Sujets

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Ville-Etat de Nexus / On ne résout pas les problèmes, il faut les vivre [Stephen Connor]

« le: dimanche 21 juillet 2013, 17:49:04 »

La ville de Nexus était une ville prestigieuse. Les bâtiments , regroupés autour d'une immense cour, dataient pour la plus grande partie d'une époque lointaine. Mais certains avaient surgis plus récemment. Nexus s'était développée morceau par morceau, indépendamment d'une quelconque harmonie, si bien que le passé et le présent se chevauchaient en chaque lieu, créant une impression de splendeur désordonnée et poussiéreuse. Il y avait toujours une partie qui menaçait de s'écrouler, les bas fonds par exemple, laissés à l'abandon. En revanche, la partie centrale était soigneusement rénovées par des employés à temps pleins pour tous les travaux de maçonnerie et de ravalement!, Ils s'activaient, tels des termites travailleuses sur les échafaudages qu'ils avaient érigés au coin de la Bibliothèque, ou au-dessus de la Chapelle, et hissaient de gros blocs de pierre éclatants, des rouleaux de plomb brillants ou des poutres en bois. Fière de l'effet de puissance et de dynamisme que cette ville dégageait, elle aimait se vanter devant les étrangers et les va-nu-pieds qu'elle regardait d'ailleurs avec un mépris chargé de pitié, car ils n'appartenaient pas à ce lieu et savaient forcément moins de choses que le plus bête des habitants de cette ville.
Tel était l'univers natal de Viviane et son bonheur. Malgré tout, elle avait toujours le sentiment confus que son univers était plus vaste, qu'une partie d'elle-même appartenait également à la splendeur des autres régions de Tera qu'elle avait découverte durant ses huit ans d'aventures. Il existait un lien entre elle et ce monde. Mais cette certitude ne lui servait pas à grand chose. Ainsi avait-elle vécue toute son enfance, comme une sorte de chat à moitié sauvage. Seules ses visites régulières chez son entraîneur étaient venues briser la routine de ses journées.
Quoiqu'il en soit, à ce jour à Nexus, un autre sujet occupait ses pensées et celles de tous les habitants. Depuis quelques temps, une révolution s'était mise en marche. Cet événement faisait rire certaines personnes et trembler d'autres. Désormais, la ville était divisée et ses habitants particulièrement tendus et amers.

Ce fut pour cette raison que Viviane n'y resta qu'un cours instant pour effectuer les achats dont elle avait besoin pour continuer le voyage. Une fois hors de l'imposante cité, elle décida de passer voir sa mère qui vivait dans un village un peu plus loin, l'endroit où elle était née et avait grandis. Sa mère fut ravie de la voir et la serra longtemps dans ses bras avant de lui offrir un bon dîner. Elle parlèrent pendant des heures, puis vint l'heure tardive de se reposer. Viviane avait besoin d'une bonne nuit de sommeil pour récupérer. Ici, elle n'avait plus rien de la farouche guerrière armée jusqu'au dent. Elle redevenait la fille aimante et généreuse, calme, sereine et souriante.
Le lendemain, elle embrassa sa mère et reprit la route très tôt. Le soleil n'était pas encore tout à fait levé et quelques étoiles tardaient à s'éteindre. Il faisait agréablement frais et la jeune femme se sentait parfaitement bien. Aurait-elle, cette fois, le cran de se rendre à Ashnard ? Il était peut-être encore trop tôt...
Les heures défilèrent et il fut bientôt temps de déjeuner. Bien qu'elle ne soit pas réellement affamée, Viviane se prépara à chasser un animal pour se repaître de sa viande. N'importe quelle bestiole ferait l'affaire, elle n'était pas difficile. Mais alors qu'elle venait de prendre une jeune biche en filature, elle ignorait  qu'elle se trouvait être également une proie...

