Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Sibylle

Pages: [1] 2 3
1
Les alentours de la ville / Et puis il y eut un bruit. (PV)
« le: vendredi 28 juin 2013, 20:05:03 »

Depuis combien de temps était-elle là, prostrée, le dos appuyé contre un mur qui sentait la peinture moisie ? Je n'ai même pas envie de compter. Respirant bruyamment, les jambes pliées de sorte que ses genoux soient plaqués contre sa poitrine, Sibylle attendait. Elle attendait que ça se calme, dehors. Que les bruits se taisent, que les objets cessent de voler dans sa direction, que les ombres arrêtent de se dessiner au bout des couloirs. Il y a une heure, elle s'était pris un bottin. Bim, dans la nuque. Le coup lui avait fait voir quelques étoiles noires, et elle s'était réfugiée ici. Une chambre, dont le lit gerbait ses plumes, dont les murs étaient griffés. Et la jeune femme ne voulait même pas savoir ce qui était la cause de cette pagaille monstrueuse.

Elle n'avait pas peur, non. Non, pas elle. Pas Sibylle, dont les transes manquaient de la tuer, elle qui avait déjà croisé Cerbère, qui avait tapé la discute à Hadès, qui avait failli crever noyée par Thaumas, juste parce qu'elle avait tiré les cheveux d'une de ses sirènes. Les dieux sont au moins aussi susceptibles que les foutus fantômes qui squattent ici. La jeune femme se releva doucement, la main appuyée contre le mur. Sa tenue ne lui facilitait pas la tâche. Longs cheveux noués en une jolie tresse à peine décoiffée, avec quelques étoiles dorées coincées ici et là, toge banche* propre aux prêtresses, pieds nus ... Disons que ces vêtements n'étaient guère appropriés. Mais elle n'avait pas prévu d'être coincée ici ! La jeune femme avait juste fait l'erreur de suivre un chaton, qui était entré ici. Ses miaulements étaient tellement mignons. Elle soupira. J'en ai marre de me faire avoir. La dernière fois, c'était une jolie fleur qu'elle avait voulu cueillir, chose qui avait offensé une prêtresse d'un rang supérieur au sien, celle-là même qui cultivait ces plantes. Et elle s'était retrouvée enfermée pendant trois jours. Saloperie de châtiment. Elle s'en souvenait encore, tiens. A tâtons, elle sortit de la chambre. S'engagea dans le couloir. S'appuya sur la rambarde. Un escalier menait au premier étage. Elle ne se souvenait même pas l'avoir gravi. Sibylle releva doucement sa toge, histoire de faciliter ses pas. Chaque fois qu'elle se réfugiait dans une pièce, n'importe laquelle, elle avait des mauvaises surprises en en sortant. Comme si une quelconque force venait troubler l'ordre des chambres. La jeune femme pensait être entrée dans une chambre du rez-de-chaussée, lorsque cette ombre noire, au fond du couloir, avait rugie et que, effrayée, elle s'était enfermée. Et voilà qu'elle était maintenant au premier étage.

- Je ne trouve pas ça très drôle !

Osa t'elle crier, levant les yeux vers les cieux.

Inconsciemment, elle espérait qu'on l'ait vu. Ou que quelqu'un ait remarqué son absence. Elle ne saurait même pas dire depuis combien de temps elle errait dans ces lieux abandonnés. Me suis-je endormie ? Le seul réveil qu'elle avait trouvé, dans une des pièces, était en sale état. L'aiguille roulait dans l'autre sens. Chose qui ne l'avait pas beaucoup aidé. Et puis il y eut un bruit. Qui la fit sursauter. La jeune femme n'osait même plus remuer un muscle, tétanisée. C'était quoi, ça ? Encore un de ces esprits noirs, brumeux, qui s'amusaient à la torturer ? Encore un bottin prêt à lui voler dans la gueule ?

- Qui ... Qui est là, dites ?

