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« le: dimanche 28 avril 2013, 17:38:12 »
Nom : Vian, l'Épineux.
Âge : Une cinquantaine d'années.
Sexe : Le plus souvent masculin.
Race : Fée, esprit follet.
Orientation sexuelle : Bisexuel, entre autres.
Description physique :
Vian n'a pas de forme prédéfinie, encore qu'il ne puisse demeurer un pur esprit bien longtemps. L'incarnation physique lui est donc obligatoire, en revanche, il dispose dans ce domaine d'une liberté presque totale. Il ne choisit cependant que des formes proches du naturel, généralement des animaux, plus rarement des plantes, et presque jamais des roches. Tous ses transformations sont issues des milieux tempérés, et sont susceptibles de se confondre avec la forêt dans laquelle il vit. Il peut se métamorphoser aussi facilement en ours qu'en brin d'herbe.
Néanmoins, l'esprit follet a quelques préférences. Généralement, il se présente ainsi sous un aspect masculin, ce qui le distingue d'une bonne partie des autres fées. Son animal de prédilection est le cerf. Lorsqu'il se confronte aux êtres doués de conscience, il apparaît d'un grand cervidé mâle aux bois imposants. Ses autres formes arborent d'ailleurs fréquemment ce dernier attribut, en plus de ceux communs à leur espèce. Il affectionne également les ronces, ce qui lui a valu, en combinaison avec son caractère agressif, le surnom d'Épineux.
Parfois, il choisit de prendre un aspect humanoïde, pour communiquer oralement. Vian opte alors pour un adolescent gracile, aux traits extrêmement fins, dont les cheveux roux sont entremêlés de fleurs colorées.
Caractère :
Pour une fée, Vian est relativement jeune, aussi est-il loin d'avoir la sagesse de ses aînés. Cependant, les événements l'ont rendu bien loin d'être aussi naïf et insouciant que devrait l'être un esprit follet de son âge. En effet, son amour protecteur pour la nature s'est transformé en haine farouche de la civilisation, son goût pour les blagues sans conséquence s'est transformé en une sournoiserie malveillante.
Délicat et admirable de gentillesse avec les êtres de son bosquet, il n'a aucun scrupule à travestir des jeux féeriques habituellement inoffensifs en parties de jeu malsaines avec les intrus qui y pénètrent. Toutefois, il possède une qualité réelle : il n'a qu'une parole. S'il contracte un contrat, un pacte, avec un individu, il s'y tiendra sans se dérober... mais encore faut-il que les termes de l'accord soient clairs, car il pourrait volontairement les interpréter avec malignité.
Ils sont bien rares, les êtres conscients qui trouvent grâce à ses yeux. Vian déteste profondément toutes les races bâtisseuses, ce qui inclus certaines races d'elfes, pourtant traditionnellement respectueuses de l'environnement, et tout particulièrement les humains. Cette rancœur s'étend à la quasi-totalité de leurs représentants, du moins au premier abord. S'il le pouvait, il irait détruire lui-même toutes les villes qui souillent la surface de Terra.
La fée tolère en revanche les peuplades les plus archaïques, comme une bonne partie des tribus terranides, dont les seuls habitats sont des huttes. Il est en froid avec quelques nymphes, qui le trouvent trop extrémiste dans ses positions, mais en dehors de cela, il s'entend assez bien avec les autres esprits de la nature.
Histoire :
Comment naît une fée ? Certains affirment qu'elles accouchent, comme n'importe quel autre mammifère, comme n'importe quel homme... Parfois, ces enfants sont même échangés discrètement contre des rejetons humains, qui deviennent alors des changelins. Mais ces légendes viennent souvent des humains eux-même, qui conçoivent difficilement une autre façon de mettre au monde. D'autres mythes circulent, prétendant qu'elles naissent dans des variétés particulières de fleurs, de champignons, voire au bord des lacs. Enfin, plus abstrait, quelques uns les pensent comme des incarnations de la nature, des esprits primaires nées d'une idée, comme quelques dieux.
