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Le parc et son sous-bois / Re : Fly me to the other Moon [Natacha]
« le: jeudi 22 février 2018, 15:15:48 »
Là, j'avais cette étrange impression de ne pas vraiment être écoutée, que mon interlocutrice faisait semblant d'appréhender mes mots pour que je la lâche le plus vite possible. C'était terriblement frustrant et énervant, mais je m'efforçai de ne pas lui en tenir rigueur, compte tenu de son état plutôt lamentable malgré le fait qu'elle soit encore en mesure de tenir debout. Je ne pus cependant pas étouffer mes soupirs trop longtemps et en laissai un fuiter. J'étais moi-même fatiguée et cette situation ne faisait qu'accentuer cet état. Je pourrais presque m'endormir à la simple idée de devoir tout lui résumer à nouveau. Je devais cependant faire preuve d'une grande force mentale pour ne pas céder. Après tout, si je m'endormais également et que la blonde se réveillait avant moi, qui sait ce qu'elle tenterait ? Peut-être une nouvelle fuite. Certes, je serais en mesure de la retrouver assez facilement, mais tout cela n'en devenait pas moins chiant pour autant.

Euh... Je vais pas te laisser de message, non. En tout cas, dors. T'as l'air aussi énergique qu'un lombric.

J'avais beau me moquer, je ressentais également la fatigue. Ou en tout cas, ce corps la ressentait, chose que je trouvais particulièrement débile puisque je lui accordais mon immortalité. Pourquoi pas ma non-nécessité de dormir, dans ce cas ? Peu importe, passons. Je soupirai de nouveau et me posai dos à la porte tout en observant mon milieu, sans ajouter le moindre mot. Ouais, je comptais littéralement laisser la lycanthrope s'endormir. Combien de temps devrais-je la surveiller pour ne pas qu'elle se fasse la malle ou tente de se débarrasser de moi ? J'en avais aucune idée et, franchement, je préférais ne pas y penser. La simple idée de poireauter pendant des heures sans rien faire m'alourdissait déjà les paupières.

Finalement, je ne m'étais pas montrer plus résistante que ça. Alors que j'espérais monter la garde aussi longtemps qu'il le faudrait, ce corps pitoyable céda finalement sous le poids de la fatigue pour ne plus se relever avant un moment. C'était arrivé si soudainement... Et, dans ce genre de situation, je n'étais pas en mesure de faire quoi que ce soit même si mon esprit, lui, restait conscient à l'intérieur de ce corps éreinté et à première vue sans vie. Une véritable torture psychologique ! C'est comme si je flottais au beau milieu de l'océan avec les yeux bandés, les oreilles bouchés et la bouche cousue. Bref, une privation quasi-totale des sens couplée à une attente indéterminée, au moins jusqu'à ce que ce corps soit suffisamment reposé pour se lever.

Je ne sais pas trop ce qui m'a réveillée, au final, mais je finis par ouvrir les yeux et récupérer peu à peu le contrôle de son corps. C'en était si lent et pseudo spectaculaire que cela aurait pu être comparée à une soudaine sortie du coma. Je plissai les yeux, articulai mes doigts dans l'espoir d'en sentir le bout engourdi et finis par me frotter basiquement les yeux en bâillant. Sérieusement, s'il y a bien une chose que je détestais, c'était la lenteur exaspérante avec laquelle les humains se réveillent. Si j'avais pu posséder un paresseux, cette étape aurait sans doute été similaire en de nombreux points. Bref ! Je me concentrai pour essayer de ressentir la présence de mon hôte mais y peinai vraisemblablement, toujours un peu dans le gaz. Il faut dire que je voyais toujours un peu flou et que je galérais à me relever, chose qui devait être hilarante à voir puisque ce sommeil prolongé m'avait fait m'écraser lamentablement sur le sol. Et, à vrai dire, j'en venais presque à me demander si la blonde n'aurait pas pu en profiter pour handicaper ce corps, ou même le livrer à quelqu'un d'autre. J'étais toujours en mesure de m'en échapper, certes, mais au prix d'un certain temps, une nouvelle fois. Entre deux bâillements, j'articulai quelques mots avec peine.

Eh... t'es là ? Pas vraiment envie de jouer à cache-cache de si bon matin. Même si... je sais pas vraiment si on est le matin, en fait.

2
J’en ai marre, marre et re-marre ! Pourquoi mon adversaire se cachait derrière des artifices magiques aussi chronophages ? Je n’en savais rien. Tout ce dont j’étais sûre, c’est que ça mettait ma patience à rude épreuve. Et grands dieux, ce que je n’étais pas du tout patiente une fois dans cet état ! Autant dire que voir tout mon environnement s’accélérer soudainement comme si j’étais devenue extrêmement lente fut horriblement frustrant. La chose en profita pour s’approcher de moi alors que mes gestes, vraisemblablement ralentis à l’extrême, n’étaient guère suffisants pour m’apporter la moindre des défenses. Nous étions en plein combat et pourtant, cette entité se permit de m’adresser quelques attentions totalement hors contexte. Je vais la buter, je vais la buter…

Finalement, la chose dans laquelle j’étais enfermée commença à se craqueler, cédant doucement sous le poids de ma volonté, à moins que ce ne soit que l’artifice du temps. Peu importe ! La première chose que je ferai en sortant d’ici, c’est décapiter cette garce ! Elle n’a que trop attendu de se faire remettre à sa place !

Les choses ne se passaient cependant pas comme on les avait prévues, sauf dans de très rares cas. En l’occurrence, l’onde de choc générée par l’explosion du dôme étrange fut assez conséquente pour soulever mon petit corps et lui faire rencontrer le sol dans la même seconde. J’y fus maintenue durant de longue seconde par un tentacule obscur s’enroulant autour de ma gorge et la transperçant de part en part suite à la naissance de curieuses épines. Comme la dernière fois, je fus empreinte d’une vive douleur qui m’était parfaitement inconnue. Bordel, ça fait mal ! Comment cela était-ce possible ? Je ne me rappelle pas avoir été blessée par quelqu’un à un quelconque moment de ma vie. Alors pourquoi ? Pourquoi elle, elle y parvenait ?

Le sang de mon enveloppe humaine s’écoulait doucement et sinueusement, recouvrant lentement le tentacule qui me strangulait. Je m’en saisis aussitôt d’une poigne fébrile et alarme, cherchant évidemment à m’en défaire. Ce fut finalement ma tortionnaire qui me libéra, relâchant son emprise sur le membre flexible pour m’en faire découvrir un tout autre, cette fois-ci bien plus rigide. Mes yeux se posèrent instinctivement dessus alors que j’en détaillai maintenant les coutures. Dans un autre contexte, j’aurais été ravie de l’étudier et de m’en servir. Mais pour l’heure, je me relevai difficilement et vociférai mes provocations entre deux gerbes de sang. Heureusement, mon corps se régénérait déjà.

J’vais surtout le charcuter, au même titre que ta gueule !

Une nouvelle fois, je m’élançai à son encontre, cependant plus faiblement qu’auparavant. Elle eût largement le temps de réagir, me renvoyant de nouveau dans la direction opposée à l’aide d’un de ces souffles mystérieux. Encore une fois, j’eus l’impression de recevoir un impact de plein fouet, et celui-ci ne m’en laissa pas de marbre. J’émis un cri, chose inhabituelle chez fois, puisque j’étais loin d’être habituée à la douleur. Je retombai alors au sol et y fus aussitôt clouée par l’apparition de nouveau tentacules à épines. La sensation horrible de la chair qui se fait transpercer, le sang qui coule le long de mon corps… Voilà donc ce que ressentaient les faibles que j’exterminais ? J’avais soudain bien plus de compassion pour mes victimes. Néanmoins, ce n’était pas cette compassion qui allait me sortir de ce pétrin.

Je levai les yeux vers la chose qui se rapprochait de moi, alors que je ne pouvais vraisemblablement rien faire. L’horrible douleur me poussa à lâcher mon tachi qui se dématérialisa aussitôt. Je serrai les dents et jurai, comme à mon habitude. Pourtant, la voir se rapprocher ainsi en exhibant son membre fièrement dressé réveilla en moi un sentiment inavoué de soumission, lequel se mêla à ma peur de la douleur qui m’était si inconnue pour créer un mélange que je trouvais des plus surprenants. Bien vite, je me surpris à désirer qu’elle me possède, qu’elle me ravage et profite de son étrange habileté à pouvoir me faire mal pour me forcer à obéir. Je secouai vivement la tête, tentant de chasser ces idées superflues et inconvenues de mon esprit. Non, je ne devais pas me soumettre ! Je n’avais jamais perdu, jamais… Je ne voulais pas que ça commence aujourd’hui ! Et pourtant, sous la douleur, je fus prise d’étranges mécanismes un peu trop humains à mon goût et me contredisais à chaque fois que je parlais.

