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Messages - Yuki Mirai

Pages: [1] 2
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La Plage Gelée / Re : Rencontre entre crotale et draph [PV : Yuki Mirai]
« le: vendredi 15 février 2019, 18:37:31 »
Je vis une des poupées tenter de retirer les serpents, venant à stopper son geste avec un visage sombre.

- Si tu veux que ta maîtresse meure de froid continu, laisse les serpents faire leurs travails, tu as de la chance que ce ne soit pas Mamba qui soit présent sinon tu aurais fini dans son gosier à l’avoir touché sans son autorisation.

Je continuais à m’occuper du feu, il ne fallait pas qu’il faiblisse, j’aurais pu tenter de réchauffer la créature avec mon corps, cependant je conservais une certaine méfiance. J’allais me mettre à dire aux poupées d’arrêter de s’agiter, jusqu’à ce que je voie une magie inconnue, annulant ma forme lamia pour poser une main sur une de mes dagues, voyant l’image apparaitre sur le mur. Une magie de vision ? De communication ? J’avouais ne pas bien m’y connaître en termes de magie, mais à première vue cela ne semblait pas hostile.

Il s’agissait plus d’une sorte de livre retraçant la vie de cette inconnue ? Les poupées ne se doutaient pas de la dangerosité de leurs actes, elles offraient leur maîtresse à la merci du premier sauveur. De ce que je comprenais elle avait été élevé par des humains et modifié par ses nanotruc, sans doute un parallèle de nos méthodes …. Non, nous avions la liberté de choix, là où apparemment elle n’aurait pas ce droit si on venait à les utilisé pour la demander de tuer, un peu comme si ma part animal prenait le dessus sur ma conscience, mais la comparaison s’arrêtait là. Je restais de marbre devant les scènes de violence, je n’avais pas à éprouver de l’empathie pour cette étrangère, elle subissait des chose que j’assimilais à des rituels.

Je continuais à prendre soin du feu quand la créature femelle se mit à donner des signes d’émergence, les poupées se mirent à faire immédiatement barrière entre moi et elle. Elles étaient décidément terriblement bêtes, je n’avais qu’un ordre à donner pour que les serpents plantent leurs crocs dans la chair de la draph, bien que je ne savais pas si elle possédait une technique pour se défendre, comme la peau de certains animaux comme le tatou. Tout ce que je fis s’est de me lever et m’approcher, venant à faire un geste, les serpents retournant dans leurs mondes et répondre d’une voix qui n’était pas agressive, mais pas amicale non plus. 

- Vous n’avez pas à me remercier, je n’ai fait que vous trainer ici. Remerciez le blizzard qui approche, sans quoi j’aurais laissé vos poupées se défendre contre les potentiels prédateurs. Cet endroit est hostile et la loi de la nature est claire, les fort vivent, les faible périssent.  Je ne suis pas charitable, j’attends une compensation  pour l’énergie et le repas que je vais dépenser pour vous remettre d’aplombs.

Je n’avais pas le loisir d’attendre qu’elle soit pleinement rétablie, car elle pouvait certainement me dominer et je n’aimais pas cette perspective, je profitais de sa faiblesse actuelle pour mettre mes conditions et assurer une possible survie, si elle venait à vouloir prendre le dessus sur moi. 

- Vos poupées m’ont dévoilé beaucoup de chose à votre sujet. Personnellement je me fiche de ce que vous êtes, mais vous devriez mieux dresser vos créations, un assassin aurait pu pleinement profiter de ses informations pour pouvoir vous trancher la gorge et revendre votre dépouille, à défaut d’avoir l’assurance de vous capturer vivante.   Maintenant, si cela ne vous déranges pas, je vais me mettre à  préparer le repas.

Je me permis de tourner el dos à cette femelle. Elle n’allait pas pouvoir agir pendant quelques minutes, le tournis allait la dissuader de faire des actions idiotes, je vins à sortir de mon sac une petite marmite, le posant sur le feu et venant à récupérer de la neige, que je fis fondre, avant de préparer des légumes et une sauce, afin de concevoir une soupe. Le goût était assez fort, mais cela restait une soupe riche, avec ce qu’il fallait de légume et de viande. Personnellement je préférais de loin la viande, mais ce corps avait aussi besoin d’apport autre, d’autant que je ne savais pas trop le régime alimentaire de cette chose.

Je restais sur mes gardes, près à trancher la première poupée qui tenterait de me poignarder.

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La Plage Gelée / Re : Rencontre entre crotale et draph [PV : Yuki Mirai]
« le: mardi 08 janvier 2019, 23:41:45 »
 Je venais de sentir cette petite chose s’approcher, il n’y avait aucune hostilité qui ne se dégageait de cette créature, venant à la sentir percuter une longue cape que j’avais taillé sur la carcasse d’un grand loup blanc, cette cape était épaisse te collait assez proche de mon corps, ce qui permettait à mes interlocuteur de ne pas trop savoir si j’étais un homme ou une femme. Je portais sur le dos un sac assez imposant, ayant de la nourriture et de quoi faire un feu. Cette chose m’avait dérangé, alors que je comptais retourner dans une petite maison abandonnée que j’avais investi pour lutter efficacement contre els nuit trop froide.

Cet endroit était très hostile pour moi, principalement à cause du froid, mais cela était, paradoxalement, le meilleur endroit qui puisse exister pour renforcer mon mental et supporter ma faiblesse naturelle au froid.

La chose, ressemblant à une poupée, s’agitait, sans doute son marionnettiste devait être en grave situation. Rien ne m’imposait le fait de venir ou non en aide à cet inconnu. Cependant, les nuits était rude et un blizzard n’allait pas tarder à se lever. Autant dire que ne pas aider cette personne revenait à la condamner à mort, si un prédateur ne venait pas l’achever dans son agonie, avant.  En observant la direction qu’il allait, je perçu une forme, ma langue se mit à sortir, ne percevant pas d’odeur forte dans la zone, ce qui voulait dire qu’aucun prédateur n’étaient autour, cette forme que certainement trois autres marionnettes venaient à tenter de traîner s’y prenaient mal.

Je posais mon regard vers la petite chose à mes pieds, venant à la fixer de mon œil gauche avec une aura qui ne se voulait pas amicale, mais pas hostile non plus. 

- Votre maître aura intérêt à me dédommager.

Je m’approchais du marionnettiste qui était une femelle. Je n’avais pas le loisir de la contempler, le temps pouvait changer rapidement ici et la trainer allait être difficile sous ma forme actuelle. Restait à espérer que mon caractère n’allait pas être mal prit par les marionnettes.

- Je vais devoir changer de forme, vous me suivrez jusqu’à l’endroit où je réside. Je ne veux pas de protestation, sans quoi je laisse votre maître au froid.

