Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Soledad Castejón

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Voilà déjà trois jours que Soledad était sur cette île, perdue au milieu de nulle part, entourée d’un grand océan désert de toute chose. Ridiculement petite, elle avait néanmoins tout de paradisiaque : une seule plage de sable blanc et fin, le soleil qui tapait sur le crâne toute la journée, des cocotiers qui bordaient la plage et se faufilaient un peu vers l’intérieur de l’île, et pour seule mélodie le bruit des vagues s’écrasant sur la plage…Elle avait tout ce qu’il fallait pour voyager un peu et se détendre loin du monde, loin de tout. Mais ce n’était pas vraiment ce que recherchait la danseuse à ce moment même. Elle ne savait pas par quelle magie ou autre truc vaudou elle était arrivée sur ce trou perdu, seule au monde, à devoir se débrouiller pour trouver de la nourriture et à boire. Heureusement pour elle, d’avoir regardé certaines émissions que je ne nommerai pas ici, l’avait aidé à survivre durant ses quelques jours passés ici. Ce n’était guère très glorieux, car sans couteau, elle ne pouvait pas faire grand-chose. Elle avait réussi à trouver des branchages, les emmagasiner autour de grosses pierres, comme chez les scout, et grâce à sa transformation en créature de feu, elle eut de quoi se réchauffer durant la nuit. Oui, parce que, lorsque le ciel se couvre de son voile sombre, on se les caille un peu beaucoup. Surtout que la demoiselle n’était vêtue que d’un simple haut blanc et d’une longue jupe violette et ceinturée. Presque comme une bohémienne. Et encore. Soledad avait déchiré le bas de sa jupe pour se déplacer plus facilement et s’en servir comme d’un oreiller ou panser certaines plaies légères. Elle était pieds nus et quelques blessures et brûlures les ornaient désormais.

La nuit dernière était terrible. Le ciel s’était couvert de gros nuages gris et grondait. Une tempête…Un vent terrifiant accompagné d’une pluie démentielle. Et Soledad n’avait rien pour se protéger. La jeune femme s’était retirée vers l’intérieur de l’île, se basant au pied d’un énorme arbre, le bois creusé sûrement par des animaux. Légèrement abritée, elle prenait néanmoins la pluie. Tremblante et frigorifiée, assise là, elle arriva tout de même à trouver le sommeil, trop fatiguée de tout cela. La vie d’aventurier n’était apparemment pas faite pour elle. Et la tempête souffla toute la nuit. Au petit matin, le soleil tapait déjà fort et séchait lentement ce petit bout de femme trempée. Ce qui réveillait la demoiselle fut une grosse tarentule qui grimpait le long de son bras, lui chatouillant la peau. Elle hurla, gigotant de partout pour se défaire de la bestiole, et en frissonna lorsque celle-ci partit se réfugier dans des branches plus loin. Brrr, dégoûtant. La danseuse retourna sur ses talons de la vieille pour aller sur la plage. Moins de risques de trouver de grosses araignées répugnantes.

Et lorsqu’elle fut sur la plage, ses yeux s’écarquillèrent de surprise. Sur le sable, un grand bateau, comme le Black Pearl mais sans les voiles noires, était accosté là. C’est un rêve ? Dites-moi sérieusement. Elle ne croyait pas cela possible. Mais où était-elle tombée ? Elle restait à la lisière de la jungle, collée à un arbre, observant un peu la scène. Des hommes descendaient du vaisseau et posaient pieds à terre. Enfin, dans le sable plutôt. De loin, elle ne voyait pas grand-chose, mais leur accoutrement lui rappelait bizarrement ceux d’une série de films célères. Ah ! Mais c’était cela ! Elle devait être sur un plateau de tournage ! Cela ne pouvait être QUE ça. Pourtant, Soledad regarda autour d’elle et il n’y avait pas de micro, ni de caméra ou quoique ce soit d’autres. Peut-être une vue en hauteur ? Ses yeux scrutèrent alors le ciel, lorsqu’elle sentit le contact de grandes mains entourer sa taille. Hop, se sentant soulevée, elle en perdit la voix de surprise sur le coup. La danseuse se retrouva sur l’épaule d’un homme bien plus grand qu’elle, sûrement un de ses marins. Elle tapa franchement avec ses poings dans son dos pour qu’il la repose à terre.

- Déjame ! Póngame al suelo ahora !

Elle aura beau hurler, elle pensait bien que l’homme ne comprendrait sûrement pas. Et ne le ferait pas aussi, aux vues de son sourire carnassier et malsain. De loin, il appela d’autres de ses camarades d’une voix grasse et vraisemblablement embrumée par l’alcool. Mince, Soledad n’était vraiment pas rassurée sur ce qu’allait être la suite des évènements, ne voyant rien d’autre que le dos de cet homme et la vision de la jungle qui s’éloignait d’elle.

