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Sujets - Kohana

Pages: [1] 2
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Ville-Etat de Nexus / Dans l'ombre de Nexus... [pv : conrad hell]
« le: vendredi 18 février 2011, 15:38:01 »
Voilà qu'une nouvelle éreintante journée de marche prenait fin. Mais aujourd'hui était une journée particulière. Lorsque Kohana et son fils s'arrêtèrent pour la nuit, la cité-état de Nexus était en vue. Le lendemain, ils pourraient rentrés dans ses murs.

* Vers le milieu de journée, ce qui nous laissera le temps de trouver un logis*

Plutôt que d'épuiser leurs dernière forces, les deux voyageurs s'arrêtèrent à l'orée d'une forêt. Le ciel était dégagé, mais les étoiles perçaient difficilement le noir-encre de la nuit. Que cela n'importe, le territoire de Thekos et les landes dévastées étaient bien loin d'eux, alors pourquoi se refuser d'allumer un petit feu ? Ainsi Kohana pourrait faire revenir les quelques bouts de viandes séchées qu'ils leur restait avec quelques baies amassée sur la route.
Depuis 5 ans, Kohana et Yûto vivaient à l'écart de toute civilisation dans le territoire Thekos. La jeune femme avait bien pris garde à ce que personne ne puisse soupçonner l'existence d'un être masculin sur de telles terres. Durant les premières années de la vie, il n'est pas difficile de cacher le sexe d'un enfant. Pourtant, ne voulant pas tenter le diable, Kohana n'était jamais allée fréquenter les peuples du territoire Thekos.

Maintenant que l'enfant avait grandi, la jeune mère avait décidé de retourner à Nexus. Cette ville... qui lui avait tant pris et tant donné. En effet, lorsqu'elle avait atterri à Terra, ses pas l'avaient conduite auprès de Don, un esclavagiste réputé de Nexus qui lui avait totalement retourné le cerveau. Puis, au fil des rencontres, Kohana avait développé des "amitiés" très particulières avec différentes "personnes".
Et elle avait rencontré Bélial... un démon qui l'avait pris sous son aile. Esclave à Terra, Kohana était devenue mère entre les bras de Bélial. Mais tout ceci lui semblait si loin à présent... après son accouchement, elle s'était enfuie loin de tout. Elle restait néanmoins profondément marquée et attachée à ses anciens maîtres. Les reverrait-elle un jour ? La question n'est pas là, ce n'était pas l'intention qu'elle avait en revenant à Nexus.

Son fils grandissait et il lui fallait faire face au monde et aux êtres qui le peuplaient le plus rapidement possible s'il voulait pouvoir survivre et se faire une place. Kohana n'avait pas d'ambition particulière au sujet de Yûto mais elle voulait qu'il soit heureux et qu'il ne vive pas au crochet de quelqu'un. Depuis longtemps elle lui avait appris à se débrouiller seul.
Dès son plus jeune âge, elle avait dû le laisser seul à de nombreuses reprises pendant de longues périodes. Il avait appris à chasser dès qu'il avait su marcher et courir. Son vocabulaire était correct bien que loin d'être recherché, mais ses connaissances en matière de plantes et d'animaux était déjà bien avancées.

Kohana leva les yeux au ciel. Le crépuscule s'était installé. Elle envoya Yûto ramassé quelques branches pour alimenter le feu.

"Mais ne t'éloigne pas" le prévint-elle.

Le conseil était inutile. L'enfant n'avait pas envie de s'éloigner de sa mère avec qui il partageait un lien affectif très fort. De plus, ses petites jambes n'étaient plus capables de l'envoyer vagabonder dans la forêt, et la fatigue s'emparait déjà de ses membres.
Pendant qu'il cherchait du bois, Kohana rassembla quelques pierres pour fabriquer un foyer, puis elle alluma le feu. Ses doigts fouillèrent dans le sac qu'elle transportait et en retirèrent deux morceaux de viande séchée. Il en resterait encore un pour le lendemain qu'elle laisserait à Yûto. Elle se contentera de racines et de baies.
Habituée à se sacrifier durant ses longues années, Kohana avait perdue la gracieuse formes qui l'enrobait si joliment autrefois. Toutefois, son jeune âge lui avait permis de garder un corps ferme, même après son accouchement. Sa poitrine, bien qu'un peu plus petite, se haussait toujours fièrement sous sa gorge. Et ses hanches, bien que les os apparaissent, dévoilaient une courbure agréable au regard. Son visage avait toutefois vieillit plus que d'ordinaire, ses traits étaient tirés et de larges poches se développaient sous ses yeux. C'était le visage émincié d'une femme prête à tout pour son enfant et qu'un apport de nourriture plus régulier et plus abondant permettrait de remettre d'aplomb ! En effet, tout le corps de Kohana respirait encore la jeunesse.

2
Ville-Etat de Nexus / Errance dans Nexus [pv : Isis]
« le: lundi 14 février 2011, 19:05:41 »
L'atmosphère était lourde. Un léger vent chaud soufflait entre les maisons hautes. Les rues pavées étaient humides. Un orage venait de prendre fin. Déjà, le ciel s'assombrissait. La nuit s'annonce bien noire. Aucune lueur ne parvient à transpercer les lourds nuages sombres qui jalonnent encore la voute céleste. Le crépuscule n'est pas encore tombé, mais il devient déjà difficile de distinguer un chat d'un chien, ou un terranide d'un humain. Quelques badauds traversent les rues d'un bon pas, sans s'attarder. Chacun souhaite rentrer chez lui au plus vite au cas où une autre averse arriverait. Une certaine tension plane au-dessus de la ville. Plus que l'électricité de l'orage, une agitation semble habiter les alentours.

