Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Vael Aurea

Pages: [1]
1
Vous nous quittez déjà ? / Petite absence.
« le: jeudi 21 juin 2012, 17:54:00 »
Je poste ici pour vous prévenir de mon absence du 22 au 29 juin. Je suis désolé de ne pas avoir été très présent ces temps-ci, et je m'excuse en particulier auprès de mes partenaires de RP qui vont je le crains devoir patienter encore un peu.

A très vite, je l'espère.

2
Acte Premier : Financement occulte de campagne.

Oxygène.

« En politique le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal. »
- Nicolas Machiavel.

Chapitre Premier : Un monde nouveau.

Se lancer dans une campagne électorale demandait énormément de ressource de la part du candidat pour peu qu'il veuille véritablement avoir des chances. Les frais étaient nombreux et la concurrence bien souvent extrêmement rude. Ce n'était évidemment pas dans un régime tel que la Dictature d'Ashnard ou même le Royaume de Sylvandell que des élections pouvaient avoir lieu. Ce n'était d'ailleurs peut-être pas une si mauvaise chose. Les nombreuses combines dont pouvaient faire preuve les candidats faisaient que la victoire revenait bien souvent au plus riche, au plus fourbe ou au plus manipulateur des prétendants. Un petit peu comme en amour lorsqu'on y pense bien. Le plus riche ou le plus sournois aura à n'en pas douter bien plus de chances qu'un type simplement gentil ou même romantique, mais il s'agissait là d'une interprétation toute personnelle dont Vael était persuadé du bien fondé depuis longtemps... Ca ne lui avait jamais desservi en tous les cas.

Fourbe il l'était sans nul doute. Il pouvait également s'appuyer sur une organisation criminelle qui lui permettait de mener de nombreuses opérations illégales en sous-main, lui permettant de déstabiliser voire éliminer ses adversaires. Il lui manquait toutefois le nerf de la guerre : L'argent. Il lui en fallait énormément et bien que la société de Lady Shiny lui permettait d'en blanchir une bonne partie, il avait besoin de soulever des fonds rapidement pour marquer son entrée en campagne. Une campagne qui allait s'annoncer difficile et dans laquelle tous les coups seront permis... De son côté tout du moins.

Il avait été informé par Helena Aeron qu'un petit Royaume existait sur un plan différent de la Terre. La surprise passée de savoir qu'il existait d'autres lieux que la Terre, il se décida à demander une audience auprès de celle qui prenait de plus en plus d'importance dans les affaires du Royaume, à savoir la Princesse Alice Korvander. Selon les informations fournies par Helena, elle était encore jeune et relativement novice sur les questions de politique. Si ce Royaume n'était pas richissime, il disposait de richesses suffisantes pour lui permettre de bénéficier d'une belle avance sur ses adversaires.

Quelle ne fût pas sa surprise lorsqu'il constata que la modernité n'avait pas cours ici. Le seul moyen de transport semblait être le cheval et il n'en avait jamais monté de sa vie. Il trouva finalement une sorte de voiture à cheval, un peu comme ces calèches que l'on pouvait observer dans les parcs quand les beaux jours arrivent. Il se résigna à monter dedans avant de demander qu'on le mène au Château. Le cocher sembla rire avant de lui dire secouant la tête :

« Vous ne doutez de rien vous... Et puis quelle drôle de tenue. »

Piqué à vif, contrarié de se trouver dans un monde dont il ignorait tout, il balança une remarque acerbe au chauffeur, qui en fût étonné :

« Silence. Je ne vous paie pas pour que vous commentiez. Contentez-vous de conduire. »

Finalement, que ce soit les chauffeurs de taxi sur Terre ou les cochers sur Terra, il fût rassuré de constater qu'ils étaient aussi chiants sur l'une que sur l'autre. Enfin quelque chose qui lui sembla familier. Le voyage fût pénible, la calèche n'étant guère équipée d'amortisseurs, elle bougeait énormément à la moindre imperfection de la route, ce qui arrivait il faut bien le dire souvent. Après environ une quarantaine de minutes de trajet, ils arrivèrent finalement devant l'immense château dont la seule entrée se trouvait au bout d'un pont extrêmement long. Passant la tête par la fenêtre, il constata qu'une créature énorme volait juste au-dessus de l'édifice, comme s'il devait le garder. Il songea qu'il devait s'agir d'un dragon, chose qui n'avait pas été précisée par la détective. A mesure qu'ils s'approchaient de l'entrée du château, un frisson parcourut l'échine de Vael.