- Hé ! Les gars, ramenez-vous ! J’nous ai trouvé le plus beau des trésors !

Combien ils étaient ? La danseuse ne savait pas, mais elle tapait de plus en plus fort sur le dos de celui qui l’emportait. Un cri perçant sortit de ses lèvres lorsqu’elle sentit d’autres grandes mains parcourir son corps : sur ses jambes dénudées, ses mains. L’un d’entre eux, gloussant d’avoir trouvé une femme, passa sa main sous la jupe de la jeune femme, offrant la vue sur ses fesses, y donnant une claque. Un autre vint capturer le visage de la belle entre ses doigts, pressant sur ses joues.

- Mignonne en plus de ça…

Il relâcha sa tête, alors qu’il voyait le visage de Soledad prendre une teinte rouge écarlate. Elle s’empourprait de rage, de colère qui lui tiraillait les entrailles. Elle ne savait que trop bien ce qu’ils allaient faire d’elle, et un haut-le-cœur lui prit la gorge quand elle y pensa. Mais si elle devait se concentrer pour ne pas se transformer en créature de feu. L’instinct de survie pourrait la prendre et alors son corps consumerait ceux des alentours, de ces hommes. Elle n’avait jamais fait cela avant pour se défendre, mais s’il fallait faire pour sortir de ce pétrin, qu’il en soit ainsi…

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Allons bon. C’était bien la première fois que Miss Castejón prenait une pause dans sa tournée internationale. Elle avait parlé à son manager qu’elle souhaitait posée pieds à terre dans une ville japonaise, non loin de Tokyo. Il n’y avait pas vraiment de raison. Quoique, si, il y en avait bien une. Soledad s’était fait un ami lors de ses précédentes tournées sur New York et Los Angeles. Jeune nippon installé aux States pour quelques mois, il avait promis de rendre visite à la belle brune lorsqu’il retournerait au Japon, ou bien, lorsqu’elle reviendrait en terre américaine. Son manager, Diego, lui avait accordé ce souhait, de rester quelques temps sur Seikusu, et revoir ainsi son ami Hokuto.

C’était bien le premier ami qu’elle se faisait depuis que Soledad était devenue une célébrité internationale. Hokuto était plutôt bel homme, un peu plus âgé que la señorita, et il est vrai qu’il lui plaisait…Mais jamais elle n’admettrait ça devant lui, bien trop gênée et ne sachant reconnaître si c’était de l’amitié ou de l’amour. Pour ça, la demoiselle de vingt-et-un printemps n’était pas douée, avec aucune expérience à la clé. Même pas pour un premier baiser. Autant dire que…

BREF ! Là n’est pas le sujet. Hokuto s’était réinstallé dans sa ville natale, devenu professeur dans le lycée de la ville. Sachant l’andalouse présente en ville, il l’invita à faire quelques cours dans sa langue maternelle, idiome peu connue et répandue au Japon. Et c’était avec grand plaisir, malgré une légère crainte de ne savoir quoi dire ou quoi faire, que la danseuse accepta. Au fond, elle ne pouvait rien refuser à son ami…

Le fameux jour arriva. Soledad ne savait pas trop comment y aller, ni comment se vêtir. Alors c’est Diego qui lui offrit une jupe noire et un chemisier rouge, ses cheveux noirs remontés en un chignon pas trop strict, une pince fleurie agrémentant sa coiffure. À l’aise avec des talons, elle se haussa sur de simples escarpins noirs, lui donnant quelques centimètres de plus qui lui faisaient défaut. Et c’est en voiture privée, accompagnée d’un chauffeur aimable, que la demoiselle se rendit au lycée de Seikusu. Hokatu l’attendait devant le grand bâtiment, et sans savoir, ses joues s’enflammèrent à sa vue. C’est en léger stress, elle, la grande danseuse de flamenco qui n’a plus trop le trac devant une foule immense, qu’elle suit son ami dans les couloirs.

Les voilà enfin devant la fameuse porte. Soledad ne sait pas combien d’élèves se sont inscrits pour ces cours d’initiation à la langue hispanique. Mh…Rougissante devant la porte, Hokuto finit par l’ouvrir et entamer le pas vers le bureau, s’adressant aux élèves présents. La señorita n’osait toujours pas rentrée, préférant attendre un signe de son ami pour le faire. Quoi dire ? Quoi faire ? Mais maintenant, il est trop tard pour réfléchir. Hokuto l’appelle. Dans un sourire gêné, elle engagea la marche vers lui, puis salua rapidement les élèves. Et bien, commençons.

