il lui suffira de longer le grillage pour retrouver la civilisation. Promis, la prochaine lycéenne, il ne l'emmènera pas par ici ! Pour le moment, il faut sortir de cet endroit oppressant, et il continue à avancer, au milieu de bruits décidément bien étranges.

5
La vie de vagabond a ceci de merveilleux qu'elle s'affranchit des contraintes. Plus de lieu attitré où rentrer le soir, mais une totale liberté d'aller dans un quelconque squat ou de dormir sur un banc au dehors. Plus de travail prenant et épuisant, mais une totale liberté de passer ses journées à ne rien faire et de ne pas râler pour un salaire trop faible. Plus de repas avec des collègues qui ne parlent que boulot, mais la totale liberté d'espérer qu'un passant vous donnera de quoi vous sustenter.

Non, décidément la vie de vagabond n'est pas comme les autres, et offre une liberté absolue, et même celle de passer ses soirées accoudé au bar d'un quelconque troquet, à condition d'avoir su grappiller quelques pièces dans la journée. Et aujourd'hui, banco ! Stephen a croisé la route d'une brave grand-mère qui venait de gagner à il ne sait quel jeu, et s'est montrée très généreuse avec lui. De quoi aller passer la soirée au Black Lounge, et se commander un whisky sitôt en entrant.

Un errant, il laisse ce statut à l'entrée. Il est un consommateur comme un autre, il a de quoi payer et même d'avance, il savoure ces senteurs qui lui manquent tant. Il n'y a plus tout cet environnement qui présidait à ces whiskies qu'il prenait autrefois avec des amis qui l'ont laissé partir dans la plus totale indifférence. Alors que là, ce whisky-là, ce soir-là, ce bar-là, ont une force et une sincérité bien plus intenses.

Et, côté intensité, il n'y a pas que ça. Oh que non ! Marque de sa vie de vagabond, son rapport avec la gent féminine a aussi changé du tout au tout. Comme il est loin l'époux d'une seule femme. Depuis qu'il est sur les routes, Stephen est devenu comme ces marins qui ont une femme dans chaque port. Enfin, lui, il a plutôt une femme de manière très aléatoire, quand il croise une vieille rombière prête à un deal sexe contre gîte, et plus rarement une jeunette séduite par un homme d'âge mûr.

Il a ainsi pris une âme de chasseur, et affiné son flair. Ils sont loin les râteaux des débuts ! Si, à son grand regret, il passe beaucoup de soirées solitaires, il a aussi des nuits autrement plus inoubliables que ses fades nuits d'homme marié. Et, ce soir, il a une proie dans le collimateur, une belle proie aux longs cheveux roux mais aux yeux d'une couleur étrange peut-être due à l'éclairage du lieu, et tut ceci assorti d'une silhouette fort agréable.

Depuis la table qu'il a choisie, comme il ne l'avait pas fait depuis bien longtemps, il peut admirer cette jeune femme à laquelle il donne une vingtaine d'années, mais surtout cette alchimie faite de discrétion et d'élégance, aux antipodes de ces fêtardes qui descendent verre sur verre, en gloussant comme des volailles. Non, cette inconnue-là, elle semble presque perdue, comme dans un monde où elle de devrait pas être, comme si elle avait poussé cette porte sans savoir ce qu'elle trouverait derrière.

Peut-être est-ce ce côté frêle qui a attiré le regard de Stephen ? Non que cela lui plaise spécialement car il a pris goût à ce plaisir de la chasse, mais plutôt parce qu'il la sent comme à sa portée. Elle ne semble attendre personne, elle ne porte aucun signe d'un quelconque compagnon ou mari, elle est seule et cela rend plus facile encore l'action. Si elle est si seule que ça, l'objectif est de se faire inviter à son appartement ; une fois dans les lieux, ce sera l'enfance de l'art. Un ou deux verres encore, une nuit de baise, et il s'enfuira au petit matin.

Quoique... Quoiqu'elle paraît si frêle et si douce, qu'il se sent soudain l'âme moins cynique.

6
Et hop ! Un petit saut au dessus du portique, et me Stephen dans le métro. Oui, quand on est un vagabond, on essaie de minimiser les frais de fonctionnement courant, et ceci en fait partie. Après des mois de vagabondage au fil des pays et des technologies, je serais presque devenu un expert. J'ai appris à repérer caméras et vigiles, je sais comment passer le sac sans être déséquilibré, je sais même me fondre dans la foule pour redevenir discret.

