Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Hazel Tikanova

Pages: [1] 2
1
Prélude / Re : Travis Rowley dit Vladimir Engelhardt
« le: dimanche 22 octobre 2023, 17:23:40 »
En voilà un bel homme au profil intéressant!
Si on vient à se croiser, je suis 100% humaine ... au cas où il y aurait un doute  ;D

Bienvenue!

2
Prélude / Re : Tayler, l'host préféré de ces dames [Vanéalidé !]
« le: samedi 18 février 2023, 14:39:29 »
Ce petit maillot noir .................  ;D  :-*
Bienvenue !!

3
Prélude / Re : Omanne l'immatériel [Vanéalidé !]
« le: jeudi 04 août 2022, 16:50:45 »
Re-bienvenue!
Très sympa cette fiche :)

4
Prélude / Re : Ryuji Hitoshio [Vanéalidé !]
« le: jeudi 04 août 2022, 16:49:01 »
Miam! Cet homme musclé  ;D
Bienvenue !

5
Prélude / Re : De la rue au luxe
« le: mercredi 03 août 2022, 17:55:12 »
Un bad boy comme on les aime!
Bienvenue :)

6
Centre-ville de Seikusu / Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]
« le: dimanche 31 juillet 2022, 08:04:29 »
"Oui je l'ai vu, tu as été remarquable même si je t'ai senti faiblir sur la fin."

C'était dit de manière à la taquiner. N'importe qui d'autre aurait perdu conscience avant la fin de la deuxième heure. En vérité, Hazel était restée admirative devant l'endurance de son amie, et surtout devant l'investissement qu'elle y avait mis.

"Et ça m'a plu en effet. J'aurais aimé venir de soutenir ou même t'accompagner mais j'étais bookée pour la journée. J'ai adoré regarder ton petit cul se faire pilonner, j'en ai eu des frissons."

Ça portait bien un nom cet état d'esprit et Hazel se reconnaissait dans la manière d'être d'Automne. Elles différaient un peu par leur physique et leur manière de faire mais au fond, elles étaient en tout point semblables quand à la passion qu'elles y mettaient. Hazel était une nymphomane et Automne la rejoignait dans ce club très particulier.

Reproduisant un geste qu'elle faisait souvent, comme un toc, la polonaise préleva à son anus son fluide préféré pour le porter à sa bouche. Hazel avait très vite remarqué cette habitude qui, quand Automne s'y adonnait, était adorable. Nue, elle était superbe avec son genre bien à elle qui faisait craquer n'importe qui.

"Le projet va attendre un peu le temps que ..."

Elles échangèrent un baiser d'une douceur absolue. La taille d'Automne ne l'aidait pas et Hazel retira ses escarpins, offrant une quinzaine de centimètres de répit. Elle laissa glisser ses doigts sur le corps tonique de son amie et s'amusa à l'exciter du bout des ongles. Automne était impulsive et elle l'explora tranquillement jusqu'à ce qu'elle la sente sous tension.

"J'ai sucé un homme juste avant de te voir. Il s'est vidé trois fois dans ma bouche mais à part la première giclée, tu n'as rien perdu. Moi en revanche ..."

Elle pivota, entrainant la jeune femme avec elle et la fit basculer sur le dos sur le lit. Elle releva ses jambes dans une position très gynécologique, pas très gracieuse mais permettant un accès direct à ses orifices. Automne avait les fesses au bord du lit et Hazel s'agenouilla devant ce spectacle super mignon. Là où d'autres auraient frémi, harassés par l'odeur persistantes des deux hommes à cet endroit et par la peau luisante de substance masculine, Hazel fut ravie de constater qu'elle ne serait pas en reste. Elle plongea sur la vulve de la petite prostituée et s'en délecta avec ardeur. Ses lèvres nettoyèrent cette intimité souillée avant que sa langue ne s'introduise dans cette chatte encore repue de sperme. Elle aspira le précieux liquide et l'avala sans discrétion pendant qu'à l'imitation du toc d'Automne, elle insérait un, puis deux, puis trois doigts dans l'anus rougit et dégoulinant. Elle les y crocheta et imprima une longue et souple rotation du  poignet, ouvrant par là ce qui n'était qu'une formalité. D'y joindre les doigts restants fut simple comme bonjour et après un petit interlude où elle se redressa pour venir coller son visage contre celui de sa proie. Ses aigue-marine se perdirent dans les émeraudes d'Automne et elle serra le poing pour se lancer dans un fist d'anthologie où elle ne laissa aucun répit à sa partenaire. L'objectif n'était pas d'aller loin ni de taper dur mais juste de trouver et frôler la rupture entre plaisir et folie sans qu'aucune pause de soit accordée. Elle l'abreuva de mots doux, l'incita à exiger plus quand elle ralentissait, la faisait taire par des baisers autoritaires. Elle lui souffla à l'oreille des obscénités délicieuses, suivit les arêtes de sa mâchoire et de son menton de sa langue inquisitrice et quand elle perçut le tsunami arriver, elle cessa de bouger.

"Ts ts ts ts  ! Tes mains! Interdit de me toucher! Interdit de te caresser! Tu es une petite salope qui mérite de n'être prise que par le cul. Tu veux jouer avec moi mais..."

Hazel ouvrit sa main sèchement dans les entrailles d'Automne et écarta les doigts pour occuper toute l'amplitude du rectum et l'écarteler sans pour autant plonger la jeune femme frémissante au seuil de la douleur. La souffrance était un aboutissement auquel il fallait être amené avec la douceur, paradoxalement.

Automne était brulante et Hazel tout autant. Elle jouait rarement le rôle de la dominatrice en revanche, dominer était dans sa nature bien qu'elle sache parfaitement mettre ses instincts de côté. Elle gagna un précieux centimètre de plus en profondeur et pressa sa main de manière à ce qu'elle forme une bosse sur le joli ventre musclé de sa victime.

"Regarde, regarde toi! Tu sais ce que je pense de toi quand je vois ça Automne?"

Elle plongea la pointe de sa langue dans l'oreille de la rouquine.

"... que je pourrais te garder pour moi toute seule jusqu'à ce que tu crèves de plaisir..."

Elle avait mis toutes les teintes de sa perversité maladive dans cette affirmation et un long frisson la parcourut, se répercutant jusqu'au plus profond es entrailles de son amie. Elle en eut la chair de poule et se crispa, enfouit dans ce ventre chaud et accueillant. Sa main libre se saisit ensuite des mèches rousses de l'objet de ses envies et elle commença à imposer un rythme lourd à son fist. Contraignant Automne à se cambrer, elle ne lui laissa aucun répit et qu'elle gueule, se morde les lèvres ou supplie ce qu'elle voulait, elle ne cessa que quand la jeune femme se perdit dans un orgasme débordant.

Le sphincter pulsait autour de son poignet, tremblant, hésitant, sensible comme jamais, une véritable ventouse qui ne l'autorisait pas à la libérer. Hazel caressait le visage en sueur d'Automne et lui souffla des mots doux pour la calmer avant qu'elle puisse enfin se retirer d'elle. Elle porta sa main à sa bouche et la lécha jusqu'au bout des doigts en dardant sur la rouquine un regard amusé.

"Et bien? Que t'es t'il arrivé? J'ai cru que tu rejoignais un autre monde..."

Cet intermède l'avait calmé curieusement. Alors qu'elle avait envie de se faire malmener, elle était maintenant sereine et apaisée comme si l'orgasme d'Automne l'avait purifiée.

"Je voudrais que nous nous associons toutes les deux pour former un duo. La demande est permanente et peu de filles arrivent à satisfaire les clients exigeants. Ils attendent de ce genre de prestations autant un show qu'une prestation sexuelle. Ils veulent des salopes, pas des putes et il y a bien une différence entre les deux. C'est une activité plus contraignante que d'exercer seule et la clé du succès est la communication et l'anticipation. Les rendez-vous se préparent en amont, je t'expliquerai tout ça si tu es d'accord. Je te le propose pour deux raisons, la première, c'est que j'ai envie de baiser avec toi, la deuxième, c'est que j'offrais cette prestation avec une amie qui est partie récemment et que je suis harcelée de message par des clients qui n'attendent que ça."

7
Centre-ville de Seikusu / Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]
« le: samedi 30 juillet 2022, 10:43:38 »
Les jours se succédaient à un rythme fou. Passible de tomber dans une routine fatale, Hazel s'occupait à gérer sa vie de la meilleure des manières: diversité! Diversité des loisirs, des activités extra-professionnelles, de son rythme de vie et surtout aération de son esprit. Le sexe, elle adorait ça. C'était sa passion, sa raison de vivre, une nécessité permanente et elle se qualifiait elle-même de nymphomane tant cette activité occupait une place essentielle dans sa vie.

Il était rare qu'elle ai une journée sans rendez-vous. Si un client ne la sollicitait pas pour 24 heures, ce qui était fréquent, elle pouvant rencontrer deux voire trois affamés par jour. Cela lui laissait peu de temps pour elle mais elle se forçait à aller courir ou prendre une heure pour aller s'épuiser à son club de sport. Elle sortait beaucoup en ville, marcher au milieu de la foule. Cela lui permettait de ne pas se renfermer sur elle-même bien que souvent la tentation de ne pas sortir de chez elle pour profiter d'un moment de calme soit forte.

En soi, elle considérait sa vie comme une réussite puisqu'elle avait tout ce qu'elle voulait à disposition et ne manquait pas d'argent. Seulement il fallait faire attention. Toutes ses rentrées étaient soigneusement calculées. Au Japon, il ne fallait pas jouer avec le fisc sous peine d'être expulsé du pays. L'imposition locale était impitoyable et Hazel était enregistrée comme animatrice de vie auprès des autorités administratives. La prostitution n'était pas interdite sur le territoire nippon mais on préférait utiliser un terme plus honorable. Chaque année, quand elle recevait sa déclaration, elle savait que son compte serait amputé d'une somme considérable. C'est d'ailleurs quelque chose qu'elle avait oublié de dire à Automne. Il lui faudrait d'ailleurs rattraper le coup.