- Buenos dias, todos. Me llamo Soledad Castejón. Pues, vamos a hablar poquito español.

Soledad essaya tant bien que mal de prononcer correctement en castellan, faisant disparaître au maximum son accent andalou qui mangeait les « s » et hachait des mots. Mais, le principal, c’est que les élèves comprennent maintenant. Alors, elle se présenta en bonne et due forme, dans un japonais mal aisé.

- Bonjour à tous ! Je m’appelle Soledad Castejón, danseuse professionnelle espagnole. M.Hokuto m’a gentiment proposé de venir vous montrer à quel point, l’espagnol est une belle langue. Chacun à votre tour, présentez-vous, et je vous montrerais comment faire la même chose, mais dans ma langue maternelle.

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Le coin du chalant / Firedance !
« le: samedi 24 novembre 2012, 02:44:29 »
She’s a maniac, maniac on the floor. And she’s dancing like she’s never danced before…



Tournée internationale :

- Vous êtes un fan inconditionnel et venez voir son spectacle. Vous attendez la fin du spectacle pour l’aborder et demander un autographe.
- Vous êtes un fan inconditionnel et attendez la fin de son spectacle pour l’enlever et ne l’avoir que pour vous.
- Vous êtes l’heureux gagnant d’un jeu organisé par le manager de Señorita Castejón, et vous avez gagné une journée avec la demoiselle.
- Une soirée mondaine est organisée par le manager de Soledad. Tout le peuple un tant soit peu célèbre de Seikusu. Vous en faites partie bien évidemment, ou alors, c'est un pur hasard si vous êtes à cette soirée.


Cours sur Seikusu :

- Vous assistez à un cours de danse/castagnettes donné par Soledad, pour X raisons. À vous de trouver pourquoi.
- Un ami de Sol l’invite à donner quelques cours d’initiation à l’espagnol au lycée de Seikusu. Pas sûr qu’il y ait beaucoup de monde.


Tout feu, tout flamme :

- Vous ressentez les auras des créatures, et en croisant Señorita Castejón, vous sentez clairement qu’elle n’est pas humaine. Vous menez l’enquête.
- Accidentellement, vous voyez Soledad durant sa semi/complète transformation. Qu’allez-vous faire ?
- Vous rencontrez une créature de feu, à la peau noire. Vous êtes intrigués et voulez l’approcher.
- Un incendie, en ville ou en campagne. Mais vous remarquez que le responsable de tout cela n’est qu’une drôle de créature.




Je suis ouverte si vous avez d’autres idées de trames, m’adaptant à mes partenaires de rp. Je ne suis pas regardante sur la taille d’une réponse, seulement essayer de faire le moins de fautes possibles. Sachez que pour du hentaï, Soledad est purement hétéro !
Ma fiche est visible par l’intermédiaire de ma sign, et pour tout renseignement, ma boîte à MP est grande ouverte !  :D



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RP's :

Un peu de soleil dans votre bouche. avec Mitsukane.

Danse du feu de dieu. avec Takara. [Abandonné]

Ma préccccccccccccccccccccieuse !!!! avec Nikolaus.

On tourne un nouveau Pirates des Caraïbes, non ? avec Giv' Baltazar. [Abandonné]

4
Prélude / Soledad, danseuse enflammée. (Valithée)
« le: mercredi 10 octobre 2012, 04:15:08 »
Mi Yaya,

Voilà combien de temps que je ne t’ai pas parlé. Me echas de menos…La dernière fois que tu m’as vue, je n’avais que huit ans. Désormais, j’en ai vingt-et-un. Et oui, ça grandit vite. Et sans toi...Rassures-toi, Mama me dit que j’ai toujours cette petite bouille d’ange, qui attire beaucoup les gens. Et toi qui adorais passer tes doigts dans mes épis de jais, ils ont bien poussé et sont en fait ondulés ! Une grande surprise pour moi qui les croyait raides. Mes yeux se sont assombris aussi, devenus d’un noir profond, remontés d’une belle paire de longs cils. Adieu leur belle couleur argile ! De visage, je ressemble plus à toi dans tes jeunes années, avec ce nez fin et cette bouche à la lèvre inférieure plus charnue que l’autre. Et parfois, quand Mama me voit, elle pleure. Tu lui manques énormément, tu sais. Ah, et Papa rigole bien devant moi, se moquant de ma petite taille. Avec mon mètre soixante-et-un, c’est sûr que je ne risque pas d’être grande. « On aurait du te donner plus de soupe et de coups de pieds aux fesses » qu’il me dit. Je reste menue et sans grande poitrine, mais cela a son charme aussi, n’est-ce pas ?

