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One Shot / Re : Mission passionnée (Univers:Naruto) (Pv. Astral Bonds)

« le: samedi 12 avril 2025, 19:50:56 »

Tsunade & Shotaro & Hinata

L’humidité de la grotte est presque étouffante, même pour quelqu’un habitué au Suiton comme moi. Mes vêtements me collent à la peau, et l’eau ruisselle encore sur mon torse alors que je me redresse lentement, gardant un œil sur le type étalé au sol. Il respire. C’est tout ce qui m’intéresse pour l’instant. Un cadavre ne parle pas. Et on a besoin de réponses, pas d’un silence de plus dans cette foutue guerre de l’ombre.

Hinata et Tsunade me rejoignent, et je m’écarte à peine pour leur laisser un peu de place. Je jette un rapide coup d’œil à Hinata — ses gestes sont précis, appliqués. Son chakra se diffuse en douceur dans le corps de notre invité. Elle maîtrise son art, ça se voit.« Bien joué, Hyûga. On aura moins de surprises comme ça. »Je me penche ensuite au-dessus du type, l’observant de près. Sa respiration est irrégulière, il grogne, sonné mais conscient. Tsunade fouille déjà ses poches, méthodique. Un papier, quelques mots griffonnés dessus. Rien d’assez clair pour pointer du doigt un commanditaire. Mais suffisamment pour confirmer nos soupçons. Je m’accroupis, attrape le gars par le col de son gilet trempé, et lui donne une petite tape sur la joue. Juste ce qu’il faut pour le ramener à la réalité sans lui casser une dent. Il gémit, tente d’ouvrir les yeux. Il panique. C’est bon signe. « Hé, champion. Tu te rappelles pourquoi t’es là ? Non ? Moi si. Et j’te garantis que j’ai pas fait tout ce trajet pour regarder un type baver par terre. » Il essaie de parler, mais ça sort pas tout de suite. Sa lèvre est fendue, sa joue bien marquée par l’impact du rocher. Je resserre un peu ma prise, pas pour faire mal, juste pour qu’il comprenne qu’on a pas tout le temps du monde.

« C’est simple : tu parles maintenant, ou je te laisse entre les mains de la blonde derrière moi. Et crois-moi, elle a l'air d'être bien plus douée que moi pour faire durer le plaisir. » Le nom qu’il finit par souffler n’a rien d’anodin. Je le connais. Ou du moins, j’ai déjà entendu ce surnom murmuré dans certains recoins humides de Kiri. Un nom lié à des opérations discrètes, à des magouilles hors des radars des Cinq Grands. Je me redresse lentement, fixant Tsunade, puis Hinata.

« Raijû… Ça vous dit quelque chose ? » Je passe une main dans mes cheveux encore humides, l’air grave. Je sens que ce n’est que le début. L’impression qu’on vient à peine de soulever un coin du voile. Et dessous, ça pue. « Il bosse pas pour un village. Pas officiellement. Ce genre de type vend ses infos au plus offrant.. »

Un silence s’installe une seconde. Mon regard glisse malgré moi vers Hinata, puis Tsunade. Y a des choses qu’on peut pas empêcher d’apprécier, même dans les pires situations. Mais faut pas perdre le nord. Je claque la langue, me redressant d’un bloc, puis fixe l’espion d’un œil froid. « On le ramène. Mais va falloir se préparer… c’est pas juste une mission d’escorte, maintenant. C’est une traque. » Et comme pour me contredire, un léger sifflement aigu perce le silence. Mes sens se tendent aussitôt. Un kunai se plante dans le mur juste à côté d’Hinata. Pas lancé pour tuer… mais pour prévenir. Je me retourne d’un mouvement sec, analysant la source. Une ombre. Fugace. À l’entrée de la grotte. Trop rapide pour être cet idiot qu’on vient d’interroger. Quelqu’un nous observe.

Je fais un pas devant les filles par réflexe, les protégeant de mon corps. Mon regard fouille l’obscurité, mais l’intrus a déjà disparu. Un éclaireur ? Un avertissement ? Ou pire… une diversion. Je me penche à nouveau vers le blessé, l’attrapant par le col. Il tremble. Il sait ce que ça veut dire. « Ton copain dehors… il vient s’assurer que t’as bien craché le morceau, c’est ça ? Ou il est là pour te faire taire avant qu’on t’amène plus loin ? » Il détourne les yeux. Un réflexe. Une façon d’éviter de dire ce qu’il sait, ou d’affronter ce qu’il est devenu. Le silence en dit bien plus que des mots. J’le lâche, frustré, mes doigts glissent de sa tunique avec un grognement. Ça me démange de le cogner, juste pour le réveiller. Mais ça servirait à rien maintenant.

Mes yeux glissent brièvement vers mes coéquipières. Je dis rien, mais franchement... difficile de rester concentré. Tsunade qui croise les bras comme si de rien n’était, et cette poitrine qui menace de déborder à chaque inspiration. Hinata, plus discrète, mais ce regard doux et cette démarche souple, presque féline… Je secoue la tête. Pas le moment de fantasmer, même si l’envie est là. Faut rester pro. Ou au moins essayer.