Kohana n'a pas remis les pieds dans Nexus depuis plusieurs années. Elle n'a aucune idée des différentes confrontations politiques qui ont eu lieu durant son absence. Déjà, lors de sa fuite, des affrontements entre esclavagistes et libérateurs avaient eu lieu. Elle n'avait même pas eu vent de l'issue de ces joutes de rues. A cette époque, une seule chose lui importait : Don s'étant volatilisé, elle devait s'occuper de son enfant et lui prodiguer les meilleurs soins possibles. C'est ce qu'elle s'était appliquée à faire durant ces 5 années, sur le territoire Thekos.
La vie n'avait pas toujours été facile. Bien qu'étant une femme, Kohana avait préféré rester cachée, loin de toute forme de vie.

Que venait chercher Kohana en revenant par ici ? La civilisation ? Le père de son enfant ? Elle même ne le savait pas réellement. Mais elle s'était rendue compte que ce n'était pas une vie de vivre toujours caché. En tout cas, ce n'était pas la vie qu'elle voulait pour son fils. Kohana n'avait que de vagues souvenirs de sa jeunesse sur Terre, mais elle se rappelait avoir vécu en ville, avoir eu des amis... à moins que ce ne soit que sa propre imagination ? Les quelques mois qu'elle avait vécu en tant qu'esclave de Don lui avait complétement retourné le cerveau. Elle ne savait plus qui elle était. Sans Don ni Bélial, elle n'avait jamais su que faire sur Terra...
Rencontrerait-elle ses maîtres à qui elle était toujours fidèle ? Devrait-elle se soumettre à de nouveaux individus ? Comment allait-elle réagir face à de nouvelles rencontres ? Une chose était sûre. Elle aussi avait grandi et mûri. Sa mentalité d'esclave s'était estompée pour laisser place à celle d'une mère.

Kohana tenait son enfant par la main qui trottinait à ses côtés, légèrement en retrait. Les yeux de la jeune femme furetait partout, prête à s'écarter du chemin à l'arrivée d'une personne menaçante.  Ils avaient marché une bonne partie de la journée, ne s'arrêtant que durant l'orage. Dès qu'il s'était éloigné, ils avaient repris leur route et étaient entrés dans Nexus.
Beaucoup de choses avaient changées durant ces années, mais Kohana se rappelait de chaque rue, de chaque impasse, de chaque croisement. Il lui semblait avoir vécu ici toute sa vie, pourtant c'était loin d'être le cas. Alors qu'elle marchait, des souvenirs refaisaient surface et faisaient frissonner la jeune femme. Une chose était sûre, ils devaient trouver un endroit où dormir avant l'arrivée de la nuit. L'ancienne esclave espérait pouvoir éviter de loger à l'auberge... mais à qui demander le gîte et le couvert ? Les visages qu'elle croisait étaient incroyablement fermés, inexpressifs, froids... Elle ne pouvait demander asile dans le temple... c'était trop risqué... devait-elle chercher du côté du château ?

Ne sachant que faire, Kohana dirigea ses pas dans les quartiers un peu mieux fréquentés de la ville, plus proches du château. Elle espérait qu'une personne d'un certain rang, sans soucis financier, aurait l'amabilité de les accueillir... Toujours méfiante, la jeune femme ralentit tout de même le pas, glissant des regards furtifs à travers les fenêtres éclairées des maisons. Rencontrerait-elle une tête familière ?

3
Le coin du chalant / Retour à Nexus
« le: samedi 12 février 2011, 18:59:57 »

Sujet du topic=>Retour à Nexus après 5 ans d'absence
Nombre de participants=>1 à 2 (sachant que Kohana a maintenant un fils qui participera à travers le personnage de Kohana tant que celui-ci n'aura pas atteint l'âge de 11-13 ans)
Trame=>une rencontre... avec quelqu'un qui ne connait pas Kohana... ce RP permettra de déterminer si Kohana va rester une éternelle esclave malgré qu'elle soit devenue mère, ou si elle a développé une force intérieure qui la poussera à prendre sa vie en main
Qualité de post=> Il y a longtemps que je n'ai pas RP... j'ai peut-être un peu perdu la main, mais je reste une posteuse correcte (20-30 lignes par post, plus ou moins selon l'inspiration)

4
Vous nous quittez déjà ? / à l'avance
« le: mercredi 03 juin 2009, 19:15:03 »
Bon, on va faire la liste de mes présences et absences :

Du 5/06 au soir au 07/06 dans l'aprem => absente
Du 12/06 au soir au 21/06 en journée => absente
Du 4/07 dans l'aprem au 26/07 en journée => absente

Du 29/07 au 29/08 => période de présence irrégulière

à partir de septembre, je ne sais pas si je continuerai à avoir Internet en semaine.