Et c'est à cet instant précis, oui, celui-là, juste après qu'elle ait parlé, que toutes les portes s'ouvrirent. Toutes. En haut, en bas, à droite, à gauche. Et elles se refermèrent toutes immédiatement, dans un claquement brutal. Sibylle se jeta au sol, main sur les oreilles, couinant comme un animal blessé.

Ces saloperies de spectres allaient avoir ses nerfs.






* Ouais, Charmed, comme référence, je sais, je sais ...

2
Les alentours de la ville / Le dernier ingrédient ... ( Lyli )
« le: lundi 02 janvier 2012, 20:33:45 »




La mandragore n'avait pas été difficile à trouver. Le thym, non plus d'ailleurs. La branche de lauriers avait demandé davantage de recherches. Les feuilles de vignes avaient coutées assez cher. Le sucre de canne avait été vite acheté. Et les écailles de serpent marin étaient maintenues avec précaution dans un sachet de cuir noir. Tous les ingrédients que sa tutrice lui avaient demandé étaient bien là, réunis dans la besace de Sibylle. La liste qu'elle tenaient dans la main était barbouillée d'encre, raturée, pliée mille fois et déchirée par endroit. Sur ce papier usé se trouvait un mot, un dernier, inscrit tout en bas de la feuille. Une méche d'une siréne. La jeune prêtresse ignorait pourquoi ce point était important, au point que sa tutrice l'avait soulignée quatre fois, en quatre trait grossiers et appuyés, trouvant presque le papier. Mais une chose était sûre : Elle ne pouvait pas rentrer au Temple sans cet ingrédient.

Ainsi, sa sacoche solidement attachée à son épaule, Sibylle se rendit sur la plage. Jamais, avant, elle n'avait invoquée une sirène. C'est neuf, tout nouveau, comme un fruit que l'on déguste pour la première fois, avec curiosité & appréhension. Elle s'installa au bord de la plage, dans le courant de l'aprés-midi, vérifiant que personne n'était présent dans les alentours. C'était un recoin rocailleux, où le sable était plus blanc et plus glacé que la neige. Elle retira ses chaussures, vérifiant si sa toge tenait bon, et s'installa au tailleur. Sibylle essayait d'ignorer les grains de sable qui venaient crisser contre sa peau fine, brûlant presque son épiderme. Elle joignit ses mains, et prit une lente inspiration.

Et elle siffla. Un refrain. Un appel. Un sifflement qui mettait des mois à s'apprendre, et que seules les sirénes et créatures marines pouvaient entendre. Il n'y avait pas de vent pour venir la gêner, et sa longue chevelure rousse et bouclée reposait sagement sur ses épaules, durant toute la durée de ce rite.

Le but était de siffler, jusqu'à ce que l'une d'elle n'arrive. La respiration devait être parfaitement contrôlée, afin de ne jamais faire cesser cette mélodie silencieuse. Rien, non, rien ne devait interrompre cet appel. Sibylle, en même temps qu'elle sifflait, s'efforçait de souhaiter en son fort intérieur qu'une de ces superbes créatures aquatiques accepte de l'aider, de lui fournir une méche de cheveux afin qu'elle puisse créer ce philtre qu'elle peinait à aboutir. Un instant, elle cessa, reprenant une lampée d'air, scrutant les horizons avec précaution, avant de siffler à nouveau, pour attirer à elle quelques sirénes.

