Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - White Rabbit

Pages: [1]
1
Centre-ville de Seikusu / Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]
« le: vendredi 05 août 2016, 13:39:26 »
Preuve de sa fortune, Seikusu disposait, le long de la plage, un parc d’attractions permanent. S’il tournait davantage pendant l’été, les jours ordinaires, il était toujours là. Le Seikusu Funnyland Park, comme on l’appelait, comprenait de multiples attractions. Un simulateur, un palais des miroirs, un train fantôme, une montagne russe, une grande roue, un carrousel... C’était un endroit très apprécié des Seikusiens, et, pour le financer, chaque habitant payait une somme en plus sur la taxe d’habitation et sur la taxe foncière. Cette somme servait à payer les forains, mais aussi l’entretien du matériel. Pour fonder Funnyland, le conseil municipal de Seikusu avait, il y a de cela des années, proposé des contrats de location permanents à une troupe de forains, au lieu des habituelles locations saisonnières lors du passage de la troupe. Cette dernière avait accepté, et, depuis lors, le Funnyland s’inscrivait dans le paysage culturel de la « nouvelle Seikusu », une Seikusu qui ne se construisait pas autour du quartier de la Toussaint et de ses usines vieillissantes, mais autour d’activités relevant de l’économie de service.

C’était dans ce parc que le duo cherchait une Lapine. La première s’appelle Erica Zhang, et est la seule fille issue d’une portée de sept enfants. Moquée et brimée par ses frères, et irritée par ses parents, Erica avait fini par fuguer. Elle avait fini par voir une publicité pour rejoindre le Gang, et avait été à l’entretien d’embauche, devenant Harley Queens. Ce soir, elle était en compagnie d’une autre Quintette, Carlita Alvarez. Plus vieille sœur d’une portée de quatre enfants, douée en mathématiques, et capable d’utiliser n’importe quoi en maths, Carlita avait comme parent une simple mère, une expert-comptable qui travaille à la maison, et qui avait développé son propre gang, tout en participant aux combats clandestins, ressentant visiblement un besoin de se défouler dehors, pour fuir une famille où tout le monde vivait à l’eau-de-rose. Carlita avait rejoint le Gang des Quintettes, et portait le sobriquet de Carli Quinn.

Ensemble, elles accomplissaient une mission très importante du Gang : débusquer la Lapine blanche ! Les Quintettes interrogeaient toutes les bunny girls de la région, ce qui avait d’ailleurs posé problème dans un casino détenu par des Yakuzas, où elles avaient té molestées. Les Quintettes avaient mené une action en représailles contre le casino en le vandalisant, sous la tutelle de leur chef, la fondatrice du Gang, Harley Quinn.

« C’est pas possible ! s’exaspéra Queens. Elle doit bien se trouver quelque part !
 -  J’sens qu’elle est par là, j’le renifle... »

Se déguiser en Quintette ne leur avait attiré aucun problème, si ce n’est dans le casino. La police n’allait pas se déplacer pour une bande de jeunes habillés dans des tenues de clowns. Au Japon, quand les élèves n’avaient plus à porter l’uniforme scolaire, ils avaient pour habitude de s’habiller un peu n’importe comment. Dès lors, elles pouvaient s’habiller ainsi toute la journée, sauf pour les rares qui allaient au lycée.

Débusquer la Lapine n’était pas facile, et les Quintettes n’hésitaient pas à aborder les gens pour leur demander s’ils avaient vu une bunny girl dans le coin. La réponse était souvent négative, et très souvent accompagné d’un regard lascif sur leurs décolletés. C’est ce qui finit par amener un homme à piéger la naïve Queens, en lui disant qu’il en avait vu une dans un coin.

« Si, si, par ici ! »

Suspicieuse, Carlita le suivit, et les Quintettes se retrouvèrent ainsi isolées dans un coin, où l’homme leur sourit malicieusement, accompagné de deux autres loubards.

« Vous savez que vos tenues de salope moulent parfaitement bien vos jolis culs ? glissa sournoisement l’homme.
 -  Et toi, tu sais que t’as une p’tite bite ? » avait rétorqué Carlita.

Elle envoya son coude dans la tête d’un des hommes, avant d’envoyer son genou dans son ventre, pour le balancer sur le sol en le poussant par les épaules. Queens avait, de son côté, mordu la main près d’elle, mordant jusqu’au sang, avant de frapper son agresseur dans les testicules, puis d’attraper ses cheveux, et d’envoyer sa tête s’écraser contre son genou, faisant couler son sang. Quant au dernier, il s’était rompu en excuses, et Carlita, tout en malaxant ses poings, l’avait frappé, puis, pendant que l’homme comatait, l’avait déshabillé, pour jeter ses vêtements dans la mer. Et, tout en le déshabillant, elle avait regardé sa queue en grognant.

« J’avais raison, comment il veut espérer violer quelqu’un avec une ‘teub pareille ? »

Après cette altercation, les deux filles retournèrent vers la rue principale de la foire, et, en la rejoignant, entendirent une femme grignoter une pomme sur leur droite, tout en dégageant un fort parfum. En tournant la tête, elles virent alors une superbe créature adossée contre un stand. Elle avait de longs collants blancs à talon avec un bord rose, un string rose, un corset blanc et rose, de longs gants blancs, de longs cheveux bleus clairs, un masque rose... Et des oreilles de lapin !

« La Lapine ! C’est la Lapine ! »

White Rabbit croqua dans sa pomme, et tourna alors sa tête vers elles.

« Coucou, les filles ! J’espère que vous n’avez pas été trop dures avec ces types, je les avais envoyés vers vous pour vous transmettre un message, mais... Les hommes, hein !
 -  Co-Comment... ? C’est vous qui... ?
 -  Vous êtes donc bien la Lapine que la patronne recherche ? »

La jeune femme les observa silencieusement, une lueur amusée dans les yeux, un sourire espiègle se dessinant sur ses lèvres.

« Peut-être... Qui peut le dire ? Tout ce que je sais, c’est que, si vous voulez que votre patronne m’attrape, mes chéries, vous allez aller la voir, et lui dire de revenir ici, une fois la foire fermée... Et nous jouerons ensemble, elle et moi.
 -  On peut aussi vous capturer de suite, et vous emmener la voir. »

Le regard désapprobateur de Queens n’avait nullement désorienté Carli, et White Rabbit, elle, leur sourit alors, et jeta sa pomme d’amour sur le sol, puis s’approcha des deux femmes. Chacune de ses mains alla alors caresser leurs nuques, les faisant doucement rougir.

« Me capturer ? Vous deux ? Je vais plutôt vous donner une preuve que vous m’avez vu... »

Elle embrassa alors chacune des deux femmes, et glissa ses mains pour caresser leurs fesses, les maintenant contre elle, pour partager un baiser à trois. Et, alors que le baiser commençait à se prolonger, ses deux mains vinrent claquer chacune sur les fesses des deux Quintettes.

