Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Jack Taylor

Pages: [1]
1
One Shot / Emprise [PV]
« le: samedi 15 octobre 2022, 16:41:14 »
“A la tienne mon cher Kenzo, et à ce nouveau partenariat, que j’espère fructueux !”

Affalé dans le canapé de Kenzo X, un de mes complices de toujours, je savoure le champagne français qu’un domestique vient de nous servir. C’est bien la troisième fois que nous trinquons en l’espace de vingt minutes, mais les circonstances le permettent, sinon l’exigent. Nous venons de conclure un accord financier entérinant mon entrée au capital de son entreprise ainsi qu’au conseil d'administration. Dans l’opération, la société de Kenzo absorbe plusieurs de mes sociétés - dont une société-écran, mais le très honnête Kenzo n’en a pas été informé. Le très honnête Kenzo qui dodeline déjà de la tête, passablement ivre. Il n’a jamais très bien tenu l’alcool et à l’époque de la fac, c’est souvent moi qui le ramenait chez lui en taxi. je m’affale contre le dossier du canapé en cuir blanc immaculé. Sur la table basse qui me sépare de Kenzo, les contrats, signés, ainsi que ma cravate dénouée. Il fait bon dans la villa, et ma chemise en popeline blanche est largement ouverte sur mon torse musculeux. J’ai également remonté les manches sur mes avants-bras. Ma veste de costume en tweed bleu marine est soigneusement pliée sur l’accoudoir.

“Est-ce que monsieur désire que je le resserve ?” Je hausse un sourcil en direction de la jeune domestique qui me sourit avec sollicitude. Rousse, blême. Jolie, mais un peu grasse. Non merci. "Ça ira. Je ne vais pas trop tarder, j’ai un rendez-vous, juste après.” Et pour cette rencontre, il est préférable que je sois en forme.

“Ma femme ne va pas tarder. Tu veux l’attendre un moment ?”

Je me suis toujours bien entendu avec Mariko. Peut-être est-ce que parce que je la baisais bien avant Kenzo, et que j’ai continué à le faire pendant de nombreuses années, avant de rencontrer ma femme - par son entremise. Nous avons complètement cessé de nous voir - sexuellement parlant - lorsqu’elle est tombée enceinte de Cannelle.

“Avec plaisir. J’imagine que c’est à elle que nous devons l’impeccable rédaction des clauses de la fusion-acquisition, pas vrai ?” Le sourire de Kenzo est éloquent. Mariko est tout aussi brillante que lui, dans des domaines connexes. Lorsque la porte d’entrée s’ouvre dans mon dos, je jette un regard par-dessus mon épaule, sourire aux lèvres. “Mariko-chan ? On parlait justement de t… Ah, Cannelle, c’est toi ! Cannelle. Un prénom doucereux pour une ravissante petite confiserie interdite. L’adolescente est adorable, plus belle encore que sa mère ne l’était. Parce qu’elle me la rappelle au même âge, j’évite, dans la mesure du possible, de me retrouver seul avec elle, bien qu’elle semble globalement apprécier ma compagnie. Je connais mes pulsions et me refuse à y exposer une mineure.

“Il est tard ma chérie, tu devrais aller te coucher…” Kenzo, la tête renversée sur l'appuie-tête de son fauteuil, semble être sur le point de s’assoupir. Quant à la domestique, elle s’est éloignée et s’affaire à la cuisine.

2
One Shot / Le sang des orcs [PV]
« le: jeudi 08 septembre 2022, 13:18:27 »
Un son inarticulé s’échappe des lèvres meurtries du colosse entravé. Sa gorge est sèche, son estomac crie famine depuis des heures, mais les matons qui le surveillent n’en ont cure. C’est de bonne guerre. Il a massacré de sa propre main des dizaines de leurs frères d’armes. Mulh’ad, le fléau des plaines s’efforce de remuer sa musculeuse carcasse nue, d’arracher ses entraves du sol, mais son corps entier n’est qu’une plaie béante. Ses nombreuses blessures ont néanmoins été sommairement nettoyées, voire cautérisées pour certaines d’entre elles, lui évitant l’infection, mais il a perdu beaucoup de sang et son estomac est vide depuis bientôt trois jours. Ses muscles lui semblent faibles, atrophiés, sa volonté, vacillante. Même son énorme chibre mou lui semble avoir été drainé de sa légendaire vitalité.

“De l’eau, Elfe. Je me dessèche."

Il s’exprime aisément en langue commune, mais avec un accent guttural, à couper au couteau. Les orcs sont réputés pour leur stupidité, mais tel n’est pas le cas de ceux qui sont nés pour les diriger. Les seigneurs de guerre, comme Mulhh’ad allient à la brutale force brute orque à l’intelligence et la ruse de la race dont ils sont en réalité issus : les elfes. Le colosse enchaîné est l’un des plus brillants stratèges de l’armée de Morgoth. Pourtant, il a été défait. Bien que la prison soit plongée dans l’obscurité, Mulh’had, nyctalope, comme tous les individus de sa race, distingue avec précision les traits poupins et veules de l’elfe qui l’observe avec un mépris évident, sans daigner lui répondre. Foutue race de pleutre. Il les hait, du plus profond de son être, et ne souhaite que la victoire totale et absolue de Morgoth et son règne éternel sur la terre du milieu. Quant à lui, parce qu’il a été vaincu et humilié par les faces pâles, il n’aspire qu’à une mort rapide et indolore que, de toute évidence, on lui refuse. peut-être les elfes ignorent-ils qu’un général orc vaincu sur le champ de bataille est considéré comme indigne de son rang et mis à mort s’il est restitué à ses semblables ? Mulh’had ricane sombrement. Il a vécu comme un guerrier, il est résolu et préparé à mourir sans regrets.

Dans le silence des geôles, il se repasse néanmoins les images de sa défaite. L’attaque de nuit, sur un camp désert, dans une cuvette rocheuse, l’encerclement par les troupes elfes, huit fois plus nombreuses. La pluie de flèches enflammées sur sa horde, prise au dépourvu.  L’élégante silhouette de l’elfette blonde, juchée sur un puissant destrier, qui s’était jetée, l’épée au clair, dans la mêlée. Il aurait aimé l’affronter, la vaincre, la souiller ensuite. Mais, dépassé par un nombre croissant d'adversaires marchant sur les cadavres fumant de leurs camarades pour le pourfendre de leurs glaives. Et Mulh’ad avait fini par chuter, dans la boue, le sang et les boyaux de ses ennemis, perdant conscience en observant la silhouette gracile de la blonde elfette, dans son armure étincelante. Lorsque le bruit de plusieurs paires de bottes se rapproche, l'orc ne daigne pas lever les yeux. L'air buté, tête baissée, le musculeux colosse attend ses visiteurs, un sourire carnassier sur ses lèvres fendues. A la moindre occasion, il les massacrera tous, avant de violer leurs femelles.

3
D’un pas alerte, mais tranquille, Andy déambule dans le parc de l’établissement depuis une bonne vingtaine de minutes. Il est plus de deux heures du matin, mais malgré tout il fait bon, probablement une quinzaine de degrés. Andy est habillé le plus simplement qui soit : jean, sneakers blanches et hoody brandé aux couleurs de l’établissement. De sa capuche rabattue sur son visage juvénile, s’échappe de jolies mèches blondes en désordre. L’ambiance est étrange, presque surnaturelle. Andy lui-même ne sait pas véritablement quelle est la raison qui l’a poussé à se réveiller en sursaut avec une érection monumentale, et à quitter son lit douillet pour se vêtir et se ruer à l’extérieur au lieu de - tout simplement - se branler et se rendormir, comme d’accoutumée. Son érection d'ailleurs n'a pas diminué et plus il s’éloigne du campus, plus l’excitation l’envahit, sans qu’il puisse en déterminer la source.

“Mmh.”

Andy jette un regard alentour, soucieux, avant de s’arrêter sous un chêne. Personne. Avec précaution, le jeune homme abaisse la tirette de la fermeture éclair de son jean vers le bas, avant d’extirper sa grosse queue veineuse, suintant déjà de pré-sperme laiteux qui coule sur la paume de sa main. Mais qu’est-ce que je suis encore en train de faire, se morigène-il, avant de ranger son chibre dans son boxer et de s’éloigner d’une centaine de mètres en grommelant. L’allée débouche bientôt sur une petite place, avec en son centre, une petite fontaine surmontée d’une sculpture de pierre. Il s’agit d’un point de rencontre pour les étudiants, qui déjeunent souvent alentour.

