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Messages - Sulfure

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Dictature d'Ashnard / Re : La nature des puissants [ Pv ~ Mel lynn ]
« le: mardi 27 juin 2023, 17:04:35 »
Continuant donc son dîner, en tailleur, la femme aux cheveux émeraudes vivotait sans jamais se poser la question du danger. Un coup de croc après l'autre, elle profitait de son délicieux repas en laissant la créature sous le sable lui servir d'yeux dans ce monde désolé où de biens nombreux ennemis pouvaient se dissimuler, que ce soit derrière une dune, un grain de sable, où même dans le sillage du vent, dissimulés par quelques terribles dons mystiques. Autant de chose que la femme ne craignait pas le moins du monde au vu de ses talents, qu'elle pourrait même souhaiter rencontrer, cela ferait une amusante distraction. D'ailleurs, même si ce fut avec la joie de la surprise étant donné qu'elle s'était elle-même aveuglée en séparant ses pieds du sol, il devint assez évident que quelque chose s'approchait de son campement quand elle sentit l'excitation croissante du requin du désert, le lien magique l'informant que ce dernier avait visiblement le désir de fondre sur une proie proche. L'hésitation s'installa en elle, puis un choix évident l'amena à envoyer un ordre simple à la créature désertique.

* Pas toucher, laisse cette chose approcher. *

Une vague de déception lui répondit, mais elle n'eut pas besoin d'insister pour que la bête se dirige à nouveau vers elle, siégeant alors dans les sables qui se trouvent juste en dessous du campement. Et tandis que le requin louvoyait dans les profondeurs, bougeant lentement en faisant des huit, Sulfure ramena ses pieds sur le sable, découvrant dès lors la topographie des lieux, les larges dunes plus hautes que des maisons, les créatures qui se faufilaient lentement en dehors du sables pour se balader dans la fraîcheur nocturne, mais surtout... Le pas affaibli, maîtrisé mais hésitant, d'un humanoïde qui se dirigeait droit vers elle. Intéressant. L'ancêtre aetheryque se contenta toutefois de reprendre son dîner, ne souhaitant pas avoir l'air d'une créature ayant déjà calculée l'arrivée de son invitée surprise, continuant donc ses coups de croc dans la queue de la salamandre, juteuse et savoureuse. En voilà d'un véritable bonheur comme on en fait peu, ça lui changeait vraiment de la nourriture produite par Mo'.

" TOI ! "

Tiens, voilà donc la nouvelle venue. Relevant légèrement les yeux de son repas, elle observa avec un certain haussement de sourcil la dame qui venait de passer l'angle de la dune. Plantureuse, la peau pâle, les oreilles longues, voilà bien une personne qui ne faisait pas partie des tribus désertiques, quant à deviner si elle provenait ou non d'Ashnard, ce n'était pas une information qu'elle pouvait quérir par une simple observation. Par contre, Sulfure remarqua immédiatement l'arme qui se trouvait entre les doigts graciles de cette elfe, une arbalète qui se trouvait, actuellement, pointée en sa direction. À cette distance, son invitée n'aurait pas le temps d'appuyer sur la gâchette que la femme aux cheveux verts aurait dressé un mur de sable sur le chemin, aussi cette dernière ne s'inquiétait pas le moins du monde, laissant la demoiselle au corps opalin se diriger vers elle avec ce qui semblait être une claire tentative d'intimidation. Cela la rayait de l'éventuelle liste des preux aventuriers cherchant à survivre honorablement dans le désert, une nouvelle information qui valait le coup !