« Bon, les filles... Rappelez-vous que le Lapin blanc a toujours peur d’être en retard, alors... Tâchez de vous dépêcher, car je n’attendrais pas toute la nuit ! »

Elle s’écarta alors, et leur souffla un baiser, avant de s’évanouir dans la foule. Les deux jeunes filles restèrent pantoises pendant quelques secondes, encaissant encore la soudaineté de cette apparition, puis se regardèrent ensuite toutes les deux...

« Vite, on fonce chercher la Boss !
 -  Espérons qu’elle soit bien à la planque ce soir, et pas chez Poison Ivy ! »

Vu leur état d’excitation, les deux filles ne survivraient pas à un séjour chez Ivy...

2
Les alentours de la ville / Chase The Rabbit [Samuel R.]
« le: dimanche 12 octobre 2014, 01:31:04 »
« Voilà les kilos demandés...
 -  Parfait, parfait... »

C’était un banal échange. Les trafiquants venaient du Vietnam, ou un autre pays d’Asie du Sud-Est gangréné par le crime et la corruption. Elle connaissait leur trafic. Ils chargeaient la dope sous les poissons des bateaux de pêche qu’ils amenaient. Les pauvres pêcheurs étaient les parfaits pigeons de ce deal. Si jamais les gardes-côtes leur tombaient dessus, ils en prenaient pour leur pomme, car ils n’oseraient jamais se retourner contre des seigneurs du crime capables de massacrer toute leur famille. Ils amenaient la drogue dans des villes côtières, comme celle de Seikusu, et les Yakuzas se chargeaient ensuite de la délivrer. Les fournisseurs obtenaient de l’argent par le biais des Yakuzas, et eux obtenaient leurs bénéfices en la refourguant dans les rues. Un deal simple, une partie des bénéfices étant reversée à certains fonctionnaires haut-placés de la police pour les inciter à ne pas remuer. Les Yakuzas avaient toujours bénéficié d’une certaine immunité au Japon, surtout quand il s’agissait des Guramu. À Seikusu, ils étaient l’un des plus puissants clans de la ville, ayant des parts dans tous les trafics : drogue, prostitution, racket et extorsion auprès des commerces... Ils étaient influents, et avaient toujours formé une sorte de seconde police. Une police de l’ombre. Le pacte secret de Seikusu, et, plus généralement, du Japon. Un pacte qui avait progressivement évolué au fur et à mesure que les Yakuzas se faisaient la guerre entre eux, jusqu’à ce que le gouvernement ne se décide officiellement à agir contre eux... Plus facile à dire qu’à faire.

Ils faisaient leur petite affaire, et la Lapine avait senti l’odeur des billets verts. Elle aussi, elle était en affaires, et, comme toute femme d’affaires soucieuse de faire fonctionner son commerce, elle avait besoin de liquidités. Hors-de-question pour elle d’aller travailler dans un sex shop, ça ne rapportait pas assez (même si c’était tentant), et le salaire de prof’ de Jaina ne permettait guère de financer un casino sur Nexus. Certes, les yens et les dollars n’étaient pas une monnaie reconnue sur Terra, mais White Rabbit connaissait les endroits où aller, les banques « spéciales », permettant de changer de monnaie. Tout ce qu’elle avait à faire, c’était de prendre l’argent.

Les Yakuzas observaient la drogue, et plusieurs camions de pêche se tenaient là. White Rabbit, elle, était allongée sur une poutre en hauteur, et se redressa légèrement, s’appuyant sur ses jambes. Ils continuaient à discuter entre eux, et elle fit craquer ses doigts... Puis décida de se faire remarquer, en sautant entre les hommes, atterrissant pile au milieu de la table.

« Bonjour, Messieurs...
 -  Putain, c’est qui ?!
 -  Hey ! »

La Lapine s’était évidemment parfumée, et posa ses mains sur ses hanches en les regardant, un sourire mielleux sur le coin des lèvres.

« Oh, ne vous dérangez pas pour moi, je viens juste prendre ces deux valises, là et là. »

Ils la regardaient, incrédules, et, très rapidement, les armes jaillirent, se pointant sur elles.

« Ohlàlà, s’exclama-t-elle, pourquoi est-ce que je produis toujours ce genre d’effets ?
 -  T’es qui, sale pute ? Qui t’envoie ?
 -  Hey ! Surveille un peu ta bouche, toi ! »

La femme tendit son doigt, et un sort en jaillit, soudant les lèvres de l’homme, qui poussa des gémissements surpris en se tortillant sur place. Le sortilège se dissiperait au bout de quelques temps, mais les autres étaient surpris, et tous se mirent à lui hurler dessus, s’accusant mutuellement. La Lapine n’y comprenait plus rien, mais réalisa néanmoins que son intervention avait échoué. De toute manière, elle ne cherchait pas spécialement à être discrète. L’homme à qui elle avait scellé la bouche pointa son flingue vers elle, et tira. La Lapine devint alors translucide, intangible, transparente, et la balle la traversa, pour aller se loger dans le crâne d’un Vietnamien.

« Ouais, t’as touché le gros lot !! »

La fusillade commença alors, et la Lapine s’écarta rapidement, bondissant sur la gauche, faisant léviter les deux mallettes remplies de billets. La voyant, un Yakuza pointa son Uzi vers elle, et vida son chargeur. Une main faisant léviter les mallettes, l’autre se tendit, créant un bouclier magique rose qui repoussa les balles. Des zébrures apparurent sur el bouclier, signe que ce dernier était ébranlé, et elle souffla un baiser vers l’homme, suivi d’un clin d’œil appuyé.

Pour elle, il était temps de filer, mais elle ne pouvait pas encore savoir qu’un autre élément perturbateur n’allait pas tarder à faire irruption.

3
Les alentours de la ville / Un curieux laboratoire [Urahara Kisuke]
« le: lundi 04 novembre 2013, 01:43:06 »
Le contenu de la fiole verte alla dans la fiole bleue, provoquant une sorte d’épaisse mousse. La Lapine fronça les sourcils, et renifla le contenu de la fiole.

« Hum... Ça n’a pas l’air très comestible, ça... »

Elle balança alors négligemment la fiole sur le sol. Cette dernière explosa, et la Lapine tourna la tête, utilisant sa magie pour attirer d’autres produits. Elle n’avait aucune connaissance scientifique quelconque, mais ce n’était pas une raison pour ne pas se rendre dans un laboratoire. Assise sur une table, jambes croisées, elle manipulait les différents instruments et fioles disponibles. Elle n’avait même pas cherché à consulter les livres entreposés dans la bibliothèque, préférant directement aller à l’essentiel : les produits. Ce laboratoire caché dans la ville l’intriguait, et, depuis qu’elle connaissait son existence, elle avait décidé de s’y rendre, d’y faire un petit tour. Aucune serrure ne pouvait retenir une femme comme elle.