Ses lunettes posées sur le bout de son nez, elle sourit à l'évocation de la jeune femme. Elle venait de regarder sur son portable le dernier clip promotionnel du Blue Unicorn et Automne y brillait par sa prestation monstrueuse. La vidéo était courte mais un lien permettait d'accéder à l'intégralité de la prise. Des heures de baise sadique, Akira avait fait fort et Automne avait dégusté. Les gros plans sur son visage fatigué ne manquaient pas mais on la retrouvait bien là, le regard pétillant sous des couches de sperme dégoulinant. Le caméraman s'était appliqué sur les détails et l'anus écartelé et rougit noyé dans une masse de semence revenait souvent à l'image. Quand à la bande son, elle était aussi obscène que le reste, principalement relevée lors des innombrables gorges profondes qu'Automne avait dû encaisser. Belle performance! Connaissant Akira, Hazel savait qu'Automne serait à nouveau sollicitée pour ce genre de prestation et là, c'était resté assez propre. Dans ce milieu sans pitié, les clients pouvaient réclamer toute sorte de choses. Il était déjà arrivé qu'un maniaque demande à voir une fille du club se faire déboiter par un chien, voire plus gros encore, et le yakuza avait répondu favorablement à ces demandes.

Ce soir, Hazel était libre de toute obligation aussi elle décida d'aller faire un saut au Blue Unicorn. Elle quitta son appartement assez tôt et Tama l'emmena au club où elle se changea dans sa loge. Toujours élégante, elle choisit un ensemble rouge et court sur ses cuisses et laissant ses épaules nues. Un maquillage sombre rehaussé par des lèvres rubis, sa crinière courte impeccablement coiffée et ses escarpins à talons de quinze centimètres, elle était fin prête. Comme toujours la soirée était animée, les filles chauffaient les différents niveaux du club et la clientèle dépensait sans compter. Hazel vit Daiji, discret dans une zone d'ombre. La sécurité était omniprésente au club et ce soir, il était de service dans la salle principale. L'escort savait qu'il avait un faible pour Automne depuis ... leur première fois dans le bureau d'Akira.

"Bonsoir Daiji, tu as vu Automne? Elle m'a dit qu'elle serait là ce soir."

"Bonsoir Hazel. Tu la rates de peu. Elle vient de passer dans un box privé avec deux hommes. Le numéro trois il me semble."

Le ton était policé mais on sentait bien l'envie se glisser dans ses propos. Hazel le remercia et fit le tour de la piste des yeux. Bien entendu, elle n'irait pas déranger Automne pendant une prestation. Elles se retrouveraient plus tard. La majorité des tables étaient occupées, les flashlights zébraient l'atmosphère et la DJ passait des morceaux orientés latinos. Argh! Hazel avait en horreur la musique sud-américaine ... Aussi, elle se dirigea vers le bar, terre promise de ceux qui voulaient noyer tout un tas de soucis dans du bon whisky. C'était l'endroit du club que bien des filles délaissaient. Les piliers de comptoir étaient lourds à gérer et c'était les managers qui souvent imposaient à une travailleuse de s'occuper des clients qui y poireautaient. Pour Hazel qui ne jugeait personne, chacun avait droit à la rédemption, que ce soit dans l'alcool ou entre les cuisses d'une putain. Un homme attira son attention. Costume onéreux, montre de luxe, souliers italiens vernis, un physique agréable, la quarantaine et un air mélancolique à sombrer dans le verre de perrier qu'il contemplait, le regard vide. Mauvaise journée? Gros déboires? Besoin de se changer les idées? En tout cas, le japonais n'en menait pas large. Hazel se porta à ses côtés, sans pour autant l'agresser de sa présence.

"Accepteriez-vous que je vous tienne compagnie ce soir?"

Une charge frontale était à éviter. Elle avait beau être un canon que même le pape ne refuserait pas, elle entrait dans l'intimité d'un homme qui n'était pas au mieux de sa forme psychologique. Le quadra sursauta, tiré de ses pensées et balbutia un "oui bien sûr" loin d'être convaincant. Hazel se hissa sur un tabouret haut et prit les rênes de la discussion en main. Elle savait que si elle le laissait faire, un silence gênant s'instaurerait et rendrait la situation désagréable pour lui.

"Je m'appelle Hazel. Je vous rassure, on ne m'a pas obligé à venir vous voir, je suis là de mon plein gré parce que je trouve que vous avez l'air triste et qu'au Blue Unicorn, on aime les sourires, quitte à les provoquer."

L'homme réagit aussitôt. C'était une approche mignonne. Faire semblant que tout aille bien n'était pas nécessaire, elle ne parlait pas à un gamin malheureux. Le client se redressa et se tourna vers elle. Oulà! Des cernes noirs creusaient ses yeux, il avait l'air épuisé et son sourire était las. Il était au bord de la rupture.

"Je m'appelle Kenichi. Merci pour votre gentillesse. Je ne savais pas quoi faire ce soir et c'est presque par hasard que je me retrouve ici. J'avais pensé prendre une cuite mais ce serait lâche."

"Lâche? Pourquoi donc? Vous m'avez tout l'air d'une personne respectable."

Kenichi faillit lâcher un gros sanglot mais se retint. Maintenant qu'il avait quelqu'un pour vider son sac, il voulait en profiter. Que ce soit une inconnue sympa qu'il ne reverrait jamais était encore mieux.

"J'ai ... trompé ma femme ... de nombreuses fois. Elle vient de me quitter avec mon fils. Et c'est seulement maintenant que je m'aperçois à quel point je tiens à elle."

Ah ... oui bien sûr. Un homme tout simplement. Assume mon beau. Seulement, elle ne pouvait pas lui dire. Hazel se tint bien droite le temps qu'il continue et ce fut long. Belle situation, poste à responsabilité dans une société internationale de renom, sorties tous les soirs pour des rendez-vous d'affaires, beaucoup d'argent et un nom montant dans la finance. Le cocktail parfait pour perdre la tête sans compter les profiteuses qui n'ont pas été longues à apparaitre, sans pour autant disculper Kenichi bien sûr. La vie de cet homme venait de s'effondrer et selon ses dires, sa femme refusait tout contact avec lui. il ne s'interrompit que pour commander une bouteille de champagne pour cette jolie fille qui était bien gentille de le supporter. Hazel fit son office d'hôtesse parfaite et attentive. Ce n'était pas le genre de coup qui rapportait, d'ailleurs il y avait fort à croire qu'ils ne coucheraient pas ensemble, mais elle était d'humeur sociable et prit soin de répondre le plus honnêtement possible. Plus d'une fois il l'en remercia, surpris par la franchise d'une fille étrangère à ses problèmes. Du coup, lui aussi se servit du champagne et quand il fut prêt, lui-même aborda d'autres sujets portant surtout sur la culture. L'homme était une bible de savoir et une fois les émotions personnelles passées, il s'avéra des plus intéressants. Hazel ne le laissa pas s'échapper. Il était fragile et pouvait à tout moment retomber dans sa mélancolie. A force de proximité, elle parvint à le faire rire, à le dérider, à effacer le masque de la douleur au profit de celui de l'intrigue. Elle l'avait harponné sans même le vouloir vraiment et les yeux de l'homme plongeaient de plus en plus souvent dans son décolleté. Il se rendit compte de ses travers et s'excusa. Hazel posa sa main sur sa cuisse et lui rappela où il était et que rien ici n'était plus honorable que son repentir. Elle était là pour lui sinon qui le ferait? Faible il approuva et honteusement, demanda combien elle prenait.

"Très cher parce que vous le méritez Kenichi. Je serais l'ange de votre rédemption."

Ils rirent de cette évocation un peu farfelue et contradictoire puis après qu'il eut posé sur le comptoir une liasse de billets conséquente, elle le tira jusqu'à une cabine privée, la numéro 2, et l'y fit entrer.

"Je ne suis pas sûr que ce soit juste." dit-il en fixant le lit recouverts d'un drap rouge satiné.

"Rien ne l'est" répondit-elle. "Vous allez seulement vous laisser faire Kenichi."

Elle le déshabilla avec tact, l'invita à défaire sa robe, glissa contre lui et posa un baiser sur des lèvres sèches qui répondirent maladroitement. L'homme résistait inconsciemment, surement bridé par son malheur récent. Rien ne l'avait obligé à la suivre, si il voulait arrêter là, c'était tout à fait normal. Il hésita brièvement mais fit non de la tête.

"Alors vous allez adorer ..."

Hazel s'agenouilla face à lui et prit son sexe en bouche après l'avoir testé du bout de la langue. Il n'était ni massif ni impressionnant, au contraire même, très japonais. Aussi elle n'eut aucune difficulté à le faire grossir entre ses lèvres tandis que son joli petit nez s'écrasait dans une masse de poils rêches. L'homme exhala un long soupir de satisfaction et rejeta sa tête en arrière, s'abandonnant au plaisir. La fellation fut longue, délicate, appliquée et ... vampirique. Dans un ultime sursaut, Kenichi tenta de résister mais il se déchargea longuement sans qu'Hazel ne le relâche pour autant. Il avait glissé ses doigts dans ses cheveux et imposait un rythme lent. La grande blonde avala cette offrande et offrit à l'homme le spectacle d'une bouche grande ouverte, vide de toute substance. Elle allait se relever quand il fit pression sur ses épaules.

"Encore."

C'était presque une supplication. Elle obtempéra et le prit à nouveau comme il le voulait. il eut du mal à grossir à nouveau et elle dut appliquer ses techniques les plus voraces pour qu'il durcisse. Hazel se fit plus entreprenante, plus possessive. Elle le tira à elle de manière à ce qu'il la surplombe bien. Elle se tenait légèrement penchée en arrière de manière à ce qu'il vienne systématiquement buter contre son visage à chaque coup de reins. Elle l'incitait d'une petite tape sur les fesses à accélérer et il suivit, ahanant, en transe. Ce fut plus court que précédemment. Il éjacula une quantité moindre de sperme qu'elle engloutit en une seule déglutition sonore.

"J'adore ta bouche. Je pourrais..."

Elle leva la tête, attendant la suite mais il s'aperçut qu'il allait dire une connerie. L'homme fit un pas en arrière et s'assit sur le lit.

