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Sujets - Edea Kramer

Pages: [1]
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Les contrées du Chaos / Beloved Witches [Keira Metz]
« le: lundi 05 février 2018, 01:07:19 »
Galbadia était un archipel situé à la périphérie du continent, abritant plusieurs petites îles qui entretenaient des relations commerciales avec le reste du continent, et suscitaient depuis peu un intérêt renouvelé de la part de l’Empire d’Ashnard. Après tout, c’était l’un des rares endroits de Terra où, à l’exception de Tekhos, on trouvait des traces d’une technologie très évoluée. Galbadia disposait en effet d’une énorme antenne parabolique, située sur l’une des falaises de son principal port, Dollet. La ville de Timber abritait également une importante station télévisée qui permettait à Galbadia de se doter de cet appareil révolutionnaire qu’on appelait la télévision. Seulement, les Galbadiens ignoraient comment cette technologie fonctionnait. Le propos pouvait prêter à sourire, mais il ne fallait pas oublier que le niveau technologique global sur Terra était proche du Moyen-Âge terrien, à l’exception notable de quelques États, comme Tekhos. Galbadia était donc partagée, car elle se reposait sur une technologie évoluée que personne n’arrivait à faire vraiment fonctionner. La dirigeante de Galbadia, la puissante Edea Kramer, avait bien sûr embauché des ingénieurs et des spécialistes, notamment venant de Tekhos, mais, pour l’heure, ils n’arrivaient qu’à faire de la maintenance de base.

Tout cela donnait à Galbadia une vulnérabilité certaine, ainsi qu’un centre d’intérêt pour les Ashnardiens, friands de technologie. Si Edea s’entretenait régulièrement avec des émissaires, elle savait que leur impatience commençait à croître. Au-delà même de l’aspect technologique, dans le cadre de la guerre opposant Ashnard à Nexus, les Impériaux avaient aussi besoin de dominer la mer, d’engranger des puissances maritimes. Pour l’heure, Edea avait refusé de rejoindre l’Empire, et, actuellement, une nouvelle délégation se trouvait sur place.

Pour ces nouveaux entretiens, Ashnard avait eu l’intelligence d’envoyer une émissaire bien plus intéressante aux yeux d’Edea que les précédents peigne-culs, en l’occurrence une puissante démone, dotée d’impressionnants pouvoirs magiques : Samara. Autant dire que les deux femmes n’avaient pas attendu longtemps pour se faire longuement l’amour. Ce matin, d’ailleurs, Samara était dans le grand lit d’Edea, embrassant volontiers cette dernière.

« Il n’y a pas que votre technologie qui m’intéresse, Edea... Enfin, c’est un élément indispensable, mais Galbadia regorge aussi de magie.
 -  C’est exact... Des temples, des ruines, l’histoire de Galbadia est riche. »

Suffisamment pour attirer des monstres en tout genre, mais aussi d’autres menaces, plus profondes, et qui allaient jusqu’à inquiéter les Ashnardiens en personne. Edea était assez curieuse d’en savoir plus, sans pouvoir se douter que Galbadia allait bientôt accueillir un nouveau pensionnaire inattendu...

...Justement près de l’une des ruines considérées comme interdites au public, car hantées par les monstres.

2
Les contrées du Chaos / Alliance sombre [Nefermenedj Von Carstein]
« le: dimanche 26 juin 2016, 22:33:24 »
Le noctule bondit furieusement vers la femme, déplaçant ses ailes, créant une onde d’air qui fusa vers la femme, se heurtant néanmoins à un bouclier défensif, puis, alors qu’il usait de ses rapides jambes, le monstre nocturne, faisant bien plus de deux mètres de haut, fut repoussé par le doigt de la femme, qui envoya une puissante onde de choc, envoyant la créature heurter un mur au fond de la crypte. La bête rugit furieusement, mais un cône de glace s’abattit alors sur son corps, explosant en heurtant son torse, faisant couler son sang.

Aujourd’hui, Edea s’entretenait dans l’une des cryptes souterraines qui se situaient dans les quelques tombeaux aux alentours de la capitale de Galbadia, Deling City. La puissante sorcière, dans sa longue robe noire, n’oubliait pas l’importance qu’il y avait à toujours être au niveau, et ce d’autant plus que, récemment, on signalait une recrudescence des attaques de créatures nécrophages dans les cimetières et les caveaux. Les raisons en étaient bien obscures, car Edea et ses sorcières veillaient à protéger les endroits, de manière à ce que l’odeur de putréfaction n’attire pas les goules et autres monstres assimilés, comme ce redoutable noctule, qui, après l’Ice Strike d’Edea, était encore en vie, mais avait perdu beaucoup de vitesse.

Le puissant monstre émit un grognement furieux, et des arcs électriques jaillirent alors de la main d’Edea, le frappant, le repoussant encore.

« C’en est assez. »

D’une voix très calme, elle se concentra, et posa ses doigts sur ses lèvres, puis souffla vers le monstre, balançant une langue de feu qui frappa le noctule, faisant hurler la créature qui se transforma en torchère, et chercha à s’enfuir dans les recoins de la crypte. Cependant, moribond, le noctule heurta un mur, et s’écroula mollement sur le sol, continuant à lentement brûler. Edea s’écarta alors, et continua à explorer la crypte, en essayant de comprendre ce qui attirait autant les monstres. En effet, la sorcière avait vérifié les tombes, et les sceaux magiques étaient toujours là.

Plus elle explorait, et plus elle était convaincue que tout ça dissimulait quelque chose, que l’apparition de ces monstres n’était pas naturelle. Dès lors, il fallait envisager une attaque humaine. Cette information avait largement de quoi préoccuper Edea, car elle laissait entendre que des individus étaient suffisamment puissants pour utiliser des spores, ou des phéromones, qui attiraient les créatures nécrophages à la surface, et, ainsi, déstabiliser tout son royaume.

Pendant ce temps, dehors, il y avait deux fourgons blindés, et des patrouilles de soldats, qui protégeaient la zone. Ils ne servaient donc pas à grand-chose, et auraient uniquement pour fonction de rentrer dans la crypte une fois cette dernière sécurisée.

Autant dire que leur vigilance n’était pas très élevée...

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Les contrées du Chaos / Galbadia Garden [Keyleth]
« le: mercredi 05 août 2015, 02:43:22 »
Galbadia est un archipel situé en-dehors du Grand Continent, ce supercontinent central sur Terra regroupant les grandes puissances de la planète que sont Tekhos, Nexus, et Ashnard. Galbadia, s’il fallait le situer, se trouverait en réalité du côté d’Ashnard, à quelques centaines de milles nautiques après les côtes ashnardiennes. Des navires faisaient régulièrement le trajet entre Galbadia et le continent, et accostaient principalement à deux endroits :

  • Dollet, le vaste port de Galbadia, avec ses multiples phares, et un port assez vaste ;
  • Horizon, une cité-portuaire située sur l’eau, et qui était connue pour être le poumon énergétique de Galbadia, notamment grâce à son immense panneau solaire, au centre duquel on trouvait la Mairie. Horizon était une ville située sur l’eau, équidistante des deux principales îles de l’Archipel de Galbadia : Galbadia elle-même, et la lointaine et sauvage Esthar. C’était une cité industrielle, avec des usines aquatiques, des cheminées, et qui attirait donc quantité d’ouvriers, qu’ils viennent de Galbadia, ou de l’étranger. Pour y accéder depuis Galbadia, on utilisait une grande ligne de train, qui reliait Galbadia et Esthar.