Je ne savais pas si les marionnettes avaient une certaine intelligence, mais s’ils tentaient quoi que ce soit j’utiliserais cette femelle contre eux.  Je vins à libérer mon sceau maudit, devenant une lamia plus imposante, j’enroulais mes anneaux autour de la manipulatrice, serrant certainement un peu plus fort que nécessaire, mais je ne pouvais m’empêcher d’asseoir une certaine dominance, s’était instinctif.  Je vins à soulever le corps et ondula vers la maison que j’avais réparé, faisant entrer tout le beau monde, refermant la porte, avant de reprendre ma forme normale. Je ne fis pas dans la demi-mesure, venant à  allumer un feu, défaire les vêtements trempés de cette idiote et déposer la cape en peau de loup dessus, je vins à réchauffer mon corps de commencer  ausculter le corps de cette étrangère.  Bon elle aurait quelques marque de mes anneaux, mais cela partira vite, je prodiguais des soins sur les zones bleutée. La pièce devint rapidement chaude et je m’assurais que cette inconsciente soit hydratée, le repas attendra son réveil.

Si elle venait à mourir, je savais que les marionnettes, si elles ne tombaient pas inanimé viendrait à vouloir m’attaquer, les gardant constamment à l’œil, prêt à prendre ma forme lamia pour les réduire en charpies.  Je portais ma tenue faite de bande et de mailles en tissus. Pour aider la marionnettiste, je vins à invoquer une armée de serpent ayant un corps chaud, qui se glissèrent  entre le corps nue de la femelle et la cape en peau. Elle n’allait certainement pas apprécier, mais cela assurait au moins une stabilité de la température de son corps, en cas de fièvre les serpents absorberaient le surplus de chaleur. Je n’hésitais pas une seule seconde à expliquer cela aux marionnettes, espérant pour qu’ils n’aient pas un cerveau de mollusque.

3
Mon seigneur vint à faire une demande et me donner des instructions. Je vins à hocher discrètement la tête et fermer les yeux, répondant corporellement positivement à sa réponse. Je vins donc à m’éloigner, utilisant le Henge no Jutsu, afin de prendre l’apparence d’une des servantes des lieux. Cette technique était bien pratique, car elle copiait aussi bien l’apparence que les vêtements. Les serviteurs étaient faciles à cerner, donc ma technique marchait à merveille, prenant une humaine comme cible de ma copie et marquant son odeur, afin que l’on ne puisse pas se croiser.

Vint une remarque comme quoi le maître allait être là. Je vins donc à suivre les autres serviteurs, allant dans la salle et usant d’un moment d’inattention pour reprendre mon apparence, de toute manière la vraie devait être déjà près du maître ou non loin. Mon regard vint à se braquer sur une queue rose qui bougeait, s’était apparemment dans la description de mon Seigneur. Le lien mental qu’elle avait conçu pour que l’on puisse communiquer semblait vaciller, quelques choses n’allaient pas. Cette perturbation avait été engendrée suite à la description de cette terranide, j’avais ressenti une profonde tristesse avant que l’oscillation du lien. Je me doutais que cela ne devait pas être une bonne nouvelle, sans quoi elle aurait certainement eut de la joie, je vins donc à la chercher dans la foule. Cependant, je me devais d’agir avec discrétion, pour ne pas que mon Seigneur soit mise à mal.

Je vins à retrouver mon Seigneur, la voyant être dans un état proche de l’évanouissement, elle était sous le choc. Elle ne tardait pas à avoir ses jambes qui perdaient de la force. Je fis de mon mieux pour la soutenir, mais je n’avais pas assez de force, sous ma forme libérée j’aurais pu la soulever sans soucis. On vint à me séparer de mon Seigneur, le maître des lieux en personne vint à la guider, alors que les serviteurs semblaient s’amuser à vouloir me retarder. Dans d’autres circonstante j’aurais libéré ma forme pour les balayer. Mon Seigneur était en danger et l’on semblait vouloir m’empêcher d’intervenir, n’arrivant que plus tard et me faisant sermonner par l’homme, me faisant voir rouge.

Je vins à siffler de colère devant cette situation qui ne me plaisait guère. J’attendis d’être seul avec mon Seigneur pour commencer à l’ausculter. Cela semblait être effectivement une drogue, le corps perdait en force, le cerveau avait du mal à fonctionner, sans parler du choc émotionnel qui avait certainement accélérer son cœur et propager plus vite le liquide. Cela ressemblait à un piège pour la capturer ou, si la dénommée Okony était là, un moyen pour l’écarter du chemin. Je vins à réfléchir rapidement et prit le choix de la soigner avec mes méthodes.

Je vins à concentrer mon énergie sur mon sceau.

- Kaïjo.

Le sceau vint à me bruler, mon corps semblant se faire gober dans une  tornade d’énergie noire. Une fois la tornade dissipée, je vins à  avoir mon apparence libérée, une lamia transpirant de puissance et de bestialité. Mon esprit dû faire des effort pour éviter de voir mon seigneur comme une proie.  Je vins à me blesser un doigts, posant ce dernier au sol.

-  Kuchiyose no Jutsu

Dans un nuage de vapeur, un grand serpent blanc jaillit.

- Mon Seigneur a besoin d’’aide, je demande votre savoir.

Le serpent se tournait vers Athénaïs, venant à avoir un petit rire moqueur, venant à le saisir avec rage, il osait se moquer de la situation de mon Seigneur. Il vint rapidement à me dire qu’Athénaïs était effectivement droguée, mais que le souci principal venait du cœur, une fragilité connu des mortels et qui avait facilité les effets de la drogue. Il vint à me dire qu’un venin pouvait contrer les effets. Contre une drogue qui fragilisait l’être, une autre le renforçant était le plus adapté. Seulement, il y avait des effets secondaires, mais il restait vague sur ce point, disant que cela changeait d’un individu sur l’autre. Je vint cependant à prendre le risque pour soigner mon seigneur. 

M’excusant d’avance, je vins à enlacer mon corps de serpent, pour maintenir celui d’Athénaïs au chaud, alors que je venais la mordre au cou pour injecter le fameux poison. Je ne savais pas le temps que cela prendrais, mais j’allais la défendre coûte que coûte si on venait de tendre un piège pour tenter de la capturer.

4
J'eus un rire intérieur en entendant mon seigneur venir à faire une remarque sur le volatile qui accompagnait cette ennemie. Cette dernirière semblait bien le prendre, de toute manière, je doutais fortement que harpie n'attaque sa maîtresse, sauf si elle souhaite mettre fin à sa vie et pas d'une façon douce et rapide. Celle qui se faisait nommer ici Cathernie Montfort n'était pas un exemple de douceur ou de pitié, elle prit cependant la peine d'accepter le départ de ma maîtresse et je rejoignait ses côtés à son ordre, d'un pas rapide, mais gracieux, non sans jeter un regard derrière moi, sentant les yeux de cette femme rester sur moi, ainsi que son sourire joueur, cela semblait l'amuser que nous soyons là.