“Personne.”

Andy finit par s’asseoir sur un banc, face à la fontaine. De ses doigts cripsés, il agrippe son sexe à travers le tissu de son pantalon, incapable de réprimer ses pulsions. Son coeur bat la chamade, ses pupilles sont dilatées et il ressent un mélange d’anxiété larvée et d’excitation fauve, presque animale, à tel point qu’il redoute sa propre réaction si une élève - comme une joggeuse nocturne - venait à croiser son chemin. Inquiet, il passe en revue sa journée de la veille. A-il été drogué à son issu à quelque aphrodisiaque ? Peu probable. Sportif de haut niveau, Andy prépare seul, et particulièrement soigneusement ses paniers repas chaque dimanche pour le reste de la semaine. Sans vraiment s’en rendre compte, le jeune homme s’est affalé contre le dossier du banc, et ses doigts tremblant ont fait glisser son sexe gonflé en dehors de sa prison, avant de se refermer sous l’épais gland violacé pour commencer à la branler avec lenteur. Soupirant d’aise, le jeune homme frémit, les sens en éveil, appréciant le contact de sa paume rêche contre la douce peau de son vît moite. Les yeux mi-clos, l’esprit ailleurs, il caresse négligemment ses bourses pleines. Impatience. C’est bien de l’impatience qu’il ressent, mais pour quoi ?

Bien loin de là, à une dizaine de kilomètres, un noctambule invétéré, l’agent Taylor chausse également ses baskets. Mais à la différence d’Andy lui, est déterminé à évacuer son excitation sexuelle par une activité utile; la course à pied - deux masturbations successives n’ayant pas été suffisantes à l’endiguer. Au rythme de croisière qu’il a choisi d’adopter, il lui faudra néanmoins une bonne trentaine de minutes avant de croiser - éventuellement- le chemin d’Andy Prescott.

4
One Shot / Retrouvailles [Astrid]
« le: jeudi 16 décembre 2021, 22:07:04 »
Hideo Suzuki claque la porte de la berline noire aux vitres teintées, adresse un signe de tête au chauffeur, dans le rétroviseur et s’éloigne d’un pas lent, chaloupé. De taille moyenne, l’héritier s’est sculpté un corps musculeux, mis en valeur par un élégant costume trois-pièces ajusté anthracite. Légèrement ébloui par le soleil de ce début après-midi, il plisse les yeux, avant de sortir une paire de Tom Ford qu’il place sur son nez. Aujourd’hui, Hideo a un rendez-vous important avec un promoteur immobilier, mais il a prévu de le faire poireauter un peu. Il regarde sa montre. Pourquoi pas un café ? Soit. La rue est animée, mais les terrasses sont dégarnies ; la plupart des gens sont encore coincés au bureau, à cette heure-ci. Pas moi. Il avise un café, qui fait l’angle. Un peu cheap. Il s’éloigne de quelques pas. Mh ?

Quelque chose le perturbe, si bien qu’il se retourne, observe de nouveau la terrasse. Une silhouette lui semble familière. Tu délires mon pote, tu délires complètement. Son cœur s’emballe, pourtant.

Ces cheveux bruns, cet air pensif, cette manière de croiser les jambes… Astrid, c’est Astrid.

Tétanisé, la bouche légèrement entrouverte, le puissant Hideo Suzuki, négociateur hors-pair, play-boy à ses heures perdues se décompose. Il a chaud, il se sent fébrile. Rien à foutre de cette sale pute. Faux. Il déglutit avec difficulté. Il a l’impression d’être de nouveau dans le corps rachitique de ce timide étudiant en art qu’il était, il y a presque dix ans, incapable de prendre une putain de décision. Astrid, ce putain de fantôme qui le poursuit depuis tant d’années. Il a un mauvais sourire, soupire avant de prendre une décision.

“Je peux m’asseoir ?”

Hideo n’attend pas la réponse de l’intéressée. Il tire la chaise à lui, s’installe confortablement en face de la jeune femme, les yeux rivés sur son visage circonspect. Putain, elle a quasiment pas changé elle. Toujours ce putain d’air angélique, presque tendre - alors que c’est une putain de chienne. Son visage se crispe, un peu de bile lui remonte dans le gosier.

“Tu me remets ?”

Il retire ses lunettes de soleil, les balance sur le verre de la table. Son regard est dur, acéré. Astrid fucking Grace, la sale garce qui lui a volé son cœur pour le réduire en miette, neuf ans plus tôt. Ils étaient jeunes, alors, insouciants - du moins en ce qui le concernait. Une rencontre à la bibliothèque, quelques rendez-vous, des baisers timides dans le cou. Il l’avait aimée comme jamais il ne l’avait cru possible. Pas de sexe ; Hideo voulait faire les choses bien, dans l’ordre. Lui, l'unique héritier d’une richissime famille de notables, elle, brillante étudiante en médecine, promise à un avenir tout tracé.

“Dis-moi Astrid, est-ce que t’es toujours une sale petite pute ?

Il prononce ces mots en anglais, avec un accent parfait, un sourire glacial. Ses mains tremblent légèrement et il les pose sur ses cuisses. Il bouillonne. De rage.

Comme ce mardi de mai, où, pour lui faire la surprise, il avait séché les cours, acheté un bouquet de fleurs, et s’était pointé chez elle. Il avait sonné une fois, puis deux. Sourcils froncés, il avait tourné la poignée de sa porte - non verrouillée - et s’était introduit à l’intérieur, sourire aux lèvres. Astrid aimait écouter de la musique lorsqu’elle travaillait, elle n’avait probablement pas entendu la sonnerie de la porte d’entrée.

Sauf qu’Astrid n’était pas en train de travailler. Astrid était prostrée sur le parquet de sa piaule, le cul en l’air, les seins écrasés sur le sol et les poignets soigneusement attachés ensemble derrière son dos. La chienne chouinait tout son soûl, pendant qu’un gaijin musculeux pilonnait brutalement son arrière train de son chibre épais. Interdit, Hideo avait tour à tour regardé le visage de sa petite amie, déformée par l’arrivée imminente d’un orgasme, l’air goguenard de l’intru qui l'enculait méthodiquement, le mélange poisseux de fluides mélangées qui souillait le sol. Le bruit mouillé, obscène des bourses de l’homme qui claquaientt contre la vulve gonflée de de son premier amour résonnait, et résonne encore aujourd’hui dans sa boîte crânienne.

Ce jour-là, il avait envie de lui faire mal, de la tuer, et de tuer le gaijin. Mais à l’inverse, il avait tourné les talons, incapable d’affronter le regard d’Astrid et s’était enfui en courant, comme une sombre merde.

Pas aujourd’hui.

Il voit la jolie petite gueule d’Astrid se déformer sous l’effet de la surprise, hoche silencieusement la tête. Après s’être vautré dans la prostitution et le sexe facile, combien de petites idiotes Hideo a-il dévoyé, souillé, humilié ? Une bonne quinzaine. Il ne se souvient même plus de leurs visages, il n'en a jamais vraiment eu grand chose à foutre. C’est Astrid, qu’il voulait punir. Et aujourd’hui, c’est Astrid, qui se tient devant lui, vulnérable. Et c’est cette fille presque banale, qu’il a eu peur d’affronter ?

“Un café allongé s’il vous plaît”, lance-il au serveur, sans même le regarder.

5
Le quartier de la Toussaint / Retrouvailles [Cata]
« le: vendredi 25 juin 2021, 11:54:46 »
« Ouais Moss, comment tu vas ? »

Quatre heures du matin à Tokyo. Jack est avachi sur les coudes, au beau milieu d’un appartement vide. Dans le zoom de son appareil photo, le loft luxueux d’un magnat de l’immobilier japonais. A tâtons, sa main trouve un gobelet à moitié plein de café froid et inodoe. Quatre-vingt-dix pourcents des missions d’un agent de la CIA n’ont strictement rien d’héroïque ou de musclé.  La plupart du temps elles consistent à observer et à attendre. A attendre longtemps.

