Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Neena

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Sujets - Neena

Pages: [1] 2
1
Vous nous quittez déjà ? / D'ACCORD J'AI EU TORT.
« le: mercredi 09 avril 2014, 21:21:10 »
Ouais. Je reviens. Pour du vrai. Pour un moment.

En quittant LGJ, j'ai quitté ma capacité à créer des personnages, à leur donner une force, un caractère, des répliques, 'fin ce quelque chose, vous voyez, ce truc. J'veux pas perdre ça. Alors je reviens.

Je serais évidemment moins présente (parce que je dors toujours aussi peu chez moi), mais j'ai besoin de vous pour continuer à cultiver ce truc en moi. C'est en écrivant ici que je me suis perfectionnée, et j'ai besoin d'atteindre LA perfection et de dompter mon inspiration. Alors, je reviens. J'vais essayer de reprendre d'anciens Rps (mais c'est pas dit, parce que j'ai vraiment envie de jouer des vieux personnages, style Erwan, Virgile). Ce sera pas tout de suite là maintenant right now, mais très vite, oui.


Je vous aime (toujours). A très bientôt.

2
Le coin du chalant / Je veux je veux.
« le: mardi 06 août 2013, 15:54:02 »
Bon. J'veux jouer.

J'ai de tout. J'ai Erwane, courtisane de Terra. J'ai Eclipse, nécromancienne joueuse. J'ai Cédille, prostituée haut-de-gamme. J'ai Eyma, organisatrice de combats de gladiateurs dans les landes, sur le plan de Terra. J'ai Eyia, reine des pierres, une vraie reine, avec tous ses caprices et toutes ses manières. J'ai Liirzyn, tueuse à gages. J'ai Snow White Queen, vampire vénéneuse. Et puis ma petite Niki, extra-terrestre affublée d'un alien, qui se complaît à gambader dans la galaxie toute entière.

C'est l'été, tout est permis !

Et je reste à votre disposition pour toutes envies/remarques/questions. J'suis à vous !





(J'ai aussi des mecs, en réserve. Oneiros, Cylla, Erwan Mc Laan, Le Rêve et le Cauchemar, etc ... Donc on se fait plaisir !)

3
Vous nous quittez déjà ? / TAKE A VACATION.
« le: mardi 02 juillet 2013, 19:47:52 »

Je pars en vacances, mes gens. Un truc chaotique, pas organisé, hasardeux, comme je les aime.




Ce week-end, déjà. Du 6 au 8, Londres. Et puis, du 9 au 15, je retourne sur Lille. Puis des potes viennent. Puis je repars. Haute-Loire, Paris, si tout va bien. Autant vous dire que je ne serais pas là avant très longtemps. Mi-Août, genre. On me laisse la baraque pour moi toute seule, du coup, débarquement de Lillois sur la côte. Et puis, après, Cabaret Vert. Et puis la rentrée. La braderie, l'Inox Park.

... Oui, je ne serais pas là avant très longtemps. Bon, là, ce sera jusqu'au 6. Ensuite, vous pourrez sûrement me croiser par hasard. Mais y'aura de longues périodes de non-réponses, d'absence, tout ça.


Je vous aime (Vous me manquerez, même)

4
One Shot / Sissi, jolie petite soldate (Libre - Send me MP)
« le: samedi 18 mai 2013, 18:00:24 »
(Ce sujet est libre. Envoyez-moi un MP pour me donner vos idées, et pour qu'on établisse une trame pour ce One Shot ! Y'a ni repères spatiaux, ni repères temporels, on ne sait pas qui sont les bons & les méchants, histoire de ... Bref, voilà. Comment ça, open bar, on s'amuse.)


Silke porta ses mains à sa chevelure rousse. La joignit en un chignon. Abandonna cette tâche. Ses longs cheveux retombèrent sur ses fines épaules, balayant ses clavicules. Elle n'était pas bien grande, mais enragée, bien plus que n'importe quel autre soldat. Increvable et têtue. Sa main gantée passa dans ses cheveux, qui crissèrent au contact du cuir. Bon, fallait qu'elle se prépare. On l'attendait, et elle n'allait pas traîner seins nus bien longtemps, au risque d'être reconnue. Une bande de tissu, et elle prit soin d’aplatir sa poitrine. Se faire passer pour un homme n'était pas chose facile, mais c'était bien le seul moyen pour elle se survivre. Elle s'était engagée pour ne pas se laisser moisir dans une de ces campagnes qui, fatalement, finissaient assiégées. Silke enfila son pantalon, sa chemise, ses bretelles. Sa veste, par-dessus. Il ne faisait pas bien chaud dehors. La jeune femme attrapa un morceau de tissu, nouant sa chevelure pour mieux la coincer dans sa casquette. Elle s'accroupit, enfilant soigneusement ses chaussures. Pour mieux faire face à son miroir une fois relevée. Beaucoup la prenaient pour un androgyne, parmi les soldats. On ne se posait pas vraiment de questions, d'façon. Le p'tit roux aux yeux turquoises qui ne parlent jamais, voilà comment on l'appelait. Une nouvelle chair à canon. On n'allait pas vraiment s’embarrasser de savoir si elle était un ou une volontaire, tant que ce petit bout de vie était utile.