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Les terres sauvages / A la claire fontaine [Archangel]

« le: jeudi 18 juillet 2013, 08:06:00 »

Au fond, voilà pourquoi Viviane a toujours voyagé à pied : par simple amour du vent et de la terre. Pour être seule aussi – c’est si bon d’être seul – toute seule, sur un plateau, dans une gorge, au bord d’une rivière ; et par horreur des véhicules ; enfin pour aller justement où personne ne va jamais et qui est quelquefois un lieu caché plein de merveilles…Les plus humbles lui sont les plus chères. Elle y tient, et cela depuis son enfance, par un goût qu'elle a, inné, obsédant, de la vie secrète des hommes et des choses. La mélancolie de la terre ne l'attriste jamais : elle est une espèce d'instrument à sensations que font résonner les aurores, les midis, les crépuscules, les nuits et autre chose encore. Elle vit seule sans aucun besoin d'affection ou presque. Mais elle aime la compagnie des oiseaux, du même amour qu'elle aime l'herbe, la mer, les rivières. Et les rivières les plus profondes sont les plus silencieuses.
Que de poésie. Mais Vivane avait l'âme en paix et après plusieurs jours de marches fatigantes, elle avait décidé qu'il était temps pour elle de réellement se détendre. Et quoi de plus délicieux que de plonger son corps nu dans les bras doux et accueillants de Nésaea, déesse des rivières. L'endroit était calme et charmant, magnifié par le soleil couchant que l'on devinait qu'à travers les branches. La rivière se tenait, gracieuse et mystérieuse au milieu d'une forêt verdoyante et éclatante. Le paradis, un endroit qu'elle affectionnait particulièrement. (http://fc03.deviantart.net/fs31/f/2008/215/0/2/A_River_In_The_Forest_by_MCfrog.jpg)
Quelques arbres penchaient au dessus de l'eau, comme pour se prosterner devant l'eau pure et claire qu'elle contenait, comme pour s’abreuver de son liquide frais. Ils tendaient une branche ou une liane, comme pour inviter les naïades à s'y accrocher pour se reposer sur leur écorce chaude. La mousse était partout, recouvrant le sol comme un lit confortable et rafraîchissant, et enfin les rocher. Force brute de la nature qui ne demandaient qu'à passer l'éternité à dormir ici, entre terre et eau.

Viviane se débarrassa d’abord de son armure légère et de ses bottes, appréciant tout particulièrement la sensation de la mousse sous ses pieds. Elle ferma les yeux et inspira une grande bouffée d'air. Puis elle se dévêtit entièrement, lentement, déposant tour à tour ses habits au pied d'un arbre. Elle emmena cependant ses armes jusqu'au bord de la rivière, juste au cas ou. En temps normal, elle aurait quand même gardé un poignard sur elle. Mais pas aujourd'hui. Elle désirait être entièrement nue et offerte à la beauté de cette nature et de ses eaux. Un pied après l'autre, lentement, elle pénétra dans la rivière. Elle était fraîche mais superbement rafraîchissante. La belle blonde avança alors jusqu'à ce que l'eau atteigne sa poitrine, et elle se laissa alors submergée, se laissant plonger entièrement sous la surface. Elle y resta quelques longues secondes, nageant un peu avant de revenir sur ses pas de la même manière. Que c'était bon !
Elle revint un instant près de la berge, tirant de son sac un carré de savon. Retournant dans les eaux plus profonde, elle commença alors à se laver tout en chantonnant. Viviane ne se montrait ainsi qu'en totale intimité. Ce n'était pas réellement son genre en fait de chanter et de se montrer ainsi, sans aucune arme. Mais elle en avait besoin aujourd'hui. Elle effectua le même rituel pour ses cheveux, puis les rinça longuement, se délectant de l'instant encore et encore...

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Tekhos Metropolis / Ensemble ? Quelle idée stupide ! [Cahir]

« le: mercredi 17 juillet 2013, 23:12:53 »

Viviane marchait depuis des jours sans rien trouver de plus concluent que de massacrer quelques bestioles hideuses. Elle avait besoin d'argent pour faire le plein de nourriture et d'équipement. Mais pour cela, il fallait atteindre la grande ville la plus proche et tenter de signer un quelconque contrat en échange d'une bonne bourse bien remplie. Dans un soupire, elle quitta donc la souche où elle était assise pour se reposer et continua sa route. Si sa mémoire était bonne, elle se trouvait non loin de Tekhos Metropolis, une capitale incroyable dont la technologie dépassait l'entendement. Elle y était déjà passé il y a deux ans et avait réussi à obtenir un joli pactole. Espérons que ce soit le cas une nouvelle fois.
Il faisait beau, un peu trop chaud peut-être, et les alentours semblaient calmes et sans danger. Pourtant, elle gardait une main sur le pommeau de son épée. Seule sur ces routes, elle savait bien assez qu'il fallait se montrer prudent. Les fous qui se baladaient là pensaient à mal qu'une femme comme elle était facile à détrousser. En général, ils s'en mordaient rapidement les doigts.
Il lui fallut encore deux jours encore pour atteindre la métropole. On pouvait apercevoir de loin les immenses immeubles et entendre la vie trépidante du peuple et de ses machines.