Galbadia, quant à elle, était un archipel se composant principalement de trois îles :

  • Galbadia, l’île principale, une grande île où on trouvait quasiment tout ce qui intéressait les gens venant à Galbadia ;
  • Centra, l’île au sud, qui n’était plus qu’une île en ruines, suite à la dernière guerre entre Galbadia et Centra. Bien que Galbadia ait lancé un programme de reconstruction, il était encore embryonnaire, et l’île abritait donc de vastes étendues désertiques, ainsi que des refuges perdus où quantité de légendes circulaient ;
  • Esthar, l’île à l’est, qu’on divisait en deux parties : Trabia, au nord, dans des régions enneigées, et la Vallée d’Esthar, au sud, connue pour être désertique, et où jamais personne ne revenait. La légende disait qu’il existait, à Esthar, une antique usine robotique fabriquant des cyborgs meurtriers, datant d’une guerre lointaine entre Galbadia et Esthar.



La particularité de Galbadia était que, pendant longtemps, l’archipel avait été très isolé, et que sa technologie reposait en grande partie sur d’ancestraux vestiges technologiques, qui n’étaient pas encore bien imprimés dans les mémoires. Ces trois grandes îles avaient longtemps été en conflit ensemble, et, si Centra avait perdu la bataille, Esthar, elle, avait tout simplement cessé de se battre. On disait donc que l’île était abandonnée. Quant aux vestiges technologiques, on en avait notamment trouvé un à Dollet. Le long des falaises entourant Dollet, il y avait une immense parabole satellite, que le nouveau gouvernement de Galbadia avait réussi à relancer, et qui avait permis de diffuser la télévision dans tout l’archipel. On disait aussi qu’Esthar était remplie de ces vestiges technologiques, des vestiges qui dateraient d’une ancienne civilisation passée, à Galbadia, et dont les Galbadiens seraient les héritiers.

Néanmoins, Galbadia n’était pas connue pour sa technologie, mais, surtout, pour sa magie. L’Archipel était en effet dirigée par une puissante sorcière, Edea Kramer. Originaire de Centra, où elle était une ancienne gouvernante ayant dirigé un orphelinat peuplé d’enfants dont la vie avait été brisée par la guerre, elle avait réussi à devenir la conseillère magique du Président de Galbadia, avant de prendre sa place en le tuant. La froide Edea avait depuis lors lourdement investi le budget galbadien dans la recherche d’artefacts magiques, notamment des précieuses Materias. Les Materias étaient une particularité magique, des cristaux magiques de différentes couleurs hébergeant la magie. Autrement dit, une personne n’ayant aucune capacité magique pouvait, grâce à une Materia, lancer un sort. La couleur d’une Materia indiquait le type de sort disponible. Une Materia verte, par exemple, lançait des sorts élémentaires, comme un sort de Feu. Galbadia faisait le commerce de ces Materias, qu’on trouvait dans la nature, généralement dans les grottes, et elles attiraient bon nombre d’étrangers, notamment l’armée ashnardienne, ce qui était source de tensions progressives, car Galbadia redoutait qu’Ashnard ne cherche à annexer l’Archipel à son Empire, ce qui n’était pas au goût de la Sorcière.

Galbadia, donc, était un puissant Archipel tourné et focalisé autour de la magie. L’Archipel, enfin, comptait trois grandes Universités, qui avaient chacune des fonctionnalités différentes :

  • L’Université de Galbadia, Galbadia Garden, était l’académie principale de Galbadia. Elle était située près de la capitale, Deling City, et abritait essentiellement les futures sorcières et sorciers de Galbadia, soit ceux qui, pour Edea, étaient la génération dorée et la force primordiale de Galbadia ;
  • L’Université de Balamb, Balamb Garden, était située, elle, sur une petite île au sud, Balamb, et était, de fait, la principale source de revenus de Balamb. La ville qui avait poussé à côté, Balamb (grande originalité dans le choix des noms), n’existait que pour entretenir l’Université, et la grande majorité des personnes vivant à Balamb travaillaient au Balamb Garden. Cette faculté servait à préparer les futurs soldats galbadiens, notamment le SeeD, sorte de corps d’élite de l’armée, composée de mercenaires ayant pour vocation d’agir sur le sol galbadien, mais aussi à l’extérieur, soit sur le continent ;
  • L’Université de Trabia, ou Trabia Garden, est l’Université située au nord de l’île d’Esthar. C’est une fac’ entourée par les neiges et les montagnes, difficile d’accès, et qui avait des fonctions plus classiques. On enseignait surtout aux élèves à devenir des élites civiles : juristes, hommes d’affaires, fonctionnaires, etc…



Les trois Universités de Galbadia avaient toutes la particularité d’avoir une espèce d’immense auréole dorée au-dessus de la tête. Une particularité architecturale inexpliquée qui suscitait bien des débats et des discussions interminables entre les élèves.

Ce qui est sûr, c’est qu’une agitation particulière traversait en ce moment Galbadia Garden.

La Sorcière Edea comptait faire une visite dans l’Université, et y faire un discours pour féliciter la promotion sortante. L’Université était donc très agitée, très vivante, car les élèves des deux autres Universités étaient également venus.

Et, bien sûr, chaque Université était ouverte au public.

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Les contrées du Chaos / Le siège de Galbadia [Céleste Trahan]
« le: mercredi 04 février 2015, 01:52:00 »

Dollet

« Repoussez-les ! Combattez pour la Reine !
 -  Reprenez la plage ! »

Les soldats galbadiens, dans leurs armures bleuâtres, chargèrent en hurlant, formant une ligne massive, guidés par leurs commandants, reconnaissables avec leurs armures rouges. La bataille faisait rage, et, depuis l’océan, on pouvait voir des boules de feu jaillir, explosant plusieurs phares, ou s’abattant en pleine ville, défonçant les murs des immeubles et des maisons de Dollet. Les soldats, en hurlant, se heurtèrent aux ennemis, de sinistres soldats portant des masques à gaz et des fusils équipés de baïonnettes. Ils abattirent plusieurs soldats avant que les autres n’arrivent aux contacts, utilisant leurs longues épées pour trancher les ennemis, tandis que les commandants et d’autres lignes de soldats, depuis la jetée à l’autre bout de la plage, opu depuis les allées menant aux phares, faisaient feu, apportant un soutien nourri.

Galbadia était assiégée, et le débarquement ennemi avait lieu à Dollet. C’était l’une des plus grandes villes de Galbadia, une cité portuaire massive reconnaissable avec ses multiples phares l’entourant, et son immense parabole satellite, sur les falaises de Dollet, et qui permettait à Galbadia d’obtenir l’accès à la télévision. La cité portuaire était aussi le meilleur lien entre Galbadia et le reste de Terra, notamment Tekhos ou Ashnard, plus proche voisin de l’archipel. Les ennemis assiégeant les Galbadiens n’étaient pas des Ashnardiens, mais des individus bien plus sinistres : l’Affiliation.

