Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Doutzen Kroes

Pages: [1]
1
Complexe d'études secondaires et supérieures / L'École du Sexe [Alix Sable]
« le: dimanche 19 août 2018, 22:10:16 »
Ce RP est la suite du RP « Deal »

« Mes chers élèves, nous accueillons aujourd’hui en notre sein une nouvelle élève ! Alors, saluez bien fort Alix Sable ! »

Les élèves, qui s’étaient tous levés, saluèrent d’une voix forte et unanime la jeune femme. Avec son allure de garçon manqué, Alix perdait néanmoins de son caractère menaçant dans son sailor fuku sur mesure. Dans son dos, Myumi Ichtora, sa pulpeuse professeur de mathématiques, et accessoirement sa professeur principal, lui sourit gentiment, et, preuve de la grande familiarité dont la femme faisait preuve, posa ses mains sur les épaules d’Alix, avant de désigner du nez une place à côté de Doutzen Kroes.

« Va là-bas, trésor... »

Alix ne put que rejoindre Doutzen, qui lui sourit tendrement. Alix avait une place contre le mur, avec une fenêtre donnant sur l’une des cours du lycée. Les élèves se rassirent ensuite, et Doutzen sourit doucement à Alix, et posa sa main sur sa cuisse.

« Pas trop nerveuse, ma belle ? Tu as l’air un peu tendue... » se moqua gentiment Doutzen.

Peut-être était-ce le fait d’entamer sa première journée de cours... Ou bien était-ce le plug anal que Myumi et Doutzen lui avaient glissé ce matin, ou les ventouses sur son chibre ? Après tout, cette première journée se devait d’être mémorable, et, très moqueuse comme à son habitude, Doutzen ouvrit sa trousse, lui présentant la télécommande située à l’intérieur. Un appareil qui devait maintenant terroriser Alix, puisqu’il faisait fonctionner les ventouses, et que ces dernières émettaient des vibrations destinées à la masturber. Une terrible invention que Myumi avait utilisé sur Alix, en lui expliquant qu’il s’agit d’une technologie particulière que sa mère utilisait pour améliorer l’endurance sexuelle de ses partenaires et esclaves masculins.

Il y a de cela quelques semaines, Alix avait conclu un deal avec la famille Kroes, une mafia russe qui sévissait à Seikusu. Toutefois, le deal avait évolué après sa séance avec Doutzen Kroes. Depuis lors, Alix était devenue l’esclave sexuelle de Doutzen. Elle avait ainsi pu venir emménager dans la maison de Doutzen, un beau manoir japonais au cœur de la ville, tandis que Doutzen avait rencontré ses contacts au lycée pour inscrire Alix. Elle serait toutefois une lycéenne très particulière, car son seul et unique but serait d’être l’esclave sexuelle de Doutzen et de ses amies. Pour cela, la belle blonde avait tout prévu, et s’était adjointe l’aide de l’une des professeurs les plus perverses de tout l’établissement : Myumi Ichtora. Ayant pour mère une succube, Ichtora-sensei n’était pas une femme à négliger, mais elle avait surtout passé ces dernières semaines à enseigner à Alix les rudiments de l’enseignement : la lecture, l’algèbre, etc... Alix était obligée de se former, et passait tout son temps à faire des exercices, pour que Doutzen joue ensuite avec elle le soir.

Au bout de plusieurs semaines, le dossier scolaire avait été bouclé, et Alix pouvait donc entamer sa « rentrée »... Sans avoir d’informations certaines sur ce que Doutzen lui préparait, mais en pouvant tout de même se douter que sa première journée allait être des plus mémorables...

Et, pour le prouver, Doutzen avait sorti la télécommande, s’amusant à jouer avec, une lueur malicieuse dans le fond des yeux...

2
La zone industrielle / [FINI] Deal [Alix Sable]
« le: lundi 04 décembre 2017, 01:07:31 »
Yuri jeta sa cigarette au sol, et l’écrasa du talon de sa chaussure proprement cirée, avant de se relever, délaissant la portière de sa voiture pour se rapprocher de l’entrepôt. Ce soir, il faisait très froid au port, un vent hivernal qui remontait le long des mers. On entendait les mâts cliqueter sur place, et, si on s’approchait davantage des quais, on pourrait entendre le bruit de grincement métallique des bateaux, les frottements des cordes les retenant, le roulement de la mer et des vagues. Yuri enfourna ses mains dans les poches de son gilet, levant la tête. Les nuages approchaient, la tempête se levait, mais le business était sacré, et s’accommodait des  intempéries climatiques. Yuri s’avança un peu, seul.

Personne ne l’accompagnait. Ce n’était pas un grand deal, et la police ne risquait pas de débarquer ici. Bien sûr, il risquait toujours de tomber sur des agents du S.H.I.E.L.D., une hypothèse à ne jamais exclure, mais Yuri était suffisamment prudent pour avoir organisé en toute discrétion cette transaction. Il rencontrait une fournisseuse venant de l’autre côté, une jeune femme en qui Reto nourrissait de grands espoirs.

Yuri avait d’ailleurs une offre très intéressante à lui faire, quelque chose qui allait bien au-delà de ce qu’ils avaient dit. Elle était au courant, bien sûr. La fille savait qu’elle avait affaire à un gros client. Yuri appartenait à la famille des Petrovski, un nom qui avait une résonance très particulière dans le crime organisé. C’était le nom d’une Mafia russe qui s’était lancée dans la contrebande dimensionnelle, grâce à des fournisseurs venant de Terra. Une activité bien plus concurrentielle que ce qu’on pouvait penser, car les Petrovski se heurtaient à la mainmise des Yakuzas sur le marché, notamment le clan des Guramu, qui prenaient une grande partie des parts du marché.

*C’est pour ça qu’il faut qu’on trouve des indépendants...*

En l’occurrence, le marché portait sur une série d’artefacts magiques récupérés à Nexus. Ce qui était rare se vendant bien, il n’y avait qu’intérêt à ce que des contrebandiers de Nexus trouvent des clients ici. Yuri rentra donc dans l’entrepôt par une porte latérale. C’est là qu’il devait rencontrer la jeune femme. Elle était sans doute déjà là, et, en venant seul, il lui assurait ainsi qu’il ne cherchait pas à la piéger.

*Les artefacts, d’abord, le reste ensuite...*

Il allait lui faire une offre qu’on ne pouvait pas refuser...

3
Centre-ville de Seikusu / Gage de bonne foi [Mia Okimi]
« le: dimanche 11 juin 2017, 02:46:26 »
« Tâche d’être à la hauteur, Doutzen. Cette femme est une cliente très importante pour ton père.
 -  Je le sais très bien. »

Dans sa belle robe rouge, Doutzen portait également de longs gants rouges, des bottes avec des collants, et, sous cette dernière, un élégant corset. À côté d’elle, Olga Gurluchenko caressa ses cheveux d’une main, tout en lui répétant des consignes qu’elle savait déjà. Doutzen se pinça les lèvres, et se retourna. Le magnifique ascenseur s’élevait le long de la façade de l’immeuble, un magnifique gratte-ciel de luxe situé au cœur de Seikusu, et qui filait vers les appartements privés de la riche cliente. Cette dernière avait fait mander spécialement une limousine noire depuis la maison de Reto pour la conduire jusqu’ici.

Il y a quelques jours, Reto Kroes, le père adoptif de Doutzen, avait reçu la visite d’une riche femme locale, Mia Okimi. La PDG d’Okimi Medicals était une femme influente, connue tant pour sa beauté que pour sa fortune. Riche et puissante, Doutzen ignorait pourquoi elle était venue voir Reto, mais elle savait que leur entretien avait été plutôt long. Doutzen était régulièrement passée pour leur amener des plats, et, vers la fin de la réunion, Mia Okimi avait, tout en récupérant un verre de saké donné par Doutzen, palpé ses fesses. Reto lui avait ensuite expliqué qu’elle allait sous peu aller chez Mia Okimi, afin de la satisfaire personnellement. Mia avait sûrement un manoir quelque part en ville, mais c’était dans son penthouse que Doutzen se rendait.

Olga la guidait. La femme était une prostituée russe arrivée depuis peu à Seikusu, et qui était autant une amante intensive de Reto qu’une formatrice de Doutzen, améliorant ses talents en matière de bondage et de domination sexuelle. Doutzen s’était déjà rendue dans des endroits très élégants et très riches. Elle n’était donc pas impressionnée outre mesure. En revanche, ce qui la surprenait, c’est que, à chaque fois, Reto l’envoyait en mission, faire son Petit Chaperon Rouge. Elle avait donc, non seulement pour tâche de sustenter la cible, mais aussi d’obtenir diverses informations. Or, ici, son rôle était juste de servir Mia, de faire tout ce que la cliente lui demanderait, et de lui être agréable.

*Je me demande bien ce qu’elle est pour que Reto ne cherche pas à la piéger d’une manière ou d’une autre…*

Intriguée, Doutzen n’allait cependant pas chercher à contrevenir aux instructions de son Maître. Au moins, Mia était très belle, bien plus belle que les personnes que Doutzen allait habituellement voir. Elle conserverait juste sa curiosité dans un coin de sa tête, pendant que l’ascenseur atteignait le dernier étage.

Ce dernier s’ouvrit sur un simple vestibule, avec une seule porte, menant au seul appartement de l’étage, celui de Mia.

Mia Okimi était bien la PDG d’Okimi Medicals, mais elle était, surtout, d’une part, la digne représentante de la branche japonaise d’une confrérie secrète, les Illuminatis, et, d’autre part, l’hôte d’une démone, Zaërith. Or, Zaërith était une démone travaillant pour une puissance sombre dont la simple évocation aurait suffi à emplir Doutzen d’une terreur sans nom… Le Roi Cramoisi. Et Zaërith avait choisi de se réincarner dans le corps de cette humaine pour mener à bien une mission cruciale et centrale… Retrouver les traces de la Septième Rose, l’une des Treize Sphères de Maerlyn. Récupérer ces Treize Sphères était l’objectif principal du Roi Cramoisi, son obsession. Il en possédait déjà six, et la Septième Rose était l’une des plus puissantes. Une Sphère magique chargée de magie rose, qui avait été emmenée sur Terre.