"Encore."

Ah? Il semblerait que lui seul ai à s'amuser ce soir. Hazel adorait sucer des queues mais elle appréciait AUSSI de se faire baiser. Maintenant, le client était roi et décidait de la tournure de la rencontre. Elle le suça comme il le voulait, alternant les rythmes, le maintenant difficilement dans un état acceptable. Il jouit quelques gouttes, en redemanda toujours plus. Cela dura deux heures et il ne lui prit que la bouche. Frustrant pour elle ... Enfin, il s'effondra sur le drap de satin, les bras en croix. Hazel le rejoignit, l'haleine chargée de semence masculine et se blottit contre lui sans parler.

"Merci ... Je ... C'était fantastique ... tu m'as fait oublier ..."


L'escort posa son index sur les lèvres de Kenichi.

"Chhhuuuuut ..."

Il sourit et posa un baiser sur la tête blonde. Ils restèrent un moment comme cela avant qu'il ne se lève puis s'habille.

"J'aimerais te revoir."

Mutine, Hazel saisit un stylo dans sa pochette et inscrit son numéro (professionnel) dans la paume de la main de l'homme qui remercia encore avant de se rhabiller et quitter la loge. Hazel s'arrangea aussi avant de sortir et heurta presque Automne qui saluait ses partenaires.

"Oh! Salut chérie! Tu ... sens le foutre, comme à chaque fois que je te voie d'ailleurs ... Salope!"

La prenant par le poignet, elle la tira dans l'alcôve en faisant un petit geste amical aux deux hommes qui venaient de passer une séance d'enfer.


8
Centre-ville de Seikusu / Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]
« le: mercredi 27 juillet 2022, 15:57:35 »

"On rentre à la maison Tama."


Assisse sur la banquette arrière de la Lexus, Hazel regarde défiler les lumières de la ville. Seule sur le trajet du retour, elle repense à cette soirée qui s'est avérée intéressante. D'une part, elle a gonflé son portefeuille avec le fils du ministre alors que ce n'était pas prévu et ensuite, Automne a prouvé qu'elle avait tout à fait les épaules pour se lancer dans ce métier. Avant de quitter le club, la grande escort est passée voir Akira qui a confirmé que la petite polonaise remplissait tous les critères pour avoir sa place parmi les filles. Bien entendu, elle serait observée encore quelques temps même si le commentaire de l'organisateur de la bachelor party n'avait été qu'élogieux au sujet des performances de la fille. Akira la voyait bien sur les évènements de groupe puisqu'elle avait démontré des capacités d'endurance remarquables. Hazel avait approuvé. De son point de vue, plus on était nombreux, mieux c'était. Et puis, pour une débutante, les rentrées d'argent seraient plus profitables ainsi. Akira avait aussi insisté sur le look d'Automne. C'est vrai qu'elle détonnait dans le vivier de filles disponibles et il souhaitait accentué son aspect underground pour proposer quelque chose de plus trash que les standards du club. Elles auraient l'occasion d'en parler toutes les deux. En attendant, Hazel n'avait pas prévu de retourner au Blue Unicorn avant un moment, son agenda étant booké jusqu'au mois prochain.

De retour chez elle, elle abandonna ses escarpins et marcher pieds nus sur les tapis épais lui fit du bien. Elle se servit un verre de vin blanc et ouvrit son macbook pour répondre  aux derniers messages et confirmer les deux rendez-vous du lendemain. En outcall, elle se rendait chez ses clients qui payaient les frais de déplacement mais aussi un supplément par rapport au tarif habituel. Tous deux étaient des clients fidèles et elle ne se souciait pas de savoir si cela se passerait bien. En revanche, une ligne rouge, pointée sur une date d'ici un mois lui rappelaient que tout pouvait arriver. Il s'agissait d'une réservation faite au prestigieux hôtel Majestic. Elle devait y rejoindre trois hommes, des américains, apparemment fortunés puisqu'il avaient payés une avance indécente. L'un d'entre eux qu'elle avait eu au téléphone avait déjà annoncé que ses potes et lui comptaient sur une bonne défonce. Tous les clients n'étaient pas des Don Juan mais c'était ça aussi le métier d'escort. Pour ce genre d'individus, elle annonçait toujours des tarifs supérieurs à sa normale et si le client validait, alors elle prenait sur elle pour la suite. D'ailleurs, quand elle douillait lors d'une séance, ses gémissements n'étaient souvent pas dû à une forme de soumission ...

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Un mois  plus tard, elle se faisait déposer devant le Majestic. Elle venait d'envoyer un sms à Automne pour prendre des nouvelles. Les deux filles échangeaient régulièrement comme ça et suivaient l'actualité de l'autre sans avoir besoin d'y passer des heures. Dans le hall, Hazel prit un ascenseur et indiqua le douzième au garçon à qui elle laissa un pourboire. La réputation de cet hôtel tenait aussi bien à son luxe extrême qu'à la discrétion du personnel. A l'étage, elle trouva la suite dont on lui avait communiqué la référence et à peine eut elle toquée que la porte s'ouvrit à la volée. Le grand black qui se tenait devant elle était une montagne de muscle. Vêtu comme un rappeur de LA, il arborait une quantité d'or à son cou et es poignets qui devait peser au moins un kilo. Il sourit en la matant.

"Yo les mecs, elle est là, vous allez pas être déçus."

Son haleine était chargée d'alcool et Hazel passa instantanément en mode méfiance. Elle salua élégamment et entra. Un autre Black, aussi baraqué que le premier, même style, était affalé dans un sofa. Le troisième homme, blanc de peau, taillé comme un athlète fumait au balcon. Propre sur lui, bien fringué, look beau gosse de la Haute, il avait comme ses compères le regard vitreux. Sur le bar, une bouteille de bourbon gisait vide à côté de nombreuses canettes de bière broyées. Ça avait déjà bien envoyé.

"T'as un sacré cul ma belle." lança un des types.

Hazel confirma en hochant la tête et alla se servir ... un gin pour se mettre dans l'ambiance. Tous la dévorait des yeux jusqu'à ce que le gars du balcon aille sortir une enveloppe d'une commode et vienne lui tendre. C'était épais et elle n'eut besoin que d'un coup d’œil discret pour voir qu'il avait plus de dollars que demandés. Un extra? Pourquoi pas tant que ça restait dans le supportable. L'enveloppe disparut dans sa pochette et elle demanda la salle de bain. Là, elle envoya un sms à Akira. Deux heures max, si pas de nouvelles, qu'il envoie la cavalerie lourde. Un thumb up lui répondit. Ils fonctionnaient souvent comme ça et bien sûr, pour Hazel, ce n'était pas gratuit. D'ailleurs, elle savait qu'un homme de main du yakuza filait déjà vers l'hôtel pour s'y tenir prêt.

Quand elle revint dans la suite, elle ne portait que son string et ses talons. Pour ces trois là, elle était payée pour baiser, pas pour discourir aussi autant ne pas perdre de temps. Les trois hommes l'entourèrent et leurs mains solides l'explorèrent aussitôt. Ils sentaient fort, excités, rendus maladroits par l'alcool ingurgité. Un des Black lui saisit les bras et les verrouilla dans son dos, l'étirant sur la pointe des pieds. L'autre lui arracha son string et farfouilla entre ses cuisses sans ménagement avant d'investir son vagin de deux gros doigts secs. Il lui fit mal évidemment mais cette douleur fut écartée par celle de celui qui lui pinça les seins méchamment.

"Tu vas en prendre plein la gueule ma belle."
lui susurra t'on à l'oreille.

Oui ça, elle s'y ...

La gifle la surprit en pleine réflexion, sèche, brutale, précise. Elle laissa échapper un cri, c'est ce qu'ils voulaient, et ouvrit de grands yeux en signe d'étonnement.

"Ouuuuais..." fut le seul commentaire suivant.

Elle vola dans la pièce et s'écrasa sur le sofa où Bruce, le Blanc, la retourna sur le dos, jambes sur le dossier et tête basculée en arrière. Ok! Va pour un facefuck. Elle ouvrit la bouche et tira la langue pendant qu'ils se désapaient et quelques secondes après Marvin, le premier rappeur, elle l'identifiait ainsi, lui défonçait la gorge de toute la longueur de son chibre. Il était énorme, occupait son gosier sans laisser passer le moindre filet d'air. L'homme baisait dur, impitoyable, et son bassin s'écrasait sur le visage de l'estonienne qui en quelques va et vient fut totalement défait. Elle bavait autant qu'elle éructait, ses capacités de suceuse violemment mises à mal. Elle avait beau tailler des pipes depuis des années, elle encaissait mal cette violence gratuite. Bruce tendit une bière à Marvin qui se l'enfila jusqu'à la dernière goutte. Quand il se retira de la folie de ses lèvres, elle tourna la tête pour cracher le surplus d'humeurs par terre. Bruce beugla un truc incompréhensible et prit la place de Marvin tout en picolant au goulot de la bouteille de gin. Tout comme le premier, il s'acharna dans la gorge d'Hazel qui rendait autant qu'elle prenait. Elle produisait  des sons immondes qui ne faisaient qu'exciter les trois acharnés. Moins endurant, Bruce se vida en elle, directement dans son œsophage alors qu'elle gigotait pour s'extraire et reprendre son souffle.


"GGGWWWA!!"


A nouveau, elle cracha par terre et quand elle releva les yeux, Ash, le deuxième rappeur se tenait aussi d'elle, les pattes bien écartées et la queue dressée, tel un monolithe géant. Il avait le sourire mauvais et lui saisit le cou pour l'empaler durement, jusqu'à la base. Hazel éructa, fronça le visage pour tenir mais l'autre ne voulait qu'une chose. il lui serra le cou et se caressa la queue qui le déformait alors qu'il ramonait. Hazel toussa, le frappa aux cuisses du plat de la main et ne put plus tenir. Elle vomit le peu de choses qu'elle avait dans l'estomac et l'homme se retira satisfait, la laissant s'agenouiller, souillée. Pour un début, c'était un sacré début et ses prunelles s'illuminèrent, offrant aux trois types le spectacle de ce qu'était une nymphomane. Elle se lécha les doigts et accueillit la baffe suivante sans ciller. Celle d'après aussi.