Par ce terme, on désignait une milice terroriste sévissant du côté des Landes Dévastées et des Badlands. Cette milice était dirgée par un être abominable, un ancien criminel tekhan qui avait sévi dans les Badlands, où il extorquait les habitants de la région en ayant pris le contrôle de puits de pétrole. On l’avait surnommé, à l’époque, « The Good Man », car il dissimulait un trafic d’esclavage et de mutations génétiques derrière des orphelinats et de prétendues œuvres caritatives. Maintenant, John Farson avait évolué, et avait pris du grade. Du petit cartel qu’il dirigeait jadis, et qui avait été mis en pièces par l’armée tekhane, il dirigeait une armée, profitant de la guerre entre Nexus et Ashnard et de l’embrasement de certaines régions du monde pour développer son activité. Nul ne savait qui le finançait, mais tous savaient que Farson n’était que le pantin d’une autre puissance, plus sombre, plus infernale. Il était l’un de ces maux modernes, ces personnes ayant profité de l’effritement des armées étatiques pour développer leur puissance. L’Affiliation attaquait un pays entier, ce qui était le signe que l’organisation grossissait de plus en plus.

Ils étaient venus avec de multiples navires, et, depuis ces derniers, d’immenses catapultes lançaient des boules de feu. D’autres navires étaient équipés de canons, et mitraillaient Dollet. Ils avaient détruit l’un des phares, et bombardaient la ville, ayant fait partir plusieurs points d’incendies. On pouvait voir les flammes brûler, et, pourtant, le pire ne venait pas encore des soldats de l’Affiliation qui attaquaient sur la plage... Farson avait amené avec lui de redoutables mages noirs, qui invoquaient des portes infernales, libérant des monstres et des démons dans les rues de Dollet. Bondissant le long des toits et des rues, ces monstres cauchemardesques s’attaquaient aux habitants. On pouvait ainsi voir d’horribles chiens infernaux à deux têtes bondir de toit en toit, fonçant à travers les fenêtres, ou s’attaquant aux soldats sur les places.

« Ils sont trop nombreux ! hurla un soldat, avant qu’une baïonnette ne transperce sa gorge.
 -  On ne peut pas les laisser prendre la plage ! Repoussez-les !!
 -  La Reine arrive ! Tenez jusqu’à ce qu’elle arrive ! »

Galbadia disposait d’un système de chemin de fer, et, en ce moment, venant depuis la capitale, Deling City, un train militaire s’approchait. Il amenait des renforts nombreux... Ainsi que la Reine de Galbadia, Edea Kramer. Assise dans un fauteuil dans l’un des wagons, la Souveraine, yeux clos, sentait le pic de magie noire qui venait de s’abattre sur Dollet. Quelqu’un l’attaquait... Et ce quelqu’un était terriblement puissant.

Edea ne comptait pas le décevoir en défendant sa cité.

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Les contrées du Chaos / Retour à Galbadia [Elwäen]
« le: mardi 05 mars 2013, 16:07:11 »
« Notre Souveraine, Edea Kramer, s’exprimera bien ce soir, à l’occasion de la ratification du traité de paix entre Galbadia et l’Empire d’Ashnard. Cet évènement de première importance pour l’avenir de notre archipel permet en effet d’assurer l’autonomie du royaume, tout en nous préservant d’un éventuel conflit avec les Ashnardiens. Tous les citoyens sont conviés à ce discours, qui se tiendra, comme la coutume le souhaite, au palais présidentiel de Deling City... »

Le même message était diffusé chaque début d’heure depuis ce matin sur la chaîne officielle, et la seule autorisée, de Galbadia. Émise depuis l’énorme station de télévision de Timber, elle était diffusée à Galbadia grâce à l’antenne de communication géante se trouvant dans les falaises de Dollet. Edea était revenue d’un voyage de plusieurs semaines dans les profondeurs d’Ashnard, au sein de la capitale, afin de signer une convention bilatérale régissant les rapports entre l’Empire et Galbadia. En vertu de cet accord, Galbadia s’était ralliée à l’autorité impériale, lui prêtant une assistance militaire et financière, recevant, en retour, un secours ashnardien, qui, concrètement, allait s’exprimer par l’envoi de capitaux, de matériels de construction, afin de reconstruire Cintra, l’une des îles ravagées de Galbadia suite à un conflit entre les deux royaumes, avant que Galbadia n’annexe Cintra.

Deling City avait une activité touristique de plus en plus prononcée, à l’annonce du discours d’Edea. Beaucoup d’Ashnardiens étaient venus, notamment les journalistes et les chroniqueurs impériaux, afin de rapporter cet évènement aux journaux impériaux. La souveraine méditait dans son trône, son casque de sorcière sur la tête, lui permettant de faire de la méditation magique. Le temps défilait ainsi très rapidement lorsqu’elle sentit une présence dans son dos. Lanea, l’une de ses apprenties, était entrée, et le casque pyramidal allongé qui recouvrait une partie du visage gris d’Edea, se déplia lentement. Clignant des yeux, Edea revint dans le monde présent, et constata qu’il faisait nuit. Une porte ouverte avec des rideaux menait directement au balcon. De grands rideaux fins étaient repoussés.

« Le peuple vous attend, Souveraine.
 -  Hum... En effet, je peux les percevoir. »

Les Galbadiens étaient venus nombreux, comme à chaque fois. Elle avait l’impression d’avoir affaire à des espèces de rats et de cloportes qui se regroupaient en masse comme des fourmis, attendant la présence de leur Reine pour leur dire ce qu’il faudrait faire. S’étirant lentement, Edea fit craquer son dos, et se releva lentement. De quoi allait-elle bien pouvoir leur parler ? Elle avait des choses bien plus importantes à faire, mais ses conseillers avaient insisté pour qu’elle fasse un discours, avant d’expliquer au peuple ce qui allait se passer dans les prochains mois. Edea, curieusement, était très populaire. C’était curieux pour elle, car elle était, après tout, une sorcière. Et les sorcières, de manière générale, n’étaient guère appréciées par le peuple. Il fallait croire que la dictature de ses services fonctionnait plutôt bien, en présentant Edea comme une souveraine juste, une femme qui avait réussi, officiellement, à sauver Ashnard du pillage.

« As-tu réussi ton sortilège de putréfaction physique ? »

Lanea avait du s’entraîner toute la journée à transformer un prisonnier en statue. Un exercice très difficile, comme on pouvait s’en douter. Lanea baissa la tête, signe explicite qu’elle avait essayé, et qu’elle s’était plantée. A force de former ses sorcières, Edea avait appris à reconnaître leurs hésitations.