« Vous voulez dégommer ceux de l'entrée ? J'ai pas envie que notre prise se fasse buter, ni même qu'il tente de se barrer... »

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Centre-ville de Seikusu / Re : How to submit a queen ? [ft. Tenshi]

« le: dimanche 16 mars 2025, 16:11:32 »

Roy & Tenshi

Son odeur enivrante, sa proximité enivrante... Tenshi. Un nom qui résonne dans mon esprit avec une promesse de plaisirs inexplorés. Je sens mon désir s'enflammer à chaque contact, à chaque mot murmuré dans le creux de son oreille. Elle est une tentation délicieuse, une invitation au péché que je suis plus qu'heureux d'accepter. Mes pensées se perdent dans un tourbillon de désir alors que mes mains explorent son corps avec une avidité croissante. Son obéissance, sa dévotion, tout cela ne fait qu'attiser les flammes de ma luxure. Elle est une source intarissable de plaisir, une muse dont je ne peux me lasser. Je me délecte de chaque gémissement, de chaque soupir échappé entre deux baisers. Elle m'attire comme un aimant, sa présence enflamme mes sens d'une manière que je n'aurais jamais cru possible. Je veux la posséder, la consumer dans le feu de notre passion dévorante. Mon esprit tourbillonne de fantasmes interdits, de désirs inassouvis. Je veux la sentir se presser contre moi, m'implorer de la prendre, de la combler de plaisir. Elle est une muse, une tentatrice, et je suis prêt à me perdre dans ses bras pour l'éternité.

« T'es terriblement bonne... Shotaro a eu le nez fin... »

Je la veux, plus que tout au monde, et je suis prêt à tout pour la garder près de moi, pour l'emmener dans les profondeurs de l'extase où seuls les amants les plus passionnés osent s'aventurer. La sensation de sa peau sous mes doigts est exquise, son corps répondant à mes caresses avec une ardeur qui fait monter mon propre désir en flèche. Je savoure chaque courbe de son magnifique derrière, sentant le désir monter en moi alors que mes doigts explorent plus audacieusement. Quand mes doigts atteignent sa chatte trempée, je gémis involontairement, laissant échapper un souffle rauque contre son cou. Elle est si prête, si réceptive à mes avances, et cela ne fait que décupler mon envie de la posséder. Je la veux, là, contre moi, offerte à mes désirs les plus sombres et les plus profonds. « Hm, tu es déjà trempée... » Elle est un feu ardent, une source de plaisir insatiable, et je suis plus qu'heureux de me consumer dans ses flammes. Mes doigts glissent entre ses cuisses avec une aisance déconcertante, explorant chaque pli et chaque recoin de sa féminité délicieusement humide.

Mon toucher est ferme alors que je la caresse, savourant le pouvoir que j'exerce sur sa forme tremblante. Je guide ses mouvements avec précision, me délectant du contrôle que j'exerce sur son corps. J'observe attentivement ses réactions, notant l'extase qui l'envahit à chaque contact. Mes actions sont délibérées, calculées pour susciter la réponse la plus intense de sa part. Je prends plaisir aux sons de son plaisir, sachant que c'est moi qui les ai déclenchés. Alors que nous nous dirigeons vers un coin isolé, je guide Tenshi avec assurance, sachant qu'elle me suit volontiers sous ma direction. Je la positionne avec autorité, contemplant le spectacle de sa forme exposée avec des yeux avides. « Bouges-pas... » Je n'en ai pas fini avec elle, oh non. Je décide de la replacer sur derrière elle, reprenant le contrôle avec une détermination inébranlable. Me plaçant derrière elle, je guide ma bite entre les lèvres de Tenshi, comme si je la voyais à l'envers, prête à être possédée. Sans plus attendre, je pénètre la bouche de la rouquine, la baisant avec une intensité brutale qui la laisse haletante. J'enfonce ma queue dans sa gorge avec force, cherchant à la posséder entièrement, à la marquer comme mienne. Elle gémit de plaisir, étouffant ses cris sous le poids de son désir brûlant.

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One Shot / Re : Life Will Change. [ft. Rubis]

« le: dimanche 16 mars 2025, 15:45:14 »

Rika & Nora

Je la regarde, un léger sourire en coin, touché par la douceur de ses yeux. Elle a cette manière de sourire qui me fait oublier pendant un instant qui je suis vraiment. Un instant, je me permets de me dire que peut-être, juste peut-être, ce soir, je peux être quelqu'un d'autre, quelqu'un de normal, sans être le parrain ou ce type que les gens redoutent. Mais dans le fond, je sais que ce n’est qu’une illusion. Ce que je suis reste ce que je suis. Elle me suit en silence, et j'apprécie cette tranquillité. Lorsque l'air froid nous frappe à l'extérieur du bar, elle me parle de s'arrêter dans une supérette. Un petit détour pour une boisson chaude et un châle. Ce n'est pas grand-chose, mais pour une fois, ça me semble juste… normal. « Tu as raison, ce serait pas mal. J'imagine qu'un peu de chaleur nous ferait du bien à tous les deux. » Je vois son sourire et je ressens une sorte de léger soulagement dans ma poitrine. C'est fou comme ce genre de petites choses peut apporter du réconfort.

Elle me propose de prendre le temps d’un détour, et je n'hésite pas une seconde avant de l'accepter. Mais mon esprit reste sur mes gardes. C'est risqué, après tout. Un parrain qui fait une pause pour un café, ça ne se fait pas, normalement. Mais en sa compagnie, je me sens un peu plus humain, un peu moins coincé dans ce rôle. Elle est intrigante. Elle me parle avec une sincérité qui semble rare dans ce monde où tout est une façade. Et tout en marchant à ses côtés, je me surprends à vouloir comprendre ce qui la motive, pourquoi elle agit ainsi. Ce n'est pas souvent que quelqu'un me pousse à m'ouvrir, même un tout petit peu. « Tu viens souvent ici ? Je veux dire… dans ce coin ? » Je n’ai pas envie d’être trop intrusif, mais j’ai besoin de comprendre un peu plus. Qui est-elle, vraiment ?