« Attends comment ça en garde à vue ? On est hors procédure là nan ? Ouais ouais… »

Jack a quitté son poste d’observation pour s’adosser contre l’immense baie vitrée, tournant le dos à la ville ensommeillée. Putain Cata, mais qu’est-ce que t’as branlé ma grande. En bras de chemise – il fait encore chaud, malgré l’heure avancée – Jack s’éponge le front avec sa manche. « Ecoute heu… Si l’a pas en sa possession, le mieux c’est de la laisser partir. Concrètement y’a rien sur elle, juste des conjectures. Elle a des moyens et probablement une armée d’avocats… » De l’autre côté du fil, Moss lui coupe la parole. Moss est un ancien flic, un bon flic. Et le passé trouble de Catalina Taylor lui pose de sérieux problèmes, malgré le manque – voire l’absence – de preuves à son endroit. Mais Jack finit par lui faire entendre raison en jouant les légalistes : quoique que Catalina ait pu faire par le passé, rien n’indique un lien quelconque avec une organisation terroriste ou un gouvernement. Le vol de la puce est de toute évidence, purement fortuit, il le sait depuis le début... Ou du moins il croit le savoir.

« Ok. Cool. Vous l’avez pas trop abîmée ? Haha. J’imagine que c’est un trop gros service de te demander de pas refiler l’information à Interpol ? Bon okay. Et le numéro de son tel ou l’IP de son ordi ? Ouais ouais, elle va sûrement tout balancer dans le quart d’heure quand vous l’aurez relâchée mais bon. »      

Lorsqu’il raccroche, il est mortifié. Dire que tout est parti d’un simple chipage de cravate, six mois plus tôt…

Après leurs parties – répétées – de jambes en l’air, Jack avait fini par s’écrouler de fatigue. A son réveil, la sulfureuse brunette avait tout simplement disparu, comme si elle n’avait jamais existé. Gentiment, Jack a invité Ian, - leur pote de baise improvisé – à se rhabiller, et s’est rendormi pour quelques heures. A son départ de l’hôtel, il avait constaté avec un amusement mâtiné de curiosité que la brunette lui avait laissé un petit souvenir sur la table de chevet, consistant en une superbe boucle d’oreille de toute évidence hors de prix. Le geste l’avait amusé, touché même, jusqu’au moment où il s’était rendu compte que Catalina lui avait également dérobé quelque chose en échange, à savoir... Sa cravate. Geste probablement anodin, voire attendrissant de sa part, mais qui constituait en réalité une véritable catastrophe. Dans la doublure de ladite cravate, une puce contenant des données très, très sensibles, notamment la position – approximative – heureusement et le moyen de contacter la plupart des agents de la CIA positionnés au Japon. Naturellement, Jack disposait de plusieurs copies, mais si ces données venaient à être exploitées…

Heureusement, restait la boucle d’oreille. Mais si Jack pensait retrouver facilement Catalina grâce au bijou, il avait été très vite déçu. Les traces d’ADN était inexploitables et… L’objet appartenait à une collection privée volée chez un collectionneur londonien. Dès lors, les choses s’étaient un peu emballées. Jack avait passé quelques coups de fils informels, pour avoir des informations sur une magnifique jeune femme brune prénommée Catalina, en lien avec des vols. Et cette fois, il n’avait pas été déçu. En croisant les données, Catalina apparaissait à de nombreux points de globe, et se trouvait être connectée à un certain nombre de disparitions d’objets précieux, mais également de morts suspectes d’hommes richissimes. Sidéré par ce qu’il apprenait et en dépit de son affection naissante pour elle, il avait commencé à se poser de sérieuses questions.

Est-ce que Catalina l’avait utilisé pour parvenir à un but quelconque, ou leur rencontre n’était-elle que le fruit du hasard ? Quid de la puce ? Il fallait qu’il sache, qu’il la confronte. Alors, il avait fait en sorte qu’on la retrouve pour lui. La belle avait été repérée à bien des endroits du globe, mais c’est à son retour au Japon qu’elle avait finalement été interceptée par ses collègues et interrogée en dehors de tout cadre juridique. De toute évidence, la cravate n’était plus en sa possession - ses bagages avaient été soigneusement fouillés.

Bip bip. Son téléphone vibre, les données demandées à Moss défilent sur l’écran. Parfait. Il s’éloigne encore de la fenêtre, s’approche de son ordinateur portable, ouvre une boîte de dialogue hautement sécurisée par plusieurs protocoles.

« Ma très chère épouse. Tu m’as beaucoup manqué. Je te prie d’excuser mes incessants efforts pour te retrouver, mais tu avais avec toi, quelque chose qui m’appartenait. Il me semble que nous avons des choses à nous dire. RDV… »

S’ensuivent des coordonnées, et une heure, le lendemain soir. Les yeux rivés sur l’écran pendant de longues minutes, il n’en retourne le regard que lorsqu’il reçoit un accusé de réception – mais pas de réponses, néanmoins. Avec lenteur, l’agent Taylor referme l’écran de l’ordinateur portable. Catalina est loin d’être celle qu’il pensait. Mais bien qu’il sache désormais qu’il faille s’en méfier, il lui tarder de la revoir, de plonger son regard dans ses beaux yeux bleus. 

Le lendemain, sept heures, il est à l’entrée du parc qui leur sert de point de RDV. Sur ses gardes, mais pas assez, il remarque trop tard le regard appuyé d’un gros chauve à deux colosses sur le point de croiser son chemin. Vif, il glisse sa main à l’intérieur de sa veste vers son holster, mais le contact dur et appuyé d’une arme contre ses côtes le fait renoncer. Et alors que, dépité, il lève les yeux au ciel et écarte les bras de son buste, une seringue s’enfonce presque délicatement dans son cou.

Noir complet.

6
Salles de cours et bibliothèque / Rappel au règlement [PV]
« le: vendredi 05 avril 2019, 13:14:38 »
La nuit est tombée depuis quelques heures sur le lycée Mishima. Si quelques athlètes se sont attardés sur le terrain de basket et qu’une poignée de fenêtres du bâtiment de la direction sont encore éclairées, le bâtiment est à peu de chose près, parfaitement vide. Toutefois, dans la pénombre d’une salle de classe déserte, un homme musculeux en bras de chemise baise la bouche d’une étudiante troussée et attachée par les poignets à la colonne d’arrivée d’eau. Ahanant avec effort pour ne pas s’étouffer sur l’énorme chibre qui s’enfonce dans sa gorge, sa bave tiède dégouline sur son menton et dégoutte sur son uniforme défait et froissé. Si de petites larmes perlent des coins de ses beaux yeux bleus, la lueur de défi que l’on peut y lire suggère qu’elle apprécie le traitement qui lui est réservé. D’un énième brutal coup de bassin, l’homme s’enfonce en elle jusqu’à la garde, écrasant ses bourses pleines contre ses lèvres entrouvertes. La pauvrette hoquette de surprise, produisant d’obscènes gargouillis étouffés, mais n’esquisse pas le moindre geste pour essayer de se libérer de ses liens, pourtant peu serrés.

« Hmm, sale pute », grogne-il éhontément, alors que sa silhouette se raidit enfin et que son vit jute de puissants monceaux de foutre brûlant dont il tapisse la gorge de la blondinette. Lorsque sa semence déborde, il se retire de sa petite bouche entrouverte et empoigne sa queue souillée pour l’agiter au-dessus du visage de l’étudiante, achevant de ruiner son délicat maquillage par d’ultimes jets incontrôlés. « Hmpf » Echevelée, la poitrine exposée et poisseuse de son jus, Amber lui sourit, visiblement comblée. Avec une surprenant délicatesse, l’agent Taylor – car c’est bien lui, se penche vers l’adolescente pour libérer ses poignets meurtris de la corde qui les entrave. Comment s’est-il retrouvé dans cette situation ? De la manière la plus simple qui soit. Il s’est attardé en dehors de ses heures de travail afin de terminer de corriger l’épais tas de copies qu’il lui reste, mais en passant devant l’une des salles de classe après être passé à la machine à café, il a entendu des soupirs lascifs qui se sont révélés être ceux d’Amber, la capitaine des pom-pom girls de l’équipe de basket le nez collé à la vitre de la salle de classe, le corps cambré vers l’arrière et sa petite main diaphane fourrageant dans les replis de sa culotte rayée. Il lui a alors semblé indispensable de rappeler les règles de la décence à la petite peste, qui lui a proposé de se faire pardonner en échange de son silence. Une offre qu’il ne pouvait bien évidemment pas refuser… Puis les choses ont un peu dégénéré. Un évènement somme toute relativement banal en ces lieux.