« Je... Ça a bien marché, au début...
 -  Tu t’es enorgueillie de ton succès, et tu as perdu ta concentration, répliqua calmement Edea. L’équilibre est le fondement de la magie.
 -  Oui, Madame.
 -  Maintenant, dis-moi donc pourquoi tu es venue me réveiller... Ce n’est sûrement pas que pour ce discours stupide. »

Lanea se mordilla les lèvres.

« Les prisonniers que j’ai interrogé... Ils appartiennent aux Héritiers de Cintra, et tout porte à croire qu’ils chercheront à vous assassiner ce soir. »

Edea ne sourit même pas devant la stupidité de la chose. Les Héritiers de Cintra étaient un mouvement rebelle, terroriste, qui voulaient supprimer la souveraine de Galbadia, affirmant que cette dernière était un tyran ne cherchant qu’à exploiter Galbadia pour ses recherches sur la sorcellerie... Ce en quoi ils n’avaient pas spécialement faux. Galbadia et sa survie n’avaient aucune importance aux yeux d’Edea. Si elle avait fondé des orphelinats pour recueillir les orphelins de Cintra, c’était pour sélectionner ceux qui pourraient rejoindre l’académie magique de Galbadia, loin des universités de Balamb et de Trabia.

« Et tu t’inquiètes pour moi ?
 -  Je m’inquiète toujours pour vous, Souveraine.
 -  Tu n’as pas à t’en faire. Je n’ai rien à craindre d’une attaque de ces clowns. Et puis, ça mettra un peu d’activité à la soirée. »

Et, disant cela, Edea sortit de la salle du trône, et rejoignit le balcon, avec un auditorium. Il y avait plusieurs soldats galbadiens pour la protéger, une escorte bien inutile. Le palais était au croisement de deux boulevards, face à un énorme arc de triomphe lumineux se trouvant au centre de la ville. Il y avait beaucoup de monde. Elle se rapprocha des micros, sous l’ovation de la foule, et commença à parler.

6
Dictature d'Ashnard / Voyage à Ashnard [Décatis Cryptinna]
« le: dimanche 02 décembre 2012, 21:44:29 »
Ashnard... La capitale impériale était à la hauteur de ce puissant Empire qui s’étalait sur une partie de Terra. La ville était immense, plantée au milieu d’un désert, ressemblant à un énorme cercle avec de grands boulevards qui menaient toutes au même point : l’impressionnant Palais impérial. On disait tous que le Palais impérial central ashnardien était le plus grand palais de toute la planète, le plus impressionnant. Edea devait bien admettre une chose : il était immense. A côté de cette structure gigantesque, le Palais de Deling City ressemblait à une espèce de grange de basse-cour. La sorcière était impressionnée, et à la fois satisfaite. Elle se trouvait dans cette ville depuis maintenant une semaine, ayant une suite au cœur du Palais, dans l’une des ailes diplomatiques de l’immense château. Edea était venue pour instaurer une relation diplomatique entre Galbadia, son royaume, et Ashnard. Ce choix était nécessaire pour ce qu’elle envisageait. Elle avait besoin que Galbadia soit reconnu sur le plan international, et avait donc ouvert des pourparlers avec les Ashnardiens. Ce choix était d’autant plus logique qu’elle savait que l’Empire se rapprochait de Galbadia, et envisageait de l’annexer. La guerre contre les Ashnardiens ne la tentait que moyennement. Les Galbadiens n’avaient pas la force de s’y opposer, et elle avait d’autres priorités.

Elle était ainsi venue à Ashnard pour, officiellement, signer un traité diplomatique entre Galbadia et Ashnard. Les négociations étaient en cours depuis des mois, les juristes galbadiens et ashnardiens ayant planché sur la question. Galbadia avait de nombreuses obligations envers l’Empire, et, réciproquement, l’Empire avait consenti à protéger le royaume, et à envoyer des fonds et des instructeurs pour reconstruire l’Archipel de Centra, et former les militaires galbadiens. La guerre était évitée, au moins contre les forces principales de l’Empire. Edea n’était toutefois pas venue uniquement pour signer un bout de papier, mais aussi pour se renseigner sur cette ville puissante, où la magie y était forte. Elle avait accès à la richissime Bibliothèque impériale, et y avait trouvé bien des informations utiles.

Néanmoins, la capitale impériale ne se résumait pas à son palais, aussi intéressant soit-il. Pendant que ses juristes et diplomates s’occupaient des dernières formalités de ce long traité, Edea flânait dans la ville, découvrant les nombreuses boutiques et échoppes commerciales. La ville était incroyablement défendue, ce qui devait expliquer le faible taux de criminalité. Il y avait des tours partout, de nombreuses patrouilles, et aucune incivilité quelconque n’était acceptée. Le moindre tag, la moindre rayure sur mur, étaient immédiatement nettoyés. C’était la capitale impériale, et on n’était pas à Nexus. La plupart des murs consacrés à l’affichage public comprenaient, soit des messages propagandistes contre Nexus, soit des invitations à rejoindre des guildes, soit des publicités pour des boutiques et des échoppes. C’est sur l’un de ces murs qu’Edea avait vu des informations sur une boutique, récente, tenue par une enchanteresse. Décatis Cryptinna.

Intriguée, elle avait donc décidé de s’y rendre, et se rapprochait de l’échoppe. Le magasin étant récent, on ne le trouvait pas à proximité du palais, ou le long des boulevards principaux. Le prix du foncier était ici mirobolant, et les seuls établissements qui étaient le long de ces boulevards étaient ancestraux : comptoirs commerciaux, auberges ouvertes depuis des millénaires, harems de luxe... Elle se rendit vers la boutique, dans sa robe noire moulante et serrée, et y pénétra.

*Espérons que j’y trouverais les ingrédients nécessaires pour mes élixirs...*

Edea aurait pu y envoyer l’un de ses domestiques, mais c’était pour elle l’occasion de découvrir un peu mieux cette belle et puissante ville, arrogante et redoutable. Et puis, ce serait aussi l’occasion de croiser une autre sorcière. Enchanteresse, ce n’était pas à proprement parler de la sorcellerie, mais ça rentrait dans la vaste famille des arts occultes. C’était donc toujours ça de pris.

7
Les contrées du Chaos / Solidarité entre sorcières ? [Patchouli Knowledge]
« le: lundi 19 novembre 2012, 21:57:19 »

La Tombe du Roi inconnu

Près de Deling City, en remontant par le nord-est, le long de la cote, on pouvait voir, au milieu de plaines, une curieuse structure abandonnée depuis des années. La végétation avait recouvert une partie de cette demeure ancestrale en ruines, où plusieurs soldats en uniforme bleu se tenaient à l’entrée. Ayant des armes à feu, les soldats galbadiens surveillant l’entrée de ce mausolée, qu’on surnommait la Tombe du Roi inconnu. C’était une structure labyrinthique qui fourmillait de légendes. On disait qu’il y avait à l’intérieur un trésor, et cette légende avait attiré bien des aventuriers... Personne n’était jamais ressorti des profondeurs de la Tombe. La Tombe remontait à un lointain passé galbadien, à une époque où Galbadia était encore une monarchie. Il y avait des cryptes royales nombreuses, et, au centre de la Tombe, une structure centrale. Une espèce de crypte au milieu du lac. Pour l’ouvrir, il fallait réunir plusieurs gemmes, et abaisser le pont-levis, ce qui nécessitait de s’enfoncer dans les profondeurs de la Tombe.