Je peux ainsi voyager incognito, et observer à l'envi tout ce qui m'entoure. Excellent moyen de découvrir un pays de l'intérieur, de s'imprégner de son mode de vie pour ne pas se faire remarquer, de guetter ses petits travers liés à la routine du transport, et aussi de mater tout ce qui est féminin. Ou plutôt chasser, devrais-je dire, car je ne regarde pas les femmes que pour leur silhouette. Au gré des villes, J'ai ainsi profité de quelque bourgeoise insatisfaite qui m'offrait le gîte en échange de quelques coups de reins, ou de quelque jeune femme en mal de sensations et juste désireuse de tirer un coup pour le plaisir. D'ailleurs, les coins impromptus, recoins de métro ou portes cochères ou arrière-buissons et bien d'autres n'ont plus de secrets pour moi.

Depuis mon arrivée à Seikusu, je suis frappé par la sorte de maturité des lycéennes de la ville. Que je les croise dans le parc ou dans le métro, elles affichent une insolence qui trouve un écho dans le côté très court de leurs jupes ou la provocation de leurs regards. Elles me toisent sans la moindre retenue, et j'en a déjà surpris se faisant culbuter dans les buissons du parc, ou faisant une gâterie dans un couloir d'immeuble. Mais ça manque encore à mon tableau de chasse.

Peut-être ce jour sera-t-il enfin la bonne opportunité ? Heure d'affluence et métro bondé, c'est l'occasion de peloter quelques paires de fesses, en m'arrangeant pour que les soupçons se portent sur le voisin. Oh, pas toujours, car, parfois, certaines victimes en demandent très vite davantage et, de peloter sur la jupe, j'en suis déjà venu à doigter sous la jupe. Merveilleux moments que je revivrais bien, d'ailleurs.

Mais, pour le moment, je suis un peu moins concentré sur ces amusements. Car j'ai repéré, en montant dans la rame, une jolie silhouette de lycéenne, une blondinette aux yeux bleus. A la fois seule et renfermée, elle en deviendrait une proie d'autant plus facile par son isolement. Et le chasseur que je suis, se met aussitôt en action, se rapprochant très vite au gré des mouvements de foule à chaque station. Dans cette rame ou dans une autre, il ne faut pas la perdre, et ma grande stature est un avantage.

7
Le quartier de la Toussaint / Farouche! (PV Evernis Otome)
« le: samedi 17 mai 2014, 06:45:20 »
Être errant ne signifie pas être inculte. Depuis qu'il est sur les routes, le vagabond a toujours veillé à se tenir informé de la vie du monde, même si celui-ci n'a que faire d'un tel cloporte. Mais ce serait risqué d'aller dans un pays soudainement en guerre, ou de se trouver malencontreusement dans une région en proie à un phénomène climatique.

A Seikusu, il a très vite pris ses marques, au sein d'un cyber café, gratuit qui plus est, du moins dans la consultation des site d'information générale. Mais, quand on a quelques talents, il est aisé de détourner les barrières, pour aller sur d'autres sites, oh certes pas pornographiques, mais ouvrant la porte au dialogue. Et c'est ainsi qu'il a fait la connaissance d'une correspondante aussi étrange que fascinante, du moins via l'écran.

Certainement pas le genre de nana qui s’exhibe sur la toile, mais ça ne fascine que davantage Stephen. Ce qui le fascinerait aussi, mais presque en le dérangeant, c'est que cette correspondante a une silhouette (oh juste devinée sur un cliché tout en jeux d'ombres) d'adolescente, avec une mentalité de femme mûre. Plutôt minette très en avance sur son âge ? Plutôt bourgeoise qui prend soin de son corps ? Il est incapable de répondre !

Ce à quoi il peut répondre aisément, c'est qu'il a d'étranges tressaillements dans le bas-ventre, dès qu'il se connecte et la trouve sur la toile. Il est resté très évasif sur son mode de vie, disant simplement qu'il n'a pas de lieu fixe, simplement par état d'esprit ; certes, le squat ne serait pas un lieu idéal pour aller plus avant dans leur relation. Mais, qu'elle soit étudiante ou bourgeoise, elle doit sans doute se connecter de chez elle, ce qui serait quand même plus pratique ; voire, ils pourraient se retrouver dans son lycée ou sur son lieu de travail.

Il a le sentiment d'être un pêcheur qui essaie de ferrer le poisson avant de le recueillir dans sa nasse et de le dévorer, mais celle-là est vraiment coriace. Tant mieux, le jeu n'en est que plus amusant, et le résultat n'en sera que plus excitant. Mais celle-là, vu tous les trésors de patience et d'ingéniosité qu'il a déployés, il est bien décidé à ne pas la laisser filer entre les mailles du filet, et à en profiter ; si elle est là-dessus, c'est qu'elle a le feu entre les cuisses !