Les informations glanées par le Roi Cramoisi et par son organisation, la Monarchie de la Rose, lui avait permis de déterminer que la personne ayant déplacé la Septième Rose de Terra à la Terre avait fait partie des fondateurs de Seikusu. Dès lors, il était logique de soupçonner que la Septième Rose se trouve quelque part dans la ville, mais elle pouvait aussi avoir été déplacée ailleurs. Or, parmi les familles ayant fondé cette ville, il y avait notamment une famille russe… Les Petrovski. Et c’était bien pour ça que Mia était en réalité venue voir Reto Kroes. Elle était venue lui proposer une alliance entre les Illuminatis et le clan des Petrovski, qui constituait une redoutable mafia russe, mais, derrière ce marché, Mia cherchait surtout à en savoir davantage sur les Petrovski, et à fournir au Roi des informations précises sur l’emplacement de la Septième Rose.

Que venait faire Doutzen dans toute cette histoire ? Pas grand-chose, en soi… Et tout en même temps. Reto l’avait utilisé comme gage de sa bonne foi. La rencontre entre lui et Mia avait mal commencé, car Mia savait tout sur lui, sur ce qu’il faisait avec Doutzen, ainsi que sur sa nature réelle. Troublé, Reto avait été sur la défensive, avant de progressivement se détendre.

« Il est très important que tu fasses bonne impression, tu n’as pas intérêt à échouer. »

Olga, qui avait accompagné Doutzen, sonna à la porte. Elle ne comptait pas rester, mais juste introduire Doutzen. Elle disposait, en outre, d’une mallette comprenant un certain nombre de « jouets », même si elle ne doutait pas que Mia dispose déjà de tout un équipement adapté à recevoir Doutzen.

Autant dire que cette dernière allait passer une sacrée soirée ici…

4
One Shot / The Russian Way [PV]
« le: mercredi 21 septembre 2016, 22:19:38 »
La main gifla sèchement le visage de la jeune femme, l’envoyant s’écrouler violemment sur le sol.

« Ta gueule, salope ! hurla l’homme, chauve, gros et gras. Tu feras ce qu’on te dit, sale pute, tu te prends pour qui, hein ?! »

La jeune femme avait beau hurler, supplier, ou même vouloir se défendre, il était trop tard pour elle. Beaucoup trop tard... Elle était ici, dans cette cave sordide, entre les mains de Boris Traznich, un individu peu recommandable, qui bandait en frappant les femmes, et le seul réconfort qu’elle avait eu émanait de Reto, qui avait dit à Boris, en lui remettant la jeune femme, de ne pas trop l’abîmer, car son visage avait de la valeur. Boris avait compris, mais ce n’était, en soi, pas trop grave. Il était un spécialiste du fait de tabasser les femmes, en faisant en sorte que personne ne le réalise, ou ne pose de questions par la suite.

Boris était donc face à cette femme, une petite pute arrogante, fille unique de Vladimir, ou, plutôt, feu Vladimir. Reto avait retrouvé ce sale rat dans un chalet perdu dans l’Oural, alors qu’il bénéficiait, lui et sa fille, d’un programme de protection des témoins. Vladimir n’avait pas été n’importe qui, car il était un comptable. Dans toute organisation mafieuse, il y avait ce petit homme, dont on parlait peu, mais qui, à bien des égards, était l’élément central de l’organisation le comptable. Il était en effet le seul à pouvoir écrire, car son rôle était de blanchir l’argent de la mafia, de tenir les comptes. C’était un poste central, et la police les recherchait activement. Mettre la main sur un comptable, c’était avoir accès à une manne d’informations colossale. Pour s’en convaincre, il se suffisait de rappeler l’histoire de Tommaso Buscetta, un pentito de Cosa Nostra, la fameuse mafia sicilienne, qui, grâce à ses témoignages, avait permis d’arrêter des centaines de mafiosi. Autant dire que, quand un comptable voulait se mettre à parler, il fallait le faire rapidement taire.

Vladimir, en l’occurrence, était en instance de divorce avec sa femme, qui avait fui dans un autre pays, et c’était dans le cadre de ce contentieux qu’il avait choisi de trahir ses camarades. Quand les Petrovski avaient appris qu’il comptait les doubler afin de pouvoir avoir les droits de garde sur sa fille, Reto avait décidé de quitter le Japon pour s’occuper de lui. Ils avaient ainsi retrouvé sa trace, et avaient attaqué le chalet, tuant les agents de police, avant de tuer Vladimir. En bonus, il y avait la fille de ce dernier, la rétribution de Reto pour être intervenue : Sasha. Quand il avait entendu parler de cette fille, il avait mis son veto sur elle, acceptant d’intervenir contre Vladimir, uniquement s’il pouvait emmener Sasha chez lui. Ses supérieurs avaient accepté.

Reto avait voulu violer Sasha sur place, mais cette dernière s’était avérée moins docile que sa petite Doutzen adorée, puisque, quand il avait posé sa main sur elle, elle l’avait mordu jusqu’au sang. Il l’avait violemment giflé, et, avant de l’emmener à Seikusu, avait décidé de lui faire une petite leçon. On lui avait mis une cagoule sur la tête, et on l’avait embarqué dans un van, en direction de la Sibérie. Ils étaient partis à Irkoutsk, l’une des plus grandes villes de la Sibérie, où les Petrovski y avaient historiquement d’importants liens, et un bordel sinistre, où il avait balancé la jeune femme.

Le gérant du bordel était le fameux Boris, un homme violent, agressif, et alcoolique. Il se tenait face à la jeune femme, furibond. Le visage de Sasha était sale, et, tandis que cette dernière reprenait ses esprits, elle pourrait voir que la salle où elle se trouvait ressemblait dangereusement à une salle de torture.

« Tu as une sale gueule, pétasse... De quoi faire fuir les clients ! Heureusement, on a de quoi s’occuper de toi ! »

Il se rapprocha d’elle, et posa ses deux mains sur son cou. Boris était un vrai ours, avec des bras puissants, et il étrangla la jeune fille, jusqu’à la faire sombrer dans l’inconscient... Puis la prépara.

Cette nuit, elle allait être une attraction gratuite pour tous les clients, et avait été habillée en conséquence, suspendue par les poignets à des chaînes au plafond, ses jambes traînant sur le sol d’une cave. Elle ne pouvait pas voir quoi que ce soit, et entendait très difficilement, mais dut sentir des mains grasses palper ses seins, et des membres en érection se presser dans son dos, s’approchant de son vagin, qu’on avait proprement épilé, afin de la pénétrer rudement...

5
One Shot / D'où l'on vient [PV]
« le: mardi 10 mai 2016, 01:44:21 »
CHAPITRE 1
Douces promesses d’avenir

« N-Non... Oh mon Dieu, non... Jack... Non, pitié... ! »

Dans le sinistre chalet plongé dans la pénombre, la femme courait à toute allure. Elle pleurait à chaudes larmes, après avoir délaissé le corps ensanglanté, à qui la moitié du cou avait été sautée. La démarche de la femme était rapide, mais nerveuse. Derrière elle, la porte de service du chalet, celle donnant sur le sentier menant au groupe électrogène, claquait furieusement sous l’effet du vent, et le tueur s’approchait. Un homme massif, portant entre les mains une lourde hache à incendie. Il s’avança rapidement, la respiration longue et profonde, et la femme traversa le couloir rapidement, rejoignant le salon, sentant l’homme sur ses traces.

La longue robe de soirée en satin qu’elle portait la trahit quand elle approcha du tapis, et elle trébucha dessus, s’ouvrant le genou. Dans son dos, le tueur leva bien haut la hache, et elle hurla, écartant les jambes, ce qui fit que la hache alla se planter dans le sol, ouvrant le tapis. Elle se retourna alors, et, horrifiée, ne voyant pas le visage du tueur, dissimulé derrière une épaisse cagoule et des lunettes de skieur, rampa rapidement, posant une main sur la marche, et s’empressa de grimper à l’étage du chalet.

« Non-non, non... »

Pas le temps de pleurer, elle grimpa rapidement les marches, et l’homme la suivit rapidement. Elle fila sur la gauche, et ouvrit une porte menant vers la salle de bains, puis la referma. Les mains de Doutzen tremblaient nerveusement, et elle tenta, tant bien que mal, de mettre la chaîne, avant qu’un coup de pied ne la fasse reculer, juste après avoir mis la chaîne. Le tueur tenta de forcer le passage, et, constatant que la chaîne avait été mise, s’improvisa en Jack Nicholson, et frappa à travers la porte, arrachant les lattes de bois. Au bout de plusieurs coups, et tandis que sa proie hurlait, en cherchant en vain une échappatoire, la porte s’ouvrit brusquement, un violent coup de pied manquant l’arracher.

Le tueur s’avança alors, et se retrouva face à un déodorant, avec un briquet.

« Prends ça, connard ! »

Gros plan sur le déodorant...

« Et... COUUUUPEEEEZZZ !! »

Les lumières se rallumèrent immédiatement, et Doutzen soupira alors. Le réalisateur du film d’horreur semblait satisfait.

