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Messages - Automne Maleki

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Centre-ville de Seikusu / Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]
« le: samedi 30 juillet 2022, 15:34:40 »
« Haaaan oui mes chéris...plus fort...plus fort !! »

Une queue entre les fesses, une autre entre les cuisses, Automne vivait sa meilleure vie dans le box trois du Blue Unicorn. La soirée au pilori ne datait que de quelques jours, et ne semblait pas l’avoir particulièrement traumatisée. Le surlendemain déjà, elle était de retour dans le club, et reprit son activité de la meilleure des façons par un gang-bang durant lesquelles elle se fit souiller par une petite dizaine d’australiens. Rien de bien incroyable, donc.
Il fallait une certaine expertise pour réussir à onduler sur la verge qui lui pénétrait la vulve sans sacrifier les coups de reins de celui qui la sodomisait. Cette expertise, elle n’était pas venue de nulle part, mais bien à force de se faire prendre en double péné. Tous les soirs, ou presque, et parfois plusieurs fois par soir.


« Mmmmh...vous êtes tellement bien montés, mes chéris... »

Le compliment sembla toucher les deux japonais, qui ne mirent pas bien longtemps à jouir l’un et l’autre. Oh, avais-je oublié de préciser qu’ils l’avaient déjà fait deux fois chacun auparavant, honorant dans l’ordre sa bouche, sa chatte, et son cul ? La rouquine fourra ses doigts dans ses orifices, récoltant le peu de semence que ses clients venaient d’éjaculer et les portant à ses lèvres. Elle caressa le visage des deux hommes, descendit sa robe pour à peu près couvrir son petit cul, et se dirigea vers la sortie.

« Merci, mes amours, à la semaine prochaine, j’ai hâte de vous revoir ! »

A peine avait-elle quitté le box dans lequel elle venait de satisfaire deux nippons qu’elle tomba sur son estonienne favorite, la seule qu’elle connaissait d’ailleurs. Comme à son habitude, elle était absolument sublime, belle à pleurer, dans un ensemble rouge qui lui allait à ravir (mais en même temps, qu’est ce qui ne lui va pas à ravir?), sa chevelure coiffée à la perfection, et son maquillage remarquablement équilibré. La petite polonaise tendit son cou quand son amie s’approcha d’elle et la renifla.

« Bonsoir, ma belle. Ca faisait longtemps qu’on s’était pas vues, tu m’avais manqué... »

Elle laissa Hazel glisser ses longs doigts fins autour de son poignet et la tirer à sa suite dans l’alcôve la plus proche. Le rideau se ferma à leur suite, laissant nos deux amies seules, coupées du reste du club. Automne tourna le dos, descendit la fermeture de sa robe pour la laisser tomber à ses pieds.

« Alors, tu as vu la dernière vidéo tournée au club ? Ca t’as plu ? »

Elle retira ses talons, ses pieds nus se posant dans l’épaisse moquette tiède qui lui caressa délicatement les orteils.

« Akira m’a dit que tu avais un projet dont tu voulais me parler. C’est le moment, non ? »

Son index et son majeur s’enfournèrent sans effort dans son anus, enfonçant les trois phalanges et les ressortant nappées d’un épais liquide blanchâtre qu’elle suçota jusqu’à la dernière particule.

« Mmmmh...il m’a dit que tu aimerais travailler avec moi. C’est vrai ? »

Après un petit ravalement de façade qui ne lui prit quelques secondes, elle se retourna et s’approcha de sa démarche la plus sexy de sa superbe amie. Son visage s’enfouit dans son cou, les mains posées sur ses hanches souples, et elle se hissa sur la pointe des pieds pour venir renifler son haleine.

« Toi aussi tu sens le sperme...un petit peu...on dirait que tu m’en as pas laissé, dommage... »

Ses lèvres se posèrent sur leurs homologues, tandis qu’elle caressait les formes de l’estonienne. Un fois le baiser rompu, elle reposa ses pieds à plat et posa sa tête contre l’opulente poitrine parfaitement à sa hauteur.

« Alors, ce projet ? Mmh ? »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]
« le: vendredi 29 juillet 2022, 18:40:06 »
« Donc, si je comprends bien, ce que vous me demandez, c’est de rester attachée au pilori pendant une soirée entière, durant laquelle les clients du club auront open bar pour me prendre par tous les trous, le tout devant tous des centaines de curieux et surtout, surtout, deux caméras qui me filmeront du début à la fin ? Je résume bien ? »

Si Automne ne savait pas à quoi s’attendre lorsqu’un vigile se rendit à sa rencontre pour lui indiquer qu’Akira désirait la voir en privé, eh bien, elle n’était franchement pas déçue du voyage. Installé de l’autre côté du bureau massif, le gérant du Blue Unicorn gardait ses yeux rivés dans celui de son employée, le menton posé sur ses mains jointes. Il était soucieux, cela se voyait au premier coup d’œil, et pour la première fois, la polonaise le sentait même stressé. Le japonais recula dans son fauteuil et s’étendit légèrement, avant de se lever et de faire les cent pas dans la pièce.

« Tu résumes de manière succincte, mais plutôt bien, en effet. Cet évènement est prévu depuis de nombreuses semaines, tout allait se dérouler sans accroc, mais tu n’es pas sans savoir que Yumiko, la fille qui devait s’en charger, a subi un malencontreux accident et ne pourra pas participer à cette petite fête. » Pauvre Yumiko. L’une des escorts les plus réputées du club, qui était tombée dans un traquenard quelques jours plus tôt. Si elle s’en était sortie, ses deux jambes brisées lui rappelleraient à vie cette funeste soirée. Le yakuza se stoppa quelques secondes pour porter sa coupe de saké à ses lèvres avant de reprendre. « J’ai immédiatement pensé à toi. Tu n’es là que depuis deux mois, pourtant tu as largement prouvé tes talents. Peu de filles peuvent se targuer d’être aussi endurantes que toi, ni aussi...expressives. C’est pourquoi je pense que tu es la meilleure pour participer à ce simulacre de punition. »

Automne soupira et fronça les sourcils. Akira savait lui parler. Il n’était pas le gérant du club le plus prisé de la ville par hasard. Si son sens des affaires et sa gestion des...problèmes inhérents à ce type d’activités le rangeait plutôt dans la catégorie des requins qui ne reculaient devant rien, il était aussi reconnu qu’il prenait grand soin des filles qui avaient trouvé grâce à ses yeux. Y avait-il un cœur caché sous cette carapace tatouée ? Ou n’était-ce là qu’un moyen pour lui d’asseoir sa domination sur le marché de la prostitution de luxe à Seikusu via la qualité reconnue des escorts travaillant sous sa coupe ?

« Sauf votre respect, Akira-sama, je pense surtout que toutes mes collègues ont refusé... » Le grand homme gloussa, et remplit sa coupe ainsi que celle de la jeune femme au passage. « Désolé de te couper, mais tu te trompes. N’oublie pas que tout sera filmé, et que nos meilleurs clients seront présents. Je ne peux pas me permettre de laisser une fille dans laquelle je n’ai pas pleine confiance gérer une soirée de cette importance. Imagine seulement les conséquences si elle tournait au fiasco. » Il reprit place dans son fauteuil et adressa un regard grave à la petite femme en face de lui. « Je vais être clair. Ce sera toi, ou personne. Si tu refuses, j’annule l’évènement. Mais l’image de l’établissement serait gravement écornée. Et la tienne avec, cela va sans dire. Bien entendu, je ne te demande pas de faire du bénévolat... »

De l’un des tiroirs de son bureau, il extirpa une épaisse enveloppe qu’il déposa devant Automne. Celle-ci l’ouvrit, et le contenu lui fit ouvrir de grands yeux. Il y avait là de quoi payer sa part de loyer pour un an, et couvrir ses dépenses d’alcool en bonus. « Vingt-cinq pourcents de la somme finale. Payée directement en cash dès la fin de la soirée. Et il me semble avoir entendu dire que notre amie commune, Hazel, a l’intention de collaborer avec une fille talentueuse pour un projet d’envergure, dont je ne sais malheureusement rien pour le moment. Cela serait une publicité incroyable pour toi, ne penses-tu pas ? »

Il était doué. En moins de trente secondes, il avait abattu ses deux arguments massue, ceux qui auraient achevé de convaincre quiconque, mais surtout Automne. L’argent, et Hazel. Il n’était plus question de refuser. La demoiselle descendit sa coupe, qu’elle reposa délicatement, puis glissa l’enveloppe dans son sac et sourit à celui avec qui elle venait de conclure un marché juteux. « Cinq jours pour me préparer, je pense que ce sera amplement suffisant. »

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Mais dans quelle situation de merde Automne s’était-elle encore fourrée ? A deux heures de l’heure fatidique, son cœur battait la chamade, ses jambes flagellaient, une colonie de papillons s’étaient installés dans son ventre, et l’espace d’un instant, l’idée de prendre le premier avion pour retourner chez ses parents et ne plus jamais donner de nouvelles lui traversa l’esprit. Non mais je vous jure, se faire coincer à poil dans un pilori et se faire tringler une soirée entière, faut vraiment avoir les fils qui se touchent pour accepter ça. Ou vouloir se faire un peu d’argent...ou rendre Hazel fière...ou juste aimer le sexe. Mais genre, beaucoup aimer.
Et ça tombe bien, c’était le cas. En deux mois, l’ancienne militaire avait réveillé une partie de sa personnalité enfouie depuis toujours. Si au départ, elle comptait se rendre au club uniquement pour arrondir les fins de mois, elle était depuis devenue l’une de ses pensionnaires les plus régulières. Mais de là à finir au pilori...l’idée la terrifiait autant qu’elle l’excitait.

Les lèvres recouvertes de son plus beau rouge, celui qui laisse des traces bien nettes sur la queue des clients, son regard souligné par un trait de crayon et un peu de fard...qui ne tiendraient sans doute pas plus de quelques minutes avant de couler sous les larmes et les fluides que son visage allait recevoir. Presque élégante actuellement, reine des salopes en fin de soirée. Un sourire illumina son visage à cette pensée. Elle avait eu le temps de stresser pendant cinq jours, maintenant il était temps de profiter. Elle descendit son troisième whisky d’affilée, histoire de se donner une dernière dose de courage, se rendit dans la chambre de Nao pour déposer entre deux ronflements un délicat baiser sur sa joue, puis se glissa dans l’ascenseur qui l’amena au rez-de-chaussée.
En bas de l’immeuble, une Mercedes S500 noire au vitres teintées jurait dans cette rue remplie de vélos et de kei-cars, tout autant que l’homme en costume en train de fumer adossé à la portière, qui leva un sourcil en voyant l’escort descendre.
« Je n’ai pas l’habitude de te voir habillée comme ça, Automne. » En effet, elle était vêtue d’un tank-top noir Type O Negative, d’un pantalon cargo de la même couleur, et d’une paire de Vans. « Déjà, bonsoir, Daiji. Ensuite, personne ne me verra habillée ce soir, tu t’en doutes bien. Enfin, c’est la première fois que je te vois hors du club. Ca va bien se passer ? » Le chauffeur lâcha un petit rire et ouvrit la porte arrière à sa passagère. « Quand le chef m’a proposé de conduire la Mercedes, je n’ai pas pu refuser. Il s’est sans doute dit qu’il serait plus rassurant pour toi de te retrouver avec quelqu’un que tu commences à connaître. » Il referma la portière, s’installa au poste de conduite, et démarra la longue berline qui fila jusqu’au Blue Unicorn dans le feulement caractéristique du v8.