8
Le quartier de la Toussaint / Jeu de sang, jeu de dupes (PV Mell / Tessa)
« le: vendredi 09 mai 2014, 05:59:18 »
Pourquoi bleu ? Pourquoi ce troquet s'appelle-t-il le bar bleu, alors que les tentures sont rouges et que le mobilier est noir ? Le patron aurait dû l'appeler le Dracula's Club, ou bien le Rendez-vous des Vampires. En fait de patron, le vagabond s'en fout. Il est plutôt intéressé par la serveuse, ô combien japonaise dans son style. Du moins parfaitement dans les clichés qu'il s'est faits, avant de venir zoner à Seikusu. Zoner, oui, c'est bien le terme, car, depuis qu'il a posé son sac ici, il loge de squats en maisons vides ou usines désaffectées, il mange de distributeurs fracturés en discrets vols à l'étalage. Et, côté appétit sexuel, grand comme s'il voulait rattraper le temps perdu dans sa vie antérieure de pauvre carde modèle, il est devenu plus qu'insatiable, il prend tout ce qui écarte les cuisses.

Tiens, la serveuse, justement, il a jeté son dévolu sur elle. Une petite brune menu, à la peau étrangement blanche sous les lampes rouges au dessus du bar. Il a bien vu qu'elle le dévisageait, il en a même rajouté un peu en ouvrant plus encore sa chemise blanche sur ses pectoraux, histoire qu'elle jauge d'avance le beau mâle qui va la casser en deux, cette petite nippone. Les quelques mots de japonais qu'il baragouine sont suffisants dans ce cas ; il suffit d'amorcer et hop c'est emballé. En plus, elle doit avoir une piaule, ce qui règle le problème de l'hébergement nocturne ; il aura toute la nuit pour la baiser, et le lendemain pour se reposer ; son sac est en sécurité, et personne ne l'attend ni ce soir ni demain. Elle, par contre, il n'aura qu'à l'attendre à la fin de son service, et zou direction la partie de jambes en l'air.

En songeant à ce moment-là, et en souriant de voir les regards de quelques mateurs qui espèrent avoir celle qu'il s'est déjà réservé, il boit tranquillement son deuxième whisky, patiemment gagné au gré de l'argent de mendicité qu'il s'est fait dans la journée. Mais il doit aussi supporter le brouhaha ambiant ! Ça lui fait d'autant plus apprécier le silence, quand il rejoint son squat. Stephen aurait mille fois préféré un bar comme on en voit dans les séries américaines, quand le héros fatigué est seul face à la serveuse sexy, sous la seule lumière blafarde du néon au dessus du comptoir. C'aurait même pas été la peine d'attendre la fin du service, juste elle et lui, et hop sur la banquette en skaï ils pouvaient commencer !

Justement, à propos de banquette, le groupe de jeunes qui est au fond fait beaucoup de bruit. Stephen est passé à côté d'eux en allant aux toilettes, et a pu constater qu'il y avait de la belle femelle, mais ses derniers mois de vagabondage lui ont appris à se tenir à l'écart des groupes. Une fois, à Budapest, il s'était ainsi mêlé à une bande d'étudiants qui fêtaient leur diplôme, et ne s'était même pas rendu compte que les deux nanas qui le draguaient ostensiblement avaient simplement fait un pari avec toute l'équipe, à savoir laquelle serait choisie par lui, avant de le laisser seul avec ses désillusions, la queue entre les jambes c'est le cas de le dire. Alors, piégé une fois, prudent toujours ; il se contentera de sa petite serveuse. Ce n'est pas du premier choix, mais ça lui apportera le gîte et la baise.

9
Le quartier de la Toussaint / Paumée + Paumé = ? (PV Amélie)
« le: jeudi 08 mai 2014, 12:42:36 »
Seikusu, vingt-deux heures, l'heure où tous les chats sont noirs et où toutes les chattes sont de sortie.  A peine une semaine qu'il a posé son sac dans cette ville du bout du bout du monde, et le vagabond en a déjà saisi l'essentiel. Il y a la population, des travailleurs aux lycéennes, et il y a les autres, des sans-abri aux yakuza. Chacun à sa place, chacun dans son monde. La journée est dédiée aux premiers, et la nuit aux seconds dont il est. Certes, il s'aventure parfois, mais très marginalement, à sortir le jour, guettant dans le parc quelque femme en tailleur ou quelque lycéenne en jupette légère. Par contre, si ces mêmes lycéennes s'aventurent la nuit, elles se retrouvent ipso facto dans son monde à lui, avec ses deux lois essentielles, la survie et la force.