Nous arrivons enfin à la supérette, l'odeur du café chaud nous accueille dès l'instant où on pousse la porte. L’air est légèrement plus doux ici, l’endroit calme, presque intimiste, ce qui contraste agréablement avec l'agitation de la rue. Je remarque ses gestes discrets en entrant, comme si elle cherchait à se fondre dans l’atmosphère tranquille du lieu. Je suis un peu pareil, préférant la simplicité à tout le reste. Je m’avance vers la section des boissons chaudes, attrapant une bouteille de chocolat chaud pour moi, et, sans hésiter, je choisis une boisson plus légère pour Rika. Je lui jette un regard furtif, remarquant le léger frisson qui l’a parcourue dehors, et je suppose qu’elle pourrait apprécier quelque chose d’encore plus réconfortant. « Je vais prendre ça pour toi, c'est un peu plus doux que le thé. » Je n’attends pas de réponse. C’est un geste un peu instinctif, mais je sens que ce n’est pas si mal.

Elle prend le temps de choisir son châle pendant que je vais au comptoir. Le serveur me reconnaît à peine, comme d'habitude, et je pose l’argent sur la table sans même compter. Quelques pièces de plus, quelques pièces de moins, peu importe. Ce n'est pas ça qui va changer quoi que ce soit dans cette ville. Je la rejoins près des rayons, et sans un mot, je tends la boisson chaude à Rika. « Tiens, je pense que ça te fera du bien après ce vent glacé. Tu n’as plus qu’à choisir ton châle maintenant. » Je souris légèrement en espérant qu'elle ne remarque pas mon empressement à rendre l'instant plus agréable.

Lorsqu’elle choisit enfin son châle, je remarque qu'elle semble plus détendue. On sort ensemble de la supérette, chacun avec sa boisson chaude, et je la laisse prendre la tête alors qu'on se dirige vers le parc. Il fait plus froid maintenant, l'air est plus vif, mais je me sens bizarrement serein, presque en paix. Et c’est étrange, parce que tout dans ma vie me rappelle que ce genre de moment ne peut pas durer. Je garde une distance respectueuse tout en restant à ses côtés, ne sachant pas vraiment où cette soirée va nous mener. Mais je me surprends à être un peu moins sur la défensive. Peut-être que c'est juste le froid et la chaleur de nos boissons qui m’adoucissent. Peut-être. Mais une chose est sûre, je suis curieux d’en savoir plus sur elle, et cette soirée me semble offrir plus de possibilités que je ne l’aurais imaginé au début.

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Le coin du chalant / Re : ♚ Astral Bonds ♕ [JDB & Trames]

« le: lundi 10 mars 2025, 19:28:34 »

UPDATE

3 nouvelles trames : One-Shot.

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One Shot / Re : Mission passionnée (Univers:Naruto) (Pv. Astral Bonds)

« le: dimanche 02 mars 2025, 21:18:46 »

Tsunade & Shotaro & Hinata

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

Nom : Shotaro
Village d'origine : Kiri
Âge : 26 ans
Spécialité : Taijutsu (combat au corps à corps) et Suiton (techniques de l’eau)

Apparence : Shotaro est un homme robuste et imposant, avec un corps musclé et bien défini, fruit de ses années de pratique du Taijutsu. Il a des cheveux blonds, coupés courts, coiffés de manière à laisser quelques mèches rebelles. Il porte une casquette rouge qui semble un peu trop grande pour lui, avec le logo de Kiri sur le devant, et une veste sans manches qui met en valeur ses bras puissants. Il a aussi des gants de combat, et ses pantalons sont adaptés à la mobilité tout en offrant une certaine protection. Son regard est perçant et intense, un mélange de confiance et de défi, mais il garde toujours une certaine froideur.

Personnalité : Têtu et réservé, Shotaro est un homme de peu de mots. Il est très sérieux dans son travail et met un point d’honneur à accomplir ses missions. Toutefois, il garde toujours une certaine distance avec les autres, notamment à cause de son passé et des différences culturelles avec les autres villages. Il n’aime pas les alliances forcées, mais sait qu'il doit travailler en équipe pour accomplir cette mission, bien qu’il ne soit pas à l’aise avec l’idée de s’allier à une kunoichi de Konoha.

La course a été longue, épuisante, et je commence à sentir la fatigue me rattraper. Mais il n’est pas question de ralentir. La mission vient de Kiri, et on n'abandonne pas une mission. Pas moi. Pas maintenant. Je scrute les alentours, mes muscles tendus sous l’effort, mes yeux fixés sur la silhouette de l’espion au loin. Il n’a pas encore remarqué notre présence, et c'est mieux ainsi. Le moindre mouvement que je fais est calculé, précis, comme une mécanique bien huilée. La tactique, c’est mon domaine. En tournant la tête, je remarque Tsunade et Hinata. Tsunade a ce regard perçant, l’attitude d’un vétéran, et malgré sa stature imposante, elle a ce genre de grâce qui capte l’attention sans qu’elle ne s’en rende compte. Ce n’est pas mon genre de me perdre en pensées, mais c’est difficile de ne pas la regarder de temps en temps. Quant à Hinata, elle dégage une douceur qui contraste avec sa puissance intérieure. Sa sérénité… C’est un peu comme un fil fragile tendu entre deux montagnes. Mais au fond, je sais bien qu’elle est bien plus forte qu’elle n’en a l’air. Je les garde toutes les deux à l’œil. Pas trop, juste ce qu’il faut.