Face à la demande si je voulais quelques chose, je répondit d'un geste négatif de la tête, par présence de cette horrible femme m'avait clairement coupé tout envie de manger ou boire quelques chose présent ici, venant à surveiller discrètement l'état de mon seigneur à chaque instant, dans le cas d'un empoisonnement. Rien n'était à écarter avec les deux volatiles.

La conversation du groupe de femme que mon seigneur avait voulu infiltrer était intéressant. Elles n'avaient pas tords et je sentais l'aura d'Athénaïs se mettre à bouillir, les pauvres femmes étaient trop idiote pour ne pas percevoir cela. Je pouvais comprendre l'attitude de mon seigneur, mais en tant qu'outils, je savais aussi que ses méthodes existaient et étaient, malheureusement pour mon seigneur, d'une grande efficacité. Il existe mille façon de briser un esprit et l'usage de sentiment fort pour broyer la raison était l'un des plus pertinente. Cela montrait que mon seigneur était vraiment très doux, se fermant de nombreuses portes dans le cas de situations critiques.

Les femmes réagir à sa présence, ce n'était pas ses propos qui étaient mauvais, mais son aura. Attirant l'attention, le côté bestiale des femmes avaient certainement ressentit l'aura d'hostilité et les humaines, n'usant que de raisonnement et non d'instinct perçurent cela comme des propos intriguant. Les humains sont très idiot et faible. 

J'eus un léger sursaut en entendant la voix dans ma tête. Mon seigneur vint à me parler et j'entendais tout ce qu'elle disait. 

*Vous n'avez pas à vous excusez, Athénaïs. Vous agissez de la bonne manière. Je me sentirais bien quand on aura quitté cet endroit, je n'aime pas les oiseaux. Si vous pouviez vous approcher des couloirs, je pourrais essayer de sentir s'il y a du monde. *


Je voulais surtout essayer de repérer le maître des lieux, qui ne semblait pas encore être présent, ce qui était étrange, tout comme l'absence des deux emplumées.

5
Mon seigneur semblait se détendre sous mon massage, je n'étais pas un expert dans ce domaine, mais je savais identifier les endroits où les nerfs et muscles étaient tendu. Cela me laissait comprendre aussi que, tout aussi puissante qu'elle pouvait être, elle restait un être fait de chair et de sang, avec les même soucis. C'est avec une grande application, que je m'occupais de défaire ses endroits où mes doigts crochetaient, ne délaissant l'endroit qu'après être certain que la zone était assez détendue; bien évidement, il était hors de question de trop abuser, ne voulant pas que mon seigneur soit trop mou, l'heure approchait et il fallait qu'elle soit en état de se battre, si cela tournait au vinaigre.

Je laissais mon seigneur me mettre le ruban avec son nom. Cela faisait partie de la mascarade que nous allions jouer et l'usage d'un ruban serait moins restrictif dans mes mouvements, mais cela sous-entendait que j'allais devoir jouer l'esclave totalement soumis à mon seigneur, sans volonté de mordre sans ses ordres. L'exercice en lui-même n'allait pas être difficile, ni facile pour autant, il allait falloir refouler toute soif de sang, toute envie de trucider le premier qui allait se risquer à insulter mon seigneur et être capable à encaisser des potentiels coup sans broncher. Tout allait donc se jouer sur ma prestation.

La marche fut aisé, tout comme entrer dans le domaine. Je ne pouvais m'empêcher de garder un oeil envers la terranide requin, conservant mon regard droit et faisant travailler mon regard périphérique. Je ne bronchais pas, ne portant aucun intérêt sur la perte du ruban, semblant me concentrer uniquement sur le fait d'être toujours en retrait par rapport à mon seigneur, tout en évitant d'être trop proche, respectant comme un espace intime de ma "maîtresse". Vint l’approche d'une femme avec une terranide vache, qui s’enquérir de comment mon seigneur m'avait dressé. La vachette était très émotive, cette émotivité était visiblement naturelle, elle ne semblait pas désobéir pour nuire à sa maîtresse, mais ne semblait pas connaître la pensée de sa maîtresse. Il y avait visiblement un gros soucie de communication entre les deux. Je supposais qu'avec un peu de temps à parler entre elles, cette femme pourrait avoir une terranide moins craintive et plus efficace, bien évidement je n'approuvais pas l'esclavagisme, mais en tant que servante cette terranide semblait avoir certaines qualités. Ses mains étaient fines, quelques blessures montraient une volonté de vouloir bien faire, mais une petite maladresse, le courant ne passaient pas entre elles. 

Une femme se mit à entrer dans mon champs de vision périphérique et mes sens de serpent se mirent en alerte, elle s'approchait et je la reconnaissais rapidement, cette démarche légère, cette longue chevelure ténébreuse, se regard dorée qui semblait pouvoir regarder très loin. Comme à son habitude, elle aimait porter des tenues rouge mettant en valeurs ses formes.  Elle avait finalement fait son apparition. Elle s'approchait de mon seigneur, suivit d'une harpie avec le plumage d'un vert assez clair, la créature suivait Obi, qui arrivait assez rapidement à notre niveau. D'une voix mélodieuse la maîtresse, étant aussi mon ennemi naturel, prit la parole.

- Vous avez une certaine maîtrise pour le dressage à ce que je vois. Ce genre de bestiole tendance à avoir la langue bien pendue et être très tactile.  Je me présente Catherine Montfort et mon esclave se nomme Mollet, enchantée de vous connaître, madame ?

Je me retenais d'agir, je devais rester stoïque, mais devant deux volatiles en face de moi, je ne pouvais retenir une envie viscérale de planter mes crocs dans leurs cous. Si je n'avais pas un seigneur à protéger, j'aurais certainement activé mon sceau maudit pour les broyer toute les deux. L'harpie n'était pas à sous-estimer, elle avait des serres aiguisées, je ne doutais pas qu'Obi avait "pris soins" d'elle. Cette tueuse n'hésitait jamais à torturer ses pions pour les rendre dociles. Je devais me taire et laisser Athénaïs prendre la parole. Obi ne comptait visiblement que faire de simple salutation, juste dire qu'elle était là et sous-entendre de nous tenir à carreaux.  Je me forçais à ne pas sortir ma langue trop souvent, mais son regard dédaigneux montrait bien qu'elle avait capté  l’envie meurtrière à son égard.

Des deux, l'harpie était la plus atteignable, Obi prenait soin de laisser l'espace minimum pour pouvoir me contrer si j'attaquais, elle ne laissait aucune ouverture et se contentait d'agir comme une noble devrait le faire. Attaquer sans l’ordre de mon seigneur viendrait à tout faire capoter, elle imposait sa présence pour le moment.

6
Mon seigneur se permit d’énoncer une demande sur le fait de me reposer. Je n’avais pas spécialement sommeil, mais il était certain qu’un peu de repos ne fait jamais de mal. Je pris soin de m’incliner légèrement, avant de défaire à nouveau mes vêtements avant d’entrer dans le lit, me mettant à respirer plus lentement. Dormir totalement aurait été contreproductif, j’avais donc choisit d’entrer dans un état à la frontière du sommeil et de l’éveil, un état qui allait me permettre de gérer parfaitement mon énergie et détendre  mes muscles afin de moins consommer.