Cela lui a déjà valu une jolie expérience, d'ailleurs. Car, dans ce monde où font aussi loi alcool et drogue, le sexe n'est jamais loin. Trois jours auparavant, rôdant aux abords d'une discothèque, il avait ainsi suivi une lycéenne qui titubait tant qu'elle ne pouvait renier l'alcool qu'elle avait ingurgité, pas plus qu'elle ne pouvait nier ce que contenait l'espèce de mégot difforme qu'elle avait en main, et dont les senteurs embaumaient toute la rue. Aubaine unique pour Stephen de suivre cette paumée, jusqu'à ce qu’elle s'écroule comme par magie dans l'empilement de cartons qui lui servait d'abri. A moitié inconsciente, mais pleinement défoncée par ses absorptions de la soirée, elle n'avait rien réalisé. Quant à Stephen, il n'avait pas eu le moindre scrupule à la baiser, histoire de satisfaire rapidement et gratuitement un besoin physiologique. Et, pour éviter tout ennui, il l'avait ensuite portée comme il pouvait, pour qu'elle s'écroule un peu plus loin, devant un bar où on la trouverait au petit matin. Et nul doute qu'elle ne se souviendrait plus de rien. De toutes façons, il ne l'avait pas forcée, se rassurait-il.

Par contre, il est étrangement plus difficile de se faire des junkies. Stephen l'a déjà vérifié au gré de ses pérégrinations antérieures. Ces nanas ont tellement l'habitude de se shooter qu'elles en conservent une lucidité certaine, voire une violence tout aussi certaine. Pour le moment, il n'en a pas encore croisées dans les squats de Seikusu, du moins pas de paumée vraiment à son goût. Même s'il y a passé plusieurs nuits, le bilan est nul. Et les rares à peu près potables sont déjà maquées ! Les seules qui restent sur le marché sont celles qui sont trop abîmées, et sur lesquelles tout le monde peut passer en échange d'une dose.

Et dire qu'il était un brave cadre parisien, voici quelques mois, plus d'une année même. Il avait tout pour lui, la sécurité d'un foyer et d'une famille. Comment avait-il pu délaisser ça pour se retrouver dans des endroits aussi glauques que cette usine désaffectée, dangereuse de tous les marginaux qui y passaient, viciée de tous les trafics qui s'y tenaient, et déserte de toute femme qui justifie vraiment ce nom. Pourtant, ce soir, il est en manque, et il lui en faut une ! Mais il n'a pas envie de recommencer avec celle qui s'appelle Mishi ; non que ça ne s'était pas bien passé, car elle ne refusait rien, mais plutôt qu'elle ne mettait pas beaucoup de cœur à l'ouvrage car elle pensait déjà à la dope qu'elle allait s'acheter.

S'il ne trouve rien, il devra aller faire la sortie de la discothèque, en quête de quelque lycéenne partie ailleurs !

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Peu à peu, Stephen prend ses quartiers à Seikusu. S’il est toujours un vagabond, au strict sens qu’il n’a pas d’adresse fixe, les seuls endroits abrités où il ait déjà dormi localement étant souvent des squatts, et plus rarement un lit garni d’une femme en manque, il a déjà ses habitudes, néanmoins. Ainsi, passer une ou deux heures au parc est devenu un plaisir quotidien. Nul ne s’intéresse à lui, et c’est tant mieux. Il peut ainsi se fondre dans la masse, ou plutôt dans l’indifférence.

Ca lui donne l’opportunité de mater sans être repéré. Oh, il ne peut même plus dire combien de fessiers de lycéennes de Mishima il a déjà jaugés. La fraîcheur de cette majorité tout juste acquise, savamment recouverte d’une jupette légère qui vole au vent, a de quoi aviver ses désirs. Et il en passe de ces minettes ! Au pire elles le méprisent, au mieux certaines lui lancent de petites œillades. Et celles-là, elle finiront bien par se faire trousser dans un buisson.

Par lui… aussi ! Car il a vite appris à repérer certains signes, et, par moments, il s’est improvisé mateur ; les buissons du parc sont la plus belle preuve que certaines de ces lycéennes sont très délurées. Il en a même repéré plusieurs qui viennent, chaque jour, se faire culbuter dans les fourrés par un mec différent. Si elles sont aussi ouvertes, il doit avoir son tour, lui aussi !