Arrête ça, sale pute ! T’approche pas de moi ! Non, non et non ! Laisse-moi, pitié !

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Le parc et son sous-bois / Re : Fly me to the other Moon [Natacha]
« le: samedi 17 février 2018, 14:35:45 »
Attendre tranquillement, c'était donc ça mon plan ? Parce que là, je n'étais même pas en mesure de l'accomplir à la perfection ; j'étais bien trop inquiète pour ça. À chaque minute – que je considérais de trop – qui passait, j'avais l'étrange impression que j'étais en train de rater quelque chose, comme si la blonde était en train de se vider de tout son sang et de se laisser mourir dans la salle de bain. Bien sûr, j'aurais pu tricher et aller regarder de temps en temps, mais je savais que cela allait de nouveau ruiner mes chances d'avoir une conversation avec elle. Que faire dans ce cas ? Soit je la laissais potentiellement mourir tout en prenant le pari qu'elle soit assez résistante pour ne pas que ça arrive et que je puisse ainsi lui parler, soit j'allais espionner quitte à passer pour un voyeur et faire en sorte qu'elle ne m'adresse plus le moindre mot. Je ne savais pas quoi faire et cela se traduisit par une habitude très humaine : je tournai en rond, inlassablement. Si j'avais été un personnage de ces fameux cartoons, j'aurais déjà creusé une tranchée à même le sol, à force de tourner encore et encore. Mais heureusement, la lycanthrope me sortit de mes réflexions en faisant son apparition. Enfin ! Je n'avais plus à m'inquiéter !

Charmante la demoiselle, cela dit en passant. Apercevoir son corps dans un si simple appareil me donna, l'espace d'un instant, une raison autre que le pacte pour m'amuser avec elle. Le corps que j'avais emprunté réagit d'ailleurs en conséquence. Je ressentis, l'espace d'un instant, un sursaut à l'intérieur de mon pantalon. Néanmoins, elle ne partageait toujours pas mon avis et alla jusqu'à critiquer mon déguisement. Ahem. J'eus évidemment envie de lui répondre avec la même animosité que d'habitude mais estimai qu'il serait mieux de me retenir. Je ne pus cependant m'empêcher de penser que si j'avais cédé au premier corps croisé, c'était pour elle, et qu'elle n'avait donc pas à se plaindre. Étrangement, je m'étais dit que ça n'allait pas conduire à une bonne entente, de lâcher ça.

Regarde un peu ton état. Comment ne pas avoir de remords après ça ? Mais bon. Si c'est de cette façon que tu souhaites m'appeler, fais-toi plaisir. Et sache que j'ai choisi ce corps dans la hâte. Ce "puceau de seconde zone" m'indiffère, ce n'est pas lui qui m'intéresse.

Après tout, il ne me serait d'aucune réelle utilité sur le long terme puisque son temps passait bien vite et qu'au bout d'un moment, il allait en mourir. D'ailleurs, ongles et cheveux avaient bien poussé depuis que je l'ai possédé. Comment dissimuler ce petit inconvénient aux yeux de la blonde ? J'allais devoir trouver un plan pour ça, et pas n'importe lequel puisque cela me demanderait beaucoup d'adresse et de bluff.

Franchement, avant que je t'explique quoi que ce soit, je serais plus sereine si t'étais posée sur ton lit.

J'ouvris donc la marche, me rappelant sans trop de mal où était située la chambre de la blonde. Par cette attitude, elle saura sans mal que j'y ai été au moins une fois. Bon, tant pis. Si elle cherchait quelque élément préjudiciable que ce soit, elle ne trouvera rien. Je n'avais rien déplacé, rien touché en dehors de son lit et de la porte. Tout était au même emplacement qu'auparavant. Une raison de moins de s'énerver ? Je l'espérais. Bref ! J'ouvris la porte de sa chambre et me dégageai ensuite du chemin pour la laisser rentrer. Je refermerai derrière elle après être passée à mon tour, en espérant qu'elle ne me fasse pas de crise pour rester debout et agoniser. Dans tous les cas, je comptais bien tout lui expliquer. Tout ? Pardon, je m'emballe. J'allais lui expliquer uniquement ce qui m'arrangeait. Après tout, il s'agissait de mes capacités et non des siennes, elle n'avait à priori aucun élément pour les remettre en question.

Voici le résultat d'un pacte avec moi. Enfin... ça, c'est uniquement dans le cas où mon pactisant accepte de me céder son corps. Autrement, nous restons deux entités distinctes. Je suis d'ailleurs capable de lui rendre sa conscience à tout moment, juste pour te prouver qu'il n'est pas mort. Bref.
Les avantages de tout ça ? Tu profites de ma régénération, de mon immortalité, de mon insensibilité à la douleur et tu deviens capable de prouesses physiques surhumaines. Sous cet aspect précis, la téléportation est également possible. Tu devineras sans trop de mal comment je suis arrivée ici, du coup. Bien sûr, je vais pas te plaindre un tableau parfait et hypocrite, je veux être honnête avec toi. Le pacte pourrait te rendre plus fatiguée que d'habitude, au point que tu doives en dormir davantage si nous ne fusionnons pas. Autrement, tu devras t'accoutumer à la présence de ma marque sur ton corps, rien de plus.


Je m'appuyai contre la porte en soupirant, satisfaite de mon explication. Je n'avais pas parlé de ce qui repoussait la majeure partie de ceux avec qui j'étais honnête, à savoir le fait de vieillir plus vite si jamais la personne n'était pas déjà immortelle avant que je ne pactise avec elle. Et même si pour le moment, mon but n'était pas de lui faire accepter directement ma proposition mais au moins de faire en sorte qu'elle se méfie moins, je devais toujours faire en sorte que mon pacte paraisse toujours plus intéressant que désavantageux.

Et si je te veux toi en particulier, c'est justement parce que ta nature te permettait potentiellement de réduire à néant ce premier inconvénient. Je veux voir si un corps différent le supporte, et je veux surtout que tu m'aides à atteindre mon objectif. En contrepartie, tu pourras évidemment disposer de toutes mes capacités.

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Faible. L’homme se montrait actuellement faible, chose à laquelle je n’émis pas la moindre remarque. Un amant docile pouvait tout autant m’exciter qu’un dominant, après tout. Le plaisir restait selon moi le même. Et puis le sexe était la seule chose en ce monde capable de me faire ressentir quoi que ce soit de véritable. Peu importe le contexte, une partie de jambes en l’air était toujours la bienvenue. En l’occurrence, m’occuper de ce kidnappeur et le soumettre au plaisir était hautement satisfaisant, sans parler du fait que mon enveloppe charnelle me fasse désormais ressentir tout un tas de choses, allant du grand et commun plaisir d’avoir une queue en érection en moi au bref éclat de satisfaction illuminant mon visage à chaque gémissement de mon partenaire. J’adorais le voir ainsi à ma merci, mais cela n’allait cependant pas durer éternellement.

Dans ses déclamations maladroites et entrecoupées de soupirs et de gémissements, il semblerait qu’une certaine graine de folie soit en train de germer. Je n’y avais pas particulièrement prêté attention, ce qui me valut rapidement d’avoir la tête tirée vers l’arrière après que l’homme ait empoigné mes cheveux. J’en lâchai un petit cri, non pas de douleur mais de surprise. Enfin, je prêtai attention à ses propos. Il racontait vouloir me détruire, ce à quoi je ne pus répondre que par un sourire accompagné d’un léger et bref rire, ce dernier se faisant aussitôt interrompre par mes nouveaux gémissements. Mon kidnappeur, plus vigoureux que jamais, redoubla d’intensité dans ses mouvements. Il me regarda un instant, je lui rendis ce regard, constatant par la même occasion qu’une certaine démence semblait s’être emparée de lui. Il força ensuite pour me plaquer et me maintenir au sol. J’aurais pu me défaire de cette prise avec une aisance déconcertante mais n’en fis rien, bien trop excitée par les nouvelles perspectives de nos ébats. Mon antre s’en lubrifia avec empressement.

La ferme… Tais-toi et ravage-moi, puisque tu y tiens tant, grommelai-je.