La cible essaie de s’échapper, de trouver refuge. Pas mal pour quelqu’un qui croit pouvoir nous échapper. Ce n’est pas la première fois que je suis dans ce genre de situation. Mais cette fois, il est trop tard. Il s'engouffre dans une petite grotte. Je jette un coup d’œil aux alentours. Pas de pièges visibles, mais on n’est jamais trop prudent. Je sens la tension monter. L’adrénaline fait pulser le sang dans mes veines. Tsunade, de son côté, fait signe à notre allié de se préparer. Elle semble déjà avoir l’intention de l'interroger directement. Je suis prêt à intervenir, à faire ce qu’il faut. J'ai l’habitude de ce genre de situation. Une petite menace, un peu de pression… ça peut aider à faire parler. Hinata ne perd pas son calme, ses yeux toujours fixés sur la grotte, et je n’ai aucune raison de douter de ses capacités. Pas maintenant. On arrive à l’entrée, et tout semble calme. Trop calme. Je jette un regard furtif à Tsunade et, comme si cela ne suffisait pas, mes yeux glissent un instant sur ses formes imposantes. Un petit frisson me parcourt. Elle ne m'a pas vu, mais à chaque mouvement, elle me donne encore plus de raisons d'apprécier l'instant. Un sourire en coin me vient à l’esprit, mais je le cache. Pas le moment.

La question de Tsunade me tire de mes pensées. J’observe un instant l’entrée de la grotte. Le silence est lourd, presque oppressant. Mais je suis toujours en mode "prêt à frapper". S'il essaie de fuir à nouveau, il n’ira pas loin. « Il n'y a pas 1000 façons de le faire sortir, j'ai envie de dire… » Je réponds sans détour, tout en gardant un œil sur les alentours. Pas de pièges visibles, mais on sait tous que l’apparence peut être trompeuse. Je fais un signe à Tsunade et à notre allié. À l’intérieur de cette grotte, il n’a plus d’échappatoire. Il croit avoir gagné du temps, mais il va bientôt comprendre que fuir n’est pas une option. Ce n’est qu’une question de moments maintenant.

Je prends un moment pour m'étirer, mes muscles tendus réclamant un peu de répit. Mes bras sont déjà assez puissants, mais ça ne fait jamais de mal de les assouplir un peu. Je fais rouler mes épaules, mes bras se tendant puis se relâchant, avant de tapoter doucement mes biceps et mon torse imposant. Un sourire satisfait se dessine sur mon visage, un sourire qui en dit long sur mon état d’esprit. Ce genre de situation, c’est exactement là où je me sens dans mon élément. L’adrénaline, la tension, tout ça me motive. Pas question de laisser l’espion nous échapper maintenant. J’ai l’habitude des missions délicates, mais celle-ci… Elle promet d’être intéressante. Et puis, franchement, un peu de musculation dans ce genre de moment n’est jamais de trop.

« Vous avez brillé tout au long de la traque, j'aimerai apporter ma pierre à l'édifice mes jolies dames ! »

Je prends appui sur le sol, mes mains fermement ancrées au sol comme pour m'ancrer dans le moment. Une préparation rapide, mais efficace. Mes pieds se serrent légèrement, mes jambes se tendent sous l’effort. Un instant, tout autour de moi semble se figer. Je concentre du chakra en abondance dans la plante de mes pieds, chaque fibre de mon corps résonnant de l’énergie qui se déploie. Une pression monte en moi, un déluge de puissance prête à exploser. D'un coup, je pousse de toutes mes forces, mes pieds enfonçant le sol sous moi, fissurant le terrain à l'instant où je prends mon élan. Le sol tremble sous ma vitesse, les fissures se formant sur mon passage, et je dévale le terrain avec une rapidité déconcertante. En un clin d'œil, je pénètre dans la grotte, mon corps filant dans l’obscurité avec la précision d’un éclair.

En avançant dans la grotte, je pose malencontreusement mon pied sur un parchemin câblé. Un déclic retentit, et soudain, une pluie de shuriken fuse dans ma direction. L'adrénaline m'envahit, et rapidement, je forme un mudra. D’un coup, je crache une vague d’eau sous haute pression, étouffant les shuriken dans un torrent impétueux. L'eau ne se contente pas de neutraliser les projectiles, elle déferle avec force, percutant violemment quelqu'un. Un cri étouffé me confirme que j’ai frappé l’espion. Voilà qui simplifie les choses.

« Trouvé ! »

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Le coin du chalant / Re : ♚ Astral Bonds ♕ [JDB & Trames]

« le: lundi 17 février 2025, 21:45:15 »

UPDATE

Update des : Avatars Masculins.

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Le coin du chalant / Re : ♚ Astral Bonds ♕ [JDB & Trames]

« le: dimanche 02 février 2025, 21:07:47 »

UPDATE

7 nouvelles trames : One-Shot.

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Le coin du chalant / Re : Le bal masqué

« le: mardi 21 janvier 2025, 18:38:08 »

Ah coucou !
Est-ce que tu te sentirais de rp avec le groupe Astral Bonds ou faire du OS ? **

9

Le coin du chalant / Re : ♚ Astral Bonds ♕ [JDB & Trames]

« le: vendredi 03 janvier 2025, 11:45:16 »

UP DU TOPIC

Petit up pour vous invitez à check et venir me voir en MP si quelque chose vous intéresse :3.