- Hans !

C'était le nom de son frère, disparu à la guerre.

- J'arrive !

Tonna t'elle, d'une voix d'imitation masculine. Le type qui l'avait appelé pouffa. Il devait prendre ce soldat pour un adolescent prépubére. Silke attrapa son fusil, la coinçant sur son épaule. Une dague dans la botte, un pistolet dans la poche. Elle était bien armée et visait bien. Raison de plus pour ne pas se poser de questions.

Silke sortit de sa tente, rejoignant les autres au pas de course. Toute une troupe. Elle salua son supérieur, ses compagnons d'arme. Aujourd'hui, ils allaient vers un nouveau village, histoire de se ravitailler. D'ici trois heures, ils y seraient. Et l'idée même de manger la motivait. Elle se rangea sagement dans les rangs, commençant à marcher, tandis que l'on défaisait le campement, derrière elle.



5
Les alentours de la ville / Channel Quoi ? (PV)
« le: samedi 18 mai 2013, 14:40:51 »





- Bienvenue sur Channel ... FEAR !

- Grmmph ... Channel Quoi ?

Affalée sur le ventre sur le lit, Neena venait d'être extirpée de son sommeil par la télé. Elle s'était endormie devant un film de cul assez bien joué, et son jouet ronronnait encore sur le sol. Il était tombé du lit, et avait atterrit sur la télécommande, changeant ainsi de chaine. Elle l'éteignit d'une main. Son corps était encore engourdi par le sommeil, et ses muscles peinaient à se réveiller. Rien de bien étonnant, après avoir enchaîné trois concerts de hardcore sous speed. L'adolescente ne sentait tout bonnement plus son corps. Elle se redressa, s'appuyant tant bien que mal sur ses coudes. C'était quoi, encore, cette chaîne ? La jeune fille s'empara de la télécommande, cherchant à l'éteindre. Une fois, elle appuya sur le bouton. Sans résultat. Deux fois. Six fois. Avant de se rendre compte que la télécommande ne marchait plus. Les piles qui devaient lui permettre de fonctionner était dans le ventre de son jouet. Flemme. Elle éjecta d'une main le plaid rose qui trônait sur ses gambettes, pour aller jusqu'à la télé. Où est-ce foutu bouton ? Son index glissa le long des touches, ne les reconnaissant pas.

Et c'est là que tout déconna. Elle sentit s'échapper de la télé un souffle, puissant, ravageur. Qui l'aspira tout bonnement.

- Putaaaaaain, non ! Non !

Et l'adolescente quitta son salon confortable pour atterrir, encore une fois, sur le ventre, sur un sol froid qui lui glaça l'épiderme. Elle portait un short en jean - qui n'était en réalité qu'un pantalo déchiré - un débardeur blanc surmonté d'un pull en résille noir plutôt long. Des bracelets en argent au poignet gauche, des anneaux de la même teinte aux oreilles. Neena passa une main dans ses cheveux roses, encore un peu groggy. Elle ne savait foutrement pas où elle était, mais elle savait très bien que tout n'allait pas se passer comme prévu. Oubliée, la soirée farniente.

- Que ...

Elle releva la tête, grimaçant doucement. Les murs étaient constellés de télés qui grésillaient. Elle se frotta les yeux, son pull en résille bien trop grand pour elle glissant, découvrant son épaule. Elle ne reconnaissait rien, autour d'elle. Tout lui était étranger, et rien ne la rassurait. Se hissant sur ses petits pieds nus - elle ne portait à cet endroit que deux chaussettes de couleurs et motifs différents, l'une noire et l'autre arc-en-ciel -, ses yeux détaillèrent les lieux. Où était-elle ? Qu'est ce qu'elle foutait là ? De sa main, l'adolescente toucha un écran de télé, jusqu'à ce qu'elle sente une présence. Là. Derrière elle. Quelqu'un.

Neena oscilla doucement la tête, sans pour autant oser regarder.

- ... Qui est là ?


6
Vous nous quittez déjà ? / Mmph.
« le: dimanche 12 mai 2013, 21:49:52 »



Bon, bon, bon. C'pas folichon. J'aime très peu poster dans cette section, mais là ... Là, je dois.


