Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Seïna Phujita

Pages: [1]
1
Place publique / N'oublie pas ton caddie ! [PV Zord]
« le: lundi 19 novembre 2012, 14:34:57 »
[En vert, c'est Archimède, orange Ryûk et bleu Seï' ]


_... et évidemment mademoiselle Phujita sait tout mieux que tout le monde, mademoiselle Phujita n'a pas besoin d'écouter mes conseils, mademoiselle Phujita est bien assez mature ! Mais dis-moi ce que tu...
_... mourir-euh ! Tu vas pourrir ici et mourir-euh ! Tu vas pourrir ici et mourir-euh ! Tu vas...

Mais qu'ils se taaaaaisent... Ryûk sautait tout autour de moi en chantonnant d'un air joyeux, tandis qu'Archimède faisait les cent pas devant ma cage...
Est-ce que c'était de ma faute à moi si cet homme n'était pas très gentil... ? Mais tout finira par s'arranger, ce devait être une erreur et rien de plus... En attendant, allez essayez d'expliquer ça à ces deux lourdaux... Pfff, je suis pas aidée, c'est moi qui vous le dis.

Les jambes passées au travers des larges barreaux, je les balançais au rythme lent de mon ennui et de mon agacement contre ces deux insupportables monstres. La cage dans laquelle j'étais enfermée se trouvait légèrement surélevée. Je ne voyais pas exactement mais, puisque je ne touchais pas le sol, j'en déduisais être en hauteur... La pièce était plongée dans une semi-obscurité telle que je ne distinguais que ma compagne de cellule, une terranide, tremblante de frayeur et jappant de tristesse. Entre ses jappements, les rouspetages d'Archimède et la chanson insupportable de Ryûk, ma cervelle était sur le point d'imploser.

Dans le noir je n'arrivais pas à voir ni même à sentir s'il y avait un élément à la base duquel j'aurais pu utiliser mon pouvoir pour me libérer
.

_... et de toutes façons je ne vois pas pourquoi je m'évertue à t'expliquer le pourquoi du comment puisque tu n'écoutes rien du tout et... SEINA PHUJITA ?

_Hein ? Sursautais-je en me cognant la tête aux barreaux dans un grand « Bing ! »

_J'étais en train de te parler ! S'époumona mon gros dragon alors qu'il collait sa tête contre la cage, à quelques centimètres de mon visage. Le souffle chaud de ses naseaux me rougit les joues.

_Tu me parlais pas, tu me grondais... geignais-je en retenant un sanglot épais comme soupe au pois.

_... Pardon ma petite Bleuet,[/b] finit-il par se radoucir en passant une de ses grosses griffes sur ma joue mouillée de ma larme, mais c'est de ta faute si tu es enfermée, et je ne peux rien pour toi... Pourquoi ne m'as-tu pas écouté, hein ? Pourquoi ne m'écoutes-tu jamais... ? Et maintenant tu es enfermée et...

_Tu n'as qu'à me faire sortir ![/b] M'écriais-je avec joie, tu es un si grand dragon, si fort, Archimède, tu n'as qu'à arracher mes barreaux !

_Tu sais que c'est impossible ma petite Lilas, je ne peux rien, sans tes pouvoirs...

Je ne répondis rien, laissant une grosse larme rouler sur ma douce joue.
Au même moment, une vive lumière brûla mes yeux accommodés à l'obscurité, succédant à un grincement sinistre. Alors que je frottais mes yeux endoloris et constatais la disparition de mes compagnons, des pas se rapprochant de ma cage arrivèrent à mes oreilles
.

_Toi, là ! La fille aux cheveux bleus, tu vas venir avec moi !

A la voix de l'homme succéda un bruit de clefs qui s'entrechoquaient, puis le cliquetis du cadenas et le grincement de la grille. On me saisit par les cheveux sans douceur et avec violence on me fit tomber à terre.

_Patron, le raffleur a précisé qu'elle avait des pouvoirs magiques, vous vous en souvenez... ?

_Ah. Oui, oui. File-lui les pilules, qu'on en parle plus
.

Sans plus de cérémonies, on m'enfonça deux grosses gélules dans la gorge qu'on me força à avaler à grand renfort de flotte m'inondant les poumons plus qu'autre chose. Mes sanglots reprirent de plus belle et cette fois je me mis à pleurer pour de bon.

