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Sujets - Laura

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Les bas fonds / Lorsque deux prédateurs se croisent... [ Telka ]
« le: mercredi 24 avril 2013, 04:39:23 »
Laura se déplaçait d'une démarche légère dans les rues de Nexus. Il était deux heures du matin, et sa robe blanche ondulait derrière elle.

C'était une robe légère, dont la caresse lui était agréable. Elle lui arrivait au dessus des genoux, et son amplitude était suffisante pour ne pas gêner la Sirène dans ses mouvements. Celle-ci, fidèle à son habitude, ne portait aucun sous-vêtement. Plutôt mourir.

Si elle avait fait d'énormes progrès dans sa compréhension du monde des humains, Laura n'avait aucune conscience des risques qu'elle courait en se promenant seule la nuit dans les rues de Nexus. Il fallait bien dire que jusqu'à maintenant son imprudence ne lui avait jamais réellement attiré d'ennui. Et puis elle était poussée par la faim.

Cela faisait plusieurs semaines qu'elle n'avait fait aucune victime. C'était trop pour une Sirène. Plusieurs de ses congénères n'auraient attendu aussi longtemps pour rien au monde. Elle avait relevé ses cheveux en un chignon tenu en place par deux aiguilles ( un subterfuge vieux comme le monde que les Sirènes continuaient d'employer pour avoir sur elles de quoi poignarder leurs victimes, malgré leur nudité ) et s'était élancée dans le dédale des rues afin de débusquer une proie. Elle ne tarda pas à croiser le chemin d'un homme isolé ; d'un bon mètre quatre-vingt et d'une trentaine d'années, aux bras et au torse musculeux, il semblait être une aubaine. Laura n'aimait pas attirer les jeunes  hommes à peine sortis de l'adolescence. C'était d'abord une question de goût, mais il y avait aussi le fait que tuer des mâles dans la force de l'age correspondait plus à l'interprétation que les Sirènes faisaient généralement du sens de la vie des hommes : des créatures faites pour grandir, aimer, puis mourir. Dans l'idéal, on ne tuait donc un homme que lorsqu'il était pleinement un homme. Cela avait l'avantage de soulager la conscience.

Elle s'approcha de l'homme, qui semblait ivre à sa manière de marcher. L'attirer dans une ruelle plus isolée promettait d'être simple. Elle préférait ne pas avoir à se servir de son chant pour l'instant, par simple peur qu'un autre homme l'entende et soit attiré vers elle. Elle s'arrêta à deux mètres de son gibier, le regardant avec un sourire bienveillant aux lèvres. Celui-ci s'arrêta instant, surpris. Son visage renfrogné ( ndlr : pourquoi diable les gens boivent-ils pour se mettre dans des états pareils ? ) afficha alors une moue qui faisait penser à... de la gourmandise ? Elle pivota sur elle même pour s'éloigner en roulant de hanches. Elle entendit derrière elle les pas de la proie qui la suivaient et s'approchaient, petit à petit. Très bien... elle sourit à l'idée que son charme fonctionnait, même sans avoir recours au chant.

Soudain elle poussa un cri. Une main venait de se saisir de son chignon, et l'avait tirée en arrière avec une telle violence qu'elle avait été jetée au sol. Sa coiffure s'était défaite, laissant rouler ses aiguilles sur les pavés humides de la rue. Brusquement animée par la peur, elle se saisit de l'une d'elle et bondit sur ses jambes, avant de se jeter sur l'homme pour le frapper à la gorge. Celui-ci leva le bras pour se protéger, et l'aiguille se ficha dans son épaule.

"Aie ! Salope !"

Laura reçut une claque retentissante. Puis une deuxième, du dos de la main, puis une troisième. A demi sonnée, elle perdit l'équilibre et se retrouva au sol à nouveau. L'homme la souleva immédiatement avant de la plaquer contre un mur.

"Ca t'amuse moins maintenant ? Tu crois que tu peux tout te permettre ?!"

L'homme avait passé une main sous le vêtement de la Sirène pour tâter de ses formes, tandis que sa seconde main la maintenait collée au mur par la gorge ; encore sous le choc des gifles, elle se débattait à peine. L'agresseur descendit sa main baladeuse jusqu'à l'entrejambe de sa victime, qui serra les cuisses de toutes ses forces.

"Ecarte. Ecarte je te dis !"