Cet endroit paraissait plutôt sinistre et il ne se sentait vraiment pas rassuré avec ce monstre tournoyant autour de sa tête. La voiture finit par s'arrêter. Il hésita un instant avant de descendre chose qu'il se résolu tout de même à faire. Il régla le cocher avant de venir à la rencontre du garde qui n'avait pas l'air commode. Réajustant sa cravate et remettant le masque de l'arrogance sur son visage, il s'annonça simplement comme un visiteur de la Princesse. Après avoir donné son nom, il fût autorisé à pénétrer dans l'enceinte du château, dans lequel il était effectivement attendu. Il traversa la cour d'un pas pressé, ne tenant pas à être rôti par le dragon qui tournoyait toujours par là-haut. Une fois passé les lourdes portes, il déboucha dans une vaste salle de réception, décorée sommairement. Une grande table s'étendait sur une bonne partie de la pièce alors qu'en bout de table se trouvait le trône sur lequel la Princesse devrait sans doute le recevoir.

Il n'y avait personne hormis un garde dans cette pièce. Il s'adressa à lui pour lui signifier son arrivée. Il quitta alors la salle, sans doute pour aller prévenir la Princesse. Il s'avança vers le trône, magnifiquement sculpté dans un bois précieux. Il avait certainement dû être sculpté directement ici tant il semblait lourd à transporter. Vael n'avait en réalité aucune idée des coutumes de ce Royaume, pas plus que du comportement à adopter devant une tête couronnée. Il fît le tour de la table pour venir se placer devant le trône qui tournait le dos à la table. Ainsi positionné, il se contenta donc de se tenir droit, sans bouger, faisant face au trône et attendant patiemment que la Princesse pénètre dans la salle.

3
Le coin du chalant / Vael Aurea et recrutement pour le Voile de la nuit.
« le: samedi 09 juin 2012, 23:14:27 »
Journal de RP.

C'est ici que se tiendra le journal des RPs de Vael. A la suite de ce message se trouve une explication détaillée concernant l'organisation du Voile de la nuit.

4
Acte Premier : Quand un salaud et une garce se rencontrent, que se disent-ils ?

« L'argent n'a pas d'odeur et le vice pas de patrie. »

- Extrait du journal de Vael Aurea.

Dear You.

Chapitre Premier : C'est à ses chaussures qu'on juge un homme.

Il paraît que rien n'arrive par hasard, que les Dieux eux-même tracent notre destinée, que nous ne sommes que les acteurs d'une pièce déjà écrite à l'avance. Évidemment, il y a de plus ou moins bons comédiens, qui jouent plus ou moins longtemps mais ils ont ceci en commun qu'ils ne savent pas quand le rideau va tomber, quand se déroulera leur dernière représentation, ni quand se jouera leur dernier rôle. Quoi qu'il en soit, Vael n'aurait jamais pu accepter que quiconque décidât à sa place du déroulement de sa vie. Pour lui, c'est toujours par hasard qu'on accomplit son destin. Et ce ne fut pas vraiment différent ce soir-là.

Il rentrait d'une journée de travail particulièrement chargée durant laquelle il avait réussit à vendre tout un lot d'esclaves humains à une meute de terranides. Peu lui importait leur sort ou même qu'ils fussent de la même espèce. Après tout, l'argent n'a pas d'odeur et le vice pas de partie. Fort de ce constat et la bourse bien rebondie, il se dirigea vers la ville de Seikusu, espérant trouver une chambre à l'hôtel. Il était dangereux pour lui de se trouver un foyer fixe, il faciliterait la tâche de ceux qui cherchent à le retrouver. Il pressa un peu plus le pas, il lui fallait arriver en ville avant la nuit s'il voulait trouver une chambre.

Il finit par débarquer dans le quartier le plus mal famé de la ville : Le quartier de la Toussaint. Ici pas de doute, personne ne viendrait l'ennuyer, ni lui poser de questions. C'était l'endroit idéal pour les malfrats en tous genre, même s'il se trouvait qu'il cumulait pas mal de casquettes à lui seul. Entre le proxénétisme, le trafic d'esclaves, le recel, les extorsions, les viols et les meurtres, il n'y avait qu'à choisir. S'il n'avait pas été pris plus tôt cela tenait sans doute au fait qu'il commettait rarement ces crimes par lui-même, s'arrangeant toujours pour le faire passer par de petites frappes sans grande envergure.