3
Les alentours de la ville / Dévastateur [ Nightmare ]
« le: dimanche 10 avril 2011, 10:58:16 »


La violence ne résout rien. Beau concept. Si ce n'est un peu trop utopique. Les yeux rivés dans un brouillard infime et informe d'un crépuscule frais, les mains si tôt taché de sang, Sibylle maugréait. Elle pensait tout haut. Une marque de sa folie, sans doute. Les mots qui dépassaient sa pensée, et qui tachaient le silence. Elle toussa un peu, se ramenant à la raison. Assise sur un muret, les deux à deux mètres du sol, elle jeta un dernier regard au cadavre, à ses pieds. Une mauvaise chute, et un poignard dans le cœur. De quoi ne pas survivre bien longtemps.
Tout ça pour un peu d'argent. Elle tombait trop bas, beaucoup trop bas. Tuer pour une poignée de billets, aussi conséquente soit-elle, n'était pas dans ses habitudes. Mais tant pis ; elle avait trop faim pour se contenter d'un jeun. Trois jours qu'elle se nourrissait de fruits volés. Cette fois, elle voulait un repas chaud.

Vivement, elle descendit du muret, atterrissant, sans grande délicatesse, sur le mort. * Chtouin' *. Un sourire, un brin malsain, passa sur ses lèvres. Elle murmura un " Charmant !" et se dirigea vers un café, au hasard. Elle savait bien qu'une fois dedans, on la sifflerait sans doute. Il fallait avouer que cet épais jupon taché et troué au bas, ce corset qui aplatissait son buste et cette chemise d'un gris sale lui donnait des allures de fille de joie. Elle s'en moquait pas mal. Si l'un d'eux se conduisait mal, il comprendrait vite sa douleur.
Elle se posa sur une table, commanda un épais morceau de viande, et se cala dans sa chaise, admirant la télévision, un verre de bière froid entre les doigts.
C'est alors qu'elle sursauta. Un match de catch. Elle tiqua, même, fronçant les sourcils. Elle détestait les sports de combat, mais là ... Elle restait muette. L'un des deux hommes, elle l'avait déjà vu. Elle toussa, et tapa sur l'épaule d'un gars, non loin d'elle.

- Qui est-il ? demanda t'elle d'une voix froide.

- Qui ?!

" Un peu trop saoul. Avec un oeil qui joue au billard, l'autre qui compte les points. J'aurais dû choisir quelqu'un d'autre pour cette question."


- Le catcheur, là.

- Nightmare. Tu connais pas ? Il sort d'on ne sait où, et il dévaste tout.

Elle retourna à sa place, fronçant les sourcils. Le sang qui bouillonnait en elle, intenable et violent. Un nouvel adversaire ... ? Un nouveau défi, même. Depuis le temps qu'elle rêvait de prouver qu'elle était prête ... Rapidement, elle avala son plat, et termina son verre. Elle la tenait, sa soirée. Celle qui la changerait. Et qui lui permettrait de s'amuser comme elle le souhaitait. Elle quitta le bar, les pieds claquant sur les pavés. Le combat se déroulait non loin d'ici.

Et elle se jura d'y être à sa sortie.

4
Le coin du chalant / Un jour le diable vint ...
« le: dimanche 06 juin 2010, 11:08:38 »
" Un jour le Diable vint sur terre ... Un jour, le Diable vint sur Terre pour surveiller ses interêts. Il a tout vu, le Diable, il a tout entendu ... "

Qui : Un homme, une femme, hors du commun est digne des plus grands tableaux de Turner. Une personne étrange, romantique ( pas dans le sens fleur-bleue, dans le sens imaginatifs, un peu morbide ) au possible, mais surtout une personne bizarre,en tout cas étrange.

Pourquoi : Un Rp, hentai sans doute, en tout cas quelque chose de pas habituel dans ce domaine là. Un truc bien "violent", bestial, trés physique.


Je tiens à dire que ... Sibylle est une ancienne tueuse, désormais redevenue prêtresse de la Pythie. Elle posséde le don de lire l'avenir, et celui de communiquer avec les dieux, comme un messager. Elle a beau ne plus avoir la hargne de la tueuse qu'elle était, certains réflexes peuvent lui revenir.