« Très bonne prise ! Magnifique, Doutzen ! Prenez un peu de repos, vous l’avez bien mérité !
 -  Merci, Doug ! »

Doug Walters, le réalisateur, était en train de tourner un film d’horreur, au scénario dont le classicisme était totalement assumé. Il vendait son film comme une déclaration d’amour aux slashers des années 80’s, un peu comme le diptyque de Rob Zombie, sorti il y a quelques années. « Until Dawn » était une adaptation très libre du jeu vidéo éponyme, et l’idée d’un film tiré du jeu avait laissé de nombreuses personnes sceptiques, le jeu vidéo ressemblant énormément à un film. Les scénaristes avaient ainsi affirmé que le scénario s’éloignerait, sous bien des aspects, du jeu vidéo, mais en reprendrait certains thèmes, qui étaient transversaux à tout film d’horreur. Le scénario ressemblait, de fait, à ce classique des années 1990’s, « Souviens-toi... L’été dernier », une histoire de vengeance où les victimes n’étaient pas toutes blanches.

Suivant le scénario du film, il y avait, au début, une introduction, où des jeunes, allant à un chalet pour des vacances naturistes, commettaient un meurtre. Les années passaient ensuite, et le souvenir de ce crime revenait les hanter dans la vie, jusqu’à els ramener ici, dans ce chalet. Ce n’était clairement pas le film du siècle, mais, pour Doutzen, c’était un début. La « rescapée » était la vedette de ce film.

Elle regarda le « tueur », et lui sourit quand l’homme enleva sa cagoule.

« Tu sais, avoua-t-elle avec un léger sourire, tu es vraiment flippant quand tu veux... »

Elle souriait à l’attention de l’autre acteur.

Il s’appelait Quentin.

Pour elle et pour lui, c’était leur tout premier film, et, pour Doutzen, ça faisait maintenant trois ans que son père adoptif, Reto Kroes, avait été arrêté, et qu’elle goûtait maintenant à une nouvelle vie, loin du Japon... Là où elle avait toujours rêvé d’aller, en étant enfant. Aux États-Unis.

6
Centre-ville de Seikusu / Bloody Reunion [Alex Sanderson]
« le: samedi 31 octobre 2015, 22:26:00 »
« Il est tout seul...
 -  Parfait.
 -  La bombe explosera dans deux minutes...
 -  Surveille bien que personne ne vient.
 -  Hum...
 -  Quoi ?
 -  Il vient de se lever... »

Un coup d’œil à l’un des écrans du van, montrant le couloir d’entrée du penthouse, où l’équipe avait installé une caméra-espion. Une femme se trouvait là, avec une longue chevelure blonde, et un trench-coatdissimulant une séduisante robe de soirée rouge, avec de longues bottes à talons.

« C’est elle... La pute des Petrovski.
 -  Ordre de mission,
 -  Rien à craindre, on l’a vu approcher il y a quelques minutes. De ce que je sais, Sanderson en pince pour elle. On poursuit les opérations.
 -  J’avais pour ordre d’abattre quiconque entrerait dans l’appartement...
 -  Oh, rien à craindre, je te dis. Mieux vaut s’en tenir au plan. On a mis des bombes dans l’appartement, et, quand la police mènera son enquête, les traces retrouvées correspondront aux bombes utilisées par les Petrovski. Si, en plus, on peut se débarrasser de cette salope, ça fera d’une pierre deux coups. »

Le collègue du Yakuza hocha la tête, tout en continuant à goûter à ses suhis.

« Le feu d’artifice va bientôt commencer... »



« Mais pourquoi moi ?
 -  Si les Guramu voient l’un de mes hommes se rapprocher, ils feront sauter la bombe... Et, si Sanderson meurt, ils l’abattront. Mais toi, ils ne se méfieront pas. Ils savent que tu as eu une liaison avec Sanderson, et tu es donc la seule à pouvoir le prévenir.
 -  Il refusera de me suivre !
 -  Voilà pourquoi tu devras le convaincre... »




Doutzen avait rarement eu autant peur de sa vie. L’ascenseur la sortait du parking souterrain, où l’attendait Yuri et ses hommes. Elle devait ramener Alex le plus vite possible, et elle serrait ses doigts gantés. Les Guramu ne l’avaient pas vu, mais, outre la robe et ses bottes, Doutzen portait aussi ses gants. C’était sa tenue de Petit Chaperon Rouge, faite pour donner le change... Car l’endroit tout entier était surveillé.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur une antichambre, face à une porte unique : la suite de Sanderson. Un immense appartement. Elle déglutit lentement, nerveuse, reprit son souffle, regarda brièvement autour d’elle, puis appuya sur la sonnerie, à plusieurs reprises. Dans la poche intérieure de sa veste, l’arme pesait un poids terrible, un contact froid et métallique, et elle se rappelait encore des hurlements qu’elle avait poussé en la tenant et en tirant, Yuri dans son dos, essayant tant bien que mal de lui enseigner comment tirer et faire feu.

*Allez, détends-toi, Doutz’, tout se passera bien...*

Elle n’avait aucun espoir de convaincre Sanderson. L’homme n’avait pas envie de la revoir, et elle n’avait pas envie de le revoir non plus... Ce qui fait que, quand la porte s’ouvrit, elle le regarda... Et lui laissa à peine le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu’elle sortit son pistolet, et le pointa sur sa tempe.

« Suis-moi, vite ! »

Et elle le tira avec son autre main, dans le but de retourner vers l’ascenseur.

7
Les alentours de la ville / Love Business [Pt. 2] "Strings" [Kelly Brooks]
« le: lundi 19 janvier 2015, 02:15:21 »
« C’est ici, Madame. »

Le chauffeur de taxi arrêta sa voiture devant un immense immeuble, planté dans le quartier des affaires de Seikusu. C’était le centre-ville, avec de grandes avenues, des hommes en costumes qui marchaient dans tous les sens. C’était le cœur pulmonaire de la ville, où on trouvait les cabinets d’avocats, d’experts-comptables, les études d’huissiers et de notaires, les agences matrimoniales (très importantes au Japon), les sièges sociaux de la plupart des grosses entreprises... Et les gratte-ciel. Le chauffeur était venu chercher Kelly il y a environ une demie-heure. Un chauffeur qui avait été envoyé par Reto en personne pour permettre à la jeune femme de trouver son nouvel appartement. Il l’emmenait dans un endroit très cossu de la ville, à mille lieux de son petit studio minable... La preuve que, dans cette ville, comme tant d’autres, le crime, effectivement, payait... Et payait bien.

C’était un hôtel particulier, un immeuble avec un parking souterrain, dans lequel la voiture du chauffeur s’engouffra, avant de s’arrêter au premier étage du parking souterrain, ses phares éclairant une silhouette engoncée dans une longue veste et un pantalon. Reto était là, habillé de manière élégante et sobre, avec un costume sous sa veste. La voiture s’arrêta près de lui, et l’homme s’avança, ouvrant la portière arrière.

« Je suis sincèrement ravi de vous revoir, Madame Brooks... »

Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis leur première rencontre, et il avait tenu sa parole. Il avait appelé ses contacts, et une suite lui avait été trouvée à l’Immeuble Griffith. Son bébé, Kyle, était avec elle, et le chauffeur sortit à son tour, ouvrit le coffre, et déplia la poussette qui servirait à porter le bébé. Reto sortit ensuite son portefeuilles, et lui tendit une liasse de billets. Que de moyens étaient déployés pour plaire à cette petite femme ! Difficile de croire que Reto ne faisait ça que pour avoir son soutien dans une affaire d’immobilier. Il lui demanda naturellement de ses nouvelles, notamment savoir si elle se portait bien, car elle avait probablement dû parler à Joshua. Le divorce était déjà en branle, il ne manquait plus que l’entretien avec l’avocat de Reto pour lancer véritablement la procédure... Une rencontre qui aurait lieu demain, si Reto se souvenait bien de l’agenda de ce dernier.

« Je vous en prie, suivez-moi, je vais vous montrer votre chambre... »

Il se chargea de porter ses bagages, peu nombreux, et s’avança vers l’ascenseur... Ou, plutôt, l’un des ascenseurs. À l’intérieur, il y avait un aquarium, de la moquette, et pas mal de place. Il appuya sur un bouton, et l’ascenseur se mit à grimper.

« Cet immeuble a été fondé au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, afin d’accueillir les G.I. et les Américains venus s’implanter au Japon, expliqua-t-il. Même s’il s’est diversifié depuis, il conserve toujours une clientèle occidentale. »

Reto ne lui disait pas, mais sa famille avait plusieurs suites ici. L’Immeuble Griffith étant très strict sur la vie privée de ses clients, bien des choses se passant ici ne filtraient pas dehors... Et il s’agissait rarement de choses légales. L’ascenseur s’arrêta au bout de quelques étages, s’ouvrant sur un couloir luxueux, toujours avec de la moquette sur le sol, des tableaux, des plantes verts, des murs lustrés. On se serait cru dans l’intérieur d’un hôtel de luxe à Manhattan, le long de Central Park. Reto continua à marcher, jusqu’à rejoindre une porte, et l’ouvrit, avant de laisser la femme entrer.

La lumière s’alluma automatiquement à son passage, permettant d’éclairer un grand salon central avec une mezzanine. C’était un loft, avec une baie vitrée et une terrasse. La suite se résumait donc essentiellement à une grande pièce centrale avec le coin cuisine, et quelques portes donnant à d’autres pièces : la salle de bains, la buanderie, une salle de rangement... La baie vitrée comprenait une porte menant à une belle terrasse avec des transats, et, si Kelly avait la curiosité de filer dans les portes latérales, elle verrait qu’il y avait même une piscine... Et une chambre pour enfants.

« Votre chambre se trouve près de celle de Kyle, mais il y a aussi une chambre à l’étage... »

La mezzanine menait à un étage plus festif, avec un bar, des tables et des canapés... Bref, c’était l’endroit conçu pour les fêtes, ou, dans le cadre du Griffith, pour des réunions d’affaires. Sur une table basse, dans le grand salon, côté living room, il y avait un attaché case avec les détails techniques de l’appartement, le contrat de bail, et un jeu de clefs.

« Ça vous convient ? » demanda-t-il alors.