Et il aura sans doute plus de potentiel de ce côté que de celui des femmes plus âgées. Passons sur les femmes mures, trop bien apprêtées, pour lesquelles un vagabond est l’antithèse du prince charmant. Passons aussi sur les mères de famille qui promènent leur progéniture ; aucune chance pour qu’elles reviennent, seules, au parc, faire du gringue à un SDF qu’elles auraient aperçu juste avant.

Mais, parfois, il regarde les 20-30, et notamment celles qui font du sport. Elles sont étranges, ces adeptes de l’effort qui ne remarquent pas à quel point leur poitrine bouge au gré de leur course. Pas plus qu’elles ne réalisent que le legging ou le short leur moulent un tentateur petit cul. Et que dire de celles qui font quelque assouplissement, réalisant un grand écart qui doit faire béer leur sexe.

Pas très sexy une tenue de sport ! Pas très sexy, non plus, une odeur de sueur ! Mais Stephen n’a pas d’a priori ; il verra si l’occasion se présente. Et l’une de celles qu’il piste depuis un certain temps, ce sont deux jeunes femmes qui courent ensemble, toujours à la même heure. Au début, il s’en moquait ; encore deux bureaucrates qui viennent maigrir pour les beaux jours. Puis il se mit à faire attention, une rousse élégante et une brune délicate. De belles plantes, assurément ! Mais, toujours ensemble ? Le cerveau de Stephen avait vite gambergé. Et si elles étaient gouines ? La grossièreté du mot s’adaptait pourtant peu à l’élégance de ces femmes, fussent-elles amoureuses l’une de l’autre. Il avait même essayé de les suivre, espérant qu’elles s’arrêtent un moment pour se cacher dans un buisson. Mais rien de rien ! Soit elles le larguaient à la course, soit elles quittaient le parc sans lui avoir offert le moindre spectacle.

Mais tout est bon à prendre, celles-là comme d’autres. Et il revient chaque jour, pour ça aussi…

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Place publique / Un vrai conte de fée (PV Clochette)
« le: dimanche 27 avril 2014, 06:38:37 »
Après quelques jours de découverte, le vagabond s'est habitué à cette nouvelle ville qui l'accueille. Il a même un faible pour ce parc de Seikusu, tout proche du lycée, où il peut à loisir mater les jolies demoiselles qui viennent se promener ou étudier. Espiègles parfois, certaines lui font des œillades, tandis qu'il en a déjà surpris d'autres dans les buissons. Et, comme elles savent acheter le silence, il n'est pas contre quelque compensation.
Mais, hormis ces ravissements pour les yeux, ce qui l’intrigue, c'est cette espèce d'allée impeccablement bordée d'arbres... où son vieux téléphone portable s'affole complètement. Comme s'il prenait une décharge soudaine avant de revenir à la normale et, bien entendu, plus aune connexion possible dans cet endroit. Et, au bout de quelques pas, lorsqu'il parvient dans ce qui est nommé Nexus, vraisemblablement un quartier de Seikusu suppose-t-il, tout revient à la normale.
La normale, la normalité, presque à l'excès en ce lieu. Tout semble trop ordonné, trop parfait. Presque inquiétant aussi, car ce château sur les hauteurs a, à la nuit tombée, d'étranges ombres. Quant aux habitants, ils sont aussi hors normes ; certains ont des allures bizarres, ils aiment se déguiser en animaux on dirait. Et il a même cru comprendre que certains en vendaient d'autres.
Mais tout cela n'est pas de son fait. Lui, il est un étranger, il n'a pas son mot à dire ; plus il sera discret, mieux il s'en portera. Et, quand l'atmosphère du lieu lui paraît trop lourde, il reprend le chemin inverse pour se retrouver dans le parc. Pourtant, à Nexus, il aime bien la place publique, pensée un peu comme les agora de l'Antiquité. On a l'impression qu'une grande partie de la vie locale s'y déroule. Et il y a aussi un autre lieu qui lui plaît, c'est l'auberge du coucher de lune ; il a même osé y entrer pour boire un verre, et est persuadé qu'il pourrait y trouver quelque proie un soir de grand besoin.
Mais, fi de tout cela en ce jour ensoleillé, il est plutôt romantique, fleur bleue même. Dandy courtois qui admire les femmes, dandy éduqué qui savoure la féminité, dandy charismatique qui scrute chaque silhouette, dandy fou une fois dans une chambre. Sa bonne étoile, ou ce qui y ressemble, lui a sûrement préparé un joli cadeau ; quoi, il ne ne sait pas, il s'en moque d'ailleurs. Sa bonne étoile sait que, depuis qu'il a quitté sa tranquillité pour prendre la route, il fut souvent en quête de femmes de petite vertu, qu'elles soient bourgeoises en manque ou jeunes femmes avides d'expérience plus mure.
Mais aujourd'hui, il aimerait simplement croiser la route d'une femme, retrouver le temps de la séduction. Il fait même le vœu de demeurer chaste, du moins ce jour seulement, s'il ne trouve pas cela. Assis sur un banc, juste ombragé comme il faut, profitant de la vue sur la place publique qui grouille, il est autant confiant dans le présent qu'impatient dans l'avenir.