5
Les ombres s'étendaient sur le sol aride et caillouteux. Le peu de végétation qui y perdurait tâchait le sol de grandes traînées sombres. Des dessins aux allures cauchemardesques prenaient forme dans toutes les landes dévastées : des sorcières aux longs doigts crochus, des serpents aux langues fourchues et biseautées, des corbeaux noires aux ailes dentelées, des montres difformes aux dents acérées ou bien encore, tout un tas d'immondices rempant, tentant d'attraper les chevilles de l'infortunée qui se trouvait là, allongée à même le sol, le front ruisselant de fièvre.
La folie menaçait d'envelopper cette femme au corps frissonnant dont les hallucinations prenaient petit à petit le pas sur sa vision du réel, transformant les ombres effrayantes en horribles prédateurs. Alors que des cris et des gémissements s'échappaient de sa bouche, on sentait la peur l'envahir. Ses membres gourds et douloureux tremblaient, sa langue était pateuse, son regard vitreux et ses doigts s'aggrippaient coûte que coûte à l'énorme protubérance qui lui faisait office de ventre.

En effet, bien que sa raison était ébranlée, elle restait active et totalement concentrée sur une seule chose : ce ventre si rond, cette peau si tendue à craquer, ce deuxième coeur qui battait à une cadence bien plus rapide que le sienne, ces petits coups de pieds et ces contractions de plus en plus rapprochées qui lui arrachaient des pleurs, cette présence en elle qui lui rappelait tant le géniteur dont elle n'avait pas eu de nouvelles depuis des mois...
Elle sentait son propre pouls augmenter au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient et que le ciel se teintait de rouge sang. Dans cette contrée, dans laquelle elle vagabondait depuis plusieurs semaines déjà, heureuse de bientôt être mère et appeurée par le monde dans lequel allait naître son enfant, le ciel ne se parait jamais de couleurs chatoyantes et rassurantes, tout comme le paysage, il restait sombre, froid ou menaçant.

A présent, les nuages s'amoncellaient, annonçant un orage prochain. Kohana n'avait nul endroit où s'abriter pour que son bébé vienne au monde au sec. Et de toute façon, son état la privait de tout ces mouvements. Elle n'arrivait même plus à se traîner contre le sol qui lui égratignait le dos. Bien que la fièvre soit handicapante, elle l'aidait cependant à supporter la douleur qu'elle ne ressentait presque plus, à moitié inconsciente du monde qui l'environnait. Une bête aurait pu venir reniflait ce corps bouillonnant, la jeune femme ne l'aurait même pas remarquer jusqu'à temps qu'il la morde, assoifée à la vue du sang qui s'écoulait des erraflures qui perlaient sur ses bras et ses jambes.

Retenant son souffle, Kohana sentit un liquide chaud s'écouler de son sexe. Pourtant, rien ne l'excitait ou n'aurait pu l'exciter, trop appeurée qu'elle était et concentrée sur la sécurité et le bien être de son enfant.
Ce fut alors comme un violent coup de marteau porté depuis l'intérieur de son être qui lui arracha un cri qui résonna dans la nuit à des kilomètres à la ronde, vibrant sur le sol rocheux et infertile. Sa respiration se coupa durant quelques secondes, et ses yeux se retournèrent dans leur orbite. Elle perdit conscience une fraction de seconde puis reprit conscience dans la douleur et la fièvre, se mordant les lèvres avec tant de hargne qu'une perle rouge affleura. Calmant sa respirationn, la jeune fille écarta instinctivement les jambes, prête à mourir pour l'être qu'elle chérissait le plus au monde.

6
Bureau de la direction et infirmerie / inscription [pv : Nava]
« le: dimanche 11 janvier 2009, 23:09:23 »
Après plusieurs mois d'absence, Kohana décida qu'il était temps de se réinscrire dans son ancien lycée. Ce n'est pas que les cours lui manquaient, mais elle préférait validé son diplôme et pouvoir vivre sa vie tranquille sans soucis. Pour l'instant, son maître subvenait à ses besoins, mais si jamais il décidait de ne plus avoir besoin d'elle... comment pourrait-elle continuer à vivre correctement ?
Si au moins elle avait un diplôme, elle pourrait sans doute trouvé du travail. Peut-être faire autre chose qu'esclave... Ce n'est pas que le métier lui déplaisait, mais, elle en avait assez de courir après les maîtres. Il y en avait bien trop ! Comment pourrait-elle contenter tous les hommes ?

Et puis, revenir sur Terre l'aiderait peut-être à comprendre un peu mieux ce qu'il se passait en elle.

Mais au moment de frapper à la porte du secrétariat. Elle ne put le faire. Entré dans ce  lycée, c'était s'éloigner de Belial ! Elle ne le pouvait pas... alors elle s'assit sur un banc, la tête entre les mains. Deux larmes roulèrent le long de ses joues, pas plus. Kohana n'était pas vraiment triste, mais en ce moment, il lui arrivait d'avoir quelques sautes d'humeurs.