Prière exaucée. Alors j’étais définitivement retenue au sol, l’homme s’empressa de s’immiscer en moi, ce à quoi je répondis par un long gémissement non dissimulé. Jamais je ne tentai de m’échapper de son emprise, estimant de toute façon qu’il ne serait qu’en moyen de me procurer davantage de plaisir. Après tout, le moindre mal qu’il chercherait à m’infliger ne serait rien pour moi. Ainsi étais-je en mesure d’apprécier les mots de mon agresseur, ravie par la simple idée de pouvoir me taper tout un tas de créatures pour ensuite m’en débarrasser, et cela jusqu’à ce que je trouve le meilleur hôte possible. En faisant ce qu’il clamait, l’homme allait indéniablement m’offrir une vie plaisante, de mon point de vue. C’est donc dans l’optique de donner plus de saveur à cet acte que le fou semblait affectionner que je rugis, discutant ses propos jusqu’au dernier, tout en faisant mine de me débattre.

Tu crois me faire peur ?    C’est mignon, t’es rien qu’un chiot qui aboie, au final !

Je n’eus cependant pas le temps d’en dire plus puisqu’il se mit à me retenir avec plus de fermeté, allant jusqu’à ne plus me laisser d’air pour respirer. Et même si, encore une fois, j’aurais pu m’en sortir sans trop de mal, je n’en fis rien. Je ne pouvais pas ressentir de douleur de la part de tels actes, uniquement du plaisir. Ainsi, me faire étrangler ne présentait aucun problème apparemment et ne m’assurait simplement qu’une place de soumise au milieu de ces ébats, place que j’acceptai sans faire d’histoires. Si cela permettait à l’homme de venir plus vite, ce qui semblait être le cas, je n’avais aucune raison de me plaindre. Et puis j’étais moi-même titillée, petit à petit, alors que le plaisir s’accumulait en moi et remontait lentement mais sûrement, comme une gerbe de lave prête à jaillir de la cheminée d’un volcan. Je remuai difficilement le bassin afin d’amplifier les gestes de mon amant et sentis mon vagin étreindre son membre avec force, comme pour le maintenir à l’intérieur et le pousser à cracher toute sa semence en moi. Manquant visiblement d’air, j’eus bien du mal à gémir alors que je le voulais. Mon corps entier se crispa sous le plaisir intense ; mes doigts grattaient le sol avec panique, mon dos se creusait, ma tête se relevait malgré la prise effectuée sur elle. Ce n’était plus qu’une question de secondes avant que je ne reçoive ce que je désire et que je puisse lui apposer ma marque. Mais pour l’heure, je devais encore stimuler mon partenaire.

Que de la… gueule… articulai-je difficilement en raison de ma position. Incapable de jouir… au final !

5
Je ne pouvais m'empêcher de prendre le moindre des mots de cette entité comme une provocation directe et volontaire. Peut-être était-ce le cas, tout comme ça pouvait ne pas l'être. Néanmoins, avec cette idée en tête, je n'avais qu'une seule envie, soit de la trucider. Tant pis pour les questions sur ce qu'elle était, elle n'aurait pas dû commettre cet énième affront à mon honneur en me rendant l'intégralité de mes forces. Et même si je n'avais pas de pactisant à disposition, je m'estimai bien capable de lui rendre la vie dure voire de l'handicaper à jamais ou de la tuer. Il fut tout naturel que je lui fonce dessus, ignorant ses dernières remarques pour me concentrer sur mon découpage. À vrai dire, les seules choses capables de distraire mon esprit, c'étaient mes réflexions sur la présentation du plat de sushis dont son corps sera la vedette.

Je m'acharnai, finissant par briser l'espèce de bouclier d'énergie avec lequel elle se protégea. Ce n'était certainement pas assez pour me retenir, monstre. Il te faudra faire plus que ça. Je l'avais donc à portée de lame et m'apprêtai à lui asséner un coup fatal quand, depuis sa main, une sorte d'onde de choc indicible qui me repoussa avec aisance et m'envoya rouler sur le sol à de multiples reprises. Je me relevai avec une étrange peine, constatant quelque chose d'anormal en moi ; un picotement au point de l'impact. C'était comme si... j'avais ressenti quelque chose ? Non, impossible. Cela ne devait être que le fruit de mon imagination, ou encore ma soif de sang grandissante qui me jouait des tours. Je grognai, lasse, et m'élançai à nouveau contre la chose, cette fois-ci avec plus de rapidité. Mon objectif était évidemment de la surprendre en changeant la trajectoire de mes coups au dernier moment. Et, pour ne pas me refaire avoir par sa barrière d'énergie, j'empoignai mon tachi avec plus de vigueur pour être sûre de passer la protection au premier impact.

Comme prévu, alors que mon pseudo premier coup allait être porté à niveau de son buste, je fis dévier la lame vers le bas et effectuai un puissant fauchage, tranchant vers l'extérieur, dans l'espoir de lui trancher les deux jambes. Cela ne fut évidemment pas suffisant, à cause de je ne sais quel autre maléfice. Qu'est-ce que cette chose me réservait ? Peu importe. Je perdis progressivement le peu de patience qu'il me restait. Et, avec ça, je fus également démunie de ma capacité à réfléchir puisqu'au lieu de viser des emplacements stratégiques, je m'acharnai désormais bêtement, avec barbarisme, sur l'entité ombrageuse dans son ensemble. Au moins, j'avais pu redoubler d'efforts grâce à cela. Je fus cependant irritée par le simple fait que si j'avais eu un pactisant à disposition, toute teinte proche du noir arborée par la chose aurait été pour moi aussi résistant qu'une brindille. Ce manque de moyens ne m'enragea que davantage.

Crève, crève, crève !

Je perdis toute organisation ou même notion d'harmonie dans mes gestes. Chaque échec me poussa à mettre toujours plus de force dans mes coups, à épuiser cette enveloppe humaine jusqu'à ce que ses mains soient en sang, que sa vision se trouble ou que ses muscles fatiguent tout simplement. Comme d'habitude, ces effets négatifs ne m'apportèrent aucune douleur, si bien que mes coups ne perdirent jamais en vigueur. Et pourtant, j'usai bel et bien stupidement mon corps, ralentissant au passage sa régénération passive. D'un point de vue extérieur, certains initiés auraient pu me confondre avec un berserker, si ce n'est qu'il me manquait la masse musculaire. Je devenais clairement incontrôlable, si bien que la moindre entité mortelle passant malencontreusement par ici serait empalée par ma lame, dans l'unique but d'étancher ma soif de sang constamment insatisfaite de ne pas pouvoir réellement atteindre mon adversaire.

J'vais te faire bouffer mon épée, approche et souffre, garce !

6
Le parc et son sous-bois / Re : Fly me to the other Moon [Natacha]
« le: dimanche 21 janvier 2018, 12:24:04 »
Comme c'est mignon. La blonde, blessée, pensa tout d'abord à cacher sa poitrine en s'agitant plutôt que de rester calme pour ne pas ouvrir davantage ses blessures. Un instant, je me permis de douter de la vivacité d'esprit de cette créature, bien que je venais de m'infiltrer chez elle sans qu'elle ne soupçonne comment. M'enfin. Je voulais pas d'un tas de chair sans aucune goutte de sang pour subsister en tant qu'hôte. Pour cette simple raison, je ne devais pas l'effaroucher plus qu'elle ne l'était déjà. Je levai donc les mains au dessus de mes épaules et fis deux petits pas vers l'arrière en guise de bonne volonté, mais surtout pour lui montrer que je ne lui voulais aucun mal. À vrai dire, je m'inquiétais plus que je n'avais envie de lui faire ravaler ses paroles. Il serait dommage que cette chose, aussi humaine puisse-t-elle parfois paraître, meure avant que je n'aie découvert la potentielle propriétaire de qualité qu'elle pourrait faire.

Eh, relax. Je suis pas là pour te tuer ou quoi. Si tu veux, je peux tout t'expliquer, mais commence par ne pas te vider de ton sang steuplaît.

Par contre, s'il y a bien une chose que je ne comptais pas faire pour le moment, c'était partir. Et puis quoi encore ? Il ne manquerait plus qu'elle voie la vierge au pied de son lit, celle-là. Mais bon, je doutais qu'elle puisse me faire quoi que ce soit, non seulement parce qu'elle était blessée mais aussi parce que j'avais réussi à voler le corps de quelqu'un, ce qui voulait dire que je pouvais exploiter mes capacités à plein potentiel. Et, jusque-là, je n'avais croisé personne capable de me tenir tête dans ces conditions. Je doutais même être en mesure de pouvoir me retenir suffisamment pour ne pas lui infliger une blessure létale. Autrement dit, je devais éviter d'avoir recours à la violence dans cette situation, quoique je pourrais très bien la laisser charcuter ce corps pour que je revienne à mon état d'origine. Bref ! C'est pas avec des plans à la con que j'allais arranger quoi que ce soit à la situation. La blonde saignait et mes pouvoirs, aussi fabuleux soient-ils, ne me permettaient pas de guérir les blessures d'autrui. Dommage !