« Rhabille-toi et va prendre une douche, maintenant. Puis rentre chez toi, tes parents vont s'inquiéter. », lui glisse-il d’un ton impérieux, alors qu’il se dirige lui-même vers son pantalon, abandonné à même le sol. Il l’aurait bien baisée davantage, mais il est bientôt vingt et une heure et il ne souhaite pas passer la nuit sur place. Alors qu’il se rhabille, il jette un rapide coup d’œil vers la porte, qu’il a malencontreusement laissé entrouverte. Il lui semble avoir senti un regard sur sa nuque alors qu’il déchargeait dans la gorge d’Amber, mais il n’en est pas certain. S’il a été surpris, alors le voyeur a été suffisamment discret pour s’éclipser sans bruit. Bah ! Il se fait du mouron pour rien. Alors que la lycéenne quitte la salle encore un peu fébrile, l’homme s’approche de la fenêtre, en massant sa barbe de trois jours du bout des doigts. En contrebas, le match semble avoir pris fin et les joueurs s’en retournent au vestiaire en devisant gaiement. Remontant le zip de sa fermeture éclair, il fait volte-face et s’empare de son gobelet délaissé, avant de quitter la pièce en y trempant ses lèvres asséchées par l’effort. Froid, évidemment. Il n’a pas le courage d’aller s’en chercher un autre. Tant pis. Alors il s’en retourne d’un pas égal vers la salle des professeurs. Mais lorsqu’il y pénètre, il constate avec surprise qu’elle est occupée. Et pas par n’importe qui.

7
Centre-ville de Seikusu / Correction méritée. [Molly]
« le: mardi 12 mars 2019, 16:06:58 »
Au fond d'une ruelle, le dos appuyé contre un lampadaire un peu faiblard, l’agent Taylor s’impatiente. Il en est à sa troisième cigarette et la meuf ne s’est toujours pas pointée. Encore un contact en carton. Expirant pour la énième fois une âpre fumée de nicotine, il s’amuse à emboiter un rond de fumée dans un autre, du bout des lèvres. Il fait relativement frisquet, mais l’homme porte un trench-coat beige, boutonné jusqu’au col et des gants en cuir. L’ensemble lui donne l’allure d’un inspecteur de série B, impression qui n’est pas si loin de la réalité. Il consulte brièvement sa montre cerclée d'argent pur. Vingt-trois heures. Et si c’était un traquenard ? A cette heure-ci et en semaine, le quartier est plutôt calme, mais les seuls mecs qui trainent dehors sont plutôt craignos. Mais il ne s’inquiète pas trop pour sa sécurité. Sous son aisselle, son holster contient un automatique chargé.

« Bon. »

Jack a bien des qualités, mais la patience n’en fait pas partie. Son fournisseur habituel, Yoshikawa est cloué au lit et lui a refilé le numéro d’une nana qui selon lui, vend généralement de la bonne coke. Peu loquace, il n’a guère pu lui arracher plus de trois phrases ainsi que le lieu et l’heure du rendez-vous. Il n’est pas un consommateur régulier, mais de temps à autre, il lui arrive d’avoir envie – besoin d’un petit trip. Si possible en charmante compagnie. Il a charbonné comme un dingue cette semaine et décompresser lui fera probablement le plus grand bien…. Si cette greluche daigne se montrer. Il a effectué quelques recherches sur elle, rapidos. Pas question de se faire pincer par la hiérarchie pour un petit écart de conduite. Molly Molly, petite nana sans histoire. Job minable, appart craignos, jamais arrêtée par la police. Cheveux roses. Y’a rien sur elle, probablement parce qu’il n’y a rien à savoir. Mignonne au demeurant, d’après les rares photos qu’on pouvait trouver sur ses réseaux sociaux. Mais Molly est en retard. Il sort son smartphone, pianote un texto.

Citer
« Tu magnes ou je décampe. 5 min max. »

Clarté, précision, concision. Comme d’habitude.

Au bout de la ruelle déserte, une silhouette gracile. Des cheveux roses. Ah, enfin. Elle arrive. Il lui fait signe de l'index, observe les alentours. Elle n'a pas l'air d'être suivie. Bien.

8
One Shot / Earned run [Ike]
« le: lundi 25 septembre 2017, 12:48:51 »
Épuisant ses dernières forces pour demander une énième impulsion à ses jambes de plomb, Andy s'arracha pour franchir les cinq mètres qui le séparaient de la troisième base du terrain, avant de trottiner pour s'arrêter quelques mètres plus loin, plié en deux, les tripes nouées.

« Trop lent, Andy. Recommence ! »

Andy secoue silencieusement la tête en signe de dénégation, s'efforçant de reprendre son souffle en avalant de grosses goulées d'air. C'était le treizième sprint d'affilé que lui imposait le coach et ses poumons étaient littéralement en feu. D'un pas mal assuré, il se dirigea vers le colosse qui le regardait d'un air faussement affecté. Le Coach Mike avait été joueur pro pendant plus de dix ans, et autant dire qu'il ne prenait pas l'entraînement de ses poulains à la légère.

« J'en peux plus Coach, un run de plus et je vomis mon déjeuner », souffla le blondinet, lorsqu'il arriva à sa hauteur.

« C'est un projet intéressant. Tu continues, tant que t'as pas gerbé gamin. Allez du nerf ! » Voyant que son poulain se dirigeait en chancelant vers la première base, l'athlète soupira, puis le rappela. « C'est bon Andy, on arrête là. T'es à deux dixièmes de ton meilleur temps. »

Cachant son sourire sous sa casquette, Andy rebroussa chemin. S'il était réellement sur les rotules, il avait quand même largement exagéré le chancellement de ses dernières foulées. Lorsqu'il releva les yeux, le coach l'observait d'un air mi-figue, mi-raisin ; il n'était pas dupe... Mais comme la plupart des joueurs de l'équipe le savaient, il avait bon cœur, malgré ses dehors d'ours mal léché.

« Écoute Andy... Tu joues mieux que ces dernières semaines et ta vitesse de pointe est redevenue excellente mais... Tu pourrais être bien meilleure aujourd'hui, si tu n'avais pas séché tous ces entraînements. »

Andy grimaça. Il était en faute et il le savait. Depuis qu'il avait découvert les plaisirs de la chair avec sa mère, il s'était littéralement vautré dans le stupre, sans en mesurer les conséquences. Il avait commencé par arriver en retard à l'entraînement, puis à contre-performer... Jusqu'à ne plus venir du tout, alors qu'en tant que première base, il était un élément indispensable à l'équipe. Sa mère, qui n'en savait rien, avait rencontré au supermarché l'un de ses coéquipiers, Jonas qui s'était enquis de la santé de son fils. En colère comme jamais, elle avait passé un mémorable savon au jeune homme et refusé qu'il la touche tant qu'il ne se serait pas repris en main. Andy était en effet un élève moyen – voire médiocre – et la draft était en réalité sa seule chance d'obtenir une bourse pour une université prestigieuse.

« Je sais bien Coach j'ai... J'ai merdé. J'avais des problèmes avec une fille... C'était compliqué... »

« Un grand joueur ne se laisse pas déconcentrer par une gonzesse. T'en verras d'autres, champion. Allez, tire-toi avant que l'envie me reprenne de te faire galoper ! »

Andy ne se fit pas prier pour s'éloigner d'un pas rapide – ce qui ne manqua pas d'agacer Mike, qui haussa les épaules – et rejoignit son vieux pote Mashall, qui l'applaudit avec une moue appréciatrice volontairement exagérée.

« Andy, t'es un monstre mon cochon ! J'ai jamais vu quelqu'un courir aussi vite ! » 

« Ta gueule, Marsh', je fais de mon mieux », lui rétorqua le blondinet en souriant. Marshall, long et fin était un spécialiste du cent-mètre, déjà capable à dix-sept ans, de passer sous la barre des onze secondes. La vitesse de pointe d'Andy était l'équivalent pour lui d'un footing soutenu. « Qu'est-ce que tu fous là d'abord ? Tu devais pas sortir avec ta copine ? » Son ami secoua la tête, levant les yeux au ciel. « Nan, elle m'a planté. Une histoire de contrôle terminal à réviser... Quelle idée ! Enfin je venais surtout pour te rappeler que demain y'a le concert d'Ike St. Cloud et que t'es obligé de venir. »

Le blondinet épongea la sueur qui collait ses cheveux sur son front avec sa serviette, avec d'arquer un sourcil étonné. En vérité, le concert lui était complètement sorti de la tête. D'une part parce qu'Andy n'aimait pas particulièrement la musique pop - il était plutôt vieux jeu, d'autre part parce qu'il n'avait pas vraiment l'habitude de se rendre à ce type d’événement.