Edea se tenait dans la Tombe depuis deux heures, maintenant. Elle ne cherchait aucun trésor en particulier, mais s’entraînait. Les Galbadiens étaient là pour, officiellement, la protéger. Officieusement, ils repoussaient surtout les gêneurs. La sorcière veillait couramment à s’entraîner, à perfectionner ses sorts magiques. Remplie de monstres, la Tombe était un lieu très approprié pour ce genre d’exercices. Se tenant dans l’un des nombreux couloirs sombres de cette zone, Edea employait sa magie.

*Ces êtres sont ridicules...*

Une espèce de long lézard bleu électrique bondit vers Edea, qui l’accueillit avec sa main, le repoussant à ‘laide d’une onde de choc. Le coup fut tellement puissant que deux des membres du lézard furent arrachés. Le monstre rebondit sur el sol, dans la poussière, poussant de faibles et inaudibles couinements. Edea s’avança lentement, et entendit du bruit à droite. Se tournant, elle vit un être massif s’avancer. C’était un Ekarissor, un chevalier immense avec une peau bleue, et une épée énorme. Les Ekarissor étaient des espèces d’armures animées par la magie, des gardiens en acier qui étaient très résistants, mais relativement lents. Elle tendit une main vers lui, et des arcs électriques filèrent de ses doigts, heurtant le torse de l’Ekarissor, rebondissant sur les murs.

La sorcière fit la moue, un pli soucieux barrant ses belles lèvres violettes. L’Ekarissor s’avança, faisant trembler le sol, et leva son épée, l’abattant sur Edea. Un bouclier se mit en forme, repoussant l’attaque. L’Ekarissor grogna de rage, et Edea tendit un doigt, envoyant sur lui une boule noirâtre avec des éclairs blancs dansant tout autour. C’était une boule de Gravité, un sort magique asse particulier, mais qui fit mouche. La boule grossit rapidement, englobant une partie du corps de l’Ekarissor. Le sort de Gravité fonctionnait en deux temps. C’était une sorte de trou noir qui happait les objets à proximité, avant d’exploser, les repoussant violemment. Le sort fit mouche contre l’Ekarissor, l’envoyant rebondir sur le sol, vaincu.

Edea referma son poing, et sentit alors une présence... Ce n’était pas un Galbadien, ni un monstre. Elle se retourna rapidement, fixer les couloirs s’offrant autour d’elle.

« Qui va là ? Identifiez-vous tout de suite ! »

8
Prélude / L'heure des sorcières... [Validora !]
« le: dimanche 18 novembre 2012, 18:25:45 »

Données générales

 - Nom : Kramer
 - Prénom : Edea
 - Surnom : « La sorcière », ou « La prêtresse »
 - Âge : 30 ans
 - Sexe : Femme
 - Race : Humaine (sorcière)
 - Orientation sexuelle : Bi’
 - Situation de départ : Confirmée

Physique

Edea a un physique très reconnaissable. Il est difficile de la confondre avec quelqu’un d’autre. Avant d’être corrompue et possédée par Ultimecia, Edea était une belle jeune femme au style assez gothique. Aimant s’habiller en noir, elle avait une longue chevelure de corbeau descendant en cascade le long de ses épaules, un visage fin et doux. Son teint de peau était déjà très pâle, ce qui ne s’est nullement améliorée quand son âme a été corrompue.


L’ancienne Edea

La douceur qui se dégageait du visage de la sorcière a disparu. Elle est maintenant froide, avec un ton dur et méprisant, et se remarque par sa charismatique élégance. Elle se pare généralement d’une longue robe noire masquant ses formes, mais permettant tout de même de deviner un long corps fin et gracieux. Il se dégage de son corps un charisme sombre et envoûtant.


L’actuelle Edea

Elle utilise un rouge à lèvres violet, et, sur son visage encore plus pâle, on peut discerner, près de son curieux chapeau, des espèces de cicatrices magiques, qui sont une trace de la corruption d’Ultimecia. Quand Edea utilise trop sa magie noire, ses cicatrices apparaissent et durcissent. En temps normal, elle peut naturellement les enlever.


Le sombre et attirant visage de la sorcière

On peut donc, pour autant qu’on apprécie les femmes au charme ténébreux, considérer volontiers Edea comme une belle forme. Elle a un certain charme, des yeux reptiliens, des doigts légèrement griffus, et un corps relativement souple. La sorcière dispose également d’une espèce d’énorme éventail doré rétractable sur son dos, dont l’intérêt est purement politique. Dans le royaume qu’elle dirige, cet éventail évoque le soleil, et lui permet notamment de se parer d’une longue cape transparente et fine.

Une petite précision, toutefois : Edea porte un casque assez curieux, qui peut également se rétracter. Elle le tient d’ailleurs la plupart du temps dans une position rétractée. Autrement, le masque forme une espèce de long bec rouge de corbeau qui vient recouvrir partiellement son visage, et qui lui sert à méditer. La sorcière a également une très longue chevelure noire.


Le casque et la chevelure interminable de la sorcière

Enfin, pour conclure, Ultimecia, qui agit par le biais d’Edea, est une femme au charme bien différent, puisqu’il se dégage d’elle un charme assez bestial et sauvage. Elle porte une espèce de longue tunique rouge ouverte au milieu du corps, lui offrant ainsi un décolleté plongeant. Deux longues ailes aux plumes noires et deux cornes viennent ornementer son corps. Plutôt grande, Ultimecia a de nombreux tatouages sur le corps, qui sont les marques de son pouvoir terrifiant. Puissante sorcière, son corps est à mi-chemin entre celui d’une femme et d’une bête.


Ultimecia

Caractère

Edea était jadis une femme aimante, responsable, et tolérante. Elle n’a plus rien de tout ça, désormais. Froide et arrogante, voire narcissique, Edea a repris la personnalité d’Ultimecia. Sa compassion a mué. Elle ne considère plus les autres comme des individus à aider, mais comme des ignorants, des imbéciles qui, quoi qu’on puisse faire, le resteront toujours. Sa gentillesse a mué en une froide indifférence pour les autres. Elle n’est pas cruelle, mais s’estime juste détachée des valeurs morales ridicules régissant la vie commune. Le Bien et le Mal sont pour elle des notions vides de sens, et seule sa survie lui importe. Elle a hérité du désespoir larvé de haine d’Ultimecia, et a vu le futur à travers les yeux de cette femme : un avenir sombre, noir, à l’image d’un passé qui n’était pas particulièrement radieux.

Forte et dangereuse, Edea est très solitaire, et les personnes à laquelle elle s’attache ne sont que des rencontres éphémères. Elle ne ressent pas le besoin de la compagnie des autres, préférant s’admirer dans sa propre puissance. Edea est une femme avec laquelle il est difficile, et pas forcément recommandé, de se lier.