La main sur la gorge de Laura se resserra, l'étranglant de plus en plus fort, jusqu'à ce qu'enfin elle cède, que la pression se relâche, et qu'elle puisse reprendre son souffle. L'homme, un rictus sur les lèvres, enfouit alors brutalement un doigt dans le vagin de la Sirène qui poussa un cri de douleur. Son tortionnaire releva la tête et approcha son visage dur à quelques centimètres de celui de Laura :

"Je te jure que si j'entend encore le moindre cri, le moindre mot, je cogne ta petite gueule contre ce mur, jusqu'à ce qu'il en reste rien."

Il avait prononcé ces mots avec une froideur qui ôtèrent tous ses moyens à Laura, appuyant lentement chaque syllabe. Il ne plaisantait pas, elle en était certaine. Celle-ci, serrant les lèvres pour s'empêcher de crier, ne put que fixer d'un air terrorisé la verge qui venait d'être dégainée et s'apprêtait à la pénétrer. Son agresseur força sauvagement le passage en elle, faisant monter sans sa gorge une plainte qui finit étouffée par ses lèvres scellées. Labourée violemment par le sexe de la brute, Laura ne put retenir un sanglot, à peine audible, mais qui déformait ses trait de manière pitoyable. Elle pleurait d'impuissance, de douleur, d'humiliation et de peur ; si elle ne tuait pas l'homme qui abusait d'elle à l'instant, c'est elle qui mourrait. A travers ses yeux larmoyants, la Sirène fixait d'un regard implorant sa seconde aiguille, restée au sol, à deux mètres de là.

2
Laura n'aimait pas la ville de Nexus. Ses bruits et ses odeurs l'insupportaient depuis qu'elle y était entrée ( et cela ne faisait que quelques heures ). Elle marchait dans les rues, observant autour d'elle ces constructions inhabituelles. Des "maisons" ; jamais elle n'en avait vu autant au même endroit. Et maintenant qu'elle s'était glissée entre elles, elle s'y trouvait comme enfermée.

"Ces humains vivent agglutinés comme des moules !" se répétait-elle toutes les dix minutes

Elle s'était sentie observée pendant un certain temps, alors qu'elle regardait sans cesse autour d'elle et qu'elle changeait de direction au moindre coup de tête. Oppressée par les regards qui se tournaient vers elle, elle avait finalement calqué son attitude sur celle des passants, et s'était mise à marcher en regardant droit devant elle, l'air de savoir où elle allait.

Laura n'aimait pas non plus les vêtements. Elle avait revêtu ceux d'un voyageur infortuné quelque peu naïf dont elle avait croisé la route à quelques kilomètres de la ville. Celui-ci avait semblé surpris de la voir nue. Elle en avait pris bonne note : "les humains portent toujours des vêtements". La chemise beige trop large pour elle était souillée d'une large tache de sang séché, et elle n'avait pas enfilé les bottes, préférant rester pieds nus.

Après un moment passé à arpenter les rues d'un air décidé, Laura décida d'entrer dans une maison ; elle avait vu d'autres humains faire, et qui ne tente rien n'a rien. Elle pivota soudain sur elle même et se dirigea vers la première porte à disposition. Elle en saisit la poignée et se mit à tirer, pousser, tourner à droite, tourner à gauche, tourner à gauche en poussant, tourner à droite en tirant, tenter de soulever, abaisser... sans succès. Elle regarda autour d'elle ; deux hommes avaient ralenti leur allure pour l'observer. Elle se sentit devenir écarlate et s'enfuit à toute allure, ne s'arrêtant pas de courir pendant deux bonnes minutes.

"Calme-toi !" se raisonna-t-elle "tu attires l'attention des humains !"

Alors elle marcha à nouveau. Il lui fallait entrer dans une de ces maisons, "pour voir". Qu'y faisaient les humains ? C'était surement là qu'avaient lieu les choses importantes. Les rues ne semblaient servir qu'à "passer". Apercevant un homme qui poussait une porte à deux mètres d'elle, elle prit soudain son courage à deux mains et s'engouffra derrière lui.

Elle se trouva dans une salle bruillante, pleine d'hommes et de quelques femmes, pour la plupart assis autour de planches de bois, en train de parler fort et de rire. Tentant de garder son calme, elle décida de s'assoir comme eux. Elle tira maladroitement une chaise et y posa son derrière, restant assise, le dos droit, ses yeux parcourant les alentours frénétiquement. Elle sentit le sang lui monter au visage à nouveau, et une sueur froide s'emparer de tous les pores de sa peau.