J'me renouvelle du mieux que je peux, vous l'savez bien. Mais ça n'empêche. Je me lasse. Je m'ennuie. Je me prends la tête avec des personnes. J'espère des autres, mais ça n'aboutit à rien, en général, sauf cas exceptionnels. J'ai peu RP en lice. J'me blase vite. Je me mets sur les nerfs pour rien. Je dépend, au niveau de l'écriture, de certaines personnes, situation qui commence à me pomper.




Je pense quitter LGJ.

J'veux dire, pour me consacrer vraiment à l'écrit, à moi, à lire, à m'investir.

Le souci étant que je suis très attachée à ce forum. Alors, pour le moment, je reste. Parce que 5 ans, putain, bientôt 6, que je suis ici. Parce que trop de personnages que j'aime, trop de RP que j'ai envie de faire. A ceux avec qui je RP en ce moment, je vous rassure : Je ne me casserais pas du jour au lendemain. Et si je relance les RP, si je continue à écrire avec vous, si je vous MP pour imaginer de nouvelles trames, c'est que je vous aime vraiment, et que je ne compte pas partir comme une voleuse. Et puis, j'suis modo. Si j'devais vraiment partir, j'en parlerais avant avec l'équipe, hein.




Mais, néanmoins, je pense partir. J'y pense souvent. Y'a de grandes chances pour qu'à la fin de l'été, je vous fasse mes adieux.

(Ce post est juste là pour 'prévenir' ou 'préparer' un éventuel départ, quoi. Pour le moment, j'suis là, encore là, je continue parce qu'y'a encore quelques joueurs et quelques choses qui me plaisent. Mais je ne pense pas rester encore longtemps.)

7
Complexe d'études secondaires et supérieures / As usual (PV)
« le: samedi 23 mars 2013, 18:12:39 »




Après la soirée qu'elle avait passée, il semblait évident qu'elle n'aurait pas du aller en cours. C'était la faute d'Edith, tout ça. Edith, qui tenait à tout prix à aller en cours défoncée, parce que c'était trop drôle, je te jure, allez viens. Neena n'était pas plus convaincue que ça. Et ça lui semblait même être la pire des idées. L'adolescente avait encore les yeux bien endommagé par ses prises quand elle se rendit au lycée, traînée par une Edith enjouée. Non, elle n'était pas crevée. Loin de là. Mais elle serait bien restée phaser chez elle, en fumant toute la journée, la gueule au soleil. Elle ne savait même pas à quel cours elle se rendait, quand elle remit en place la cravate de son uniforme sous les murmures des élèves. On parlait d'elles. Edith, la tête posée sur l'épaule de Neena, n'en avait strictement rien à foutre. Neena non plus, d'ailleurs. Tous ces regards sur elles étaient inutiles. Elles ne vivaient pas pour les autres.

La porte s'ouvrit, et elles s’engouffrèrent à l'intérieur. Dernier rang, as usual. Le cours commença sans qu'elles n'y prêtent aucune attention.

- T'as vu, Liam, hier ... ?

Glissa Edith, cachant sa bouche derrière son cahier, chose qui ne trompait plus personne depuis longtemps. Neena secoua la tête.

- Il m'a dit que s'il avait pas pris des acides, il banderait pour moi.

Neena se mordit la lèvre inférieure pour ne pas éclater de rire.

- Tu te fous de moi ?

- ... J'crois qu'il m'aime.

Edith se prit le visage dans les mains un moment.

- R'marque, on pourrait ouvrir notre entreprise ensemble, hein.

Neena émit un léger rire. Son amie avait l'ambition de devenir dealeuse de qualité, capable de tout trouver. Il était vrai que, sur ce terrain, Liam se démerdait bien. Et qu'il était un foutu bon coup. Pour un peu, elle envierait Edith. La lycéenne passa sa main dans les dreads de son amie, qui s'affalait sur la table.

- Mh, au fait, y'a un truc chez Nobu ce soir, pour ses 20 ans.

- ... Y'aura 'Molly' ?

- La plus belle de toutes, pour sûr.

Edith répondit d'un sourire, ignorant les deux élèves, devant eux, qui se retournaient en leur jetant des regards gênés. Elle leur répondit même d'un doigt d'honneur, Neena préférant les ignorer. La perspective de passer une bonne soirée la rendait heureuse à en mourir.


8
Les alentours de la ville / Tout est relatif (PV)
« le: mercredi 20 février 2013, 12:52:53 »

- La drogue, c'est le mal. Mais, comme disait Dante : "La volonté absolue ne consent pas au mal ; mais la volonté y consent dans la mesure où elle craint, par refus, de tomber dans un plus grand malheur."