Histoire

Dans la mesure où l’histoire d’Edea risqué d’être un peu longue, j’ai incorporé en début un petit résumé. Libre toutefois à vous de lire ce qui suit, car il y aura forcément plus de détails que ce qu’un résumé permet.

Résumé

Dans une autre dimension, similaire à la nôtre ou presque, le monde de Terra est au bord de l’annihilation. D’étranges évènements survenus il y a quelques siècles ont donné naissance à l’apparition d’une invincible horde de monstres, les Séléniens. Cette Horde, appelée la « Larme sélénite », recouvre le monde, formant un immense nuage rouge qui balaie tout sur son passage. A la tête de cette Horde, on trouve un curieux monolithe volant, une sorte d’immense base aérienne qui crache des flammes immenses lui permettant de raser des villes. Cette structure s’appelle Lunatic Pandora, et elle vient tout juste de raser le dernier bastion de l’humanité : Esthar City, la capitale d’Esthar, le dernier État encore debout. Les derniers jours approchent, mais certains habitants sont résolus à fuir. Ne pouvant plus gagner cette guerre, les Esthariens ont dépensé leurs derniers deniers dans un projet farfelu, instigué par un docteur assez excentrique, le Docteur Geyser. Le projet de ce dernier est de créer une faille dimensionnelle, une sorte de Porte à aller unique, qui permettra de fuir cette réalité condamnée et perdue pour se réfugier dans une autre.

Le projet est notamment soutenu par une mystérieuse baronne, qui compte utiliser son château pour servir de Porte. Cependant, cette baronne n’a pas les mêmes intérêts que Geyser et les derniers Esthariens survivants. Elle est une sorcière. Or, à cette époque, tout ce qui a trait à la magie est condamné, interdit, et maudit. Les Esthariens pensent en effet que c’est la magie qui est à l’origine des Séléniens. Quand les Esthariens apprennent que la Baronne est une sorcière, un combat s’engage au sein d’un château lancé à travers les dimensions. Le combat tourne en l’avantage de la sorcière, Ultimecia, mais la machine dimensionnelle est brisée, et son château se retrouve piégé en-dehors de l’espace et du temps, dans un vide dimensionnel.

Enfermée dans cet endroit pendant une époque indéterminée, Ultimecia parvient peu à peu à élever son esprit pour acquérir une forme astrale similaire à celle des Dieux, lui permettant de quitter sa dimension pour en rejoindre une autre, où son esprit rentre en contact avec celui d’une autre sorcière : une jeune gouvernante s’occupant d’un orphelinat, Edea Kramer. Ne pouvant résister à la puissance d’Ultimecia, Edea est corrompue par cette dernière, et acquiert une part importante de la magie d’Ultimecia, avec laquelle elle s’empare des rênes d’un État militaire proche, Galbadia. A la tête de ce pays, Edea entend ainsi accomplir les désirs obscurs d’Ultimecia...


Histoire

I. La Fin des temps

« Alpha-B est tombée ! La Horde sélénite se rapproche ! »

La panique régnait au sein du salon principal du château. Depuis son trône, la baronne rouge observait la scène d’un œil impassible, mais non moins nerveuse. Sur des écrans holographiques, on pouvait voir la progression particulièrement rapide d’une immense vague rouge. Elle recouvrait toute la carte, et les derniers avant-postes et forts esthariens tombaient comme des mouches. Depuis les terrasses du fort, on pouvait apercevoir, au loin, la silhouette massive du Monolithe qui approchait rapidement. Ses flammes avaient complètement ravagé Esthar City il y a quelques heures. Personne n’aurait cru que les Sélénites pouvaient être aussi rapides, aussi puissants, et que la capitale, avec ses boucliers, ses tourelles lasers, et ses satellites de défense, pourrait tomber aussi vite. Mais Esthar City, dernier bastion de l’humanité, était tombé. Les dernières et ultimes lignes de défense avant le château de la Baronne, cet ancestral et sinistre château, tombaient comme des mouches.

« Ils seront là dans une dizaine de minutes !
 -  Docteur Geyser ! Votre machine est-elle enfin prête ?
 -  Acht, je... Il faut encore patienter, Madame, je… Elle doit encore se charger, et je dois améliorer les calibrages. Vous savez très bien ce qu’un mauvais calibrage pourrait entraîner !
 -  Par l’Enfer, Geyser, dépêchez-vous donc ! Les Sélénites approchent ! »

La Baronne se releva, faisant virevolter son long manteau rouge, et descendit de son trône, se dirigeant vers une terrasse. Le combat contre les Séléniens, l’ultime bataille, avait déjà commencé. D’énormes machines de guerres, des cyborgs esthariens, et d’autres machines très évolués, massacraient les Séléniens par centaines, par milliers, même. On balançait sur eux une pluie d’obus, provoquant de colossales explosions. Mais il n’y avait rien à faire. Rien n’arrêtait la Horde. Tout avait été tenté au fur et à mesure des siècles. Les ogives nucléaires, les bombes à neutrons, les bombardements orbitaux... Mais rien n’avait permis de détruire Lunatic Pandora, et de stopper la vague rouge. Terra en était maintenant intégralement recouverte, et le monde n’était plus qu’un immense désert rouge. Qui aurait envie de régner sur un tas de cendres ? Sûrement pas elle.

Plus la guerre avançait, plus les nations tombaient. Les gouvernants, lucides, avaient réalisé que la bataille était perdue, et qu’aucune arme technologique ne pouvait permettre de repousser les Séléniens. Les anciennes guerres avaient paru comme dérisoires. Sur les ruines de l’ancien monde, Esthar avait été bâtie, et avait transformé le désespoir de ses habitants en haine à l’encontre des autres. On avait accusé les magiciens, les sorcières, d’être à l’origine de ce qui se passait, d’avoir provoqué l’origine des Séléniens. La Baronne retourna dans la pièce centrale, contemplant la machine indescriptible de ce scientifique illuminé.

Le voyage dans le temps était progressivement apparu comme une alternative pour venir à bout des Séléniens. Et, en la matière, le spécialiste était le Docteur Geyser. Ce dernier avait néanmoins expliqué qu’un voyage temporel était impossible. Le passé ne pouvait être changé, car il n’existait plus. Les anciens royaumes étaient tous tombés, et la seule solution était de partir. Cet Univers était condamné.

« Yaay, yaaay... Voyager à travers les dimensions, ouvrir une fissure dimensionnelle, n’est pas particulièrement simple...
 -  C’est pour ça que je fais appel à vous, sombre crétin !
 -  Ce sera bientôt prêt, yaa... »

La Baronne essayait de se détendre. Échouer maintenant n’était pas envisageable, pas alors qu’elle pouvait obtenir ce qu’elle recherchait depuis si longtemps. Quelle ironie, que son sort doive dépende de ceux qui, jadis, eurent causé sa perte ! Mais les Séléniens se rapprochaient de plus en plus. La Larme rouge était devenue une immense mer qui se répandait sur toute la surface de la planète, dévorant tout, ne laissant que des cendres et des monstres derrière. C’était la fin de Terra, la fin de cette réalité, qui ne serait plus qu’un immense désert vide peuplé de monstres. En un sens, justice avait été obtenue, mais pas de la manière dont la Baronne l’aurait souhaité.