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Les bas fonds / Les secrets d'une maison vide (PV Anouk)
« le: jeudi 24 avril 2014, 06:13:42 »
Le plus longtemps qu'il était resté quelque part, ce fut en Thaïlande, mais bien malgré lui;il aurait préféré ne pas goûter aux geôles locales, mais il n'eut pas le choix. D'ailleurs, depuis cet incident, il s'était promis de ne jamais s'arrêter plus d'une semaine en un endroit. Question de sécurité, mais aussi pour varier les plaisirs. Mais si, quittant Osaka et arrivant à Kyoto, il y croyait encore, la ville de Seikusu mit à mal ses certitudes.
Cette ville n'avait pourtant rien de merveilleux à offrir à un vagabond tel que lui, mais il se dégageait comme un parfum de trouble, comme une étrange opportunité de profiter de ce lieu pour vivre quelques aventures. Pourtant, en arrivant alors que la nuit commençait à tomber, il avait juste eu le temps de trouver le parc. Il savait que ces lieux offraient bancs et pelouses pour le repos du voyageur, si tant est que la météo soit clémente.
Hélas, un violent mais bref orage le surprit, et il n'eut que le temps de courir dans les taillis, presque comme dans un couloir. Maudite lampe torche, la panne juste quand il ne fallait pas ! Elle faisait même un bruit bizarre, elle zonzonnait, comme ce qu'il avait lu, voici bien longtemps ; certains objets se dérèglent en présence de forts champs magnétiques. Mais là, dans un parc ? Stupide comparaison...
Il avança tant bien que mal, les arbustes semblaient taillés comme s'ils formaient un chemin naturel. Et enfin apparurent des lumières. Étrange même, c'est comme si le parc coupait en deux cette ville, ou peut-être le parc délimitait-il des quartiers, car il vit le mot Nexus écrit sous plusieurs panneaux de rues. Peu importe, l'heure avançait, et il fallait trouver à manger. Le fragile distributeur de rue ne résista guère à son habitude de fracturer, mais il ne prit que de quoi manger et boire. Les mois sur les chemins lui avaient appris à ne pas gaspiller et à partager avec les autres. Il ne restait plus qu'à trouver où dormir...

Étrange quartier que Nexus ; on sent une certaine richesse dans ces demeures, et tout est trop parfait. Les lumières sont douces, les jardins sont impeccables, le silence est d'or. Un monde trop aseptisé... où seule une maison demeure toutes lumières éteintes. Le voilà son havre de paix ! Une maison apparemment vide, un distributeur pas trop loin, ça ferait un quartier général pour quelques jours. Y dormir la journée et en sortir la nuit, ce ne serait pas la première fois qu'il vit ainsi.
Sac à dos ajusté, emplettes protégées, il s'aventure dans le jardin même pas clôturé. Pas un bruit, ni voix ni musique ni chien. Doucement, il fait le tour, pas de volets, et une fenêtre à l'arrière qu'il devrait pouvoir sortir de ses gonds. Un travail d'enfant pour lui désormais, mais, une fois l'accès ouvert, prudence, écoute du moindre bruit ; il a déjà dû s'enfuir dans de telles circonstances, faute d'avoir été assez méfiant.
Mais rien, rien de rien, le calme absolu, ni mouvement ni ronflement ni moindre bruit de quelque réfrigérateur ni moindre lumière de quelque appareil en veille. L'électricité doit être coupée, c'est l'assurance d'une maison vide. Il enjambe la fenêtre, puis la remet en place pur effacer toute trace de son intrusion. Ça y est, les lieux sont à lui ; il peut explorer...

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Le coin du chalant / Les aventures de Stephen, le vagabond
« le: mardi 22 avril 2014, 18:31:03 »
Les trames à venir :

Trame 1 :

On ne vit pas que d'amour et d'eau fraîche et, pour gagner quelque monnaie tout en ayant un toit sommaire, Stephen a accepté quelques heures d'homme à tout faire dans une demeure bourgeoise.
Cela ouvre la porte à de multiples variantes, depuis le maître des lieux absent à la maîtresse des lieux exubérante, en passant par toutes sortes de soirées animées et de sombres mystères.