"Mais t'es une vraie pute!" vociféra Ash.

Il l'attrapa par les cheveux et la tira au centre  de la pièce. Elle cogna la table basse du genoux et crispa les mâchoires sur un rictus de douleur. L'instant d'après, Ash la sodomisait comme un forcené tandis que Marvin lui maintenait du pied la tête au sol. Les trois hommes tournèrent chacun leur tour et Bruce parvint à la faire crier quand il se foira et la prit de travers, lui faisant réellement mal. Elle allait protester quand un des trois lui prit la bouche. Coincée entre deux bêtes qui l'écrasait, elle se faisait proprement déboiter. Le troisième lui vida une bouteille de champagne dessus et vint s'en régaler en la léchant comme un porc.

Tout y passa, ils la baisèrent autant qu'elle fut giflée, son cou portait les marques d'un étranglement qui avait faillit mal tourner et son corps était meurtri des méchancetés qu'ils lui avaient faites. En double pénétration ou triple aussi, ils forcèrent ses orifices à sec, martyrisèrent sa gorge plus d'une fois, la laissèrent affalée sur le tapis cul béant, qu'ils s'amusèrent à remplir de whisky. Ils voulurent un simulacre de viol et elle donna le meilleur show qu'elle put alors qu'ils l'écrasaient sous leur masse, pauvre petite poupée fragile ravagée ...

Deux heures à ce rythme et elle réussit à leur soutirer plus. Le point culminant fut atteint quand hors de lui, Marvin lui colla un coup de poing en plein visage. Bruce bien que complètement bourré, perçut le drame venir et parvint à s'interposer, déviant le coup qui ne fit que frôler Hazel. Elle s'en sortirait avec un léger coquard sous l'œil et c'est ce qui marqua la fin de la séance. La pièce était retournée, Hazel douloureusement meurtrie et les deux américains restants, tout penauds. Marvin s'était effondré dans une mare de gerbe et ronflait déjà.

L'escort passa à la salle de bain, envoya son message, et mit des plombes à se rendre présentable pour quitter l'hôtel ...

Tout avait un prix.


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Centre-ville de Seikusu / Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]
« le: jeudi 21 juillet 2022, 13:43:04 »
Automne disparut, happée par ce qui serait désormais son quotidien. Elle avait démontré des facultés surprenantes d'adaptation et nageait dans ce milieu comme un poisson dans l'eau. Hazel la soupçonnait d'avoir une histoire peu commune mais l'heure n'était pas à la complicité. Akira avait donné des directives et le groupe d'hommes qui attendaient leur proie n'étaient pas des clients à risques. Ils dépensaient de l'argent mais les froisser par une performance décevante n'impacterait pas la réputation de l'établissement. En vérité, l'évaluation d'Automne continuait mais Hazel ne doutait pas que tout se passerait bien. Pour sa prestation, la polonaise avait été trop récompensée par les yakusas. Akira l'avait harponnée par le plus simple des moyens, le fric. il avait forcé ses hommes à dépenser plus que nécessaire pour la mettre en confiance. Ses prochaines rentrées d'argent serait bien moindres et il lui faudrait cravacher pour atteindre un niveau de rémunération plus élevé. C'était comme ça pour toutes les nouvelles recrues. Automne serait surement surprise par sa commission pour le gangbang qu'elle s'apprêtait à vivre.

Quand sa protégée disparut dans le box privé, Hazel chercha des yeux le jeune homme qui l'avait abordée. Elle le trouva affalé dans un profond sofa, seul, la lorgnant avec une avidité malsaine. il avait tout du fils à papa qui n'avait pour seul mérite que de dépenser la fortune paternelle. Il buvait du champagne comme on boit de la bière, sans aucune élégance. Hazel lui sourit à distance et fit signe à un responsable de salle de s'approcher. Faisant mine de lui commander quelque chose, elle lui demanda ce qu'il y avait à savoir sur le garçon. L'employé, tout aussi professionnel qu'elle, répondit feignant un sourire poli.

"C'est un petit connard qui prend les filles de haut. C'est le fils du ministre Hoshizuka. Il est blindé de fric et dépense sans compter. Il vient chaque semaine, joue les hommes d'importance mais n'a aucune culture. Toutes les filles se plaignent de lui, il est d'une arrogance insupportable. Tu vas vraiment y aller?"

Elle posa ses mains sur sa poitrine et prit une position délicieusement suggestive à l'attention du gamin en lui offrant un sourire à damner un saint.

"Oui, je vais lui faire les poches de manière à ce que son père remarque que quelque chose ne va pas."

"Bon courage Hazel."

La jolie blonde traversa la foule comme une nymphe évoluant sur son lac et vint s'agenouiller sur le sofa aux côté du Don Juan. S'accoudant sur le dossier, elle s'apprêtait à entamer les présentations quand il la coupa net.

"Tu suces bien?"

Oh bon sang ... Un débile ...
Son expression allait de paire avec la scène dans laquelle elle s'engageait. Rester correcte, montrer de l'enthousiasme, le flatter, offrir un profil agréable ...

"J'ai la réputation d'être la meilleure bouche à pipe de Seikusu."

"Y'a intérêt. J'aime pas me faire chier avec des putes qui ne connaissent pas leur métier. Sucer, c'est la base."

"Je suis entièrement d'accord avec toi. Tu vas tellement adorer que tu en redemanderas jusqu'à ne plus pouvoir tenir debout."

"Hein? Tu me prends pour qui? J'peux te niquer toute la nuit sans m'arrêter. C'est toi que je vais coucher."

Les plis des lèvres d'Hazel s'amusèrent de cette remarque fort pertinente et elle baissa les yeux sur l'entrejambe du garçon.

"Oui ... c'est vrai ... Tu as l'air ... puissant."

L'autre la toisa comme une merde.

"T'as pas idée."

Oh si!

"Mais tu suces vraiment bien? Parce que t'es plus chère que les autres, de beaucoup ..."

Elle se lova soudainement contre lui, possessive à crever et lui serra le paquet à travers le pantalon.

"Regarde autour de toi, pas une seule des filles ici ne m'arrive à la cheville. Je ne te sortirais de ma gorge que quand tu t'y seras vidé jusqu'à la dernière goutte. Mais ... c'est un service spécial qui augmente mon tarif de cinquante pour cent. A toi de voir ... mais j'imagine que ce n'est pas grand chose pour toi ..."

Quelle échange ridicule mais Hazel n'avait aucune raison de ne pas s'abaisser à son niveau. Elle n'allait pas perdre son temps à user de politesse ni à aborder un sujet de culture. Le garçon était d'un bêtise absurde, elle allait donc faire le strict minimum.

"Euh ... ça fait ... il compta mentalement et hésita."


La prise d'Hazel sur sa queue s'affermit aussi sec et il couina son approbation.

"Je suis heureuse que ça te convienne. Je ne pouvais pas passer à côté de cette opportunité."

Elle flatta à nouveau le paquet et se leva pour accompagner le garçon dans un box privé. D'ordinaire, elle imposait une suite de luxe mais ce merdeux n'en valait pas la peine. Le cocon qu'elle choisit jouxtait celui d'Automne et les rires gras des hommes laissaient entendre une franche partie de plaisir. Derrière elle, le garçon lui claqua une grosse fessée, gratuite et nulle qui la fit sursauter.

Toi mon vieux ...

"Allez! Suce-moi!"

Si quelqu'un m'entend ... Qu'on lui offre un cerveau ...

"Hum ... chéri, il faut d'abord payer tu sais, c'est la règle ici."

C'était faux mais vu comme le tour était parti ... Le garçon grogna et sortit de sa poche un rouleau de billets dont il déposa une bonne partie sur la table basse du box. la somme était exagérément élevée, même pour les services d'Hazel, mais il l'avait cherché. L'escort tomba aussitôt à genoux devant lui  et s'occupa de défaire le pantalon. L'objet ridicule qui en jaillit la consterna même si elle ne s'attendait pas à autre chose. Sa tête s'abaissa entre les cuisses de l'idiot et elle ne perdit pas de temps pour lui prodiguer une fellation. Sa technique eut raison du garçon en moins d'une minute et un jet médiocre de semence vint s'écraser sur sa langue, preuve qu'il devait se branler assez régulièrement pour ne pas avoir le temps de recharger. Elle gémit de bonheur et suçota encore un peu avant de retirer le sexe de sa bouche et avaler la substance âcre dont elle ne tira aucun plaisir.

"Wooow ... délicieux! J'adore ..."

"T'es une vraie salope!"

Si tu savais ...

"Je savais que ça te plairait! Montre moi ton cul maintenant!"

"Ce n'est pas gratuit mon chéri."

Il allongea la suite et Hazel baissa son pantalon et s'appuya des deux mains sur la table basse, cachant à sa vue le visage honteux du jeune homme qui savait que sa performance avait été d'une nullité incommensurable. L'escort sentit la verge frotter contre ses cuisses tandis qu'il s'accrochait à ses hanches. Elle était plus grande que lui et il avait un mal fou à se hisser plus haut. Sa bite molle se fraya un chemin jusqu'à l'intimité de l'estonienne qui n'attendait qu'une chose: que ce calvaire se termine. Elle n'eut pas à patienter longtemps, les quelques très courts centimètres qui la pénétrèrent n'eurent besoin que de quelques allers retours avant quel n'entende un couinement derrière elle. Si il avait lâcher une goutte, c'était un miracle. Gratuitement, il lui claqua à nouveau les fesses et elle ne prit même plus la peine de réagir.

"T'es un bon coup, la prochaine fois, j'aurais plus de temps et on pourra vraiment s'éclater."

"J'espère bien..."

Le ton était déjà moins cajoleur aussi le garçon remballa bien vite sa marchandise et s'éclipsa après une dernière insulte gratuite. Hazel soupira et cracha dans un cendrier les restes du méfait et s'arrangea avant de sortir. Dans le box d'à côté, Automne criait encore à s'éteindre la voix. Chanceuse va!