En attendant, tu peux me faire confiance juste pour dix petites secondes ?

Je jetai un nouveau coup d'oeil express à la blessure de la demoiselle. Aucun doute, c'était profond. Mais puisqu'elle n'en mourait pas ou était encore capable de bouger (à priori), j'estimai qu'elle serait en mesure de guérir sous peu. Néanmoins, je pouvais accélérer ce processus, aussi bien par de petites actions anodines que par un pacte. Mais avant de passer par ce dernier, il fallait au moins que je réussisse à l'approcher sans qu'elle ne me voie comme une menace potentielle. Et ça, c'était le plus dur. Je baissai le regard, observant mes pieds puis mon buste. Pas de pitié pour le t-shirt de cet inconnu, j'en ai plus rien à foutre. Je le déchirai sans aucun remord, plaçai la pièce de tissu dans le creux d'une de mes mains et m'avançai doucement vers la lycanthrope. Une fois à un petit mètre d'elle, je m'accroupis pour être à son niveau et tendis la main qui tenait le morceau de t-shirt vers elle, tout en détournant le regard. Manquerait plus que je passe pour un pervers en essayant de l'aider, tiens.

Au lieu de gueuler, fais quelque chose pour ça. T'as déjà désinfecté ? Je sais que les humains en ont besoin pour éviter d'attraper je sais plus quelle connerie. Et si tu l'as fait, recouvre ta plaie parce que là c'est dégueulasse et ça va pourrir, si tu la laisses à l'air libre.

Pour le coup, je m'en sentais pas mal conne. Après tout, j'étais en train de réparer mes propres erreurs. Bon, ok, je lui avais fait ça pour lui faire comprendre qu'elle ne pouvait pas me charcuter si facilement, mais bon. Je m'étais laissée emporter par ma soif de sang, chose qui aurait pu tourner au drame si elle n'avait pas pris la fuite. Et maintenant, j'étais là, à jouer l'infirmière de service. À vrai dire, j'aurais préféré que ce soit dans un tout autre contexte que celui-ci, un qui m'aurait directement permis de pactiser avec elle. Mais paraît-il qu'on ne pouvait pas tout avoir, dommage. Cette fois-ci, je m'estimai tout à fait raisonnable. J'irai doucement s'il le faut, et tant pis si ça met ma patience à rude épreuve.

Bon, je sors de là. Je suis à côté. Si tu veux vite savoir le pourquoi du comment, grouille-toi de sortir de ton bain, princesse.

Sur ces mots, je quittai la salle de bain en soupirant, l'air de rien. Ouais. Cette fois-ci, j'allais l'attendre tranquillement sans faire de vagues, en espérant qu'elle me pose pas un lapin.

7
L'homme, sans doute las de se faire ainsi mener par le bout du nez, se révéla soudainement bien plus agressif. Il redoubla d'efforts pour me renverser, ce à quoi je ne répondis que par un grand sourire satisfait. Je l'avais mis dans cet état et je n'allais certainement pas regretter ! Après tout, il m'accorda tout un tas d'attentions parfois délicates et parfois violentes. Je gémis au gré des nouvelles tortures de mon amant et écartai légèrement bras et jambes pour lui laisser mon corps à entière disposition. Je me cambrai sous ses baisers, alors qu'il se rapprochait inlassablement de mon entrejambe, probablement son objectif final. Je n'y opposai aucune résistance, au contraire. Mes mains passèrent dans ses cheveux pour venir l'encourager à descendre plus bas, jusqu'à ce qu'il daigne enfin venir me servir. Car oui, je m'estimai toujours en parfait contrôle de la situation, me persuadant aisément que j'avais mené jusqu'ici. C'est évidemment avec dévotion qu'il immisça sa langue en moi, chose que je ne tardai pas à apprécier, à l'entente de mes petits couinements de plaisir. J'ouvrai les cuisses et le laissai maltraiter mon fessier dans un même temps, haletant quelque peu sous ces nouveaux assauts. La perspective qu'il se monte encore plus violent vînt alors titiller mon esprit ; je ne pus m'empêcher de le provoquer en conséquences.

Brave petit chien, continue de lécher ta maîtresse.

Mon expression assurée se déforma cependant en une étrange mimique distordue par le plaisir grandissant. Je ne me cachai plus et laissai mes gémissements faire écho dans la rue, quitte à ce que cela attire des passants. De toute manière, les câbles les empêcheront de passer. Cela nous laissait donc une certaine intimité, malgré le fait que nous étions dans un lieu public. Ce détail m'excita d'ailleurs davantage, car je ne pus m'empêcher de me dire que nous allions faire des jaloux, à ne pas nous dissimuler comme la bienséance et les bonnes manières le souhaiteraient. Cependant, je n'étais pas la seule à devoir attirer les oreilles indiscrètes. Il fallait aussi que je fasse crier mon agresseur. Et pour cela, je lui laissai encore quelques secondes à me satisfaire, jusqu'à ce que j'en sois suffisamment humide, et me redressai aussitôt pour adopter une position plus assise. Je relevai un pied, le plaçant sur une des épaules de mon amant pour le repousser avec plus d'aisance. Je lui adressai ensuite un regard clairement aguicheur et provocateur tout en me mordant la lèvre inférieure. En attendant, je vins compenser la nouvelle absence de sa langue en moi par deux doigts inquisiteurs, l'un que je fis rentrer à l'intérieur de mon intimité et l'autre qui passait et repassait inlassablement sur mon bouton de chair, m'arrachant au passage quelques soupirs d'aise.

Sors ta queue et prends-moi.

En vérité, je ne lui laissai que quelques maigres secondes pour ça tant j'étais impatiente, si bien que je finis par me jeter sur lui avant même qu'il n'ait pu se présenter à moi. Je pressai ma poitrine contre son buste comme pour supplier ses instincts de n'opposer aucune résistance et le renversai à mon tour. Je m'assis sans trop de mal sur son bassin et le déshabillai de façon on peut plus hâtive et maladroite (quelle idée d'avoir un costume, ce n'était pas pratique du tout). Finalement, le sésame fut à portée. Je me saisis du membre du kidnappeur, le secouant avec vigueur après l'avoir enserré entre ma paume et mes fins doigts, et me redressai quelque peu afin d'en insérer le gland en moi. Un couinement sourd plus tard, j'ondulai déjà du bassin pour l'aider à rentrer plus facilement en moi. Après quoi, ma main laissa le chibre faire son office et aida rapidement sa jumelle à maintenir l'homme au sol en exerçant une pression sur ses épaules.

Alors, tu es en colère pour... gn... ça aussi ? Je te domine, assume-le.

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L'Enfer / Re : Let's get down [Stephen Connor]
« le: samedi 20 janvier 2018, 07:25:28 »
D'une certaine façon, je pus considérer mon objectif charnel comme atteint, puisque je n'avais eu droit qu'à davantage d'attentions. À la bonne heure ! J'avais beau désirer au plus profond de mon être qu'il me prenne comme une chienne, j'estimai tout de même conserver un certain contrôle, surtout depuis que mes mots et gestes ne l'excitaient qu'encore plus. Clairement expérimentée, je savais ce que je faisais et n'hésitais à aucun moment, que ce soit pour venir caresser ses bourses d'une main inquisitrice pendant que je les embrassai ou pour raffermir la pression que mes lèvres exerçaient sur son chibre lorsque je l'avais en bouche. Je restai avant tout confiante et sûre de mes capacités, quitte à parfois perdre pied à cause des assauts surprises des tentacules. Ces choses étaient étrangement satisfaisantes et, dans la présente, je rêvais de me faire souiller par elles aussi. Néanmoins, supplier comme une chienne en chaleur n'était certainement pas dans mon caractère, d'autant plus que je ne voulais en aucun cas donner à mon amant une sensation de victoire.