_Archimèèèèèè... AH !

Une gifle magistrale interrompit mon appel au secours.

_Ta gueule !

Ravalant mes sanglots, je me laissais faire.
Pourquoi ces hommes m'arrachaient-ils mes vêtements... ? Pourquoi n'étaient-ils pas gentils... ? Dame Nature devait leur avoir fait bien du mal pour qu'ils n'arrivent plus à être gentils...
Ils me passèrent une robe étroite sur le corps. Trop juste au niveau de ma poitrine, mes seins semblaient sur le point de faire éclater le tissu ou de passer par-dessus. Sur un ordre, le second type qui avait parlé, celui qui avait rappelé à son patron que j'avais des pouvoirs, me retira finalement cette robe et ils se contentèrent d'une jupe courte à franges de cuir et d'un soutien-gorge bandeau en métal brossé. Celui qui semblait être le patron m'expliqua que c'était pour que l'on voit mes piercings au nombril et à la nuque, qu'une robe les cachait trop.

Pourquoi voudrait-on voir mes piercings... ? Ils étaient mes reliques de la vénération de Dame Nature, pourquoi voudrait-on les voir... ?

Avec une claque caressante sur mes fesses, il me poussa vers la porte ouverte. Je titubais, les yeux encore à moitié noyés de larmes et la porte se referma derrière nous.

Après un petit temps d'accoutumance j'eus tout le loisir du monde pour observer l'endroit où je me trouvais. Chancelante par la fatigue et par l'engourdissement de mes muscles dans la cage, je me tenais sur une estrade, surplombant d'un bon mètre cinquante au moins une large et vaste place. Une ville, j'étais dans une ville.
Je ne trouvais pas un brin d'herbes, rien sous mes yeux, rien qui ne pouvait me servir pour... Oh ! Un souffle de vent ! Je déclencherai une tempête et...
Mes yeux s'écarquillèrent de stupeur. Bloqués. Mes pouvoirs étaient bloqués !
Le patron – un gros bonhomme au nez rouge et pigmenté – sourit – d'un sourire édenté et qui empestait le vin – et me souffla dans l'oreille que c'était les pilules, et que je ne pouvais plus rien faire pour me libérer...
J'eus encore envie de pleurer, mais, face à tous ces gens, je ne pus m'y résoudre.
L'homme m'attacha un gros et lourd collier d'acier tandis qu'il le reliait à une poutre massive elle aussi en acier. Me claquant les fesses, il me tira un cri de surprise, ce qui attira les regards des passants. Il recommença, plus fort, et je criais, plus fort. Il joua ce petit jeu par quatre fois et me tourna vers l'assemblée pour montrer ma fesse rougie. La foule rit et je rougissais de honte et de douleur. Lui administrant un coup de pied dans l'entrejambe je lançais un regard désemparé vers la foule.
Une voix s'éleva :


_Combien pour cette vache laitière, Durand ?

Le patron se releva prestement en massant toujours ses parties endolories :

_Trop chère pour toi ! J'en veux 2000 !

Un murmure de stupéfaction parcouru l'assemblée.
Il se pencha à mon oreille :


_Maintenant, danse.

Un homme avait en effet commencé à jouer de la guitare à côté, et, hésitante, je m'exécutais... Après tout, s'ils ne voulaient que me voir danser... Maman m'avait toujours dit que la danse symbolisait le partage et l'amour... Si je pouvais leur montrer ça, alors, peut-être qu'ils seraient plus gentils avec moi... ?

Mon corps commença à serpenter et à onduler au rythme de la musique, secouant ma lourde et opulente poitrine. Mes bijoux cliquetaient comme de mini-tambourins et mes hanches roulaient avec superbe le long des gammes du musicien.

2
Ville-Etat de Nexus / Il court, il court, le furet. [PV Law]
« le: dimanche 29 janvier 2012, 19:46:58 »
_An hini a garan, gwechall bihan er gêr
Pa oamp tostig an eil, an eil ouzh egile
Va c'halon ne gare, gare nemet unan
Pa oan bihan er gêr an hini a garan


_La barbe avec tes chansons de merde, Bleuet !

Je me tournai vers Ryûk, lui tirais la langue.
L'herbe crissait sous mes pas léger tandis que le poids ombrageux des hauts conifères me procurait un refuge idyllique. Faisant virevolter ma lourde jupe, je tournoyais sur moi-même, continuant mon chant.