A l’arrière du club, rien ne pouvait présager de la soirée qui se préparait. Au contraire. L’atmosphère  était calme, tranquille, plus qu’à l’accoutumée en tout cas. Les escorts se faisaient rares en backstage, peut-être parce qu’Automne allait être le centre de l’attention pour les heures qui allaient suivre, peut-être aussi parce qu’il était encore tôt et que l’établissement n’ouvrirait que 30 minutes plus tard. Akira fut l’un des premiers à venir la saluer, levant lui aussi un sourcil devant son accoutrement, avant de lui présenter les deux réalisateurs, ou plutôt cameramen, Genjiro et Hana.


« Enchantés Automne, nous sommes très excités par ce projet. Nous avons l’habitude de filmer ce genre de pratiques, mais pendant six heures d’affilée...c’est totalement inédit ! Vous avez dû vous préparer pendant des mois pour cette soirée ! »

Le visage de la gymnaste se décomposa en une expression entre l’incompréhension et la grimace de malaise, et Akira répondit au duo par une pirouette avant d’emmener sa protégée à sa suite pour lui présenter l’instrument de torture. Un pilori, c’est un pilori, et celui-ci ne dérogeait pas à la règle. En bois brut, trois ouvriers s’affairaient aux dernières fixations pour que celui-ci reste bien stable durant les longues heures de souffrance délicieuses qui attendaient notre protagoniste. Placé bien en évidence au milieu de la pièce, légèrement surélevé pour que la totalité du club ait une vue parfaite dessus, il y avait assez d’espace devant et derrière pour que quelques pervers courageux puissent prendre la jeune femme sans craindre de tomber à la renverse et dévaler la volée de marche qui les séparait du reste du club.

« Je te sens tendue, Automne, mais il ne faut pas ! » Les mains dans les poches, visuellement plutôt à l’aise, Akira lâcha un petit rire un peu trop forcé pour être honnête. Lui aussi stressait, et cet air détendu qu’il arborait n’était qu’une façade, ce qui rassurait un peu la jeune femme, un peu moins seule dans sa détresse. « En dehors de ta prestation, le club tournera au ralenti, ce soir. La moitié de mes hommes seront là pour surveiller d’éventuels comportements inappropriés, j’ai réquisitionné quelques unes de mes filles pour détendre l’atmosphère, elles resteront tout du long, tu ne seras jamais seule. Et puis, il y aura bien un médecin haut placé parmi les clients pour te prodiguer les premiers soins si jamais tu fais un malaise ! » Étrangement, cette petite blagounette fit plus rire son auteur que sa destinataire, et ce fut à ce moment là que l’un des vigiles approcha pour glisser quelques mots à l’oreille du gérant. « Oh...il faut que je file, j’ai quelques affaires importantes à régler. Je te souhaite une bonne soirée, et n’oublie pas, Automne, que j’ai des yeux partout. Il ne pourra rien t’arriver ce soir. Sur ce, amuse-toi bien ! »

Le yakuza s’éclipsa sans autre forme de procès, d’un pas rapide, laissant le petit bout de femme seule avec les ouvriers, les battements de son palpitant rythmés par ceux des marteaux qui enfonçaient les derniers clous. De toute façon, il est trop tard pour faire demi-tour.  Un bref coup d’œil à son téléphone lui indiqua qu’il ne restait qu’une quinzaine de minutes avant l’arrivée des premiers clients. Elle imaginait les alentours du club comme l’entrée d’un festival, lorsque les bénévoles ouvraient les portes et que les milliers de fêtards se pressaient pour être les premiers à pénétrer sur les lieux. Mais peut-être n’y aurait-il quasiment personne ? Ouais, compte là-dessus…

Dans l’anonymat d’une loge, Automne retira ses vêtements. Maintenant nue, elle sait qu’elle n’a plus qu’à s’installer, et à profiter. Ou à subir, cela dépendrait de comment se déroulerait la soirée. Sur le chemin jusqu’à la grande salle, elle croisa quelques collègues, qui la gratifièrent toutes d’une bise ou d’une petite caresse. Autour du pilori, les premières dizaines de clients avaient fait leur entrée, les cameramen avaient sorti tout leur matériel, et toute l’attention se focalisa sur le petit corps musclé qui débarqua via les chemins de traverse. Pour la discrétion, on repassera. Un fond musical érotique, de la qualité de ceux qu’on trouve dans les pornos amateurs, accompagna son chemin jusqu’à l’estrade. Toutes les discussions avaient cessé, et pas un regard ne déviait de la jeune femme nue que deux collègues aidèrent à installer bon gré mal gré.
« Un peu de poppers, chérie ? » « Volontiers... » Une blonde magnifique s’occupa d’étaler une généreuse dose de vaseline autour, sur, et dans son oeillet. « Bon courage, ma belle » Merci, je vais en avoir besoin.

Pendant quelques instants, un moment de flottement s’installa. Les filles avaient quitté l’estrade, Automne se retrouvait seule au milieu de la foule, les caméras braquées sur elle dans l’attente que quelque chose se passe. Le silence n’était rompu que par la musique légère qui passait en fond, et les murmures de quelques clients. Et puis, enfin, rompant cette atmosphère étouffante, un grand blond à la coupe militaire gravit les marches, caressa le corps de la jeune femme, la faisant frissonner au passage, avant de lui assener une fessée qui sonna comme le gong qui ouvrait les hostilités. Les clients se pressèrent pour admirer cette attraction, la toucher, la pénétrer, mais ce fut à nouveau le militaire qui, le premier, s’enfonça entre ses cuisses, lui arrachant un gémissement qu’elle ne parvint pas à retenir.

Les premières minutes, Automne resta aux aguets, les muscles tendus, comme pour riposter si quelqu’un lui faisait du mal. Mais à quoi bon ? Prisonnière du pilori, elle ne pouvait rien faire d’autre que subir, et profiter. Au fur et à mesure que ses trous se faisaient élargir, son corps se détendait, son esprit aussi, et elle commençait à apprécier de se faire prendre de la sorte. De jolies traces rouges se dessinaient sur les verges qui baisaient le plus brutalement sa bouche, les premières éjaculations arrivèrent, sur sa langue, dans sa gorge, au plus profond de sa cavité intime ou encore dans son fondement. Chacun de ses trous devenait plus avide que l’autre, les petits calibres succédaient aux gros fusils, ne lui laissant aucun répit.

Bien vite, la notion du temps disparut. Le compte des bites qu’elle se prenait fut aussi perdu, de toute façon, il approchait sûrement déjà de la centaine. Sa langue gourmande venait elle-même nettoyer les dernières traces de sperme qui restaient sur les glands qu’elle venait de sucer, ses lèvres avalaient les paires de couilles qui lui étaient offertes, elle ne retenait plus ses râles de plaisir. La salle entière sentait la luxure, les phéromones, la transpiration et le foutre. Régulièrement, une collègue venait lui offrir un peu d’eau pour hydrater cette petite bouche maltraitée à la chaîne, nettoyait son joli minois souillé, lui proposait une dose de poppers qu’elle refusait systématiquement. Deux courageux s’aventurèrent à tenter une double anale sur le pauvre petit trou, forcèrent pour l’agrandir, enhardis par les cris d’Automne qui jouissait autant qu’elle souffrait. Toujours attentif, un vigile adressa un signe discret de la main à la polonaise, prêt à intervenir, auquel elle répondit lors d’un court instant de répit par un clin d’œil qui ne manqua pas de faire glousser l’homme en costume. Sacré Daiji, il me laisse jamais tranquille…

Au bout de ce qui semblait peut-être avoir duré une heure, minuit sonna, indiquant qu’il ne restait plus à la torturée que deux grosses heures à tenir. Déjà ? Si elle avait été en état de penser correctement, elle se serait trouvée bête d’avoir, encore quelques heures auparavant, stressé de cette super soirée qui s’annonçait. Mais là, elle prenait juste son pied, son esprit ne se focalisant que sur une seule chose : le plaisir bestial qu’elle éprouvait. Son rectum s’était bien habitué aux double anales, qui se succédaient désormais, créant des liens entre de parfaits inconnus qui ne se connaissaient pourtant ni d’Eve ni d’Adam. Tous les genres, tous les horizons se succédaient autour d’elle, se retrouvant dans un esprit de franche camaraderie autour de cette femme qu’ils et elles pouvaient baiser à la chaîne. Aux alentours de minuit et demi, ou peut-être une heure, ou peut-être une heure trente, ce fut un groupe de trois japonais passablement éméchés qui tentèrent une triple anale, ce qui passa sans trop de difficulté au vu de la taille réduite de leurs engins. Le problème, c’est que ce furent trois grands blacks qui suivirent, et ils n’hésitèrent pas à forcer pour rentrer. Sous la douleur, Automne dut se concentrer de toutes ses forces pour ne pas sectionner la queue du latino bien membré qui s’affairait dans sa bouche, ne mordant que faiblement sa verge étonnamment dure, qui lui demanda de recommencer.

La dernière étape fut franchie lorsqu’une quadragénaire à la coupe courte, peut-être déçue de ne pas pouvoir sodomiser la rouquine, décida purement et simplement de la fister. Si la main rentra sans trop de difficultés, elle ne s’attendait pas à ce qu’elle s’enfonce jusqu’au coude, ce qui lui arracha un nouveau cri qui fit réagir les vigiles, dont la simple aura de dangerosité incita la quadragénaire à se retirer et à ne pas recommencer. Quelques clients continuèrent à enfoncer la main dans l’anus de la jolie polonaise, l’un d’entre eux y glissa même sa bouteille de champagne (et pas par le goulot), mais dans l’absolu, la dernière heure se déroula sans heurts, Automne pouvant désormais profiter de quelques instants de répit alors que son corps commençait à accuser le coup.

Les ultimes clients quittèrent le club un peu avant trois heures, mais deux escorts étaient depuis quelques minutes installées à côté de leur collègue. La scène avait quelque chose de surréaliste, Automne papotant avec ses deux copines en étant toujours coincée dans le pilori, les trous grand ouverts. Sur les coups de trois heures, ce fut Akira, accompagné de deux membres de sa garde personnelle, qui débarqua dans la salle, des valises sous les yeux, les traits tirés, mais un grand sourire aux lèvres.