Entrant dans la ville, elle commença par entrer dans une auberge pour manger un bon repas. Un estomac bien remplit est toujours une grande source de satisfaction. Une fois repus, elle alla s'adresser au patron pour savoir s'il  avait entendu dire que quelqu'un cherchait des bras armés pour une quelconque affaire. Après hésitation, et après avoir reluqué royalement sa poitrine, le patron grogna avec un sourire édenté :

- Ouais, p'tet bin. Y a bien la guilde des marchands qui cherche des gars. Mais croyez moi ma mignonne, c'est pas un boulot pour vous.
- Et ou se trouve t-elle cette guilde ?
- Un peu plus bas, dans la rue. Y a leur écusson sur la porte, mais je vous le répète ma p'tite, ça m'étonnerait que vous ayez les épaules pour ce genre de job.

Ne cherchant même pas à répondre, Viviane déposa quelques pièces sur le comptoir et quitta l'auberge pour se rendre à cette fameuse guilde. Un bâtiment plutôt impressionnant il fallait l'avouer. Une guilde des marchands sacrément plus évoluées que celles qu'elle avait l'habitude de voir. Elle rajusta ses cheveux et ses vêtements, puis pénétra à l'intérieur, se présenta, et demanda à voir le Maître de guilde. On la fit patienter, et au bout de quelques instants, on la guida en direction d'une pièce ou, elle l'espérait, devait se trouver l'individu en question.
Elle frappa quelques coups à la porte puis entra dans la grande salle ou, tout au bout, trônait le Maître de guilde derrière un bureau aussi grand qu'une table de salon. Viviane fut surprise d'avoir affaire... à une femme. Quoi qu’ici, à Tekhos, les femmes avaient souvent le meilleur rôle. Elle avait bien fait de venir là.

- Ah ! Bienvenue mademoiselle, entrez je vous prie. Asseyez-vous. Je suis ravie de vous rencontrer, je suis Jolanne Gazdin, Maîtresse de la Guilde des Marchands de Tekhos.
- Enchantée Madame, mais je vais rester debout si ça ne vous ennuie pas.
- Oh non, aucunement, aucunement...

Pour sa part, elle se laissa retomber dans son fauteuil et croisa les mains en esquissant un grand sourire chaleureux. C'était une femme grande, plutôt potelée, avec au moins une quarantaine d'année. Elle paraissait sympathique vu comme ça mais Viviane savait qu'il ne fallait jamais se fier aux apparences. La femme reprit la parole après l'avoir rapidement observée de bas en haut.

- Bien. Je suppose que vous êtes venue pour cette fameuse mission. J'ai en effet besoin de quelqu'un pour...

Quelqu'un frappa à la porte. Viviane se retourna et la cheftaine des lieux fronça légèrement les sourcils, apparemment tout aussi surprise qu'elle d'être interrompue. Elle s'éclaircit la voix, et invita la personne à entrer. C'était un des membres de la guilde qu'elle avait aperçut tout à l'heure à son arrivée.

- Excusez-moi Dame Gazdin mais... quelqu'un d'autre insiste pour vous voir. Au sujet du contrat.
- Ah ? Une autre recrue ? Et bien décidément c'est mon jour de chance ! Faîtes-donc entrer cette personne !

Ce fut au tour de Viviane de froncer les sourcils. Quoi ? Quelqu'un d'autre était intéressé par ce contrat ? Pas question ! Elle était là la première et ne laisserait jamais se contrat lui filer entre les pattes. Qui que soit cet individu, elle n'allait pas le laisser lui prendre sa place.