Trames


o. Vous avez besoin de faire une demande auprès d'un dieu ? Sibylle vous aidera avec plaisir !

o. Alors que la jeune prêtresse est sortie, vous la croisez, et envisagez de vous amuser avec cette jeune femme que vous jugez obéissante et soumise. Attention, même si elle reste candide, elle garde certains réflexes de son passé d'assassin ...

o. Sans s'en rendre compte, presqu'instinctivement, la prêtresse se met à trainer dans les quartiers mal-famés de Seikusu ... Et vous, qui serez-vous ? Quelqu'un en charge de l'aider, ou au contraire de la faire plonger ?

o. Vous êtes une déité, et cherchez à accéder au monde des humains ; la jeune prêtresse vous y aidera bien volontiers. Même si tout n'est pas gratuit.

o. Journée des offrandes au Temple : alors que vous venez pour déposer des présents, vous voyez dans un coin la jeune Sibylle. Privée de participer à cette journée parce qu'elle a osée tenir tête à la Mére Principale, elle doit rester sur le bas-côté. Et vous, que ferez-vous ?

o.Vous avez connu Sibylle dans son passé de tueuse, et vous la croisez à nouveau ... Mais cette fois, dans un Temple. Intrigué, vous cherchez à la rencontrer, alors que les prêtresses doivent vivre cloitrées.

o. Alors que la jeune fille s'est enfuie du Temple, et qu'elle cherche à semer ceux qui veuent l'y ramener, elle croise votre route / se dissimule dans votre demeure. Quelle sera votre réaction ?

o. ... Autres.

Voilà ma p'tite demande, si vous en avez envie autant que moi, hey, n'hésitez pas !

5
Le quartier de la Toussaint / Vernissage peu emballant [ Pv ]
« le: mercredi 14 avril 2010, 16:44:33 »
Ce genre d’endroits étaient généralement lassants, ennuyeux … bref, tout sauf amusant. Elle n’aimait pas les peintres cubistes, mais la moitié des filles de la pension étaient totalement saoules, et elle n’aimait pas rester dans un lieu bruyant, où les vapeurs d’alcool l’attisait. Cela lui donnait envie de boire, et généralement, la bouteille était vide.

Ainsi, elle était sortie, avait mis une robe digne de ce nom, avec beaucoup de jupons, un corset, un long collier de perles, pour rester digne de ce vernissage public d’artistes cubistes. Mais elle s’ennuyait. Elle cherchait des yeux, désespérément, quelqu’un pour égayer sa soirée, elle en avait tellement envie … l’abstinence, l‘ennui, le confinement, elle détestait. Or, c’était le programme de ses trente derniers jours. Elle souffla, longuement, puis refit, pour la quinzième fois, le tour de la salle, scrutant toujours du regard la moindre personne qui pourrait l’intéresser.
Finalement, elle opta pour se poser sur un siège, le regard las, le verre entre les mains, à soupirer sans cesse d’ennui.


- Foutue vie …

6
Les alentours de la ville / Une odeur sucrée ... [ Alana ]
« le: mercredi 14 avril 2010, 16:38:20 »
La jeune femme passa une main douce sur ses draps satiné. Ah, qu’est-ce qu’elle aimait sa chambre, dans cette pension qui accueillait plusieurs filles. Elle était sans doute la plus folle de toutes. Sa chambre était un amas de tissus, tous différents. Son lit était un baldaquin en sale état, avec une multitudes de coussins, couettes, dessus de lits, et son sol était couverts de tellement de tapis qu’on en voyait plus le plancher ! Ses vêtements dormaient ici et là, sur le sol, sans aucun rangement, ainsi que tout son attirail. Mais elle aimait cette chambre, voilà tout.
Et ce soir, à son grand bonheur, elle était seule dans la pension. Enfin, seule … il devait y avoir deux ou trois femmes, qui traînaient ici et là, cherchant où pouvaient bien se trouver le rhum - pas de bol, c’était Sibylle qui l’avait kidnappé - et faisant entrer un ou deux hommes pour s’amuser ou arrondir leurs fins de mois. Toujours est-il que, pour le moment, elle était au calme. Elle avait allumée beaucoup de bâtonnets d’encens, dans sa chambre, et se préparait à aller fumer.
Ce qu’elle fit, évidemment, aussitôt. Elle attrapa son paquet, le fourra dans la poche de sa robe vermeille trouée, et se posa devant la pension, la cigarette à la bouche.
La nuit tombait, doucement, et une odeur sucrée flottait dans l’air. La rue étaient vaporeuses, à cause du baton d'encens qu'elle avait plantée dans ses cheveux, pour les maintenir, et qui laissait une traînée de fumée derrière elle. Ce ne fut que quand elle réalisa qu’elle n’avait pas de feu que toute cette atmosphère apaisante se creva.