White Rabbit avait trouvé ce laboratoire au hasard. Il était dissimulé dans l’une des nombreuses petites ruelles de Seikusu, une ruelle remplie de poubelles, où on n’accordait aucun regard en se rapprochant. Aucun écriteau, aucun panneau, n’annonçait l’entrée de ce laboratoire, qui avait donc tout d’une installation secrète. Sur le coup, White Rabbit avait pensé à un laboratoire illégal, une sorte d’atelier clandestin de fabrication de drogues tenu par des Yakuzas. White Rabbit y était donc rentrée, et avait rapidement constaté que cet endroit n’était pas un atelier de drogue. Il y avait des panoplies de chimiste, mais pas de traces visibles de drogues. À dire vrai, White Rabbit ignorait ce qu’était ce laboratoire, et elle comptait donc bien répondre à cette question, satisfaire sa curiosité en trouvant à qui appartenait ce laboratoire, et à quoi il servait.

La Lapine aurait très bien pu rejoindre Jaina. Sa sœur et seconde âme était en train de dîner en ville avec un correspondant étranger, un professeur d’université venu en ville pour un colloque organisé par l’université de Seikusu. La belle bunny girl se tenait dans le laboratoire, et mélangeait divers instruments et potions, sans aucun autre but précis que de voir les effets que ça produirait. Ses résultats n’étaient toutefois pas très probants, et le petit laboratoire ne ressemblait plus à grand-chose. La Lapine avait balancé ses expérimentations hasardeuses contre les murs, le sol, répandant des liquides multicolores un peu partout.

*Quoi qu’il se passe ici, ce n’est sûrement pas le labo’ d’un petit collégien féru de sciences...*

Elle fit venir à elle de nouveaux instruments, comme une pipette, et préleva une substance dans une éprouvette, la répandant ensuite dans une cuvette comprenant une autre mixture. Il ne se passa rien, et la belle femme continua ses à répandre des échantillons à l’intérieur, jusqu’à donner à la substance une teinte mauve des plus repoussantes.

« Beurk ! »

White Rabbit balança d’un coup de magie la cuvette, qui heurta le mur, faisant voltiger le liquide mauve un peu partout. La Lapine bondit alors de la table, atterrissant élégamment sur le sol, et s’avança lentement, avant de faire apparaître entre ses doigts une belle pomme, qu’elle se mit à croquer.

4
Les alentours de la ville / Leçon judiciaire [Empowered]
« le: dimanche 03 novembre 2013, 03:11:11 »
Officiellement, Daiku Suchuzu était l’honorable propriétaire d’une bijouterie de luxe située dans le centre-ville de Seikusu, dans l’un des quartiers les plus huppés, un endroit où les voyous de la Toussaint n’osaient pas s’approcher. Daiky était un individu assez apprécié de la communauté, qui se rendait tous les soirs à un temple bouddhiste dans la forêt entourant Seikusu, y louant la sagesse ancestrale du grand Bouddha. C’était aussi un fervent adepte du confucianisme, et sa bijouterie employait une trentaine de salariés. L’établissement était respectable, propre, faisant la fortune et la fierté de Daiku. La réalité, bien sûr, était toujours plus sinistre.

« Arrêtez-là ! hurla l’un des gardes.
 -  Elle est trop rapide ! »

Les tirs des agents de sécurité filaient dans la pièce, et l’une des balles, loupant la silhouette féminine, explosa la devanture de la bijouterie, faisant furieusement résonner l’alarme. Les trois agents de sécurité ne s’attendaient pas spécialement à se faire braquer. Daiku était certes un commerçant, mais il était aussi connu des services de police pour être un kyodai d’un clan de Yakuzas implantés à Seikusu, les Suchuzu. Daiku était l’un des fils de l’Oyabun, et la bijouterie servait en réalité de plaque tournante à un trafic de diamants clandestins que les Yakuzas obtenaient en Afrique, et revendaient au Japon. Ils les obtenaient à bas prix, de la part de dictateurs locaux, de seigneurs de guerre, qui asservissaient des populations entières dans d’infernales mines de diamants d’États du centre de l’Afrique où les seules personnes à s’intéresser à leurs activités étaient quelques ONG et de jeunes inspecteurs de l’ONU rendant des rapports qui finissaient engloutis dans l’immense structure internationale. C’était Eirin Suchuzu, la sœur aînée de Daiku, qui avait lancé ce trafic. Elle travaillait en collaboration avec des Chinois qui étaient venus en Afrique pour investir, officiellement dans des usines de gaz et de construction d’infrastructures, comme des autoroutes, officieusement pour s’allier avec les seigneurs de guerre en vue d’obtenir des profits juteux. Chacun y trouvait son compte : les Asiatiques fournissaient aux seigneurs de guerre des armes, et les Africains leur envoyaient des minerais. Par la suite, les minerais étaient taillés dans des usines clandestines gérés par des Triades en Chine, puis revendus par les Suchuzu dans des bijouteries japonaises.

Ce trafic international, comme l’avait progressivement appris la joyeuse femme qui attaquait la bijouterie, avait réellement commencé à éclore en 2008, date à laquelle les investissements chinois en Afrique avaient atteint un pic culminant. Eirin était le membre le plus intelligent de la fratrie : elle avait brillamment réussi ses études à l’université de Tokyo, décrochant un doctorat en économie qui lui avait permis de devenir professeur d’université. Elle bénéficiait en ce sens d’une large indépendance, et d’horaires libres et flexibles. Eirin n’avait toutefois jamais oublié, en bonne Japonaise, l’importance de la famille, et avait participé à une réunion de famille. Bien que les femmes ne soient pas censées parler « business » à table, leur père avait décidé de revenir sur cette règle. Les Suchuzu étaient une famille sur le déclin, un clan qui avait beaucoup souffert de la loi Antigang, et qui n’avait pas passé les bonnes alliances avec les bons clans. Hostile à l’idée de s’associer avec des gaijins, surtout des Chinois, les Suchuzu avaient fini par se rallier au projet d’Eirin.

Depuis maintenant trois ans, les Suchuzu s’étaient joyeusement enrichis. Les armes fournies aux Africains venaient des Chinois, qui réussissaient à en avoir beaucoup, en détournant une partie des armes fabriquées par l’industrie chinoise pour le compte de l’armée. Concrètement, ce petit trafic était lucratif, et, si la bijouterie n’exerçait aucune activité illégale, elle était le dernier filon d’un vaste trafic international criminel, contre lequel Interpol n’avait quasiment aucun moyen d’action.

*BAM ! BAM !*

Les deux balles sifflèrent près de White Rabbit, qui tendit sa main, et envoya une onde d’Air. Le choc frappa l’agent de sécurité, qui poussa un hurlement en s’envolant, avant de terminer sa course dans une vitrine, renversant une série de précieux bijoux en s’étalant sur le sol. Un autre agent, armé d’un fusil à pompe, chercha à attaquer la Lapine sur le flanc, mais cette dernière attaqua la plus vite, tendant ses doigts. Des arcs électriques en jaillirent, et frappèrent l’homme, qui poussa un hurlement de douleur en sentant des électrochocs le frapper, tendant ses muscles. Il partit en arrière, heurta un meuble, et s’affala sur le sol.