 Apaises mes peurs Yaya, cela plaît-il aux hommes ? Car bien que je sois devenue une femme, je ne le suis pas complètement à ce niveau-là. Je suis toujours…vierge. J’ai honte de dire cela, quand j’y pense. Jamais mon cœur n’a connu d’homme, et mon corps non plus. Pourtant, je les aime. Mais l’inverse non, apparemment. Peut-être parce que je suis assez difficile à vivre ? Je veux bien l’avouer. Je ne suis pas égoïste, ni prétentieuse, et je ne me pense pas mauvaise. Je n’en ai pas moins beaucoup de caractère, démarrant au quart de tour lorsque l’on me cherche. Il est normal de se défendre, comme tu me l’as si bien appris, Abuela. Susceptible, ça c’est sûr. Le sang chaud qui coule dans mes veines qui veut ça. Hé hé ! Et j’aime qu’on me traite avec respect. Je ne suis pas une catin ou un vulgaire morceau de viande en étalage, comme les hommes semblent penser de toutes les femmes. Alors, je remballe poliment ceux qui pensent ainsi. Ca me fait mal de voir qu’il y en a de plus en plus de ce genre. Où va le monde ? Ce n’est pas pour autant que je ne profite pas de la vie. Je suis jeune encore et je prends chaque opportunité qui passe sous mes yeux. Carpe Diem qu’on dit souvent, hein ? Et c’est ce que je fais, j’apprends à aimer chaque jour de ma vie, le prenant un peu comme une fête qui ne doit jamais s’arrêter. Je suis une ambitieuse, et ça, ça vient du sang des Cascajo ! Je cherche toujours à aller plus haut encore que je ne le suis, et si, par moment, je tombe, c’est pour mieux me relever après. J’ai appris à être une battante, et à tout faire pour avoir ce que je souhaite.

Oh oui, mi Yaya, je ne t’ai pas tout dit, et j’ai encore plein de choses à te raconter ! J’ai réalisé ton rêve. J’ai réalisé mon rêve. Cela a mis du temps, mais tous mes efforts ont été récompensés. La danse, surtout le flamenco, est devenue toute ma vie. J’ai même gardé les petits chaussons de danse que tu m’avais offerts pour la Navidad, quand j’étais pequeñica. Et ils m’ont portés chance. Mucha suerte. C’est mon petit trésor qui me suit partout. Car Yaya, je suis devenue danseuse professionnelle, et à force de travailler, je suis devenue célèbre au pays. J’ai même rencontré le roi Juan Carlos et la reine Sofia, tu imagines ! J’en étais très émue. J’ai connu beaucoup de succès durant les sévillanes et pendant une longue tournée dans les autonomias, on m’avait assigné une petite troupe de danseurs qui m’adulait. Mais ce n’est pas pour autant que j’ai pris la grosse tête ! La famille est toujours première dans mes pensées et dans mon cœur. Toi aussi, Abuela. Ensuite, j’ai gagné en popularité dans toute l’Europe, surtout en France, car ils adorent le flamenco. Et petit à petit, Soledad Cascajo fut connue dans le monde entier. Incompréhensible ! Cela est arrivé tellement vite que, même encore aujourd’hui, je ne me rends compte de rien. Seuls les gens qui me demandent des autographes, ou encore les salles remplies de personnes, me font comprendre l’ampleur de la chose. C’est magique, Yaya. Magnifique, splendide, merveilleux, et tout plein d’autres choses à la fois. Tu imagines, je suis devenue une star ? Una estrella ! Aujourd’hui, je suis au Japon, des amoureux des danses traditionnelles. J’adore, et tu aurais adoré venir ici.