« Bravo Automne, bravo, c’était incroyable, tu as été au-delà de mes espérances ! » Au ton de sa voix, il ne faisait aucun doute que le gérant du club était sérieux. « On dirait même que tu as passé du bon temps... »

« Vous n’imaginez même pas... »

Les deux escorts s’affairèrent à libérer Automne de sa prison, tandis qu’un vigile apporta non sans efforts un lourd fauteuil dans lequel elle s’affala. « Alors, ton ressenti sur cette soirée ? »

« Hormis la vieille qui m’a fistée jusqu’au coude, les deux ou trois qui m’ont pissé dans la gorge, les litres de sperme que j’ai avalé, ceux qui sont en train de couler de mon cul et qui tâchent votre beau fauteuil, et le fait que je pourrais sans doute pas marcher pendant un mois...c’était plutôt sympa. »

Elle s’étira de tous les membres, cherchant à se débarrasser des fourmis qui l’engourdissaient de tous côtés. Pendant ce temps, Akira lui tendit une enveloppe trois fois plus épaisse que la précédente. « Je suis un homme de parole, tu le sais bien. Tu as bien mérité ton salaire, et une bonne nuit de repos. Bonne nuit, Automne, et merci pour cette excellente soirée. »

Le yakuza s’eclipsa aussi rapidement qu’il était arrivé, ses deux inséparables à sa suite, laissant Automne et ses deux collègues seules. Pas longtemps, car Daiji vint rapidement les rejoindre, riant comme toujours en voyant la femme qu’il avait amené sur sa banquette arrière dans un état bien différent par rapport à quand il l’avait déposée. « J’imagine que tu n’es pas contre un peu d’aide pour aller jusqu’à la voiture ? »

« Je dis pas non, Daiji, mais pas tout de suite. Les filles, vous pouvez me porter jusqu’à la douche ? »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]
« le: lundi 25 juillet 2022, 21:08:09 »
Ce furent au final les bras de Hazel enlaçant le petit corps menu d’Automne qui trahirent sa présence. Cette dernière se retourna bien vite pour se serrer contre celle qu’elle considérerait à partir d’aujourd’hui comme sa mentor. « Je sens surtout le sperme et le sexe...et ça me plait. » Le lent passage de sa langue sur les généreuses traînées qui maculaient son joli minois lui arracha un soupir et incita à un rapprochement encore un poil plus...intime. Comme pour réchauffer le cœur de son amie, ses lèvres vinrent se poser sur leur homologue, et sa langue pénétra entre elles, ramenant dans son sillage quelques gouttes de semence qu’elle avait précieusement gardées pour continuer de profiter de leur saveur.

« Ils étaient huit...d’abord je les ai tous sucés, un par un, puis ils m’ont jetée dans le lit pour m’enculer chacun leur tour, avant de me prendre en double anale...c’était tellement bon mais... » De sa main droite, elle guida les doigts fins de l’Estonienne jusqu’a son oeillet meurtri, mais encore avide. « Tellement court. J’aurais aimé que ça continue un peu plus longtemps, mais...j’imagine que les gang bang, j’en aurai souvent ici. » Implicitement, la polonaise venait de confirmer son désir de continuer dans cette voie. En tout cas, cette première soirée s’était passée idéalement.

« Je vais rester encore un peu, peut-être essayer de me faire tringler, et rentrer tranquillement après. Rentre bien, on s’appelle, oui. Oh, et...Hazel... » La grande escort s’était déjà éloignée, mais se retourna quand elle fut hélée par la plus petite « Merci. Sans toi j’aurais jamais osé me lancer. Allez, à demain ! » Elle ne laissa pas le temps à son amie de répondre que déjà elle avait filé dans la foule, désormais plus éparse. Si elle n’a d’habitude aucun mal à verbaliser ses émotions, avec Hazel, c’était différent. La blonde était d’un rang social largement supérieur au sien, et ça se voyait. A vrai dire...elle l’impressionnait. Grande, sublime, voluptueuse, élégante et lubrique à la fois...rien à voir avec la punkette. Mais c’était décidé, elle allait s’en inspirer, en premier lieu pour s’approcher de sa perfection, mais aussi pour ne pas la décevoir. Elle lui devait beaucoup, c’est vrai.

Dans la salle, ce n’était plus l’ambiance déchaînée et obscène du début de soirée. Les personnes seules se faisaient rares, et les couples disparaissaient dans l’intimité, derrière des rideaux de velours ou d’étroites portes noires. Automne essaya de jouer de ses charmes, déposant de petits baisers ou effleurant quelques bassins sur son sillage, mais en vain, les derniers solitaires préférant souvent rester seuls avec leur verre. Après un dernier échec, elle se rendit à la caisse, où un gorille lui tendit quelques billets réunis en une somme moins conséquente que ce que lui avaient donné Tao et Daï. Ce n’était pas si surprenant, après tout. Elle n’était qu’une débutante. Et déjà ce petit pécule suffisait à subvenir à ses chiches besoins pour quelques temps. Ses doigts fourrèrent le tout dans son faible décolleté, puis défirent la boucle de ses talons qu’elle retira à la sortie. Ses pieds nus se posèrent sur le bitume tiède de cette nuit d’été, et elle prit le chemin qui l’emmenerait à son appartement.

------------

« Automne, tu es attendue dans la chambre 6. Dépêche-toi, le client n’est pas connu pour être commode. » Les commissures des lèvres de la jeune rousse en robe vert bouteille s’étirèrent en un sourire amusé. « Ne t’inquiète pas, Daiji, il le sera beaucoup moins quand il se sera défoulé sur moi. Tu sais que tu peux me faire confiance. » L’homme en costume ne prit pas la peine de répondre avant de tourner les talons, mais le petit sourire confiant sur son visage s’en chargea à sa place.

Si Automne ne faisait partie du Blue Unicorn que depuis un peu plus d’un mois, sa réputation dépassait déjà celle de filles installées depuis bien plus longtemps. Son physique original détonnait dans ce paysage relativement homogène, et appelait à certaines perversions inavouables. Son endurance et son appétit dévorant faisaient d’elle l’une des travailleuses les plus acharnées du club, et l’une des plus passionnées. Elle était déjà devenue la favorite de certains clients réguliers, dont certains ne la ménageaient pas, pour son plus grand bonheur. Les sessions courtes de sexe vanilla, bien que plus intéressantes financièrement au regard du temps écoulé, ne l’intéressaient pas. Elle était bien prête à sacrifier quelques billets pour plutôt se faire défoncer par une équipe de rugbymen en rut…

Devant l’épais rideau de velours rouge, la discrète fermeture éclair de la robe descendit en dessous de ses petits seins moulés par le tissu pour accentuer son décolleté, ses mamelons percés sautant directement aux yeux, le premier datant de bien des années maintenant, le second qu’elle s’était elle même fait il y a quelques jours. Ses ongles vernis de noir écartèrent le velours, et elle entra dans la pièce à la lumière tamisée.

Ses yeux n’eurent pas le temps de s’habituer à la pénombre que déjà l’odeur de sueur lui prit le nez. Ca promettait. Dans le lit, un homme chauve au ventre énorme l’attendait, la main sur sa verge en érection.

« C’est toi Automne ? »

L’accent ne trompait pas. Un allemand, sans aucun doute.

« Oui monsieur. Vous devez être Karl, je... »

« Ferme ta gueule ! J’ai payé pour une pute, pas pour qu’on me fasse la conversation ! »

Ses yeux se baissèrent, sans qu’elle ne pipe mot. Ce n’était pas plus mal, après tout. Monsieur voulait aller droit au but, du moins, c’est ce qu’il semblait. Il lui fit signe de l’index, et elle s’approcha jusqu’au lit.

« Enlève ta robe. »

La fermeture descendit jusqu’en bas, et le tissu tomba à ses pieds.

« Pas de culotte, mmmh...sale pute... »

Le sourire revint sur le visage d’Automne. Elle avait bien vite compris que les sous-vêtement n’avaient qu’une durée de vie très limitée au Blue Unicorn. Et si tout le monde pouvait admirer son petit cul quand elle se baissait, c’était encore mieux.

« Masturbe-toi. Et regarde-moi ! »

Ses doigts se glissèrent entre ses cuisses, suivant le sillon humide jusqu’à ses grandes lèvres qui ne demandaient qu’à s’écartaient pour laisser passer tout ce qu’elle voulait. Sous ses yeux, l’énorme allemand la dévorait de son regard porcin, tout en masturbant son chibre dont la base recouverte de poil le faisait paraître plus petit qu’il ne l’était réellement. A chaque mouvement de son bras, toute la masse graisseuse de sa panse oscillait, dans un mouvement quasi-hypnotique. A quelques mètres de là, un bruit de chasse d’eau se fit entendre, ce qui ne manqua pas de faire tiquer Automne. Son client n'était-il pas censé être seul selon Daiji ?

« Ah, les choses sérieuses commencent ! »

Karl se leva avec une énergie inattendue pour un pachyderme de ce gabarit, attrapa les cheveux de la rousse qui ne se débattit pas, et l’emmena à sa suite dans la salle de toilette. L’odeur de la pisse lui parvint directement aux sinus, beaucoup trop forte pour être honnête. Intérieurement, elle se préparait déjà à ce qui l’attendait. L’allemand la jeta avec force au niveau des toilettes, au pied d’un colosse plus grand, plus large, tout aussi chauve et nu, mais moins ventripotent que le précédent, qui la regardait avec un sourire carnassier

« Viktor, voilà Automne, occupe-toi bien d’elle. »

Le dénommé Viktor ne répondit que par un rire bruyant, avant d’attraper à nouveau l’escort par les cheveux et de lui plaquer le visage contre la lunette ouverte des toilettes. L’odeur ici était pestilentielle, de nombreuses traces, tâches et gouttes maculant le plastique chaud.

« Lèche ! »

La joue toujours plaquée contre la lunette, sa petite langue sortit pour récolter le liquide jaunâtre à sa portée. Immédiatement, le goût vint réveiller ses papilles, mais alors que la plupart n’auraient pu retenir un haut-le-coeur aussi soudain que violent, la punkette resta imperturbable, léchant sans discontinuer toute l’urine qu’elle pouvait.

« Ca a l’air de lui plaire, n’est ce pas Viktor ? Ca te plait, hein ? »

« Aaah...oui... »

C’était un mensonge, bien évidemment. Se retrouver la gueule dans la pisse de deux allemands dégueulasses, ce n’était pas vraiment son délire. Pourtant...ça ne la dérangeait pas trop. Assez peu, en tout cas, pour que son mensonge soit crédible. Et pendant ce temps là, le plus obèse des deux passa derrière, écarta la petite paire de fesses bien fermes et fourra sa queue entre elles sans délicatesse.