« Tu sais à qui tu t’attaques, la bunny girl ? On va t’attraper, salope, te ramoner le cul comme si on t’enfonçait un tractopelle entre les fesses, te faire bouffer tes oreilles de lapins de merde, et te buter, salope !
 -  Toi, tu sais parler aux filles ! »

La Lapine se mit à nouveau à courir, et arriva dans le viseur du Glock d’un agent. Il se tenait sur les marches menant à la mezzanine, où se trouvait son collègue, armé d’une mitraillette. L’agent sourit, et fit feu sur la femme... Pour voir que les balles passèrent au travers de la silhouette magnifique de la Lapine, qui se brouilla avant de disparaître, flottant dans les images.

« Je suis là ! »

L’agent dans les marches n’eut pas le temps de réagir que la Lapine débarqua devant lui, et envoya son pied se loger dans son crâne. Il s’écroula sur les marches, et la Lapine se posa à califourchon sur lui, posant un doigt sur ses lèvres, comme pour lui intimer de se taire. Étant plus énervé qu’autre chose, l’homme se débattit, et repoussa la femme. White Rabbit recula, et l’homme leva à nouveau son arme. La Lapine soupira, et lui souffla un baiser... Envoyant une langue de feu. L’homme poussa un hurlement de surprise, avant que les flammes ne l’atteignent au bras. La chemise qu’il portait était un très bon combustible, et il se mit à courir rapidement en hurlant, se transformant en torchère humaine. Les flammes déclenchèrent l’alarme anti-incendie, et de l’eau se mit à tomber, tandis que l’homme enflammé sortait de la bijouterie, se roulant dans la rue.

« Oh merde, elle l’a cramé, putain ! »

Le second homme se retourna, essayant de s’enfuir... Mais White Rabbit était juste devant lui. Il sursauta, et la vit se rapprocher, ce qui l’amena à reculer. Son corps heurta le garde-fou, et la femme tendit l’une de ses mains gantées, le touchant au torse.

« Quand on vole un voleur... Je dirais qu’on permet à la justice de se retrouver. »

Elle lui fit un clin d’œil, et envoya une onde d’Air qui souffla l’homme. Il poussa un hurlement, et s’envola par-dessus la mezzanine, avant de s’écraser au milieu du sol, son dos émettant quelques craquements. L’homme gémit faiblement, se tortillant lamentablement par terre, mais White Rabbit ne s’y intéressait plus. Ayant fait apparaître un grand sac, elle s’amusait à empiler tous les bijoux qui s’y trouvaient.

Son prochain objectif était tout simplement de les balancer dans la rue.

5
Les alentours de la ville / Joyeux Non-Anniversaire ! [Touko Aozaki]
« le: jeudi 02 mai 2013, 01:28:09 »
GRANDE FÊTE CE SOIR !
VENEZ CÉLÉBRER VOTRE NON-ANNIVERSAIRE EN COMPAGNIE DU PLUS RAVISSANT LAPIN BLANC QUI SOIT !
LAISSEZ-VOUS EMPORTER DANS UNE SOIRÉE OÙ LE MERVEILLEUX FUSIONNERA AVEC LA MAGIE POUR VOTRE PLUS GRAND RAVISSEMENT !


Et, même si c’est votre anniversaire, vous pouvez venir !

L’annonce avait été affichée dans la plupart des journaux locaux de la ville, et dans de grandes affiches publicitaires. Elle s’étalait sur toute une page, et montrait, outre l’encadré ci-dessus, la photographie de White Rabbit, qui faisait un clin d’œil au lecteur. La fête avait lieu au Western Cabaret Show, une salle de fête privée connue pour ses spectacles magiques et acrobatiques. C’était une grande pièce, qui faisait aussi office de restaurant, mais à l’entrée payante. Ainsi, on pouvait simplement venir pour voir les performances, ou aussi pour manger. Pour White Rabbit, le Western Cabaret Show était une excellente occasion de s’amuser un peu. Elle avait, avec Jaina, rencontré le directeur du Western Cabaret Show, et n’avait eu aucune difficulté à obtenir une petite place.

Il y avait beaucoup de clients, et le numéro de White Rabbit venait au milieu de la soirée, après le spectacle d’un humoriste. Ce n’était pas un petit cabaret minable de la Toussaint, mais l’un des plus grands cabarets de la ville. Les gens qui y venaient oscillaient entre la classe moyenne aisée et les riches, incluant aussi bien des hommes d’affaires, des avocats, des juges, des politiciens, ou des Yakuzas.

« ...Hey, qu’j’lui dis, tu me prendrais quand même pas pour ta femme ! »

C’est sur cette touche finale que l’humoriste termina son numéro, ayant lieu à une belle ovation. White Rabbit espérait obtenir un tel succès, mais elle n’en doutait pas. Car, à vrai dire, le spectacle qu’elle comptait leur offrir n’aurait rien à voir avec celui d’un prestidigitateur manipulant ses cartes. Ce serait grandiose, et digne d’elle.

« Remercions donc Jochyouze-san pour ce pastiche ma foi fort réussi, et continuons la soirée, si vous le voulez bien, par notre clou. Elle nous provient tout droit d’un pays dans lequel je mourrais envie d’aller si je n’avais pas une armée de créanciers et de banquiers hargneux aux fesses ! Une petite lapine venant tout droit du pays des Merveilles pour nous offrir un spectacle magnifique : WHITE RABBIT ! »

Il y eut quelques applaudissements, et les lumières s’affaiblirent un peu. Les rideaux rouges de la scène s’écartèrent... Pour voir une espèce de meuble très fin recouvert d’un drap. Aucune trace de la magicienne. Les secondes défilèrent, et on commença à entendre des murmures. Une quinzaine de secondes venaient de s’écouler, et on percevait déjà l’impatience du public, quand une porte se mit à claquer. Immédiatement, tous les regards se tournèrent vers l’origine du bruit : une porte en hauteur. Une femme dans un épais manteau, et avec une chevelure brune, débarqua.

« Oh, excusez-moi, le Chapelier Fou m’a retenu pour une tasse de thé... Et vous savez comme moi qu’il ne faut jamais rater l’heure du thé, pas vrai ? Je me change, je me change ! »

Quelques rires fusèrent. La femme se mit ensuite à descendre, et, comme par magie, on vit son gros manteau disparaître, se mettant à flotter dans le ciel, tandis que ses autres vêtements disparurent. Sa chevelure changea également de couleur, et White Rabbit trébucha alors sur une marché.