Edith acquiesça, tout en s'acharnant à briser d'un coup de dent sa sucette à la cerise. Neena la regarda sans rien ajouter, la serviette de bain serrée autour de sa taille. Elle sortait de la douche, à n'en point douter. Et Edith, sous THC, comatait allègrement en chantonnant du Kyary Pamyu Pamyu. Quelle horreur. Neena alluma son PC, pour mettre sa musique. Les nippones qui couinaient, non merci. Si, parfois, elle bavait devant quelques clips de K-POP en maudissant à peu près toutes les divinités de ne pas en implanter dans son bahut, elle ne pouvait pas supporter la J-POP et le J-ROCK. Elle maudissait souvent ses parents de ne pas avoir emménagés dans le Bronx. Ses affaires auraient été cent fois plus florissantes, et la marijuana y était, de toute façon, meilleure. S’ébouriffant les cheveux, elle remua son petit corps face à son armoire. Hop, un baggy. Hop, un boxer rayé-marin et son soutien-gorge. Hop, un tee-shirt blanc bien moulant, bien décolleté. Les nourrices*, faut les amadouer. Elle acheva cette tenue avec des bracelets dorés au poignet droit, des anneaux au moins aussi grands pendus aux oreilles, et un sweat à capuche noir. Bim.

- Tu r'ssembles à une dealeuse.

Neena secoua la tête, jetant au oreiller au visage d'Edith, avant de quitter les lieux. Pills ne la contactait plus depuis un moment. Siegfried, mh, elle espérait juste ne pas le croiser sur le chemin. Ni une, ni deux, elles se rendirent chez ladite nourrice, un type plutôt canon malgré ses tatouages ratés. On ne se fait pas tatouer "St Emilion" au-dessus du sexe.

Les lieux où se déroulaient cette charmante affaire était un appartement miteux, dans les coins oubliés de Seikusu. Les rues étaient aussi sales que les veines des camés qui y squattaient. Neena se recoiffa prestement, avant de jeter un oeil vers Edith. Edith qui comatait encore, se massant le visage en grimaçant. Dieu merci, peu de flics trainaient ici. D'un coup de patte, l'adolescente ouvrit la porte de l'appartement, Edith choisissant de ne pas la suivre. Envie d'aller acheter du krystalmeth à un mec, pas loin, je reviens. Neena la laissa faire. Son fournisseur était là, négligemment habillé, les cheveux noirs en bataille. Un jap' plutôt canon, pour elle qui préférait les occidentaux.

- Neena, Neena ...

- Mh ?

- J'entends beaucoup parler de toi.

- Alors ferme tes oreilles, et nourris-moi. Je n'ai plus rien.

La nourrice, dont le surnom était St-Emilion depuis l'épisode du tatouage, roula des yeux, et lui fit signe de s'approcher.

- Fumons, avant de commencer.

Elle hocha la tête. Cette journée commencerait à merveille, à n'en point douter.





* nom donné aux "grossistes" des dealers

9
Complexe d'études secondaires et supérieures / Enter the ninja ! ( Senji )
« le: mercredi 06 juin 2012, 23:20:39 »
Paye ton théme




... C'était un de ces matins épouvantable, où le soleil nous agresse dés le réveil pour nous rappeler que nous sommes foutrement vivants. Un de ces matins où Neena n'était pas toute souriante, mais avachie sur son pupitre avec des cernes aussi épaisses que les nuages qui pointaient dans le ciel. Soleil, nuage, soleil, nuage. Ce refrain lui donnait presque la nausée. Au point qu'elle regardait fixement le mur, une main posée sur le front en guise de visiére. Elle portait un tee-shirt long noir, où pendait une multitude de colliers en (faux)or. De larges créoles dorées encadraient son visage fatigué, et sa chevelure rose était un brin décoiffée. Une paire de collants effilés par la soirée d'hier lui servait à peine de bas, et des Dr Martens vernies rouges mal lacées terminaient ses pieds.

En un mot : elle était un déchet. Une de ces créatures un brin pitoyables qui squattent les arrêts de bus en marmonnant des insultes acides aux passants.

Dés que le cours prit fin, elle n'eut aucune peine à se traîner jusqu'aux toilettes pour se refaire une beautée. Armée de son maquillage, elle se permit de s'offrir une figure à peu près humaine. Bon, ce fut laborieux, et elle dut sécher la moitiée de son cours de chimie pour y parvenir, mais la mission fut accomplie avec brio. Et, tandis que son amie gerbait ses tripes dans un des toilettes, elle sortie à l'air libre. Pour fumer sa clope du matin. Elle les savourait toujours, celles là. Ce genre de cigarettes qui vous remettent l'esprit à peu près en place, faisant s'envoler les relents de vodka-caramel et de rhum mal digéré. A l'avenir, éviter les mélanges, nota t'elle en allumant le bout de sa clope. Neena planta au sommet de son crâne un borsalino piqué à sa pote malade, et s'installa en tailleur au milieu de la prairie bordant le lycée. Elle n'était pas en uniforme, mais personne n'en tenait vraiment compte. Comme si les prof comprenaient qu'on emmerde pas une fille trop souvent bourrée. Merci.