Et alors qu'elle était sur le point de s'enfuir à nouveau ...

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Le coin du chalant / Sirène esseulée
« le: samedi 20 avril 2013, 20:55:03 »
Bonjour ! Je suis à la recherche d'un(e) partenair(e) pour un RP sur Terra

Sujet : Social et/ou hentai ( le combat n'est pas exclu, mais ça n'est pas vraiment le but )
Cette persotte est toute neuve donc j'aimerais bien qu'elle reste un peu en vie, donc à priori le hentai avec un homme n'est pas dans mes plans ( sauf si vous-même vous avez l'intention de faire mourir votre perso, mais j'en doute^^ )

Nombre de participants : 1, ou 2 si vous avez une idée rigolote :P

Trame : les possibilités sont assez nombreuses :
- Vous êtes une femme et Laura tente de vous approcher
- Laura est désorientée en ville et commet des bourdes incroyables, vous allez à sa rencontre
- Vous interrompez la Sirène alors qu'elle est en train de séduire un homme, se croyant seule ( plutôt dans une zone inhabitée qu'en ville )

Il est surement possible de trouver un début de RP plus intéressant en fonction de votre personnage

Qualité de post : Je ne chipote pas sur la longueur, n'écrivant moi même pas tant que ça. Je n'ai rien contre les gens qui pondent des pavés non plus, mais ils risquent de rester quelque peu sur leur faim avec moi^^.

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Prélude / Une petite Sirène [Valimutée]
« le: samedi 20 avril 2013, 02:28:55 »
Avant de vous parler de Laura, laissez moi vous raconter l'histoire de son peuple :

Aphrodite n'avait jamais aimé les Sirènes de la Grèce antique, ces êtres hideux mi-femme mi-oiseau ; elle n'avait donc dans un premier temps pas jugé nécessaire d'infliger à Terra la présence de ces créatures meurtrières dénuées de toute sensualité.

Son opinion sur la question changea quand, vaguement lassée de ses lectures japonaises, la déesse se plongea dans le roman de Hans Christian Andersen ( oui, "La petite Sirène" ). Quelle lecture poignante ! Quelle tension érotique palpable se dégageait implicitement de chaque page, dans ce récit où la mort côtoyait l'amour à tout instant. Troublée par ce récit, elle sentit qu'il manquait quelque chose au monde qu'elle avait créé : des êtres pour lesquels la passion et la mort seraient inextricablement liés ; des êtres pour lesquels l'amour ne pourrait jamais être banalisé, car menant sans cesse à une fin tragique. Alors elle créa les Sirènes : de séduisantes femmes au corps terminé d'une queue de poisson, vivant sous les eaux, animées par un farouche besoin d'aimer et d'être aimées par les hommes. Elle leur donna le pouvoir de changer leur queue en pair de jambes lorsqu'elles se trouvaient hors de l'eau, ainsi que celui de faire perdre la raison aux hommes par leur chant. Enfin, pour achever son œuvre elle les frappa toute de la même malédiction, qu'elle énonça ainsi :

"Lorsqu'une Sirène s'unit à un homme, cet homme doit mourir avant que 24 heures ne soient écoulées. Si le délai n'est pas respecté, la Sirène est dissoute et son corps retourne à la mer dont elle est issue."

Alors les Sirènes commencèrent leur terrible et magnifique office : attirer les marins égarés, les pécheurs isolés et les touristes insouciants dans leurs bras, avant de les éliminer. Une Sirène peut se déplacer sur la terre ferme comme bon lui semble, cependant elle est par nature trop attachée aux grandes étendues d'eau pour y demeurer longtemps.

Revenons-en à nos moutons :


Laura naquit dans les remous de l'océan un jour de pluie. Les Sirènes naissent de nulle part, un beau jour, au milieu des eaux. Certaines d'entre elles disent que leur nombre est constant, et que lorsqu'une Sirène meurt, une Sirène nait. Chacune d'entre elles serait donc le fruit du sacrifice d'une autre, qui n'aurait pu se résoudre à tuer son amour.