« Heu, ouais, ouais, je viendrai... » posant sa casquette sur son sac de sport, le jeune homme s'empara de sa bouteille d'eau pour boire à grosses gorgées, enfila un sweat à capuche zippé. « T'étais pas encore arrivé quand Ike était élève ici, mais tu sais, j'étais plutôt pote avec lui. On a même pris une cuite ensemble. "

« Ah ouais sérieux ? Putain énorme, tu pourrais pas me présenter ? Hannah est super fan de ce mec. Si je la fais rentrer en backstage, je suis sûr qu'elle acceptera de le faire par derrière ! »

Andy ne put s'empêcher de sourire.

« On s'est perdu de vue dès qu'il a quitté le lycée, je suis pas certain de pouvoir t'aider... Enfin on verra, peut-être qu'il me reconnaîtra. »

Après avoir quitté son ami, Andy traversa le terrain en sens inverse pour rejoindre les vestiaires. Pour ce faire, il lui fallait passer par le préau, dans lequel on avait installé une gigantesque estrade destinée à accueillir le jeune chanteur. La plupart du matériel – excepté les instruments – avait déjà été installé par les techniciens, et une quinzaine de rangées de chaises faisaient face à la scène. Le gymnase était désert et seules les ampoules des panneaux indiquant les sorties de secours étaient allumées, ce qui donnait une sorte de solennité incongrue aux lieux. Andy s'arrêta devant les marches de l'estrade, puis fit la moue, s'imaginant lui-même à la place d'Ike... Puis grimaça. Non vraiment, il ne se voyait pas faire un truc pareil... Rajustant la bretelle de son sac sur son épaule, il tourna les talons et s'apprêta à rejoindre le couloir, lorsqu'un pas léger sur sa droite attira son attention. 

9
Les alentours de la ville / Stupre et homonymie [Cata]
« le: lundi 17 août 2015, 16:38:16 »
Il était curieux de constater à quel point les paysages japonais pouvaient être contrastés ; une petite demie-heure de taxi et un environnement tropical et paisible s'était substitué au centre-ville hyper-moderne de Seikusu. 

« Ça vous fera 14 000 yens, m'sieu ». Le véhicule s'était arrêté à l'entrée d'une grosse station balnéaire. De sa fenêtre entrouverte, Jack apercevait un petit port auquel étaient affrétés yachts, catamarans et même un petit voilier en bois de noyer. Plus loin, surplombant la plage, se trouvaient les hôtels, les clubs et les casinos, attraction privilégiée des lieux.   

Jack paya le taxi sans regimber, et ouvrit la portière de la mercedes neuve avant de rabattre ses solaires sur son nez. Il était dix-neuf heures passées, mais le soleil chauffait encore l'asphalte de la marina. L'agent Taylor était parvenu à négocier quelques jours de congés avec ses employeurs, à condition de ne pas trop s'éloigner de Seikusu. Ponctionnant ses économies, l'homme avait décidé de réserver une suite au Mermaids, un luxueux hôtel du bord de mer, pourvu d'un SPA, d'une immense piscine commune et de nombreuses autres réjouissances que le site internet du palace invitait à découvrir par soi-même.

Alors qu'il traversait le port de plaisance, croisant de riches vacanciers en maillot de bain, Jack surpris le regard appréciateur d'une jeune femme qui sirotait un cocktail coloré à l'arrière de son yacht et lui adressa un grand sourire en retour. Le prétendu professeur de lycée avait troqué son habituel costume pour une tenue estivale plus appropriée ; chemise en lin rayée bleu et blanche , aux manches retroussées, chino khaki et bottines en cuir de cordovan – même en vacances, Jack tenait à être d'une élégance irréprochable.

« Fiouh », lâcha Jack, lorsqu'il pris possession de sa chambre, une vingtaine de minutes plus tard.

Comme dans la plupart des hôtels de luxe, il s'agissait davantage d'un petit appartement aux couleurs chatoyantes, pourvu d'une immense salle de bain, d'un bar américain, d'un petit salon, et d'une grande chambre qui faisait face au levant et... A l'océan. Une petite terrasse , une dizaine de mètres au plus au niveau de la mer, permettait d'apprécier davantage la vue sur la plage de sable fin.

« J'aimerais savoir si vous disposez de cigares cubains », hasarda-il à l'intention du garçon d'étage, qui se préparait à s'éclipser discrètement.

« Monsieur trouvera probablement son plaisir dans le fumoir. Vous disposez également de plusieurs paquets de cigarettes différents, ainsi que de deux pipes neuves. Si vous manquez de tabac, je vous invite à solliciter la réception. »

Jack eût une moue appréciatrice, en contournant le mini-bar, généreusement pourvu en alcool en tout genre, y compris en whisky, ce qui le fit sourire.

« Décidément, on ne manque de rien ici, hm ? Peut-être d'une ou deux jeunes femmes dénudées, à la limite... », lança-il d'un ton badin, pour taquiner son pauvre interlocuteur, qui s'empourpra légèrement, sans toutefois se démonter. Ce n'était probablement pas la première fois qu'il avait ce genre de conversation avec un client.

« La grande salle de réception à l'étage accueille des... artistes, à partir de vingt-deux heures. Probablement pourrez-vous vous entretenir avec l'une d'entre d'elles. Les tarifs de leurs...prestations sont bien évidemment compris dans le prix de votre suite. »

Contrairement à ce qu'on pouvait penser, les hôtels qui employaient des escort-girls n'était pas une chose rare, surtout s'agissant d'établissements de luxe. Il était arrivé à plusieurs reprises que l'agent Taylor trompe ainsi sa solitude. Néanmoins ce soir, les services d'une professionnelle ne l’intéressaient pas; il rêvait de tranquillité. Hochant la tête pour congédier le jeune homme, Jack se servit un verre de Yamazaki single malt - sans glace, un étonnant alcool japonais, élu meilleur whisky du monde un an plus tôt. Ouvrant la porte fenêtre de la véranda, Jack s'installa dans un confortable canapé à l'extérieur, pour siroter sa boisson, et posa ses lunettes de soleil sur une table basse. Bercé par le roulis des vagues et le chant des grillons, le brave homme ne tarda pas à s'assoupir, alors que la nuit commençait à tomber sur la station balnéaire.     

10
La cigarette au bec, le dos appuyé contre le grillage, l’agent Taylor profitait de la fraîcheur d’une brise d’automne. Il était dix huit heures passées et la jeune femme qu’il attendait n’était toujours pas arrivée, mais Jack avait bonne espoir qu’elle ne tarderait pas à pointer le bout de son nez. Jack n’avait qu’entraperçue cette « Kazuha Hitara » dans la salle des professeurs, mais quelques menues rumeurs couraient sur elle au lycée. Jack lisait en effet avec attention les blogs de ses élèves et certains d’entre eux mentionnaient un « comportement étrange et asocial », à propos de sa nouvelle collègue. Tanaka, le prof de math un peu trop bavard avec qui il prenait souvent le café lui avait fait remarquer que la jeune femme semblait débarquer littéralement de nulle part et qu’on ne lui connaissait aucun parent ni ami. Ceci suffisait à mettre la puce à l’oreil de l’agent Taylor. Cette Kazuha était soit une paumée, soit une nana au passé un peu trouble. Dans le cadre de la mission qui lui était confiée, il était de son devoir de faire un rapport sur elle le plus tôt possible.

Souhaitant étudier sa cible de très près, Jack avait utilisé un stratagème amusant, qui avait fonctionné à de nombreuses reprises. Il avait glissé dans le casier de sa jeune collègue, une enveloppe fleurie, contenant une déclaration d’amour à peine voilée un poème de Lord Byron, ainsi qu’un rendez-vous ce soir même, à l’endroit où il se tenait : sur le toit du lycée de Seikusu, lettre qu’il avait signé de ses initiales en lettres gothiques. De quoi faire frémir n’importe quelle romantique, ah ah, je me surpasse…

Comme à son habitude, Jack était admirablement bien vêtu. Il portait un costume italien bleu nuit, une chemise avec boutons de manchette soigneusement déboutonnée pour être plus à l’aise, des richelieus marron claires et une montre au prix indicible : ca payait plutôt pas mal, agent de la CIA. Néanmoins comme à son habitude, il avait négligé de se raser et de se coiffer, ce qui lui donnait l’air d’un ancien malfrat reconverti dans la spéculation en bourse, et pas trop d’un sage professeur de français. Mais ça tombait bien; il avait dans l’intention de bousculer un peu la jeune femme, afin de mieux la cerner. Il allait rallumer sa cigarette qui s’était éteinte lorsqu’il rêvassait, mais son ouïe fine l’avertit que quelqu’un s’approchait. Jetant précipitamment son mégot par-dessus le grillage, l’homme se retira dans un coin sombre d’où il pouvait voir émerger la personne qui s’approchait, sans que la réciproque soit possible. Il escomptait observer quelques instants le comportement de Kazuha avant d’entrer en contact avec elle.