Trame 2 :

La vie d'errant impose souvent de dormir n'importe où, de s'y cacher même parfois. Ce peut être dans une gare, dans un squatt, dans un parc, dans une auto abandonnée, et tant d'autres encore. Autant de lieux qui, la nuit, voient se croiser esprits malfaisants et âmes perdues. Monstre sans scrupules ou sauveteur inespéré, Stephen peut aussi bien être l'un que l'autre.

Trame 3 :

Quand il faut survivre, tous les moyens sont bons. Mais, à se servir sans autorisation chez certains, on peut aussi bien tomber sur des situations imprévues que sur des personnes hors du commun. Entre la peur et le plaisir, la gamme des surprises est large lorsqu'on parcourt les lieux que l'on croit abandonnés.

Trame 4 :

D'un passé BCBG peuvent subsister quelques traces dans ce gaillard hirsute qu'est Stephen, et une âme bien née saurait peut-être déceler cela, avec l'envie de vérifier. S'amuser de ce côté mi-élégant mi-rustre, ou bien tenter de voir si l'individu sociabilisé est encore présent sous l'apparente carapace, voilà un challenge pour qui veut essayer.

Trame 5 :

Parce que mes idées sont aussi infinies que les vôtres, osez donc me proposer RP, one shots, etc...

Les trames en cours :

avec Shani Stevens : Le lycée vit aussi la nuit (en cours)
http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=18548.msg361011#new

avec Amélie : Paumée + Paumé = ? (suspendu)
http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=13864.0

Les trames hélas inactives :

avec Anouk : Les secrets d'une maison vide (inactif)
http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=13642.0

avec Evernis Otome : Farouche! (inactif)
http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=13910.0

avec Minako : Une vraie fausse voyante chasseuse de vampires un peu folle (inactif)
http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=12865.0

avec Clochette : Un vrai conte de fée (abandonné par Clochette)
http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=13674.0

avec Noriko Yume : Si Keiko savait où je suis... (inactif)
http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=13698.0

avec Eyia/Wicca : End of an Era (inactif)
http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=11990.0

avec Kendra Parks : Le jogging n'est pas toujours anodin (abandonné par Kendra)
http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=13818.0

avec Mell & Tessa : Jeu de sang, jeu de dupes (inactif)
http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=13869.0

Avec Hitsumi Goto : Un voyage, et pas qu'en métro (inactif)
http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=13911.0

avec Naemah Nephalian: Rencontre d'un soir... d'une nuit (inactif)
http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=13913.0

avec Cassandre, fille de l'eau : Une jungle très (in)hospitalière (inactif)
http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=14009.0

avec Hirondelle : Fantômes dans la nuit (inactif)
http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=14010.0

avec Eléanor Vaalesh : Deux êtres si différents mais si semblables (inactif)
http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=14046.0

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Prélude / Stephen, le vagabond [Validora !]
« le: lundi 21 avril 2014, 15:04:05 »
Bonjour,