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One Shot / Re : Life Will Change. [ft. Rubis]

« le: dimanche 15 décembre 2024, 14:10:44 »

Rika & Nora

L’espace d’un instant, ses mots résonnèrent en moi plus que je ne voulais l’admettre. Dix ans. Si jeune. Enfermée dans cet engrenage qu’elle semblait regretter tout autant que moi. Je la regardais, cherchant dans son regard un indice, une réponse, peut-être un écho à mes propres doutes. À peine avais-je posé cette question que je m’en voulais presque : pourquoi l’inciter à ressasser tout ça alors que moi-même, je fuyais ce genre de réflexion chaque jour ? Et pourtant, je ne pouvais pas m’empêcher d’écouter, captivé par cette sincérité fragile qu’elle laissait transparaître. Quand elle parla de ses envies d’une vie normale, je sentis une pointe d’amertume me traverser. La normalité... Combien de fois avais-je moi aussi rêvé de tout plaquer, de me fondre dans l’anonymat d’une foule, loin des responsabilités, des attentes, des regards rivés sur moi comme si j’étais une figure intouchable ? Et pourtant, je savais bien que cette échappatoire n’était qu’un fantasme, une illusion à laquelle s’accrochent ceux qui, comme nous, sont enchaînés par leur rôle, leur passé. Son aveu d’incertitude me troubla plus que je ne voulais l’admettre. La voir douter, à voix basse, presque résignée... C’était comme me regarder dans un miroir.

Je me redressai légèrement, passant une main dans mes cheveux, le regard baissé un instant pour rassembler mes pensées. Comment lui répondre ? Pouvais-je vraiment être honnête, moi qui passais mon temps à cacher mes vérités ? Finalement, mes mots sortirent presque malgré moi, plus doux que je ne l’aurais cru. « Je comprends... Ce que tu dis, ce que tu ressens. Ça paraît tellement simple vu de l’extérieur, hein ? Mais on est là, coincés, à jouer des rôles qu’on n’a pas vraiment choisis. Et à se demander s’il existe une sortie de secours. » Je marquai une pause, croisant enfin son regard. Ses yeux, si gris, si profonds, semblaient presque chercher une validation ou peut-être une réponse que je n’étais pas sûr de pouvoir lui donner. J’hésitai un instant avant d’ajouter, plus doucement :

« Mais... parfois, même si tout ça paraît impossible, peut-être qu’on peut s’accorder un moment. Juste un... pour se rappeler qu’on n’est pas que ça. »

Mes propres mots me surprirent. Était-ce pour elle ou pour moi que je disais ça ? Je n’en savais rien. Mais il y avait quelque chose chez Rika, une étincelle dans sa façon de parler, un mélange d’amertume et d’espoir qui faisait écho à mes propres luttes. Peut-être, pensais-je, que passer un peu de temps avec elle ce soir ne serait pas une erreur. Peut-être que je pourrais baisser un peu ma garde, juste le temps d’une conversation, et oublier, même brièvement, qui nous étions vraiment. Voyant l’ombre de mélancolie flotter dans son regard, je ressentis ce besoin étrange de dissiper un peu cette lourdeur. Sans trop réfléchir, je me redressai et laissai quelques billets sur la table.

« Et si on marchait un peu ? L’air frais aide à réfléchir, et je connais un parc tranquille pas très loin. Qu’est-ce que t’en dis ? »

Je lui lançai un sourire discret en attrapant ma veste, prêt à sortir. Si elle acceptait, cette nuit pourrait devenir autre chose qu’un simple échange de regrets.

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« TXT »

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Centre-ville de Seikusu / Re : How to submit a queen ? [ft. Tenshi]

« le: dimanche 15 décembre 2024, 13:53:25 »

Roy & Tenshi

Lorsqu’elle entre dans la salle, je sais que c’est elle. Je ne lève pas immédiatement les yeux, me contentant d’écouter ses pas résonner sur le sol. Il y a une certaine lenteur dans sa démarche, une hésitation calculée. Elle sait ce qu’elle fait, et ça me fascine déjà. Elle dépose son sac, un geste anodin, mais je remarque tout. Ses mouvements sont un spectacle, une performance qu’elle m’offre sans même que je le demande. Chaque seconde nourrit mon anticipation.

Elle s’approche, et je prends enfin le temps de la regarder. Lentement, délibérément. Ses cheveux flamboyants semblent capter toute la lumière de la pièce, ses courbes parfaitement dessinées par ce tissu qu’elle a choisi avec soin. Tout chez elle crie qu’elle est prête à se donner, à prouver qu’elle peut être plus qu’une simple distraction passagère. Elle est magnifique, c’est indéniable, mais ce n’est pas seulement sa beauté qui m’intéresse. C’est la façon dont elle essaie de me plaire, sa soumission silencieuse qui m’intrigue et m’attire. Elle parle, ses mots teintés d’admiration, mais ce n’est pas ce qu’elle dit qui m’importe. Non, c’est ce qu’elle exprime sans mots : la légère cambrure de son dos, la façon dont elle écarte subtilement les jambes. Elle veut que je la remarque, que je la désire, que je la valide. Et je le fais, bien plus que je ne le laisse paraître.