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Le coin du chalant / Trames de Viviane

« le: mercredi 17 juillet 2013, 22:24:19 »

Fiche de présentation : http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=11745.msg254680#new

Bonjour/Bonsoir à toutes et à tous ! Voici quelques trames. Bien entendu je suis prête à accepter n'importe quel scénario

Trame 1 (Social/Combat)
Vous tentez de voler la jeune femme pendant la nuit. Malheureusement pour vous, Viviane garde toujours un œil ouvert. Vous avez intérêt à vous montrez convainquant pour prouver votre bonne foi. Sinon...

Trame 2 (Combat/Hentai)
Vous êtes doué, fort et habitué au combat. Ce qui ne vous empêche pas, par prudence, d'attendre que la jeune femme prenne son bain dans la rivière pour agir. De la bonne chair fraîche... en voilà une aubaine.

Trame 3 (Social)
Vous rencontrez Viviane par hasard sur les routes. Vous avez besoin d'aide et il n'y a personne à part elle ici. Il vous faut une protection, et elle semble être l'individu idéal.

Trame 4
Tous ce que vous voudrez

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Prélude / Viviane, une guerrière contre l'Empire (Valiprimée !)

« le: mercredi 17 juillet 2013, 21:13:58 »

Nom/Prénom/Surnom :Viviane

Âge : 28 ans

Sexe : Féminin

Race : Humaine

Orientation sexuelle: Hétérosexuelle mais n’a jamais réellement pensé à essayer avec des femmes. Qui sait ?

Description physique :
Viviane est femme de 28 ans, de taille moyenne mais élancée (environ 1m70), légèrement musclée, avec une attitude légère, gracieuse et animale.
Son visage allongé possède une peau incroyablement douce et lisse au teint un peu bronzé par le temps passé au soleil. Au premier abord on voit tout de suite que c’est une femme de caractère au regard à la fois vif, pétillant et dur, mais cette façade cache quelque chose de doux et sensuel. Il lui arrive bien sûr de sourire, mais ce n’est pas l’expression la plus courante chez elle. Ses cheveux sont longs, lisses et de couleur blonds comme les blés. Ses grands yeux noisette et profonds brillent d'assurance et de sagesse, sa bouche aux lèvres roses et ourlée est plutôt fin, tout comme le nez qui trône au milieu de son visage gracieux.
Les épaules de cette femme sont solides et peuvent porter de lourde charges, ses mains sont incroyablement douces mais puissantes, et ses jambes longues et musclées sont particulièrement endurantes.

Viviane porte en général des tenues légères mais capables de protéger son corps lors d’un combat comme des armures légères forgée par le meilleur forgeron de l’armée de Nexus. Elle n’attache que très rarement ses cheveux et ne porte aucunni accessoire. Pour marcher, elle enfile généralement de longues bottes à lacets et entoure sa taille d’une ceinture pouvant accueillir de nombreuses armes, dont un fourreau ou se trouve une splendide épée d’un métal rare et particulièrement solide et tranchant qu’elle entretient scrupuleusement tous les jours.

Caractère : Réservée et secrète, Viviane possède néanmoins une personnalité affirmée et décidée. Elle est noble et séduisante tout en restant simple... Toutefois, elle maîtrise parfaitement ses émotions et cela peut intimider. Elle a horreur de la légèreté, de la médiocrité et de la superficialité. Eprise de naturel, de pureté, elle est élitiste et sélective. Perfectionniste, elle est idéaliste et cherche à progresser et à s'élever sans cesse. Elle est particulièrement ambitieuse et travailleuse. Le temps est son allié. Toutefois, si elle est capable d'une grande patience dans les moments importants de  son existence, elle peut devenir brusque et manquer de modération pour les faits mineurs de la vie. Disciplinée et volontariste, elle tend même à un certain autoritarisme. Opiniâtre et entêtée, elle n'abandonne pas facilement ses entreprises ou ses idées. En fait elle est têtue comme une mule. Conservatrice, Viviane a les pieds sur terre et est capable d'assumer des responsabilités avec sang-froid et efficacité. Possessive, elle n'en demeure pas moins généreuse. Viviane rêve d'harmonie et d'amour et est en quête de perfection. Elle recherche la paix et se montre conciliante et de bonne volonté pour maintenir des rapports agréables avec ses proches, même si elle n’est pas toujours très tolérante... à l'heure de l'engagement amoureux, elle sera particulièrement exigeante, car elle a besoin d'admirer et de respecter l'élu de son  cœur auquel elles ne permettra aucune faille. Le choix est d'ailleurs souvent épineux pour elle.