7
Place publique / Rush : troisième duel [Kohana vs Loki]
« le: samedi 10 janvier 2009, 12:12:09 »
*Kohana, c'est moi, ton maître....délicieuses retrouvailles, n'ece pas? Je voudrais que tu m'aides à remettre un peu d'ordre dans toute cette pagaille. Je me charge d'occuper notre formidable guerrier toqueur de porte, et toi, tu vas aller empêcher ce jeune chien fou de faire plus de mal. Il ne faudrait pas qu'il revienne à la charge pour importuner encore ces fragiles esclaves, n'ece pas? N'ai pas peur, fait face, je vais même te confier un don pour cela....je t'observerais avec plaisir....*

Alors que la voix de son maître résonnait dans sa tête, Kohana se mit à regarder frénétiquement autour d'elle. Mais il n'y avait personne d'assez proche pour lui parler. Pourtant la voix était là, elle était bien réelle, ce n'était pas un songe.
Son cher maître avait besoin d'elle, c'était tout ce qu'elle savait. Où et comment l'avait-il trouvé, peu importait. Elle ne verrait donc pas son instructeur aujourd'hui. Oh ce n'est pas qu'elle le regrettait, mais elle repoussait juste cette idée à plus tard. Belial avait tous les droits sur elle, elle ne s'imaginait même pas discuter l'un de ses ordres. Et puis, après tout, qu'aurait-elle pu faire face à un être dangeureux ? Elle n'aurait pu qu'être comptée parmi la liste des décès !

Mais comment pourrait-elle passer le collier à ce chien fou, comme le lui demandait son maître ? Elle frisonna à la pensée qu'elle finirait certainement en petits morceaux dans ce combat-là aussi. C'est alors qu'elle sentit la chaleur réconfortante de son maître s'emparer d'elle. Un flux délicieux caressait ses organes, se déversant en elle et l'emplissant de force et de courage. Elle ferma les yeux.
Lorsqu'elle les rouvrit, son maître n'était plus là. Il était sortit de sa tête, mais elle savait qu'il n'était pas loin et qu'il la surveillait. Elle se délecta de cette pensée, puis, inspirant fortement, elle s'éloigna de la roulotte et revint vers l'action principale.

Toutes les chaises des premiers rangs étaient renversées. Certaines n'étaient même plus qu'un tas de petits bois sec. Des corps blessés gisaient à terre. Les visages des serviteurs de Don étaient tous d'un blanc pâle cadavérique, leur poitrine se soulevait difficilement, des blessures leur barraient le torse, le sang s'en écoulait et s'étalait sur le sol, commençant à former des flaques de couleur brique.
La scène révulsa la jeune fille. Comment pouvait-on commettre de pareilles atrocités ? Comment pouvait-on détruire la vie de centaines d'innocents ? Cet être n'était vraiment qu'un chien, un chien enragé qui avait perdu la raison. Kohana ne pouvait pas imaginer qu'un être puisse faire un tel massacre de son plein gré et consciemment. Même si les corps à terre étaient encore en vie pour la plupart, ils étaient tellement endommagés qu'ils ne seraient plus jamais les même.


*Ils ne pourront plus jamais s'occuper de jeunes esclaves, ils ne pourront plus jamais les combler... les filles seront laissés à des mendiants et à des êtres sans vergogne à cause d'UN homme fou à lié !*

Kohana sentit son sang bouillonner. La rage montait en elle. Elle sentait la partie démoniaque d'elle même, que Belial venait de lui donner, réagir à la moindre de ses impulsions. Ce flux prenait part d'elle même, il alimentait sa haine et se transformait, prenait forme concrête. Bientôt, la jeune fille sentit les poils de ses bras se hérisser, ses cheveux se dressèrent légèrement sur sa tête, électrisés.
L'adolescente comprit qu'à présent elle pouvait se battre. Elle ne savait pas comment, mais ce flux qu'elle avait en elle l'aiderait. Elle avança lentement, d'un pas sûr et serein, déroulant toute la plante de ses pieds avant de les poser bien à plat sur le sol. Elle leva la tête pour regarder la petite Miwa qui montait maladroitement les marches menant à l'entrepôt, frébrile, avec des gestes saccadés, comme un automate évoluant au ralenti.

Kohana serra les dents. C'était pour éviter que des filles comme Miwa tombent entre de mauvaises mains qu'elle allait faire tout cela. C'était pour que toutes les esclaves puissent connaître son bonheur et le partager avec un maître qu'elles chériraient.
Le bras de la jeune fille se leva. Un doigt accusateur pointa le chien enragé qui n'était autre qu'un terranide ressemblant à un renard. Celui-ci était bien trop occupé à pourfendre des innocents pour prêter attention à une pauvre petite esclave aux cheveux noirs.
Elle avançait, tranquillement, sans dévier de sa trajectoire. Repoussant les bouts de chaises qui lui barraient le passage, enjambant les corps d'hommes qui auraient pu être ses maîtres. Elle ne savait pas ce qui se passerait lorsqu'elle atteindrait le chien, mais elle sentait le courant démoniaque affluer en elle. Il se concentrait de plus en plus dans son bras. Elle sentait comme des mini-décharges électriques dans son avant-bras. Celui-ci commençait à trembler, son index pointé lui faisait mal. Elle sentait que le flux était emprisonné dans son bras et qu'il voulait se répandre.

Alors qu'elle n'était plus qu'à un mètre du chien, elle se fondit en fente, telle une escrimeuse et toucha du bout de l'index la fesse gauche du fou. Alors tout le corps de Kohana se volatilisa, il ne restait plus que son bras, elle ne sentait plus que son bras. C'était comme si elle était devenue inexistante et que sa vie dépendait de son bras. Pendant une fraction de secondes, elle se crut morte, puis une douleur atroce lui déchira le bras et lui arracha un cri.
Une décharge électrique lui parcourait le bras, lui lacérant le bras de milliers de petites piques. Le courant avançait rapidement jusqu'au bout de son doigt. Kohana crut que celui-ci allait éclater sous une telle concentration d'électricité, mais c'était comme s'il n'était plus qu'un transmetteur. Le courant n'était pas arrêté par la peau de la jeune fille, il se déversait dans l'être qu'elle touchait. Appeurée, elle brisa la chaîne et retira son index de l'arrière-train du clébard.