L'escort rejoignit sa loge et se refit une beauté. Le temps qu'elle revienne, le DJ avait lancé un morceau soft permettant aux couples de s'enlacer après l'épisode déchainé qui avait émoustillé les participants. Automne était là, toute petite sur la piste et Hazel l'enlaça par derrière.

"Tu sais que tu sens bon?"

Et quand la polonaise se retourna, les éclairs des flashlights illuminèrent son joli visage marqué de bien des salissures. Hazel passa sa langue sur les trainées et gouta au sperme dont sa protégée s'était abreuvée.

"Ça t'a plu? Raconte moi, j'en ai besoin. Je suis tombée sur un loser d'une médiocrité sans limites."

Elles dansèrent un peu, enlacées.

"Plus sérieusement, j'imagine que tu ne feras plus marche arrière? C'est ...bien non?"

Elle sourit à cette évocation étrange. D'ici une courte période, elle aurait une proposition à faire à Automne.

"Que vas-tu faire? Tu vas peut être rester? Moi, je dois m'en aller et préparer ma journée de demain. On s'appelle? Pour récupérer ta com de la soirée, il faut passer à la caisse là-bas."

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Centre-ville de Seikusu / Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]
« le: jeudi 14 juillet 2022, 12:41:20 »
"Qu'en penses-tu Hazel?"

"Techniquement?  20 minutes pour passer une gorge profonde, une vaginale et une sodomie en bonne et due forme, c'est intéressant. Elle maitrise le sujet donc pourra facilement simuler ou théâtraliser ses ébats."

Il n'était pas nécessaire d'en dire plus. Akira n'avait demandé que pour meubler la conversation et prouver qu'il écoutait les suggestions ou conseils qu'on pouvait lui donner. Il pensait que ça lui donnait une image lus humaine. En réalité, Hazel le savait, son choix avait été fait dès qu'il avait vu Automne à l'entrée du club. Concernant la performance de la polonaise, toutes les filles en bas étaient capables de la même chose. Le piège était de ne pas chercher à faire gicler les hommes le plus vite possible. Vingt minutes, pas plus, pas moins! Timing impeccable pour Automne qui se tenait bien droite devant le bureau, délicieusement attirante. Hazel avait bu le show des yeux. C'est avec difficulté qu'elle s'était retenue de glisser une main entre ses cuisses ou de tendre l'autre pour pincer un téton de la polonaise quand elle s'était faite prendre à côté d'elle. Bien que n'en ayant pas besoin immédiatement, elle l'avait jalousée ou plutôt enviée ... Hazel aimait le sexe, passionnément et à entendre Automne gémir, à la regarder kiffer de se faire sauter, c'était comme de se regarder dans un miroir. Peu de femmes atteignaient l'orgasme la gorge emmanchée ou les fesses ravagées, et de ce qu'Hazel venait de voir, la surprenante petite Automne faisait partie de cette catégorie très spéciale, tout comme elle. Le spectacle avait été édifiant. les deux hommes n'y étaient pas allés de main morte mais n'avait pas suffit à combler leur partenaire, c'était évident. Automne n'avait pas jouit et avaler les résidus masculins était une maigre récompense. Mais là, c'est elle qui était à l'épreuve et elle avait passé l'examen avec brio.

Les deux types s'étaient refagottés et encadraient à nouveau Automne. Akira passait déjà à autre chose, le chapitre était presque clos.

"Tu commenceras aux tarifs de base, à toi de bosser pour plus. Tu as bien compris les règles du club?"

Hazel hocha la tête, répondant à sa place. Akira baissa alors les yeux sur un document signifiant l'entretien terminé mais Hazel se racla la gorge.

"Oui?"

"Tout travail mérite salaire, la règle."

Le boss regarda ses hommes qui mirent quelques secondes à comprendre. Ils fouillèrent leur poche et sortirent chacun un billet qu'ils tendirent à Automne, puis un deuxième sous le regard insistant du patron.

"Tu es exempte de droits d'entrée ce soir alors profite en. Bienvenue."

Cette fois, c'était vraiment terminé et les filles rejoignirent l'ascenseur.

"Tu as assuré, je n'en doutais pas." glissa Hazel en se penchant sur la nouvelle escort. Elle sentait l'homme et des fragrances plus obscènes.

En bas, c'était la folie et elles furent happées par une foule dense et déchainée. Hazel les entraina au cœur de la horde et sans prévenir se retourna pour embrasser Automne à pleine bouche, provoquant une ovation des personnes les plus proches. Il était temps de se lâcher un peu et sa veste vola sur un tabouret haut tandis qu'elle se déhanchait follement au rythme de la techno, matant la petite polonaise, tout dans son attitude indiquant qu'elle était prête à la bouffer. Les bras levés, elle ondulait son corps en une danse mortellement sexuelle et plus d'un homme vint se frotter contre elle avec obscénité. Ses mèches blondes volaient en désordre et ses hanches mobiles n'incitaient qu'à une chose. Autour d'elles, les danseuses s'adonnaient à chauffer la salle encore plus et quand la musique cesserait, tous les box se rempliraient pour une autre animation.  l'alcool coulait à flot et un type vint se coller derrière Hazel et lui prit les seins à pleines mains. Elle ne se dégagea pas et tourna la tête pour lui murmurer un truc incompréhensible. L'autre sembla hésiter et opina du chef avant de s'éloigner. La grande blonde vint s'imbriquer dans Automne, toute aussi déchainée.

"Je viens de gagner un petit extra, je vais le rejoindre dès que la musique change. Tu devrais te mettre en chasse aussi. Ne t'en fais pas pour la douche, généralement, plus c'est sale, plus ils aiment."

Passant derrière elle, Hazel glissa une main sous la courte robe et la releva pour aller visiter d'un doigt l'anus d'Automne. Elle l'en ressortit brillant et le suça alors qu'elle lui refaisait face.

"C'est la soirée des salopes ...."

A ce moment là, un des managers du club vint voir Automne. Les informations circulaient vite et le staff avait identifié Automne comme officiellement recrutée par l'établissement. Un groupe de jeunes fortunés picolait non loin d'elles. Occupant un carré réservé, ils fêtaient un bachelor. L'un d'entre eux, ils étaient huit, se marierait prochainement. L'organisateur avait précisé vouloir 'une putain de chienne' pour un gangbang.

"Tu vas me rendre jalouse" susurra Hazel, mutine, à l'oreille de sa protégée avant de l'embrasser sur la joue.

"On se voie après!"

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Centre-ville de Seikusu / Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]
« le: mercredi 13 juillet 2022, 10:43:09 »
Aïe! Non Automne, pas comme ça!

Les jeux étaient donc faits, la décision de la polonaise était prise. Hazel l'avait deviné assez vite une fois qu'elles étaient arrivées au club. Là où d'autres auraient fuis, horrifiées, Automne était restée sans sourciller ni paraitre choquée. Elle s'était abreuvée de l'ambiance et sur la fin, malgré le passage dans les coulisses, elle avait posé des questions pertinentes sur le fonctionnement de l'établissement. On passait alors le niveau de la simple visite pour aborder l'aspect recrutement de l'initiative. C'est Akira qui validait le choix des filles autorisées à travailler au Blue Unicorn, et seulement lui. Toutes les travailleuses devaient avoir son aval et le rituel d'obtention était invariablement le même. Les clients pouvaient ainsi avoir la certitude de passer un moment agréable dans les bras d'une professionnelle patente. 

Hazel n'avait pas eu droit à l'épreuve puisque c'est Akira qui l'avait contactée le premier. A l'époque, elle était entièrement indépendante et ne travaillait qu'en incall ou outcall. Sa réputation était parvenue jusqu'au yakuza et de leur rencontre était né un intérêt lucratif dont les deux se félicitaient. Hazel et Akira n'avaient jamais baisé ensemble. La barrière formaliste qui s'était édifiée à leur premier contact ne s'était jamais levée. Et pourtant, les deux crevaient d'envie d'assouvir leurs fantasmes avec l'autre sans jamais les avoir révélés. Parfois, une suggestion teintée d'humour jaillissait de nulle part pour s'éteindre aussi vite qu'elle était arrivée. Seule l'expérience maintenait cette distance nécessaire au bon déroulement du business.

Lorsqu'Automne avait approuvé, certifié, confirmé son souhait de vouloir intégrer ce monde de fou. Hazel avait changé du tout au tout. La jeune femme sympa et protectrice avait disparu pour celle qui ne vivait que pour le sexe. Son regard s'était paré d'un voile brillant, animé par la dépravation des lieux, son ton avait perdu de son élégance et après avoir déboutonné son blazer, elle avait défait les quatre boutons du haut de son chemisier. C'est là qu'elle avait prit sa protégée par le poignet pour l'emmener jusqu'au bureau d'Akira au dernier étage, réservé à la direction. Elles avaient traversé la grande salle du bas où à présent, les danseuses se déchainaient sur une techno endiablée. C'est à ce niveau que la majorité des clients "normaux", c'est à dire les riches mais ne faisant pas partie de la catégorie people, s'animaient et dépensaient des centaines de milliers de yens en alcools en tout genre. La foule n'était pas aussi compacte que dans une discothèque mais elles durent se frayer un chemin jusqu'à un ascenseur particulier gardé par un vigile impassible. Dans cette masse grouillante masculine, elles furent palpées, caressées, interpellées crûment et Hazel souffla baisers sur baisers, lança œillades sur œillades pour répondre à ce vivier rentable. Elle aimait le contact et après tout, toucher n'était pas voler donc il n'y avait rien de grave tant qu'une main ne se glissait pas trop loin vers son intimité.

"On monte voir Akira!" hurla t'elle au garde pour qu'il l'entende malgré la musique assourdissante.

L'homme acquiesça, parla dans le micro déporté de sa radio et activa l'ascenseur à l'aide d'une clé qu'il retira d'un coffre sécurisé. Sitôt entrées dans la cabine molletonnée, l'ambiance fut tout autre. Plus de musique, une légère odeur d'encens flottant dans l'air et quand les portes s'ouvrirent sur un palier élégant, deux hommes passèrent autour d'elles des détecteurs qui ne sonnèrent que sur le passage des bijoux. A l'étage de la direction, on ne plaisantait pas avec la sécurité, quelle qu'elle soit. L'élégant vestibule était aussi grand qu'un salon et donnait sur plusieurs accès. En face de l'ascenseur, au fond, une porte capitonnée s'ouvrit sur Akira, toujours aussi beau et élégant. Il échangea avec Hazel un regard brûlant bien que son visage n'exprima rien.