Histoire :
C’était il y a un peu plus de 28 ans, dans un village situé dans le territoire de Nexus, que tout commença. Le village, nommé Aziar, se situait au milieu d’une vallée verdoyante, entouré de quelques vergers, et traversé par un petit ruisseau. Un endroit calme, presque paradisiaque, où les habitants vivaient de leur culture et de leur bétail, qu’ils vendaient ou troquaient avec les villages alentours ou la capitale elle-même. Une vingtaine de maisons, des rires, des sourires, et la tranquillité. Mais rien ni personne ne put prévoir le malheur qui s’abattit sur ce petit havre de paix lors d’une nuit glacée d’hiver.
Une armée de l’empire d’Ashnard, dirigé par un grand général du nom de Ceallach. Un homme connu pour son expérience, sa bravoure… et sa bestialité. Ils dévalèrent tout droit sur le petit hameau. Les premiers habitants à quitter vivement leur couche furent ceux qui entendirent les incendies puis les hurlements de rage des soldats. Les villageois n’étaient pas préparer à cela et n’avaient pour arme que leurs fourches et leurs pioches. Que pouvait bien vouloir l’empire à ce pauvre endroit perdu ? En vérité, le général comptait continuer sa destruction et sa fureur au-delà encore, dans des villages plus importants. Un coup dont le but était de narguer et provoquer l’état de Nexus.

Les hommes et les enfants furent sauvagement abattus, les femmes violées et torturées avant d’être, pour certaines, embarquées par les soldats comme esclave. Il ne resta du village que des maisons brûlées, des réserves piétinées, pillées et saccagées, des corps inertes, et des litres de sang souillant l’herbe verte et l’eau claire de la rivière. Parmi cette scène cauchemardesque, seules deux femmes, un vieil homme et un petit garçon avaient réussis à survivre en se cachant. Parmi eux, Solana, blessée et souillée par le général lui-même. On la trouva tremblante et chevrotante sur le sol boueux derrière ce qui restait de sa grange. On l’aida à se relever, et tous décidèrent de fuir en espérant trouver un village voisin ayant évité le passage de l’empire ennemi.

Neuf mois plus tard, non loin de ce hameau dont il ne restait que des cendres, la jeune Solana donna naissance d’une petite fille aux grands yeux noisette. Elle l’appela Viviane. Même si cet enfant était le fruit de la honte et d’une salissure douloureuse, Solana l’aimait plus que tout au monde et prit soin d’elle comme le plus beau des trésors.

Viviane eut donc une enfance heureuse et épanouie, même si elle n’était pas bien riche. Elle aidait sa mère à soigner les bêtes et à entretenir le champ chaque jour et pourtant, elle voyait son avenir autrement. Elle n’ignorait pas ce qu’avait vécu sa mère ni comment elle était né. Rien ne lui avait été caché. Depuis qu’elle savait elle ne rêvait plus que d’une chose : devenir une guerrière et étriper tous les Ashnardiens un à un. Elle vengerait sa mère coute que coute, et tuerai son père si par bonheur ce salopard était encore en vie.
Alors chaque jours, dès qu’elle avait un peu de temps, et même parfois en pleine nuit, elle s’entrainait avec une épée en bois. Un peu plus âgée, le forgeron du village lui offrit une petite épée courte en fer pour son 13ème anniversaire. A quelques maisons de la sienne, un vieil homme ayant déjà fait la guerre accepta de de l’initier. C’était une combattante incroyablement précoce et superbement douée. A 19 ans, elle était capable de vaincre n’importe quel ennemi d’une seule main. Main nue évidemment.

Un an plus tard, elle embrassa sa mère et se lança à l’aventure. L’expérience à prendre était au-dehors, au milieu des monstres et des contrées les plus dangereuses de Terra. Elle promit à sa mère de repasser au village au moins une fois par deux fois par an pour leur anniversaire respectif. Durant huit ans donc, elle traversa les différentes régions de Terra en tuant toutes les créatures les plus mauvaises qui soient, ainsi que les Ashnardiens qu’elle a pu croiser.

Situation de départ : Seulement quelques brèves expériences.

Autres : Viviane est la demie-sœur de Cahir

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