_An hini a garan, 'm eus kollet da viken
'Mañ degouezhet pell ha ne zistroio ken
Ha setu ma kanan, kanan keti ketañ
Ha setu ma kanan d'an hini a garan


_Je t'ai dis qu'il n'était pas prudent d'être si bruyante et si peu discrète comme ça, Bleuet... On ne sait jamais ce qu'il peut arriver, tu le sais.

_Oh mais arrêtez tous les deux à la fin ! Qu'est ce qu'il pourrait nous arriver dans la forêt, hein ? Han ! Vous croyez qu'on pourrait rencontrer une fée ? Ou un satyre ? Un centaure, peut-être ? Oh, ce serait tellement merveilleux !

Et je tournoyais de plus belle avant de m'étaler par terre. Je contemplais le ciel de feuilles qui nous surplombait de plusieurs mètres. C'était beau...


_An hini a garan, un deiz 'n eus va losket
Aet eo d'ar broioù pell, d'ur vro n'an'vezan ket
Aet eo d'ar broioù pell da c'hounit e vara
Kollet, kollet un deiz, an hini a garan

_Et puis, de toutes façons, je suis sûr que tu ne sais même pas ce que ça veut dire ! Ce serait trop dur pour toi de retenir à la fois les paroles d'une chanson ET leur signification ! On aurait dû te surnommer Linotte plutôt que Bleuet ou Lilas. J'te jure, c'est limite étonnant que tes vieux ne t'aient pas foutu dehors avant... Hahahaha !

Archimède poussa un grognement et souffla à la face de Ryûk qui se cacha aussitôt derrière une souche. Je souriais, satisfaite :

_D'abord, je sais très bien ce que ça veut dire. C'est l'histoire d'une femme qui est amoureuse d'un jeune homme et ce, depuis leur enfance. Mais c'est un marin, et il embarque sur la mer. Elle l'attend, et puis, il ne revient pas. Et ça finit par « perdu, perdu un jour celui que j'aimais ». Il s'est noyé. Tu vois, je sais ce que ça veut dire, Ryûk. Alors arrête un peu de jouer au plus malin, hein.

Je me tournai sur le ventre, plaçant mon menton sur mes mains croisées. Je fermai les yeux, continuant de fredonner la chanson. Archimède posa ses grosses fesses sur le sol, avec un gros fracas, et un rire s'échappa d'entre mes lèvres. Tournant la tête, je le regardai, contente de l'avoir près de moi.

_Tu ne partiras plus jamais, hein, Archimède... ?
_Ca ne dépend pas de moi, ça, tu le sais...

Je ne répondais rien. Ses réponses énigmatiques m'agaçaient vraiment. Il avait bien essayé plusieurs fois de m'expliquer que « quelque chose » le contrôlait mais, même si c'était le cas, crotte, il pouvait bien dire à ses supérieurs qu'il devait rester près de moi, non... ? Il m'avait toujours dit qu'il n'y avait rien de plus fort que notre relation, alors...

Je faisais pousser, grandir une touffe d'herbe grasse devant moi, que je faisais onduler. A leur branche naissaient de gros bourgeons de roses rouges, énormes, sublimes. Je le faisais éclore et son odeur flottait jusqu'à moi. Je soupirais d'un contentement qui n'était dû qu'à moi-même, satisfaite d'ignorer et d'être ignorée des autres de ce monde.
Une petite créature assimilable à un lapin, sorti d'un bosquet.

_Bonjour, toi... murmurai-je tendrement.

Ses deux grandes oreilles se dressèrent sur sa tête, il était tout interloqué qu'un humain lui parle. Je ris, approchais ma main contre laquelle il vint frotter son pelage noir. Archimède grogna, il était du genre possessif et jaloux, mais la petite chose resta tout à fait insensible à cette menace, comme s'il ne l'avait pas entendu, il se frottait avec câlinerie contre ma paume, feulant de plaisir.
Mon regard vagabonda un peu plus loin.

_Oh ! Un lac !

Mon cri fit fuir l'espèce de lapin et son pompon qui surplombait son arrière-train disparut bientôt dans un buisson. Je m'étais redressée et courais presque jusqu'à la rive, battant des mains.