- Aah, Dieu , pourquoi me détestes-tu à ce point ? Grogna-t-elle.

Elle se planta au milieu de la route, un peu grisée par le verre de rhum qu’elle avait bu un peu avant, et commença à chercher du feu. A sa manière :

- Personne n’a de feu, ici ?! Cria-t-elle.

7
Le coin du chalant / Eh oh !
« le: mardi 13 avril 2010, 15:22:13 »
Bin alors les cocos ?
Sibylle est de retour, alors, on est gentil, on arrive pour lui souhaiter la bienvenue.

Allez, voyons, je ne suis pas de nature ingrate envers ceux qui savent me plaire ....

Qui ? Une femme, un homme, nous verrons bien.

Quoi ? Hentai, follement sexuel.

? Nous verrons bien.

( As ) Trame ( Gramme ) ? Improvisation totale, et si vous me servez du surréalisme sur un plateau d'argent, je vous saute au cou !! ( André Breton, mon amour ! )

8
Les alentours de la ville / Une pause. La plage. ( Pv )
« le: samedi 23 janvier 2010, 21:10:21 »
Récréation : période particulière d’ennui destinée à remédier à une fatigue générale. ( A. Bierce )


Sibylle porta la cigarette à sa bouche, crachant ensuite un épais nuage de fumée. C’était la pause. La douce pause, tant désirée et tant attendue. Elle remit en place son doux jupon, sous sa longue jupe, réajustant son corset, qu’elle surmonta d’un débardeur blanc fluide. Elle prit une longue épingle, et attacha ses longs cheveux mal coiffés. Elle s’admira un instant dans son miroir mal fichu, cassé par endroits, et se leva de sa chaise peu confortable. Des filles passaient , descendant les escaliers rapidement, tandis qu’elle attachait un poignard à son porte-jarretelle. Son arme, sa survie. Elle se regarda dans le miroir, le regard las, tandis le vent soufflait déjà dehors. Elle sortit rapidement de la pièce, descendit l’escalier pour quitter ces lieux trop chahutés pour elle. Cette pension n’était pas désagréable, certes, mais elle avait beaucoup de mal à se faire à l’idée qu’elle vivait avec des filles trop superficielles à son goût. Elle rangea ses livres, renonçant à continuer d’étudier ce soir, et ferma la porte derrière elle.

L’air frais vint s’engouffrer contre sa peau, et elle frissonna en souriant. Le vent sifflait dans les arbres, chantonnant une douce mélodie bien inquiétante. La longue jupe rouge carmin se laissa porter par le jeu, suivant le rythme du vent. Elle jeta sa cigarette sur le sol, et commença à marcher dans la pénombre. L’horloge principale de la rue sonnait 19h30. Sibylle réajusta son châle sur ses épaules. Elle ne savait pas où elle voulait vraiment aller, elle savait juste qu’elle voulait y aller. Elle voulait se perdre. Juste se perdre.