Aussitôt tout s'arrêta. La tête cessa de lui tourner, son bras cessa de la lancer, son doigt redevint lui même ; elle se sentait à nouveau présente dans tout son corps. Le flux était au repos à l'intérieur d'elle même et n'attendait que d'être libéré. Elle recula de quelques pas, abasourdie, et tomba assise sur une chaise, les yeux ronds comme des soucoupes.




-HRP : edit : normalement, ça doit aller maintenant...faut vraiment que j'arrête de lire trop vite ! et que je fasse attention à chaque détails... -

8
Les terres sauvages / Dans les hautes herbes [pv : Semerket]
« le: mercredi 07 janvier 2009, 23:37:56 »
Une ombre se mouvait dans les terres sauvages. Sa forme faisait vaguement penser à celle d'un humain. Pourtant elle se déplaçait lentement, bien plus lentement que la plupart des humains traversant ce lieu inhospitalier.
Le corps de cette chose semblait las et dépité. En effet, il y avait de quoi : la pauvre humaine n'avait pu rejoindre son maître à temps.

Lorsque Kohana était arrivée à la demeure de Belial, elle n'était pas entré. Sa rencontre avec la vampire l'avait retardé et elle ne voulait pas s'attirer la colère de son maître. Elle ne voulait qu'une chose : lui faire une surprise et le remercier. Or pour cela, il fallait qu'elle s'assure qu'il fusse seul.
Elle fit le tour de la maison plusieurs fois en restant toujours cachée dans les fourrés, jusqu'au moment où elle entendit un cri. Tremblante de peur, elle prit son courage à deux mains et s'approcha d'une fenêtre.

La pièce était éclairée à l'aide d'une simple bougie. La lumière était faible, mais elle suffisait pour remarquer l'étrange bête qui se démenait sur le lit double qui trônait au beau milieu de la chambre. A vrai dire, il ne s'agissait pas réellement d'une créature, mais plutôt de deux, emboîtées l'une dans l'autre. Sans même qu'il ait eu besoin de lui faire face, Kohana reconnut son puissant maître. Puis elle aperçut une queue longue et touffue. Une neko se débattait sous l'imposant démon.
Les yeux de la jeune fille s'humidifièrent. Elle resta là quelques minutes à regarder la scène. Son coeur battait la chamade. Elle retint un sanglot...


*Trop tard...*

L'adolescente fit demi-tour, la vue embuée de larmes. Il ne lui était plus important que son maître l'ait aperçue ou non. De toute façon, elle n'était plus présentable. Oh bien sûr, Belial s'en serait contenté ! Mais elle ne voulait pas lui faire honte. Elle n'était pas qu'une simple terranide après tout. Elle était la première esclave. Le premier choix du maître !

Alors que l'aube pointait, les pas de la jeune fille l'avait mené loin de Nexus, à l'orée des terres sauvages. A l'horizon, des rayons rosés et violacés s'échappaient du sol et venaient baigner le ciel de leur douce chaleur. L'atmosphère devenait plus chaude. Dans cette contrée déserte, la température montait rapidement. La végétation étant peu présente, les rayons du soleil parvenaient directement sur les voyageurs qui s'égaraient, assèchant leur corps.

Kohana traînait des pieds. Les hautes herbes l'enveloppaient jusqu'à mi-cuisse. Elle gardait la tête baissée et marchait sans regarder l'endroit vers lequel elle se dirigeait. Cela n'avait plus d'importance de toute façon. Valait-elle encore la peine d'être une esclave ? Comment et à qui pourrait-elle maintenant prouver sa valeur ? Ou avait-elle commis une erreur ?
Son apprentissage s'était passé sur le tas, violemment mais sans le moindre soucis. Don lui avait inculqué toutes les rudiments nécessaires à faire d'elle une esclave modèle. D'autres maîtres avaient pu jugés de la chose et tous avaient appréciés. Elle avait même réussi à contenter des personnes comme Aya ou Hazel, des filles qui demandaient qu'on leur offre des sentiments, de l'amour et de la tendresse.
La jeune fille s'était donnée corps et âme dans son travail et aujourd'hui, elle se demandait si tout cela avait eu un sens, si tout cela avait servi à quelque chose, si les maîtres qu'elle avait comblé était fière d'elle ! Elle ne demandait pas de reconnaissance, mais elle aurait voulu savoir si ses efforts n'avaient pas été inutiles.


*Peut-être que si je rencontrais un nouveau maître, celui-ci pourrait m'aider à trouver ma valeur !*

Lorsqu'elle pensait au mot valeur, elle ne pensait pas à la valeur marchande. Elle pensait à une valeur du plaisir et du contentement, une valeur qui ne se mesure pas. Les compliments de Don lui manquaient. Il était tout de même gratifiant de voir que ce que l'on faisait été apprécié.

Finalement, elle décida d'arrêter d'avancer. Elle s'assit sur une pierre, à l'entrée du petite infracture taillée dans une falaise qui se dressait là, lui fournissant un peu d'ombre sur sa peau blanche.