8
Il y a quelques semaines, Reto avait entendu parler d’un riche héritier, Alex Sanderson, un homme qui avait hérité d’une colossale fortune résultant de son père, magnat de l’immobilier. L’argent était le nerf de la guerre, et, dans celle que Reto et les Russes menaient contre le clan yakuza des Guramu, il avait besoin d’oseille. Il avait donc envoyé sur Alex’ son arme parfaite, son redoutable petit chaperon rouge*, mais ce n’était pas une raison pour s’empêcher d’agir, et pour vérifier s’il n’y avait pas d’autres pistes. Sanderson était tout simplement une belle poule aux œufs d’or, et Reto ne comptait pas la laisser tomber. Il avait ses réseaux au sein de la ville, et c’était de cette manière qu’il avait appris qu’un couple était en train d’agir en affirmant que leur morbac était le fils de Sanderson. Il y avait là matière à agir, matière à réfléchir. Alex n’était pas marié, et, au Japon, les enfants issus de relations extraconjugales étaient très mal perçues, a fortiori dans le monde des affaires, un monde cruel et sévère, un monde où n’importe quelle petite imperfection pouvait vous plomber. Il y avait un coup à jouer, et Reto s’était renseigné davantage. Il avait appris que le mari de Kelly, Joshua, avait été voir un avocat, un certain Milton, fortuné, qui avait pour coutume de ne prendre que des cas susceptibles de lui rapporter beaucoup.

Reto savait que le couple avait des problèmes d’argent, que Kelly était une bonne poulette, et il savait que les femmes n’hésitaient pas à servir de leurs progénitures pour avoir de l’argent. Sanderson était une belle poule idiote qui n’attendait qu’à être plumée, et, sur ce coup-là, Reto n’avait aucun intérêt à envoyer son petit Chaperon. Non, il préférait laisser Doutzen continuer à jouer avec Alex, tandis que lui-même se chargerait de Kelly. Non seulement elle pouvait rapporter beaucoup, mais elle était également d’une grande beauté. Pour Reto, il y avait donc plusieurs coups à jouer, et il entendait bien abattre toutes ses cartes.

L’homme portait une veste noire en cuir avec un débardeur blanc, et grimpait les marches de l’immeuble. Comme c’était un immeuble japonais, l’escalier se trouvait à l’extérieur, menant à des couloirs externes, des sortes de terrasses avec une porte à chaque appartement. Il avançait, observant brièvement le ciel, parsemé de nuages. C’était la fin de la journée, et le soleil commençait à se coucher, donnant une teinte crépusculaire et orangée. Devant, on pouvait voir, au loin, avant le quartier des affaires avec de vastes gratte-ciel, une portion de l’autoroute urbaine, où camions et voitures circulaient rapidement. Il se rapprocha de la bonne porte, et toqua à cette dernière.

Beau et fort, Reto était un homme bien bâti, un véritable loup aux dents pointues et aux griffes acérées. C’était un homme endurci, un criminel qui venait de la Russie, et qui avait dû user de sa puissance physique ainsi que de son intelligence pour pouvoir grimper dans les rangs de Moscou. Il avait commencé comme simple bagarreur de rue dans des arènes illégales, et s’était un jour retrouvé face à un match truqué, où il avait refusé de se coucher. Son manager avait envoyé deux individus pour lui casser les deux genoux, et il les avait tués, puis avait ensuite décidé de prendre son destin en main. Quelques années plus tard, il se retrouvait ici, au sommet du pouvoir. Certes, il n’était pas le Parrain de la Mafia russe, mais il était suffisamment important pour diriger toute une cellule.

L’homme toqua donc à la porte, en attendant qu’elle s’ouvre. Il s’était légèrement renseigné sur le couple. Kelly était la femme, Joshua l’homme… Il attendit que la porte s’ouvre, et un léger sourire éclaira ses lèvres. Il tomba sur la femme, et s’empressa de la saluer :

« Bonjour, Madame. Je m’appelle Reto, et, avant que vous ne me claquiez la porte au nez, sachez que je ne suis, ni un colporteur, ni un démarcheur. Je viens vous parler d’un homme que nous connaissons mutuellement : Alex Sanderson… Le père de votre enfant, si je ne m’abuse. »

Il laissa planer quelques secondes, avant de sortir la phrase typique de n’importe quel mafiosi :

« Je viens vous faire une offre que vous ne pourrez pas refuser. »



* : Cf. RP « Dans la gueule du loup ».

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Les alentours de la ville / Comrade [June Owens]
« le: vendredi 19 septembre 2014, 01:58:19 »
Vu de l’extérieur, c’était une agréable maison japonaise typique. Une belle maison cossue et grande au cœur de la ville, trahissant, de la part de ses propriétaires, une certaine aisance et un bon revenu de vie. Si on interrogeait les riverains, qui alternaient entre des maisons similaires et quelques immeubles abritant de beaux duplex, on apprendrait que cette maison abritait probablement plusieurs familles, comme une espèce de colocation. Les gens vivant à l’intérieur était des gaijin se mêlant assez peu des affaires de voisinage, et il en allait de même pour les voisins. C’était un quartier d’affaires, le genre d’endroits où des maris exténués rentraient chez eux à vingt heures du soir après une journée de boulot harassante, et avaient d’autres choses à faire que de s’occuper des affaires de leurs voisins. C’était un endroit friqué, loin de la Toussaint, où la police s’aventurait peu.

Une superbe Volga 5000 GL entra alors dans la propriété, en pleine soirée. C’était une belle voiture, sportive et élégante, une voiture russe. Il y avait, à l’intérieur, quatre hommes. Ils parlaient en russe, et, entre eux, au milieu de la banquette arrière, il y avait une femme. Son visage était impossible à voir, car il se trouvait sous une cagoule noire. La jeune femme avait une élégante poitrine, ainsi que de courts vêtements noirs en cuir.

« Gare-toi sur le parking, Alexey. Près de la BMW.
 -  Pas de soucis. »

Les hommes parlaient en russe, et la voiture s’arrêta dans un crissement de pneus. Grigory, sur la place du mort, regarda par le rétroviseur intérieur. Il veillait sur elle, car, pour l’heure, c’était lui son mac’. June était une excellente prostituée, une très bonne fille, et les deux Russes à l’arrière ricanaient entre eux en pelotant ses seins, pinçant ses tétons. La voiture s’arrêta pour de bon.

« Allez, allez, vite !
 -  Sors, chérie ! » hurla un Russe en cessant de peloter ses seins, la poussant.

La femme tomba à la renverse en étant poussée hors de la voiture, et s’étala sur le sol, amenant les Russes autour d’elle à ricaner devant sa bêtise. La femme avait les mains liées dans son dos, et Gregory, en sortant une cigarette, avait récupéré dans la boîte à gants le collier à chiens et la laisse, et mit le collier autour du cou de June.

« Allez, dépêche-toi, ma belle, ne te fais pas attendre. Vite !! »

Gregory s’était cette fois exprimée en japonais, et un Russe aida la femme à se relever en posant ses mains sur ses aisselles, la soulevant sur ses jambes. Un autre sortit un chiffon, et nettoya son genou, qui s’était légèrement ouvert quand elle était tombée. Il lui était impossible de parler, car elle avait, autour des lèvres, un gag ball l’empêchant de parler. Gregory se mit à marcher rapidement, et continua à parler en russe devant d’autres hommes, serrant des mains. Des mains allèrent se perdre sur les fesses de la femme, les claquant à plusieurs reprises. Gregory finit alors par lui retirer sa cagoule, afin qu’elle puisse voir où elle allait.

« Je vais te présenter à quelqu’un, June... Ton nouveau patron. »

Gregory, comme Alexey et comme June, travaillaient pour le compte des Petrovski, une importante mafia russe qui, depuis des décennies, était installée à Seikusu, et qui était en guerre contre plusieurs clans yakuzas. Cette maison était un de leur repaire principal, et il tira sur la laisse de la femme, la forçant ainsi à avancer à travers les couloirs de la maison, jusqu’à atteindre une pièce. C’était une agréable chambre japonaise, et un homme était assis sur le lit, avec une fille entre ses cuisses. Une fille avec un uniforme rouge moulant en latex, ses mains retenues par des liens dans son dos, et un casque rouge en latex recouvrant ses yeux, ses oreilles, ses cheveux, et son nez. Sa bouche, elle, remuait sur la verge d’un homme.

Un bel homme était là, tout nu, avec des muscles saillants, et salua Grigory. L’une de ses mains caressait le visage cagoulé de cette mystérieuse femme, et Grigory retira le gag ballde la femme.

« Bonsoir, June... Je m’appelle Reto, et c’est désormais moi ton maître. »

On pouvait entendre la femme en tenue rouge soupirer lentement.

« Tu vivras ici pendant un certain temps. »

Grigory se retira alors, et ferma derrière lui la porte coulissante.

« On m’a dit que tu étais une magnifique pute... Est-ce que c’est vrai ? »

10
Les alentours de la ville / Future étoile [Aoki Kou]
« le: mercredi 05 février 2014, 01:39:02 »
« Et bien, Doutz’, que signifie une telle timidité ? N’est-ce pas là ce que tu veux ? Ne m’occupe-je donc pas bien de toi ? »

Doutz’ rougit en baissant la tête, puis la hocha, de haut en bas, se mordillant les lèvres.

« Oui, Père... Je... Je vous suis infiniment reconnaissante de bien vouloir accepter de m’amener ici, mais... Ce n’est pas ça qui... »

Le père adoptif de Doutzen, Reto, hocha lentement la tête, en souriant, et posa une main sur la tête de Doutzen, la tapotant lentement. Sa fille rougit de plus belle, et se ratatina sur place, en se mordillant les lèvres. Le père et la fille étaient dans une salle d’attente d’un immeuble japonais, attendant que Kou-san arrive pour commencer un entretien. Doutz’ avait lu une annonce publicitaire dans un journal local, et avait réussi à en parler à Reto, en espérant que ce dernier aurait accepté. À sa surprise, et avoir l’avoir mis sur ses genoux pour la pénétrer, et avoir joui en elle, son père avait accepté de passer un rendez-vous. Doutzen avait été si heureuse qu’elle avait sans problème accepté de lui faire une fellation pendant qu’il mangeait. Reto n’était pas son père biologique, mais, aux yeux de la loi, il était considéré comme son père, depuis un jugement qui lui avait conféré l’adoption plénière, jugement reconnu au Japon, et donc adopté.