Il aspirait toutefois à autre chose aujourd'hui. Fonder un véritable empire du crime était l'une de ses ambitions. Entre la corruption et les menaces, il pourrait ainsi vivre sans guère se soucier des autorités. Pour l'heure en tous cas, il devait trouver un lieu où se loger et comme il le craignait, la plupart des hôtels étaient déjà bondés par des clients douteux passant la nuit avec une prostituée. Se maudissant, il entreprit de quitter la ville, en quête d'un lieu plus hospitalier, lorsque quelque chose attira son attention.

En effet, il semblait que deux personnes, deux hommes plus précisément étaient au beau milieu d'une bagarre, l'un des deux semblant être largement dominé par l'autre. Il n'y avait pourtant pas photo entre les deux gabarits, l'un était relativement grand et pourtant fluet tandis que l'autre était plus tassé, plus menu mais semblait plus puissant. C'était pourtant le plus souple qui semblait dominer son adversaire. Outre les paris qui circulaient à l'improviste ça et là, un détail attira l'attention de Vael. Ces hommes appartenaient à la même bande. Ils n'auraient donc jamais dû se battre d'une façon aussi violente.

Soudain pris d'une curiosité certaine, il s'avança parmi les parieurs qui lui proposèrent de mettre un billet, ce qu'il refusa de façon entendue. Il connaissait mieux que quiconque les arnaques dont faisaient preuve les bookmaker, en étant lui-même un à ses heures. Il ne reverrait probablement jamais son argent, même en cas de victoire. Il ne l'avait pas remarquée au premier abord, mais une jeune femme se tenait en marge de la rixe, et semblait en pleurs, les suppliant d'arrêter cela. Vael eût tôt fait de comprendre, ils devaient se battre pour cette femme. Ridicule. Se battre pour quelque chose d'aussi grotesque. Elle ne devait pas être une esclave, ni appartenir à aucun de ces hommes, elle ne représentait donc pas en l'état une valeur pécuniaire quelconque, pourquoi donc risquer de se faire remarquer pour quelque chose d'aussi ridicule ?

Il fût immédiatement tiré hors de ses pensées lorsque l'un des combattants fût projeté sur lui, le percutant avec force. Alors que l'homme rebondissait sur lui et s'apprêtait à retourner au combat, Vael, dans un élan de violence et de démesure effrayant, sortit de la poche intérieure de sa veste un 44.Magnum qu'il braqua sur l'homme qui lui tournait désormais le dos, pour lui loger une balle en pleine tête. Alors que des cris s'élevaient de l'assistance, un second coup de feu partit. Il abattit sans scrupules le second personnage qui lui paraissait tout aussi antipathique. La fille était d'autant plus en larmes de voir ces deux hommes morts sous ses yeux. Elle était d'ailleurs la seule à être restée. Tous les autres s'étaient enfuis à toutes jambes devant la folie meurtrière de Vael.

« Et merde... »

Il baissa le regard vers ses le sol, constatant l'étendue des dégâts, les flaques de sang sur le trottoir, les corps inertes et toujours cette femme qui sanglottait. Elle était véritablement insupportable. Il savait qu'il devrait déguerpir rapidement, avant que la police, les journalistes n'arrivent pour couvrir l'évènement. Il releva finalement la tête, comme s'il venait enfin de réaliser les conséquences de ce qu'il venait de faire. Il soupira avant de déclarer, s'éloignant dans une ruelle pour s'y cacher :

« Mes chaussures sont foutues. »


5
Prélude / Vael Aurea : Une âme au rabais. (Valithé)
« le: vendredi 08 juin 2012, 13:37:44 »

Prénom - Nom : Vael Aurea

Âge : 20 ans.

Sexe : Masculin.

Race : Humain.

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.

Description physique :

Comment décrire Vael Aurea sans parler de ce qui frappe le plus chez lui au premier abord ? Son regard est ce qui semble refléter au mieux sa personnalité. Lorsque ses deux yeux se concentrent sur un point précis c'est d'abord un refus avant d'être une marque d'intérêt. A sa façon de se focaliser sur ce point, il met littéralement de côté chaque chose autour de lui et ce qui fait qu'il est si puissant. A la fois dur et profond, froid et perçant, il sera tantôt méprisant, tantôt admiratif. Il en est persuadé depuis l'âge de conscience, le regard est la grande arme de l'Homme.