« Îîîîh !! »

La femme tomba... Et atterrit alors sur l’estrade, s’écrasant en plein milieu de cette dernière. Les spectateurs regardèrent la scène, assez éberlués. White Rabbit se redressa lentement.

« Urf... Désolée pour cette petite chute... Je ne me suis pas fait mal, rassurez-vous ! »

Elle secoua la tête, et joignit ses mains dans son dos.

« Je suis le Lapin blanc, et je vous souhaite à tous un joyeux Non-Anniversaire ! »

Il y eut quelques applaudissements. White Rabbit se pencha alors vers les gens assis devant elle, et prit un air suspicieux :

« A moins... A moins qu’il n’y ait ici des intrus ? Des individus qui ont décidé qu’il serait intelligent de fêter leur anniversaire à une soirée où, précisément, nous fêtons un non-anniversaire... Hum... »

White Rabbit se redressa alors, sautilla en se retournant, puis regarda son public.

« Comme je ne peux décemment pas célébrer mon propre non-anniversaire, j’aurais besoin d’une personne dans le public qui aurait envie de célébrer son non-anniversaire. Alors, alors ? Qui veut bien se dévouer, et suivre le Lapin blanc ? J’aurais une surprise pour lui... » rajouta-t-elle, sur un ton mystérieux.

6
Les contrées du Chaos / Entretien avec un démon [Agiel Serpentes]
« le: jeudi 02 mai 2013, 01:27:17 »
C’était un petit village paisible perdu dans un royaume qui n’avait que peu d’intérêt aux yeux de White Rabbit. C’était un petit village de bûcherons et de fermiers, éloigné des routes principales. On s’y nourrissait de la plantation de betteraves, de l’élevage de porcs, et on y vivait de la scierie locale. Un tranquille petit village médiéval avec une église, des individus superstitieux... Et de nombreux cadavres. Ce fut la mort qui y attira White Rabbit. La mort... Et la femme puissante qui, depuis maintenant deux heures, massacrait avec ses poings et ses jambes, tous les habitants du village, sans distinction d’âge, d’origine, ou de sexe. Ils avaient beau la supplier, la prier, elle restait sourde à leurs supplications, et frappait. Les corps étaient brisés, massacrés, et les morts s’entassaient. Elle les tapait sur le sol, les empoignait, et cognait, cognait, brisant les os, les boîtes crâniennes. Une femme dangereuse, belle, et forte, une démone forte. Que les Anges n’aient pas encore intervenu s’expliquait très certainement par le fait que la femme n’avait pas recours à la magie, et qu’ils ne l’avaient donc pas encore repéré... Mais, si White Rabbit avait perçu cette présence, il était probable que d’autres l’aient ressenti.

Ce petit village n’avait probablement jamais fait de mal à quiconque. Et, pourtant, les quelques centaines d’âmes qui y vivaient avaient été progressivement décimées, avec une passion dévorante et meurtrière. Dans sa tenue de bunny girl, White Rabbit s’avançait le long des rues. Elle voyait de nombreux corps devant elle. Une femme avait été défénestrée, et ses yeux hagards fixaient le vide. Là, un vieillard avait eu les jambes brisées. Elle continuait à marcher, quand elle entendit des gémissements. Tournant la tête, elle vit qu’un homme avait ouvert une porte, et rampait sur le sol. Ses jambes avaient été brisées, et il était mourant. Elle se rapprocha rapidement de lui, ondulant ses jambes, faisant remuer son beau petit fessier, et fléchit les genoux devant lui.

« Pi... Pitié... » articula faiblement ce dernier.

White Rabbit le regarda en clignant des yeux, puis se releva, et pénétra dans la maison, évitant les traînées de sang que l’homme avait laissé dans son sillage. La tuerie avait eu lieu dans la cuisine et la salle à manger. Toute une famille. Ils fêtaient l’anniversaire de quelqu’un. Une femme avait eu la bougie plantée dans l’œil, une partie du gâteau étalée sur sa poitrine. En voyant un landau, White Rabbit comprit qu’il avait du s’agir de l’anniversaire d’un nouveau-né. Le landau était vide, et elle vit le cadavre du bébé, aux pieds d’un mur. La démone avait du le balancer contre ce dernier. Des mouches volaient près des cadavres, et elle vit un chien affamé, qui s’attaquait au cadavre d’un homme ayant inutilement essayé de se défendre avec une arme blanche. Elle s’avança dans la cuisine, évitant soigneusement les cadavres, et trouva ce qu’elle cherchait : une pomme. Elle l’attrapa, et mordit dedans, commençant à la manger. Elle sortit à nouveau, et l’homme leva faiblement un bras.

La femme suivit les traces de la démone, qui la menèrent à l’église, où les gens s’étaient réfugiés. Il y avait plusieurs cadavres devant cette dernière. Elle s’avança un peu, et croqua encore dans la pomme, en pénétrant à l’intérieur, se téléportant dedans. La démone était là, vêtue de vêtements verdâtres, et était en train de massacrer quelqu’un. Sûrement le prêtre. Il y avait une bonne quarantaine de cadavres. La porte était fermée, bloquée de l’intérieur. Elle s’assit sur un banc, croisant les jambes, jusqu’à ce que la démone arrive à la percevoir.

« Salut, ma belle ! J’ai perçu les cris de ces malheureux à une centaine de kilomètres à la ronde. Tu n’as pas peur que les Anges viennent te rendre visite, mon canon ? »

Et elle croqua encore dans sa pomme, avant de lui sourire.

« Mais je t’en prie, ne te dérange pas pour moi, il y a encore quelques survivants dans cette église ! »

7
Les bas fonds / Chasse à Nexus [Nanase Akakami]
« le: jeudi 02 mai 2013, 01:25:42 »
« Mais pourquoi vous m’avez capturé ? Vous êtes qui ?! »

Elle ne répondit pas. Elle préférait croquer dans sa belle pomme rouge, observant l’homme, avec ses jambes croisées. Assise sur son fauteuil, dans son court tailleur blanc, Jaina Hudson regardait sa proie. Marcus Jasper. C’était un criminel nexusien, qui dirigeait un trafic illégal de stupéfiants et d’esclavage. Une petite terreur de Nexus, dont la tête était mise à prix par les autorités. Jasper était chauve, et avait une cicatrice qui lui barrait le visage en deux, et partait depuis son œil gauche. Un héritage d’un individu ayant voulu le tuer en lui plantant un couteau dans l’œil, selon ses propres dires. En réalité, Jaina l’avait su en lisant dans son esprit, cette cicatrice venait d’une prostituée qui avait voulu le tuer après qu’il ait capturé sa sœur, et en ait fait, à force de la droguer, une loque humaine, similaire à toutes les putes de bas étage des bas-fonds de Nexus.

« Écoutez, j’ignore combien on vous a promis pour ma capture, mais je vous en offre le double ! »

Là, Jaina se permit un léger sourire. Elle avala le morceau de sa pomme, et regarda l’homme.