L’annonce que Doutzen avait trouvé concernait une jeune femme, une Japonaise dont la chevelure penchait vers le blond, ce qui était plutôt rare, Aoki Kou. Elle se définissait comme une « chercheuse de talents », et dirigeait une société ayant pour but de dénicher des talents potentiels dans le domaine artistique, ou dans celui des produits de beauté. Doutzen avait toujours rêvé d’être une artiste, comme Marilyn Monroe, qui avait toujours été son idole. Au lieu de ça, elle était devenue le petit chaperon rouge de Reto, un gangster travaillant pour le compte d’une mafia russe, et au nom de qui elle couchait avec quantité d’hommes, en profitant pour leur subtiliser des informations, ou les placer dans des situations embarrassantes. Cependant, elle n’avait pas encore oublié son rêve d’enfance : devenir une actrice, et avoir peut-être l’occasion, un jour, de se trouver à Hollywood, à subir la liesse de foule le long des grandes avenues de New York, comme Broadway.

Au Japon, l’âge de la majorité civile était fixé à 20 ans. Partant de ce principe, Reto s’était chargé d’appeler Kou-san, et avait indiqué que l’entrevue ne se ferait pas sans lui, car il tenait aux intérêts de sa fille. Le connaissant, Doutzen ne doutait pas qu’il avait du se renseigner sur cette Aoki Kou, et qu’il lui prévoyait une surprise. Quoiqu’il en soit, il avait tenu à ce que Doutzen se fasse belle pour cet entretien. Un maquillage discret sur les lèvres, des cheveux proprement coiffés, un parfum délicieux, et une belle robe rouge qui moulait ses formes. Elle avait aussi de belles bottes rouges sombres en cuir, et pas de collants. En revanche, faute d’une culotte classique, elle portait une sorte de ceinture avec deux godes enfoncés dans son corps. Si elle se tortillait sur la chaise, c’était tout simplement parce qu’elle sentait l’orgasme approcher, et se pinçait les lèvres. Reto en jouait, naturellement. Il portait un treillis militaire avec un débardeur blanc, permettant de voir qu’il était bien bâti, et une veste en cuir.

« Nous avons rendez-vous avec Kou-san pour 11h30... Et il est 11h32... Je te conseille de jouir rapidement. »

Ils étaient seuls dans la salle d’attente. Doutzen se pinça les lèvres, toute rouge, continuant à se tortiller, sans avoir le droit de se toucher. Reto le lui avait formellement interdit. Elle se détendit d’un coup, basculant sa tête en arrière, gémissant alors, avant de, lentement, réussir enfin à jouir. En soupirant faiblement, et en poussant un bref cri, elle balança sa mouille, puis se releva, en soupirant lentement.

« Voilà... Comme ça, tu dois te sentir mieux, non ?
 -  Ou... Oui, Père... Merci... »

Reto sourit lentement. Que manigançait-il donc ?

« Mais de rien. Il ne reste maintenant plus qu’à attendre cette chère femme. »

11
Les alentours de la ville / Speed dating [Elisa et Lucie]
« le: vendredi 15 novembre 2013, 02:09:24 »
Sa veste en cuir dissimulait une partie de sa belle robe rouge, mais il suffisait de voir le regard des passants pour constater que Doutzen restait attirante, et on devinait sans peine, sous la veste en cuir, une robe rouge qui moulait très bien ses formes. Habituellement, c’était la robe de soirée que la belle blonde mettait quand Reto l’emmenait séduire d’autres hommes, ou d’autres femmes. Doutz’ obéissait fidèlement, mais, ce soir, Reto avait décidé de s’amuser. Pas d’avocats pervers à séduire pour le petit Chaperon, simplement à aller voir deux filles que Reto avait abordées sur Internet. Les sites de rencontre étaient un vivier de femmes potentielles pour les mafieux russes, qui allaient traquer partout de belles femmes pour les insérer dans les trafics de prostitution internationaux. Contrôlant totalement Doutzen, Reto avait créé sur Internet le profil de Doutz’, et répondait à sa place, se faisant passer pour elle. C’était ainsi qu’il avait abordé deux filles, deux lycéennes de Mishima, originaires de France, et avait, au bout de quelques semaines, réussi à obtenir un rendez-vous avec elles. Il avait obtenu le nom de son interlocutrice, Lucie, et, en utilisant l’assistance de crackers, avait obtenu d’autres informations sur le profil de la jeune femme, comme son nom de famille. La cybercriminalité étant un domaine dans lequel la Mafia russe avait massivement investi, les défenses ridicules d’un site de rencontres gratuit spécialisé à Mishima ne pouvaient guère résister éternellement face à des pirates. Reto n’avait pas demandé à pirater le compte de Lucie, mais la base de données du site, qui lui avait permis d’obtenir plusieurs informations, notamment l’adresse IP précise de Lucie, afin de savoir où elle habitait, et, à partir de là, broder un peu.

Doutz’ avait ainsi appris qu’Elise et Lucie étaient au même lycée qu’elle. Elles venaient toutes les deux de France, dans un coin paumé de la Bretagne, et, si Reto avait initialement cru à des sœurs, il avait compris qu’elles étaient en fait deux amies d’enfance. Elles étaient nées le même jour, en pleine nuit, ce qui avait accru sa confusion, l’amenant initialement à penser à des jumelles. Doutzen connaissait plutôt bien son père, et savait qu’il avait du réfléchir à la perspective d’en faire des esclaves. S’attaquer à des Françaises, des Anglaises, ou des Américaines, ce n’était pas pareil que de tomber sur des filles paumées d’Europe de l’Est. Les États occidentaux étaient généralement leurs meilleurs clients, et ils protégeaient chèrement leurs ressortissants. En continuant à fouiller dans les méandres du Net, Reto avait ainsi appris que les deux femmes faisaient partie d’un programme scolaire international, une sorte de variante du fameux programme universitaire ERASMUS, un programme que les mafieux connaissaient. Reto n’avait pas en revanche trouvé d’autres informations, notamment sur le rapport de ces filles à l’occulte. Il avait supposé qu’elles étaient des perverses, car, pour atterrir à Mishima, il fallait être tout, sauf une femme désireuse de devenir nonne dans un couvent.

Il était probable que Reto avait abandonné l’idée, mais il avait décidé d’offrir à Doutzen un cadeau, une manière de se rapprocher d’autres camarades. Doutz’ était relativement populaire au lycée, où elle était déléguée de classe, et siégeait donc aux différents comités et autres réunions administratifs. On la décrivait comme une jeune fille énergique, déterminée, pleine de volonté, avec le cœur sur la main. Tout ceci n’était qu’un rôle, parfait pour jouer le petit Chaperon.

Reto avait donné rendez-vous aux deux filles dans un petit café agréable, au centre-ville. Doutz’ était légèrement en avance, quand elle s’assit dans un coin de la salle. On servait de la nourriture occidentale, car le café était jouxté à une boulangerie française. Le Japon était un pays très gastronomique, et la gastronomie française y avait donc trouvé un terrain d’accueil. Il y avait donc beaucoup de boulangeries. Reto avait du se dire qu’aller dans un endroit un tant soit peu français rassurerait les deux jeunes filles.

*Il n’y a plus qu’à les attendre...*

Doutz’ se sentait légèrement nerveuse, et tourna la tête vers la vitre. Elle avait sa belle chevelure blonde, avait légèrement maquillé ses lèvres, s’était mis du parfum, et vit une Range Rover Evoque noirâtre passer un peu lentement. Reto était à bord, et elle sentit son cœur s’emballer. Même maintenant, Doutz’ ignorait le sentiment majoritaire en elle quand elle pensait à l’homme : la peur ? Le désir ?

*Il me traite comme la pire des putes, comme un vulgaire jouet sexuel tout juste bon à servir... Il menace de tuer mes parents si je dis tout à la police, mais, pourtant, ce n’est pas la peur qui m’empêche d’aller parler de tout son petit trafic...*

Doutz’ savait qu’elle pouvait faire tomber l’homme, que son témoignage à la police serait d’autant plus convaincant que la police, proche des Yakuzas de Seikusu, n’aimait pas trop les truands russes, qui étaient des concurrents gênants. Pour autant, cette idée ne l’avait jamais tenté.

Assise sur son confortable banc en cuir, elle attendait donc la venue de ses deux camarades. Reto l’avait vendu aux jeunes femmes en lui disant qu’elle aimait bien être soumise, et qu’elle avait envie de prendre « du très bon temps » avec elles.

Tout un programme, en somme.

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Les alentours de la ville / Corydon et Goliath [Corydon]
« le: mercredi 13 novembre 2013, 02:00:46 »
Les rapports publics des différents ministères russes estimaient que la Mafia russe comprenait environ 100 00 membres, et plus de 5 600 groupes criminels exploitant ces derniers. Ces chiffres n’étaient pas fiables : tout criminologue s’intéressant un tant soit peu aux mafias ne cessera de dire que les statistiques officielles ont toujours tendance à sous-estimer l’impact des mafias, et que, de manière générale, avoir une approximation précise de l’influence des mafias est virtuellement impossible. En effet, toute mafia digne de ce nom pratique l’omerta, la loi du silence, qui consiste à dire que la mafia n’existe pas, et à ne laisser aucune preuve par écrit. Sans preuve, pas de procès. C’était aussi simple que ça. Les rares documents que les mafieux devaient faire pour assurer le fonctionnement de leur clan étaient solidement protégés, et généralement détenus entre les mains des comptables. En Russie, la mafia avait une telle influence qu’une étude réalisée en 1995 auprès d’entrepreneurs estimait qu’une entreprise sur quatre faisait couramment l’objet d’un racket. Les chiffres étaient généralement édifiants pour indiquer à quel point la mainmise des mafieux était forte en Russie.