« Tenshi. »

Elle se cambre davantage, son souffle presque audible dans ce silence. Une part de moi admire sa détermination, cette volonté de se montrer à la hauteur. Une autre part, plus sombre, jubile à l’idée de tester ces limites, de voir jusqu’où elle ira pour me plaire. « Tu es venue prête à prouver ta valeur, je vois. » Je tends la main, lentement, mes doigts effleurant la courbe de son menton, avant de reculer, la laissant sur sa faim. Le contrôle est tout. Elle doit comprendre que ce moment, cet espace, m’appartient entièrement. Comme elle m’appartiendra bientôt.

Je me place derrière elle, mon regard dévorant chaque courbe offerte par ce legging si outrageusement tendu qu'il semble supplier de céder, et sans la moindre hésitation, je laisse ma main glisser sur la courbure parfaite de son cul, le caressant d'abord doucement pour savourer la texture de ce tissu humide collé à sa peau, avant de presser mes doigts fermement, explorant chaque contour avec une avidité à peine dissimulée, le plaisir montant en moi alors que je sens son corps frémir sous mon toucher, soumis et vibrant d'une attente que je compte bien faire durer jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'une marionnette à ma merci.

« Putain ce cul... »

Sans prévenir, ma main s'abat sur son cul avec une force calculée, le claquement net résonnant dans la pièce vide, tandis que la chair sous le tissu tremble légèrement sous l’impact. Je laisse mes doigts s’attarder, savourant la chaleur qui monte là où j’ai frappé, un sourire satisfait sur les lèvres en voyant son corps réagir instinctivement.

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One Shot / Re : Life Will Change. [ft. Rubis]

« le: dimanche 17 novembre 2024, 16:41:24 »

Rika & Nora

Je l’écoute attentivement, tout en observant ses gestes et l’expression sur son visage. Quand elle parle de « sa cible », de cette situation dans laquelle elle semble prise, je vois une lueur de culpabilité dans ses yeux, bien qu'elle essaie de la masquer. Peut-être qu’elle se cache derrière ce sourire, ce masque de légèreté. Mais la manière dont elle dit que son « paradis risque de se transformer en enfer » me fait légèrement tiquer. C’est pas juste un jeu pour elle, ce qu’elle fait. Ce n’est pas un simple travail. Elle y met quelque chose de plus. Une sorte de remords.

Je la regarde, un peu plus attentif, en me demandant pourquoi elle semble si affectée par ça. C’est peut-être la nature du boulot, mais en même temps, c’est étrange. Le froid dans sa voix n’est pas naturel. Ça dénote. Je lève un sourcil, intrigué par sa façon de le dire, mais je n’en dis rien. Il faut garder un certain contrôle. D’autant plus que, comme elle l’a dit, elle n’est pas totalement étrangère à ce monde. Un instant, je me demande si elle fait ça par choix ou par nécessité. Mais elle me devance et me pose une question à son tour.

Elle me demande ce qui m’amène à me balader ici, à cette heure, dans ce coin. Ça semble innocent, mais je ne peux m’empêcher de me dire qu’elle cherche à comprendre, à creuser un peu plus loin. Et cette question me rappelle soudainement la réalité de ma situation. Qu’est-ce que je fais vraiment là ? Pourquoi moi, un mec comme moi, traîne-t-il dans les rues à cette heure ? Est-ce que je veux vraiment que quelqu’un comme elle le sache ? Non. C’est trop risqué. Mais elle attend une réponse, donc je dois dire quelque chose. La question m’a perturbé plus que je ne l’aurais voulu.

Je me gratte légèrement la nuque, essayant de garder une attitude calme, mais quelque chose dans le fond de ma tête me pousse à répondre honnêtement, ou au moins en partie. « J’étais juste… en train de me perdre dans les rues. T’sais, parfois ça fait du bien de s’échapper de tout ça. D’être juste un mec normal, même pour quelques minutes. » Je m’arrête un instant, me demandant si j’ai trop dit. Est-ce que j’ai été trop honnête ? Mais il faut dire qu’il n’y a rien de plus risqué que de trop cacher ses pensées, surtout quand quelqu’un comme elle semble lire entre les lignes.

Son regard, toujours aussi observateur, semble chercher quelque chose dans mes paroles. Ou est-ce dans mon attitude ? Je me demande ce qu’elle peut bien imaginer. Elle parle d’un « train-train habituel » et, pour un instant, je la vois comme un peu perdue dans sa propre routine. Elle sait qu’elle est piégée, comme nous tous, mais peut-être qu’elle espère qu’il y a une issue, même petite, même lointaine. Si je n’étais pas aussi prudent, je lui demanderais ce qu’elle ressent vraiment. Mais est-ce que je peux lui faire confiance ? Son regard me trouble, et pour la première fois depuis longtemps, je commence à me demander ce que ça ferait d'être simplement honnête avec elle, même pour un instant.

Je la vois qui se rapproche, s’accoudant à la table, me regardant fixement. Il y a quelque chose dans sa manière d’agir qui me met un peu mal à l’aise, mais pas d’une manière menaçante. C’est plus… c’est plus intrigant. Curieux. Comme si elle savait quelque chose, mais qu’elle n’était pas prête à le dire encore. Est-ce qu’elle me teste, ou est-ce moi qui me laisse avoir ?