« Vous croyez que je me suis amusée à vous capturer pour de l’argent ? Ciel, les humains sont parfois tellement matérialistes ! »

Marcus fronça les sourcils, reniflant.

« Alors quoi, chérie, j’ai capturé l’une de tes copines, et tu veux te venger ? Je t’encule, moi, salope ! Toi, et ta pétasse de magicienne qui m’a piégé ! »

A dire vrai, piéger Marcus n’avait pas été très compliqué. Il savait que sa tête était mise à prix, et il était donc devenu paranoïaque, mais, pour autant, il avait des affaires à gérer. Il se rendait donc tous les soirs à une sorte de taverne misérable envahie par les rats, sans enseigne, et gérait ses affaires, avant de se détendre avec des prostituées. White Rabbit l’avait capturé ici, en se faisant passer pour l’une des prostituées. Quand ils avaient été dans sa chambre, chez lui, elle l’avait téléporté ici, tuant au passage les quelques gardes du corps qui ne le lâchaient pas d’une semelle. Torse nu, l’homme était fermement ligoté contre une chaise.

Suite à sa tirade, Jaina sourit, et se releva lentement, puis marcha sur le sol. Ils se tenaient dans un appartement de Nexus, et elle se glissa dans son dos, caressant ses épaules.

« Me venger ? Du tout... Vous êtes la récompense, rien de plus qu’un vulgaire appât... Une récompense pour une sorte de jeu. Si la personne réussit le jeu, alors elle décidera de votre sort. Sinon... »

Et, tout en disant cela, Jaina s’assit alors sur les cuisses de l’homme, et caressa son torse... Mais, en faisant ça, le bout de son ongle laissa une vive traînée sanglante, qui fit hurler l’homme de douleur.

« Sinon, enchaîna Jaina, tu passeras du statut d’appât à celui de lot de consolation. Maintenant, si tu ne veux pas que je te couse tes lèvres pour ne plus entendre ta voix, tu as intérêt à te la fermer. »

Jaina observa ensuite le jardin par la fenêtre. Loin, un peu plus bas, dans des ruelles sinistres et mal famées, dans des endroits reculés et sombres, rongées par la corruption, la drogue, la gangrène, et la maladie, la tanière de Marcus Jasper était une maison similaire aux autres, à l’exception des deux hommes postés à l’entrée, de ceux à l’intérieur. On y trouvait des prostituées affalées sur des divans, qu’on droguait continuellement pour les rendre aussi dociles que des chatons. C’était un endroit puant et sinistre, et la chambre de Marcus était au dernier étage, sous les combles. Il y avait trois cadavres sur le sol, et une femme était allongée sur le lit, dans une tenue exquise de bunny girl, mangeant une pomme, attendant que son invitée entre.

8
Le coin du chalant / Runnin' with the rabbit
« le: mardi 30 avril 2013, 12:49:43 »
Bonjour à tous :)

Venant d'être validée, voici mes propositions de RP.

Pour commencer, vous pourrez prendre connaissance du contenu de ma fiche ici. Vous pouvez poster à la suite de ce RP si vous êtes intéressé(e).

S'agissant des exigences particulières, je n'en ai pas vraiment. Ayez un vava inspirant, et des posts inspirants, ça me suffira. La quantité n'était pas forcément synonyme de qualité, la taille de vos réponses n'aura qu'une importance modérée à mes yeux.

S'agissant des trames, tout type de trame me convient, mais vous devez savoir que soumettre White Rabbit sera difficile, ou même impossible. Vous pouvez toujours essayer, si vous aimez les causes désespérées. Voici néanmoins quelques idées de trames pour vous aiguiller :

  • Vous décidez, pour des raisons qui vous sont propres, de prendre en chasse White Rabbit, et cette dernière, naturellement, va s'amuser avec vous ;
  • Vous assistez à un spectacle de magie assez particulier, car il est assuré par White Rabbit ;
  • Vous êtes élève/prof/membre du lycée Mishima, ou de l'université de Seikusu, et Jaina Hudson a décidé de s'occuper plus sérieusement de vous.



Ces trames ne sont évidemment pas exhaustives. Si vous avez d'une envie particulière, d'un fantasme quelconque avec une bunny girl, ça devrait pouvoir se faire.

N'ayez pas peur, je ne mords pas trop fort :3

PS : Et une petite musique pour que vous pensiez à moi ^_^

9
Prélude / Who wants to chase the white rabbit ? (Valiprimée <3)
« le: mardi 30 avril 2013, 01:56:27 »
WHITE RABBIT

INTRODUCTION

  • Prénom/Nom : Jaina Hudson
  • Surnom : White Rabbit – Lapin Blanc
  • Âge : Plusieurs millénaires
  • Sexe : Femme
  • Race : Magicienne
  • Orientation sexuelle : Bisexuelle
  • Expérience sexuelle : Expérimentée



PHYSIQUE


1°) Jaina Hudson

Apparence de Jaina : http://img97.xooimage.com/files/3/9/6/jaina-hudson-3dce60f.png

Jaina Hudson est une belle Hindoue qui aime s’habiller de manière chic. Elle a de beaux yeux verts qui vont à merveille avec son corps, une longue et tendre chevelure noire, et porte généralement une robe blanche courte qui met en valeur sa belle poitrine. De manière générale, Jaina s’habille toujours de manière à impressionner les autres, à mi-chemin entre la tenue outrageusement provocante, et la tenue acceptable. Autant dire que, dans les soirées de gala où elle se rend, Hudson est aisément facile à identifier. Les hommes, et même les femmes, ont fréquemment tendance à se retourner sur son passage, d’autant plus qu’elle aime se parfumer de manière élégante. Elle se conçoit ainsi comme l’incarnation de la beauté.

En privé, Hudson aime aussi enfiler des tenues de dominatrice, où le cuir et le noir dominent. C’est la tenue qu’elle utilise avec ses esclaves, ou avec certains des amants qu’elle réussit à attraper, homme comme femme.

2°) White Rabbit

Première et notable différence entre les deux femmes, qui n’en sont en fait qu’une: leurs yeux. Là où Jaina a de beaux yeux verts, White Rabbit a de somptueux yeux violets. De même, le teint de peau de White Rabbit est beaucoup plus clair que celui de Jaina. Enfin, il convient également de noter que White Rabbit a de beaux cheveux blancs là où ceux de Jaina sont bruns.

Pour le reste, White Rabbit porte une tenue délibérément outrancière, de bunny girl. On ne la verra jamais avec une autre tenue que celle-là, alors attardons-nous un peu pour la décrire.  Cette tenue se compose ainsi de deux grandes oreilles de lapines, de longs gants blancs, d’un corset blanc avec des rayures roses, d’une culotte rose, et de longs collants blancs se terminant avec des talons. Cette tenue, de son propre point de vue, lui va à merveille. Précisons également, pour le détail, qu’elle porte une sorte de boule de poils à hauteur des fesses.