"Elle a fait son choix." fut la seule chose que l'estonienne lui adressa.

Et là, surprenant tout le monde, Automne fit ce qu'aucune asiatique disciplinée n'aurait osé faire. Elle s'agenouilla devant le Boss, prête à prouver ses talents. Sans pouffer, Hazel porta sa main devant sa bouche pour cacher un sourire mais le pétillement de ses yeux n'échappa pas à Akira. Le yakuza se serait bien fait la polonaise, évidemment, mais les règles étaient immuables. Le business, toujours le business. Il bandait oui, et elle aurait droit à son quart d'heure mais pas maintenant.

"Et qu'est-ce que tu crois que tu vas faire ...?"

"Automne."

"...Automne?"

Il recula d'un pas dans son bureau, une vaste pièce traditionnellement meublée avec sur une commode laquée un antique katana serti dans son fourreau. La marqueterie des meubles alliait le rouge et le noir, les motifs de dragons étaient omniprésents et les tapis épais étouffaient les pas. Six hommes observaient la scène, les gardes du corps du yakuza, tous dangereux et bien connus des services de police. Ils attendaient, alignés, formant une haie jusqu'au bureau massif derrière lequel Akira vint s'asseoir. En aucun cas le boss ne s'abaisserait à baiser devant ses hommes. On était au Japon et les codes n'étaient pas ceux des standards occidentaux. Ici l'élégance des criminels prévalait aussi.

"Hazel te présente à moi et se porte donc garante de ta personne. je me fie à son jugement mais entre croire et voir, il y a deux mondes."

Hazel s'était installée dans un canapé profond, sur le côté et regardait Automne, qui s'avança entre les tueurs pour s'approcher du bureau. Qu'elle soit stressée ou pas, on s'en moquait, personne ne restait de marbre émotionnellement dans cette situation. La jolie femme prouvait néanmoins qu'elle ne se laissait pas déstabiliser facilement. Elle venait de subir un revers volontaire et aurait pu se retrouver bête sans savoir quoi faire, à genoux dans l'encadrement de la porte.

La grande blonde en revanche était à l'aise. Elle venait d'ôter son blazer et observait, le chemisier ouvert sur le creux de sa poitrine, les jambes croisées haut, un escarpin se balançant , tenu en équilibre sur ses orteils. Elle aurait pu commenter mais là n'était pas son rôle à présent. Elle ne s'inquiétait pas outre mesure des capacités d'Automne, elle sentait, savait, qu'elle ne serait pas déçue.

"Tao, Daï, restez! Les autres, sortez!"

Quand ils ne furent plus que cinq dans le bureau, Akira se leva pour servir un verre de champagne à Hazel avant de revenir s'asseoir. Il désigna ses gardes restants.

"Automne. Tu as devant toi deux clients qui sont là pour prendre leur pied. Tu as vingt minutes pour me prouver que je peux avoir confiance en toi."

L'estonienne but une première gorgée de liquide doré pétillant et adressa un clin d'œil d'encouragement à Automne quand celle-ci la regarda avant de ...


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Centre-ville de Seikusu / Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]
« le: mardi 28 juin 2022, 19:13:34 »
Automne était une battante. L’éclat farouche qui illuminait son joli regard distillait sur son visage un air de rébellion qui lui sied à merveille. De petite chose mal à l’aise dans cet environnement inhabituel, elle se révélait sûre d’elle et de ses choix, ce qui sans qu’elle le montre, rassura Hazel. L’escort n’allait pas se faire non plus porte-parole de la sainte inquisition. Si Automne voulait vraiment faire ce qu’elle envisageait, et bien qu’elle le fasse. L’avertissement avait été donné et les priorités de la jeune femme ne dépendaient plus que d’elle-même. Hazel avait fait ce qu’elle estimait être nécessaire pour préserver son interlocutrice et se lavait les mains en âme et conscience pour les décisions qui en découleraient.

Sur un tout autre aspect, cette rencontre était tout aussi intéressante. Dans l’hypothèse où Automne décide de continuer, d’avoir dans ses contacts un gabarit comme le sien pouvait être bénéfique pour les affaires. Certains clients ne juraient que par les trios et adoraient les séances à trois où ils n’avaient qu’à s’asseoir dans un fauteuil profond et laisser faire les filles qu’ils payaient grassement, pattes écartées et avares de tout efforts.
Hazel et Automne n’avaient physiquement rien en commun et c’est l’avantage qu’elles pourraient tirer d’un duo si toutefois la novice se montrait à la hauteur. Partager les rôles, créer des scénarios, jongler avec les caractères, il était si facile de faire craquer les hommes quand les rouages d’une machine sexuelle tournaient sans accrocs. A ce jour, Hazel n’avait plus de partenaire féminine sûre pour assurer ce genre de service. Sasha, sa grande copine, avait quitté le pays il y avait quelques mois déjà pour prendre un break bien mérité. Les deux copines avaient remporté de grosses sommes d’argent ensemble et avaient entretenu une réputation sulfureuse. On se les était arrachées sur le marché de la prostitution de luxe. Si Automne faisait la maille, pourquoi ne pas s’essayer à ce genre de service à nouveau ? Mais encore une fois, Automne devrait montrer de quoi elle était capable.

Maintenant, la soirée n’était pas terminée et si Hazel pouvait encore la faire changer d’avis. Parler du métier était une chose, le voir en était une autre. La grande blonde se leva gracieusement et invita sa toute petite voisine à l’accompagner. En passant à côté de la tablée des quatre indésirables, elle leur adressa un gentil geste de la main et leur offrit un sourire à damner tous les saints. Qu’ils parlent, ils ne feraient que ça. A l’extérieur du mall, un taxi attendaient les filles. Le conducteur, un homme d’une cinquantaine d’années sortit de la Lexus pour leur ouvrir la portière arrière.

"Bonsoir Tama, voici Automne, une amie qui pourrait peut-être t’appeler un jour… Automne, voici Tama, mon chauffeur à Seikusu. Il est bon de fidéliser ses relations pour assurer ses arrières dans ce métier. Tama est ma lumière dans l’obscurité du monde de la nuit."

L’homme, flatté, se fendit d’une courbette comme s’il se baissait devant l’impératrice. Pour cette jolie et gentille occidentale, il aurait fait n’importe quoi.

"Nous allons au Blue Unicorn ce soir Tama."

L’homme opina du chef et démarra pour les perdre dans le flot ininterrompu de la circulation folle de Seikusu. La mégalopole était vaste et vivait aussi bien le jour que la nuit. Les avenues défilaient, éclairées par les millions de lumières artificielles et colorées de la vie nocturne. Sur la banquette arrière de la berline confortable, Hazel et Automne papotèrent pour faire plus ample connaissance. Sans entrer sur des sujets trop personnels, elles évoquèrent un peu leur passif et deux trois choses qui pouvaient être utiles. Les allusions d’Automne ne firent pas réagir Hazel. Par deux fois, elle lui avait bien fait comprendre que coucher dans son lit ne lui poserait, en gros, pas de problèmes mais ce n’était pas l’objet de leur rencontre ce soir.

Le Blue Unicorn était LE club pour hommes de Seikusu. Tenu par Akira Tamashiro, un yakuza influent et respecté dans tous les milieux, l’établissement alliait luxe et discrétion pour une clientèle exigeante et désireuse d’éviter les polémiques. On y recevait aussi bien du PDG de sociétés mondialement connues, que des politiques, élus et autres grands noms de la magistrature ou de la police. Les services proposés étaient à la hauteur de l’établissement et sans que le nom de prostitution ne soit prononcé, c’est ici que les filles les plus talentueuses travaillaient. Bien entendu, le client était roi et la règle pour les travailleuses était de ne rien refuser. Pour elles, le règlement était simple. Elles payaient un droit d’entrée de 30000 yens. Ensuite, ou elles démarchaient directement les clients en salle ou la direction leur désignait leurs activités pour la soirée, que ce soit dancing sur stage, pole dance ou bien rejoindre un affamé dans une loge privée. Le tarif des prestations était défini par la direction qui prélevait 30 pour cent des bénéfices de la fille. Chacune disposait de sa grille de tarifs en fonction de sa réputation et des retours des clients. C’est ce qu’Hazel expliqua à Automne alors qu’elle descendait de voiture devant l’entrée du club. Situé en première périphérie du centre-ville, il offrait une façade discrète de cabaret mondain, entre un hôtel de luxe et un casino digne de ceux de Las Vegas. Quatre gardes aux mines patibulaires en surveillaient l’entrée et leur présence dissuadait les curieux d’entrer voir ce qu’il avait derrière cette porte massive superbement ouvragée. Ils connaissaient Hazel et s’écartèrent sans un mot et elle-même ne leur offrit qu’un regard d’acier en retour. Ils travaillaient et n’avaient aucune raison d’être agréables. En revanche, ils contrôlèrent la carte d’identité d’automne et la scannèrent, c’était la règle. A l’intérieur, le hall d’accueil du club était cozy, sombre, à l’éclairage tamisé, ambiance japonaise traditionnelle. Là encore, quatre gardes attendaient et une hôtesse d’accueil aimable proposa un service de conciergerie.

C’est à ce moment-là qu'Akira apparut. Grand, svelte et musclé, vêtu d’un élégant costume blanc ivoire, tatouages dépassant au niveau du cou et des poignets, beau à sa manière, il en imposait. Les gardes s’étaient raidis et l’hôtesse, cassée en deux dans une révérence exemplaire.

"Hazel ! Je t’ai vu arriver par les caméras. Tu … viens travailler ? Pourquoi passes-tu par devant ?"