Les années passent et l'on vieillit. On fait comme tout un chacun, on essaie de trouver un emploi et de le garder, on prend soin à fonder une famille et à vouloir la garder. On se fond dans le moule mais, à un moment, on regarde en arrière en se demandant ce qu'on a fait de nos rêves, et on regarde en avant en se demandant si l'on vivra ses rêves. La frustration et le doute prennent soudain possession du quotidien, on craint que le rêve ne devienne qu'illusoire fantasme, et on sombre dans la routine.
La quarantaine m'a fait prendre conscience de cette léthargie. Quand les enfants sont grands et que le mariage n'est plus qu'un simple contrat, il est temps de sortir de la torpeur. Alors, avant d'être au fond du gouffre, j'ai pris mon sac à dos, j'ai laissé le confort, je suis parti sur les routes. Juste le minimum vital, avec cette soif de découvrir les humains et de vivre des aventures que je n'aurais pas soupçonnées, avec même cette curiosité aiguillonnée par une rumeur sur l'existence d'un monde parallèle.
Je me suis lancé dans le vide, celui sans repères et sans sécurité. J'ai parcouru les routes de l'hexagone, à la fois heureux de cette liberté et inquiet de cette absence d'avenir. Mes pas m'ont ensuite mené à travers l'Europe, dont j'ai gardé pêle-mêle la beauté des églises orthodoxes et la fougue des italiennes. Mais ces paysages et ces femmes n'ont pas abreuvé ma soif; pour la première fois de ma vie, j'avais l'impression de n'avoir plus aucune barrière, je pouvais aller où bon me semblait, je pouvais faire l'amour avec qui voulait.
Et c'est là qu'ont commencé mes désillusions. Le monde n'avait pas que des maisons hospitalières et des femmes accortes. J'ai ainsi quitté l'Europe, à la fois heureux de ces premières folies et frustré de n'avoir pu vivre tout ce que j'avais imaginé. Mes pas m'avaient mené en Turquie; alors, j'ai embarqué pour de longues semaines sur un cargo, direction l'Asie du Sud-Est. Je pensais que ces semaines me permettraient de voir clair, aucunement de renoncer, mais simplement de plus finement tracer ma route. Désillusion encore! Je ne parvins pas à me concentrer, entre fantasme et réalité. Et, quand j'accostai à Bangkok, j'avais comme une folie en moi, que les semaines de navigation avaient décuplée. Le vagabond aux grandes idées n'était plus qu'un voyageur comme les autres, et, à me trouver au mauvais endroit au mauvais moment, au coeur d'une rixe dans une maison de passes, je me retrouvai illico en prison!
Le cadre parisien BCBG en costard-cravate s'était mué en clodo emprisonné dans une geôle lointaine, au milieu de touristes dépravés; mais, au moins, cela me donna-t-il encore le temps de réfléchir. Je ne saurai dire combien de jours passèrent, mais sans doute assez pour me faire retrouver ma lucidité... et même ma liberté, par je ne sais quel miracle. Je devais bien être le seul innocent!
Ma bonne étoile m'avait sauvé, mais le referait-elle encore? Je ne devais pas réfléchir, je devais reprendre ma route, et fuir cet endroit. J'étais loin de mon passé, de sa rigidité, de ses contraintes. J'étais comme neuf sur un continent aux antipodes. Je redevenais le voyageur humble, dans des pays humbles. Je parcourus ainsi la Thaïlande, mais le choc fut lorsque j'atteignis la Chine. Plus que jamais, je me retrouvais. Mais je réalisai que ce qui aurait dû être bénéfique commençait à se révéler maléfique!
Débarrassé de mes carcans d'antan, je laissais s'exprimer mon moi-profond, celui que la rigueur européenne avait formaté, mais que la liberté faisait ressortir. Et les images revenaient, des mois passés sur les routes; je me rappelai que je n'étais pas par hasard dans cette maison de passes en Thaïlande, pas plus que je n'avais eu de scrupule à voler cette bourgeoise lyonnaise qui me prit en stop en échange d'une partie de jambes en l'air, ou à culbuter la douanière qui refusait de me laisser embarquer sur le cargo. Je n'avais plus de frontières, mais je n'avais plus de morale non plus!
J'étais devenu un monstre, songeai-je en me regardant dans le miroir que j'avais conservé, alors que je me posai à l'aéroport du Kansai, un billet acheté avec la bonté d'une femme que j'avais disons séduite. Et que me renvoyait d'autre, ce miroir?
Finalement, un peu plus de quarante ans, et j'ai retrouvé ce "charme sauvage"; c'est comme si l'homme-urbain n'était qu'une surcouche sur mon vrai côté brut. J'ai même retrouvé de l'allure, et quasiment mon mètre quatre-vingt de mes jeunes années. Avec mes cheveux bruns jusqu'aux épaules et parfois en queue de cheval, avec ma barbe de 2 ou 3 jours que je garde telle une coquetterie, avec mes yeux bleu azur qui peuvent briller de douceur ou de froideur, avec mon corps que la marche et l'effort ont de nouveau rendu musculeux, je commence à comprendre que je séduis! Finies les collègues féminines coincées d'autrefois, je suis désormais un homme, loin des stéréotypes, loin de toute mesure. Je porte à merveille mon âge, et je mets en valeur ma silhouette sous une chemise de coton et un pantalon de toile légère, quand d'autres sont coincés par des cravates ou des tailleurs!
Plein d'allant, je reprend mon sac à dos, direction Osaka. Un bus, une banlieue, inutile de rester ici; il n'y a rien à faire! Au gré des routes, je lève mon pouce, dix kilomètres avec un brave homme, une bonne trentaine avec une jeune japonaise aussi adorable que délurée, et tout autant de route dans la cabine d'un camion qui me dépose, en soirée, à Seikusu. J'éprouve soudain l'envie de me poser un peu. Fatigue et lassitude que nenni, mais curiosité soudain éveillée. C'est comme si, en cet endroit, pouvaient exister tant de choses qui m'ont poussé à prendre la route, tant d'aventures à vivre comme je le désirais.
Je n'ai plus ni foi ni loi... Aurais-je trouvé la scène où m'exprimer?


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