Ses pas l’emmenèrent sur la digue, face à une mer houleuse et agitée. Il n’y avait que de rares silhouettes sur la place. Elle descendit les marches, doucement, et marcha dans le sable. Elle envoya voler ses ballerines un peu trop grandes, et se posa contre un rocher, humant l’air salé qui s’échappait de ce lieu si magique. Elle aimait tant la plage


9
Le coin du chalant / Cela faisait bien longtemps ...
« le: samedi 23 janvier 2010, 19:01:43 »
Quoi ? Un hentai, de préférence.

Quel type ? Hum ... Un truc bien fort, bien brutal.

Une idée de scénario ?
Eeh bien ... On pourrait imaginer plein de choses, à vous de voir ...

Une type de pers. recherché ?
Non, pas spécialement. Un homme, une femme ... Mais quelqu'un de caractére. Si j'ose dire ...

A vous de jouer !

10
Le coin du chalant / Moi & Vous
« le: dimanche 15 novembre 2009, 00:02:44 »
Moi, et vous, en héros et héroïne. Un homme, une femme, dans un décor enchanteur. Une belle nuit, torride, passionnelle, comme un coup de foudre. Une rencontre, par hasard, entre deux âmes esseulées qui noient leurs chagrins respectifs dans le sexe, le jeu, l'alcool, la drogue, toutes ces choses si sordides ...
Qui veut jouer le rôle de l'héros ?


11
Le coin du chalant / Je suis déçue !
« le: samedi 10 octobre 2009, 17:45:02 »
Déçue de deux choses, mézami ! De un, que personne n'aime ma Liliza chérie ( naïïïïï'aaa <3 Z'avez pas de coeur, les gens ! ) et de deux, que tout mes RPs plantent. Tous. Du début à la fin. Je n'en ai terminé aucun. Et j'aimerais beaucoup en commencer un ...

DONC Si il y a bien une personne de confiance, qui possédera mon éternelle reconnaissance et ma confiance pour RP avec moi ...

Qu'elle se présente !

12
Les alentours de la ville / Une visite attendue ... ( PV )
« le: dimanche 13 septembre 2009, 21:58:11 »
  Sibylle remua son nez. Ce qu'elle faisait toujours quand elle était stressée, ou gênée. Un geste que son entourage avait adopté. Un geste qui la trahissait toujours. Elle ne pouvait rien faire sans qu'on se doute de ce qu'elle ressentait. Elle se regarda dans la glace, une fois encore.

Le soleil pointait délicieusement, le temps était frais mais pas mauvais. Regarder le ciel, devant la fenêtre était une expérience merveilleuse pour la jeune fille. Depuis peu, elle avait apprise à vivre la nuit, à dormir le jour, et son seul paysage était les étoiles et la lune, qui donnait de la vie au ciel bleu foncé, noir, qu'elle regardait sans cesse. Désormais, elle se reprenait. Et admirer les matinées était pour elle le plus beau spectacle sur Terre.

Les affaires allaient reprendre. Elle avait vendue un bon nombre de tableaux, et pouvait se permettre de se reposer pendant quelques temps. Mais bientôt, elle devrait refourger ce qu'elle possédait, et retourner en Italie pour fouiner. Sa collection était grande, mais pas éternelle.

Elle attrapa les différents tissus posés sur le meuble et les jeta avec délicatesse sur le lit qu'elle n'avait pas fait.

La flemme, direz-vous.

Elle attendait une merveilleuse petite visite qui, elle le savait, lui donnerait une envie plus forte de bosser et voyager. Quelqu'un qu'elle n'avait pas vue depuis longtemps déjà, une personne qu'elle souhaitait voir depuis longtemps d'ailleurs.

Elle eut un sourire discret, et ajusta sa robe rouge habituelle. Sa favorite.

Elle remua son nez une nouvelle fois, et se sentit heureuse de sa journée. Elle savait qu'elle passerait une journée inoubliable.
 