On peut tout dire avec un regard, et cependant on peut toujours nier un regard. Plus que chez quiconque, ses yeux reflètent le fond de son âme. D'un noir profond, ils semblent s'accorder parfaitement avec les ténèbres enfouies dans son coeur. Mais pourquoi s'attarder autant sur un élément qui paraît tellement anecdotique ?

Quoi qu'on en dise, c'est au visage qu'il faut regarder les Hommes, mais il ne faut pas prendre leur masque pour leur visage. Il est tellement aisé de se faire passer pour ce que nous ne sommes pas, exercice auquel Vael s'essaie régulièrement avec succès. Un visage relativement fin, des lèvres fines et un nez aquilin en forment l'essentiel.

Il passe le plus clair de son temps, une pipe à la bouche, peu importe qu'elle soit allumée ou éteinte, ce besoin est essentiel pour lui. Il se soucie tout particulièrement de son apparence physique. Précieux pour les uns, coquet pour les autres, tous s'accordent à dire qu'il fait tous les efforts pour être élégant. Ses cheveux soigneusement peignés, son sourire travaillé bien en place, tout chez lui respire l'honnêteté et pourtant il ne faut jamais se fier aux apparences...

Chacun sait que ce que cache le langage, le corps le dit. Le corps est une sorte d'enfant entêté, quant au langage il est tel un adulte très civilisé... Vael s'est donc mis en tête de dompter ce corps, d'éduquer cet enfant pour lui faire dépasser ses propres limites. Pour une taille relativement élevée ( 1m86 ) il a une masse corporelle globalement inférieure à l'idéal ( 72 kg ).

Assez bien proportionné, son buste est cependant légèrement plus court que la moyenne par rapport à la longueur de ses jambes. Ses mains quant à elles contrastent avec le reste de son corps car elles sont très fines et assez petites ce qui l'empêche de se servir efficacement d'armes contondantes ou tranchantes.

Description psychique :

Vael est avant tout un pragmatique organisé. Dynamique, jovial, bon vivant, entreprenant, il prend tout à fait au sérieux les réalités de l’existence dont il n’entend perdre aucune opportunité. Il a du savoir-faire, du bon sens, une logique pratique qui lui permet de prendre les problèmes concrets à bras-le-corps et de les orienter au mieux de ses intérêts. Empirique et raisonnable, soucieux de prospérité économique, il sait tirer de ses expériences des leçons simples, utiles et rentables. Il sait mettre de l’ordre dans son ressenti des choses, discipliner son vécu, hiérarchiser ses envies et besoins, réguler son activité en fonction de normes précises. Confiant, sûr de lui, il se sent à l’aise dans le monde des réalités matérielles dont il fait le tremplin de ses ambitions. Expansif, enjoué, plutôt optimiste, il se donne les moyens de pouvoir jouir sainement et en abondance des bonnes choses de la vie sans jamais perdre de vue ses intérêts pratiques. Chacun de ses actes est utile, productif, organisé, orienté vers une finalité précise.

Vael sait ce qu’il veut, et se donne les moyens qu’il faut pour l’obtenir. Ambitieux, plein d’autorité, impérieux, soucieux de son impact social, il entend pleinement jouer le rôle qui est le sien dans la société à laquelle il appartient. Il est toujours prêt à prendre l’initiative pour échanger, négocier, coopérer avec autrui, se rendre utile pour se mettre en valeur. Il a des talents de pédagogue, d’avocat, de diplomate, de meneur d’hommes et possède au plus haut point l’art du langage : il sait avec aisance et clarté communiquer ses volontés, expliquer ses intentions, convaincre ses interlocuteurs du bien-fondé de sa vision du monde. Ses jugements sont impérieux, frappés au coin du bon sens. Travailleur, gestionnaire, volontaire, doué du sens de l’organisation, il s’impose comme homme d’expérience et est doué pour mettre du classement, de la logique et de l’ordre dans tout ce qu’il fait. Il veut être reconnu pour ses compétences concrètes, pour son aptitude à se plier à la règle du jeu social, à se rendre utile si ce n’est indispensable.