« Mmmmmh... »

« T’aimes bien te faire enculer, petite salope ? »

« J’adore ça... »

Lécher la lunette en se faisant pilonner l’arrière-train n’était pas forcément très facile, mais Automne parvint à relever le défi jusqu’à ce qu’elle soit d’une propreté impeccable, immaculée, juste recouverte de bave. C’est le moment que choisit Karl pour se retirer du cul de l’escort et enfoncer sa queue dans sa bouche encore ouverte. Immédiatement, la queue de Viktor remplaça celle de son compatriote, pour continuer à occuper l’espace laissé vacant par celui-ci.

« Haha...tu me suce alors que je viens de t’enculer...t’aime ça, espèce de truie ? »

Franchement, bof. Du moins, c’est ce qu’elle aurait aimé lui répondre si sa bouche n’était pas occupée, et si elle voulait perdre son taf qu’elle appréciait tant. Ce n’était pas tant le fait de sucer une queue qui venait de la sodomiser qui la dérangeait, mais bien le fait que cette queue appartienne à un énorme porc crasseux, lubrique et pervers. Mais encore une fois, elle parvenait bien à cacher le dégoût qui la gagnait et à mimer un plaisir qu’elle ne ressentait que trop peu. Alors que Karl continuait de baiser sa cavité buccale, le membre agité de tressautements de plus en plus rapprochés, Viktor laissa échapper un râle avant de cracher quelques salves de sperme, enfoncé bien profond dans les méandres d’Automne. Il y resta quelques secondes, avant de se retirer piteusement et de se laisser glisser contre le mur, les effets de l’alcool aidant sans doute.

« Raaah...tu...fous-toi à genoux et ouvre la bouche, traînée ! »

Elle n’eut pas le temps d’obéir que déjà l’allemand se retirait de sa bouche, lui tirait les cheveux et la forçait à s’agenouiller juste devant les toilettes. La polonaise savait très bien ce qui l’attendait, et s’y était préparée depuis le début de la session. Desormais planté devant elle, la queue en main, Karl lâcha un rire gras et désagréable à l’oreille, avant de commencer à uriner sur l’escort. Une partie atterrissait sur sa langue, la plupart ruisselait sur le bas de son visage, ses épaules, sa poitrine, ou s’écrasait bruyamment par terre. L’urophile se masturbait en même temps, ainsi sa précision était hasardeuse, et la pauvre petite bouche de la rouquine n’était qu’à moitié remplie quand enfin plus rien ne sortir de l’urètre malodorant.

« Sur...surtout tu craches pas...et t’avales pas ! »

Oh, elle n’y comptait pas. Pas tout de suite. Pour ce genre de prestations, les deux allemands avaient dû payer une sacrée somme, et elle comptait bien fidéliser la clientèle. Elle n’eut cependant pas longtemps à attendre, quelques secondes tout au plus, et déjà une première salve de sperme s’écrasa sur sa joue, les suivantes venant se mélanger à l’urine et la salive dans la bouche de la jeune femme. C’était enfin terminé. A un détail près. Le regard rivé dans celui de son bourreau, elle avala le contenu de sa bouche, qu’elle rouvrit juste après pour lui prouver qu’il n’y avait plus rien dedans. Un sourire satisfait s’imprima sur ses lèvres alors qu’elle tournait les talons, laissant seuls les deux porcs épuisés mais satisfaits.

« J’espère que ça vous a plu. N’hésitez pas à faire appel à moi lors de votre prochaine visite. A bientôt... »

Elle ramassa sa robe, heureusement restée propre contrairement à son corps, et quitta la chambre, ses talons pour seuls vêtements. A l’extérieur, Daiji l’attendait, et ne put contenir un petit rire en la voyant débarquer ruisselante de pisse.

« Je crois que tu as bien plu à mr Heidelberg et son ami ! »

« Ouais, je crois aussi, mais t’aurais pu me dire qu’ils étaient deux ! »

« Tu étais déjà en route pour les rejoindre quand il m’a appelé pour m’indiquer qu’il n’était pas seul. De toute façon, je savais que tu n’aurais aucun problème à les gérer. Du coup, ça t’as plu ? »

Elle ne lui donna pas d’autre réponse que le bruit de ses talons claquant sur le sol alors qu’elle s’éloignait, un doigt d’honneur fièrement brandi, et son autre main qui écarta ses fesses pour lui offrir la vision de son anus duquel s’écoulait un mince filet de sperme. Et maintenant, une bonne douche lui ferait le plus grand bien...

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Centre-ville de Seikusu / Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]
« le: mardi 19 juillet 2022, 22:14:51 »
Soyons honnêtes quelques secondes. Plantée devant le bureau, droite comme un i, imperturbable malgré le sperme qui s’écoulait de son anus en lui chatouillant les cuisses, Automne savait pertinemment qu’elle avait fait mouche. Il y avait quelque chose dans le regard d’Akira qui prouvait que sa décision était déjà prise, malgré le masque dur et inflexible qu’il se forçait à porter. Et puis, il y avait Hazel, qui semblait être sa meilleure conseillère dans le domaine, et qui paraissait elle-même conquise par les capacités de la polonaise. Cette dernière opina du chef à chaque parole du chef, puis rangea les billets dans son petit sac. En vingt minutes, au demeurant plutôt plaisantes, elle avait reçu de quoi payer un mois de loyer, et de se faire quelques petits plaisirs à côté. Finalement, cette vie de luxure était peut-être faite pour elle.

De retour dans l’ascenseur, ses doigts glissèrent le long de ses cuisses jusqu’à son petit trou, récoltant sur leur passage les traînées de sperme que Tao lui avait offert avant de se réfugier sur sa langue gourmande. Un frisson la parcourut. Malgré leurs efforts apparents, les deux gorilles n’étaient pas parvenus à satisfaire son appétit dévorant. Elle avait envie de plus, beaucoup plus. Par pure bonté d’âme, et peut-être un peu par sadisme, elle glissa son index entre les lèvres de son amie, lui offrant un peu de ce qu’on venait de lui offrir.

De retour au rez-de-chaussée, l’ambiance avait radicalement changé. La musique faisait battre les cœurs et les corps, pour certains dénudés, qui dansaient en quête de sexe et de plaisir. Il n’aurait pas été étonnant de croiser deux ou trois créatures en train de forniquer au milieu de la foule. Quand Hazel s’approcha d’elle, Automne se hissant sur la pointe des pieds pour lui rendre son baiser dans une cacophonie délicieuse. Voilà qui sonnait le début des hostilités. La jeune femme laissait son corps s’exprimer, onduler souplement, se trémousser au rythme de la musique, volant de client en client que ses doigts inquisiteurs effleuraient. Son torse se collait contre celui des hommes qui passaient par là, son postérieur se frottait contre les érections qu’ils ne pouvaient cacher. De temps à autres, avec Hazel, leurs chemins se croisaient, leurs formes se serraient, leurs lèvres s’effleuraient. Son index long et fin se glissa comme si de rien n’était entre ses fesses avant qu’elle ne le suçote. Pendant ce temps, la punkette caressait les seins de son amie, mais ne put l’embrasser, un manager venant la chercher pour des affaires plus...sérieuses. Ainsi, leurs chemins allaient se séparer...pour le moment.
« Amuse-toi bien, ma belle... »

Dans un carré à l’écart de l’agitation et de la foule, Automne était attendue de pied ferme. Des effluves d’alcool embaumaient la pièce occupée par huit hommes d’horizons différents. Plusieurs japonais, quelques caucasiens et un métis sans doute afro-américain. A peine la porte fut fermée que le destin de notre héroïne était scellé. Derrière l’odeur de rhum et de whisky, elle sentait la fragrance puissante des mâles en rut, une saveur musquée qui lui montait à la tête et dans laquelle elle était prête à se noyer. Mais la jeune salope n’eut pas le temps de se shooter dans cette atmosphère délicieuse que déjà les huit mecs l’entouraient, leurs mains explorant sa peau douce, leurs membres tendus pressant contre son petit corps musclé.

De son côté, son regard ne savait où se poser, qu’importe où elle regardait, il n’ y avait que ces trentenaires qui transpiraient la luxure. Rien qu’à imaginer ce qu’ils allaient bien pouvoir lui faire subir, elle mouillait comme jamais, sa chatte dégoulinant de désir. Il ne fallut qu’une poignée de seconde supplémentaire pour qu’une première bite ne se présente devant le visage de l’escort, qui ne manqua pas de s’en occuper comme il se doit, à base de coups de langue et de petits baisers. Rapidement, les sept autres rejoignirent la première, chacune aussi bien traitée que la précédente. Les pénis se faisaient masturbaient et se frottaient contre son visage qui se prenait de petits claques ponctuées de gémissement de sa part. Elle adorait ça, et son regard de salope suppliait les huit gars de continuer de la traiter comme telle, comme la petite chienne lubrique qu’elle était.

Ici, Automne était juste un jouet. Leur jouet. Ils lui baisaient la bouche, s’enfonçant jusqu’aux couilles, enhardis par le regard embué de l’escort qui jamais ne les quittait des yeux. Au contraire, elle se régalait de la vision de ces mecs perdant toute notion de contrôle, se défoulant sur elle, sans aucune retenue. A chaque fois que sa petite gorge se faisait libérer, elle tendait la langue, comme une chienne affamée, désireuse d’avaler toujours plus de queue. Sa bouche était remplie de cette saveur masculine, renouvelée sans-cesse par le passage des huit glands qui s’y succédaient.

Après quelques trop courtes minutes, les huit gars poussèrent Automne dans le lit, écartèrent ses fesses sans délicatesse, ouvrant au passage son anus encore sensible de la session précédente, avant que l’afro-américain ne se décide à la sodomiser sans autre forme de procès. Un long gémissement retentit dans la pièce, immédiatement suivi par le claquement des bourses du mec sur sa vulve. Tous l’enculaient à tour de rôle, son pauvre petit œillet n’ayant jamais le temps de se refermer entre les va-et-vient successifs de cette assemblée libidineuse. Au bout d’un moment, l’un des asiatiques proposa une idée folle, celle de tenter une double anale sur l’escort-girl gémissante. Après quelques débats enflammés entre deux sodomies sur la possible homosexualité de la chose, ce qui eut pour conséquence de faire râler Automne qui se prit une sacrée fessée en réponse, ce furent au final l’afro-américain et l’un des européens qui se portèrent garant. Le premier s’enfonça, suivi lentement par le second qui manifestait son étonnement par quelques cris qui ne parvenaient pas à étouffer ceux de la punkette.