MENTAL

1°) White Rabbit

Après avoir été scellée pendant des millénaires, White Rabbit est une femme qui a envie de profiter de la vie. Elle est donc terriblement insouciante et provocatrice. Elle se moque de la loi et des autorités, et applique à fond la philosophie du « Carpe Diem ». Reniant totalement ses origines, White Rabbit est ainsi une femme manipulatrice et frivole, qui ne prend rien au sérieux. Sa plus grande passion est de commettre des vols, et de narguer la justice. Parfois, il lui arrive de tuer. Comme on dit, on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs. Après avoir passé des millénaires dans un tombeau, White Rabbit a développé une sorte de profond égoïsme, et se moque de la plupart des mortels. Elle ne respecte que ceux qui sont capables de la défier, et se définit, en somme, comme une « joueuse-séductrice ».

White Rabbit est, en somme, une sorte de super-vilaine. Elle aime aussi participer à des show de magiciens, où elle joue délibérément avec le public, utilisant des sorts sur eux, ou n’hésitant pas à créer des orgies. La vie est pour elle un jeu, et le sexe est le pilier de la vie. Le sexe est donc un jeu. Totalement amorale, elle est une sociopathe qui n’hésite pas à développer des énigmes mortels, à tuer ses amants, ou à utiliser sur eux des potions afin de les améliorer, d’en faire des larbins à sa solde. Elle se définit par sa forte imprévisibilité, qui peut autant l’amener à coopérer avec les forces de l’ordre qu’à semer le chaos dans la ville. Tel le lapin blanc de Lewis Carroll, elle récompense ses plus fidèles amants en les envoyant dans un monde imaginaire, fait uniquement de magie.

2°) Jaina Hudson

Jaina Hudson, elle, a un tempérament relativement similaire. Les deux femmes étant une seule et même personne, ce n’est pas très surprenant. Là où White Rabbit est plus portée sur le sexe comme une manière de provoquer les autres, ce qui l’amène notamment à faire l’amour en pleine rue, à embrasser de simples inconnus, afin de les amener à copuler avec elle, Jaina, elle, est plus réservée.

L’amour, elle le fait de manière discrète, en y incluant souvent une bonne dose de BDSM. Jaina est attirée par la beauté juvénile, ce qui explique pourquoi elle est devenue une professeur. Elle peut ainsi séduire des élèves, utilisant, soit son corps, soit sa magie, soit les deux.

Jaina a cependant un caractère très joueur, et il peut volontiers lui arriver d’utiliser sa double personnalité pour s’amuser avec des amants qu’elle rencontre. Comme pour White Rabbit, son intérêt principal va vers les justiciers, que ce soit des policiers ou des super-héros.

D’un point de vue extérieur, Jaina apparaît à ses élèves comme une femme sérieuse et respectable, qui oscille entre des conférences à l’université de Seikusu, où elle assure un cours sur les anciennes religions, et ses cours au lycée Mishima, qui sont des cours d’Histoire.

Comme vous l’aurez peut-être compris, Jaina souffre d’un cas assez atypique de dédoublement de personnalité, puisque deux âmes coexistent dans le même corps (cf. infra).

HISTOIRE


1°) Une malédiction divine ?

Jaina Hudson est née il y a des milliers d’années, sous un autre nom, et est née de la manière la plus affreuse qui soit. A la vue de sa « fille », son père, un modeste pêcheur, s’étrangla de frayeur. Il savait que sa femme l’avait trompé avec son frère, ou, plutôt, il l’avait toujours pressenti, et il comprit que la vue de ce monstre était un cadeau des Dieux, une trace de l’infamie que sa femme avait faite. Jaina naquit en effet avec sa sœur, et les deux étaient collées l’une à l’autre. Des siamoises. Fou de douleur, l’homme attrapa son bébé, et alla voir le brahmane de son village. Le père de l’enfant était un vulgaire shoûdra, un personnage sans intérêt, un gueux. Le brahmane le considéra avec scepticisme, et lui expliqua qu’il avait failli, mais qu’il devait s’assurer de l’éducation de l’enfant. Sacrifier ce bébé serait un crime impardonnable au regard des Dieux.

Mortifié, le père rentra chez lui, recouvrant la « chose » d’un drap. Il fut si énervé contre sa femme, qui l’avait trompé, qu’il la battit. Ce n’était pas la première fois qu’il la battait, mais il s’énerva tellement contre elle qu’il provoqua sa mort. Un acte que le brahmane ne pourrait jamais lui pardonner. Désespéré, le père s’enfuit, abandonnant le bébé, près du cadavre de sa mère. Ce fut ainsi que le brahmane les retrouva le lendemain. Il emmena le bébé dans son temple, contemplant avec effroi ce monstre. Certes, toute vie était sacrée, mais, pour autant, la simple vue de ce monstre à deux têtes, qui semblait comme une hérésie divine, le faisait frissonner. Était-ce un crime, de tuer un être qui, par son physique lui-même, était comme une insulte aux Dieux ? De plus, le bébé ne cessait jamais de pleurer, des hurlements hystériques, à donner des envies de meurtre. Le brahmane sortit de chez lui, et se rendit au milieu de la forêt. Là, il se mit à prier, et pria longuement, méditant toute la nuit, afin de savoir ce qu’il devait faire de l’horrible monstre. Le lendemain, il eut sa réponse. L’enfant ne devait pas être victime de la faiblesse de ses lâches parents. Les Dieux lui avaient mis sur sa route cet enfant horrible pour qu’il le soigne. Deux âmes habitaient un seul corps. Il fallait les séparer.

Pour réussir cet exploit, le brahmane entreprit une longue marche en suivant l’Indus, jusqu’à rencontrer un vieil homme, un magicien, qui s’était jamais rendu coupable d’un crime, et s’en était crevé les yeux. Il cherchait l’assistance d’un brahmane, et il l’obtint, en échange d’un service. Pendant toute la nuit, le mage utilisa les forces surnaturelles, dans une grotte, et parvint à séparer les deux enveloppes. Cependant, l’un des deux bébés mourut sous cette scission magique. Qu’importe, c’était la preuve, pour le brahmane, qu’une des deux âmes avait reçue toute la corruption et le maléfice des parents. Une âme pure était maintenant entre ses bras. Ce que le brahmane ne pouvait pas savoir, alors, c’était que les deux âmes avaient en réalité fusionné dans un seul et même corps.