" Donne-moi la moitié de tes provisions sur le champ. Dès que c’est bon… Tu dégages d’ici, compris ?
 -  Eh beh, une voleuse, c'est bien ma chance. "

Elle essayait d'y mettre le ton, mais Sulfure ne connaissait pas vraiment la sensation d'être en danger... Ce qui amena sa prestation à être plus insultante qu'autre chose. Par contre, ayant gardé ses pieds au sol, elle ressentit au même moment une autre présence, fine, qui s'approchait du campement avec un pas assuré et rapide. Ça, étrangement, ça laissait entendre quelqu'un de beaucoup plus habitué à ce territoire. Sulfure quitta enfin son morceau de viande pour observer sa racketteuse de manière un peu moins cavalière : Elle semblait éreintée, le manque de nourriture avait creusée ses joues, tandis que la déshydratation semblait avoir fait croûter la sueur sur son front en fine couche de sel. Elle avait dû marcher de longues heures, sous un soleil de plomb, sans réfléchir à sa propre santé. Rapidement, un dessin de la situation se forma dans l'esprit de la toute puissante dirigeante du donjon d'Ahn Ak'Thar : Celle qui se trouvait devant elle était poursuivie et elle en avait conscience. Cela faisant, elle avait eut le malheur de tant forcée qu'elle s'était épuisée, donnant lieu à un rapprochement de plus en plus rapide de son potentiel agresseur.

Instinctivement, Sulfure se lécha les lèvres. Tant de possibilités se profilaient devant elle. Elle pouvait disparaître d'un claquement de doigt et observer la pauvre femme se faire attraper par son agresseur par exemple. S'il s'agissait d'un mal, est-ce qu'il s'amuserait à copuler avec elle ? Après tout, c'est qu'elle avait un véritable corps de déesse, nulle doute qu'un reproducteur adorerait plonger en ses chairs. Mais elle pouvait aussi se positionner en sauveuse, ça pouvait être amusant de la rendre redevable, puis peut-être de lui apprendre la dure loi de la nature telle une mentor, une amie, une complice. Enfin, tandis qu'elle réfléchissait, elle vit bien que son interlocutrice était en train de s'énerver face à son manque de réaction. Un choix s'imposait, et le plus simple qui lui vint à l'esprit... Était de repousser à plus tard sa prise de décision.

" Quelle magnifique truande en tout cas. C'est dommage, tu es tombée sur la mauvaise proie. "

Le corps de Sulfure rayonna un court instant d'une magie ancienne, puis cette puissance ésotérique s'enfonça dans le sol, enveloppant le sable qui se trouvait alors sous les pieds de la nouvelle-venue pour lui faire perdre l'équilibre, pour qu'elle s'écroule au sol et glisse jusqu'à la puissante entité magique. Quant au requin, il reçut un ordre clair de la part de l'ancêtre aetheryque, un ordre silencieux qui l'amena à sortir en partie des profondeurs du désert, son aileron scindant la surface du sable juste à côté de l'invitée pour alors se renfoncer et s'éloigner, en direction d'une toute autre cible.

" Chhhht ne fais pas de bruit belle enfant. Veux-tu me chuchoter ton nom, tout bas ? "

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Dictature d'Ashnard / La nature des puissants [ Pv ~ Mel lynn ]
« le: samedi 10 juin 2023, 13:56:19 »
" Je m'ennuie. "

Cette phrase, lancée dans les airs comme un coup de poings sur la table, avait le don de provoquer deux types de réactions. Lorsque la personne à l'origine de ce propos faisait partie du clan des "calmes", comme Mor'Medras ou Hazielle, l'on savait que cela ne pouvait pas vraiment provoquer de problèmes, aussi les femmes du donjon d'Ahn Ak'Thar passaient un peu à côtés, ou cherchait tant bien que mal une solution, une nouvelle activité à mettre en place. Par contre, quand ces mots sortaient de la bouche de Sulfure ou de l'une des Pièces, il était évident que les futurs événements pouvaient présenter un chaos tel qu'il était absolument nécessaire de prendre des mesures. En cette après-midi, ces propos avaient malheureusement été prononcés par la cheffe de cette structure rocheuse perdue au milieu du désert Ashnardien, ce qui ne manqua pas d'alarmer l'ensemble de celles qui se trouvaient alors dans la salle à manger, notamment sa seconde de toujours. Cette dernière se tourna d'ailleurs vers la quasi-divinité aux cheveux verts en fronçant les sourcils.