- Allez ma grande montre-toi, je vais pas te bouffer, va.

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Salles de cours et bibliothèque / Surprises et chantage [Sayori Yukihiro]
« le: dimanche 28 octobre 2012, 16:18:55 »
- Non mais je rêve, quelle bande de bras cassés ! 

Penché sur la copie de français dont il s’évertuait à corriger la moindre des fautes (et Dieu sait qu’elles étaient nombreuses), Jack était à bout de nerfs. Non seulement ses élèves ne mettaient guère de cœur à l’ouvrage en classe, mais au surplus, leurs contrôles étaient proprement désastreux. Pourtant, le thème de rédaction qu’il leur avait proposé était on ne peut plus facile à son sens : « Qu’avez-vous fait mercredi, après les cours ? » Lassé, Jack se laissa aller contre le dossier de sa chaise en soupirant. Tâtonnant la poste de son veston posé, il en tira un paquet de malboro.

- Je crois que j’ai bien besoin d’une pause…

L’agent se leva pour s’étirer, une cigarette au bec. Par les fenêtres de la salle de cours, il pouvait voir le soleil se coucher derrière les arbres du parc du centre ville, raison pour laquelle il préférait rester corriger ses copies à l’école, plutôt que de de rentrer dans son petit appartement. Bien que ce fut évidemment formellement interdit, l’homme alluma la cigarette qu’il mordillait de son zippo et s‘assit tranquillement sur un pupitre. Il était bientôt 21h, et l’école était presque vide. Au dehors, on pouvait apercevoir quelques collégiens qui s’étaient attardés pour jouer au football. Absolument personne pour le surprendre dans… Quelque activité qui soit. Un sourire s’épanouissait sur les lèvres de l’enseignant sous couverture alors qu’une idée germait dans son esprit. N’y tenant plus, il s’éjecta du pupitre sur lequel il était assis un instant, puis en souleva la partie supérieure.

- Chassez le naturel, il revient au galop… Tiens  ? Une lettre d’amour ? Comme c’est mignon…

Plus qu’un travail, fouiner était pour Jack, une seconde nature. Rien ne l’amusait davantage que de pénétrer l’intimité des gens pour les percer à jour. Malheureusement, comme il ne tarda pas à s’en apercevoir, les casiers de ses élèves étaient très impersonnels. Il trouvait ça et là sarbacanes, cigarettes ou chewing-gum, mais rien de très croustillant. Mais lorsqu’il s’approcha du dernier pupitre, au fond à droite, près de la fenêtre, Jack Taylor savait qu’il allait trouver quelque chose. Ce bureau, c’était celui de Takeda, le geek de la classe. Laid comme un pou et associable, Takeda était membre du club et revendiquait plus de deux cent photos de filles nues.

- Voyons si ce petit con m’a laissé un échantillon… Ah mais… ! 

Le moins que l’on puisse dire était que le pupitre de Takeda était une véritable mine d’or. Dans une petite boîte rectangulaire soigneusement rangée à côté de ses cahiers, se trouvaient des dizaines de clichés volés. On pouvait y apercevoir pêle-mêle cuisses dénudées, petites culottes ou jupes retroussées. Cependant, aucune des filles photographiées n’étaient véritablement identifiable, à l’exception d’une seule, que Jack mis de côté, le temps de parcourir celles qui restaient. Lorsqu’il y revint, il lui sembla évident qu’il s’agissait probablement de la pièce maîtresse de la collection de Takeda. On pouvait y voir apparaître une gamine de 15-16 ans, de dos, avec de très longs cheveux mouillés qui laissaient deviner un petit fessier rond et blanc. La jeune fille tournait légèrement la tête sur le côté, probablement consciente d’être observée, ce qui laissait apparaître une partie de son visage juvénile. Trois secondes suffirent à l’extraordinaire mémoire visuelle de l’agent Jack Taylor pour identifier la jeune fille.

- Yukihiro… Sayori, c’est ça. De la classe 4C. Je l’ai vue quand j’ai assurée le remplacement du cours d’anglais le mois derniers, ce me semble…Mignonne la gamine.

Ce n’était un secret pour personne : l’agent Taylor avait toujours eu un faible pour les toutes jeunes filles, surtout d’apparence fragile et menue et avec, de préférence, un caractère bien trempé. Sayori devait avoir des petits seins qui tiendraient dans la paume de sa main, une chatte fraîche et juteuse et un anus bien étroit. L’homme ne put s’empêcher de porter sa main à son entrejambe. Son monumental phallus gonflait à vue d’œil, et formait déjà une bosse monstrueuse sous son pantalon. Jack hésita un moment, puis ouvrit sa braguette afin d’extirper son vit. Si son érection n’en était pas encore à son paroxysme (un tel pénis nécessitant un énorme afflux sanguin), sa queue prenait déjà, en longueur comme en largeur, des proportions proprement inhumaines. Veinée et agitée de spasme, elle était surmontée d’un gland gonflé et violacé du bout duquel perlait déjà quelques gouttes de semence épaisse.

S’emparant de son trophé, Jack s’en retourna à son bureau, sur lequel il posa la photographie de l’adolescente. Il se débarrassa rapidement de sa veste et de son pantalon pour empoigner son vit d’une main de fer et commencer à se branler avec violence. Le pré-sperme qui dégoulinait de son méat s’insinuait dans ses doigts et coulait jusqu’à ses testicules, ce qui donnait à sa masturbation un bruit obscène et sonore. Debout dans la pénombre, l’enseignant s’oubliait, alors que sa silhouette fantastique se découpait sur les murs de sa classes. Des râles et mots indistincts lui échappaient alors que l’orgasme approchait.

Tout aussi méticuleux qu’il était, Jack n’avait pas songé à verrouiller la porte de la salle de classe et était loin de se douter qu’il était sur le point de se faire surprendre - si ce n’était pas déjà le cas.

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Jack Taylor était en retard; il avait rendez-vous avec l’infirmière du lycée pour 11h30 et il était 12h00 passées. L’agent Taylor, prenant sa couverture très au sérieux, avait en effet passé une bonne partie de la matinée à regarder le trombinoscope de ses futurs élèves afin de le mémoriser du mieux possible. Alors qu’il arpentait les couloirs à la recherche de l’infirmerie, il avisa un lycéen taciturne. 

« Hey Takada ! »

Le gamin sursauta et se retourna vivement vers Jack, avant de froncer les sourcils; il ne le connaissait ni d’Eve ni d’Adam, et devait sûrement se demander ce que lui voulait cet américain en costume bleu marine.

« Oui monsieur, je peux vous aider ? »

Jack s’approcha tranquillement de l’élève, un sourire paisible aux lèvres, puis lui posa une main sur l’épaule. Il dominait Takada d’une bonne trentaine de centimètres et dut se pencher légèrement pour s’adresser à lui. Son japonais n’étant pas encore opérationnel, il préféra s’adresser à lui en anglais, en articulant soigneusement pour que le gamin puisse le comprendre.

« Je m’appelle Jack Taylor, je suis le professeur de français et je crois bien avoir vu ton nom dans la liste de ceux qui ont choisi mon option. Tu verras ça va être super, je vais vous faire lire du Hugo ! »

Jack se redressa et soupira.

« Enfin pour l’instant, il faut que je trouve cette fichue infirmerie… C’est plutôt grand, votre bahut. »

Les yeux écarquillés, Takada semblait aux abois. Cependant il se reprit et, dans un anglais des plus pitoyable, lui indiqua l’endroit qu’il cherchait.

« You teurn ane de leffe ane teïke de … (il mima un escalier à l’aide de ses mains) ane it his de feurst dor ane de rite. »

« Je te remercie petit, », lui répondit Jack, en japonais, avant de s’engouffrer en courant dans lesdits escaliers. Une fois devant la porte de l’infirmerie, l’agent Taylor frappa deux coups avant d’ouvrir la porte et de pénétrer dans l’antichambre de l’infirmerie: celle-ci était on ne peut plus vide. Plutôt que de s’asseoir, Jack préféra rester debout; il s’attendait à ce que l’infirmière débarque d’un instant à l’autre, et commença à arpenter la petite pièce d’un bout à l’autre, les mains fourrées dans ses poches. Il se demandait bien à quoi pouvait bien ressembler l’infirmière. Il l’imaginait petite, menue et affable, la japonaise typique en somme.

