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Olympe / [Cyanne] Deux prêtresses

« le: samedi 04 décembre 2010, 00:06:24 »

Le Mont Olympe est une immense montagne, qui trône fièrement au-delà des landes dévastées... Chimère inaccessible aux humains, elle n'est que légende, tout comme les Dieux qui y vivent. A chacun son temple, à chacun sa fonction. Il ne faut pas croire, mais l'Olympe est un endroit...

- Crève pas, crève pas, MAIS NAN !! On n'a pas fini de jouer !!!"

... Calme. Et Paisible. Enfin, quand une certaine prêtresse de la Guerre n'y est pas. Un cri déchira la quiétude des lieux, et Charlotte mit un coup de pied dans le cadavre d'une sorte d'énorme félin au corps "naturellement" hérissé de piques, avec une moue boudeuse. Ces bêtes là, ça vous bouffait un village en moins de temps qu'il n'en faut pour que le dernier à être dévoré ne dise "Oh non au sec..!" , et ça ne résistait pas à quelques roulades dans l'herbe avec Chacha. Il y avait de quoi bouder, selon la prêtresse aux cheveux d'un blanc neigeux qui exhibait seulement - pathétique, n'est-ce pas ? - un bras gauche lacéré.

C'était une très mauvaise journée, donc. La douleur refluait déjà, en plus. Chacha en aurait presque pleuré de déprime. Elle n'allait pas rentrer au temple d'Arès après une petite bagarre comme ça ? Ho la la !! Non non non, c'était du mauvais boulot, ça. Et Charlotte, en bonne timbrée et en prêtresse consciencieuse, ne pouvait pas rentrer bredouille comme ça. Avec sa chance, son divin supérieur lui mettrai une légère claque aux fesses avant de la ligoter dans son lit où elle serait contrainte de dormir. La pire punition pour une amoureuse de la torture, de la douleur, et de l'activité.

Charlotte frissonna avec une grimace amusante et...

"Je descends, du mont Olympe sans le cheval
Je descends, du mont Olympe sans le cheval
Je descends, du mont Olympe,
Je descends, du mont Olympe
Je descends, du mont Olympe buter un ch'val !"

Telle un petit chaperon rouge, balançant des bras au rythme de ses sauts enfantins, Charlotte semble avoir déjà tout oublié du malheureux incident de la bestiole qui l'a déçue précédemment. La douleur la lance, à chaque balancement, mais ce n'est pas comme si Chacha n'aimait pas ça et ne le cherchait pas ! Trottinant donc joyeusement parmi les temples calmes de l'Olympe - quoi, Arès n'était-il pas aussi le Dieu de la Colère ? Secouer un peu les puces de ces immortels, et les mettre en rogne, ça rattraperait sa bourde d'un peu plus tôt, non ? - la jeune fille chantait vaguement juste ce classique dont elle commençait à changer les paroles de plus en plus témoin de son esprit dérangé...

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Olympe / The Suffering (Arès ♥)

« le: dimanche 12 septembre 2010, 16:35:06 »

"Un, deux trois
Je te casse un bras !
Quatre, cinq, six
Un coup dans l'coccyx !
Sept, huit, neuf,
Dans l'sein, l'ciseau neuf !
Dix, onze, douze,
J'ai besoin d'une douche !  "

Charlotte rentrait au temple après une balade, somme toute, amusante. En bonne prêtresse de la Divinité de la Guerre, Chacha adorait provoquer des disputes un peu partout, juste pour le plaisir de voir les gens se battre. Oh, bien entendu, on était loin de l'envergure d'une Guerre de Troie, mais ce genre de chef d'oeuvre devait rester l'exclusivité du Grand Arès ! Elle, elle se contentait de bonnes bagarres de rue, où les coups pleuvaient, couvrant sa peau pâle - dans le pire des cas - de bleus. Aujourd'hui avait été une bonne bagarre : un mouchoir rouge entourait la main de la prêtresse, là où un couteau avait trouvé bon de s'enfoncer. Elle en avait encore des frissons, rien qu'au souvenir de la douleur que cela avait causé.

C'est donc de bonne humeur, chantant à tue-tête ce grand classique remis à sa sauce, et sautant sur une marelle imaginaire, que Charlotte rentrait au bercail. Sa voix fluette résonnait dans le grand hall, et sur tout le chemin qui la ramena jusqu'à ses quartiers. De là, elle fourra ses vêtements entièrement rouges - on ne distinguait qu'à peine les rayures blanches, tant sa robe était imbibée de sang - dans un panier d'osier et continua à chanter sous la douche - chant parfois entrecoupé de gémissement alors qu'elle frottait un peu fort ses blessures récentes. Et une fois la douche finie, qu'elle se brossa vigoureusement les cheveux, se parfuma légèrement, et mit des vêtements propres, Charlotte s'assit dans un fauteuil de ses quartiers.