Entendant du bruit, elle se retourna, et vit trois individus vêtus de blanc approcher. Elle retint à grand peine un sourire crispé en les voyant. Des SeeD. Le SeeD... La version moderne de la lointaine Inquisition... Des guerriers, des mercenaires spécialistes dont l’objectif était de lutter contre les forces paranormales, comme les sorcières. Le SeeD avait traqué et éradiqué bien des sorcières, ces dernières étant accusées d’être responsable d’avoir invoqué les Séléniens.

« Mensonge ! entendit-on l’un des SeeD hurler, pointant sa main vers la Baronne.
 -  Que signifie ceci, SeeD ? »

Elle lâcha ce mot avec un zeste de mépris, le ton glissant sur sa bouche. Le SeeD serrait les poings, en colère. Remarquant que le Docteur Geyser s’était, sous la surprise, interrompu, la Baronne le reprit, puis reporta son attention sur les trois SeeD.

« Nous avons vu dans les profondeurs de vos caves des traces d’activité magique ! Vous nous avez menti ! Vous êtes une sorcière ! »

Un silence de plomb accueillit cet aveu. Le SeeD ne mentirait pas, et la Baronne sourit.

« C’est un fait... Indéniable...
 -  Vous avouez ! Il est de mon devoir de vous mettre aux arrêts ! »

La Baronne éclata de rire.

« Vous et vos semblables avaient provoqué ce cataclysme !
 -  Moi et mes semblables ? s’étrangla la femme. Votre superstition vous aveugle... Vous avez traqué chacune des sorcières, les avez torturé, brûlé, et exterminé, avec cette croyance naïve que leur élimination mettrait fin à la Larme sélénite. La réalité, néanmoins, est différente. Vous avez créé les Séléniens... Vous, et vos petits gadgets technologiques, ont créé ces monstres qui ont ravagé votre ancien pays... Et moi... Moi, je suis la dernière des sorcières. »

Le SeeD sembla s’étrangler sur place.

« Vous... Vous êtes... Ultimecia !!
 -  Le processus est lancé ! La faille dimensionnelle va s’ouvrir, yaay ! Elle nous emmènera ailleurs, dans une autre réalité ! Nous pourrons y reconstruire nos vies !! »

La Baronne, Ultimecia, se releva lentement, dévisageant les SeeD. Elle regarda par la terrasse, et vit la réalité se fissurer. Tout s’altérait, et le château disparut dans une faille dimensionnelle, s’enfonçant dans les limbes du Multivers.

« Rendez-vous ! Au nom de l’autorité estharienne, vous êtes...
 -  Esthar n’existe plus, SeeD. Le SeeD lui-même n’existe plus. Nous avons quitté cette réalité, et nous partons dans un autre univers ! Une autre dimension, où la Larme n’existe pas encore, et où je serais enfin libre d’accomplir ce que vos semblables m’ont empêché de faire ! »

Le SeeD tenta de la stopper, sortant un pistolet énergétique. Le tir fila vers Ultimecia, qui tendit une main, faisant rebondir le trait d’énergie, qui partit vers plusieurs des assistants de Geyser, les faisant exploser.

« Le voyage temporel est une chose impossible, mais le voyage dimensionnel, lui, est concevable... Et toutes les dimensions n’avancent pas à la même vitesse...
 -  Que... Que voulez-vous dire ?
 -  Nous allons voyager dans une autre dimension, à une époque où les Séléniens ne seront pas encore là... A une époque où je pourrais enfin accomplir ce que vos recherches m’ont privé... Revenir à une époque où Esthar s’appelait Tekhos, et où le monde ne se divisait pas entre humains et Séléniens, mais comprenait une multitude de races.
 -  Et nous pourrons éviter ce qui s’est passé !
 -  Précisément...
 -  Ceci ne change rien, sorcière ! Je connais votre réputation ! J’ignore quelles sont vos motivations, mais vous ne désirez nullement la survie de l’humanité ! »

La sorcière haussa les épaules, comme si cette idée était grotesque.

« Il n’y a rien à sauver dans l’humanité. Vous n’êtes que des faibles, des lâches, qui avez préféré trahir ceux qui auraient pu vous guider et vous arracher à votre existence pitoyable.
 -  Sorcière !
 -  J’ai eu de très longues vies, et, à chaque fois, elles m’ont été arrachées par la bêtise et la superstition des hommes. Des masses si aisément manipulables, si faibles, si ignares... Votre existence futile ne se résume qu’à un seul intérêt : la nécessité pour vous de vous sacrifier.
 -  Ça suffit, traînée ! J’en ai assez entendu. Meurs, démone ! »

II. La rencontre des Sorcières

L’Archipel de Centra était un très bel archipel. Il se trouvait au milieu de la mer, près du royaume de Galbadia, un royaume maritime qui disposait d’une solide armée, et qui entretenait d’étroites relations avec l’Empire d’Ashnard. Rien de bien surprenant. Qui se ressemble s’assemble, aurait-on pu dire. Galbadia avait jadis été en guerre avec Centra, et, après un long conflit meurtrier, Centra avait été rasé de la carte. Il ne restait plus que quelques tristes villes en ruines, ainsi qu’un État qui avait été avalé par Galbadia, et des orphelinats qui avaient fleuri un peu partout, comme celui d’Edea. Edea Kramer était une ancienne militante, une étudiante qui était tombée amoureux de son professeur à l’université de Balamb, une petite ville se situant sur l’une des îles galbadiennes. Les deux s’étaient mariés, et Cid avait utilisé sa fortune pour permettre de financer la construction de cet orphelinat, dans lequel Edea tentait, dans la mesure de ses faibles moyens, de sauver quelques enfants centrans.

C’est lors d’un rêve qu’Edea reçut la visite d’Ultimecia. Elle fit un curieux rêve, où elle se trouvait devant un château des plus lugubres : la Citadelle d’Ultimecia.


La Citadelle d’Ultimecia

Edea flotta dans cet endroit mystérieux, jusqu’à rencontrer la propriétaire des lieux.

« Enfin, s’exclamait-elle, je tente de rentrer en contact avec toi depuis… Depuis longtemps, je crois… »

Ultimecia se présenta à Edea, lui expliquant, ce que cette dernière nia, être une sorcière. Ultimecia recherchait justement une sorcière, et lui expliqua bien des choses. Elle commença par montrer à Edea ses capacités de sorcière, amenant cette dernière à réaliser qu’elle était vraiment une sorcière, et tout ce que ça impliquait.

« Les humains vénèrent et redoutent les sorcières. Ils nous admirent pour notre force, et nous craignent à cause d’elle. Ils nous jalousent, et cette jalousie fait de nous des menaces.  J’ai souffert toute ma vie de la stupidité humaine, de leur superstition, de leur orgueil, et cet orgueil a conduit mon monde à sa perte... Ma réalité, même... »

Plus cette femme parlait, et plus Edea était captivée. Elle était si faible, si craintive... Ultimecia n’eut aucune difficulté à s’enfoncer dans son esprit, et à refaire sortir les traumatismes de son passé. Des images tourbillonnèrent autour du corps d’Edea, se substituant à sa propre vue.