Un de ses groupes d'amis, passant par là, la salua vivement, tandis qu'elle offrait tranquillement une clope à deux surveillantes du lycée. Bref. Tout le monde ici connaissait la petite Neena, dont les yeux sont bien souvent gonflés à cause de l'alcool, de la fumette, de la fatigue ou des larmes. Elle était une de ces créatures terrifiantes et émouvantes à la fois, qui connaît tout le monde et que tout le monde apprécie. Et cette idée lui plaisait beaucoup.




10
Le coin du chalant / Enter the ninja.
« le: mercredi 06 juin 2012, 19:27:04 »
Bonjour, bonsoir ... Voilà. Je voudrais recommencer tout doucement à jouer. Et, pour cela, c'est Neena que je sors.

J'ai eu de gros soucis de santé et de Rp ( s'en référer à ceci ) et je laisse momentanément en suspens tous mes Rps en cours. Je les reprendrais, ne vous inquiétez pas ! Je pense surtout à ma Miya adorée qui attend la réponse de ses deux princes pas tout à fait charmants, mais pas loin.

Mais, avant de me remettre à mes "vieux" Rps, je voudrais me remettre en jambe avec Neena.


Neena, c'est l'adolescente type de Seikusu. Enfin, non, pas tout à fait. Elle étudie peu, sort beaucoup, et fréquente assez rarement la sobriété. Elle est un peu folle, n'a peur de rien. Pour elle, tout est prétexte à s'amuser, et elle a souvent la tête dans les étoiles. Dans l'ensemble, elle est aussi cynique et grande gueule que rigolote et sensible.




Pour les trames, j'ai peu d'idées (patapé !). J'attends surtout de voir qui se présentera, et je lui préparerais une trame personnalisée. Voilà. En espérant que cela vous plaise, et que vous vous présenterez nombreux.

11
Les alentours de la ville / Jaws ... ? ( Pv )
« le: lundi 27 février 2012, 23:31:31 »



Décidemment, Neena avait du succés ... Ce matin même, alors qu'elle avançait en chantant vers son lycée, une personne s'était adressée à elle. Une jeune femme, visiblement charmante et fortunée, qui lui proposait un marché confidentiel. Ce qui fit louper à l'adolescente deux heures de mathématiques. Mais, passons, ce détail importe peu, car le contrat était en or. Contre une jolie somme - ce serait une offense de donner ce nombre à voix haute, mais sachez que cinq chiffres étaient inscrits sur le chéque qu'elle toucherait - il lui fallait trouver une siréne. Neena ne dissimula pas son enthousiasme, tant cela lui semblait simple. Trouver une siréne. Enfantin, avait-elle assurée à cette femme, avant de lui annoncer qu'elle la contacterait rapidement, une fois l'affaire bouclée.

L'adolescente se dirigea donc vers la plage, envoyant sur le chemin un message à son médecin. Contre un service rendu l'année précédente, il lui avait juré de la couvrir lorsqu'elle partirait jouer à l'aventuriére. Elle lui commanda un certificat médical, et atteignit la baie. La mer s'étendait devant elle, et elle y devinait une constellation de créatures marines. Elle enfila shorty noir et haut de la même couleur, quitta ses lunettes de vue pour un masque de plongée et un tuba, et accrocha à sa taille une sacoche contenant tranquillisants et lames, et une photo de celle qu'elle devait trouver. Puis elle plongea dans une voie lactée marine, sans aucune appréhension. Les flots l'accueillirent sans aucun souci ... Elle croisa un requin, une myriades de coraux et un banc de poissons colorés. Une fois qu'elle atteignit le large, elle n'eut aucun mal à deviner, dans la brume de la mer, les silhouettes de quelques sirénes. Bingo. Sa main chercha sa sacoche, et elle s'apprêtait déjà à s'approcher davantage, quand ...

Putain.

Une crampe. Là, le long de sa jambe droite, remontant pour incendier son flanc. Neena chercha à ne pas angoisser, mais elle ne discernait même plus les tréfonds des océans. Elle s'imaginait déjà couler, se laisser avaler par la mer, et ... Merde, merde, merde ! Les silhouettes s'estompaient, tandis que la douleur reprenait de plus belle. Aucun appui autour d'elle, juste une mer incapable de la soutenir. Elle balbutia difficilement un " A l'aide ", jetant des regards vers le bord de la mer ... Bien trop lointain pour elle.

Jamais la mort n'avait été si proche d'elle. Et jamais elle n'avait eu aussi peur.

