Ashnard n’est pas réputé pour être une puissance économique, il est vrai. Pourtant, il existe de nombreuses boutiques, dont, certaines, réservés à l’habillement des esclaves. L’une d’entre elle a su tirer son épingle du jeu, Le Démonia. Avec un nom pareil, vous vous doutez que le gérant, n’est pas un simple mortel, ou plutôt, une mortelle, puisque la boutique est tenue par une succube. Les prix des divers articles ne sont pas à la portée de toutes les bourses, et quand on ressort de ce lieu richement décoré, ces dernières sont bien vides. Mais ce n’est pas avec seulement la vente d’articles coquins hors de prix que la tenancière arrive à garder la tête hors de l’eau. La boutique possède un escalier, menant à un club particulier où seuls les clients les plus fidèles et les plus fortunés peuvent y entrer. N’imaginez pas un lieu glauque et mal entretenu, la descente de cet escalier est déjà une attraction, où dorures et escalier de marbre noir se rencontrent. Enfin au niveau inférieur, un guichet, vous proposant deux entrées, l’une pour les maîtres et l’autre pour les soumis. Si vous ne l’avez pas encore compris, ce club de jeux, est un club SM, où l’on peut facilement s’amuser avec un partenaire d’un soir. Si c’est votre première entrée, vous avez un règlement à signer avant de vous voir remettre votre insigne de membre de ce club.
Bienvenue au centre de récréation du Démonia,
Voici le règlement intérieur de ce magnifique centre de jeux.
1 ) Merci de garder ce lieu secret, vous pouvez y amener votre amant(e) si vous le désirez, mais ce lieu est réservé à l’élite. Vous êtes l’élite.
2 ) a ) Si c’est votre première soirée au Démonia, en tant que maître (esse), vous devez participer à une vente aux enchères et faire un achat.
2 ) b ) Si c’est votre première soirée au Démonia, en tant qu’esclave, merci d’indiquer lors de votre préparation votre orientation sexuelle, vous serez « vendu » auprès des maîtres et maîtresses présent(e)s dans la salle.
3 ) Pour tout achat, merci d’utiliser les « jetons D », vous pouvez échanger votre argent auprès de l’accueil. Cet argent est aussi utile pour les « paris sportifs ».
4 ) Maîtres et Maîtresses, merci de respecter l’orientation sexuels des esclaves. Vous pouvez cependant les fouetter librement s’ils sont en libre-service. 5 ) Pour faire participer votre esclave du soir à une de nos épreuves sportifs (course hippique, lutte, etc…), merci de le faire le plus tôt possible et de régler d’avance votre mise. Si vous gagnez, vous remportez le double de votre mise. (Merci de garder le ticket jusqu’à règlement, aucun payement ne sera accordé si vous perdez votre ticket. Merci de jeter votre ticket dans une poubelle.)
6 ) Si vous souhaitez utiliser une de nos salles intimes, assurez-vous qu’elle soit libre et indiquez que vous l’utilisez avec l’un des panneaux fournit.
7 ) Merci de ne pas embêter les serveurs de l’établissement, ce ne sont pas des esclaves, et nous ne les payons pas pour copuler avec vous, les esclaves sont fait pour ça.
8 ) Merci d’apporter d’avance votre tenue, vous pouvez à tout instant remonter à la boutique pour faire des achats. Bien que la boutique ferme à 21h, un personnel discret sera présent jusqu’à 6h du matin pour vous aider lors de vos achats.
9 ) Tous les jouets et jeux dans le club sont libres d’accès, merci de vous adresser à un serveur pour trouver votre taille si vous désirez faire du « ponyplay ».