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Le parc et son sous-bois / Un étrange contact (PV Magikya)
« le: mercredi 20 juin 2012, 00:33:45 »
Confortablement installé sur un banc en plein milieu du parc, Jack Taylor en bras de chemise, clope au bec et ray ban sur le nez, avait tout du touriste américain en vacances. Il était 17h passées et il n’y avait plus guère dans le parc que quelques couples qui s’attardaient pour se bécoter à l’ombre des arbres et quelques enfants qui jouaient au ballon. Quant à lui, il affectait la lecture attentive du NY Times de la veille et ne put s’empêcher de sourire assez largement lorsqu’il lu que l’assistante du procureur Julia Taylor avait fait condamner le patriarche d’un réseau de proxénétisme particulièrement actif à New York. Il ne doutait pas que son adorable sœur aînée préparait le terrain pour son entrée en politique : quelque jour avant son départ, alors qu’il venait de se répandre en elle, Julia lui avait annoncé briguer un mandat sénatorial.

Jack Taylor consulta sa montre, puis leva les yeux. Rien. Il fronça les sourcils puis observa attentivement les alentours; aucune silhouette solitaire en vue. Peut-être sa montre avait-elle de l’avance, et Jack prit son mal en patience, sans toutefois quitter des yeux un seul instant l’endroit exact ou il devait rencontrer son contact, c’est-à-dire en face de lui et légèrement sur sa gauche, à quelques pas du petit lac au centre du parc. Dix bonnes minutes passèrent, et Jack commença à perdre patience; le parc n’allait pas tarder à fermer et il lui fallait un nom pour ce soir. Avait-il été trahi ?

Inquiet, l’agent de la CIA se pencha en avant et feint de se gratter le mollet alors qu’il cherchait en réalité le contact rassurant du couteau à cran d’arrêt qu’il avait attaché à sa cheville. Non, c’était fort peu probable, il n’y avait absolument aucune chance pour qu’il ait grillé sa couverture. L’indic’ avait sûrement jugé trop dangereux pour sa propre sécurité de se pointer, et il aurait sûrement de ses nouvelles dans les jours à venir. Après avoir attendu cinq minutes supplémentaires, Jack soupira, plia son journal et s’apprêta à quitter le parc. Mais ce qu’il vit en se redressant l’étonna au plus haut point.

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Précisons d’emblée que le temps de réponse de mes partenaires m’importe peu, de même que la longueur de leurs posts (sauf cas extrêmes). En revanche j’accorde une assez grande importance à la qualité de l’écriture (orthographe, grammaire, syntaxe). J’ajoute que j’aime le RP hard et cru; âmes sensibles s’abstenir !

Première trame (Hentai - 1, voire deux personnages maximum. De préférence des jeunes filles au caractère bien trempé)

Après avoir donné son premier cours, Jack a une trique d’enfer; toutes ces adolescentes l’ont mis dans un tel émoi qu’il se masturbe dans sa salle de classe sans même penser à la fermer à clé. Vous le surprenez et décidez immédiatement de le faire chanter.

Seconde trame : (Combat, puis hentai - 1 personnage féminin vampire)

Vous êtes surprise en pleine nuit par Jack, effectuant l’une de ses habituelles balades nocturnes alors que vous commettez un acte répréhensible. L’agent de la CIA s’empresse d’essayer de vous coffrer et vous décidez de vous débarrasser rapidement de cet humain impudent. Surprise par sa résistance et son absurde témérité, vous finissez quand même par lui coller une bonne raclée avant de profiter de son corps athlétique.

Troisième trame (Hentai (Yaoï) - 1 personnage masculin juvénile ou androgyne) :

Vous êtes surpris par Jack à l’école sous la douche ou dans les vestiaires. Celui-ci ne parvient pas à réfréner ses pulsions sexuelle et, à défaut de jeune fille disponible, il jette son dévolu sur vous. (A noter que si vous jouez ce type de personnage, mais qu’il n’est pas lycéen, ou que vous souhaitez me proposer une autre trame, c’est tout à fait possible).

Quatrième trame (Hentai - un personnage futanari) :

Sans s’en douter un seul instant, Jack prend pour cible une Futanari. D’abord légèrement perturbé par ce qu’il découvre, il hésite assez peu avant de passer outre ce détail anatomique…

Cinquième trame (Hentai - un personnage féminin de l’administration du lycée)

Il s’agit là de faire passer un entretien d’embauche à Jack, afin de vérifier l’étendue de ses compétences…

Vous pouvez tout à fait me proposer d’autre type de RP par message privé, j’en serais ravi.

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Prélude / Jack Taylor, agent sous couverture ! - { Validé }
« le: lundi 18 juin 2012, 23:42:53 »
Nom/Prenom/Surnom : Jack Taylor

Âge : 33 ans

Sexe : Masculin

Race : humain

Orientation sexuelle : hétérosexuel à tendances bisexuelles (naturellement inavouées)

Description physique : de taille moyenne pour un américain (183 cm), Jack Taylor a toutefois fière allure. Athlétique et élégant - systématiquement en costume de marque -  en toutes circonstances il évolue avec une décontraction frôlant l’insolence. Brun aux yeux marrons légèrement basané, le visage résolument masculin, les joues couvertes d’un léger duvet, Jack a tout du trentenaire séduisant et sympathique dont rêve les adolescentes. Formé par la CIA, son visage peut prendre à la commande la plupart des émotions humaine et notre ami peut aussi bien feindre la rage que la stupidité la plus abyssale ou bien afficher l’air béat d’un lycéen amoureux. Toutefois au naturel, l’agent Taylor affiche un visage paisible et avenant.

Sportif accompli, Jack s’entretient très régulièrement et ses chemises ajustées laissent deviner biceps, pectoraux et épaules de nageur. Bien qu’il dépasse assez régulièrement les 78 kilos, il ne semble pas particulièrement massif, exception faite de ses grosses paluches  aux ongles carrés peu gracieuses mais ô combien habiles. Notons enfin, afin de ravir la gent féminine que l’agent Jack s’enorgueillit d’avoir un superbe fessier ainsi qu’un attribut viril particulièrement impressionnant.

Caractère : Jack est le meilleur pote dont vous avez toujours rêvé. Drôle, sympathique et bon vivant, ses années de service à la CIA n’ont faiblement entamé son aptitude hors normes à positiver, même dans les situations les plus désastreuses. Où qu’il aille, Jack n’a de cesse de se faire des amis et des alliés. Pour autant, l’agent Taylor n’est pas un clown; c’est un agent expérimenté et efficace qui sert le gouvernement américain avec ferveur. Tout obstacle entre lui-même et le bon déroulement de sa mission se voit inévitablement éliminé. Mais Jack n’étant pas un héros de film, il ne se sert que très rarement de son arme service et privilégie assez largement la diplomatie, la persuasion voire la corruption à la violence.

Il n’en va pas de même pour le déroulement de sa vie sexuelle puisque l’agent Taylor est, à proprement parler un véritable prédateur sexuel. La décontraction et la sérénité de Jack ne cèdent face à ses énormes besoins sexuels. Lorsque le jeune homme repère une proie, notre pauvre agent de la CIA perd ses nerfs et ne peut retrouver son calme qu’après s’être brutalement envoyé en l’air, ou après s’être masturbé compulsivement à plusieurs reprises. Jack ne compte plus le nombre de fois ou sa « fichue queue » l’a placé en situation délicate.

Notons que l’agent Jack Taylor - en dépit de ses dénégation - un pervers puisqu’il aime à s’adonner à des pratiques honteuses, voire répréhensibles qui contrastent assez largement avec son caractère ordinairement paisible. Mais toutes les femmes s’accordent à dire qu’une fois sexuellement stimulé, Jack Taylor n’est plus le même homme; ses penchants pour les nymphettes, la sodomie et les femmes fatales sont connus des services américains qui ne les tolèrent que parce que Jack est l’un de leurs meilleurs éléments. Ajoutons, en guise de confidence que l’anus de notre agent modèle est une zone érogène qui lui fait littéralement perdre la tête, depuis les jeux érotiques de son adolescence avec sa sœur aînée.