12
Le quartier de la Toussaint / Crucify me ( Pv )
« le: lundi 27 février 2012, 23:11:55 »

On lui avait demandé de le faire. Parce que, franchement, Neena n'irait serait pas allée comme ça, de bon matin, en se disant qu'il était plutôt sympathique de détruire une secte qui maniait habilement l'invocation de démons et les sacrifices rituels. Non, je vous jure, ce n'était pas dans ses habitudes. On lui avait donc demandé, connaissant bien son activité de mercenaire. Et puis, franchement, quand on demande à Neena de dissoudre une secte contre un accés libre à de bonnes réserves de cannabis ... On s'attend bien entendu à ce qu'elle hurle un " Oui ! " à plein poumons encrassés. Ainsi, elle passait cette soirée à récolter quelques objets plus ou moins magiques, et à emmagasiner dans son esprit tordu des formules compliquées. On lui avait dit qu'elle serait utilisée comme une sacrifiée, et qu'il serait simple de se faire kidnapper pour qu'on lui offre ce rôle. Se balader, de nuit, dans le quartier de la Toussaint. Elle l'avait déjà fait en étant complétement bourrée, mais jamais sobre. C'est une grande première, ironisa t'elle en enfilant une veste miteuse. Pour le coup, Neena faisait dans le soft : chevelure châtain banale, jean lacéré, Dr Martens mal bouclée, marcel Drop Dead bien trop grand, et veste de cuir noir. Le plan était bien monté.

Enfin, il paraît.

Comme prévu, elle s'introduisit dans les quartiers de la Toussaint, saluant quelques putes et deux-trois dealers. Elle en profita pour s'acheter 2g, d'ailleurs ... Y'a pas de petits profits. Puis elle squatta, clope au bec, dans les ruelles environnants l'hôtel dont on lui avait parlé. Neena ayant le profil idéal - petite lycéenne chétive -, elle se retrouva bien vite ensommeillée. Un coton, sur le nez, alors qu'elle regardait ailleurs. Un sommeil lourd. Elle eut peur, elle devait bien l'avouer ... Mais c'était le plan. Grâce à une substance avalée la veille, ce narcoleptique durerait bien moins de temps, et elle ne resterait assoupie qu'une demi-heure. Et puis, ce qu'on lui proposait était trop beau pour qu'elle puisse oser refuser. Ainsi, la jeune fille se laissa embarquer, et s'éveilla dans le fond d'une cave aussi miteuse que le grenier de Rec, encore vêtue de sa tenue habituelle. On lui avait dit qu'on lui ferait porter une longue toge blanche, avant qu'elle puisse être "sacrifiée". Elle récupéra rapidement ses effets - une médaille protectrice, une lame calée contre sa cuisse, un flingue coincé sur l'autre, un peu plus bas, histoire de ne pas gêner - et elle psalmodia silencieusement quelques sorts.

Une heure après, on la somma de se changer. Jouer le rôle de la gamine effrayée l'amusa plus qu'autre chose, et elle s'arrangea pour qu'on ne puisse pas découvrir ses armes. Puis le rituel débuta, et on la traina dans une autre pièce. Il y avait des gens, des masques, des silhouettes, de l'encens et une foutue odeur sanguine et acide. Bientôt, il faudrait agir, et elle s'en sentait capable. Dés qu'elle, petite Neena attirée par les attraits d'une herbe asséchée et verdoyante, donnerait le signal, les autres débarqueraient. Enfin, elle l'espérait. Parce que, pour le moyen, pieds et poings liés, assise sur le sol, elle attendait gentiment qu'on l'éventre pour l'offrir à un démon. En soit, c'était plutôt exaltant. On la pria de ne rien dire, allant même jusqu'à plaquer sur sa bouche un morceau de scotch dégueuasse. Ce qui l'agaça.

Tout son plan était déjà monté, dans sa tête. La médaille s'enclencherait dés qu'on la placerait sur cet autel, sa main attraperait la lame qui briserait ses entraves, puis elle se servirait du flingue pour tirer sur cette foule illuminée, avant de courir récupérer ses affaires. Puis ils arriveraient. Ils ont intêrét. Se répéter ce plan la calmait.

Déjà, devant elle, on commençait à s'agiter. Son regard en perçut d'autres, et elle croisa même celui d'une personne qui n'avait pas l'air de faire partie de la bande des Joyeux Eventreurs Illuminés. Pas de confiance mal placée, ils sont tous aussi barrés, tonna sa conscience. Elle ferma patiemment les yeux, encaissant tant bien que mal cette ambiance qui lui filait une sacré nausée.