Partant de ce principe, les Russes s’étaient étalés dans le monde, notamment aux Etats-Unis, mais aussi au Japon... À cette différence près que les Petrovski avaient déjà une cellule au Japon, avant l’expansion de la mafia russe, qui avait fait suite à l’effondrement de l’URSS. Et cette mainmise continuait à se renforcer, même s’il fallait, pour cela, supprimer quelques Yakuzas hostiles à cette idée.

Tirant lentement sur sa cigarette, Reto la jeta sur le sol. L’élégant homme n’avait pas froid. Il était habitué au température hivernal de la Russie, et le Japon était un pays plutôt chaud. Il faisait nuit, et il était sur le port, en compagnie d’autres hommes de main, attendant l’arrivée d’un gros cargo venant de Russie. Le cargo transportait quantité de marchandises, incluant, dans certains conteneurs, de la pervitine. La pervitine était une drogue que les Russes utilisaient, un méthamphétamine qui présentait l’avantage d’être une drogue peu onéreuse, et donc d’être rapidement rentabilisée. La pervitine avait notamment été utilisé lors de la Seconde Guerre Mondiale par les Allemands. On l’appelait alors la « pilule de Göring ». La pervitine avait profité de la Guerre en Afghanistan pour se développer. Cette dernière avait entraîné une crise de l’héroïne, rendant la distribution d’héro’ plus difficile dans le monde. La pervitine avait donc remplacé cette dernière. Fabriquée en République Tchèque, elle se répandait en Europe, notamment en Allemagne, mais aussi dans d’autres pays... Comme le Japon.

« Ils ont évité les douanes ! commenta, soulagé, un homme de Reto, Niko.
 -  Évidemment qu’ils les ont évité, répliqua Reto, nos informations sur les gardes-côtes sont fiables. »

Reto avait décidé de superviser l’arrivée de pervitine. Le bateau venait d’arriver, et plusieurs dockers en descendirent, chargeant la cargaison spéciale dans deux camions figurant dans un entrepôt. Reto savait que la police japonaise était plus favorable aux Yakuzas qu’aux Russes, et que les Petrovski étaient connus pour leur méthode brutale et efficace pour court-circuiter l’influence des Yakuzas, et pouvoir s’imposer. Reto craignait l’arrivée de la police, ou de Yakuzas. Il avait donc décidé d’agir en personne.

Balançant sa cigarette sur le sol, il l’écrasa du talon. L’homme portait un long manteau en fourrure recouvrant son corps, un tee-shirt noir, et un treillis militaire. Il se rapprocha d’un docker, sortant de la poche intérieure de son blouson un portefeuilles, et en sortit une liasse de billets.

« Vous devriez vous dépêcher, la police traîne souvent par ici.
 -  Tant que tu évites de parler de ces stocks de marchandises en trop, mon ami, tu n’as à te soucier de rien. »

L’homme eut un sourire légèrement hypocrite.

« Excusez-moi, Monsieur, mais j’ignore de quels surplus vous parlez... »

Reto hocha la tête, et entra dans l’entrepôt. Les deux fourgons étaient là. Il était plus prudent de les déplacer.

« Okay, les gars, on fout le camp, et on se retrouve au Vladivostok pour une vodka bien arrosée ! »

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Les alentours de la ville / Travail à domicile [Kamiyu Okane]
« le: mercredi 13 novembre 2013, 01:59:26 »
Vu de l’extérieur, la maison était difficile à voir. Située entre des rangées d’immeubles, elle était en effet protégée par un mur assez épais. Un perron permettait d’entrer dans la cour extérieur de la maison, un paisible jardin avec une cour pavée menant vers cette dernière : une maison japonaise traditionnelle, avec ses multiples toits, et une cour intérieure, autour de laquelle différents pans de la maison se constituaient. Doutzen connaissait plutôt bien cette maison, puisqu’elle y était depuis quelques mois. Il y avait une autre entrée, menant au garage souterrain, mais les deux filles étaient venues à pied.

« C’est là, annonça-t-elle à la jeune femme qui l’accompagnait. Reste près de moi, et tu ne te perdras pas », ajouta-t-elle, légèrement malicieuse.

Doutz’ ouvrit la lourde porte rouge en fer, qui émit un petit grincement. Elle était accompagnée par Kamiyu Okane, une lycéenne qui, outre faire partie des pom pom girls, travaillait aussi dans la classe de Doutzen. Il y a environ une ou deux semaines, leur senseï en Histoire avait annoncé les sujets des exposés. Doutzen avait eu comme partenaire Kamiyu Okane. Les exposés se faisaient par binômes, et concernaient un sujet d’importance : la Guerre Froide. Le programme étant particulièrement vaste, leur senseï avait jugé judicieux de faire ce qu’il avait appelé un « brainstorming intellectuel », en amenant les élèves à faire des recherches sur différents aspects de la Guerre Froide, puis à en parler en cours, afin de compéter l’enseignement que le senseï leur dispensait. Doutzen et Kamiyu Okane avaient eu comme sujet d’exposé le sort des pays-satellites de l’URSS, l’idée étant d’expliquer comment et pourquoi ces derniers ont fini par se révolter contre l’URSS. Sachant que Doutz’ venait elle-même d’Europe de l’Est, le choix du sujet n’était pas anodin.

Après quelques séances à la bibliothèque du lycée, Doutzen avait recommandé à Kamoyu de venir chez elle finir l’exposé, en lui expliquant qu’elle avait sur place quantité de livres et de films traitant du sujet. Kamiyu avait accepté, et les deux jeunes femmes avaient convenu de se retrouver au parc le Samedi, en début d’après-midi. Depuis le parc, elles avaient rejoint la maison de Doutzen, qui se situait légèrement en hauteur de la ville, près des collines où il y avait tous les manoirs et les grands domaines des pontes de Seikusu, soit essentiellement des demeures appartenant aux clans yakuzas qui régnaient sur la ville... Une chose que Doutzen tenait de Reto. Sur ce point, son père était toujours bien renseigné. Naturellement, l’homme savait que Doutzen accueillait une amie. Elle le lui avait dit ce matin, alors qu’il la tenait entre ses jambes, et la pénétrait avec sa vigueur. Contre son torse, ses mains caressant les solides pectoraux de l’homme, elle lui avait dit son programme de la journée... Et il lui avait annoncé ne pas être contre l’idée d’avoir une copine ici. Après tout, disait-il, les filles de Mishima étaient généralement sexy.

Doutzen se sentait légèrement gênée à l’idée d’inviter Kamiyu dans sa maison, car elle savait que l’endroit n’était pas très sûr, avec un pervers comme Reto, mais, à force, elle savait mentir, et masquer ses véritables émotions. La jeune femme s’avançait le long de la cour, jusqu’à un petit escalier menant à la maison. Elle passa par un perron, et entra dans le vestibule. L’intérieur de la maison était assez japonais.

« Mon père reçoit souvent des amis, expliqua Doutzen à l’attention de Kamiyu. Mais il ne devrait pas nous déranger... »

Aujourd’hui, Doutzen portait un jean, qui, selon Reto, moulait son petit cul à la perfection, ainsi qu’une chemise blanche à manches courtes. Des vêtements de détente. Reto l’avait prise contre le mur alors qu’elle venait de finir sa douche, et entreprenait de s’habiller. Avec brutalité, comme il aimait le faire, sans vraiment chercher à savoir si sa « fille » était consentante ou non. Il se plaisait à penser qu’elle l’était toujours avec lui, que sa vigueur puissante la changeait des lycéens qu’elle devait se farcir au lycée, ou des clients q’elle allait séduire pour son compte.

Doutzen conduisit Kamiyu à travers différents couloirs, jusqu’à atteindre sa chambre. Il y avait un beau lit, des ours en peluche, et plusieurs posters. Un poster des Red Hot Chili Peppers trônait près de la fenêtre, et, près du bureau, à côté de son écran plat, il y avait une multitude d’images de chats. Un chat était d’ailleurs vautré en boule sur le fauteuil de Doutzen.

« Ah... Nous sommes surveillées, plaisanta Doutzen en souriant, avant de caresser la tête du chat. Il s’appelle Kobé. Et il adore les câlins... »

Sur le bureau, il y avait également plusieurs livres, ainsi qu’un magazine historique consacré à la guerre froide.

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Le coin du chalant / Les aventures de Doutz'
« le: dimanche 10 novembre 2013, 02:51:24 »
Bonjour  :D !

Ayant obtenu ma validation, je me permets d'ouvrir ce topic pour faire ma demande de RP.

Voici donc, sommairement, les quelques idées que j'ai en tête, en sachant que vous avez naturellement la possibilité d'envisager d'autres approches :

  • #1. Vous êtes un policier, ou vous assurez un rôle vaguement connexe (détective privé, justicier costumé, etc...). Dans tous les cas, la récente vague de meurtres, d'agressions, et de crimes, vous préoccupe. Les Petrovski, une puissante mafia russe, sont derrière ces évènements, et votre enquête contre eux vous amène à être sur la route de Doutzen ;

  • #2. Vous avez le profil du pigeon de base, et Doutzen est envoyée pour jouer le Chaperon rouge auprès de vous, afin de vous placer dans une situation inextricable. Comment appréhenderez-vous cette situation ? Résisterez-vous au charme magnétique de Doutz' ?

  • #3. Vous êtes un Terranide qui a été capturé par les Petrovski sur Terra, et vous vous retrouvez dans le manoir des Russes, à Seikusu. Votre destinée est d'être vendu dans une sinistre vente aux esclaves, mais peut-être parviendrez-vous à retourner cette situation à votre avantage, et à vous défaire des griffes de vos geôliers.