_Chic, chic, chic ! Viens Archimède, viens, on se baigne, allez !

Il n'aimait pas trop ça, avait tendance à dire que cela affectait ses capacités à cracher le feu mais, de toutes façons, il ne crachait jamais. Je souriais, alors qu'il s'écrasait à terre à mon flanc. Saisissant une de ses énormes écailles, prenant garde à ne pas m'esquinter la peau, je grimpais sur sa nuque. Il s'éleva puissamment dans les airs avant de replonger en piqué dans l'eau. Je hurlais de joie, et le lac coupa net mon cri, emplissant ma gorge du liquide. Je remontais à la surface avec vivacité, criant de joie comme les enfants en bord de plage. Ordonnant à l'eau de retirer mes habits, je les fis flotter jusqu'à la berge où les cailloux les firent rouler jusqu'à une grosse pierre qui chauffait au soleil.
Je replongeai de plus belle alors qu'Archimède battait des ailes dans l'eau, déclenchant d'énormes vagues.
Je riais aux éclats, protégeant mon visage des éclaboussures.

Le bruit de la ville-Etat de Nexus était bien loin, il n'y avait que nous au monde. Archimède et moi dans l'eau, Ryûk nous regardant de ses yeux perfide, caché derrière un gros caillou. Peste soit de cet enfant. Pourquoi ne pouvait-il me laisser en paix et arrêter de nous suivre comme ça ? Ce petit diable me disait que j'étais sa mère, parfois, pour me faire rager, il m'appelait même maman. Je comprenais que sa mère l'ait abandonné, si toutefois c'était ce qu'il s'était passé. Il disparaissait, parfois, ne revenant qu'après plusieurs jours, sans jamais dire où il avait été tout ce temps... Insupportable gamin.

3
Prélude / Should I stay or should I go...? [Valawdée !]
« le: vendredi 27 janvier 2012, 02:54:41 »
Nom : Phujita

Prénom : Seïna

Surnom : Lilas, Bleuet

Âge : Vingt-trois ans

Sexe : Féminin

Race : ESP.er

Orientation sexuelle: Hétérosexuelle


Description physique :
Elle tient ses surnoms de la couleur de ses cheveux qui, quoi que tirant sur le noir, sont surtout frappants par l'espèce de bleu que l'on dirait terne, et dont ils irisent le ciel. Sa longue chevelure est généralement agencée d'une façon fort complexe, entre tresses, chignons, piques à chignon... Un vrai méli-mélo dont elle seule semble avoir le secret !
Un visage très fin, presque minuscule comparé à l’opulente poitrine qui fait figure de disproportion au vue de son corps frêle. Mais nous parlions de son visage. Donc, oui. Des traits fins, un menton pointu, des sourcils en courbe étroite et plus clairs que sa tignasse, un petit nez retroussé. Ce qui marque peut-être sa différence physique, au-delà du grain de beauté qu'elle arbore sous la commissure gauche de ses lèvres, ce sont justement elles, ses lèvres, pas plus pulpeuses que la moyenne ou larges, non, juste d'un teint bleuté, comme en accord avec ses cheveux. Enfant, elle se faisait gronder, on pensait qu'elle avait encore mangé trop de mûres et de myrtilles, mais non, c'est.. Une malformation ? Une dégénérescence génétique ? Peu importe, à la vérité, toujours est-il que ça n'a pas aidé à transformer son surnom.
Nous commencions à parler de sa poitrine, outrageusement énorme, donc, le reste de son corps en revanche... des hanches juste assez larges pour donner à ses roulements de bassin une amplitude appréciable, une taille fine, des jambes interminables, galbées... Elle est assez fière de ses fesses, pour être honnête : bombées, musclées, douces et fermes. Un petit détail encore. Sur sa fesse droite elle possède une tache de naissance assez peu banale : cela ressemble à s'y méprendre à un S, enfermé dans une sorte de triangle renversé...
D'une façon plus formelle, elle mesure un mètre soixante-douze pour environ soixante-dix kilos, sa mère la charrie en lui disant que ses attributs féminins pèsent beaucoup trop lourd.
Dans le détail, il est également à noter qu'elle possède quantité de piercings à l'oreille gauche, sur le cartilage, un sur la langue, un au nombril, ses deux tétons sont percés et un dans la nuque. Elle arbore quatre lourds colliers de perles, assortis aux boucles d'oreilles rouges qui encadrent son visage.