Pendant cet état, je faisais un récapitulatif de toutes les informations glanées, ainsi qu’un schéma du lieu de la soirée, venant à compiler toute les menaces potentielles que nous pourrions rencontrée. Le plus contraignant dans une mission que donnait un seigneur était de pouvoir anticiper ce qui était inconnu, comme la volonté de mon opposante, allait-elle se contenter de sa cible ou jouer avec moi ? Je ne pouvais le savoir et je devais me préparer à éviter d’être humilié devant mon seigneur. 

Quand l’heure approchait, je vins à quitter le lit, obéissant aux ordres de mon seigneurs et venant à me préparer, faisant attention à bien se coiffer, venant à descendre pour demander des pigments au tavernier, afin de ressortir mes lèvres d’un rouge, cela ne valait pas un vrai pigment pour le maquillage, mais pour une soirée, cela serait amplement suffisant, usant aussi de mes connaissances pour permettre de faire tenir ce rouge jusqu’à l’aube.

J’eus un doute quand Athénaïs vint à me demander si j’étais changé, comprenant par la suite que mon seigneur avait oublié le plus important. Je vins à laisser mon seigneur prendre place dans la salle de bain, venant à me changer dans la chambre, avec le croquis, j’avais compris toute les subtilités de ma tenue, venant à tester la rigidité des rubans, qui étaient comme je le désirais.  Je vins à me regarder dans le reflet de la fenêtre et comprit que cette tenue était une vraie arme pour séduire, mon corps était subtilement moulé, la robe étant si courte qu’elle pourrait presque dévoiler mon entrejambe, mais ce n’était pas le cas, par contre, il était certain que le moindre mouvement du buste en avant allait dévoiler mon fessier.
L’instant fatidique fut celui d’enfiler les chaussures avec les talons, je pris soin d’imiter la démarche des femmes que j’avais observé dehors, usant du reflet de la fenêtre pour avoir un aperçu de moi-même.  Le sens de l’équilibre fut plus compliqué que je ne le pensais, mais ce n’était pas grand-chose par rapport aux entrainement que j’avais reçu, je parvins à trouver le centre d’équilibre et reste bien droit, venant à avoir une démarche simple et assurée, essayant d’opter pour d’autres plus rapide ou sensuelle. Il allait falloir user de tout mon corps pour séduire des personnes et avoir des informations à l’intérieur.

C’est alors que mon seigneur vint à ressortir dans une tenue qui était provocante, mais qui allait très bien avec son apparence, venant à me questionner.

- Vous avez une tenue parfaite à mes yeux, une beauté sauvage si je peux me permettre ce terme à votre égard.   


Elle semblait dans ses pensées, sans doute était-elle nerveuse.  Je me permis de l’interpeller.

- Athénaïs, pourriez-vous vous asseoir sur le tabouret s’il vous plait.

Si elle acceptait de se poser, je me glisserais derrière elle, pour venir masser doucement ses épaules et son cou, en la rassurant sur le fait que j’étais derrière elle et que je resterais son ombre tant qu’elle n’avait pas retrouvée sa sœur, jurant sur ma vie. 


7
Mon seigneur semblait aussi avoir perçu l’oiseau qui filait à présent vers la bâtisse que nous souhaitions investir dans la soirée. Le rapace faisait que travail que sa maîtresse désirait, je devais fait le mien pour aider Athénaïs dans ses projets. Je sentais le collier venir à me tirer en avant, mon seigneur ayant fait quelques à-coups et je me conformais parfaitement à mon rôle en venant à faire de petit pas, comme légèrement déséquilibré par cette attitude, trahissant, faussement, une perte d’attention. 

Je vins à m’incliner légèrement quand l’annonce de rentrer fut proférée, disant d’une voix basse et respectueuse.  Je ne devais pas parler trop fort, ne pas avoir de geste trop brusque ou autoritaire, devant me faire passer pour un esclave qui était en situation de faiblesse et acceptait cette état. 

- Je ne saurais assez vous remercier maîtresse.


La population semblait avoir bien assimilé le rôle de ma maîtresse, les habitants d’un rang social plus bas venant à s’écarter de son chemin, pour éviter tout contact et d’avoir à se faire réprimander, ainsi que de risquer une demande  de dédommagement pour le « mal » occasionné. J’avais pu observer cela d’assez loin quand j’étais dans la cage.  Je continuais de suivre mon seigneur, venant à me rapprocher légèrement, pour ne pas être séparé dans la foule, même si le premier qui oserait se mettre en moi et ma « maîtresse » risquait de se retrouver les quatre fers en l’air.
Une fois le collier retiré, je me mis à rester bien droit, il y avait encore un peu de temps avant la soirée, écoutant les propos de mon seigneur et ses questionnement, venant donc à formuler sa réponse. 

- Les gardes ne semblent pas terranide ou être puissant. Le propriétaire semble assez confiant, peut-être que les autres personnes à l’intérieur son mieux entraînés. Les enceintes sont assez faciles à escalader et les murs du bâtiment principal semblent banals. Concernant le volatile, il n’a fait qu’indiquer notre position. Je doute que l’oiseau nous attaque sans raison, tant que l’on n’est pas entre les pattes de sa maîtresse. Pour ce qui est de votre attitude, vous n’avez pas besoin de vous excuser.

Je m’asseyais doucement par terre, avant de me mettre sur le dos et laisser mon corps totalement sue le sol. Je profitais un peu de mes explications pour détendre mon corps, en prévision de la soirée et de la futur tenue qui allait certainement être autre chose que reposant.

8
Quand je perçus la demande de mon seigneur, je vins à sortir du lit,  faisant quelques mouvements pour échauffer mon corps. Il n’était pas entrainé à la mollesse, les mouvements furent rapide, les muscles de mon corps était réveillé dans un délai très cours. Un léger coup de langue pour aussi un peu l’échauffer. Quand j’entendis Athénaïs me questionner sur le fait d’aller en promenade, je répondis par une simple courbette. Cela m’arrangeais et je n’avais de toute manière pas matière à contredire cette décision, sauf si l’autre membre du clan devenait une menace pour mon seigneur. Mais, je doutais que se promener soit un facteur qui aboutisse à une agression de sa part, elle devait faire comme moi, du repérage, et aussi me surveiller, certainement.

Je me vêtis de ma tenue, bien que je déteste le fait de ne pas avoir d’arme apparente, mais en tant que serviteur du seigneur, je devais attendre la tenue et  ma demande sur l’arme cachée, cela serait amplement suffisant pour des nobles engraissés dans leurs stupidité, cela serait certainement plus complexe face à une personne armée et sachant manier son arme.  Dans le pire des cas je n’aurais qu’à utiliser mon sceau maudit, même si cela serait une mauvaise idée si l’autre membre était présent.