L’estonienne bénéficiait d’un statut particulier au Blue Unicorn. Sa collaboration avec Akira était un succès bénéfique à eux deux et elle était exempte des règles de l’établissement. Elle y était chez elle et faisait ce qu’elle voulait. Quand elle décidait de s’y rendre, elle le diffusait sur sa liste de contacts et les clients se ruaient au club pour y dépenser suffisamment pour combler l’absence des droits d’entrée et autres … Elle participait à la réputation du club et ça, c’était inestimable. Si le PDG de Toyota venait pour Hazel, beaucoup de monde suivrait derrière.

"Bonsoir Akira, non, ce soir, je suis cliente. Une amie m’accompagne, elle n’est jamais venue ici."

Pour la deuxième fois de la soirée, Automne fut scannée méthodiquement. Le yakuza analysait le potentiel de la petite et hocha la tête.

"Et bien, si l’endroit lui plait, qu’elle vienne me voir, si je ne suis pas en salle, je serais à mon bureau."

Le yakuza les laissa après les avoir salué et les filles purent entrer dans la salle principale, encore une fois, ambiance stripclub huppé de Las Vegas. La pièce était vaste, savamment ordonnancée et gérée par une équipe compétente. Les stages et barres de danse séparaient aussi bien des coins salons que des zones de vues directement aux pieds des scènes. Une trentaine de « travailleuses » s’activaient pour le double de clients. Il était encore assez tôt. On était loin du bordel infâme de Bangkok. Ici, les filles étaient classy et la concurrence était rude. Elles étaient sélectionnées sur le volet et aucune n’avait volé sa place. Dans un coin, une DJ, surement lesbienne, manipulait son pupitre, diffusant une musique adaptée aux danses érotiques des stripteaseuses. Au premier étage, une corniche permettait aux clients de s’installer pour surplomber la salle et profiter d’une vue différente. Les salons y étaient plus confortables et les tarifs des boissons plus élevés aussi. Les filles y tissaient des liens qui s’épanouiraient dans les loges privées du deuxième étage, lieu propice à tous les types de rapprochement. Et enfin, au troisième, les clients les plus fortunés pouvaient bénéficier de suites à thème aussi luxueuses que bien fournies en équipements en tout genre.

C’est ce qu’expliquaient Hazel à Automne. Elle avait commandé un cocktail sans alcool pour elle et un nikka pour la polonaise. Assises près d’un stage, elles avaient une vue directe sur les jambes magnifiques d’une coréenne qui se déhanchait de manière indécente. La chorégraphie de sa danse était parfaite et n’invitait qu’à une chose … La salle se remplissait. Des hommes arrivaient, tous bien habillés, seuls, en groupe, ou cernés de gardes du corps. La haute société masculine nippone aimait se corrompre au Blue Unicorn. Certains vinrent voir Hazel au moment où ils l’apercevaient. La question était toujours la même : un moment ce soir ? Elle les éconduisait gentiment en riant, promettant bien plus à leur prochaine rencontre. La température montait et Automne se faisait expliquer les rouages du club en détail. C’était un peu comme la visite d’un lieu touristique avec un prime un guide super canon.

Quand il fut temps, Hazel prit Automne par la main et l’emmena vers une porte tenue par deux cerbères : l’accès aux coulisses. Là encore, c’était la folie, le staff courait dans tous les sens pour satisfaire la moindre envie des clients, que ce soit pour alimenter le bar ou les cuisines puisque des collations pouvaient être servies. Pardon ! Excusez-moi ! Chaud devant ! Pas de place pour les trainards ici ! Et puis enfin, elles accédèrent aux parties réservées aux filles. Des boudoirs leur permettaient de se maquiller face à des rangées de miroirs. Les vestiaires étaient collectifs même si Hazel montra à son accompagnatrice sa loge personnelle. En général, l’établissement accueillait entre soixante et cent filles par soir, un revenu énorme.

Et au luxe des lieux réservés au public, l’envers du décor des coulisses permettait de comprendre l’horreur de ce monde. Une japonaise à genoux sur le sol même, belle comme une déesse, vomissait toutes les tripes de son corps dans un seau dans lequel trempaient ses longs cheveux de jais.

"Tant que le client offre à boire, tu bois …"

L’autre éructa un flot de bile qui se déversa en partie sur ses cuisses et elle tourna de l’œil répandant ses humeurs autour d’elle avant d’être prise en charge par deux hommes de ménage.

Dans un coin, une autre, blonde à la peau bronzée pleurait, assise sur un tabouret. Elle saignait du nez et un de ses jolis yeux marquait déjà, sans parler de la trace de la grosse main imprimée sur son visage.

"Elle, c’est chaque semaine, avec le même client, mais il paye bien … Le patron ne lui dira rien."

Une grande princesse noire les bouscula en passant en courant, faible sur ses jambes. Des excréments maculaient l’intérieur de ses cuisses, diffusant une odeur épouvantable. Elle fonça s’enfermer dans les toilettes.

"Quand on pousse trop loin et trop fort et que tu n’es pas prête …"

Hazel décrivait froidement ces situations, auxquelles d’autres aussi peu ragoûtantes succédèrent. Souffrance, ivresse, coups, humiliations étaient le lot quotidien des entraineuses du Blue Unicorn, seulement compensés par le gain. Est-ce que le jeu en valait la chandelle ?

"Voilà Automne, j’ai fait tout ce que j’ai pu pour te montrer ce dans quoi tu veux t’engager. Tu es toujours sûre de toi ? Auquel cas, nous irons voir Akira et tu auras à faire tes preuves… Il t’a vu et tu lui as plu. Si tu dis oui, c’est dès ce soir… Il ne t’offrira pas de deuxième chance."

Hazel était passée au tutoiement pour s’exprimer d’une manière plus douce, plus humaine. Car de l’humanité, Automne en aurait besoin si elle acquiesçait.



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Cette position, c'était le gros fantasme de la plupart des hommes qu'elle rencontrait, l'image précise de l'actrice pornographique qui s'apprêtait à se faire prendre la gorge comme jamais et qui en redemanderait. Hazel savait assez bien l'effet qu'elle produisait sur ses partenaires et en jouait en riant. Serrant sa poitrine entre ses bras, elle alla chercher d'un doigt curieux sa propre intimité pour elle aussi profiter un peu de ce qui allait arriver. Elle se dandinait sur la banquette, montrant son impatience, et les yeux rivés sur sa proie, elle la titilla de sa langue avant de l'attirer entre ses lèvres pour l'y emprisonner. Après avoir exploré les limites proches de ses joues, Bando prit les choses en main et très vite, alla droit au but. La bouche pleine, Hazel releva qu'il y allait doucement, cherchant à s'introduire dans son gosier sans être une brute épaisse. C'était mignon et le cas contraire, elle aurait encaissé sans broncher, capable d'avaler des morceaux de cet envergure c'était certain. Elle tirait la langue pour faciliter l'accès à son puits sans fond et émit un gémissement étouffé quand il fut totalement en elle. Les boules de Bando vinrent se poser sur son front et elle s'abandonna un court instant pour venir masser la protubérance qui déformait son cou. Énorme ... L'homme soufflait, il resterait peut être traumatisé à vie par ce traitement qu'elle délivrait avec une facilité déconcertante. Apparemment, ça suffisait à son client qui se branla dans sa bouche. La méthode lui épargnait un gros facefuck qui aurait ruiné son visage mais ... dommage. Bando fut prêt très vite et s'extirpa de sa bouche, trop poli et courtois.

"Oouuh... ouuuuuuuh... t-tu... en veux?"


Hazel ne répondit pas et tendit les bras pour ceinturer ce solide fessier masculin. Prenant appui sur ses épaules, elle le tira à lui et l'avala à nouveau jusqu'en butée. L'introduction de ce long membre dans sa gorge donnait l'étrange sensation de se faire posséder par un truc qui voulait visiter jusqu'aux tréfonds de son estomac. Ouvrant grand la bouche, elle émit un "GGWWARK" sonore, plus destiné à le stimuler qu'autre chose, et lui tapa une fesse pour l'inciter à se lâcher un peu et d'oublier la gentillesse. La minute qui suivit fut assez intense puisque c'est elle qui imprima le rythme en le guidant sans le lâcher.

Bando était au bout du bout, et ne put rien faire pour tenir plus longtemps. Quand il explosa, l'escort le verrouilla au plus profond de son gosier et encaissa sans broncher une déferlante de sperme qui la gava aussitôt. Habituée à avaler, elle l'était. Mais là, la quantité de semence délivrée dépassait l'entendement. Ce fut trop et elle repoussa Bando, se libérant mais recevant en plein visage les résidus conséquents de cette éjaculation massive. La première gorgée d'air qu'elle inspira fut noyée par un jet retardataire et elle hoqueta tandis qu'elle avalait de travers. Se retournant brusquement, elle toussa, bava un fot de sperme, toussa encore, renifla, aspirant malencontreusement un épais volume gluant qui lui irritant les sinus. Là, elle avait douillé. Elle s'assit, dévisageant l'homme avec un air effaré. Du sperme lui tartinait sa jolie gueule d'ange et goutait un peu partout. Elle avait les yeux rougis et irrités et quand elle parla, une énorme bulle de sperme gonfla entre ses lèvres avant d'éclater avec un 'plop' visqueux.

"Bwaahh!!"

Elle mit ses mains en coupe sous son menton alors qu'elle rattrapait un monceau de fluides qui occupait encore une bonne partie de sa bouche.

"Mais ... mais t'es pas humain! c'était quoi ça?"

Hazel était sincère. Bien sûr, elle s'était déjà adonnée à des pratiques bien plus humides comme un bukkake mais là c'était plus d'une dizaine d'hommes qui s'épanchaient sur elle. Là, il était seul et elle avait frôlé la noyade. L'instant de surprise passé, elle éclata de rire et passa une jambe sous elle pour s'installer familièrement sur la banquette. Elle tira d'une boite de mouchoirs le paquet nécessaire pour s'éponger et grimaça en s'apercevant qu'elle étalait plus qu'elle enlevait.

"C'était ... surprenant. C'est toujours comme ça ou tu te retenais depuis un an?"

Autour d'eux, l'univers et les bruits habituels du club reprenaient et une certaine animation se faisait ressentir. Les clients étaient suffisamment chauffés pour que les filles les emmènent dans des endroits plus intimes.