Elle me regarde toujours, attendant une réponse. Ses yeux gris me fixent, et je finis par briser le silence, curieux, presque malgré moi. « Et toi, Rika… Tu fais ça depuis longtemps, non ? T’as jamais pensé à tout lâcher ? » C’est une question qui m’échappe, mais qui semble plus importante que ce que je pensais. Peut-être que, d’une certaine manière, elle cherche à s’en sortir. Peut-être que, comme moi, elle se demande s’il y a vraiment une issue à ce monde. C’est étrange, cette sensation de ne pas être seul, même avec un inconnu. Mais si elle me dit que ce n’est pas possible, alors… je ferai comme d’habitude. Je m’éloignerai.

Je sens un poids sur ma poitrine à chaque mot que je m'apprête à dire. C'est étrange, de parler de ça à quelqu'un, même si elle semble sincère. Je pourrais mentir, ou changer de sujet, mais il y a quelque chose dans son regard qui me fait hésiter. Je me gratte la nuque, cherchant à formuler mes pensées sans en dire trop. Est-ce vraiment nécessaire qu'elle sache qui je suis, ce que je fais ? Mais d'un autre côté, il y a cette impression, cette intuition, que si je ne dis rien, elle finirait par poser encore plus de questions. Elle pourrait peut-être comprendre un peu mieux si je lâchais une part de ma vérité. « Je suis à la tête d’un groupe. Pas vraiment un rôle que j’ai choisi, mais... c’est tombé sur moi. Et maintenant, je dois gérer tout ça, même si ça me coûte parfois. » Je laisse échapper un soupir silencieux. C’est à la fois trop et pas assez, mais je sais que c’est tout ce que je peux donner. Elle a peut-être déjà compris, ou pas, mais je n’ai pas envie d’aller plus loin pour l’instant.

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One Shot / Re : Life Will Change. [ft. Rubis]

« le: samedi 02 novembre 2024, 14:10:38 »

Rika & Nora

Je reste un instant silencieux, à la regarder me proposer ce verre avec son sourire presque désolé, comme si elle me demandait un truc incongru. C’est étrange, cette hésitation qui me saisit. La prudence devrait me faire décliner, me rappeler qu’une telle rencontre est rarement sans risque. Les gens dans notre monde se croisent rarement par hasard, surtout la nuit. D’habitude, je traîne pas trop autour des inconnues, surtout celles qui me rappellent que j’ai un rôle à jouer, que ce soit en public ou dans les ombres.

Mais ce soir… Ce soir, c’est différent. Ce sourire doux, presque innocent, cette manière de s’excuser encore et encore… je sens bien que ça cache quelque chose, mais je préfère faire semblant de ne pas y penser, pour une fois. Peut-être que ce serait pas si grave de se laisser aller à un moment de normalité. Juste un verre, rien de plus. J’ai beau me rappeler que chaque action peut entraîner des conséquences, une part de moi n’a pas envie de jouer les prudents. Pas ce soir.

Elle frissonne légèrement, et ça finit par me décider. Je suis déjà dans un trou, alors à quoi bon hésiter ? Un verre, ça changera rien à la situation. Si elle sait qui je suis vraiment, elle s’en cacherait, comme je le fais. Alors, pourquoi pas, au moins pour ce moment-là, se dire qu’on n’est que deux âmes errantes cherchant un peu de chaleur ?

« D’accord, un verre alors. » Je lâche enfin, un sourire se dessinant malgré moi. « J’connais un endroit pas loin. Un truc tranquille où on sera au chaud. » J’évite de dire qu’il est isolé, un peu trop pour certains. C’est un bar discret où j’ai mes habitudes, tenu par des gens qui posent pas trop de questions, exactement comme moi.

On se met en route, et je lève les yeux pour capter les lumières blafardes qui éclairent vaguement la rue. Ma décision est prise, mais je sens encore ce doute, cette voix dans ma tête qui me demande si je suis pas en train de faire une connerie. Elle pourrait être n’importe qui, après tout. Mais en même temps, ça fait longtemps que j’ai pas eu une conversation sans arrière-pensée. Elle m’a offert une petite pause de mes soucis, et je me dis que ça vaut bien le risque.

Arrivés devant l’enseigne discrète du bar, j’ouvre la porte et la laisse passer avant d’entrer. Un vieux rock joue en fond, le genre de musique qui a connu de meilleures années, comme la plupart des clients ici. « C’est pas grand-chose, mais on y est bien. Parfait pour échapper au monde sans attirer l’attention. » Je lui indique une table au fond, un endroit où on pourrait discuter sans être dérangés.

Je m’installe en face d’elle, prenant un instant pour observer le lieu. Ce vieux bar, avec son comptoir en bois usé et ses quelques clients perdus dans leurs pensées, est un havre que peu de gens connaissent vraiment. Ici, personne ne pose de questions. On peut être n’importe qui, ce qui, pour moi, est une liberté rare. Avec ce verre à venir, ce silence réconfortant, j’ai l’impression de pouvoir, pour un moment, laisser tomber le poids de mon nom et de ce qu’il implique.

Elle me sourit, visiblement plus à l’aise une fois installée. Je me surprends à me demander ce qui l’a amenée à cette vie. Parce qu’en dépit de son sourire doux et de son air innocent, on ne se retrouve pas dehors, la nuit, en simple chemise sans traîner quelques histoires sombres derrière soi. J’essaie de ne pas m’attacher à cette idée, de la voir comme une simple inconnue, mais la curiosité me démange.

« Alors, Rika… Qu’est-ce qui t’amène à déambuler comme ça à cette heure ? » Je lui demande, adoptant un ton léger pour masquer mon intérêt. Je sais que dans ce monde, nos chemins ne se croisent jamais vraiment par hasard. Peut-être qu’elle a ses propres réponses, des doutes, des batailles. Peut-être qu’elle cherche juste un peu de chaleur dans ce froid. Mais pour une fois, sans arrière-pensées, je laisse la conversation suivre son cours, curieux de la découvrir sans me méfier à chaque instant.