" Sulf', j'vais pas être mauvaise... Mais la dernière fois que je t'ai entendu dire ça, tu es allée provoquer un ancien royaume nécromant. Je n'ai pas envie de voir une catastrophe comme celle-ci recommencer.
 -  Mais je m'ennuie ... "

Le ton était boudeur. Derrière ses mèches émeraude, les yeux baignés de flux magique de Sulfure observaient les lieux autour d'elle avec un air las. Cela faisait trop longtemps qu'elle n'avait pas mis le pied dehors. Elle commençait même à monter dans son esprit quelques plans malheureux pour provoquer la venue de nouvelles troupes d'Ashnard en son royaume. Une petite provocation, l'envoie de monstruosités contre les remparts de la cité serait largement suffisant pour échauffer les esprits de ces grands orgueilleux, ne lui resterait plus qu'à contempler le lent massacre des contre-attaquants entre les murs de son donjon. Mais elle voyait bien le visage désapprobateur de Mor'Medras devant elle, non sans parler de l'air implorant de Yesarath. Tout le monde n'appréciait pas ses coups d'éclats. Malgré tout, elles étaient toutes, d'une manière ou d'une autre, dévouée à un but dont Sulfure était sûrement le seul élément perturbateur : Se tenir loin du reste du monde afin de pouvoir vivre sans craindre pour sa vie ou son être.

Sulfure en ronchonnait un peu intérieurement. Certes elle était la première à avoir créée ce havre de paix, mais les années étaient longues, le temps aussi, ce qui faisait que malgré ses volontés premières elle avait de plus en plus de mal à s'en tenir à ses halls et son trône. Ne rien faire de la journée l'épuisait, tandis que les aventuriers dans ses couloirs ce faisaient de plus en plus rares, le donjon d'Ahn Ak'Thar ayant depuis quelques années commencés à avoir une sale réputation auprès des débutants et fougueux malandrins. Les récompenses que renfermaient le donjon étaient généreuses, ce n'était pas le problème, mais les monstruosités sous le contrôle de Sulfure étaient suffisamment puissantes pour avoir donné au lieu cette réputation de domaine inviolable, où la mort attends les faibles d'esprits et les  inconscients. Donc, pas de nouveaux venus pour se satisfaire d'un charmant spectacle. Aussi la quasi-divinité se retrouvait dans cette spirale sans fin d'ennui et de frustration. Un état que toute la bonne compagnie de ses alliées ne pouvait vraiment calmer.

" Je comprends les filles. Écoutez, je ne vais pas faire n'importe quoi, je vous le promets.
 -  Suuuuuulf', noooooon.
 -  Mais je vais prendre quelques petites vacances !
 -  Sulfure, s'il-te-plaît, ne déconne pas ! "

Se redressant tout de go, la voilà s'éloignant de sa chaise d'un pas assurée, laissant derrière elle une Yesarath effarée qui lance immédiatement un sort de communication pour prévenir Amalia et Hazielle, tandis que Mor se jette en avant pour se mettre à la poursuite de cette idiote de dirigeante. Malheureusement pour cette dernière, la dame aux cheveux émeraude avait fait son choix. Après quelques pas, et entendait bien que la succube était sur ses traces, la cheffe du donjon se laissa simplement glisser dans le sol, fusionnant sa conscience avec la roche avant de traverser l'espace du donjon sans le moindre problème, atteignant en moins de deux secondes ses appartements. Elle y attrapa l'ensemble de ses affaires, se couvrit d'une épaisse chape en toile sombre afin de ne pas être trop remarquable en dehors de son domaine... Puis se tourna vers la porte d'entrée, qu'elle vit voler d'un mouvement sec quand enfin sa seconde arriva. Une seconde qui fut obligée de constater alors que Sulfure était déjà sur le départ, ne lui laissant l'occasion que d'hurler dans la pièce en espérant que sa dame n'avait pas encore complètement perdue la tête :

" Sulf', si tu te casses je te jure que...
 -  Des bisous, je reviens vite ! "

Retraversant le sol pour quitter le donjon, Sulfure n'eut comme ultime preuve de la colère de la succube que son visage empourpré de rage, avant de finalement laisser son être glisser dans la roche, en direction de l'extérieur.