Je pris la même chose que mon seigneur, il s’agissait bien plus d’une réserve supplémentaire d’énergie que d’une véritable faim, souhaitant être sûr d’avoir suffisamment d’énergie pour me battre pendant toute la nuit si cela était nécessaire. C’est alors que je voyais mon seigneur sembler hésiter, entendant ses propos, mais aussi me fait que cela ne plaisait guère. Devant soutenir les décisions d’Athénaïs je fis un grand sourire.  

- Vous pouvez faire de moi ce que vous désirez, je serais toujours derrière vous.  N’ayez donc aucun regret ou doute pour donner l’illusion de me traiter en esclave.

Je  laissais mon seigneur se mettre à m’attacher le collier, n’ayant aucune crainte sur le fait qu’elle n’allait pas trop serrer et même si cela était le cas, je ferais ce qu’il faut pour rester dans le rôle de l’esclave de celle qui était vue comme ma maîtresse.  La suivre ne fut pas d’une grande difficulté, notre distance maximal était régit par la longueur de la laisse, la laisser tendue donnerait une mauvaise image à mon égard, aussi pris-je soin de rester assez proche de mon seigneur, tout en évitant de l’être trop ou pire, d’être devant.

Je vis Athénaïs tourner sa tête pour me regarder, répondant par un sourire, alors que mon côté reptile m’annonçait une menace, une ombre se mit à passer et je savais d’office ce que c’était, venant à lécher l’air de ma langue et regarder rapidement en l’air pour voir un rapace tourner en rond au-dessus de nous avant de repartir. Saleté de volatile ; On était bien surveillé, mais il n’y avait aucune attaque de prévu, l’oiseau venait juste d’indiquer notre positon dans la ville, je pouvais faire une croix sur une observation par  les toits.  

Nous allions certainement rentrer ou alors aller dans un endroit pour me changer et me faire porter la tenue de soirée. En observant rapidement certaines femme en portant, je pus assimiler quelques concept, la marche mais aussi le fait que les talons mettaient le corps en léger déséquilibre qu’il fallait compenser, sans parler du rehaussement des talons qui devaient faire travailler les jambes d’une manière un peu spéciale.


9
Je ne pouvais qu’être davantage impressionné par mon seigneur, dont l’art de faire des vêtements ne semblait pas connaître de réelle limite. Mais je préférais éviter de trop m’étaler dans les flatteries, sans doute avait-elle développé ses qualités pour une chose qui ne me regardais pas.  Elle se mit à me guider vers le lit, avant de chercher à me faire dormir. Je n’avais pas spécialement besoin de beaucoup me reposer, mais j’obéis à sa demande, venant à me défaire de mes vêtements pour me glisser sous le drap, cela ne me dérangeait nullement d’avoir à dormir nu et puis je doutais que ce soir une personne tente de nous attaquer, l’endroit restait tout de même bien protégé et je devais avouer qu’en cas d’urgence, je n’aurais qu’à activer mon sceau pour combattre.

Une fois bien au chaud dans le lit, je ne perdis pas un moment pour ralentir le rythme de mon corps, venant à plonger dans un état proche du sommeil, sans pour autant rester déconnecté du monde m’entourant, c’était ma manière de dormir, ma langue sortant de temps à autre pour capter l’air et sentir toute menace. 

Il ne fallut que cinq heures pour me reposer intégralement, venant à sortir doucement de mon état pour ne pas faire paniquer mon seigneur, si elle était debout ou endormis. Un vassal devait éviter d’être une gêne.  Les lits avaient l’avantage de maintenir au chaud et donc de ne pas avoir un impact négatif sur mon rythme. J’avais une partie serpent, donc les températures fraîches avaient une sale tendance à me rendre assez raide et lent.

Tout ce que je pouvais faire pour le moment c’était d’attendre que mon seigneur se réveil, afin de pouvoir sortir le dernier du lit et pouvoir me vêtir, afin de débuter ma journée par une petite observation extérieur des lieux de la cérémonie, devant aussi aller dans les recoins sombres pour marchander une carte du bâtiment. Un opération de sauvetage ne se faisait pas à la légère et je devais me donner toute les chances de réussir, pour mon seigneur.

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Je vis mon seigneur prendre des initiatives, cela ne me dérangeais guère et je n'avais pas le droit de m'y opposer, me laissant emmener vers la table qui trônait au centre de la place, me faisant mettre sous le nez des croquis. Athénaïs était visiblement une femme qui savait dessiner très rapidement, un talent que je ne pouvais qu'envier en silence pou ne pas froisser le respect que je devais à mon seigneur, une ombre n'ayant pas besoin de dessiner aussi bien, juste se dissimuler et occire ceux et celles qui voudraient avoir la mauvaise idée de s'attaquer à mon seigneur.

Mon regard se posait sur les croquis, venant à les décortiquer jusqu'à la moindre poussière de crayon, cherchant à imaginer l'effet sur mon corps, ce qui était un travail assez aisé. Le tissu qui allait être employé semblait très souple. J'entendais les commentaires de mon seigneur, elle avait raison sur le fait que les deux premières tenues avaient un style très poupée. Celle sombre faisait presque poupée maléfique, alors que celle aux couleurs chaleureuse faisait presque poupée pure et innocente. Je prenais en compte les matériaux que mon seigneur énonçait, certains étaient connu, d'autres par contre. Quoi qu'il en soit, je pouvais cerner le fait que mon seigneur avait visiblement de l'entrain pour m'habiller.  

S'en suivit la tenue qui se nommait Mercury et Venus. Je pouvais tout de suite percevoir la différence, cela était effectivement plus simple, mais aussi beaucoup plus sensuelle, laissant les hanches à découvert et jouant un peu sur la sensualité, deux tenues qui pourrait très bien aller à des courtisanes ou des esclaves que l'on pourrait prêter lors de soirée. Mon seigneur vint à s'inquiéter sur le fait de porter des chaussures à talons, prenant donc ce terme pour désigner ses chaussures avec un angle important.

- Athénaïs, je ne suis pas le genre de personne à refuser un défis, d'autant que j'ai un bon sens de l'observation et de l'équilibre, cette paire de chaussure ne saurais me terrifier et je pourrais aisément trouver la façon de procéder pour ne pas vous faire honte.

J'observais les croquis et me mis à réfléchir comment cacher des armes, toute les tenues allaient être complexe à armer.  Des dagues , non cela nuirait certainement aux courbes de la tenue. Le mieux serait certainement un fil d'acier caché dans des rubans. Peut-être qu'en faisant penser à du rembourrage, je pourrais caler quelques armes dans le bustier, non cela allait être trop risqué, l’environnement sera plus à même de me fournir en arme. une idée me vins

- Seigneur, j'aurais une demande concernant la tenue Harmony. Serait-il possible que le tissu bleuté, faisant un effet de ruban, puisse être assez solide pour permettre de supporter un poids comme le mien ?