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One Shot / Re : Life Will Change. [ft. Rubis]

« le: dimanche 27 octobre 2024, 15:24:07 »

Rika & Nora

Je m’arrête à peine, les mots de la jeune femme se fondent dans le brouillard de mes pensées. Je devrais probablement répondre, ne serait-ce que par politesse, mais quelque chose en elle m’intrigue. Ce n’est pas seulement son sourire désolé ou la douceur dans sa voix, mais une impression, comme si elle n’était pas aussi innocente qu’elle le paraît. Mes yeux finissent par se poser sur les siens, cherchant une réponse silencieuse à cette curiosité soudaine. « Non, vous n'avez rien à vous reprocher. Vous exagérez. » dis-je finalement, d’un ton plus mesuré que ce que je m’attendais. Mon regard glisse une dernière fois sur elle avant de s’éloigner un peu, comme si je voulais m’arracher à cet instant. Un léger sourire, à peine perceptible, se dessine au coin de mes lèvres. J’hésite. Devrais je continuer mon chemin comme si de rien n’était ? Pourtant, il y a quelque chose chez cette femme qui me retient, peut-être ce même poids qu’elle semble porter, dissimulé derrière ce masque de douceur.


Je me gratte nerveusement la tête, un tic qui revient chaque fois que je sens la situation me glisser entre les doigts. C’est idiot, je le sais, mais c’est plus fort que moi. En vrai, je devrais juste continuer mon chemin, la laisser là sans rien dire. Mais pour une raison que je pige pas encore, j’ai pas envie de partir sans me présenter. C’est risqué, je le sais, vu mon nom, mais tant pis. « Nora, » je finis par dire en la regardant un peu plus sérieusement. « Enfin… c’est comme ça qu’on m’appelle. » Un léger sourire passe sur mon visage, à mi-chemin entre la gêne et le défi. « "Et toi, c’est quoi ton nom ?" » Dans ce monde, donner son nom, c’est toujours un pari risqué. Nora, c’est pas le prénom le plus connu ici, mais dans certains cercles, il laisse une impression, une sorte de rumeur qui traîne. Mon père disait toujours que les noms, ça laisse des traces, que même en changeant dix fois de visage, on finit toujours par se retrouver coincé par ce qu’on représente. Et moi, je suis coincé depuis un moment.

Au fond, elle doit juste être une autre âme égarée de la nuit, comme moi. Une de ces personnes qui arpentent les rues sans vraiment savoir ce qu’elles y cherchent. Je me dis que je me monte peut-être la tête pour rien. Après tout, ici, tout le monde a ses propres raisons d'être dehors à des heures improbables, souvent bien plus simples qu’elles n’en ont l’air.

« En tout cas, si je peux me rattraper pour avoir été... compromettant, n'hésites pas. »

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One Shot / Life Will Change. [ft. Rubis]

« le: mercredi 23 octobre 2024, 19:02:28 »

Rika & Nora

Je déambule dans ces rues que je suis censé diriger, mais qui, en vérité, m’échappent encore. Chaque pas résonne sur les pavés, un rappel sourd de ce poids que je porte désormais. La nuit est tombée depuis longtemps, enveloppant la ville dans un silence lourd, à peine brisé par quelques murmures lointains ou le bruit d’un moteur trop pressé. Ce quartier, ces ruelles, tout ça... c’était le terrain de jeu de mon insouciance, autrefois. J’y traînais sans but, sans me soucier de ce que la famille attendait de moi. Maintenant, chaque regard qui se pose sur moi semble peser une tonne, chaque visage attend que je fasse quelque chose, que je sois celui qu’ils imaginent, celui qu’ils ont vu prendre les rênes. Mais ce n’était jamais censé être moi. Je n’ai jamais voulu cette couronne de fer.

Et pourtant, me voilà, à la tête d’une machine que je ne comprends qu’à moitié, forcé de prendre des décisions qui ne laissent personne indemne. J’ai fait des choix, trop vite, trop brutalement, parce qu’on ne m’a jamais appris la patience. Je me souviens encore de la voix de mon père, ses sermons, ses mises en garde. Ironiquement, c’est en devenant ce qu’il redoutait que je réalise ce qu’il essayait de me transmettre. C’est le jeu des responsabilités, des sacrifices, des trahisons. Mais je n’ai jamais appris à être celui qu’on respecte par crainte. Je me contente de marcher, de fuir encore, au fond. Même si je le nie, je sais qu’ils attendent que je tombe. Peut-être que je l’attends aussi.

Je suis tellement perdu dans mes pensées que je ne vois pas le monde autour de moi. C’est comme si tout était flou, étouffé, sous une brume épaisse. Soudain, un choc me ramène brutalement à la réalité. Mon épaule heurte quelqu'un de plein fouet, et je vacille légèrement. « Putain fais gaffe... » La voix est surprise, peut-être même agacée, mais mes mots restent coincés dans ma gorge. Je lève les yeux, réalisant à peine ce qui vient de se passer. C’est une silhouette quelconque, un type comme un autre dans cette ville qui ne dort jamais. J’ai dû lui rentrer dedans sans réfléchir, absorbé par ce tourbillon qui ne me quitte plus. Je murmure à peine un :

« Désolé... »

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