*
*   *

" Hmmmm, comme c'est boooon ! "

Perdue au milieu du désert, les dunes pour seules barrières face aux vents glacés de la nuit, l'ancêtre aetheryque profitait d'un dîner singulier. Ayant déjà quittée le donjon depuis trois jours, elle profitait pleinement de ses vacances sans pour autant s'éloigner suffisamment des abords de son domaine. Elle gardait en elle le lien avec sa création naturelle, aussi ressentait-elle au plus profond de sa chair la distance qui la séparait de son monde. Elle n'avait pas plus d'une belle heure de trajet pour revenir en direction de son donjon, aussi pouvait-elle profiter de tout les plaisirs qui l'environnait sans jamais se sentir coupable, ou déraisonnable. C'est ce qui l'avait amenée à chasser notamment, mais sa première prise avait réussie à lui taper dans l'oeil : un fantastique requin des sables, qu'elle avait trouvée en profondeur. Il s'agissait d'un vieux solitaire, dénuée de banc, mais il avait la chance d'être dôté d'un vitalité tout à fait épatante, aussi Sulfure avait dominé son esprit, le gardant avec elle dans ses pérégrinations.

C'est lui qui lui avait alors attrapé une belle salamandre, un varan du désert de belle taille qu'elle avait alors dépecé et entamé de manger maintenant que la nuit la couvrait de ses bienfaits. Installée devant son feu de camp, l'ancêtre aethyrique dévorait la chair de cette bête avec délectation, ne faisant même plus attention aux alentours. La preuve en était qu'elle avait relevée ses pieds du sol, s'asseyant en tailleur, se privant du contact avec le sable qui lui permettait de mêler son esprit avec la nature environnante. Elle laissait le soin à son nouveau compagnon de garder un oeil sur les dunes proches, se contentant de profiter un maximum de ses vacances. En soi, tout ce qu'il manquait pour l'instant à son projet de voyage reposant était quelques rencontres intéressantes... Mais elle s'était préparée dès le départ à en manquer, rares étaient les crétins qui voyageaient dans les confins du désert d'Ashnard, donc infimes étaient ses chances de croiser quelqu'un en allant aussi peu loin de son domaine. Tant pis, ce sera pour une autre crise d'ennui.

" Bon, maintenant ... J'veux voir quel goût a la queue ! "

3
Dans le donjon d’Ahn Ak’Thar, les jours se déroulaient généralement sans que trop de surprises ne viennent troubler les occupantes. Parfois, un aventuriers ou deux se perdaient dans l’un des terribles chemins du donjon, et il revenait à la dirigeante de ce terrible complexe de mort de faire le choix de les réduire en charpie ou de se montrer indulgente, mais ça s’arrêtait bien souvent là. D’autres fois, plus rares mais toujours aussi appréciées, quelques bêtes perdues, quelques monstruosités sans noms et sans formes se laissaient lentement attirer par la radiance divine de Sulfure, et par la même occasion, devenaient de nouveaux occupants de l’un des grands axes de cette structure ésotérico-naturelle. Et pour les plus rares cas, c’était les occupantes elles-même qui provoquaient du grabuge. Dans ce dernier cas, il s’agissait tout simplement de petite crise des unes et des autres, ou de soudain desire rata envers la cheffe du donjon, parfois pour obtenir un certain droit, d’autre fois pour simplement trancher sur ce qu’il devait être fait dans les jours à venir concernant les repas des Kraks qui se trouvaient dans les profondeurs de ce domaine. C’est que ça avait de l’appétit ces saletés ! Enfin, tout cela pour dire que rien ne sortait bien souvent de l’ordinaire, ce qui était pour le plus grand plaisir de la dirigeante, celle-ci ayant la plus grande appréciation du caractère béni de la routine. Rien ne bouge, rien ne vient brusquer ce monde, hormis les doux instants que l’on répète inlassablement en suivant le court du temps et de l’espace. Un bonheur.