« Pourquoi aider ces faibles ? Ces orphelins qui, un jour, deviendront à leur tour des meurtriers, des bourreaux ? Ne sens-tu pas le feu de ta chair ? Les cris et les complaintes passées ? N’en perçois-tu pas les échos, ma sœur ? Nous ne sommes pas de la même réalité, toi et moi, mais nos histoires sont les mêmes. Nos rivières sont toutes trempées du sang que les ignorants ont versé à partir de nos veines. Sens la colère de tes anciennes vies, petite femme, et pressens la haine et la fureur des autres... »

Et Edea la sentait. Ardente et terrible, comme si on lui enfonçait continuellement une lame dans le corps. Elle revit les hurlements, la peur, la faiblesse, l’impuissance, l’échec, l’étau froid et glacial de la mort.

« L’humanité ne mérite pas notre haine... Elle ne mérite que d’être exploitée et utilisée, comme elle l’a toujours été. Les humains, crois-moi, ne savent faire qu’une seule chose avec talent : se sacrifier pour les autres. Et c’est ce à quoi ils contribueront. Je suis coincée ici, dans ce piège dimensionnel... Mais l’esprit, lui, ne connaît aucune limite. Toi et moi allons fusionner, et nous formerons une femme forte, qui pourra enfin changer les choses, et faire ce à quoi nous sommes prédestinées. Ta destinée était de me rencontrer, Edea, et de t’unir à moi... Alors, viens, et ne faisons plus qu’une... A jamais... »

Lorsqu’Edea se réveilla, elle était une femme différente. Elle délaissa l’orphelinat, et se rendit à Deling City, la capitale de Galbadia. Trouver et supprimer le président de Galbadia ne fut l’affaire que de quelques mois pour Edea. Se faisant appeler « La prêtresse », elle prit ainsi le pouvoir, et put commencer à mener à bien les sombres projets d’Ultimecia...

III. Le royaume de Galbadia

Pour terminer cette histoire, voici une présentation sommaire de Galbadia, et des différentes villes s’y trouvant :

 - Balamb. Balamb est une petite ville côtière placée sur une île minuscule à proximité de Galbadia. On y trouve notamment l’université de Balamb, des grottes volcaniques, et de profondes forêts. C’est un endroit attirant pour les Galbadiens, qui s’y rendent afin d’être un peu dépaysés.

 - Centra. Centra est un ancien royaume en ruines. Jadis ennemi de Galbadia, Centra et Galbadia se sont engagés pendant des années dans une guerre violente et fratricide, qui, après avoir été navale, a eu lieu sur le sol de Centra. Les Centrans ont été vaincus, et la plupart de leurs villes ont été détruites. Galbadia a fait de nombreux prisonniers de guerre, et a pris le contrôle de Centra. Le royaume tente depuis de reconstruire Centra.

 - Deling City. Capitale du royaume de Galbadia, Deling City est une ville puissante. Elle est organisée sous forme concentrique, avec, en son centre, un immense arc qui célèbre la victoire de Galbadia sur Centra. On trouve ainsi une grande avenue centrale menant tout droit au Palais présidentiel.

 - Dollet. Si Deling City est la capitale politique de Galbadia, alors Dollet est sa capitale économique. Bâtie près d’une falaise, Dollet est un vaste port comprenant de nombreux phares et d’épaisses digues. Étant bien loin de rivaliser Nexus, Dollet reste tout de même une ville assez grande, qui a la particularité de détenir, sur sa falaise, une immense tour de communication.

 - Timber. Timber est l’une des grandes villes galbadiennes, où on trouve notamment une immense station de télévision. Timber a donné son nom à une société d’édition, « Timber Maniacs », qui publie mensuellement divers revues variées. La revue principale, « Timber Maniacs », est une sorte de journal propagandiste galbadien comprenant de nombreuses histoires, et est le seul journal d’actualité officiel autorisé. La maison d’édition publie néanmoins quelques autres revues. On trouve ainsi le « Fanzine des Fanas de Flingue », qui se concentre sur les nombreuses armes terranes, le « Baston Mag », s’adressant à tous les amoureux du combat à mains nues, « L’ami des Bêtes », qui se consacre généralement sur les animaux terrans domestiques, et « Occult Fan », un magazine dont les tirages sont bien plus rares, et qui se concentre sur les mythes terrans.

Technologiquement parlant, Galbadia connaît les armes à feu, utilise des machines de combat, et dispose d’un système de voies ferrées. Néanmoins, l’armée galbadienne est assez petite, et la connaissance galbadienne remonte surtout à un passé révolu. Les Galbadiens ont ainsi du mal à remettre en marche le dispositif de communication de Dollet, et ne peuvent donc pas être considérés comme une menace sérieuse à l’échelle internationale.

Pouvoirs

Edea est une sorcière assez puissante. Elle a hérité d’une bonne partie des pouvoirs d’Ultimecia, mais pas de la totalité, dans la mesure où Ultimecia a du mal à traverser les dimensions, et aussi dans la mesure où Edea n’est pas une sorcière aussi aguerrie qu’elle le souhaite. Pour autant, elle reste une sorcière très compétente, disposant de nombreux pouvoirs magiques.

Remarque finale

 - Comme vous l’avez (peut-être) remarqué, ce compte est une reprise d’un des personnages centraux de Final Fantasy 8, Edea Kramer. J’ai repris un certain nombre d’éléments appartenant à l’univers de FF8, en les essayant de les incorporer à la trame de LGJ. J’espère avoir bien réussi mon coup...

 - Bien des éléments de FF8 n’ont pas été repris, et ceux qui l’ont été ont été, pour la plupart, remaniés à ma sauce.

 - Comem vous l’aurez également remarqué, la plupart des images de cette fiche ne sont pas très belles. Ceci vient du fait que ce sont des images ingame. Or, le jeu remonte à 1999, d’où ces gros pixels affreux sur certaines images. J’ai eu bien du mal à trouver des images d’Edea intéressantes, et celle qui me sert d’avatar est plus ou moins le meilleur fan art, selon moi, que j’ai pu trouver sur DeviantArt. Si vous avez en stock d’autres images intéressantes d’Edea, n’hésitez pas à me les transmettre ^^

RPs

1°) Solidarité entre sorcières ? [Patchouli Knowledge] [ABANDONNÉ]
2°) Voyage à Ashnard [Décatis Cryptinna] [TERMINÉ]
3°) Retour à Galbadia [Elwäen] [ABANDONNÉ]
4°) Une prime, un requin, une sorcière [Squall] [ABANDONNÉ]
5°) Le siège de Galbadia [Céleste Trahan] [EN COURS]
6°) Une sorcière qui tombe à pic [Lady Shiva] [EN COURS]
7°) A summoner's tale [Ciaphas Cain] [EN COURS]
8°) Galbadia Garden [Keyleth] [EN COURS]
9°) Alliance sombre [Nefermenedj Von Carstein] [EN COURS]
10°) Beloved Witches [Keira Metz] [EN COURS]

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