En moins de temps qu'il n'en faut pour le penser, la prêtresse s'ennuyait déjà. Elle soupire, bascule la tête pour voir le monde à l'envers, et souffle encore une fois. Elle reste ainsi quelques secondes avant de se relever brusquement, et de se diriger vers la salle d'entraînement du Temple, déserte à cette heure-là - à croire que ce n'étaient pas des sœurs de bataille qu'elle avait, mais des feignasses qui préféraient se tripoter dans leurs bains ! Mais ce n'était pas plus mal : Chacha faisait peur aux autres prêtresses, elle en était sure. Au moins, quand elle n'était pas dans les environs, Charlotte pouvait se faire mal autant qu'elle le souhaitait, sans qu'on la regarde comme une timbrée. Aussi, alors qu'un couteau avait traversé sa main droite, et qu'elle n'avait rien mis pour la protéger, la prêtresse en robe rouge commença à frapper dans un sac de sable, gémissant à chaque coup qu'elle donnait de sa main blessée.

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Prélude / Charlotte aux Fraises, Prêtresse d'Arès ! (Et ça rime ♫ ) [Valibreizh]

« le: samedi 11 septembre 2010, 11:03:10 »

Prénom : Charlotte Surnom : Chacha et Charlotte aux fraises XD Age : 19 ans. Sexe : Femme Race : Humaine Orientation sexuelle : Bisexuelle, avec une forte préférence pour les femmes.

Description physique :

Pas très grande et plutôt menue. Charlotte se démarque pourtant d'abord par son épaisse chevelure blanche, dont une bonne partie est retenue en deux chignons sur les côtés de sa tête. De grands yeux oscillant entre le marron et le jaune, de petites lèvres à croquer, très souvent étirées en un sourire espiègle. Son cou fin est souvent caché par les cols hauts de ses robes.

Parlons-en, de ses robes ! Miss Charlotte n'a jamais voulu porter les tenues courtes et pratiques qui sont visiblement imposées par le Dieu de la Guerre. Non, Chacha est accroc à ses longues robes à jupons qui tombent jusqu'à ses chevilles, les manches bouffantes au niveau des épaules ; d'ailleurs, histoire de ne rien faire comme les autres, Charlotte porte des cuissardes à semelles un peu compensée et aux talons épais. Et ses couleurs de prédilection sont le rouge et le blanc, d'ailleurs. Vous ne la verrez jamais porter autre chose.

Sa peau pâle est marquée par de nombreuses cicatrices de bataille, entre autre. Bien entendu, il faut avoir le nez dessus pour en voir certaines, mais il y en a une assez impressionnante qui montre qu'on a failli la tuer une fois, en tranchant son épaule jusqu'à la moitié du sein droit. Rien de bien grave, en somme ; comme le dit Chacha : "Heureusement que je cicatrise vite, sinon j'aurai passé l'arme à gauche !"

Caractère :

Certains pensent que Charlotte s'est évadée d'un asile psychiatrique. Ils exagèrent : ce n'est pas parce qu'il lui manque une case ou deux qu'elle est dérangée à ce point. Elle est effectivement un peu folle, légèrement psychopathe. Elle peut plaisanter et rire de tout : la vie est si courte, pourquoi perdre son temps en futilité comme la tristesse et le sentimentalisme exacerbé ? Elle a banni le sérieux de toute son existence : c'est trop barbant !

Ca n'empêche pourtant pas Charlotte d'être une guerrière terrible et une prêtresse extrêmement fidèle, dévouée corps et âme à Arès. En tant que guerrière, ses armes de prédilection sont la faux (à la lame ouvragée et émoussée) et les saï. Car s'il y a une chose effrayante chez cette fille toujours de bonne humer et un brin folle, c'est son amour de la souffrance. Chacha ne tue que rarement du premier coup, quel horreur !! Non non, Chacha aime faire souffrir son prochain, lui offrir une longue agonie, le laisser sentir sa vie partir... Juste pour le plaisir qu'il souffre. Inutile de dire que le contraire est tout aussi vrai : ça ne sert à rien d'être particulièrement doux/douce avec la demoiselle, elle s'ennuie ; disons que ça va bien trente secondes, mais pas question que ça s'éternise. "Rien ne vaut une bonne morsure jusqu'au sang... Même si une côte ou deux de cassées, c'est pas mal aussi."