Hazel se leva et arrangea sa robe. certaines mèches de ses cheveux restaient collées par les exploits de Bando et son visage luisait toujours, mais il y avait un mieux dans sa présentation.

"Viens, suis moi!"

Elle l'entraina pour le guider jusqu'à un couloir discret se terminant par une double porte épaisse, en bois noir, et gravé de deux énormes dragons. Hazel poussa l'un des battants et entra dans le Suite Shogun. Il s'agissait d'une grande pièce luxueusement meublée, de tradition japonaise. Un énorme lit impérial en occupait le centre et les commodes laquées à tiroir noires et rouges regorgeaient de jouets en tout genre. Si quelqu'un n'y trouvait pas son bonheur, c'est qu'il était d'une autre planète. On y trouvait aussi un pilori, un cheval d'arçon bas et toute une série de meubles dédiés au BDSM. Insonorisée, elle permettait tous les ébats.

Coquine, Hazel se lova contre son prince charmant.

"Pour répondre à ta question, c'est là que tu vas me sodomiser ... Alors n'hésite pas et ... n'attends pas trop non plus."

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Parler la bouche pleine, c'est mal! Aussi, Hazel ne répondit pas, engloutissant le chibre comme un bonbon de taille économique. La jolie blonde avant glissé à quatre pattes et se tenait entre les cuisses de Bando comme une bonne petite chienne obéissante. Les doigts de l'homme, ancrés dans ses cheveux, ne laissait aucun doute sur qui prenait le lead à ce moment. Les rôles avaient changé et maintenant, elle suivait le rythme qu'on lui imposait. Ce n'était ni violent, ni sale, mais suffisant pour qu'elle s'applique et s'enivre encore plus pour cette queue de première catégorie. Sa langue s'enroulait autour du membre à chaque va et vient et elle ne s'économisait ni en succions ni en profondeur. Quand elle en voulut plus, elle secoua la tête en descendant loin sur le vit et donna de petits à coups précis pour qu'il franchisse le goulet de sa gorge. Elle toussa, par pure convenance et bava d'un sourire indécent alors qu'elle essayait de le mater. Le monstre dans sa gorge dilatait son cou et prenait toute la place. A l'envers, Bando pourrait se voir ramoner à l'intérieur même sans que les plafonniers soient allumés.  A cet instant, elle ne l'avait avalé que de moitié, ce qui était déjà un exploit remarquable.

Quand elle eut besoin d'air, elle le recracha bruyamment, un tombereau de salive suivant de près l'extraction du sexe qui paraissait prêt à exploser.

"Mince ... c'est un sacré morceau à avaler!"

Elle s'essuya la bouche du dos de la main, beaucoup moins comtesse dans ce contexte. Elle reprit son souple mais restait active. Elle le branlait des deux mains, s'attardant sur les zones qu'elle sentait sensibles sous ses doigts, particulièrement à la base du gland où elle imprima de rapides rotations comme si elle cherchait à l'arracher.

Sa fellation reprit, moins profonde mais plus offensive. Elle suçait fort, dur, sans complaisance et quand elle ne le faisait pas, c'était pour claquer la queue contre ses joues dans un geste obscène. Elle cracha le long du membre, le masturba à nouveau, lui fit subir un sort par strangulation et reprit encore et encore le rythme effréné de sa fellation. Jusqu'au bout! Elle ne s'arrêta qu'un bref instant pour lui répondre.

"Il s'agit de ma suite préférée. Il y a tellement d'objets dédiés au plaisir que je ne pourrais pas en faire l'inventaire."

Elle parlait par là d'innombrables sex toys mais aussi de machines plus explicites comme un pilori ou un cheval à anneau. Le must pour les adeptes de bondage voire plus.

Ensuite, obéissante, elle se coucha sur le dos, sur la banquette et rejeta la tête bien en arrière et ouvrit grand la bouche en tirant la langue, comme chez le docteur.

"AAAAAAAAAAAAHHHHH! C'est assez grand ouvert comme ça?"

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Centre-ville de Seikusu / Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]
« le: mardi 14 juin 2022, 14:16:11 »
Une poignée de main? Et bien, le geste était franc, inhabituel et clairement sincère. Dans le monde de la séduction, certaine démonstration devaient être bannies sous peine de sanctions immédiates. Hazel inclina la tête en douceur mais répondit en lui prenant les doigts délicatement pour l'amener à s'asseoir à côté d'elle. En un regard, elle avait scanné Automne. Tout en elle criait la novice, la débutante, la collision frontale dans un mur qu'elle n'était pas prête à encaisser, tout du moins, sans y être préparer. L'escort ne jugeait pas la personne, elle ne se l'autorisait pas. D'une part parce qu'elle était loin d'être un modèle d'éthique et de morale mais aussi parce que la vie n'épargnait que peu les gens et elle en savait quelque chose. Non, elle n'analysait pas la très jolie jeune femme assise à côté d'elle, son corps qu'on pourrait croire de petite fille à première vue mais joliment encré de couleurs attirantes, ses courbes saines mais masquées par une musculature accentuée, et encore moins la maturité cachée derrière des traits fins et hypnotisant. Non, l'escort détaillait l'attitude, la démarche, l'assurance, le style de celle qui voulait faire de son corps un instrument de vente. En terme de visuel, l'ensemble était agréable parce que frais et détonnant par rapport aux standards des clubs de nuit. Automne avait pour elle son look arrangé qui d'ordinaire devait être bien plus tapageur que celui de ce soir. Sa féminité était de circonstance et un geste sec, une torsion brusque, un coup d'œil vif, démontraient une légère nervosité aussi dû à ce changement radical, à cette démonstration d'elle-même. Le résultat était honorable sans être très convaincant non plus. Mais encore une fois, ce n'était pas la faute de cette jolie fille, ce n'était tout simplement pas son monde à elle.

Automne était tendue et Hazel ne fit rien pour l'aider. Elle laissa planer un silence qui devint presque gênant avant de commencer. Sans être hostile, son regard était scrutateur et elle observa Automne comme un morceau de viande, haussant un sourcil sur un détail imaginaire ou pas, jouant le rôle du porc qui pourrait être un de ses clients. Elle s'arrêta sur le semblant de poitrine qui déformait légèrement la robe noire et posa ses yeux polaires sur le visage d'Automne, en attente d'une réponse à une question qui n'en était pas une.


"Vous ne me dérangez pas. J'ai été surprise par votre démarche inhabituelle et j'avoue qu'après vous avoir vu si joyeuse avec votre petit ami, j'ai été un peu attristée par votre requête. Vous me demandez clairement de vous introduire dans le monde du commerce du sexe et je  ne suis pas sûre que vous sachiez ce que cela inclus. Oui, je fais une entorse à mon agenda pour vous parler, je n'ai que peu de temps pour moi. J'ai annulé deux rendez-vous pour cela, l'un avec un PDG d'une société en vogue, un autre avec un élu de la ville. Cela aurait été une nuit à 700000 yens, intéressant n'est-ce pas? En contrepartie, il m'aurait fallu passer un moment avec deux gros porcs pervers qui m'auraient surement fait mal et j'aurais dû faire semblant d'aimer ça et d'en redemander. Flatter l'ego d'un homme qui sent mauvais, qui pèse plus de deux fois votre poids, peut être plus pour vous, et acceptez des pratiques d'actrices pornos ... c'est ce que vous voulez vraiment? Vous êtes prête à damner votre corps pour de l'argent?"


Hazel n'était pas la mieux placée pour dire ça mais elle, par sa nymphomanie, vivait les choses autrement.


""Que direz-vous quand un type obèse vous pissera dans la bouche en agitant une liasse de billets? ... Le genre d'homme qui peut vous faire balancer dans la mer les pieds enchâssés dans une cloche de béton ... Vous arriveriez à lui dire que vous en voulez plus?"


Ce n'était pas du bluff, la vie des escorts était bien une vie de merde ou souvent, un faux-pas malencontreux promettait tous les tourments du monde.


""Pour vivre comme moi, il faut être la meilleure. Je le suis, mais le prix à payer est lourd et loin d'être reluisant.  Mon agenda est booké sur deux mois et sur l'ensemble des hommes qui y sont recensés, peut être deux ou trois sont corrects. Les autres sont d'immondes salopards, riches mais de véritables râclures. Et parce que je suis la meilleure, je ne refuse rien, ou presque. J'établis des règles qui vont dans leur sens mais qui suffisent juste à protéger mon intégrité. J'ai beaucoup d'argent, mais il pue le sperme et la crasse."


Hazel fit une pause pour boire une gorgée de thé. Automne carburait au whisky, ce qui fit sourire l'estonienne. Le whisky ne rapportait pas grand chose dans les clubs de nuit, les élites tournaient au champagne.


""Parce que nous sommes bien d'accord? Vous ne parlez pas de danser sur un stage de bar à strip? Ca, oubliez tout de suite. Ici, le striptease ne rapporte rien. Vous seriez utiliser comme esclave pour des revenus ridicules. Au Japon, ce pays de dégénérés, les hommes aiment les occidentales pour ce qu'ils peuvent leur faire. Ils ne résistent pas à notre teint, à nos formes et à notre ... liberté sexuelle. Je vous ai regardé comme un porc le ferait devant son auge. Vous êtes belle et votre corps de petite fille ferait un malheur ici si vous saviez l'utiliser comme il se doit. C'est dommage, je préfèrerais vous savoir sur les bancs d'une fac ou n'importe où ailleurs. Qu'en penses votre petit ami? Est-il au courant de votre projet?"


Hazel écouta les réponses d'Automne. Leur conversation se tenait à voix basse, ponctuée par les rires gras des quatre idiots qui se plaisaient à les mater. Le mot Baishunpu revenait souvent. Pute ...


""Ecoutez les, ça pourrait devenir votre quotidien."


Quand le serveur revint, Hazel demanda la note et régla.


""Ne protestez pas, je le fais parce que je le peux. Les prix sont exagérément honteux ici ... J'ai pris la liberté de réserver une place dans un endroit que je voudrais que vous découvriez. Ca vous va? "


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