Et à nouveau, tous se succédèrent pour essayer cette nouvelle expérience stupéfiante. Comment un si petit corps pouvait subir tant de choses sans sourciller ? Car la jeune femme criait certes, mais uniquement de plaisir. Le double anal, ça faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas pratiqué, et elle se rendait compte à ce moment là que ça lui avait beaucoup manqué. A sa grande surprise, aucun de ses baiseurs ne se décida à se vider les couilles au plus profond d’elle-même. Au final, ils gardaient un peu de contrôle, sans doute pour ne pas avoir honte devant les copains. Ah, la fierté masculine...quelle connerie.

La séance se termina à la manière d’un film porno. Tous prêts à éjaculer, les huit potes entouraient à nouveau Automne, comme au début de la séance. Ils se masturbaient autour d’elle, prenant parfois sa bouche sans ménagement, leur pénis pointé vers le visage de la jeune femme. Ce fut un asiatique qui, le premier, déversa sa semence sur le visage de la polonaise qui gémissait de plaisir. Cette sensation de se faire arroser par ce liquide chaud, épais, qui collait dans les cheveux et coulait jusqu’à ses lèvres...elle adorait ça. Puis les éjaculations se succédèrent, toutes en moins d’une minute, le joli minois de la punkette se faisant recouvrir à son plus grand plaisir. Sous les yeux de l’assemblée épuisée, sa langue sortit de sa petite bouche, puis vint nettoyer le sol de ces gouttes de foutre qu’il n’était pas question de gâcher.

Quelques minutes plus tard, la polonaise était de retour au rez-de chaussée, la robe tâchée de fluides suspects, le visage à moitié nettoyé, une bonne dose de sperme encore présente dans la bouche, juste pour le plaisir. La musique s’était faite plus lente, les corps se déhanchaient avec moins de véhémence. Elle cherchait Hazel dans cette foule désormais éparse. Où pouvait-elle être ?

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Centre-ville de Seikusu / Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]
« le: mercredi 13 juillet 2022, 13:45:59 »
Evidemment, cela ne pouvait être aussi simple. Cela en aurait même été décevant si le propriétaire et gérant du club érotique le plus influant de la ville s’était laissé convaincre par de simples baisers sur la queue. Du moins, pas en apparence. Si Tamashiro-san avait fière allure et gardait la tête froide devant tout le monde, elle avait bel et bien senti son membre gonfler, durcir, palpiter durant les trop courtes secondes durant lesquelles elle s’était retrouvée en contact avec. Et la délicieuse rousse savait parfaitement qu’un homme qui bandait n’était pas un homme en pleine possession de ses moyens. La bataille n’était pas encore gagnée certes, mais elle était certaine d’avoir déjà fait un pas dans la bonne direction.

Désormais relevée, sa langue passa discrètement sur ses lèvres qui s’étiraient dans un mince sourire. Autour d’elle, six asiatiques au visage fermé, tirés à quatre épingles, dessinaient le chemin jusqu’au bureau du chef. D’une démarche lente, les hanches se balançant à chaque pas, les talons s’enfonçant silencieusement dans l’épais tapis, la robe courte dévoilant la courbure de ses fesses que certains yakuzas ne pouvaient s’empêcher d’observer avec une discrétion toute relative, Automne se dirigea jusqu’au bureau devant lequel elle resta plantée en attendant de nouvelles consignes.

Le départ de deux tiers des gorilles présents lui procura un mélange de satisfaction et de déception. Si elle n’était pas certaine d’être capable de contenter six hommes à la fois, elle n’aurait pas boudé son plaisir à essayer.
« 20 minutes, très bien... » En filigrane, le sous-entendu qu’elle n’avait pas besoin d’autant de temps, mais que quelques minutes de plus ne l’auraient pas dérangée pour son propre plaisir. Tao et Daï, qui l’entouraient désormais, ne pouvaient contenir un petit sourire de satisfaction, sans doute heureux d’avoir été choisis pour cette tâche délicate. Le premier était un grand gaillard au physique solide et au crâne rasé, tandis que le second était plus petit, plus frêle, et dont le teint hâlé faisait pensé aux asiatiques du sud-est, sans doute un thaïlandais

Ses mains inquisitrices se posèrent sur le torse des hommes de main, déboutonnant les boutons de leurs chemises avec une aisance qui prouvait son habitude. Du bout des ongles, les poitrails furent caressés, doucement griffés, avant que la main droite ne descende lentement jusqu’à l’entrejambe de Daï dont elle tata le volume. Satisfaisant. Pendant ce temps, ses lèvres gourmandes déposaient de petites bises sur les pectoraux de Tao, et le bas de son ventre se pressa contre la bosse qui se dessinait sous son pantalon cintré. Une fois la fermeture ouverte et le pénis du thaï sorti, le bout de ses doigts se glissèrent derrière le pli du tissu pour effleurer ses boules, avant de remonter délicatement le long de sa queue pour atteindre son gland, qu’elle libéra de la peau qui le recouvrait.

Elle n’eut pas le loisir d’offrir à l’autre yakuza le même genre de traitement. Sans doute trop impatient, celui-ci sortit directement sa queue pendant que Automne embrassait ses abdos saillants. Avant même qu’elle ne puisse lui agripper le membre, il empoigna la longue chevelure rousse et amena son visage à son contact. La jeune femme, qui n’en demandait pas temps, passa sa langue sur le gland déjà humide, qui déposa sa saveur salée sur ses papilles avides de petites gourmandises comme celle-ci. Après avoir l’avoir nettoyé de tout ce liquide dont elle raffolait tant, ses lèvres se posèrent sur son chibre, l’avalant bruyamment jusqu’à la base, pour le simple plaisir de déceler dans le regard de son partenaire l’étonnement de voir cette petite chose à l’allure presque fragile lui tailler une gorge profonde avec une facilité déconcertante.

Pendant ce temps, le pauvre Daï rongeait son frein, se faisant simplement masturber par la main droite d’Automne, certes fort habile, mais bien insuffisante pour rivaliser avec sa bouche d’experte en fellation. Il n’eut pas le temps de manifester son mécontentement que la croupe de la polonaise s’était relevée, se frottant contre cette verge dressée qui n’avait qu’une envie, celle de la prendre sans vergogne. Elle en était bien consciente, alors sa main quitta le chibre du criminel pour remonter sa robe, dévoiler son joli cul bien ferme, et écarter son tanga pour révéler sa fente dégoulinante d’envie. Elle s’empala d’elle-même sur cette bite qu’elle voulait sentir au plus profond d’elle-même, ses gémissements de plaisir étouffés par la présence de celle de son acolyte faisant des va-et-vient dans sa gorge redoublant d’intensité. Le concert des bruits de déglutition, des gémissements et soupirs de la jeune femme, des râles des baiseurs et du claquement des couilles de Daï ne pouvait laisser personne indifférent.

Après quelques minutes de ce traitement, alors que la verge de Tao palpitait de plus en puissamment et rapidement et que le rythme des va-et-vient dans sa chatte ralentissait, elle décida qu’il était temps d’inverser les rôles. Après une langoureuse léchouille et une dernière ondulation de son arrière-train, elle invita ses amants à la suivre jusqu’au canapé.
« Excuse-moi, ma belle... » Elle s’installa près de Hazel dont la simple vision de son corps de rêve et de son attitude satisfaite décupla encore sa libido déjà dévorante. Son petit cul ondula lentement alors qu’elle faisait signe à Daï de venir s’en occuper et que son collègue s’installait confortablement dans l’assise profonde. Sa gorge avala sans attendre le présent qui lui était offert, alors que ce fut cette fois son anus qui s’ouvrit pour laisser passer le pénis, un poil plus volumineux, de Tao. Elle lâcha un soupir étouffé, non pas de douleur mais bien d’aise. A vrai dire, elle avait l’habitude de se prendre bien plus gros, sa panoplie de jouets quelques pièces de belle taille.

Ce délicieux traitement ne dura pas bien longtemps. Les deux hommes râlaient comme des bêtes, et ce fut Tao qui lâcha prise en premier. Il déversa sa semence après un dernier coup de rein plus puissant que les autres, avant de s’écrouler sur le dos de notre protagoniste. Daï suivit une petite vingtaine de seconde plus tard, crachant son sperme sur la langue de la jolie gourmande au moment où l’alarme d’Akira retentit. Il avait parlé de 20 minutes, pas plus, pas moins. Après avoir frotté sa joue contre la demi-molle qu’elle venait de pomper et la raie de ses fesses contre celle qui venait de la sodomiser sauvagement, elle se releva, remit sa robe et son tanga en place, et se rendit devant le bureau du chef avec la même démarche sensuelle qu’à son arrivée, comme si de rien n’était. Elle avala goulûment le contenu de sa cavité buccale, avant de nettoyer de l’index les quelques traces de foutre qui maculaient sa joue et la commissure de ses lèvres. Evidemment, elle suçota le bout de son doigt, histoire de ne rien gâcher de ce précieux liquide. Enfin, elle offrit son plus joli sourire au boss, prête à recevoir, ou non, son approbation.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]
« le: mardi 12 juillet 2022, 19:04:59 »
Ainsi nos deux jeunes héroïnes quittèrent le Pelican’s, non sans offrir aux quatre japonais libidineux  leur sourire le plus charmeur. Bien que jamais elle ne l’avouerait, Automne adorait ces petits jeux de séduction, entre regards envieux et langage corporel explicite. Bien sûr, les mecs qui les mataient n’étaient pas des top models, bien au contraire, mais la simple idée de les imaginer se masturber le soir en pensant à elle fit monter un peu plus son excitation. Ce métier était peut-être fait pour elle, après tout…

Devant l’immeuble, une longue berline noire de marque Lexus semblait les attendre, un homme tiré à quatre épingles dans une tenue typique de chauffeur japonais sortant dès leur arrivée pour les saluer d’une révérence appuyée. Tama, de son nom, était donc le chauffeur attitrée de Hazel, et un homme fiable selon elle. Il en avait l’air, en tout cas, avec son visage ridé et avenant. La petite rousse lui rendit sa révérence, avec un peu moins d’implication certes, avant de s’engouffrer par la large portière pour s’installer dans la confortable banquette de cuir crème. L’estonienne ne mentait pas : tout le monde n’était pas capable de se payer une Lexus neuve, ce qui prouvait par a + b que le métier payait bien.

Dans les bouchons et la circulation dense du centre-ville, le véhicule avançait dans un silence de cathédrale, offrant aux deux femmes le loisir de discuter sans élever la voix. Entre deux banalités échangées, la polonaise laissait son regard errer sur le corps et le visage de son interlocutrice. Il n’y avait pas lieu de se demander pourquoi elle plaisait aux hommes, entre ses formes à se damner, son éducation parfaite, son visage d’ange, et son raffinement qui devait cacher une perversion infinie pour autant s’épanouir dans ce milieu. Autour d’elles, sous le soleil couchant, les néons illuminaient la route et les passants de leur halos chatoyants. Quand ceux-ci commencèrent à se raréfier, la berline choisit de se garer devant la façade de ce qui semblait être un cabaret tout à fait banal. En réalité, c’était bien plus que ça.