*La prochaine personne qui passe par ici connaîtra le savoir-faire de Kohana !*

9
Dortoirs et douches / infiltration [pv : Akira Erikawa]
« le: dimanche 04 janvier 2009, 17:15:45 »
Cela faisait plusieurs mois maintenant que la jeune fille n'avait pas remis les pieds ici. Elle n'était plus élève au lycée, théoriquement. En tout cas, elle devait être effacée des fichiers depuis longtemps. Pourtant, elle avait conservée sa carte de lycéenne qui lui permis d'arriver jusqu'ici.

Ce n'est pas que l'endroit lui manquait. Au contraire, elle se serait bien passé d'y revenir. Mais son hygiène laissait à désirer. Son maître lui avait laissé des vacances. Cela lui faisait du bien, mais elle se retrouvait seule et sans nul endroit où aller ! Comment peut-on rester propre en traînant dans les rues ?
Heureusement, Kohana n'était pas une maniaque de propreté et elle avait réussi à faire sans jusqu'à maitenant. Mais, elle comptait bientôt retourner chez son maître et elle ne voulait pas ressembler à une souillon en arrivant chez lui.

Elle se cacha dans les toilettes en attendant qu'il n'y ait plus personne dans les parages. Puis, lorsqu'elle fut certaine d'être seule, elle entra dans les douches. Consciente que n'importe qui pouvait débarquer et lui demander des explications (elle n'avait pas le droit de se trouver là à une heure aussi tardive, surtout qu'elle ne faisait plus partie de l'établissement). Alors, consciencieuse, elle ferma la porte derrière elle et actionna le verrou afin de bloquer la porte.

Elle se retourna et examina les lieux. Cela faisait effectivement longtemps qu'elle n'était pas venue. Il lui semblait qu'ils avaient changé les robinets, que ceux-ci étaient plus brillant qu'auparavent.
Elle se déashabilla et déposa ses habits dans un coin, le plus loin possible des douches pour qu'ils ne prennent pas l'eau. Elle n'en avait pas d'autre et elle devrait remettre cet uniforme pour ressortir.

Elle s'approcha d'une douche et tourna le robinet. Un fil d'eau jaillit au-dessus de sa tête.


"Ah !"

L'eau était fraîche et dégoulinait dans ses cheveux avant de glisser le long de sa peau. Heureusement, la température augmenta rapidement et Kohana put se glisser sous le jet toute entière.
Elle savourait cette eau qui parcourait son corps et la chaleur du liquide la grisait.


*Je ne me suis pas retrouvée seule depuis si longtemps... j'ai bien le droit d'en profiter un peu*

Doucement, elle se mit à genoux sur le carelage. L'eau battait contre son dos lui prodiguant un massage agréable. Ses mains parcouraient son corps. Elle n'avait pas de gel douche mais ce n'était pas important. Ses caresses l'emportaient dans un autre monde. Un monde où son corps lui appartenait.
Elle pinça son téton et se mit à l'agiter avec le doigt. Etrangement, ce geste lui fit autant de bien que si un homme l'avait fait. Elle décida donc de pousser plus loin ses recherches. Sa main passa sur son ventre, traversa son nombril et arriva dans un endroit plus boisé. Au centre de la forêt, une petite clairière, et là, un puit.
Kohana n'attendit pas plus longtemps, son doigt parti à la recherche du seau qui s'était perdu dans les profondeurs...

Le temps passa et plus ses recherches progressaient plus le plaisir augmentait. La jeune fille s'allongea à même le sol afin d'aider son doigt à s'enfoncer, commençant à faire des mouvements du bassin. Alors qu'elle ne s'attendait pas à tout cela, son majeur lui permis d'atteindre un horizon qu'elle ne pensait devoir qu'à l'engin des hommes.

A bout de souffle, elle se retourna et s'assit. Elle mit sa tête entre ses genoux et calma sa respiration. Après quelques minutes, elle se releva et termina sa douche.

Lorsqu'elle eut fini, elle se rendit compte qu'elle n'avait pas de serviette. Elle décida donc d'attendre que l'eau sèche. Avant de se rassoir, elle tâta sa fesse où Don avait laissé une empreinte au fer rouge. La peau n'était plus à vif à présent, cela ne lui faisait plus mal quand elle se déplaçait ; mais ce moment resterait à jamais gravé dans sa mémoire.
Elle s'assit et remit sa tête entre ses genoux. Le temps passait et ses paupières devenaient lourdes. Elle finit par s'endormir.

10
Le quartier de la Toussaint / nuit noire [pv : Sandji]
« le: vendredi 02 janvier 2009, 20:48:57 »
Après sa déambulation en pleine ville et sa rencontre avec Jack, Kohana décida de s'éloigner de toute cette agitation. Décidément, la foule n'était pas faite pour elle. Son enfance passée loin du contact humain l'avait habituée à être seule et cette façon de vivre restait ancrée en elle.

La nuit était à son paroxysme mais l'adolescente n'avait pas sommeil. Depuis bientôt quelques mois il lui arrivait bien plus souvent de dormir le jour plutôt que la nuit, parce que ses nuits étaient quelque peu mouvementée.
Celle-ci semblait calme. Des ivrognes trainaient vers les entrées des tavernes et des auberges, mais les rues étaient désertes. Pour un peu, Kohana se serait crue à Terra, si l'on omettait la route goudronnée et les maisons de bétons.