Si mon seigneur pouvait arriver à faire une telle création, j'aurais la meilleur des armes. La tenue Harmony dégageait beaucoup de beauté et il était certain que la méthode la plus simple de tuer une personne serait de le charmer et l'étrangler pendant l'étreinte avec. Si cela n'était pas possible, je n'allais pas blâmer mon seigneur, c'était à moi de m'arranger pour servir ses plans.

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J’étais assez étonné de savoir que mon seigneur avait cousu cela. Le temps était trop court pour l’usage d’une machine ou une couture à la main. Il était presque certain que la magie avait été employé pour les confectionner, cela restait tout de même un beau prodige. Coudre un vêtement à la main nécessitait une bonne mémoire des formes du corps, mais avec la magie, cela devait certainement être plus complexe, aucune erreur ne devait être permit. Après ce n’était que de vagues suppositions, n’étant pas formé à la magie ; Mon seigneur avait aussi une très bonne intuition, était-ce vraiment de l’intuition ou une capacité à lire dans l’esprit ? Tout était possible avec les détenteurs de pouvoirs. Je courbais à nouveau le dos, la remerciant de me laisser garder mes vêtements. Ils ne protégeaient certainement pas autant que celle qu’elle avait conçue, mais il s’agissait d’une partie de moi, comme la mue des serpents.  

La question sur la tenue était assez épineuse, mais je me devais de répondre.

- Cela dépend de l’image que vous souhaitez paraître. Je pense que m’affubler d’une tenue féminine vous serais bénéfique, Athénaïs. On vous prendrait pour une jeune noble qui a des goûts extravagants. Comme m’a dit mon instructeur  « il n’y a pas meilleur assassin que le bouffon du Seigneur ».  Comprenez par-là que l’on vous prendrait pour une femme spéciale, mais inoffensive et divertissante. On ne vous reprocherait pas un peu de curiosité, croyant vous faire imaginer des choses qui trancherait avec les codes.

Je fus légèrement surprit par la main saisit, la prenant doucement et écoutait la réponse. Elle me voyait comme une personne, un soutient humain. Cela était une bonne chose, surtout qu’elle pouvait me faire confiance, jamais je ne la trahirais en effet. Servir un Seigneur, même l’espace d’une nuit est une tâche que ceux parlant avec les divinités diraient divine.  Le code du village était sans appel et je relâchais ma prise sur la main, pour la laisser s’étirer, venant à poser un genou au sol.  

- Athénaïs, soyez assurée que je ferais mon possible pour vous aider. Pour ce qui est de votre invitation à rester, je la prendrais en considération le temps voulu.  

Je la laissais se détendre dans le bain, quand mon regard fut attiré par une ombre sous la porte et un papier qui se glissait. Je vins à saisir la lettre et perçu une odeur désagréable. Je lu le message, avant de froisser le papier et l’avaler. Je me mis à enfiler ma tenue de ninja, posant ma main sur la clanche et le verrou.

- Je vais aller en bas pour voir ce qu’ils ont en nourriture, seigneur.

Sans vraiment attendre la réponse, je quittais la pièce pour descendre les escaliers et me poser contre un pilier de soutient, à l’abri des regards.  

- Aran t’a visiblement mal éduqué. Te faire capturer ainsi, c’est pitoyable.

Mon sang était gelé, cette personne je pouvais  la reconnaître à son odeur et à sa voix.

- Je te recontacterais plus tard, serpenteau. Ton Seigneur te protégera bien, si tu es prudent.

La pression se mit à disparaitre et je vins à reprendre le contrôle de mes jambes qui grelottaient un peu. Ce n’était pas bon signe. Elle était le genre de personne à ne pas avoir sur le dos, pouvant vous traquer pendant plusieurs mois avant de vous assener le coup fatal.  Elle avait comme seigneur les anciens du village, une personne terriblement dangereuse et violente. Je ne l’avais croisé qu’une seule fois au village et mon estomac se souvient encore de son coup de serre.  

Je vins à demander un peu de viande en remontant, me figeant devant la porte et inspirais un bon coup pour rentrer, faisant mine de rien et croisait les jambes en scrutant le sol.  Je ne devais pas embêter mon seigneur sur sa présence, les deux femmes semblaient se valoir en termes de force. Le fait qu’elle ait dit qu’Athénaïs pouvait me protéger était un bon signe, même si dégradant au possible pour mon rôle de protecteur, reconnaissant mon seigneur comme son égal.  

Mon plan devait tenir compte de sa présence en ville. Un faux pas, sans mon seigneur à côté, pouvait me coûter la vie. S’entretuer n’était pas interdit, le plus fort pouvait dévorer le plus faible, telles étaient les règles. Elle avait un animal prédateur au mien, plus d’expérience, tout la donnait gagnante dans une confrontation, je n’étais même pas certain qu’avec mon sceau maudit je pourrais la battre dans son état normal. Je n’avais pas d’information sur sa mission. Le flou me rendait indécis, elle aurait dit si la cible était mon Seigneur et elle ne se serait certainement pas permis de me parler. Je n’avais commis aucun manquement aux règles. Il devait y avoir un lien quelques part.

Un frisson me parcourait. Le bal, cela ne pouvait être que ça. La situation devenait complexe, mais il était hors de question de reculer. Je devais aider mon seigneur. Je sens que les prochains jours vont être pénibles.

12
Mon seigneur  était de retour, tout du moins je reconnaissais sa voix. Cet aura était cependant la même et je doutais fortement qu’un être assez puissant puisse imiter cette sensation si particulière.  Elle se mit à me poser des questions, venant à aussi proférer un souhait, les êtres ne parlaient pas pour en rien dire, surtout un seigneur. Je pris le temps de formuler ma réponse. 

- Je n’ai pas de destination précise, Athénaïs. Cependant, si vous souhaitez que je rester à vos côté un peu de temps, alors je ne vais pas m’y opposer, vous aurez un peu de compagnie et j’obtiendrais un endroit où pouvoir me nourrir et dormir, une marché qui ne peut être qu’équitable en somme.

Ma réponse était sincère, je ne pouvais refuser une telle offre, la puissance de mon seigneur semblait être accompagné d’une certaine solitude. S’il existait des êtres capables de vivre de très long moment, avec peu de contact, certain ne pouvait réfréner une envie d’avoir plus de vie autour d’eux et la puissance de l’être n’avait rien à voir avec cette sensation. Athénaïs semblait se soucier beaucoup de la température de l’eau, bien que j’étais légèrement rouge comme une écrevisse, la température ne me dérangeais nullement, ce n’était pas une sensation de chaleur qui allait me nuire, d’autant qu’ayant des appartenances avec les animaux à sang froid, cela me faisais beaucoup de bien.
Elle se mit à masser mes épaules, venant à être une sensation bizarre, ce n’était pas le massage qui l’était, mais la pression que mon seigneur y mettait, c’était un massage très doux, très relaxant, mais qui était lent, là où mon instructeur avait préféré une méthode plus courte et efficace, même si cela n’était pas forcément très agréable. La méthode de mon seigneur allait très bien avec la situation.  Il y eut un nouveau baiser sur le front, avant que le seigneur se mette à me demander si j’avais une faveur à demander. Il n’était pas dans la nature de ma formation de demander quoi que ce soit au seigneur, sauf si cela est nécessaire pour le bien de ma mission.