Ainsi, il s’agissait derrière cette façade des plus oubliables DU club le plus élitiste de la ville. Un club où ceux qui avaient l’argent avaient le pouvoir, comme partout ailleurs, mais aussi des droits que la société ne leur offrait pas. Et pour cette élite, il ne fallait proposer que les filles les plus désirables et les plus dociles. Automne n’était pas certaine de faire partie de cette catégorie de personnes, mais si Hazel l’avait emmenée à sa suite, c’était qu’elle avait dû déceler chez elle quelque chose de spécial, un petit quelque chose de prometteur. Évidemment, à l’entrée du Blue Unicorn, les videurs contrôlèrent son identité avec zèle, tandis que l’escort qu’elle accompagnait avait carte blanche, en tant qu’habituée des lieux.

Le hall d’entrée était exactement comme elle l’imaginait, dans une ambiance feutrée diffusée par les lumières tamisées et la décoration traditionnelle. Devant ses yeux ne sachant où se poser, une hôtesse dont la politesse n’avait d’égal que sa beauté enchaînait les courbettes, d’abord pour nos deux compères, puis une encore plus appuyée pour une homme qui venait de faire son entrée. Pas besoin de description pour que notre héroïne comprenne de qui il s’agissait. Si le chef d’un établissement de prostitution japonais, trempé jusqu’au coup chez les yakuzas, devait avoir un visage, un corps et une tenue, ce serait évidemment ceux de Akira Tamashiro. Malgré l’aura de crime qui planait autour de lui, l’homme était élégant, gâté par la nature, et dégageait un petit quelque chose qui forçait le respect. Automne se fendit d’une révérence avant de se faire analyser des pieds à la tête par le yakuza. Apparemment, il n’était pas totalement imperméable à son charme, comme le laissait deviner sa proposition. Mais ce n’était pas encore le moment du grand examen. Avant ça, il était temps de découvrir un peu plus longuement les lieux.

Ici, l’ambiance nippone traditionnelle laissait place à une décoration clinquante typique des clubs les plus reconnus de Vegas. Les puissantes enceintes crachaient une musique lascive qui seyait parfaitement à toutes ces bassins qui ondulaient, ces jambes qui s’écartaient, ces seins qui rebondissaient. Il y en avait partout, à chaque étage, à tel point qu’il devenait impossible de savoir où donner de la tête. La polonaise avait choisi d’admirer, whisky à la main, la danse d’une asiatique à la peau pâle et à la souplesse presque digne de la sienne. Après quelques minutes trop courtes à se délecter de son breuvage tout en dévorant des yeux la danseuse, Hazel glissa délicatement ses doigts dans la paume de la rousse pour l’inciter à la suivre.

Dès que nos deux amies passèrent la porte, l’environnement changea du tout au tout. Au luxe et à la luxure succéda la réalité poisseuse d’un monde cruel où l’horreur avait cette fois droit de cité. Des filles en larmes se faisaient bousculer par des larbins pressés au bord du craquage, les visages tuméfiés et les corps maculés de fluides aussi divers qu’écœurants sautaient aux yeux d’une Automne qui ne semblait pas choquée outre mesure. Pour elle, il n’y avait pas lieu de l’être. Peut-être que Hazel la prenait pour une amateure, une pauvre jeune fille qui n’avait rien vécue. Ces images pouvaient rebuter celles qui idéalisaient un monde qui par essence était pourri de l’intérieur, pas celles qui savaient à quoi s’attendre. A l’invitation de l’estonienne, elle hocha simplement la tête, sans un mot, et la laissa la guider jusqu’à la suite d’Akira.

150 battements à l’heure. La bouche sèche, la gorge nouée. Mais à l’extérieur, rien ne transparaissait, de ses deux émeraudes émanait simplement une détermination froide. Elle n’avait pas peur, non, n’allons pas jusque là. Ce n’était pas ce qui l’attendait qui faisait naître en elle cet état de stress. Elle savait juste qu’elle n’avait pas le droit à l’erreur. Elle ne pouvait se permettre d’échouer, sa situation financière ne lui pardonnerait pas. Mais lorsque le yakuza apparut dans l’encadrement de la porte, tout lui apparut clairement. Elle ne pouvait pas échouer. Elle était trop douée pour ça. Après une nouvelle courbette, elle riva son regard dans celui de cet homme qu’elle devait persuader par tous les moyens de lui offrir sa chance. Elle ne cilla pas. Le contact visuel ne fut rompu que lorsque la jeune femme comprit tacitement qu’il était temps de s’y mettre. Ses genoux se posèrent à terre, son visage s’approcha de l’entrejambe du patron, et à travers le tissu, ses lèvres embrassèrent une protubérance qu’elle voyait gonfler à l’œil nu. La suite ? Elle ne dépendait plus désormais que d’Akira...

7
Prélude / Re : Souris ! Ca t'irait si bien! [Keira]
« le: mardi 05 juillet 2022, 11:14:16 »
Oh bah eh euh je...  :D

8
Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: mardi 05 juillet 2022, 10:12:55 »
Trop long.

Purée de patates ou de carottes ?

9
Prélude / Re : Souris ! Ca t'irait si bien! [Keira]
« le: mardi 05 juillet 2022, 10:09:58 »
Salut beau mec, t'as quelque chose de prévu ce soir ?

10
Centre-ville de Seikusu / Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]
« le: lundi 27 juin 2022, 21:48:39 »
Le silence que Hazel avait laissé s’installer était des plus lourds. Lourd de sens, lourd de symbole. Avec lui venait le malaise, ce sentiment de ne pas être à sa place dans un monde dont les ressorts vous échappent. Petit, minuscule, ridicule insecte entouré de gigantesques prédateurs, telle se sentait Automne perdue dans cet immense canapé, sous le regard écrasant de son interlocutrice certes, mais aussi de tous les messieurs qui l’imaginaient sans doute à leur merci et dans les positions les plus obscènes. Comme une adolescente, une enfant paniquée, elle envisagea la fuite, la disparition éclair pour ne plus jamais donner signe de vie. Sauf que ce n’était pas possible : une adulte ne fait pas ce genre de choses. Une adulte, ça assume ses responsabilités, ça honore ses engagements. Une adulte, ça ne se défile pas à la moindre contrariété. Une adulte, ça doit faire bonne figure en toutes circonstances.

Ses doigts se refermèrent trop fort sur le verre de cristal, dans lequel le liquide cuivré s’agita mollement. Elle le porta à ses lèvres et engloutit une courte gorgée de son breuvage favori. La chaleur qui anesthésia sa bouche et irrita sa gorge lui fit l’effet d’un câlin maternel : tendre, réconfortant. Cette saveur qu’elle connaissait si bien la rassura, et la ramena les pieds sur terre. Qu’avait-elle à craindre, ici ? Rien ni personne. Hazel était impressionnante en tant que représentante d’un monde qui lui était inconnu, rien de plus. Le danger, elle le connaissait, elle l’avait affronté maintes et maintes fois, ce ne serait ni le silence ni les paroles initiés par cette dernière qui allaient la terroriser.

Il se passa même quelque chose d’étrange et d’inattendu. Plus l’escort déroulait son discours rempli de détails écœurants et d’avertissements, plus la motivation d’Automne revenait. La sale gosse et son désir de défi continuel étaient revenus à la charge. Oh, elle-même savait que la perspective de se faire gicler dans la bouche par un sexagénaire bedonnant n’était pas des plus encourageantes, mais si d’autres y parvenaient, pourquoi pas elle ? Elle reprit une gorgée de sky, puis ce fut à son tour de fixer Hazel. Derrière ses mots se cachait un plaisir qu’elle avait bien du mal à masquer. Pas seulement le satisfaction que pouvait lui apporter un revenu confortable et tout ce qui en découlait. Il s’agissait bien d’un plaisir coupable, celui de la luxure crasseuse, qui ne pouvait s’empêcher de poindre dans sa voix, dans ses intonations quand elle parlait de ces fétiches infects et de ces clients abjects. Un plaisir presque contagieux, qu’elle pouvait ressentir et dont elle n’était pas loin de finir jalouse…

Tiens, la diatribe était terminée ? La question sur son « petit ami » - elle voulait sans doute parler de Nao, qui n’était pas son petit ami, loin s’en faut – la fit doucement rire. Un petit sourire resta ancré sur son visage alors qu’elle faisait tourner le fond de Nikka restant dans son verre. A bien y réfléchir, le garçon ne serait sans doute pas ravi d’apprendre que sa meilleure amie slash colocataire slash crush allait vendre son corps à de parfaits inconnus pas toujours animés des meilleurs intentions. Mais elle n’avait d’autres comptes à lui rendre que celui de leur appartement partagé, et justement, il fallait bien payer les factures. Elle vida le reste d’alcool dans son gosier, puis reporta son regard sur Hazel à nouveau. Ses yeux étaient magnifiques. Enfin, tout était magnifique chez elle, mais ces yeux, tout particulièrement…


« Tout d’abord, merci de votre sincérité, Hazel. Et de votre sollicitude, d’ailleurs. Je vous avoue franchement que je n’avais pas pensé à tous ces détails avant de vous contacter. Je comprends parfaitement que beaucoup de femmes n’aient pas pas tenu le choc, ce doit être assez difficile à vivre quand on ne s’y attend pas. Cependant... »

Elle tourna le regard subrepticement vers la tablée d’à côté, où quatre hommes aussi gras que financièrement aisés se plaisaient à les mater sans vergogne. Malgré son niveau abyssal en japonais, elle comprenait parfaitement ce qu’ils disaient. Et la façon dont ils parlaient ne laissait que peu de doute sur la teneur de leurs paroles.

« Soyez rassurée, je ne suis pas aussi fragile que ce que vous pouvez penser. Je connais bien le danger, je sais parfaitement me défendre si il le faut. Et à contrario, je sais brosser les hommes dans le sens du poil, leur dire ce qu’ils veulent entendre, leur faire ce qu’ils désirent. Pas que les hommes d’ailleurs. »

Elle tapota doucement du bout des ongles sur la table.