Caractère :
Pour être tout à fait honnête, il serait difficile de mettre une étiquette sur cette jeune fille. La pauvre créature a, à force d'entendre les voix de la nature (dont les voix/es sont bien plus impénétrables que celles de n'importe qui), développé une schizophrénie paranoïaque qui l'entraîne parfois dans de graves dépressions. Au-delà de ça, comme la majorité des êtres vivants, c'est une véritable névrosée, se construisant des schémas d'angoisse tout droit sortis de son imagination et qui la rongent avec avidité.
Sa maladie se manifeste par d'importantes et presque constantes visions. Si certaines d'entre elles sont telles de vieilles amies, d'autres en sont bien loin. Ainsi, elle a régulièrement la visite d'Archimède, un vieux dragon ma foi fort sympathique, sage, rassurant et protecteur. C'est un ami fidèle, toujours là pour orienter les décisions de la belle Lilas, l'aider dans ses choix et surtout lui faire la conversation. Lorsqu'il est là, Bleuet est calme, rassérénée, légère et tranquille. Elle est, il faut l'avouer, une sorte de créature à la cervelle creuse, voire complètement vide ou, au contraire, pleine de courants d'air. Elle n'est pas si sotte que ça, au fond, mais sa naïveté a tendance à l'abrutir un peu. Loin d'être méchante, en fait, la notion même de « Mal », en tant que tel, de quelque chose de mauvais, de quelqu'un jouissant de la souffrance, de la peine, de la peur d'autrui, cela lui est un concept tout à fait étranger. En effet, même si Ryûk , autre de ses visions, s'amuse à lui donner quelques frayeurs, il n'est jamais méchant, non... Quel âge a-t-il, déjà... ? Oh, six ou sept ans.. ? Oui.
Mais, revenons à Lilas, cette créature frêle voue un culte sans borne et véritable à la nature, qu'elle considère, bien plus que les dieux de l'Olympe, comme étant à l'origine de toute chose. Si elle craint les dieux, les respecte et croit en eux, elle en est moins effrayée que les éventuelles et potentielles colères de Mère-Nature. A son sens, les divinités olympiques sont surtout soumises à la volonté de la nature, alors ils ne sont jamais « que » ses serviteurs, ses émanations et d'ailleurs, leur spécialisation et leur grand nombre en sont une preuve flagrante !
Enfin, pour résumer cette fillette, elle est enjouée, naïve, s'émerveille d'un rien lorsqu'elle n'a pas de visions (ou qu'elle ne voit qu'Archimède). En revanche il faut prendre bonne note qu'en cas d'hallucinations très graves (des monstres en train de tuer sa mère, etc) elle peut être prise de folie meurtrière, et n'en gardera aucun souvenir (c'est là ce que la doxa appelle le dédoublement de personnalité), ou alors un vague, celui d'avoir tué les « méchants », mais la vérité est parfois toute autre...

Histoire : Seïna est née de deux parents ESP.er, ses pouvoirs se sont manifestés à elle aux alentours de ses sept ou huit ans. Un pouvoir fort peu banal et qui lui valut plus d'une moquerie de la part de ses amis : elle peut communiquer avec la nature, comme un lien direct. Si au préalable elle ne pouvait que communiquer avec les animaux, au fur et à mesure qu'elle a grandit, elle a apprit à le contrôler, le dompter, au point qu'aujourd'hui elle peut contrôler tout élément naturel (air, terre, mer, feu) si sa naissance est elle-même naturelle : elle ne peut pas faire naître du néant une plante, une bourrasque, un torrent, etc, il faut qu'il y en ait une trace – plus ou moins importante selon l'état de fatigue de la jeune femme – pour qu'elle puisse exercer ses talents. Cela peut se manifester de diverses façons, son lien avec la terre lui permet ainsi de contrôler les animaux, les pierres, les arbres, les plantes, etc, toujours sous la même condition d'une existence préalable.
Enfant, elle pensait devenir folle, car elle entendait les voix de tous ces êtres vivants que le commun des mortels n'entend pas, et, comme nous le disions, si désormais elle parvient à les faire taire dans son esprit, sa trop longue exposition à ces bruits continuels ont développé chez elle un « contre-pouvoir » qui est sa schizophrénie.