A pas mesurés, la jeune fille avançait sans but précis. Elle n'avait nul part où aller et n'avait pas envie de retourner sur Terra tout de suite. Son maître lui avait permis quelques jours de repos et elle comptait en profiter. Mais que pouvait-elle faire ?
Elle se mit à compter les pas qu'elle faisait et entreprit un petit jeu.

Un sourire aux lèvres, elle ferma les yeux et compta.


*1....2...3...4...5...6..7...8...9....10...*

Lorsque l'envie lui prenait, elle tournait à droite. Si elle rencontrait un mur, elle le longeait jusqu'à un carrefour. Puis, au croisement suivant, elle prenait à gauche. Elle essayait de garder les yeux fermés, mais cela s'avérait difficile et tellement tentant de les ouvrir !

Puis, alors qu'elle commençait à prendre confiance, elle s'étala de tout son long. Un bruit métallique retentit en dessous d'elle. Appeurée, elle ouvrit les yeux et découvrit l'objet sur lequel elle avait trébuché.


*une pelle ?*

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Le quartier de la Toussaint / déambulation [pv : Jack]
« le: vendredi 02 janvier 2009, 20:34:37 »
L'air était frais à l'extérieur de la ville. La nuit était tombée. Des étoiles auraient dû apparaître, mais Kohana n'était plus sur Terra. Ici l'atmosphère était polluée et il n'était plus possible d'admirer le ciel, même dans la campagne.
La jeune fille marchait d'un pas vif. Le vent faisait virevolter ses cheveux courts et noirs. Ses bras étaient dénudés et l'adolescente pouvait sentir ses poils se hérisser le long de sa peau. Son allure soutenue lui permettait cependant de ne pas avoir froid.

Elle ne savait pas très bien pourquoi elle était revenue ici. Elle savait que la Terre ne lui plaisait pas et qu'elle se sentait bien plus chez elle en Terra. Pourtant, elle avait ressenti le besoin de franchir ce fameux portail (le seul qu'elle connaissait).
Toutefois, elle n'était pas restée dans le parc et se dirigeait à présent vers le coeur de la ville. L'idée ne lui traversa même pas l'esprit de se rendre dans son ancien appartement. Depuis le temps qu'elle n'avait pas donné signe de vie, le propriétaire avait dû relouer les lieux.

Tout d'un coup Kohana s'arrêta et leva les yeux. Des milliers de lumières de toutes couleurs flashaient dans le noir. Elle était arrivée dans la rue principale. Chaque magasin avait une enseigne illuminée et c'était à celui qui produirait la lumière la plus importante.
La jeune fille repensa alors à Terra et à ses rues sombres et pavées où n'importe quel être humain sensé aurait frémi de terreur. Elle était habituée maintenant à détaler dans des rues étroites qu'on pourrait nommer des coupes-gorges et elle aimait ça.

Bien que cela ne fut pas le cas parce qu'elle connaissait l'endroit, elle se sentait perdue à présent dans cet environnement surpeuplé et illuminé. Des vendeurs montés sur patins à roulettes venaient lui proposer des gadgets inutiles. Elle ne prenait même pas la peine de leur répondre.
Elle reprit sa marche, mais d'une allure bien plus lente. Elle rêvait éveillée. La foule, bien que ne la rassurant pas, lui donnait l'impression d'être insignifiante. Plus personne ne la fixait, plus personne ne lorgnait sa poitrine plantureuse. Elle pouvait déambuler comme bon lui semblait.

12
Vous nous quittez déjà ? / absence indéterminée bis
« le: samedi 29 novembre 2008, 21:05:59 »
ça fait déjà un bout de temps que je suis pas repassée par ici, mais vu que j'y pense, je tenais à vous prévenir
je vais sûrement être absente un bon bout de temps
au moins jusqu'aux partiels
après je repasserai vous voir :-)
bisou

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Eglise et couvent de l'Ordre / visite et (mauvaise ?) rencontre [pv : Belial]
« le: samedi 18 octobre 2008, 11:25:58 »
L'édifice avait dû être quelque chose d'imposant lorsqu'il était encore au centre de son apogée. Aujourd'hui, même s'il était encore loin d'être un tas de ruines, le couvent prenait des allures de manoir hanté, et les cris stridents qui s'en élevaient ne rassuraient pas la jeune fille qui se trouvait devant.
Le soleil ne se coucherait pas avant une heure ou deux, et pourtant, on sentait déjà un air frais vous glacer les entrailles et l'atmosphère qui se dégageait de l'endroit avait de quoi faire fuir le plus courageux des hommes. Alors pourquoi Kohana ne s'en allait-elle pas ?

L'humaine n'avait rien de courageux, mais son désespoir était si grand qu'il protégeait son esprit de la peur. Elle était revenue sur Terre quelques jours plus tôt et y avait passé très peu de temps... mais bien assez pour qu'elle se rende compte que la Terre n'était plus un univers fait pour elle. Les hommes et les femmes qu'elle y rencontrait n'avait rien à voir avec ce qu'elle connaissait ; elle se sentait perdue, étrangère à ce monde qui l'avait pourtant vu naître.
Alors elle était revenue sur Terra, sa terre d'adoption. C'est là qu'elle s'était épanouie et c'est là qu'elle se sentait elle-même. Faire l'humaine n'avait plus aucun sens pour elle. Mais devait-elle être esclave ? Ou apprendre à se débrouiller comme l'avait conseillé Aya ?