2°) Le sarcophage magique

Le brahmane éduqua cet enfant comme s’il avait été le sien. Il pensait avoir la malédiction des Dieux, avoir surmonté l’épreuve imposée par les dieux, et estimait donc pouvoir former cette pauvre âme. En réalité, le mage qui avait aidé le brahmane était un fieffé menteur, une crapule dont le seul souhait était, avant de mourir, de transmettre son savoir magique à son disciple. N’ayant toutefois pas de disciple, il avait décidé de transférer ses connaissances dans l’esprit de cet enfant. Il avait pour cela achevé ce que la Nature avait commencé, en fusionnant les deux corps en un, permettant ainsi d’y stocker ses sorts magiques. En grandissant, la jeune fille qui devait un jour devenir une criminelle apprit ainsi qu’elle avait un sort presque inné, qui lui permettait de se dédoubler. Il lui suffisait juste de le vouloir, et une autre version d’elle-même sortait de son propre corps. Les deux sœurs qui n’en faisaient qu’une réalisèrent ainsi plusieurs choses. Tout ce que l’une ressentait était également ressentie par l’autre : peur, douleur, plaisir, extase sexuelle... Chacune pouvait instantanément communiquer entre elles, indépendamment de la distance qui les séparait. Aux yeux du monde, il n’y avait ainsi qu’une seule femme, mais elles étaient en réalité deux, ce qui, d’emblée, leur permit de commettre bon nombre de forfaits. Au début, il s’agissait de simples plaisanteries, comme s’échanger face à de petits amis. Et, peu à peu, les plaisanteries devinrent un peu plus lourdes.

Cependant, le brahmane, qui était aussi leur père adoptif, finit par se douter que sa fille n’était pas normale. Et la rumeur enflait parmi les habitants du village dans lequel ils vivaient. Il finit par voir de ses propres yeux sa fille se dédoubler, et comprit qu’elle était toujours marquée du sceau maléfique des Dieux, que la partie maléfique, l’héritage de ses parents, était toujours en elle. A nouveau, le brahmane médita, et entreprit un nouveau voyage. Ne pouvant pas se résoudre à tuer sa fille, il trouva l’aide d’autres magiciens, qui proposèrent de sceller cette jeune femme. Un piège lui fut tendu, et son corps fut enfermé dans le sarcophage, et scellé à jamais... Ou presque.

La femme eut beau se débattre à l’intérieur de ce tombeau jeté en pleine mer, les parois étaient impossibles à briser, et elle ne pouvait pas se téléporter. Elle se mit alors à s’enfermer dans un cocon, et médita. Pendant des milliers d’années, elle utilisa la magie pour survivre, et pour créer un univers fictif dans lequel elle gambadait avec sa sœur. Elle perfectionna ainsi ses talents magiques, jusqu’à ce que, des millénaires après, le sarcophage soit repêché par des pêcheurs.

3°) Retour à la réalité

Libérée de sa prison, White Rabbit tomba sur des pêcheurs peu scrupuleux, puisqu’il s’agissait en réalité de pirates, qui se rendaient dans les hautes mers, afin de chasser les requins. Les pirates enfermèrent la jeune femme, rabougrie et affaiblie, à fond de cale. Cette dernière devait sortir de son monde imaginaire pour revenir dans la réalité, et c’est ce qu’elle fit. Elle se réveilla pleinement lorsque plusieurs pirates tentèrent de la violer, tuant une bonne partie de l’équipage. Elle lut dans les esprits des survivants pour acquérir suffisamment de connaissances sur le monde qui l’entourait. Elle apprit ainsi que les pirates tuaient les requins pour revendre leurs ailerons à des restaurants japonais, et devaient faire escale à un port s’appelant Seikusu. Elle offrit aux marins, outre son corps, un cadeau précieux : elle enferma leurs esprits dans un monde imaginaire, similaire à la prison qu’on lui avait confectionné.

A Seikusu, elle passa plusieurs mois à se renseigner sur ce nouveau monde. Elle fut déboussolée au début, mais savoir lire dans les esprits aide beaucoup à rapidement s’intégrer. La magie la sauva des portes de la folie, et ce fut en lisant « Alice au pays des merveilles » qu’elle vit des échos à son propre monde. Elle ne s’identifia pas à Alice, mais plutôt au lapin blanc, qui emmène Alice dans le monde imaginaire. Elle aussi avait conçu, durant sa captivité dans le sarcophage, un monde imaginaire, un joli monde de conte de fées, et elle trouvait, en comparaison, le monde réel bien triste.

Alors, pourquoi ne pas mettre un peu d’absurde et de magie dans un monde qui se définit par sa logique grisâtre et dépressive ?

POUVOIRS

  • White Rabbit est une puissante magicienne. Elle maîtrise ainsi de nombreux sorts, mais s’en sert surtout pour jouer. La téléportation est un sort qu’elle utilise fréquemment, tout comme la télékinésie, mais elle dispose de bien d’autres tours ;
  • White Rabbit et Jaina Hudson sont à la fois deux personnes distinctes, et une seule et même personne. Elles sont en communication perpétuelle ensemble. Si l’une meure, l’autre ne pourra que mourir, et vice-versa. Par conséquent, aucun sort ou artefact magique ne peuvent les empêcher de communiquer ensemble.



DIVERS

Restant fidèle à ma tradition, j’ai repris White Rabbit des comics. C’est une super-vilaine plutôt récente, puisque sa première apparition remonte à une nouvelle série de Batman, « Batman : The Dark Knight », sorti... En Septembre 2011. White Rabbit est au cœur de ce nouveau comic, où elle aide différents prisonniers d’Arkham à s’évader, et améliore leurs capacités à l’aide d’une mystérieuse toxine. Ayant trouvé le personnage assez sexy, et n’ayant pas vraiment de méchant qui soit officiellement sur Terre, j’ai décidé de la reprendre. L’histoire de ma perso’ n’a toutefois rien à voir avec celle de White Rabbit.

(D’ailleurs, si ce comic vous intéresse, on peut le lire à la Fnac. Les dessins sont assez réussis, et il y a un beau petit casting : Nightwing, Batgirl, Batwoman, Robin, le Joker, Double-Face, Gueule d'argile, Bane, Poison Ivy, Wonder Woman, Flash, et même Superman... Je vous vends du rêve, là.)

RPs

1°) Chasse à Nexus [Nanase Akakami] [EN COURS]
2°) Entretien avec un démon [Agiel Serpentes] [EN COURS]
3°) Joyeux Non-Anniversaire ! [Touko Aozaki] [EN COURS]
4°) Un cours quelque peu compromis [Ai Shimamura] [EN COURS]
5°) Mauvaise éducation [Zeckiel Selenis] [EN COURS]
6°) Qui est la proie ? [Cyscek] [EN COURS]
7°) Leçon judiciaire [Empowered] [EN COURS]
8°) Un curieux laboratoire [Urahara Kisuke] [ABANDONNÉ]
9°) Lapines câlines [Anouk] [EN COURS]
10°) Chase The Rabbit [Samuel R.] [EN COURS]
11°) Viens chercher la carotte [James Kâma] [EN COURS]
12°) Le temps des retrouvailles [Bane] [EN COURS]
13°) Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel] [EN COURS]
14°) Une égérie de choix [Whitney Dahmer] [EN COURS]

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