Voilà pour l'historique du pouvoir...

Quant au personnage en lui-même... Aînée de huit frères et sœurs, et malgré sa naïveté, elle fut bien vite poussée vers les couches pleines, les hurlements et les disputes des plus petits. Au moins, cela lui donna l'avantage de vite apprendre à se responsabiliser, à gérer son temps, à s'organiser. Que dire sur son enfance... ? A vrai dire pas grand chose, je crains que sa vie ne soit d'une triste banalité, du moins, c'est vrai, jusqu'à ses onze ans, la première fois qu'elle eut une vision, une inquiétante s'entend car, aussi loin qu'elle s'en souvienne, Ryûk et Archimède l'ont toujours accompagnée. A cette époque, la famille Phujita vivait dans une sorte de village perché dans les arbres, c'était plus une communauté qu'un village, l'école était faite par des druides et de très vieux ESP.er. Philosophie, mathématiques, Histoire, géographie, tout y passait. Elle était une élève brillante mais elle s'attirait souvent les foudres de ses professeurs : elle les contredisait fréquemment en plein cours alors qu'ils venaient d'énoncer une vérité vieille de plusieurs siècles et que le vent lui soufflait à elle que c'était faux... Enfin, outre ces fréquentes convocations au bureau de l'enseignement, tout se passait bien. Sauf ce jour là, oui.
Elle raconta qu'elle avait vu se jeter sur elle un monstre horrible, un monstre dont on ne peut imaginer la laideur, l'horreur, l'effroi qu'il lançait dans le cœur. Par réflexe, elle avait déclenché une avalanche d'importance moyenne sur ledit monstre, qui s'était effondré, mort, après quelques gémissements d'agonie. Sur les conseils d'Archimède, elle était rentrée à la maison, continuant sa journée. Deux jours plus tard, on retrouvait le cadavre de Shyoku écrasé et en lambeaux entre les pierres. Shyoku, sa meilleure amie. Les adultes dirent que la petite s'était jetée sur sa camarade pour la chatouiller et que, sans raison apparente, Seïna lui aurait envoyé cette avalanche... Lilas nia tout en bloc : elle avait vu un monstre, un vrai, et elle n'aurait jamais tué son amie, cela n'avait pas de sens... ! On ne put rien prouver, mais la famille fut contrainte de déménager, à moins qu'elle ne chasse elle-même l'une des siens. Ce que les Phujita firent. Oh, elle ne leur en voulait pas, la décision avait été prise d'un commun accord, il y avait encore huit enfants qui avaient besoin d'un cadre équilibré, et un déménagement aurait été trop compliqué. Aussi Seïna quitta-t-elle sa famille, son logis, s'ouvrant à l'aventure.

Elle voyagea beaucoup, découvrit l'autre monde (qu'elle détesta, la nature y hurlait de souffrance), ne s'établissant jamais, et ne cherchant pas à le faire. Elle n'avait pas besoin de travailler pour subvenir à ses besoins, la nature lui offrant tous ses bienfaits sans qu'elle ne la force, et de toutes façons l'idée de travail lui est totalement étrangère...

Voilà où en est Seïna, toujours nomade, marchant avec un simple baluchon sur l'épaule, et ses visions...



Situation de départ : Elle est vierge. Bien sûr, elle sait comment on fait les enfants mais, elle n'a même jamais embrassé un garçon, vu un sexe d'homme et n'a pas vu de corps nu autre que le sien. Si elle sait comment se fait la procréation, elle n'en a qu'une idée floue, n'imaginant même pas qu'il puisse y avoir une multitude de positions rien que pour « ça »...

Autres : C'est un personnage qui est destiné à l'évolution. Sa fiche risquera donc d'être souvent éditée afin de la maintenir à jour...
Dans l'idée, mon premier rp devra être celui où elle se fera capturer, Seïna a été créé dans le but d'être une ESP.er esclave... Il faudra voir par la suite si son maître voudra bien l'affranchir.
Je précise également qu'elle n'a aucun traitement contre sa schizophrénie.
Les paroles en vert seront celles de Senaï
Les paroles en bleu seront celles d'Archimède
Les paroles en orange seront celles de Ryûk

Comment avez vous connu le forum : Troisième personnage =3

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