Est-il nécessaire de préciser que la demoiselle déteste les faibles et les sentimentaux ? En fait, ça lui donne la nausée. Au moins, en servant Arès, elle sait qu'elle ne tombera jamais dans cette montagne de guimauve. Cela n'empêche pas d'aimer, à sa façon, le dieu qu'elle sert : elle est d'une fidélité à toute épreuve, et finit toujours par trouver son compte dans les folies que peu parfois lui soumettre Arès. Elle suit, pour lui, le précepte très simple du "Ordonnez et vous serez exaucé", quoi qu'il puisse demander. Après tout, il faut bien en profiter, tant qu'elle est vivante !

Histoire :

Charlotte est une fille sans histoire. Enfin, presque sans histoire. Il n'y a rien d'important à signaler : son père, français d'origine, est un grand boxeur qui souhaiterait voir sa fille devenir, à son tour, une championne. Traduction de la réalité : c'est un boxeur raté qui bat sa fille. Pourtant, Charlotte aime se battre, vraiment ; elle finit par rendre coup pour coup quand elle a sept ans, et y prend un plaisir fou. Peut-être que c'est de la que vient sa passion étonnante pour la douleur. En tout cas, Charlotte est une élève turbulente, qui se bat à l'école, et c'est sans doute là qu'elle commencera à mépriser les faibles, ceux qui se font taper sans jamais répondre. Bien entendu, plus elle grandit et plus elle est hargneuse. Elle passe devant nombre de psy, conseillers, juges, qui lui servent tous le même "ce n'est pas bien ce que tu fais" et auquel elle répondra le même "d'accord" angélique.

Mais Chacha a besoin de s'amuser, et elle ne connait que ça ! Son père finit par sombrer un peu plus dans l'alcool, on lui annonce un cancer incurable. Charlotte déteste voir son père devenir de plus en plus faible, passer ses journées à s'apitoyer sur son sort. Il s'éteindra sans doute paisiblement, dans son sommeil. Charlotte s'en fiche : elle part sur les routes, bien décidée à profiter de la vie : elle est si courte, il faut en profiter pour s'amuser ! Elle lâche ses études et part dans le monde, alors qu'elle n'a que quatorze ans. Elle apprend à se battre dans différents endroits, avec des dizaines de personnes différentes. Pourtant, Chacha n'est pas satisfaite. Une fois en Grèce, elle trouve refuge dans un temple : elle a dix sept ans, et elle est fascinée par les fresques de son abri du soir - oui, oui, c'est un monument historique, et alors ? Elle compte pas vandaliser l'endroit, non plus...- et se demande, bêtement, si Arès existe. Parce que, ça serait un chouette passe temps, d'être aux côté du Dieu de la Guerre. Au moins, elle apprendrait un peu plus de choses avec lui sur l'art de combattre. Elle dort sur place, et elle est réveillée au milieu de la nuit d'un coup de pied dans les côtes. Et Il est là. Sa première réaction ?

"Vous êtes quand même mieux foutu que sur les peintures, là. Et mieux habillé, aussi."

Impressionnée à mort, la Chacha. Elle a 17 ans, et entre au service d'Arès. Bien entendu, elle y apprendra des tas de choses auprès de lui : techniques de combats loyales et déloyales, et même qu'un homme peut vous apporter du plaisir au lit. Belle prouesse, enfin, elle a quand même à faire à un Dieu, hein...

Situation de départ :

Assez expérimentée. Elle a une nette préférence pour les femmes.

Autre :

Charlotte est mortelle, ne l'oublions pas. Pourtant, elle cicatrise plus vite que la moyenne - ce n'est pas de la cicatrisation immédiate, mais elle met moitié moins de temps à guérir. Plutôt bonne au maniement des armes diverses et variée, ainsi que du combat à mains nues. Charlotte a pourtant une préférence pour la faux qu'elle porte au côté, accrochée à sa ceinture - le bâton se replie, du coup, on peut croire qu'elle porte une sorte de serpe - mais qu'elle utilise avant tout pour faire peur - c'est fou l'effet que cette arme a sur les gens ! - ou pour éloigner des adversaires trop nombreux autour d'elle. Les saïs, quant à eux, sont sans doute ceux qui ont le plus servis. Quoi de mieux qu'une arme perforante ? Bon, bien sur, si elle le pouvait, Charlotte aurait sur elle une épée à double lame, qui présente l'avantage de faire deux blessures parfaitement parallèle, rendant les points de sutures impossibles sur l'une des plaies, et vidant la personne de son sang ; un mot pour cette arme : délicieuse. Mais non, malgré tout le charme de cette dernière arme, Chacha ne se séparera pas de ses saïs.