Pris par son besoin d’en imposer, de convaincre autrui de ses bienfaits et mérites, de faire des démonstrations de pompeuse éloquence, il a d’extrêmes difficultés à s’inscrire dans des relations humaines désintéressées, dans la joie de la communication pure et inutile. Il parle trop, ce qui réduit d’autant sa capacité d’écoute, et semble prêt à sacrifier ses idéaux, ses désirs et sa curiosité sur l’autel de ses ambitions sociales. Sa jovialité et sa faconde envahissantes et exubérantes masquent une fausse décontraction, une impuissance à accorder à autrui une attention souriante dépourvue d’intention. Les attentes des autres lui indiffèrent s’il n’a rien à y gagner.

Lorsque Vael fait preuve d’esprit critique, c’est sur un mode sentencieux, arrogant : sarcasmes définitifs et méprisants de celui qui ne doute de rien, qui détient l’autorité manifeste et refuse l’auto-critique. En fait, il manque de subtilité, de discrétion, de recul, de retenue : envahissant, prétentieux, théâtral, redoutant la solitude et les remises en cause, il est allergique à toute forme d’interrogation approfondie, de retour sur soi. Ses jugements sommaires ne tiennent aucun compte de la complexité des êtres et des situations. L’inconnu, le marginal sont bannis de son univers mental standardisé, normalisé où chaque chose est étiquetée et rangée à sa place.

Histoire :

L'âge d'éveil :

Vael naquît en l'an 215 de notre ère, au coeur de Seikusu. Dorloté au sein d'une famille relativement aisée, d'une mère commerçante et d'un père artisan, il connut une enfance paisible. Instruit très tôt par un précepteur, il développa rapidement des qualités remarquables d'élocution, si bien qu'il se joua rapidement de la vigilance de celui-ci, pour s'échapper en ville. C'est ainsi qu'à 12 ans tout juste, il put découvrir toute l'agitation de la véritable fourmilière que constituait le quartier commerçant de la ville. Les troupes de cirque sur les marchés, les étals bariolés, les mets aux mille saveurs... Il en était sûr, ce serait sur des places comme celle-ci qu'il ferait sa vie.

Fils unique, adoré, vénéré par ses parents, il n'a jamais connu la frustration d'un refus, ni essuyé la moindre remarque désobligeante de la part de ses géniteurs. Tel un demi-dieu parmi les simples hommes, il fut porté aux nues chaque seconde de son enfance. Si douce, si délicate... Si malsaine. Le monde là-dehors n'est guère le même et il allait rapidement l'apprendre à ses dépens.

L'âge de conscience :

Son adolescence se passa sans encombres jusqu'à environ ses 15 ans. Il allait désormais à l'école et développa une curieuse tendance à laisser les autres travailler pour lui. Par un habile jeu de " services rendus ", il ne faisait jamais lui-même ses devoirs et mettait un point d'honneur à ce que seuls les meilleurs s'y attellent. Non pas qu'il n'eût point pu les faire par ses propres moyens, mais pourquoi travailler lorsque les autres le font pour soi ?

Un soir, alors qu'il rentrait d'une leçon avec son précepteur, il découvrit la maison familiale dans un bazar peu commun. Les meubles avaient été éventrés, les affaires gisaient sur le sol, et des voix qui ne lui étaient pas familières s'élevaient de la pièce principale. Il s'approcha précautionneusement, avant de voir sa mère maintenue par les cheveux par un groupe d'hommes alors que son père était étendu sur le sol. Paralysé par la peur de voir tout son monde s'écrouler, il fut également emmené par le groupe, dans ce qui semblait être leur camp.

La vie là-bas y était sans commune mesure avec ce qu'il avait vécu auparavant. Un véritable cauchemar des plus terrifiants. Il apprit un peu plus tard que son père était mort des suites de ses blessures et que pour " rembourser " cette dette, sa mère allait être vendue dans un bordel quelconque. Pour sa part, il resterait parmi eux, une paire de bras pouvant toujours servir. Cette servitude, la peine d'être seul au monde forgea rapidement son caractère froid, calculateur et sans la moindre pitié pour quiconque.

L'âge de raison :

Arrivé à l'âge adulte, il était désormais bien intégré au sein de cette communauté et tout le monde avait depuis longtemps oublié les raisons pour lesquelles il se trouvait parmi eux. Ils formaient une troupe particulièrement immorale. C'est parmi eux qu'il apprit les rudiments des métiers les plus malfaisants de ce monde.