Les pleurs d'une Sirène nouvellement née ne tardent jamais à être entendus par ses semblables, qui recueillent la petite et l'élèvent en communauté. Dès leur plus jeune âge, ces jeunes filles apprennent à accepter et apprécier leur nature. Les Sirènes ont en effet une idée particulière de la valeur de la vie : si elles considèrent presque les femmes humaines comme leurs égales, elles donnent aux hommes un statut particulier ; "Les hommes sont faits pour l'amour, ma petite Laura. Il ne faut pas se sentir coupable de tuer un homme, car il est de son destin d'aimer et de mourir, comme il est de notre nature de séduire et de tuer, encore et encore, jusqu'à tomber amoureuse et que notre corps soit rendu à la mer" répétait souvent Hélèna, qui s'était occupé d'une grande partie de l'instruction de la jeune Laura, avant qu'une véritable amitié ne se tisse entre elles lorsque celle-ci commença à prendre de l'âge.

Le crédo répété par Hélèna était admis par la plupart de ses consoeurs, qui n'avaient de toute manière pas d'autre moyen de trouver un sens à leur nature étrange. Car il est vrai que la plupart des Sirènes souffrent de regrets et de culpabilité à chaque meurtre, et qu'aucune d'entre elles ne peut connaitre l'amour au sens où nous les humains l'entendons. Aussi, piégées par la fatalité de leur existence, les Sirènes sont des êtres oscillant constamment entre la frivolité et la mélancolie, du moins lorsque leur besoin de sensualité est apaisé.

Laura ne dérogeait pas à ces règles ; durant quelques décennies elle vécut parmis les siennes, montant régulièrement à la surface pour attirer un homme dans ses filets. D'une nature plutôt timide, elle ne se mêlait qu'avec modération à ses semblables, privilégiant souvent la solitude et les longues journées passées avec son amie Hélèna, pour qui elle nourrissait des sentiments qu'elle avait du mal à cerner. En réalité, aucune Sirène n'avait jamais pensé qu'il était possible de tomber amoureux d'une autre Sirène. Et pourtant, en une dizaine d'année, cette idée se développa et s'installa dans un coin de la tête de Laura ; "Et si j'étais différente ? Si je pouvais aimer une femme au lieu d'un homme ? Si je pouvais aimer sans avoir à tuer ?". Plusieurs années durant, elle tourna et retourna cette idée dans son esprit, sans pour autant oser s'éloigner des coutumes de son peuple.

Un jour, son amie monta seule à la surface et disparut, comme tant d'autres avant elle. Détruite et esseulée, Laura rumina son chagrin pendant plusieurs jours. Peu de choses la retenaient encore parmis son peuple ; alors poussée par le déséspoir, elle se jeta à corps perdu dans la réalisation de son projet fou ; vivre une histoire d'amour avec une femme ( bien qu'elle n'ait pas vraiment idée de la manière dont elle pourrait s'y prendre ), et peut être se libérer de sa nécessité de tuer.

Elle se rendit donc sur la terre ferme pour la première fois de sa vie, plongée dans un monde inconnu et sans véritable idée de ce qu'elle recherchait, mais sans un regard en arrière.

Voici donc un petit état des lieux concernant notre héroïne et sa situation :

Les chants de Sirène de Laura ont le pouvoir d'hypnotiser la plupart des hommes ; soit dans le but de les attirer vers elle, soit dans celui de les plonger dans un profond sommeil. En réalité une Sirène peut également influencer les hommes de différentes manières, transmettant toutes sortes d'émotion uniquement par le chant, bien qu'elle en ait rarement l'utilité.

Bien que ces chants soient inopérants sur les femmes, Laura n'est pas sans ressource dans sa recherche de l'amour lesbien, puisqu'elle est comme toutes les sirènes d'une beauté hors du commun. Son physique est celui d'une jeune femme, bien qu'elle ait plus de 40 ans ; elle est assez grande ( 1m75 ) et sa silhouette fine aux courbes féminines a de quoi faire tourner les têtes. Elle est dotée d'un visage doux à l'air calme, entouré de longs cheveux noirs et lisses, sur lequel on peut souvent voir poindre la peine ou la joie. Il est beaucoup plus rare de la voir rire, les Sirènes n'ayant généralement pas un sens de l'humour très développé. Ses joues pâles ont une forte tendance à virer au rose, ce qui a tendance à trahir certaines de ses émotions, alors même que ses expressions se voudraient impassibles. Ses mouvements gracieux et son air mélancolique lui donnent parfois l'air d'appartenir à un autre monde ( ce qui est le cas ). Lorsqu'elle est sous sa forme aquatique, elle arbore une longue queue de poisson grise aux reflets bleutés à partir de la taille.

Note1 : Son prénom se prononce à l'Allemande ( LAORA ), et notre petite Sirène est pointilleuse sur ce détail.

Note2 :
Ceci est une doublette

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