Naturellement je perdis en vigueur lorsque ma gorge fut bloquée par le membre du démon, ne pouvant respirer convenablement. De la salive fuita maladroitement de mes lèvres pour rouler des commissures jusqu'à mon menton avant de s'écraser lâchement au sol. Je remarquai d'ailleurs rapidement que je n'étais plus en contact avec ce même sol, les tentacules me soulevèrent et me placèrent à l'entier disposition du démon alors qu'un frisson de plaisir me parcourut le corps. Je n'opposai aucune résistance, ravie de me faire ravager sous peu. Au contraire, j'agitai quelque peu mon bassin pour encourager l'homme à s'immiscer en moi, même s'il n'avait actuellement plus besoin de mon aval pour cela. Même si je ne l'avais pas souhaité, il m'aurait certainement violée jusqu'à ce que je devienne sa chienne personnelle. Grand bien m'en fasse ! Il réveillait en moi certaines pulsions masochistes, dont le plaisir procuré par les insultes coquines. Par le passé, lorsque j'étais encore inexpérimentée, j'aurais pu mouiller à la simple entente de ces mots. Aujourd'hui, il me fallait du concret. Et puisque je l'avais, mon intimité ne se priva pas de souiller l'imposant membre à ses portes en le recouvrant de cyprine.

Que de la parlotte. J'attends encore que tu me détruises, mon beau.

Je ne fus pas déçue, cela dit en passant. Même si c'était encore lent, je le sentis s'immiscer en moi aussitôt et fus par la suite rendue muette par l'infiltration de quelques tentacules dans ma bouche. Je les suçai avec grand plaisir et profitai de leur présence pour étouffer mes gémissements alors qu'un de ces membres visqueux m'arracha une petite plainte de surprise. Il titillait l'entrée de mon anus, comme s'il souhaitait y rentrer. Je ne lui refusai évidemment pas l'accès, décontractant le plus possible mes muscles malgré la torture que le démon lui-même m'infligeait dans un même temps. J'étais sur le point d'être prise par tous les orifices disponibles. Mon corps, par manque de préparation, me fit savoir à quel point il était impatient par une production surnaturelle de mouille et par un durcissement éclair et permanent de mes tétons. Si j'étais prête mentalement, physiquement c'était différent. J'avais déjà participé à quelques orgies humaines par le passé, si bien qu'une pénétration intégrale n'était pas un concept inconnu à mes yeux. Pourtant, le fait que ce soit cette fois-ci un démon violent et quelques tentacules visqueux et curieux fut pour moi l'élément exotique qui réveilla ma curiosité charnelle. Dans l'unique optique d'expérimenter cela, j'étais prête à devenir sa chienne, à lui obéir sagement en n'aboyant que très peu (parce que je ne pouvais pas m'en priver totalement). Je lui fis d'ailleurs part de ma soumission par quelques ondulations maladroite du bassin, en raison de ma position, et gémis de façon claire et audible à chaque fois qu'il s'aventura plus en profondeur. Et naturellement, les muqueuses de mon intimité se serrèrent à chaque passage du démon, étreignant pleinement son imposant membre qui devait probablement me déformer quelque chose, tant je le sentais en moins. Mes yeux s'humidifièrent sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit, mes joues s'empourprèrent tant que je fus en mesure de les sentir, incandescentes, m'irradier le visage. Et, d'un cri, je priai pour le démon accélère.

9
Furieuse mais toujours aussi méfiante, je ne fis pas le moindre pas malgré le fait que je sois armée, pas même lorsque l'ombre décida de me libérer de mes entraves. J'étais toujours engourdie et ne savais pas de quoi elle était capable ; comment pourrais-je courir le risque de finir paralysée pour un long moment ? Quelques minutes voire heures, c'était déjà bien suffisant ! Je ne voulais certainement pas en avoir pour des jours. Je me contentai donc de l'analyser en détail, constatant qu'elle possédait à la fois une poitrine faisait gage de sa potentielle appartenance au genre féminin mais qu'elle était également dotée d'un appareil génital masculin. Avant de même de me demander pourquoi, je me fis la réflexion que si j'arrivais à coucher avec cette chose, je serais en mesure de pactiser avec et de lui voler tous ses secrets mais aussi sa vie.

Pour le moment, l'inconnue me fit part de ses desseins à mon encontre. Moi, être offerte à sa femme ? Et puis quoi encore ? On ne m'offrait pas, on s'offrait à moi. Ensuite daignais-je potentiellement pactiser avec mon amant. On ne m'utilisait pas comme un objet, certainement pas moi. Et évidemment, le fait que cette créature hermaphrodite me considère comme une simple arme me hérissa le poil. Je grinçai des dents, m'apprêtant à cracher tout mon venin sur elle avant qu'elle n'en rajoute une couche, s'en prenant directement à mon courage. Moi, peur ? Je n'avais qu'une seule envie, lui dire d'aller se faire foutre alors que je l'empalai lentement de ma lame, suffisamment lentement pour qu'elle souffre et regrette le moindre de ses mots. D'ailleurs, qu'est-ce qui m'empêchait de le faire ? Elle venait de me défier et semblait avoir confiance en ses capacités. De mon côté, même si je n'avais pas accès à tous mes pouvoirs à cause du fait que je n'aie pas de pactisant pour le moment, je m'estimai comme suffisamment en forme pour lui tenir tête. Enfin, pas tout à fait. Je voulais juste tant la décapiter que j'en perdais la raison.

Je fis le premier pas vers elle, bien que chancelante, et la défiai du regard tout en tendant ma lame dans sa direction. Quelques secondes de tension plus tard, je m'avançai bien plus rapidement – bien que j'étais encore très lente par rapport à ce que je pouvais faire – et plaçai le tranchant de la lame vers l'extérieur alors que je balayai latéralement l'espace devant moi, espérant trancher cette mystérieuse imprudente avant qu'elle n'ait le temps de regretter ses paroles. Et étrangement, je me doutai que cela n'allait certainement pas être suffisamment pour la blesser voire l'atteindre. Je préparai donc un deuxième coup, faisant pivoter la lame dans ma main pour que le tranchant soit replacé de l'autre côté, et fis le même balayage en sens inverse. Le poids de mon tachi m'entraîna cependant vers l'avant sans que je ne le prévoie. Mes frappes avaient été effectivement fébriles en raison de mon engourdissement, si bien que j'en eus à peine la force de retenir l'élan généré par mon propre assaut. J'étais encore faible, mais toujours empreinte de hargne à l'encontre de cette personne.

Attends un peu, je vais te crever ! Quoi que tu sois, je vais te découper balancer ton cadavre au cœur du village de tes protégés ! Et même si j'y arrive pas, tu crèveras de fatigue alors que je te regarderai clamser depuis mon trône d'immortalité. Jamais je te servirai, pimbêche.

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Le parc et son sous-bois / Re : Fly me to the other Moon [Natacha]
« le: samedi 13 janvier 2018, 05:00:12 »
Le loup m'arracha littéralement une partie du bras, cela juste après notre courte escarmouche. Eh ben... Si j'avais été humaine, je serais actuellement en train de souffrir le martyr jusqu'à ce que je finisse par en mourir. Pire encore : elle aurait mis fin à mes jours ici et maintenant, sans même que je ne puisse éprouver le moindre ressenti supplémentaire. Cela aurait été assez triste. Malheureusement pour cette chère blonde, je n'étais pas humaine et ne bronchai qu'à la vue de tout ce sang qui me coulait sur le corps, non pas à la douleur. Cette chose qui m'était inconnue poussa d'ailleurs la bête à fuir avant même que je ne puisse penser à une autre offensive. Et merde, j'étais pas en condition pour réagir promptement.

S'il y a bien une chose dont je restais persuadée quoi qu'il arrive, c'était que je ne devais certainement pas perdre la piste de cette chère et tendre blonde lycanthrope, quoi qu'il m'en coûte. Dans ce monde, les créatures exceptionnelles restaient beaucoup plus rares que les humains et, quoi qu'on dise ou pense, je restais également intéressée et curieuse quant à la tolérance que cette fille aurait à mon pacte. Je me trouvais cependant dans un piteux état. Je pouvais largement marcher mais la perte de sang rapide me provoquait un certain malaise, si bien que mon corps chancelait alors que je ne cherchais qu'à avancer. Il était impératif que je me régénère, sans quoi je ne serai pas en mesure de poursuivre la bête. Heureusement pour moi, elle m'avait laissé de quoi la pister puisque je savais désormais identifier sa présence. Il ne me fallait désormais qu'un pactisan temporaire pour que je puisse la tracer où qu'elle soit.