- Je n’ai aucune faveur à vous faire parvenir, Athénaïs. 

Dès que les ordres se mirent à retentirent, je me levais doucement, afin de ne pas surprendre mon seigneur, venant à attendre qu’Athénaïs soit sortie pour venir concentrer mon énergie dans la marque maudite, venant à dégager un peu d’énergie par les pores de ma peau. Il s’agissait d’une méthode très pratique pour se sécher, même si cela était certainement idiot vu que cela consommait de l’énergie. Heureusement avec la nourriture que j’avais ingérée, je pouvais aisément récupérer cette énergie perdue.

Je saisis le peignoir, venant à aller dans la chambre et me voir offrir un sac. Je le saisis et entendis mon seigneur de parler avec franchise, venant à la saluer une nouvelle fois, avant de l’ouvrir et voir les trois tenues. Je les observais minutieusement, avant que mon seigneur face un commentaire, venant à renouveler mon salut.

- Une seule tenue aurait suffi Athénaïs. Si vous le permettez je souhaiterais les essayer pour vérifier certaines choses.

J’attendis la réponse avant de faire tomber le peignoir, n’étant clairement pas pudique et testait celle ayant la couleur du sable. Je fis quelques gestes brusques, quelques acrobaties, afin de vérifier si cela restait pratique dans le cadre d’un combat, la sensation de température constante m’indiquait que cette tenue était certainement enchantée pour maintenir une chaleur constante.
S’en suivit la tenue violette, qui avait une découpe originale, mais qui semblait parfaitement se fondre dans le milieu des villes. Il restait cependant un point faible évident, bien que moindre quand on le connaissait. Cette tenue serait certainement mieux dans un endroit assez loin des combats.
La dernière était clairement une tenue taillée pour le combat, je ne voyais aucun défaut, un fourreau étant au niveau des hanches, parfait pour une arme moyenne ou une double lame. Quand je voyais des soldats avoir la garde au niveau de leurs épaules, je ne pouvais m’empêcher de rire devant le temps nécessaire pour dégainer leurs armes. 
Ce ne fut qu’une fois les inspections faite, que je remis le peignoir.

- L’artisan qui a conçu ses vêtements est très doué. La deuxième tenue, si je devais me battre, reste la moins utile, l’écharpe est trop facilement atteignable, mais cela n’a guère besoin d’être modifié, je présume qu’il a voulu faire une tenue de ville, là où je risquerais bien plus un coup de poignard qu’un étranglement. La tenue de sable semble être parfaite pour de milieux où les changements de température sont présents La dernière tenue est clairement faite pour le combat, une grande mobilité dans les gestes, le matériau semble assez résistant. Le sac quant à lui est bien proportionné, vous avez certainement dû dépenser beaucoup pour cette qualité, Athénaïs. 

J’attendis la réponse, avant de demander.

- Une de ses tenues est-elle prévue pour la soirée ? Sans vouloir vous offenser, des tenues si riches, ne feraient que compliquer votre tâche. La tenue de combat étant certainement le pire choix du fais que cela affiche littéralement une déclaration d’hostilité envers autrui. Rappelez-vous que je suis un esclave aux yeux des autres, un objet, un animal, une poupée au mieux.  Si vous désirez que j’en porte une, je le ferais, cependant, je vous aurais prévenu, Athénaïs.

Il n’était pas plaisant de parler ainsi à son seigneur, mais Athénaïs devait avoir conscience des risques de tenue comme celle-ci. Bien évidemment, il était dans son droit de ne pas entendre ma remarque ou de me punir pour un tel affront, ce que je ne comptais pas esquiver, du fait que cela restait légitime.  Je craignais cependant une chose, en repensant à son attitude, elle semblait assez protectrice à mon égard, l’absence de sa sœur faisait-elle que mon seigneur voulait me voir comme une chose qui la remplaçait ? Cette solution ne devait pas être écartée, ce qui compliquerait certainement notre tâche, vu qu’elle risque de m’interdire de prendre les dangers nécessaires à la réussite de la mission de mon seigneur. 

- J’ai une question importante à vous poser, Athénaïs. Comment me voyez-vous ?  Libre à vous de me mentir ou non, tant que vous êtes en accord avec vous-même.

Cette question pouvait clairement me coûter cher, car je remettais en question la vision de mon seigneur, ce dernier pouvant tout aussi bien  réagir amicalement, que décider de me mettre dehors par perte de confiance en lui et donc en moi. Je suis une arme, comme dit mon instructeur, une arme n’a pas besoin de tact pour tester la volonté de son manieur.  Mon  seigneur avait été très douce à mon égard, cela ne me faisait pas du bien d’agir ainsi, mais une trop grande douceur pouvait conduire à sa mort ou au fait que mon tranchant serait émoussé. 




13
Mon seigneur finissait tranquillement son repas, venant à me lever légèrement après ce dernier, afin d'être à ma place d'ombre. Je continuais d'observer les détails du chemin qu'elle prenait, finissant par entrer dans une auberge, somme toute assez banale dans cette ville. L'enseigne était assez joliment sculpté dans le bois et facilement identifiable. je n'eus pas le temps de contempler davantage la devanture du magasin, suivant mon seigneur dans la chambre et n'étant guère inquiet du fait que la porte soit fermée, au contraire, cela permettait de créer un espace clos et plus apte à une discussion secrète.  J'entendais bien ce qu'Athénaïs voulait de moi, des yeux, une paire d'oreille et aussi un soutient dans son initiative.  Je fus légèrement dérangé de savoir que mon seigneur allait me laisser le lit, mais il s'agissait certainement de la meilleure idée, si je devais être l'ombre de mon seigneur, je devais avoir une bonne nuit de repos, afin de pouvoir travailler efficacement et me permettre de me dépasser pour trouver et libérer la soeur d'Athénaïs.

J'eus un moment de surprise en sentant le baiser sur mon front, cela n'était pas quelques chose d'habituel et cela me donnais une drôle d'impression, une magie ? Il était vrai que je n'avais pas beaucoup de connaissance dans ce domaine et sans doute mon seigneur m'avait apposé un charme avec ce contact, signe que je devais certainement être un pion d'une grande utilité dans son plan.  La puissante créature se mit ensuite à inspecter la salle d'eau, ayant une expression qui semblait traduire une certaine déception quand au contenu qu'il y avait. Après cela, elle me dictait la conduite à suivre, rajoutant que c'était la parole de mon seigneur, ce que je répondis en pliant légèrement le buste. 

- Comme il vous plairas. 