Le braconnage tout d'abord, l'abattage d'espèces réputées pour leur peaux, leurs écailles ou leurs propriétés particulières. Ainsi, les Sirènes, les fées ou autres créatures n'ont plus de secret pour Vael. La contrebande ensuite, la vente de ressources ou de denrées interdites, qu'il faut faire circuler en toute discrétion pour les revendre au marché noir. A propos du marché noir, c'est le lieu où se déroule les activités de recel, là où il récupère les objets de valeur qui ont été volés pour ensuite les " refourguer " à des acheteurs peu scrupuleux.

L'une des activités les plus florissantes reste toutefois la traite d'esclaves, associée au proxénétisme... Fameuse activité à cause de laquelle le jeune garçon perdit sa mère. Loin de s'y refuser, il n'hésite pas une seconde à faire subir le même calvaire que sa mère a subi à d'autres femmes, en affirmant que si elle a dû le supporter, il n'y a aucune raison pour que d'autres y échappent. Devenu indifférent à tout ce qui peut faire l'humanité de quelqu'un, il décida de suivre sa propre voie, plusieurs années après.

Animé par le seul désir de vengeance, il égorgea sans scrupules chacun de ses compagnons, qui furent, à l'origine... Ses tortionnaires. La boucle ainsi bouclée, il ne se rendit même pas compte qu'il était devenu pire que ceux qui lui avait arraché sa propre vie, celle d'un enfant qui n'avait jamais connu la réalité.

L'âge de folie :

Désormais seul et livré à lui-même, il ne faisait que poursuivre sa vie de débauche, de violence et de méfaits, sans se structurer véritablement. Toutefois, cette peur panique de la solitude eût tôt fait de le submerger et bientôt il n'y tînt plus... Il se mit en tête de constituer un groupe de malfaiteurs, moins pour avoir des compagnons que pour ne plus se retrouver seul. Les mois passèrent et il se rendit compte que son entreprise était vouée à l'échec, les malfaiteurs ne s'associent pas, ils sont trop fourbes ou violents...

Un soir, alors qu'il était véritablement désespéré, se présenta à lui un démon. Il semblait être d'une grande puissance. Immédiatement sur ses gardes, Vael le menaça de son arme. Toutefois, celui-ci avait été attiré par les sentiments les plus noirs de l'humain et n'était pas venu dans le but de lui faire du mal. Du moins, pas immédiatement. En effet, le démon lui proposa de lui vendre son âme contre la possibilité de réussir l'entreprise qu'il avait en tête. Après une légère hésitation, Vael accepta de se soumettre au marché avec le démon. Ainsi, il serait possible pour lui de réussir ce qu'il désirait plus que tout mais à sa mort, il deviendra lui aussi un démon et devra servir ce mystérieux bienfaiteur.

Sans doute le ciel avait-il abandonné sa cause depuis fort longtemps...

L'âge de gloire :

Rapidement, son entreprise réussit, sans doute grâce à la malédiction du démon et de nouvelles ambitions naquirent dans l'âme de Vael. Son ambition étant démesurée, il a toujours souhaité acquérir la notoriété qu'il estime mériter. Ce n'est pas chose facile de se montrer lorsque l'on a tant d'activités illégales qui courent. A moins de frapper très fort, que ce soit si gros qu'on ne voit que cela. De ce fait, la politique semblait toute indiquée.

Des collègues à la morale douteuse, des financements plus ou moins opaques, des abus de biens sociaux, des pressions, des chantages... Pas de doute, il s'y sentirait comme un poisson dans l'eau. Il décida donc de se préparer à la campagne municipale de la ville qui l'a vue naître, en vue d'obtenir, plus tard, un siège de député. Menant son organisation dans l'ombre, il pourrait ainsi en faire le tremplin de ses ambitions politiques... Et récompenser généreusement ceux qui l'auraient soutenu.

Situation de départ : Déjà assez expérimenté.

Autres : Je sens que je vais bien m'amuser par ici. (:

Comment avez vous connu le forum : Je le connaissais depuis un bon moment mais je n'avais jamais osé m'y inscrire auparavant.

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels: J'ai quelques amis que ça pourrait éventuellement intéresser.

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