Enragée par cette perte de temps incommensurable, je râlai et me redressai difficilement, encaissant encore ce nouvel échec. Normal, non ? Avec un corps si frêle bien qu'immortel, il était difficile de faire le poids face à une créature physiquement plus forte et robuste. Néanmoins, ma détermination en resta intacte, et c'est notamment ce qui me permit de partir en quête d'un jeune humain fêtard aussitôt que je fus en mesure de me déplacer sans chanceler (et surtout sans que je n'aie à dissimuler un bras à moitié bouffé). Pour commencer, je sortis de ce fichu bois qui m'avait auparavant attiré pour son calme olympien. C'était ironique puisque je recherchai maintenant des gens susceptibles de m'intéresser. Et justement, c'est une fois de retour en zone urbaine que je fis la rencontre d'un groupe de trois jeunes hommes, certainement de sortie pour aller en discothèque ou je ne sais quoi, et que j'accostai sans la moindre gêne. Sûre de moi, je ne dissimulai pas mes airs aguicheurs face au trio de mâles et tentai de sympathiser avec eux tout en laissant plâner un tas de sous-entendus. « Je profite de ma vie et de mon corps », « Je n'ai pas envie d'être seule ce soir », « L'alcool est meilleur quand on le partage » et j'en passe. Ils avaient beau être physiquement passables, je ne pouvais me permettre de faire la fine bouche si je voulais atteindre mon objectif réel, à savoir cette blonde m'ayant filée entre les doigts. J'étais prête à tout pour la retrouver, quitte à ce que ça se finisse en un autre bain de sang. Je n'étais pas du genre à renoncer, et certainement pas face à trois types en chaleur.

Autant dire qu'après avoir partagé quelques verres d'alcool avec eux, je les avais dans ma poche. La brochette d'amis, visiblement en quête de femelles, répondirent comme je l'espérais à mes avances. Ils étaient trois, et alors ? Je m'estimai comme bien assez expérimentée pour retenir l'attention de trois puceaux. Et justement, ces derniers furent un peu trop précoces à mon goût. Je n'allais cependant pas m'en plaindre puisque l'heureux élu ayant eu l'immense honneur de me prendre fut le nouveau propriétaire de mon sceau. Me séparant des deux autres en faisant des avances au pseudo leader du groupe, je le mis rapidement dans ma poche en lui promettant le monde. Facile. Les humains étaient si simples, si bien que je me demandais encore si la blonde avait encore une part d'humanité en elle, pour refuser l'avenir parfait que je pouvais lui offrir. Bref ! Je profitais évidemment du contexte sexuel qu'il y avait entre mon pactisan et moi pour le leurrer, le pousser à me laisser le contrôle de son corps pour que je lui "fasse ressentir un plaisir si intense qu'il n'en connaîtra jamais d'équivalent". Ce qu'il ne savait pas, c'est que je garderai le contrôle de son corps jusqu'à ce que j'aie accompli mon objectif.

Sans plus de cérémonies, je fusionnai avec lui sous les regards inquisiteurs des deux autres mâles à qui j'adressai désormais une expression emplie de dédain. Pour eux, j'étais leur meilleur ami ayant tout juste couché et fusionné avec une fille étrange. Je ne leur accordai pas le moindre mot et m'éclipsai après avoir fait apparaître mon Tachi, ouvrant une brèche spatiale par laquelle je m'enfuyai. À l'intérieur de celle-ci, je pus me concentrer pour repérer la signature existencielle de la blonde. Dans un appartement, hein ? Je ne me fis pas prier pour y apparaître dans la seconde, pénétrant dans la demeure en faisant apparaître une nouvelle brèche ouverte par ma lame. Et aussitôt, je la fis disparaître, ne laissant derrière moi qu'un sillon de poussière brillante à peine perceptible à l'oeil nu. Je pris mes repères, constatant que ma cible ne se trouvait pas dans la pièce où je venais d'atterrir. Tant pis, pas d'apparition grandiose juste devant ses yeux. Je ne pus cependant pas me détacher de l'idée de générer un certain effet de surprise, d'autant plus que je possédais actuellement un garçon qu'elle n'avait sans doute jamais vu. Brun, cheveux courts mais débraillés, de taille moyenne et à peine plus musclé qu'un japonais lambda. Il est clair que je ne l'avais pas choisi pour son physique, lui. Il n'était pas moche mais ne brillait pas. Même ma merveilleuse marque ne suffisait pas à l'embellir. Bref ! Je regardai autour de moi et décidai finalement de me poser sur un lit, m'y allongeant de façon totalement insolente et décontractée. J'espérai seulement que la femme loup n'allait pas traîner, parce que ce corps n'avait pas toute sa vie. D'ailleurs, ses cheveux, sa pilosité faciale et ses ongles poussaient au fil des minutes. Après tout, le temps affectait bien plus vite mon pactisan lorsque je le possédais.

Bon, elle fout quoi ? murmurai-je, déjà impatiente. C'est bien ici qu'elle va dormir nan ?

Je me rappelai alors d'un petit point de détail, à savoir le fait que je lui aie potentiellement déchiré l'épaule avec mon arme. Éprouvait-elle tant de douleur suite à cela ? Je ne pouvais pas le savoir, ne connaissant pas cela moi-même, mais fus rapidement prise d'une grande inquiétude. Si ça se trouve, elle se vidait actuellement de son sang dans une autre pièce. Et moi j'étais là, bêtement, en train de l'attendre. C'est stupide. Et ce que j'allais faire l'était aussi, mais bien moins que de laisser crever un hôte de qualité. Je me redressai d'un bond et poussai les portes sur mon chemin sans même me montrer discrète, fouillant l'appartement à la recherche de la blonde. Je la trouvai finalement, en train de prendre un bain littéralement ensanglanté. Cette horrible vue ne me rassura nullement. Merde ! Qu'est-ce que j'avais fait ? Je pense avoir évité les organes vitaux mais cette blessure avait quand même l'air assez chiante.

Euh, salut. Tu vas bien ?

N'ai-je pas l'air conne ? Enfin, con, dans ce corps...

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Évidemment, l'homme se prêta au jeu. S'il y avait bien une chose à laquelle j'aurais pu faire aveuglément confiance en ce monde, c'est bien la propension humaine à vouloir faire l'amour après la moindre provocation. À vrai dire, j'en jouais et en profitais moi-même, il aurait donc été étrange de ma part que je viole l'homme de la façon la plus barbare qui soit. Non, ce n'était pas suffisant. Je voulais le rendre accro, dépendant et esclave de mon corps. Le voilà d'ailleurs qui accordait des attentions particulières à ce même corps, le caresser et le titillant aux endroits sensibles avec précision. Je n'y restai pas de marbre, au contraire. Un sourire étira mes lèvres, un silencieux gémissement s'échappa de mes lèvres et quelques frissons me parcoururent l'espace d'un instant. Si j'étais insensible à la douleur, mes zones érogènes ne filtraient pas le plaisir, étrangement.

Maintenant qu'il s'était dévoilé à moi et s'attelait à bombarder mon petit corps d'attentions, j'avais encore plus confiance en mes capacités. J'empoignai bien plus fermement le membre en érection que je provoquais auparavant et exerçai des gestes parfaitement reconnaissables pour un homme. Son costume ne me gênait pas le moins du monde. Au contraire, c'était comme une sorte de jeu pour moi, de parvenir à l'exciter voire à le faire jouir sans même être en contact direct avec lui. Et pour cela, je n'avais pas que les actes, mais aussi les mots dont j'ai tiré profit il y a peu. Pourquoi ne pas recommencer à nouveau ? J'étais d'humeur enjôleuse et taquine, l'idée de l'exciter ainsi me satisfaisait pleinement. C'est pour cela que je profitai du fait qu'il lape mon téton de sa langue pour porter plus aisément mes lèvres à l'une de ses oreilles et ainsi lui susurrer de nouveaux mots, reprenant l'intonation volontairement sensuelle d'il y a quelques secondes.

Et avec quelle partie de son corps la salope devrait-elle te faire jouir ? Il paraît qu'elle est capable de tout...

Ce faisant, je ralentis mes mouvements de poignet et adoptai un rythme plus régulier et calme, ne serait-ce que pour profiter de la situation. Même si j'aimais le provoquer ainsi, il serait bien dommage que notre petit jeu finisse si tôt. Quitte à lui apposer ma marque, je voulais que ce soit fait dans des conditions spectaculaires ou mémorables, et pas d'une simple branlette indirecte. Qui plus est, j'avais accepté qu'il me fournisse également du plaisir. Je bombai le torse, lui offrant mes seins sans une once d'hésitation. Je lâchai ensuite son membre et plaquai mon bassin contre le sien, entamant une lente et sensuelle danse de proximité. Et même au travers de toutes ces épaisseurs de tissu, je fus en mesure de sentir son érection. J'en fus ravie, au point de me frotter allègrement contre cette bosse nouvellement née. Mon intérieur ne tarda pas à en être lubrifié naturellement, certain d'être pénétré sous peu. Pourtant, je comptais bien faire durer ce petit jeu encore un peu.