J'observais par la suite l'usage des poignets bizarre, comprenant que plus on les tournaient plus l'eau sortait. Le procédé était simple, cela changeait de mon apprentissage, nous étions formé à survivre dans un milieu hostile, donc pas ce technologie, juste le savoir de la nature. Mon seigneur vint à dire qu'elle allait faire des achats, avant qu'elle se disparaisse, je me permis de parler.

- Je porterais ce que vous désirerez, que cela soit pour un homme, une femme, une âme errante ou une âme riche. 

Quand la porte se mit à se refermer, je vins immédiatement à chercher un baquet, en trouvant un propre, que je remplit de l'eau qui coulait. Une fois ceci fait, je quittais mes vêtements pour humidifier ma peau, avant de le frotter avec ce qui était à disposition. Me laver ne prit pas longtemps, ce qui était normal, pendant les phases de repos, nettoyage et de repas, une personne était vulnérable, d'où la nécessité de pouvoir faire ses étapes le plus rapidement et efficacement possible.  Une fois savonné, je pris le baquet et vidais l'eau sur le haut de ma tête, venant à pousser un léger soupire d'aise. L'eau usé vint à couler vers une petite rigole, n'ayant guère à m'occuper de nettoyer le sol et me glisser dans le bain.

L'eau était chaude, pour moi, venant à ressortir le doigt de pied qui avait trempé dedans; Il me fallait cependant être dans le bain avant le retour du seigneur, aussi je pris le choix de me forcer un peu. Après la sensation de cuir, vins le bien-être, coupant l'eau afin que le seigneur puisse avoir aussi le droit à de l'eau chaude. J'avais laissé le baquet au sol, avec ce carré vert qui moussait et le morceau de tissu servant à frotter le corps. 

J'entendis un bruit et fit semblant de me détendre, prêt à sortir du bain et contrer toute agression. Mon seigneur devait certainement avoir des ennemis et il s'agissait d'une bonne opportunité pour voler un pion important.

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J'écoutais les propos de mon seigneur. Je retenais un plissement des yeux devant le terme "maîtres", j'avais comprit qu'elle avait dit cela dan un sens ironique, mais le terme m'énervais, un maître et un seigneur sont deux choses différente te je n'ai de respect que pour el second. Athénaïs venait présenter des excuse, ce que je répondis par un geste de politesse.  

- Vous n'avez pas à vous excusez, Athénaïs.

La suite ne fut pas joyeux, mais fit écho, faisant mine de réfléchir, pendant que mon seigneur se mettait à continuer son récit. Une soeur, terranide félin certainement, cheveux rose, tenue de maid. Cette description me disais vaguement quelques chose, essayant de me remémorer où j'avais entendu cette description. Il était certain que des esclaves ou des esclavagistes en avaient parlé. Mon seigneur devait certainement avoir ses raisons pour peiné à retrouver sa soeur, sa puissance semblait pourtant capable de prouesse, même les plus anciens du villages n'avaient pas une telle aura, mon instinct bestial me disais qu'elle était une créature excessivement puissante, chose qui ne faisait que rendre mon seigneur plus louable à mes yeux.

C'est en entendant parler de sa magie que je comprenais que mon seigneur était sujet à des lois, comprenant parfaitement le fait de ne pas pouvoir agir librement et comprenant que cette femme était sans doute frustrée de ne pouvoir faire déferler sa puissance sur ceux qui ont osés mettre la main sur sa soeur. Je pouvais partiellement comprendre cette vision, même si les personne de ma génération de mon village étaient potentiellement des ennemi, mon formateur m'avait apprit à venir à leurs aides si besoin.  Je comprenais la mission de  mon seigneur, venant à courber à nouveau le dos.  

- Je serais ce que vous voudrez, pour récupérer votre soeur. Je peux espionner, torturer, tuer sur votre ordre. Je rembourserais cette dette de cette manière et vous atteindrez votre objectif. Je m’arrangerais pour que vous et votre soeur sortiez indemne.

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J'observais cette déesse, surtout son geste, qui me semblait assez incompréhensible. Si elle s’inquiétait de mon état pendant tout le traitement pendant laquelle j'étais enfermé dans cette étroite cage, cela n'avait pas lieu d'être, après tout la raison de ma capture était une faute de ma part. Bien évidement j'étais pendus à ses lèvres, pour savoir le fond de sa pensée. Mon seigneur, se nommant Athénaïs, n'avait visiblement pas comprit tout l'importance de ma démarche, ni l'importance des règles du village. Mais je tus une remarque qui aurait put être interprété comme une rébellion de la part.Si ma dirigeante désirait se faire appeler simplement par son prénom, j'accepterais volontiers sou souhait.

Devant le plat qui arrivait, je ne fis nullement preuve de gourmandise. Après tout il s'agissait de la nourriture du seigneur, il ne fallait pas y toucher sans autorisation clairement démontré et je n'avais pas mentit sur le fait que j'avais une grande réserve et, ce que les autres disent, un appétit d'oiseau. Elle se mit manger avec entrain, ce qui était une bonne chose, je restais tout de même prêt à tuer le cuisiner, si advenait que mon seigneur finisse empoisonné. Cela semblait peut probable et ceci pour une raison assez simple.  Elle ne semblait pas être une noble, encore moins une personne à qui on souhaite se frotter, son aura puissant venant à relativiser toute hostilité, pour ceux qui arrivaient à le percevoir.

Vint une question, suivit par une autre, me laissant l'opportunité d'en faire apprendre plus à cette créature. Comme quoi la puissance ne fait pas tout.  Commencer par l'explication de comment avoir finis dans cette cage me redonnais cette envie de boulotter le vendeur

- Ma capture est à la fois honteuse et simple. Ils ont attendu que je dorme profondément, pour le ligoter et entraver mes gestes, ainsi qu'apposer cette maudite pierre.  Sans elle, ils seraient soit mort par strangulation, soit finit en repas.  En ce qui concerne mon village, je ne peux y aller, sauf sous certaine conditions, me faire capturer n'en faisant pas partit.  Que vous le vouliez ou non, j'ai une dette envers vous Athénaïs et elle devra être payé, un jour ou l'autre. Mon village porte une grande importance aux règles et les sanctions ne sont pas légères pour ceux qui l'outrepassent. Voyez cela comme être un esclave volontaire, même si avec votre puissance, vous n'avez certainement pas besoin d'une parie de bras en plus.

Ma langue se mit à sortir et rentrer, l'observant droit dans les yeux.

- Les animaux peuvent voir des chose que les humains ne ressentent plus de nos jours. 

J’espérais que mon seigneur actuel comprenne que s'il voulait se débarrasser de moi, il allait me faire payer ma dette. Athénaïs n'était pas une mauvaise personne, son attitude traduisait clairement un esprit bien différent des esclavagistes. Mes propos étaient sans doute dure, mais nécessaire, pour qu'elle assimile qu'aussi beau soit son geste, elle ne pouvait se soustraire aux demande du vassal que j'étais.

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