« Vous avez répété plusieurs fois que vous étiez la meilleure, et que c’était pour cela que les clients les plus puissants et les plus crasseux vous désiraient. C’est une différence fondamentale entre nous.  Sachez que je ne veux absolument pas être la meilleure, vous êtes bien plus légitime que moi à cette place. Les puissants, les grands pontes, les politiques, je ne pense pas les intéresser autant que vous. »

Elle s’arrêta lorsque le serveur apporta la note, et remercia Hazel du bout des lèvres lorsque celle-ci régla. A vrai dire, l’idée même de contester ne lui était même pas venue à l’esprit…

« En tout cas, je suis prête à vous suivre, quand vous le désirez. »

11
De léchouilles en caresses, les gémissements de l’étrange femme se faisaient de plus en plus rapprochés, de plus en plus longs, de plus en plus aigus, de plus en plus intenses. Abreuvée généreusement, la langue d’Automne continuait son œuvre, lapant sans faiblir, explorant la cavité humide, remuant énergiquement. Son amante ondulait du bassin, s’offrant peut-être inconsciemment un peu plus à la polonaise, qui n’en demandait pas tant. Quand les doigts perdus dans sa chevelure colorée renforcèrent leur emprise et plaquèrent son visage contre cette petite chatte délicieuse, elle comprit immédiatement. Il ne fallut qu’une poignée de seconde pour que se déverse à grands volumes le fruit de la jouissance d’Akita. Fruit, en effet, car c’était la première chose à laquelle le goût faisait penser. Son jus épais et sucré coulait dans sa bouche, recouvrait sa langue, flattait ses papilles, et elle n’en laissa pas échapper la moindre goutte, avalant le tout en levant le regard vers sa nouvelle amie.

« Akita est délicieuse...vraiment délicieuse ! »

Elle n’opposa aucune résistance quand celle-ci l’allongea sur le carrelage froid du vestiaire, qui lui tira quelques frissons fort agréables et l’incita à chercher encore un peu plus de chaleur contre son corps végétal. Elle l’enlaça lors du long baiser, caressa sa chevelure lorsqu’elle entama sa descente ponctuée de quelques soupirs et gémissements, se tendit lorsque son bouton de plaisir se fit taquiner, plaqua le visage d’Akita contre son intimité lorsqu’elle commença à la lécher. Humaine, elle ne l’était décidément pas. Quelle personne normalement constituée pouvait avoir une langue si longue qu’elle venait explorer l’intégralité de sa caverne ? A cette pensée, elle aurait habituellement paniqué, et aurait repoussé violemment l’assaillante. Mais dans ce vestiaire public, à pouvoir se faire surprendre en pleins ébats par n’importe qui, en compagnie d’une créature dont elle ne connaissait ni la nature ni les réelles intentions, elle ne pouvait que s’adonner à la luxure. Un doigt enfoncé sans délicatesse entre ses fesses lui arracha un petit cri, mélange de surprise et de plaisir, rejoint sans tarder par son homologue qui eut le même effet. Quelques secondes plus tard, son corps, comme traversé par une décharge électrique, se raidit, et offrit son jus à la bouche gourmande de son amante, avant de s’écrouler, comme vidé de toute énergie.

Elle n’eut pas le temps de chercher la chaleur et la tendresse de son amie, qui colla son corps aux formes voluptueuses à celui, menu et musclé, de la punk. De quoi avait-elle envie, actuellement ? De repos, peut-être un peu. De tendresse, un peu plus. De se faire baiser encore et encore par Akita, surtout ! Comme si son vœu avait été entendu et exaucé, elle sentit une pression familière entre ses lèvres intimes. Un doigt ? Impossible, ce qui écartait sa vulve était bien trop gros pour cela. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu’il s’agissait d’un phallus, que la créature ne possédait pas quelques secondes auparavant. Étrange pouvoir que celui de se faire pousser une verge, mais elle n’allait pas s’en plaindre, elle qui aimait tant se faire prendre !


« Oh...Ah...Akita est bien...haaa...très bien montée ! »

Et savait très bien s’en servir. Alors qu’elle sentait le membre gonfler dans sa chatte, atteignant des dimensions humainement impossibles, les coups de reins de la femme-plante redoublèrent d’intensité, ne lui laissant aucun répit. Automne gémissait, couinait, jamais personne ne l’avait baisée aussi fort, ni aussi bien !

« Et Automne...haaaaa...adooooore...mmmmh...la bite d’Akita ! »

Ses ongles griffaient la peau étrange de sa partenaire, labourant son dos sans même s’en rendre compte, ses lèvres se plaquaient contre leurs homologues, sa langue dansait avec sa jumelle, elle raffolait de sa salive délicieuse, aussi sucrée que le reste de ses fluides, bourrée de phéromones, qui inondait sa bouche jusqu’à couler de la commissure de ses lèvres. Plus bas, le membre continuait encore de gonfler, se rapprochant plus de l’équidé que de l’Homme lambda, et commençait à pulser,  d’abord doucement, puis de plus en plus rapidement et puissamment.

« Remplis-moi, Akita ! »

Immédiatement, celle-ci obéit, déversant sa semence brûlante et épaisse au plus profond d’une Automne qui sentit presque son ventre se gonfler, tant l’éjaculation était généreuse. Le faux sperme abondait, dégoulinant de ses lèvres intimes malgré la présence de l’énorme membre entre celles-ci. Et lorsqu’il se retira, elle put sentir l’air s’engouffrer dans sa chatte restée grande ouverte, malmenée par la taille et la brutalité de son amante. N’importe quelle femme aurait supplié pour arrêter là, mais pas la jeune sportive. Les muscles dessinés sous sa peau pâle, tendus par l’effort continuel, elle avait enfin trouvé une utilité à toutes ces années d’exercice intensif et à ce corps d’athlète. Son endurance était loin d’être consommée, de nombreuses heures de sexe les attendaient encore. Elle écarta volontiers la jambe lorsqu’elle y fut invitée, et gloussa lorsqu’elle sentit le gland presser contre son œillet.

« Akita va m’enculer ? Oh oui ! »

Sa queue avait bien rétréci en volume, ce qui, certes, la déçut quelque peu, elle qui adorait la brutalité, la violence et la douleur, mais c’était peut-être mieux pour sa survie. Son postérieur ondula, et elle s’empala d’elle-même sur le membre bien lubrifié d’Akita, qui lui dilata l’anus sans effort. Quand la totalité de la verge fut engloutie, elle écarta encore les jambes jusqu’à un grand écart parfait, face contre terre, offrant totalement son cul à sa partenaire.

« Est-ce que les partenaires d’Akita savent faire ça, d’habitude ? »

12
Bon, pour la street cred, on repassera. Après une quinte de toux qui attira l’attention de la moitié de la salle, Automne était devenue le centre de l’attention. Pas pour les bonnes raisons, certes, mais l’essentiel était là : sa voisine l’avait remarquée. Mieux encore, elle lui parlait ! Elle ne pouvait pas encore lui répondre, cependant, trop occupée qu’elle était à reprendre son souffle. Quand enfin elle put la regarder, ce fut avec des yeux embués de larmes et le visage rougi.

« Oui euh...non...oui ça va, t’inquiète pas ! »

Elle ne répondait pas du tout à sa question, mais bref. Elle prit une nouvelle gorgée d’eau minérale, qui ne se trompa pas de chemin cette fois, puis s’essuya le visage avec sa serviette. A ses côtés, la jeune femme s’était installée à la presse à jambes et enchaînait les répétitions avec une régularité impressionnante. Pas besoin de se demander si elle avait lesté la machine avec de nombreux poids, les muscles de ses cuisses se dessinant sous sa peau pâle. Son visage arborait une expression de plus en plus fermée, trahissant au fil de ses efforts la douleur qui irradiait dans ses jambes.

La punk ne pouvait s’empêcher de se mordiller la lèvre devant ce spectacle. Pour elle, c’en était presque indécent et érotique, de montrer ainsi sa magnifique musculature. Mais extrêmement plaisant à mater. Elle offrit à la sportive son plus beau sourire lorsque celle-ci stoppa son exercice après de nombreuses séries de nombreuses répétitions.

« Je peux ? »

Elle s’installa à son tour à la machine, posa ses pieds sur la plate-forme sans regarder le lest, et commença à pousser. Les répétitions s’enchaînèrent, avec une relative facilité qui ne lui correspondait pas. Après une dizaine de celles-ci, elle rajouta dix kilos de poids et recommença à pousser sur ses jambes. Voilà qui était mieux, beaucoup mieux, et digne de son niveau. Au bout de huit, elle commença à sentir cette chaleur particulière irradier dans ses cuisses, celle qu’elle avait appris au bout de nombreuses années à apprivoiser, et même à apprécier.

Son visage se ferma en même temps que ses yeux quand elle passa les douze répétitions. La musique dans son casque s’était coupée, mais ça ne la dérangeait pas outre mesure. Par de longues et lentes respirations, elle s’était concentrée sur son effort, laissant de côté la douleur pour ne plus laisser place qu’au plaisir un peu masochiste de sentir sa musculature se tendre et se relâcher à intervalles réguliers. Elle perdit finalement le compte après une vingtaine de répétitions, mais ne s’arrêta pas pour autant. Pas une émotion ne transparaissait sur son visage, malgré la souffrance qui l’envahissait. Une dernière...Et elle arrêta avant que ses jambes ne lâchent. Combien de fois avait-elle poussé cette presse ? Trente, quarante, cinquante ? Elle-même n’en savait rien. Un bref coup d’œil à ses cuisses lui prouva qu’elle avait bien travaillé, la vue de ses muscles saillants la remplissant de satisfaction. En se levant, elle lâcha un nouveau sourire à la dame en rouge.


« Au fait, moi c’est Automne. »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]
« le: lundi 13 juin 2022, 08:46:10 »
De : RainyAutomne@gmail.com
A : Hazel.T*******@gmail.com

Objet : re : Introduisez-moi à votre monde

Chère Hazel,

Bien reçu pour le lieu de rendez-vous. J’y serai à l’heure convenue, dans une tenue convenable, si cela vous convient.

En vous souhaitant une très agréable soirée

Automne Maleki

***

Son regard était perdu dans le lointain. Face à la fenêtre de sa chambre, Automne gambergeait. Cette idée de contacter Hazel Tikanova lui était venue sous les conseils pas toujours avisés de la fée ivresse, et celle de purement et simplement annuler le rendez-vous commençait à ne pas lui paraître si saugrenue. Au loin, se dessinaient les arêtes saillantes des plus hauts immeubles de la ville et de la région a fortiori. Parmi eux, la Tour Nakano, à la modernité rutilante, dans laquelle Hazel était elle-même en train de se préparer. Mais ça, Automne ne le savait pas…

Un long soupir brisa le silence. Nao s’étant absenté pour l’après-midi, ses blagues de mauvais goût et piètre qualité n’étaient pas là pour remonter le moral de la punk. Bien sûr, elle ne lui avait pas annoncé que c’était Hazel qu’elle allait rencontrer ce soir-là. Un mensonge à base d’entretien d’embauche dans un bar tranquille et huppé du centre, le Pelican’s, s’était échappé de sa bouche sans qu’elle n’y réfléchisse. Mensonge par omission, d’ailleurs : techniquement, cette histoire était à peu près vrai ; elle allait passer un entretien d’embauche au Pelican’s, juste, pas pour le Pelican’s. Un détail.