C'est dommage. Si on considère le fait que tu t'introduiras en moi, je suis celle qui te capturerai. Tu perds sur tous les fronts, mon beau.

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L'Enfer / Re : Let's get down [Stephen Connor]
« le: jeudi 04 janvier 2018, 19:28:20 »
Il en faisait exprès. Pas de doute possible à avoir, le démon contrôlait ses tentacules de sorte à ce qu'elles lui facilitent la tâche, me provoquant et me chauffant pour me frustrer. Je sentis effectivement un certain désir monter en moins alors que je peinai à lutter contre les attentions qui me provoquaient d'étranges sensations. De ma longue expérience, je n'avais jamais eu à supporter les tortures de tentacules, et je compris rapidement pourquoi certaines personnes fantasmaient à leur propos. En leur présence, je me sentis vulnérable durant quelques instants et étouffai quelques gémissements au fond de ma gorge. Il faut dire que je n'étais pas en mesure de faire autrement, avec ce membre intégralement avalé qui obstruait à présent l'air. D'ailleurs, mon corps humain commença à montrer quelques signes de suffocation à cet acte. Je voulais tousser mais n'y arrivais pas, de la bave s'enfuyait maladroitement de ma bouche pour fuiter depuis la commissure de mes lèvres. Et pourtant, j'étais toujours en train de me régaler alors que le démon insistait encore et toujours, me poussant et me faisant revenir sur son membre.

Dans un même temps, je m'exécutai et obéis tout naturellement à sa demande, me courbant davantage vers l'avant dans l'unique but d'offrir ma croupe de reine aux tentacules. Ceux-ci allaient d'ailleurs découvrir que si mon corps était insensible à la douleur, il réagissait d'une toute autre façon au plaisir charnel. En comparaison, mes zones érogènes avaient spécialement été créees pour que j'apprécie le sexe, pour que j'aime me lier à qui que ce soit. Et, justement, j'étouffai de nouveaux gémissements alors que les tentacules me torturaient davantage. Prise d'un certain plaisir coupable, je ne pus m'empêcher de réagir à cela autrement que par quelques provocations, agitant mon fessier à la vue exposée des membres ténébreux. Je pressai mes fesses contre eux, les caressai même et roulai des yeux alors que je les imaginais déjà en train de me prendre en même temps que leur maître, comblant absolument tous mes orifices en même temps. C'était exactement comme un gangbang, en quelques sortes, chose que je n'avais jamais expérimenté et qui m'excitait pourtant. Pour preuve, mes gémissements se firent suppliant alors que je rendis plus ferme et puissante l'étreinte de mes lèvres autour de la verge de Helel, comme si je cherchais à l'étouffer et à la forcer à cracher son délicieux sperme.

Provocatrice et surtout masochiste en l'instant, je cherchai un moyen de pousser le démon à me punir. Au bout de longues secondes durant lesquelles j'avais continué de le sucer, je trouvai finalement une idée certes basique mais qui m'enchantait pourtant et allait sûrement le faire réagir. De la bonne façon ? Je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, je me montrai aventurière et relevai une main pour claquer le fessier de mon futur propriétaire. Je voulais vraisemblablement l'énerver, le pousser à me faire regretter ce que j'avais fait. Et c'était décidément trop tentant puisque je sentis rapidement mon intimité dégouliner d'approbation. Je me permis alors de me reculer quelque peu, ne serait-ce que pour pouvoir laper pleinement le gland de mon amant, et me focalisai de nouveau sur cette unique partie alors que j'enroulai mes doigts fins autour de la verge laissée à l'abandon par mes lèvres. Je la branlai alors activement, cherchant sans nul doute à recevoir le jus tant convoité en pleine gueule. Et le fait de ne pas pouvoir ressentir la moindre fatigue m'aidait d'ailleurs à ne pas perdre en intensité. Au contraire, j'allais même au delà de ce qu'un humain lambda pouvait effectuer. Quitte à m'engourdir le bras pour un moment, je redoublai d'ardeur et empoignai fermement l'épaisse verge après l'avoir couverte de baisers. Dans un même temps, je relevai à nouveau les yeux vers mon partenaire et tirai profit de ma main libre pour me caresser sensuellement le corps, débutant de la base de ma poitrine jusqu'à mon intimité que je titillai et dont je séparai les lèvres humides afin de laisser ruisseler la mouille jusqu'à l'intérieur de mes cuisses.

Si tu me considères comme une pute, qu'es-tu donc, à m'utiliser ainsi ?

Je souris avant d'étouffer à nouveau le gland de l'homme. Cette réplique n'avait pas pour but de l'insulter mais bien de lui montrer que j'avais du répondant, et surtout qu'il pouvait aller toujours plus loin pour me faire taire. Après tout, j'avais plusieurs trous à disposition et, au delà même de mon objectif premier, je désirais maintenant me faire prendre salement.

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Le parc et son sous-bois / Re : Fly me to the other Moon [Natacha]
« le: lundi 01 janvier 2018, 04:21:12 »
Me casser, moi ? J'avais envie de rire. Même si le corps de blonde émit les mêmes sons sinistres qu'auparavant, je ne reculai pas d'un seul bas, au contraire. Je voulais voir ce qui allait arriver, je ne souhaitais qu'en apprendre plus sur sa transformation. Et, cela dit en passant, peut-être pourrais-je arrêter de me retenir, si elle devenait réellement menaçante. Mais pour le moment, je me contentai de maintenir un certain espace entre elle et moi, marquant ce vide par l'allonge de mon sabre. Et j'avais bien fait. Qui sait ce que ce gros loup aurait pu me faire, si je n'avais pas la pointe de mon arme vers l'avant ? J'y aurai survécu, mais je n'aurais peut-être pas aimé. Mais aimais-je seulement la situation présente, en dépit du futur ? Non. Je m'attendais à ce que la créature s'en prenne à moi, qu'elle me dévore ou me tranche la carotide d'un coup de patte griffue. Bref ! Il y avait tout un tas de tuer un humain et je m'y étais attendue. Quelle vaine illusion puisque la bête s'en alla, disparaissant dans l'ombre des feuillages d'un arbre.

Je soupirai et rabattis ma lame sur mon épaule, lasse. Allais-je réellement devoir partir à la chasse au loup ? Il semblerait. Je fermai donc un instant les yeux, puisqu'ils m'étaient présentement inutiles, et me focalisai davantage sur mon ouïe qui allait être ma plus grande amie au cours de cette traque. Je perçus que le vent ne soufflait pas en ma faveur, il n'avait aucune odeur à me ramener et me poussait dans le dos. De plus, je n'entendis pas le moindre bruit de pas, seulement le silencieux vacarme des animaux de la nuit en tout genre. Ceux-ci ne semblaient d'ailleurs pas affolés, preuve que le loup devait avoir pris la fuite ou se révélait particulièrement discret. Ayant peur de la première alternative, je rouvris les yeux et avançai imprudemment dans la direction vers laquelle la créature s'était échappée, restant néanmoins attentive à mon milieu pour espérer repérer des traces ou quelque autre indice que ce soit. Rien. Qui plus est, je ne savais pas quel chemin la bête avait emprunté, ce qui rendait ma traque encore plus difficile qu'elle ne l'était déjà.

Alerte, je me focalisai sur le premier son entendu, à savoir le craquement d'une branche. Je me mis en garde, faisant face à un grand bosquet on ne peut plus suspect. La masse végétale était susceptible d'abriter une grosse créature, comme un immense loup, à tout hasard. Je fis un pas en direction dudit bosquet avant de sentir quelque chose faire pression autour de ma jambe en retrait pour m'attirer brusquement. Et merde, c'était pas par là mais derrière moi.

En un instant, je me retrouvai au sol. Je parvins cependant à me retourner pour me placer sur le dos et ainsi pouvoir me défendre grâce à ma fidèle lame, alors que l'ombre massive se dessina plus en détails et fut bientôt éclairée par l'astre lunaire. Des crocs, de la bave, des yeux injectés de sang ; je me demandais si la blonde était parvenue à contrôler ne serait-ce qu'une fois cette forme, car si c'était le cas, m'approprier son corps et son pouvoir n'en serait que davantage bénéfique pour moi. Cependant, je ne devais pas la perdre de vue, et pour ça je devais impérativement l'empêcher de me charcuter suffisamment pour que ma régénération soit lente. Je tendis alors mon avant-bras gauche et fis barrière avec, le fourrant littéralement dans la gueule du monstre afin de ralentir son avancée menaçante. La peau fut perforée, broyée et malmenée jusqu'à ce que les os subissent le même traitement, certes plus lentement. Comme d'habitude, je n'en tirai aucune douleur, simplement du dégoût à la vue de mon propre sang qui dégoulinait abondamment au dessus de moi. Il fallait que j'agisse vite, et de façon précise.