13
Les alentours de la ville / There's hope in the sky ♫ ... ( Sigur )
« le: lundi 19 décembre 2011, 00:07:44 »


- I believe we can fly ... Nania na ! ♫

Un casque rouge pétant flanqué d'autocollants acidulés sur les oreilles, l'adolescente chantonnait et dansonnait joyeusement au rythme d'une musique qu'elle jugeait enchanteresse. Oh, et puis, elle pouvait se le permettre, la boutique était vide depuis deux heures ... Elle continua à se dandiner comme l'adolescente survoltée qu'elle était, se baladant entre les rayons de cette charmante échoppe. Car, oui, une personne avait acceptée de l'embaucher pendant une petite semaine, histoire qu'elle gagne suffisamment de sous pour se payer des soirées déjantées. Pour cet emploi saisonnier, comme le stipulait son CV, elle travaillait dans une boutique de CD, un peu oubliée, dans un recoin de Seikusu que peu de gens connaissait ... Et elle y trouvait son bonheur, pour tout dire. L'adolescente ouvrait les boitiers, chipait un CD qu'elle insérait dans vieux walkman accroché à sa hanche. Et elle dansait comme une folle, montant sur le comptoir en chantant des paroles inaudibles.

- ♫ There's hope ...

La chanson se cessa, pour passer à une autre, qui a fit chanter encore plus faux. Pour l'occasion, la jeune fille s'était habillée sobrement : jean bleu canard, tee-shirt arc-en-ciel, veste argentée et sertie de paillettes, lunettes vertes, dunk et cheveux roses. Et elle déambulait ainsi, heureuse d'être autant au calme, heureuse de savoir qu'elle aurait bientôt des sous-sous dans sa po-poche (si vous trouvez la référence, je vous applaudis ), heureuse d'être au chaud alors que la pluie tappait contre la baie vitrée du magasin. Neena trouva un refuge, un moment, vers le comptoir, abaissant son casque pour mieux se concentrer, et se roula sagement une cigarette, surveillant l'horizon de ses yeux pétillants.

C'était une boutique qu'elle aimait beaucoup ... On y trouvait aussi bien des Cds de SMK que des vinyles des Pink Floyd, on y dénichait les singles des Scissors Sisters aussi facilement que ceux de Skrillex, on pouvait y acheter des Gibson et des Fender moins cher que dans d'autres commerces ... Bref, elle était capable de claquer une bonne cinquantaine d'euros ici, et ce en l'espace d'une heure. Y travailler lui redonnait le sourire, et valait bien mieux que s'ennuyer au fond de sa chambre en regardant la neige tomber. Tiens, en parlant de ça ... Neena releva la tête, regardant la baie vitrée. La pluie ne s'était toujours pas changée en neige. Roooh ... C'est au moment même où elle s'apprêtait - malgré les interdits - à s'allumer une cigarette que la porte s'ouvrit, laissant tinter une cloche suspendue à la poignée. L'adolescente cacha sa cigarette, éteignit sa musique, et se releva en souriant, prête à acceuillir son premier client de la journée.

14
Dortoirs et douches / Evil Boy ( Bart )
« le: mardi 06 décembre 2011, 23:32:25 »
Théme


- C'est pas vrai, je suis pas bourrée.


... Seules les personnes bourrées disent ce genre de choses. L'état de l'adolescente fut confirmé quand l'idée de squatter les dortoirs un samedi soir émergea de son esprit sérieusement rongé par le rhum ambré - framboise - manzana, cocktail qu'elle avait ingérée comme de l'eau un midi, en pleine canicule. Idée qu'elle hurla à pleine voix, d'ailleurs :

- Fait froid. Moi, je dis ... On squaaaaatte le dortoiiiiiir !

Le samedi soir, il n'y avait personne dans les bâtiments scolaires de Seikusu, elle y connaissait quelque chose ... La nuit, elle squattait le lycée - qui devenait tout, sauf un lycée le temps d'une nuit qu'elle aimerait éternelle - et le week-end, elle faisait la fête dans les douches abandonnées. Les femmes de ménage la haïssait sans la connaître ... Dis comme ça, c'était assez marrant d'ailleurs.

Bref, tout ça pour dire que les quelques amis "sains" autour d'elle hurlérent de joie en entendant cette proposition. Une nouvelle tournée, et ils quittérent le toit d'un immeuble qu'ils squattaient joyeusement pour se diriger vers le lycée. Dix minutes après, la serrure était forcée et l'alarme vouée au silence éternel. Oui, c'était mal ... Mais personne n'en avait vraiment conscience, là, dans l'instant. La voix de la chanteuse du groupe "Die Antwoord", se faisait entendre de façon tonitruante, via une radio qu'un des gars présent tenait sur son épaule. En déambulant dans les couloirs, Neena repensa vaguement à ce film d'horreur japonais assez traumatisant qu'elle avait vu la veille ... Mais elle oublia vite. A ce stade-là, les pensées naissaient et mourraient en une infime fraction de secondes.