Difficile de donner tord à ces théories, car bien souvent, les principales concernées l'ignorent elles-même, et sont de natures tellement différentes les unes des autres que généraliser devient difficile.
Toujours est-il que Vian ouvrit la première fois les yeux il y a de cela une cinquantaine d'années. Il n'a pas souvenir d'un père, ou d'une mère, en particulier. Il y avait autour de lui tout une communauté d'esprits follets qui, avec la légèreté qui les caractérisent, s'occupaient de lui et participaient à son éveil selon leur bon vouloir. Heureusement, à peine fut-il né qu'il était déjà parfaitement capable de se débrouiller seul.
Il vécut alors pendant plusieurs dizaines d'années sa vie de bohème, de fée, frivole et indolent, ne se souciant aucunement du lendemain. Tout en demeurant dans une région géographique assez limitée, densément boisée, qu'il nommait son bosquet, il veillait sans trop y penser à l'équilibre de la nature. Il profitait du chant des oiseaux, de la fraîcheur des ruisseaux, et lorsque l’hiver arrivait, aidait quelques animaux à passer cette période difficile. Quand un intrus venait, parfois, troubler la quiétude de sa forêt, il le faisait un peu tourner en rond, puis le guidait loin de son domaine sacré.
Peu à peu, les visites importunes se firent néanmoins de plus en plus nombreuses. De plus, les humains n'étaient plus des individus égarés, mais pénétraient à présent en groupe, piétinant les ronces et les arbustes. Enfin, ces créatures qu'il commençait à mépriser décidèrent d'étendre leur ville gigantesque, empiétant sur la forêt, la remplaçant progressivement par des graviers grisâtres et des bâtiments carrés. La plupart des fées, face à la fatalité, s'exilèrent alors dans des bois bien plus profonds, là où aucun être humain ne pénétrerait probablement jamais.
Un petit groupe, cependant, décida de combattre l'envahisseur. Il était composé des esprits les plus zélés et les plus attachés à leurs terres. Vian était déjà parmi ceux-là. Ils firent la guerre aux hommes, et remportèrent quelques victoires, les obligeant à reculer. Mais si les pertes féériques étaient rares, comparées aux pertes humaines, ces derniers, au fil des ans, se révélèrent beaucoup plus rapides à se reproduire que les esprits follet. La défaite des entités naturelles, après une dizaine d'années, était inévitable. Les fées encore présentes étaient déjà pugnaces, et se battirent presque toutes jusqu'à la mort.
Vian survécu à la guerre, mais ses blessures intérieures ne se refermèrent jamais. Amère, il se chercha un morceau de forêt encore inoccupé à défendre. Un boquet plus petit, qu'il espérait n'avoir jamais à se disputer avec aucun homme. Et gare à ceux qui s'y perdraient.
Situation de départ :
La sexualité fait partie de la nature, sans gêne ni réelle retenue... alors qu'elle est souvent tabou chez les êtres dits civilisés. Vian a déjà choisi son camps.
Autres :
Vian est métamorphe (cf description physique). Il lui est également possible de transformer d'autres êtres vivants, mais il faut pour cela que leur volonté soit considérablement affaiblie (ou qu'ils soient volontaires) : pour la plupart des humains, il suffit pour cela qu'ils soient paisiblement endormis.
Il est aussi capable d'utiliser instinctivement une magie ancestrale. Ainsi, il est doué de pouvoirs de guérison, peut voyager en passant par les troncs des arbres, se rendre invisible...
Il communique, voire commande, aux animaux et aux végétaux. Rien de ce qui se passe dans son bosquet ne peut lui demeurer inconnu pendant plus de quelques secondes.
Enfin, en dehors d'un milieu naturel, ses pouvoirs décroissent considérablement.
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