Mais aujourd’hui, la routine allait être bien plus brusquement bousculer que toutes les autres fois. Pas de monstres pour être affamés, pas non plus de terribles disputes entre l’une et l’autre des commandantes à cause d’un flan au lombre qui aurait disparu de la zone réfrigérée d’Amalia. Tout au plus, et ce avec l’accord de Sulfure, Mor’Medras se devait dans la journée d’ouvrir un petit portail vers les steppes infernales pour faire venir quelques diablotins, rien de bien dangereux, mais l’équipe de serviteurs devant faire le ménage et l’entretien du donjon avait subit une brusque chute de personnelle il y a plus de deux semaines, et cela devenait gênant. Aussi, la succube s’était-elle adonnée à cette tâche sans le moindre forme de problèmes : Ni convocation, ni appel de forces supérieurs, ni même finalement de double passage un peu trop compliqué à gérer, un simple toboggan du plan des Enfers à celui d’Ahn Ak’Thar, trajet direct et sans retour. Une vingtaine de petites saloperies crasseuses plus tard, et la succube avait absolument tout refermé avec expertise pour ensuite commencer à mettre de l’ordre dans la nouvelle troupe de femmes de ménage, s’assurant de leur rappeler qui était le patron à grand coup de talon aiguille dans le gras et de sort de douleur. Mais malheureusement, cette simple petite action, pourtant parfaitement compréhensible, fut à l’origine d’une légère trace dans l’éther, là où les vents de magies s’abattent comme autant de vagues aux milieu d’une tempête… Et cette trace allait, quelques heures plus tard, provoquer un trouble sévère dans le petit monde bien rangé de Sulfure.

- - - - -
« Hum ? »

Toute-puissante, la dirigeante suprême d’Ahn Ak’Thar se redressa de son trône avec une certaine curiosité, percevant une forme de trouble qu’elle n’arrivait, en l’instant, pas à analyser. C’était… Un peu comme si l’on venait de frapper à la porte du donjon, mais sans qu’il n’y ait eut ni porte, ni ouverture, ni trappe sur laquelle frapper. Que quelque-chose venait de rencontrer l’essence même de la gigantesque mégalithique structure, ce qui revenait plus ou moins à venir toquer à l’oreille même de Sulfure sans même qu’elle n’ait eut l’occasion de pressentir cette arrivée. Autant dire qu’elle n’était que surprise, de ce genre de surprise où l’on ne ressent pas forcément de crainte ou d’appréhension, mais surtout l’étonnante nécessité de comprendre comment cela pouvait survenir. Descendant donc à petits-pas de son perchoir végétal, foulant du pied les racines de son assise qui s’illuminaient doucement à chacune de ses légères avancées, elle tenta de trouver quelle partie de son logis avait ainsi été taquinée par une force extérieure. Par là-même occasion, elle chercha à comprendre l’essence de ce qui s’approchait, mais pour l’instant, ce qui les séparait, sans qu’elle ne puisse encore l’identifier, l’empêchait de produire pareille expertise. Quand, soudainement, elle ne put plus pratiquer cette action. Sans que la reine du monde vivant ne puisse s’y préparer, ni même se mettre en garde face à la soudaine agression, elle fut à un tel point déstabilisée qu’elle manqua partir en arrière, ne se rattrapant que de peu en tendant une main vers l’une des structures végétales environnantes, cette dernière se jetant entre ses doigts pour qu’elle se rattrape de justesse.