Histoire :

Dubitatif, David Gordon épluchait attentivement un gros dossier noir dont il tournait les pages du bout de ses doigts boudinés. Il avait relu quatre fois la dernière page lorsqu'on frappa à la porte.

"Entrez !"David fronça les sourcils lorsque s'ouvrit la porte de son bureau, dévoilant un épouvantail avec l'air le plus nonchalant du monde, une chemise jaune, un complet bleu et le sourire le plus débile qu'il ait jamais vu en 30 ans de carrière.

"Z'êtes Jack Taylor ?"

"Ouaip patron", balança l'hurluberlu, sans prendre la peine d'ôter la main droite de sa poche. "C'est bien moi !"

Réfrénant la forte envie qu'il avait de vous foutre ce bellâtre arrogant à la porte, Dave désigna la chaise qui lui faisait face d'un geste désinvolte. "Posez votre cul sur cette chaise, j'ai un certain nombre de questions à vous poser avant de vous envoyer chez les bridés."

Taylor haussa un sourcil. "Chez les bridés ? C'est pas ce qui était prévu." L'homme s'approcha du bureau de son supérieur et s'assit docilement en face de lui. "Je devais repartir en France..."

"Ouais ouais, mais c'est moi qui décide, on a besoin de vous ailleurs. J'avais prévu d'envoyer Rob, mais cet abruti a grillé sa couverture et croupit dans un cachot au fin fond de l’Afghanistan..." Gordon marqua une pause, observant la réaction de son agent par dessus ses petites lunettes rondes. "Mais c'est pas vos oignons." Jack ne répondit pas. Attentif, il attendait ses instructions. David soupira, puis referma le gros dossier noir. "Bon, j'récapitule . Vous m'arrêtez si je me trompe, et UNIQUEMENT si je me trompe. Vous m'avez bien compris, Taylor ?"

"Ouais Patron." Jack s'enfonça dans son fauteuil, les yeux mi-clos et les mains croisées sur son ventre. "J'vous écoute".

"Bon, c'est parti. Votre paternel siégeait à la chambre basse avant qu'il se fasse buter par un extrémiste en sortant de chez lui. Votre mère, vos deux et vous-même avez été placés sous protection policière et déplacés de Washington à LA, vous avez changé de nom.  A cette époque, vous n'aviez que 5 ans, votre sœur aînée 8, et la cadette était encore un nourrisson. Vous étiez un élève très moyen tendant vers le médiocre dans la quasi-intégralité des matières à l'exception du sport et de l'histoire à cause de vous problèmes de concentration. Visiblement, vous n'aimiez pas les cadres." David se gratta le menton, plongeant son regard acier dans les yeux marrons de son interlocuteur. "Il me semble que ça n'a jamais vraiment changé, pas vrai Jack ?"

L'intéressé se contenta de sourire. "Je sais obéir lorsque c'est nécessaire, et je m'impose à moi-même une rigueur de fer. Mais j'avoue que j'aime bien faire les choses à ma manière." David acquiesça lentement, puis se prit le menton dans une main.

"A l'inverse de vous, votre sœur aînée, Julia fut une excellente élève dès son plus jeune âge. Vous aviez une relation passionnelle avec elle parce que votre avocate d'affaire de mère reportait l'amour passionnel qu'elle avait pour votre père sur son boulot. Seulement vous aviez une relation tellement passionnelle que la bonne vous a surpris, alors que vous aviez la bite dans son cul. Vous aviez douze ans, elle quinze. Votre mère apprenant cela, vous a envoyé dans une lycée anglais pour richards. Là-bas, vous n'aviez que peu d'amis et vous passiez votre temps à lire et à faire du sport. Vos résultats scolaires se sont légèrement améliorés mais sans plus; rien ne laissait présager que, comme vos deux sœurs, vous étiez surdoué. Vous avez monté un club de détective avec des copains aussi taciturnes que vous, pour vous occuper. Ceci serait un détail si vous n'aviez pas aidé la police locale à élucider le meurtre d'une de vous petites camarades. C'est à ce moment là que nos services ont commencé à vous surveiller.

Votre mère vous a finalement rapatrié aux Etats-Unis pour que vous intégriez Princeton, alors que votre sœur aînée, Julia, terminait Harvard. Quant à la cadette, elle était encore au lycée. C'est à ce moment là que vous êtes passé de l'adolescent taciturne que vous étiez en Angleterre à play-boy. Il paraît que votre professeur de psychologie criminelle aurait sous pseudonyme, raconté dans une revue féminine que vous la faisiez jouir comme jamais. Parallèlement, vous avez commencé à pratiquer le Jeet kune do pour lequel vous vous êtes de suite révélé très doué; vous avez même gagné plusieurs compétitions. Hormis vos frasques sexuelles qui vous ont plusieurs fois valu de manquer de vous faire exclure de l'université, vous vous en êtes plutôt bien sorti et, sitôt diplômé en droit, vous avez intégré les marines, pour une période de deux ans.

Vous êtes revenu avec quatre médailles, une grave blessure au flanc droit, et l'envie de vous reconvertir dans le commerce international. C'est à ce moment que nos services sont entrés en contact avec vous. Séduit par l'aventure, le salaire et le prestige, vous avez accepté presque immédiatement d'intégrer la CIA. On vous a formé, envoyé en Angleterre, au Danemark, en Allemagne, en Russie, puis en France ou vous vous êtes entiché d'une journaliste. Vous l'avez engrossée, trompée à de multiples reprises, puis elle vous a plaquée. Vous avez pensé à raccrocher, mais vous n'en avez pas eu le courage. Vous revenez tout juste d'une mission en République Tchèque ou vous avez contribué à faire tomber un réseau pédophile international."


Essoufflé, David Gordon jeta un rapide coup d'œil à son agent, qui n'avait pas bronché. Sa passivité l'agaça et il décida de le secouer un peu."Ces informations sont-elles exactes, Taylor ?"

"Ouais boss, rigoureusement exactes. Vous avez bonne mémoire."

David ignora la flatterie. "Comment va votre petite soeur, Jack ?"

Surpris par la question, l'homme décroisa les mains. "Maria va bien. Elle fait Harvard. Je ne la vois pas très souvent. C'est une bonne élève... Elle veut être diplomate je crois, ou faire de l'humanitaire."

"Et votre soeur aînée ?" David Gordon plissa les yeux, plus attentif que jamais aux réactions de l'énergumène qui lui faisait face.

"Julia ?", répondit Jack d'un ton badin, "Plutôt pas mal, mais vous le savez aussi bien moi... Il doit vous arriver de la fréquenter, il me semble. Après tout elle travaille pour le bureau du procureur de New York."

"Vous la baisez encore ?" lança David sur le même ton. Bien qu'il s'efforça de le cacher, Gordon constata avec amusement qu'il venait de déstabiliser son agent. Il fut bien trop long à répondre.

"Nous n'avons plus de relations de cette nature. ma sœur est mariée à un homme très influent et compte avoir des enfants très prochainement".

Il mentait, David le savait pertinemment, mais il mentait bien. Même un expert comme lui avait eu du mal à repérer les signes qui trahissaient son agent. "Très bien, ça me va. Vous partez dans quatre heure pour le Japon. Vous trouverez des informations complémentaires dans la serviette qui vous sera remise à votre départ. On vous a trouvé un poste de professeur de lycée. Vous êtes diplômé de la Sorbonne et marié à une certaine Sakiko Muraka qui n'existe pas. Vous parlez bien le français, Jack ?

"Oui, et sans accent, qui plus est", lui répondit l'intéressé, dans la langue de Molière.

"Parfait. On vous renseignera sur votre mission quelques semaines après votre intégration. Dégagez maintenant". David se leva, pour raccompagner son agent à la porte. Alors qu'il allait la franchir, il le retint par le bras. "Jack ?"

"Ouais Boss ?"

"Gardez votre queue dans votre froc."

Situation de départ : expérimenté.

Autres :

- Pour les besoins de sa couverture, Jack est censé intégrer l'équipe pédagogique du lycée de Seikusu, où il devrait occuper un poste de professeur de français. Un entretien d'embauche pourrait d'ailleurs être assez amusant !
- Jack Taylor, agent d'élite de la CIA a participé à divers programmes, pas forcément toujours légaux, visant à accroître ses capacités physiques, physiologiques et intellectuelles de manière très significative. Sa force, ses réflexes, son habilité et ses capacités d'analyse sont nettement supérieures à la moyenne humaine.

Comment avez vous connu le forum : Google !

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels : Je ne crois pas, mais sait-on jamais !

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