Mais il y a encore quelque chose de plus incroyable qui m’est arrivé et que je dois t’avouer…Mais je ne sais pas trop par quel bout commencer. Me prendras-tu pour une folle ? Probablement. Abuela, tu te souviens quand tu me parlais des anciens esprits qui frappaient nos terres en été ? Ces petites créatures que le Soleil envoyait sur nos paysages pour chaleur et douceur, autant que peur et effroi ? Ces esprits du feu, Yaya, je les ai vus de mes propres yeux. Ay, madre de Dios, je savais qu’il allait se passer quelque chose de bizarre ce jour-là, et peut-être que, j’aurais du rester à la maison. Mais, juste derrière Ubrique, dans le flanc droit de la colline, derrière ta maison, un incendie s’était déclaré. Et j’étais seule ce jour-là, face à ce désastre. Et quand j’y suis allée, armée de toute l’eau que je pouvais, j’y ai vu une drôle de…créature, à la peau aussi noire que les profondeurs de la mer, et que chaque mouvement embrasait les environs. Un esprit du feu, Yaya, oui, du feu. Ils étaient quatre, et par réflexe, j’ai jeté l’eau que j’avais sur l’un deux. Par peur, sûrement. Et par horreur, j’ai vu que je l’avais tué…Les trois autres me sautèrent dessus, brûlant fortement ma peau. Je croyais mourir. Mais petit à petit, je ne sentais plus la douleur, alors que le feu rongeait ma peau à l’en faire devenir noir. Comme eux…Abuela, je suis devenue un esprit du feu, comme ceux que tu me contais autrefois. « Si un esprit disparaît, un autre doit renaître. » C’est ce qu’ils m’ont dit, me transformant à jamais ainsi. Je suis danseuse de flamenco mondialement connue et créature du Soleil en même temps. Crois-tu que je puisse continuer ma vie ainsi ? Es-tu fière de moi, Yaya, toi qui me regarde de là-haut ? Dis-le-moi, je t’en prie…

Me echas de menos, Yaya.
Tu querida Sol, tu luz, tu estrella…



La lettre prend feu d’un claquement de doigt et disparaît dans l’air, les cendres s’éparpillant au vent.


Citer
Récapitulatif :
Soledad Castejón.
Femme hétérosexuelle.
21 ans.
Espagnole, Andalucia.
Aujourd’hui, grande star de la danse, en particulier le flamenco. Sait donc parfaitement le danser, ainsi que d’autres comme le rock acrobatique, la valse, le tango, la salsa, le merengue, et j’en passe. Elle sait aussi jouer merveilleusement des castagnettes.

Humaine devenue esprit de feu (donc créature).

Il existe deux formes de la demoiselle dans son apparat de feu :

-   La première transformation n’est que partielle. Sa peau se fait bizarrement plus blanche qu’elle ne la porte habituellement. Ses cheveux deviennent littéralement flammes, brûlantes pour quiconque y touche. Ses yeux prennent une teinte d’un rouge intense, et de légers crocs comme ceux d’un vampire remplacent ses canines.

-   La seconde transformation s’effectue sur l’entièreté de son corps. Et dès lors, on ne la reconnaît plus du tout. Sa peau devient aussi noire que du charbon tirée du profond des mines, alors dessinée de sorte de tatouages bleu nacré, partout sur son corps, y compris son visage. Comme des peintures de guerre. Et si vous touchez sa peau, le contact vous sera paraîtra glacial. Un peu comme si vous touchiez un silex pour provoquer une étincelle.  Joli contraste, n’est-ce pas ? Son visage est plus…triangulaire, dirons-nous. Nez pointue, lèvres charnues, yeux forts en amandes et orangés. Le sommet de son crâne semble étiré en forme de flammes. Désormais, sa crinière est véritablement de flammes, redescendant au niveau de ses clavicules devant, et des omoplates dans son dos. On découvre une légère déformation des membres supérieurs. Ses avant-bras semblent plus gonflés, alors que ses bras sont plutôt fins. Aussi, elle ne possède que quatre doigts sur chacune de ses mains. Niveau vêtement, car oui, elle ne supporte pas la nudité des esprits du feu, Soledad préfère adopter des choses simples, de quoi cacher sa poitrine, toujours peu développée, et une jupe à la gitane, armée de bijoux. Chacun de ses mouvements, notamment au niveau des articulations, provoquera une étincelle au début, puis un départ de feu si cela se répète trop souvent. Sous cette forme, et seulement sous cette forme, l’Espagnole contrôle toute source de feu, pouvant l’étouffer ou le développer à sa guise. Elle est très rapide dans ses mouvements, et peut provoquer bien des catastrophes.



Pour ceux qui ne connaissent pas, je vais faire un peu de traduction:

- Soledad veut dire " Solitude " en espagnol.
- Yaya veut dire " Mamie, Mémé " en espagnol. Abuela, grand-mère.
- Me echas de menos: Tu me manques.
- Mucha suerte: beaucoup de chance.
- Madre de Dios, revient à dire " Nom de Dieu ".
- Navidad: Noël.
- Pequeñica: " toute petite ", en langage régional.
- Autonomias: les " régions " espagnoles, dans un certain sens.
- Ubrique est un village andalou, entre Cadiz et Ronda.
- Tu querida Sol, tu luz, tu estrella: " Ta chère Sol (diminutif de Soledad, mais Sol veut aussi dire Soleil. Bref.), ta lumière, ton étoile ".

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