Si t'as autant faim, bouffe ça le clebs.

De ma main armée, j'élançai mon tachi, pointe vers l'avant, en direction de l'épaule gauche de la créature, visant la jonction entre le bras et le buste. J'évitai consciemment le poumon et la gorge, de peur de porter un coup fatal. Mon but n'était que de l'handicaper au moins autant que moi, ne serait-ce que pour me laisser le temps de me régénérer sans que la bête n'aille trop loin. Dans cette optique, je poussai et espérai transpercer suffisamment peau et muscles pour que le loup me lâche. Et si ce n'était pas suffisamment, j'avais toujours mon plan d'urgence, à savoir me transformer moi-même en tachi et ne récupérer forme humaine qu'une fois l'opportunité présente. Après tout, pourquoi est-ce qu'un canidé s'intéresserait à une arme à priori sans vie ?

14
Je me léchai ouvertement les lèvres à l'entente de cette reddition, évidemment satisfaite de l'avoir à ma merci, même si ce n'était pas dans la meilleure situation possible. Et, effectivement, j'étais aussi en mesure de nous libérer mais avait longuement hésité puisque cela revenait à ne plus menacer ma prise pour quelques instants. Mais avait-elle réellement besoin de l'être ? Dans le pire des cas, je n'avais toujours pas dit mon dernier mot. J'écartai donc la lame de sa gorge et pris quelques secondes de plus pour trancher l'intégralité des liens qui nous unissaient. L'homme ne tenta pas quoi que ce soit, pas même un coup bas. Avait-il réellement abandonné ? Je n'allais certainement pas m'en plaindre puisque cela me facilitait grandement la tâche. Néanmoins, je ne pouvais m'empêcher de pointer mon arme dans sa direction, ne serait-ce que par pure sécurité. Je surveillai en même temps ses mains, outils avec lesquels ils accomplissaient des sortes de miracles avec les fils et câbles. Il ne tentait donc rien et se rendait ? Soit, j'acceptai cela sans trop de mal et dématérialisai mon tachi en guise de bonne foi. D'un pas lent, je m'approchai de lui en souriant.

La suite ? Il me semblait te l'avoir dit.

Je réduisis l'espace sans trop de mal, profitant de sa reddition pour me placer aussi proche de lui que tout à l'heure. Ma main gauche serpenta autour de la taille du grand homme et la contourna pour passer dans son dos et descendre aussitôt. J'agrippai alors son fessier comme il l'avait fait avec le mien (moi, rancunière ? Noooon) et le pressai dans la paume de ma main tout en rapprochant l'homme de moi. Mon autre main, aussi peu subtile que sa jumelle, descendit à son tour mais cette fois-ci entre ma proie et moi, jusqu'à ce que l'entrejambe du kidnappeur soit à sa portée. Et, même si l'organe était actuellement couvert par je ne sais combien de couches de tissu, je le caressai sensuellement pour le stimuler. J'avais non seulement envie de profiter de ma victoire mais aussi de m'amuser. Même si je ne portais pas les sous-vêtements fétiches du l'homme, j'espérai éveiller suffisamment ses instincts pour qu'il ne puisse plus se retenir et me désire du plus profond de son être. Et pour cela, je commençai par me dresser sur la pointe des pieds dans l'espoir de porter mes lèvres auprès d'une des oreilles de l'homme masqué.

Tu es à moi, mon trophée. Je vais jouer avec toi jusqu'à ce que je me lasse, je vais t'abuser et t'ouvrir les portes du paradis en même temps.

Assurée, je le poussai lentement, toujours en tenant l'une de ses fesses et son membre au travers des tissus. Je l'entraînai jusqu'au mur le plus proche, l'écrasant doucement contre avant de plaquer mon buste contre le sien et de m'y frotter de manière plus qu'équivoque. Je remontai également l'un de mes genoux et le plaquai contre l'entrejambe que je prenais un malin plaisir à caresser. Pour le stimuler, je n'avais plus qu'à faire travailler son imagination en plus de son corps, chose que je savais indispensable pour les humains. Je soufflai donc de nouveaux mots à son oreille, d'une voix consciemment suave et mielleuse.

Même si je ne porte pas ce que tu veux, imagine-le. De la dentelle, de la soie, du nylon... Pense à ce que tu voudrais voir sur moi, laisse tes désirs te porter. Imagine mes tétons durcir contre l'intérieur renforcé d'un soutien-gorge, imagine mon entrejambe mouiller une petite culotte rien qu'à l'idée de t'abuser...

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L'Enfer / Re : Let's get down [Stephen Connor]
« le: dimanche 31 décembre 2017, 17:12:06 »
Le compliment du démon m'arracha un sourire ; il est vrai. En sachant que j'étais une arme maudite à la réputation plutôt sanglante, on aurait pu s'attendre à un homme, ou à quelque chose de moins léger et gracieux que moi. Pourtant, j'étais née telle quelle et je n'y voyais aujourd'hui aucun inconvénient. Je trouvais cela bien plus simple d'être une femme, obtenir ce que je souhaitais semblait davantage à ma portée.

Lorsque la main de mon hôte passa dans mon dos, j'entrepris de me coller pleinement à lui avant de laisser finalement un peu d'espace pour les tentacules qui s'amusèrent à serpenter le long de mon corps à moitié nu ; même si je portais ma tenue habituelle, celle-ci était vraisemblablement si peu fixée qu'elle se retirerait en un instant. Oui, j'avais effectivement choisi d'apparaître dans ce simple appareil, sans aucun habit pour me couvrir. Nous étions dans les enfers, cela n'aurait choqué personne. Qui plus est, je savais grâce à mon enquête que ma cible avait un penchant pour les femmes. Me découvrir ainsi n'était qu'une nouvelle ruse pour le ravir et l'attirer à moi.

Le démon, aussi sûr de lui que je l'avais imaginé, imposa ses propres règles peu après que je lui aie proposé mon petit jeu. Soit. Je n'y voyais aucun inconvénient puisque cela m'autorisait à avoir les interactions que je désirais avec lui. Je souris tout naturellement et portai une main sur le tentacule enroulé autour de mon sein pour le caresser de façon équivoque, ce qui annonçait la couleur des événements à venir. Mon autre main, plus aventurière, serpenta le long des abdominaux de Helel et se glissa littéralement sous sa ceinture pour venir caresser du bout des doigts un certain organe à l'étrange capacité de se gorger de sang pour gonfler. Je profitai ensuite de la proximité de nos lèvres pour embrasser le démon, mais de façon totalement chaste et brève pour le moment, ce qui contrastait avec mes gestes de la main qui se firent de plus en plus entreprenant à chaque seconde, jusqu'à ce que je décide qu'il était nécessaire de faire tomber le bas de mon amant.

Tu peux même dire à tes amis de ne pas se retenir, je ne voudrais pas te faire jouir trop facilement, affirmai-je, confiante.

Aussitôt, j'empoignai la verge du bel homme avec force et laissai mon index tendu pour qu'il atteigne les testicules de mon partenaire et se mette à les caresser pendant que je m'attelai à éveiller le membre par quelques va et vient délicats. Je reculai ensuite mon visage et m'abaissai progressivement, couvrant au passage de baisers le torse du démon, et arrêtai mon périple à son bas-ventre. Soudain, je redressai la verge dans ma direction tout en accélérant quelque peu les mouvements de ma main et attrapai le gland avec mes lèvres pour le suçoter innocemment. J'en traçai les contours avec ma langue et savourai l'instant autant que je le pouvais, pendant que ma seconde main continuait de caresser les tentacules et même de les inciter à fureter où bon leur semblait. Après tout, j'étais baissée et mettrai mes orifices à disposition aussitôt que ma tenue aura été retirée, chose qui allait s'avérer particulièrement simple puisque je ne l'avais pas entièrement fixée.

Gourmande, j'humidifiai le gland de mon amant jusqu'à ce que celui-ci coulisse naturellement au plus profond de ma bouche. Et, une fois le membre réveillé, je le gobai à son tour et le fis rentrer assez loin sans trop difficulté ; mon corps avait beau être celui d'une humaine, je tolérais absolument tout. Faire une gorge profonde n'était qu'une formalité à laquelle j'étais habituée, et je comptais bien en faire profiter à ce beau démon. Je dévorai littéralement son organe, le couvrant de salive pour le faire aller et venir plus facilement. Et de temps à autre, je jetai quelques regards inquisiteurs à mon partenaire et frissonnai au contact des tentacules.

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