Kohana aurait voulu être comme cette démone, mais elle n'avait aucun pouvoir et aucune force de caractère. Depuis son enfance, elle avait subi des mauvais traitements de la part des hommes, et même parfois des femmes, et elle avait commencé à accepter le fait qu'elle était faite pour servir. Cependant, deux femmes lui avaient prouvé qu'elle pouvait avoir des désirs et les exaucer : Aya et Hazel. Mais Aya était forte et Hazel ne connaissait pas ce monde.
La jeune fille avait donc choisi de venir ici, dans ce couvent pour... elle ne savait pas réellement. Cet endroit était mal famé et des esclaves si trouvaient retenues de force par des hommes se faisant passer pour des religieux. Certains n'étaient en fait que des marchands d'esclaves, et les autres ne valaient pas mieux. Mais c'était l'un des seuls endroits que l'adolescente ne connaissait pas encore, et il lui semblait qu'il pourrait lui apporter des réponses.

Elle s'aventura dans l'allée alors que le soleil plongeait derrière l'édifice, projetant une trainée d'ombre noire sur le chemin qu'empruntait Kohana. La jeune fille avait gardé l'uniforme d'écolière prêté par Aya, c'était un peu comme un porte-bonheur pour elle maintenant ; mais avec ce froid, elle frissonait et se réjouissait à l'idée de bientôt pouvoir être au chaud.
Elle poussa une grande porte en bois qui grinça fortement, puis entra dans le couvent. Etrangement, le hall était désert.

Kohana s'assit au pied d'un pilier, dans un coin de la pièce. La tête dans les genoux, elle réfléchissait à sa situation. Réfléchir n'était pas le terme approprié car son esprit était trop ravagé pour une telle action, mais elle pouvait au moins essayer de faire le clair.
Soudain un cri encore plus strident que les autres retentit et glaça le sang de la jeune fille. Elle se ratatina sur elle même et essaya de se faire la plus petite possible lorsqu'elle entendit des pas marteler le sol du couloir et approcher du hall.

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Vous nous quittez déjà ? / voyage
« le: mercredi 15 octobre 2008, 10:54:24 »
Je le signale déjà maintenant même si c'est un peu tôt.
Je ne serai pas présente sur le forum du 26 octobre au 7 novembre. (il est possible que ça soit du 25 au 8, tout dépend de l'état dans lequel je serai).
Je vais m'envoler pour la Chine :-)
J'espère revenir avec pleins d'idées intéressantes pour les RPs !
En attendant, continuons :p

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Place publique / retour à la civilisation [pv : Aya]
« le: jeudi 09 octobre 2008, 20:55:33 »
Kohana n'en pouvait plus de tout ses voyages. Après de longues périgrinations, elle pensait que cela lui ferait du bien de se retrouver dans un endroit peuplé. Mais n'étant toujours pas d'humeur à rentrer sur Terre, elle se dirigea vers la place publique de Nexus, lieu qu'elle n'avait pas encore visité.

La jeune demoiselle marchait la tête basse, espérant ne pas recontrer Don ou tout autre homme de son espèce. Elle avait eu le temps de réfléchir, mais n'avait pu se résoudre à prévoir comment elle réagirait face à son maître... Alors elle marchait le plus discrètement possible, se faufilant entre les badauds.
Soudain elle s'arrêta devant un étalage... de nekos !


"Chattes en chaleur ! Pucelles dressées n'attendant qu'un maître ! Vous monsieur ? Venez approchez ! Elles ne griffent ni ne mordent ! Ce sont des démons domptés ! N'hésitez pas venez acheter !"

Le marchand d'esclave faisait sa promotion du jour. Le lot était d'ailleurs fort joli : une jolie neko à la peau blanche, les oreilles et la queue de la même couleur, les habits savament déchirés de façon à attirer l'oeil sur les atouts de la petite chatte ; une autre avec une tunique si transparente qu'elle aurait été plus habillée si elle n'en portait pas ; une troisième sortait sa langue pour se lécher les lèvres telle un chaton attendrissant ; et une dernière un peu plus âgée dont une profonde cicatrice barrait la poitrine, mais dont les fesses étaient si rondement jolies qu'elle donna même des idées à Kohana.
Comme elle admirait la marchandise depuis quelques instants déjà, le marchand d'esclave l'apostropha.


"Hey toi ! Tu achètes ou tu viens te joindre à elle ?! Qui est ton maître ?"

A ces mots, Kohana aurait aimé se faire toute petite, mais elle était là et l'imposant bonhomme n'avait pas l'intention de la laisser filer. Si elle ne lui parlait pas de son maître, celui-ci deviendrait le sien ; et si elle en avait un, le marchand s'empresserait de le retrouver pour lui rendre cette esclave esseulée et lui en fournir d'autre mieux dressées !
L'humaine était dans une impasse et avec la foule qui l'entourait, prendre la fuite n'aurait fait qu'aggraver les choses. Tout ces gens étaient complices des marchands d'esclaves et l'auraient attrapé avant qu'elle est fait un pas !


*Que faire ?*

Alors Kohana lança une sorte d'appel au secours en espérant que la déesse Aphrodite serait de son côté.

"Maîiiiiître ! J'arriiiiive, je regardais les Nekos !"

cria Kohana avant de se retourner précipitament et de courir dans une direction inconnue, espérant que son subterfuge lui laisserait quelques minutes d'avance et lui permettrait peut-être de trouver une autre solution, ou un portail pour la Terre.

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