  • #4. Vous êtes un ami de Doutzen, suffisamment proche de cette dernière pour qu'elle décide de vous inviter chez elle. Vous découvrirez toutefois assez rapidement que cette maison est assez atypique, et que le père de Doutz', Reto, est plutôt du genre inquisiteur.



Ces trames peuvent aussi bien se faire avec des hommes qu'avec des femmes ^^

Je vous invite volontiers à poster dans ce topic.

Si une autre idée vous intéresse, n'hésitez pas à m'en faire part :)

N'ayez pas peur, je ne me mords pas  :-*

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  • Nom/Prénom/Surnom : Kroes, Doutzen, alias « Doutz’ »;
  • Âge : 19 ans ;
  • Sexe : Femme ;
  • Race : Humaine ;
  • Orientation sexuelle : Bisexuelle ;
  • Expérience sexuelle : Bonne.



Description physique : Doutz’ est une belle blonde à la chevelure soyeuse. Entretenant fermement sa beauté, Doutzen Kroes est une femme qui sait pertinemment que son principal et unique avantage, dans ce bas-monde, est sa silhouette esthétique, son corps parfait, et ses formes angéliques. C’est grâce à sa beauté qu’elle a pu quitter son monde natal, et il est donc naturel qu’elle l’entretienne. Un très faible maquillage parcoure son visage, notamment à hauteur de ses belles lèvres. Sa chevelure fait l’objet d’une attention toute particulière ; comme on n’a cessé de le lui rappeler, les clients adorent les cheveux blonds. Ça fait américain. Doutz’ porte généralement une frange, et des vêtements variés. Comme elle est souvent envoyée par Reto (cf. sections « Histoire » et « Autres ») dans des soirées chics, elle a pour habitude de porter des robes rouges, mais il lui arrive parfois de porter des vêtements sensiblement différents.

La seule particularité physique véritable de son corps est une légère cicatrice, presque invisible, qu’elle porte au sommet de son front, généralement recouverte par ses cheveux. Cette cicatrice est le signe de la puce que les Russes lui ont greffé dans la tête, et qui sert à la localiser en permanence.

Par ailleurs, Doutzen aime en particulier porter une tenue : celle de petit chaperon rouge que Reto lui a offerte.

Caractère : Doutz’ était jadis une jeune fille qui rêvait d’aller aux États-Unis. On lui répétait sans cesse qu’elle était une grande actrice, et qu’elle avait la beauté de Marilyn Monroe. Elle s’imaginait alors aller à New York, donnant des représentations théâtrales à Broadway, avant de finir à Hollywood. Cette naïveté infantile n’est aujourd’hui plus qu’un souvenir. Doutzen est une femme relativement cynique, qui pense que toutes les normes sociales ne sont que du papier, des mots que se donnent les bien-pensants et les hypocrites pour se persuader qu’ils sont autre chose que des animaux. Plus concrètement, Doutzen n’éprouve que du mépris pour l’humanité. Pour elle, le sexe est la seule chose qui gouverne réellement les existences, la seule chose que tout le monde recherche.

Intelligente et cultivée, elle a réalisé, lors des nombreux dîners où elle a été envoyée par Reto, que sa plastique intéressait bien plus ses partenaires que son avis sur les évènements politiques, religieux, ou même sur les livres qu’elle avait pu lire, et les essais philosophiques qu’elle avait pu consulter. Elle a fini par se dire que toute la réflexion intellectuelle du monde n’était qu’un mirage, et que l’Homme, au sens de l’être humain, n’était gouverné que par ses pulsions matérielles. Elle a fini par se faire à cette idée, et est ainsi une prostituée très douée, qui prend réellement plaisir à coucher avec des gens, et n’éprouve aucun remords quand elle apprend que les scènes de sexe qu’elle a fait ont conduit à briser la vie de ces individus. Elle voit l’humanité comme un cancer incurable, un mal qui, depuis qu’elle existe, ne fait que détruire tout ce qu’elle touche.

Doutz’ est fataliste, en ce qu’elle sait qu’elle n’échappera jamais à son destin. Les Russes tiennent la vie de sa famille en jeu, et, surtout, elle dispose dans la tête d’une petite puce. Impossible de la retirer sans l’aide de très grands chirurgiens, et Reto ne l’autorisera jamais. Cet homme est autant son professeur que son bourreau et son amant. Elle le déteste et l’aime, et a autant envie de le tuer que de le chérir, car, sans lui, elle serait définitivement seule.

Jadis, elle aimait se dire qu’un bel héros, un beau chevalier d’albâtre, viendrait la secourir, l’arracher de sa vie de servitude auprès de la Mafia russe. Elle a cessé d’y croire.

En la voyant au lycée, on peinerait à croire qu’elle soit cette femme détachée et amère. Délicieusement hypocrite, elle est la déléguée de sa classe, et est une camarade très appréciée. Elle a en effet de très bonnes notes, est relativement sociable, car elle aime tout ce que les jeunes gens de son âge aiment : râler sur les devoirs, croire en un monde meilleur, aller au cinéma, boire de l’alcool, fumer, écouter de la musique, et participer à des soirées. Elle dispose d’un joli cercle d’amis, incluant notamment des femmes comme Mélinda Warren, et est régulièrement inscrite à plusieurs clubs du lycée Mishima, comme le club de natation. On la voit également dans une association de quartier organisé autour de jeux de sociétés, invitant aussi bien des jeunes que des retraités, situés dans une maison de retraite qui finance en partie l’association. Ceci a contribué à faire de Doutzen une jeune femme dévouée envers son prochain, qui joue volontiers au go avec des personnes âgées, ou avec des dames, quand elle ne participe pas aux parties de jeux de rôles organisés par des jeunes de son âge, ou des parties de plateaux, comme Warhammer.

Histoire : Bien qu’elle ne soit pas Russe, l’histoire personnelle de Doutzen Kroes est très liée à celui de la Russie, et plus particulièrement à celui d’une famille : les Petrovski. Les Petrovski étaient jadis des propriétaires fonciers qui, au début du 20ème siècle, disposaient de plusieurs usines en Russie. L’avènement du bolchévisme a contraint de nombreux Russes à devoir fuir, abandonner leur patrie. Les Petrovski quittèrent ainsi la mère-Russie pour rejoindre le Japon, et plus particulièrement Seikusu, où ils entretenaient une petite affaire. Les Petrovski firent ainsi partie des premières familles de Russes qui s’installèrent à Seikusu. Ils furent ainsi les premiers membres de l’émigration blanche russe, cette expression historique désignant l’exil de nombreux Russes durant l’entre-deux-guerres pour fuir la révolution communiste. Peu de Russes, en réalité, rejoignirent le Japon. D’après les statistiques officielles de l’époque, il n’y avait par exemple, en 1916, que 263 Russes sur le sol japonais. Généralement, les Russes privilégiaient la Chine comme terre d’accueil.

Les Petrovski commencèrent leurs activités en 1920. La Révolution russe avait ruiné cette famille, et ils savaient qu’ils avaient des dettes à rembourser, et que le gouvernement japonais ne tolèrerait pas longtemps des émigrés pauvres. Traditionnellement hostile à l’immigration, le gouvernement japonais vota, en 1920, une loi visant à durcir les conditions d’entrée sur le sol japonais, notamment en augmentant la somme nécessaire pour obtenir un visa japonais, qui passa de 250 à 1 500 yens. Rares étaient alors les Russes capables de débourser cette somme, et les Petrovski aidèrent donc ces émigrés, avec pour seule contrepartie de travailler pour le compte de la famille, et de s’installer à Seikusu. Seikusu était alors un port d’accueil pour les migrants. C’est ainsi que les Petrovski réussirent à s’implanter à Seikusu, et à créer un quartier russe, qui existe encore toujours aujourd’hui.

Doutzen Kroes, elle, était née dans un ancien pays du bloc de l’Est. Son pays avait été totalement ruiné par le communisme, et, comme la majorité des anciens pays communistes, le communisme était une insulte aux yeux de ces nouveaux pays. Doutzen naquit et grandit dans un village triste, près d’usines d’armement désaffectées. Il y avait un fort taux de chômage, et beaucoup de familles étaient lourdement endettées, avec le risque persistant de voir leurs terres êtres saisies. C’est ce qui menaçait les Kroes. Pour faire marcher la ferme familiale, terre des ancêtres, le père de Doutzen avait du s’endetter auprès des banques. La chute du Mur de Berlin, l’effondrement du bloc communiste, lui donna l’illusion que l’argent coulerait à profusion, et qu’il pourrait enfin moderniser son équipement, en achetant des tracteurs, des pesticides, en réparant ses entrepôts. Tout marcha bien. La banque accepta le prêt, profitant de l’ignorance des villageois pour les escroquer avec des taux d’intérêts excessifs. Des années après, la ferme fut sur la paille, et la banque réclama son argent, au risque de procéder à une voie d’exécution forcée, et de saisir tous les biens familiaux.

Pendant ce temps, au Japon, les Petrovski avaient réussi à s’organiser, et à diversifier leurs activités, se répandant dans d’autres villes. Ils avaient réussi à regagner leur pays après la mort de Staline, et devinrent ainsi une mafia internationale, participant notamment à un trafic de prostitution, obtenant des jeunes filles d’Europe de l’Est pour les amener au Japon, où le public japonais était très friand de ce genre de femmes, de belles blondes avec de beaux yeux bleus, et un charme « froid » qui avait le don de leur faire fondre le cœur. La chute de l’URSS renforça encore plus la position des Petrovski, car elle leur permit de se lancer dans le trafic d’armes, en accédant à plusieurs des innombrables stocks d’armes créés par les Russes durant la Guerre Froide. En effet, lorsque l’URSS s’écroula, l’Armée Rouge se disloqua. Les armées des pays satellites de l’URSS et les soldats soviétiques figurant en Europe de l’Est n’étaient plus payés, et avaient le choix entre deux solutions : continuer à servir une Mère-patrie moribonde, ou favoriser le commerce local, et trouver de nouveaux employeurs pour nourrir leurs familles. On nota ainsi une hausse notable des milices privées, des mercenaires, mais également des mafieux. Du jour au lendemain, des centaines de milliers d’armes disparurent des armureries soviétiques. Les Petrovski se nourrirent généreusement.