10 ) Si vous souhaitez tuer votre esclave, merci de vous adresser à la gérante, afin d’être sûr que tout est dans le but de réaliser un fantasme et non de simplement déguiser un meurtre. Ce genre de fantasme se réalisera sous l’œil de la direction. Merci de ne pas réaliser de sacrifices pour une divinité. Ce lieu est laïc, mais vous pouvez montrer toute appartenance à un culte. Arillë était une habituée de ce lieu, et ici elle était connue sous le nom de « Lua ». Et comme les autres fois, elle était au guichet des esclaves du soir. Elle portait une tenue quelconque, tenant dans sa main un sac où se trouvait sa future tenue. Elle allait être le lot n°12, et être « vendu » au marché du club, sans savoir à qui. L’elfe se dirigea donc vers un couloir, arrivant dans une grande salle avec des vestiaires. Parmi les clients, une quinzaine de nékos, chargés de chouchouter les faux esclaves et de les aider. Elles ne comprenaient pas vraiment pourquoi des gens libres venaient ici pour jouer aux esclaves, mais elles obéissaient. Tout le monde passait par le même programme dans cette salle décoré à la mode de l’antiquité. Lavement, un bon bain, pédicure, manucure, séance de coiffure et maquillage. Les clients pouvaient s’ils le voulaient se faire piercing ou un tatouage, ou directement passer à l’habillage. On posa sur Arillë, qui pour l’occasion avait une queue de cheval, des brassards et des chevillières en cuir, avec un anneau afin de l’attacher ou non. Puis, elle enfila
un soutien-gorge et une culotte en cuir et avec des chaines, ces dernières étant parallèles et à un centimètre d’écart, ne cachaient pas grand-chose. Fidèle à son habitude, elle portait des
chaussures à talons. Enfin, on mit un collier où trônait fièrement « esclave », et un bâillon.
Elle regardait l’estrade, où se trouvait un homme, grand et musclé, muscles saillants et, il faut le dire, plutôt bien membré. La salle avait une décoration digne, certes d’un club de strip-tease, mais qu’attendez-vous d’un endroit pareil ? De plus, les salles privées ont des décorations diverses, pour assouvir tout type de fantasmes, allant du basique donjon, à la salle de classe. De nombreuses tables se trouvaient dans la salle, face à l’estrade. On pouvait boire et manger dans cet endroit et le club était assez grand pour accueillir une petite cinquantaine de personnes, et propose de quoi dormir. Derrière l’estrade, une petite arène, où les esclaves pouvaient faire une lutte particulière. Le but du jeu ? Soumettre son adversaire par une prise de soumission et le forcer à abandonner, ou pénétrer son anus avec un gode ceinture, ou son sexe. Il n’y avait pas de combat mixte, d’ailleurs, aucune épreuve sportive ne proposait des compétitions mixtes. Mais on pouvait s’arranger entre maîtres pour enfreindre les règles. Pour en revenir à la vente en cours, l’esclave masculin devait faire fantasmer les demoiselles, puis une fois qu’on finit de le montrer sous tous ses angles, l’employé chargé d’animer les ventes se mit à le présenter.
« Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, je vous présente notre magnifique lot n°11. Malheureusement pour les représentantes de la gente féminine, cet esclave recherche un maître, prêt à l’éduquer. Ou éventuellement, une créature aussi membrée que notre charmant jeune homme ! Mais vous aurez l’occasion de faire plus ample connaissance quand il sera à vos pieds ! Commençons l’enchère avec 100 jetons ! »L’Assemblée, constituée majoritairement de femmes était déçue. Les prix n’étaient pas extraordinaires, puisque le but était d’avoir une créature à ses pieds pour la soirée, et s’il était doué aux épreuves, il pouvait amortir l’achat du maître facilement. Il fut vendu pour 350 jetons à un homme du même gabarit. On tira alors sur la laisse de l’elfe et elle se mit en marche, on avait attaché ses poignets dans son dos et suivait la néko qui la mena sur l’estrade.
« Et voici notre lot n°12. Regardez la bien messieurs, car vous ne l’aurez pas. En effet, la douce créature cherche une femme prête à la dresser. Et n’hésitez pas à employer la manière forte, c’est une habituée, et à ce que l’on m’a dit, c’est une petite salope ! Une beauté pareille, qui serait prête à me faire changer de bord… L’enchère, pour une elfe pareille, est à 200 jetons »Arillë était flattée, elle était vendu le double que cet Apollon. Elle regardait l’assemblée. Il y avait de charmantes demoiselle, dont une, avec des cheveux rougeoyant. Rien qu’à la voir, l’elfe était excitée, et son visage tournait rapidement au rose. Elle mordait la boule rouge de son bâillon d’excitation et battait doucement des cils. Lui faisant comme elle pouvait de l’œil.