Ses petites mains ouvrirent les hautes portes de son armoire dans laquelle était accrochée à un cintre sa tenue du jour. Une petite robe noire achetée le matin même, s’arrêtant à mi-cuisse, avec un décolleté raisonnable plongeant vers sa faible poitrine, et mettant en valeur ses formes quasi-inexistantes. Elle l’enfila sans peine, tortillant son corps souple et tirant sur le tissu pour ne pas laisser de pli disgracieux l’enlaidir. Ses pieds se glissèrent dans une paire de talons ouverts, aussi neufs que la robe, qui lui permettraient de dépasser, fait rare, le mètre soixante. De ses doigts fins, elle boucla la fine lanière de cuir autour de sa cheville gauche, puis fit de même avec la droite, avant de s’avancer dans de petits claquements étouffés par la moquette jusqu’au miroir en pied.

Le reflet qu’il lui renvoya réussit à faire naître un sourire sur son minois jusqu’alors renfermé. Ce genre de tenues, Automne ne les portait que pour les grandes occasions, et à chaque fois, elle se maudissait de ne pas se mettre autant en valeur plus souvent. Féminine, presque sexy, mais sans vulgarité, voilà un tableau qui flattait le regard. Elle se tourna, se retourna, s’inspecta sous toutes les coutures, de la tête aux pieds, fière de cette image qu’elle allait renvoyer. Son maquillage était parfait, sa chevelure domptée (que d’efforts !), ses ongles vernis en noir, chaque poil épilé. Seul détail qui la chagrinait quelque peu, ses abdos moulés visiblement dans sa robe. Bon, il fallait vraiment y porter attention pour le remarquer, et elle n’avait pas non plus un corps de bodybuildeuse, donc ce n’était pas choquant. Parait-il que c’est à la mode, de toute façon. L‘alarme de son téléphone, réglée pour dix-huit heures trente, sonna bruyamment, lui indiquant qu’il était temps de partir.

Le Pelican’s fut atteint plus rapidement que prévu, malgré le facteur talons hauts. Un coup d’œil à son téléphone, dans l’ascenseur, lui indiqua qu’elle avait un peu moins de dix minutes d’avance. Pas grave, pensa-t-elle, il vaut mieux arriver en avance qu’en retard. Comme quoi, on peut être rebelle mais suivre les conventions sociales. Les portes coulissantes s’écartèrent pour dévoiler un lieu d’un rare raffinement, aux lumières tamisées et à la musique douce. Aux tables s’épanchaient ça et là des couples à l’aisance financière visibles, des groupes restreints de grands pontes au rire sonore, des hommes seuls observant ponctuellement la grande horloge placée au dessus du bar. Exactement le genre d’ambiance dans laquelle la polonaise faisait tâche. Sur le parquet de bois sombre, le claquement de ses talons résonnait, attirant l’attention de quelques assemblées qui l’observèrent avec une discrétion toute relative.

Son cœur battait la chamade, tellement fort que les tablées les plus proches devaient sans doute l’entendre. Son regard balayait la pièce, à la recherche d’une chevelure blonde et courte, perdue dans ces canapés et sofas plus anglais que la reine elle-même. Celle-ci ne tarda pas à émerger de la brume, la soulageant à moitié, stressant encore plus l’autre moitié. Sa haute stature contrastait avec la taille ridicule d’Automne, vingt bons centimètres les séparant. Ajoutez à cela sa tenue presque aussi sévère qu’élégante et sexy, et vous comprendrez que notre pauvre protagoniste avait l’impression de se retrouver face à sa maîtresse d’école lorsqu’elle avait huit ans. Beaucoup de choses avaient changé depuis, certes, mais pas sa taille. Prenant son courage à deux mains, elle prit une grande inspiration, pressa le pas vers elle et lui tendit la main en pouffant à son compliment.


« Bonsoir Hazel, je vous remercie, je ne peux malheureusement vous retourner le compliment qu’à moitié, à mon plus grand désarroi. »

Elle espéra que la jeune femme comprendrait le sous-entendu flatteur et ne le prendrait pas mal, mais il était de toute façon trop tard. Elle s’installa en face de Hazel lorsque celle-ci l’invita à le faire, son séant s’enfonçant dans ce sofa trop confortable pour être honnête. Immédiatement, un serveur tiré à quatre épingles vint lui apporter une carte recouverte de cuir, qu’elle consulta rapidement, sans s’attarder trop longtemps sur les prix de toute façon trop élevés pour elle. Le premier whisky de la carte fera l’affaire, et ne l’endettera que sur quelques mois. L’espace d’un instant, l’idée de commander un vin rouge lui traversa l’esprit ; non pas qu’elle appréciait particulièrement ce breuvage auquel elle ne connaissait rien, mais parce qu’il renvoyait une image plus féminine qu’un whisky, boisson d’homme d’âge mur, affalé dans un canapé comme celui-ci avec un Havane aux lèvres et des Richelieu aux pieds. Elle n’avait malgré tout pas envie de mentir sur qui elle était, et cette franchise, qu’elle laissait transparaître dans ses paroles comme dans ses gestes, était l’une de ses marques de fabrique qui pourrait peut-être lui être favorable.

« J’espère que je ne vous dérange pas trop. J’imagine que votre agenda doit être bien rempli, alors je vous remercie de m’accorder un peu de votre temps aussi rapidement. »

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Centre-ville de Seikusu / Show me what you got [pv Hazel Tikanova]
« le: lundi 06 juin 2022, 00:44:39 »
De : RainyAutomne@gmail.com
A : Hazel.T*******@gmail.com

Objet : Introduisez-moi à votre monde

Bonjour Hazel. Ou devrais-je plutôt vous appeler Miss Tikanova ? Peut-être me remettez-vous. Nous nous sommes croisées ce matin, sur la jetée, vous en plein running, et moi sortant de l’eau glaciale. Je n’ai pas eu le temps de vous remercier pour vos compliments, alors je tiens à le faire maintenant.
Cette rencontre, je l’avoue, ne m’a pas laissée de marbre. Votre prestance et votre présence m’ont frappée, assez en tout cas pour que je me mette à votre recherche. Félicitations pour votre site, aisément l’un des plus attirants qu’il m’ait été donné de voir dans le genre, et je m’y connais un peu.
Il est temps d’aborder le sujet principal de ma requête. Voyez-vous, je ne suis installée ici que depuis quelques semaines, et je n’ai que peu eu l’occasion de m’acclimater aux us et coutumes locales. Le monde de la nuit et de l’érotisme ne me sont pas étrangers, mais dans ce pays, je suis une étrangère. Personne ne me connaît encore, mais cela pourrait changer.
Je vais droit au but : j’ai l’intention de travailler dans ce milieu. Et vous, Hazel Tikanova, en tant qu’occidentale, avec votre beauté, votre élégance, cette aura qui vous entoure, m’avez donné cette envie. Je peux comprendre que cette approche paraisse directe, voire même brutale, mais sachez que ce ne sont pas des paroles en l’air.
Bien que vous ayez eu l’occasion de poser le regard sur mon corps à moitié nu, je vous joins quelques clichés plus professionnels et qui, je trouve, me montrent sous un jour plutôt flatteur. J’espère que ces photos vous plairont et qu’ils piqueront encore un peu plus votre curiosité.

En l’attente de votre réponse, je reste à votre disposition, si vous voulez vous entretenir avec moi, me tester, n’hésitez pas à me contacter à toute heure. Je désire vraiment collaborer avec vous, qu’importe le sens que vous mettrez sur ce terme.

A bientôt, je l’espère

Automne Maleki

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One Shot / Re : The punk and the nerd [PV Nao]
« le: dimanche 05 juin 2022, 22:18:27 »
Pouah, que la Terre était basse ! Et qu’elle tournait vite, en plus ! C’en était vraiment désagréable, et elle ravala un peu de vomi qui manqua de s’échapper de ses chastes lèvres. Fermer les yeux étant l’un des seuls moyens efficaces de contrer la nausée, Automne se décida finalement à se détendre et à clore ses jolies paupières. Quelques secondes, pas plus. Juste le temps de se reposer un peu et que le tournis disparaisse. Ça va passer vite.

En effet, elle se réveilla vite. Et en grande forme qui plus est. Nao s’était éclipsé...quoique, non. Il l’avait déposée dans son lit, sans qu’elle ne s’en rende compte. Il est vrai qu’elle ne pesait pas bien lourd, surtout pour quelqu’un de la trempe du japonais. Le volet était clos, et quelques rais de lumière venant des lampadaires de l’extérieure filtraient à travers celui-ci. Une fois habituée à la semi-pénombre, son cœur loupa un battement. A ses côtés, debout au milieu de la petite pièce, une silhouette féminine se découpait. De belles courbes et une tailles fines lui faisaient dos, sans qu’aucune pièce de tissu ne gâche ce tableau divin.

Sans un mot, la jeune femme se leva, s’approcha à pas feutrés de la silhouette qui paraissait à la fois si proche et si lointaine, jusqu’à ce qu’elle puisse poser ses mains sur ses hanches. Ces hanches chaudes, si chaudes qu’elle ne pouvait laisser ses doigts en place, doigts qu’elle faisait courir sur cette peau douce qui appelait aux caresses. Un soupir s’échappa de ses lèvres alors qu’elle enfouissait son visage dans le cou de la silhouette, pas un cheveu ne s’interposant sur son passage. Un baiser se fit déposer dans sa nuque, un deuxième, un troisième. Son parfum délicat inspirait l’élégance et l’érotisme. Une poussée de gourmandise l’incita à léchouiller le lobe de son oreille. Après tout, pourquoi pas ? La pointe de sa langue déposa une goutte de salive et…

Et les cris d’excitation de Nao la tirèrent de ses délicieuses rêveries. La salive qui s’écoulait de ses lèvres avait collé sa joue contre le coussin, et elle grogna en papillonnant des paupières, mécontente d’avoir été extirpée de la sorte de ses préliminaires oniriques. Il fallut quelques secondes et un long phasage sur l’écran du PC pour qu’elle comprenne de quoi il retournait.
« Oh Nao t’es un champion ! » Elle le pensait réellement. Devant ses yeux se jouait le clip promotionnel pour la jeune femme qu’ils avaient rencontré le matin même. Hazel, donc. La vidéo était à l’image de ce qu’elle laissait transparaître : sexy, mais délicate. Sans perdre un instant, elle cliqua sur l’adresse mail apparue sur l’écran et rédigea un long message dans lequel elle se présenta et lui demanda des renseignements, le tout en anglais. A ses côtés, Nao la regardait comme si il attendait quelque chose. Automne comprit. Alors elle déposa un petit baiser sur sa joue, comme une récompense ultime pour ses efforts acharnés.

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