L'adolescente élu domicile dans un lit, s'affalant avec la grâce d'une otarie obése & amputée des nageoires sur le matelas. La bande d'adolescentes qui venaient squatter le bâtiment ne se rendait pas compte qu'en bas, les portes étaient grandes ouvertes. Oui, oui. Je vous jure. Mais, pour le moment, Neena était trop occupée à chantonner " Evil Boy " pour se soucier de cela. Elle ne regardait même pas les gens qui se baladaient, entraient et sortaient de la pièce, prononçant quelques proses inaudibles.

L'adolescente, alors, dans un effort qu'elle jugea foutrement surhumain, ouvrit une bouteille où stagnait un cocktail qu'elle ne connaissait pas, envisageant de se rouler un gentil petit joint par la suite.

- Voui, c't'une bonne idée. Tiens, je parle toute seule ... Je devrais arrêter. Je suis folle, on dirait. C'est marrant, je ... Oh, la ferme. Chut.

15
Théme.


Certains jours étaient ainsi ... Vides de sens. Dans le cerveau de l'adolescente, tout tournait au ralenti ces temps-ci. Et, évidemment, c'était la faute de la pluie, de la clémentine qu'elle venait d'ingurgiter et qui était sûrement pourrie, ou encore de la poussière qui stagnait sur le radiateur qu'elle squattait sans cesse quand elle daignait se rendre en cours. Mais ce n'était ni la faute des nuits qu'elle passait à danser, ni même la faute de cette cigarette étrange qu'elle avait fumée la veille ou de ces cachetons étranges ... Jamais. Et puis, tant pis si c'est le prix à payer pour un sourire qui colle aux lèvres. La philosophie de vie épicurienne et limite suicidaire de cette gamine était aberrant ... Son rêve était même de crever dans un orgasme cosmique, pour reprendre les termes de son prof de philosophie, le seul qui la passionnait assez pour qu'elle ne s'endorme pas avec la grâce d'une otarie obése et bourrée.


En bref ... Quand les jours étaient vides de sens, il n'y avait qu'une solution aux yeux de Neena : transformer les nuits de sommeil en nuit de délires sans fin. Les rêves qui collaient au paupières devenaient des réalités à part entière. Et c'était cela qu'elle aimait plus que tout ... Son plan était déjà bien monté, dans son petit crâne étroit. A croire que les rares neurones qui subsistaient ne servaient qu'à imaginer des solution extravagantes pour vivre des nuits décapantes. La tenue était toute trouvée, déjà : lunettes noires, perruque rose au-dessus de ses cheveux châtains courts, sous-vêtements pétillants de couleurs, débardeur vert pomme qui dévoilait juste ce qu'il fallait de ventre, bas résilles orange, short rose pétant, et sweat où était inscrit " Bring me the Horizon make me wet " en lettres bondissantes. Juste ce qu'il fallait pour se faire remarquer ... Dans un couinement de plaisir, elle quitta le logis parental, courant comme une enfant vers son lycée, le sac rempli de surprises.

La nuit, son lycée devenait un lieu de vie et de débauche compléte. Les limites n'existaient plus, les barrières étaient renversées dans des éclats de rires ... Les enseignants étaient-ils seulement au courant que, depuis trois ans, les éléves avertis entraient dans l'établissement à la nuit tombée pour jouer à de multiples jeux plus ou moins sages ? Ce serait tellement drôle. L'adolescente n'eut aucun mal à entrer dans le bâtiments, plongé dans une obscurité plutôt angoissante. Neena sortit de son sac une lampe de poche, et balaya les couloirs d'une lumière verte radioactive, s'allumant une cigarette au passage. Putain, ce que j'ai envie d'un joint. Elle se rendit dans une salle au second étage, après être passée récupérer les clés dans le bureau, et n'eut aucune difficulté à se réfugier dans cette pièce.

D'ici peu, sans doute d'autres personnes arriveraient ... J'ai hâte. En attendant, sage comme une image raturée d'inscriptions obscénes, elle se posa tranquillement sur le sol, étalant une couette où se dessinait un cosmos fluorescent sur le sol froid, laissant entendre sa musique favorite " Teenage crime " dans la pièce, sortant une bouteille où reposait un cocktail couleur turquoise. Et là, en chantonnant, elle se prépara le plus délicat des joint.

Et si vous vous posez la question, non, elle n'a peur de rien. Ni même de se l'allumer, et de tomber en arrière sur sa couette dans un éclat de rire. Dans la cours, déjà, des pas se faisaient entendre ...

- La ... lala.

... Cela faisait des années que sa raison s'était suicidée.

Pages: [1] 2