C’est ainsi que les Petrovski entrèrent en contact avec le père de Doutzen. Désespéré, ce dernier buvait comme un trou dans le bar local du village, et finit par s’entretenir avec un homme d’affaires, Boris Kitski. Kitski était connu au village pour accorder des prêts, en échange de garanties. Un doux euphémisme pour contraindre les fermiers à blanchir l’argent illégal des Russes, ou à les aider à convoyer de la drogue vers les grandes villes. Kitski se voyait comme un généreux mécène, pensant au bien-être de la population, et voyant le gouvernement comme une bande de voleurs. Des lâches et des opportunistes, des politiques qui, après s’être prostitués pour le compte de l’Ours rouge, offraient leurs miettes aux rapaces impérialistes. L’argent de Kitski n’était pas plus illégal que celui que les Américains avaient obtenu en pompant le cœur du monde. Ses formules rassurantes amenaient les gens à s’endetter, mais, pour les Kroes, il en fut différent.

Boris avait vu que Doutzen était une belle jeune fille. Une petite fouineuse, une curieuse. Il s’entretint longuement avec le père de Doutzen à ce sujet. La conversation fut initialement très simple. Il voulait se renseigner sur son futur associé, connaître sa situation financière, familiale, et personnelle. Il lui offrait de la vodka, de l’alcool, et se présentait comme un ami, un protecteur. Le père de Doutzen, progressivement, se confiait à lui. La vie était difficile, il aimait bien sa femme, qui était une femme forte, mais elle commençait à avoir de l’arthrite. Lui risquait de devoir licencier plusieurs des garçons qui travaillaient pour lui, mais il savait qu’il ne pouvait pas faire la récolte sans leur aide. Quant à Doutzen... Elle travaillait très bien à l’école, et il avait de grands espoirs pour elle. Elle voulait devenir actrice, aller à Broadway... Marilyn Monroe était son idole. Des informations que Boris retint, car lui-même avait déjà été à New York. Peu à peu, les Kroes et Boris se rapprochèrent. Boris allait chez eux, et proposait aux Kroes un partenariat qui lui permettrait d’avoir de quoi rembourser les créanciers. Tout ce que le père de Doutz’ avait à faire était d’accueillir, une fois par semaine, des camions venant du sud du pays, qui remontaient vers le nord. Pour éviter la douane et les contrôles de police, les camions, qui amenaient de la drogue, des armes, ou même des clandestins, se servaient de la ferme des Kroes comme point-relais, transmettant la marchandise dans d’autres véhicules. Et, pendant ce temps, Boris se rapprochait de Doutzen. Il lui offrit notamment un atlas, ainsi qu’un gros album photo consacré à New York. Doutzen aimait bien Boris, et ce dernier lui avait promis de l’emmener, un jour, à Manhattan.

La situation avec la banque et les créanciers tendait à s’améliorer, mais le village reçut un jour la visite de la police. Ils venaient de la capitale, et se rendirent rapidement dans la ferme des Kroes, demandant à fouilleur leur hangar. N’ayant pas de mandats, ils échouèrent, mais le père de Doutzen comprit qu’il risquait de finir en prison. Il appela donc Boris, et lui indiqua qu’il ne voulait plus travailler avec lui, que la police était arrivée, et qu’il ne voulait plus jamais avoir affaire à lui.

« Vous en êtes sûrs ? lui avait poliment demandé Boris.
 -  Disparaissez de ma vie ! » avait rétorqué son père en raccrochant fermement le téléphone.

Le jour suivant, la ferme reçut la visite de Boris, accompagné d’un autre homme, qui se présenta comme s’appelant Reto. Le père de Doutzen leur ordonna de partir, mais Boris lui conseilla plutôt de s’asseoir. Sa femme venait de préparer un délicieux ragoût, et il était naturellement convié. Nerveux, le père de Doutzen obéit, et s’assit face à Boris. Calmement, Boris lui expliqua que le père de Doutzen s’était engagé, et qu’il n’était pas très masculin de s’énerver parce que deux simples policiers s’approchaient. Ils n’avaient aucune preuve, et ne pouvaient donc pas obtenir du juge le droit de faire une perquisition. Le père continua à refuser, expliquant qu’ils ne voulaient plus avoir affaire à eux. Boris, sur un air désolé, lui expliqua alors qu’ils allaient devoir prendre sa fille. Le père refusa, mais, face à la menace d’une arme, il finit par se soumettre. Boris lui promit que sa fille lui écrirait, et lui reviendrait s’il se montrait plus raisonnable. À Doutz’, Boris lui expliqua qu’elle allait venir avec lui, afin qu’elle puisse voir Manhattan pendant une ou deux semaines, avant de revenir dans la ferme familiale.

Doutzen ne vit jamais New York.

En compagnie de Reto, elle fut emmenée au Japon, à Seikusu, où elle fut éduquée par ce dernier pour devenir une prostituée de luxe. C’est avec Reto qu’elle perdit sa virginité, et qu’elle apprit que son père avait commis l’erreur de s’endetter auprès de banquiers peu scrupuleux. Doutzen chercha à s’évader à plusieurs reprises, et faillit bien y arriver, une fois. C’est ce qui finit par convaincre Reto de lui insérer dans la tête une micropuce. Il emmena pour cela Doutzen dans un endroit mystérieux, en réalité sur une autre planète. C’est à Tekhos que Doutzen reçut son opération, avant de retourner à Seikusu.

Elle grandit dans un impressionnant manoir japonais traditionnel, qui servait de couverture aux Petrovski pour tout un ensemble d’activités illégales : trafic d’armes, de drogues, et de prostitution. Les Petrovski se rendaient sur Terra pour capturer des Terranides, et les revendaient ensuite dans des marchés illégaux, où ils valaient une petite fortune. Doutzen, elle, ne fut jamais vendue. Des propres aveux de Reto, la jeune fille apprenait vite, suffisamment vite pour être douée et cultivée, pour être, non pas une prostituée, mais une courtisane, des propres mots de Reto.

« La courtisane, Doutzen, ne fait pas que vendre ses charmes. Elle obtient aussi des informations, et profite de la stupidité des hommes pour les doubler... Tu comprends ça ? Tu peux peut-être trouver nos méthodes discutables, mais, dans une certaine mesure, nous aidons à rendre ce monde un tout petit plus meilleur en faisant tomber des salopards. »

Peu à peu, Doutzen oublia l’idée de se rebeller. Son premier client fut un avocat d’affaires assez âgé. Usant les instructions de Reto, elle réussit à le séduire, et une caméra cachée filma leur scène. Reto alla ensuite voir l’honorable avocat, et lui montra le film, menaçant de le diffuser sur Internet et aux journalistes si l’avocat ne leur transmettrait pas toutes les informations confidentielles qu’il recevait de la part d’un client, un puissant Yakuza.

Officiellement, Doutzen devint la fille adoptive de Reto, et se rendait au lycée Mishima. Officieusement, elle travaillait pour lui, cherchant à trouver au lycée des fils de parents riches, afin d’obtenir sur eux des informations permettant de les faire chanter par la suite. Elle vivait dans un beau manoir, où elle se lia peu à peu avec d’autres personnes travaillant pour les Petrovski, incluant Khill, par exemple.

En réalité, Doutzen était devenue le « petit chaperon rouge » de Reto, selon sa propre expression.

Autres : Doutz’ n’a aucun pouvoir particulier. En revanche, il convient de signaler, dans cette section, l’existence de PNJ importants, liés à cette dernière, et qui ne sont pas forcément précisés dans l’histoire ci-dessus :

  • Reto. Ce bel homme aux yeux bleus pénétrants est le père adoptif de Doutzen. Sadique, cruel, pervers, tortionnaire, son passé est auréolé de mystères. Les Petrovski le décrivent comme un ancien militaire. Il a éduqué Doutzen à devenir une fille intelligente et douée. Cherche-t-il simplement à obtenir de l’argent ? Ses motivations sont inconnues, et Doutzen ignore si elle l’aime ou elle le déteste... D’une certaine manière, ces deux sentiments sont souvent très proches ;
  • Khill. Terranide okani issue de Terra, Khill a pour habitude de se transformer en louve. Elle aurait du être vendue comme esclave par les Petrovski, mais ces derniers ont choisi de la garder auprès d’eux ;
  • Yuri. C’est un criminel proche de Reto, que Doutzen croise souvent. Il est notamment responsable d’une bonne partie du trafic d’armes et d’influence à Seikusu, et les différentes informations que Doutzen recueille lui sont très utiles, et ses missions viennent donc souvent de lui ;
  • Gia. Gia n’est pas l’une des esclaves des Russes. C’est tout simplement la seule véritable forme d’amie que Doutzen a au lycée Mishima. Gia est une agréable camarade, qui a permis à Doutzen de se rapprocher d’autres élèves ayant acquis une certaine forme de popularité au lycée, notamment Mélinda Warren. Gia est ainsi une amante régulière de Doutz’, et chacune des deux femmes sait que l’autre lui cache des secrets, sans oser en dire plus.



Par ailleurs, Doutzen dispose, dans son crâne, d’une puce de localisation, implantée lors d’une opération réalisée à Tekhos par les soins de Reto. Cette puce permet de la localiser, et il est virtuellement impossible de la retirer sans l’aide des Tekhanes. Une opération chirurgicale bâclée, ou reposant sur le niveau technologique terrien, endommagerait irrémédiablement le cerveau de Doutzen, soit en provoquant sa mort, soit en la transformant en légume.

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