13
Les alentours de la ville / Le prix d'un tableau ...
« le: dimanche 30 août 2009, 14:59:11 »
Toujours élégante, sa coupe de champagne à la main, la jeune fille souriait au gens présents dans la salle. Tout le monde s'étonnait de voir une mécéne aussi jeune et responsable, possédant une si belle galerie d'art. Tout le monde venait donc lui parler, lui demander des conseils, des prix qui se révélaient exorbitants. Elle venait d'en vendre un à plusieurs millions suite à une vente aux enchéres. Mais malgré son sourire et ses paroles, elle s'ennuyait ferme depuis sa rupture avec celle qu'elle aimait, une vendeuse d'esclave aux méthodes peu catholiques. Elle en trouverait bien une autre, mais en attendant, l'ennui était présent.

Elle portait pour l'occasion une robe blanche - crème, aux brodures dorées, élégante et chére, qu'elle arborait avec plaisir. Une robe avec des jupons, qui lui serrait la taille grâce à un corset , révélant un décolleté harmonieux, et des gants qui étaient dans le même genre. Elle devait se faire bien voir face à ces gens, ces futurs clients.

Elle abandonna sa discussion pour aller se promener dans la galerie où tout les tableaux étaients exposés, avec leur histoire, le nom de l'auteur et le prix à débattre. Dans une heure commenverait une nouvelle enchére sur un tableau peint à Venise, où apparaissait une mystérieuse femme dans une robe du Carnaval, avec une masque et un tenue élégante. On voyait ses cheveux noirs qui volaient aux vent tandis qu'elle posait sagement, un sourire sur les lèvres. Sibylle soupira. Elle aimait ce tableau mais avait besoin de s'en séparer. Il lui rappelait trop sa rupture. Et elle avait besoin d'argent pour récupérer d'autres peintures et sculptures.

Elle continua sa route dans les galeries, son verre à la main.

14
Le coin du chalant / Se morfond ...
« le: dimanche 30 août 2009, 14:41:21 »
Bon, mon compte se meurt, or, je ne veux pas que Sibylle disparaisse de la surface du forum. Ainsi, je vous prierais bien volontiers de ne pas me laisser mourir  :'(

J'aimerais un RP avec une femme, pas un truc sauvage et bestial, non, plutôt une rencontre entre les deux personnes durant une des soirées que Sibylle organise qui se terminera en hentai que je définirais doux et tendre

Je lancerais si ça pose un réel probléme aux gens, mais j'avoue que j'aimerais bien, pour une fois, que la personne lance le RP, auquel je répondrais rapidement ...

Voilà =)

15
L'auberge du Coucher de Lune / Exploration de Terra [ Poseidon ]
« le: jeudi 21 mai 2009, 01:12:37 »
Sibylle posa son verre sur la table, souriante, le goût du délicieux alcool lui collant encore à la gorge et au palais, comme un rappel de ce qu'elle venait de boire. Elle commanda un nouveau verre avec un pâle visage qui exprimait avec difficulté un sourire chaleureux, posa sa main sur le bois de la table et tapota du bout de ses doigts gantés cette table bancale. Elle portait une tenue noire, une grande robe bouffante, un chapeau long où venait se perdre un tissu doux et brillant, et devant son visage était un tissu qui ne devoilait son apparence que si elle daignait soulever ce tissu en question. Elle sortit de sa poche un paquet de cartes esthetiquement illustrés, et les laissa se balader sur la table sale, les bougeant, les retournant, sans un mot ni un bruit.

Sibylle prit son nouveau verre, le degustant, ne devoilant cependant que trés peu ses lèvres teintes en rouge pétant. Elle revenair d'on ne sait où, elle n'allait nulle part la jeune mécéne dont l'origine de sa richesse était totalement inconnue. Seule une méche blonde, le reste étant coincé sous un chapeau, laissé deviner sa longue chevelure ... Elle parcourut la salle des yeux, les gens la regardant mais n'osant pas s'en approcher. De sa voix douce et étrange, elle chantonna :


- Je vous offre votre avenir, messeigneurs ...

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