Car tandis qu’elle s’était laissée aller à cette petite pointe de curiosité maladive face à la nouveauté, ce qui avait eut l’occasion de la rencontrer d’une bien étrange manière venait littéralement de percer un trou au travers de son être. Sulfure et son Donjon, c’était du pareille au même. L’un et l’autre représentait une entité complète, tant et si bien … que l’intrus qui venait de déchirer l’espace pour se frayer un passage à l’intérieur de la gigantesque structure avait conjointement produit une faille dans l’essence même de l’ancêtre aethyrique. Tandis qu’elle reprenait lentement ses appuis, qu’elle se redressait, elle souffla doucement en apposant sa main sur son flanc. Son énergie, son pouvoir naturel… Il fuitait. Comme l’eau qui s’écoulait de la fissure d’un barrage déjà bien étrangement résistant face à la quantité titanesque de liquide qu’il se devait de contenir, Sulfure percevait sa force s’enfuir à une vitesse surprenante. Quelque soit l’être qui venait de s’inviter en son domaine, il n’y était pas aller par quatre chemins. Pire encore, elle sentit rapidement un deuxième, puis un troisième assaut, qu’elle put bien heureusement encaisser de bien meilleure façon, maintenant qu’elle avait une idée de l’angle d’attaque qu’elle subissait. Cela ne rendait pas cela moins gênant, moins douloureux… Mais au moins ne flancha-t-elle pas sous cet étrange façon de l’attaquer. En revanche, elle ne se fit guère attendre pour réagir : Reprenant de son impériale stature, elle retrouva rapidement le soutien de son trône, puis vint appeler à elle les lianes alentours pour les concentrer en un large cercle au travers duquel elle ouvrit un portail de communication.

Elle savait où se trouvait le danger, il était temps de donner ses ordres !

- - - - -

Amalia était encore en partie endormie à cette heure de la journée. Pourtant, bien loin d’avoir put prendre le temps de se préparer à ce qui allait lui tomber dessus, elle entendit en premier lieu les vibrations terribles et sonores qui animèrent les parois proches de ses grandes et terribles cavernes gelées, piège monstrueux au coeur du désert. Soudainement appelés à l’ordre par cette surprise de taille, elle ne tarda pas à s’équiper de ses outils de puissance habituels, puis s’apprêtait à quitter son lieu de retraite, sa chambrée et ses affaires, quand elle perçut les puissants pouvoirs de sa maîtresse se manifester, ouvrant un trou dans le vide de son espace personnel. Elle ne tarda pas à se mettre quasiment au garde à vous, attendant que la communication soit stabilisée pour saluer la dirigeante du donjon, mais à la place, tout ce qu’elle put remarquer fut le temps anormalement long pour qu’enfin l’image de Sulfure n’apparaisse au travers du moyen de communication mystique. C’était curieux, et elle manqua de peu d’entamer l’échange en posant une question pourtant anormalement stupide à la lumière de toute son idéalisation de l’ancêtre aethyrique. A la place, elle fit une simple révérence en attendant que sa maîtresse s’exprime, ce qui ne tarda pas :

« Bonjour Amalia. Pardon de te surprendre, mais je pense que tu es déjà au courant : Quelque-chose à pénétrer le donjon, aux abords de ton chemin. Jauge-la. Et si elle se permet d’approcher de trop prêt de la fin de ton domaine, tu as autorisation d’agir pour l’empêcher de poursuivre sa route.
Entendu madame Sulfure. Avez vous un souhait quand à ce que je dois envoyer sur son chemin.
Ne fais pas dans la dentelle. Je te fais confiance.
Merci beaucoup. J’essaierai de vous prévenir dès que j’ai du nouveau. »

L’échange ne fut pas plus long. Le portail se brisant en un simple nuage de fumée lilas, Amalia se retourna avec le clair objectif de faire la fierté de sa dirigeante. Tirant de la porte de givre le puissant bâton de mage dont elle se servait pour asseoir sa supériorité sur l’aile du donjon, elle observa la glace éternelle fondre pour lui ouvrir le passage vers son propre domaine, puis reconstruisit cette barrière particulièrement discrète dans ces cavernes de glaces et de neige. Parfait, plus qu’à choisir le premier ennemi de cet intrus. Et elle avait déjà son idée : Quelques mots dans un langage perdu lui suffirent à appeler auprès d’elle l’un des nombreux occupants des grottes de givre, ce dernier s’échappant d’une des parois comme un seul bloc, avant de finalement se déployer, l’être se révélant être une gigantesque mante religieuse d’apparence, dont le haut du corps hypertrophié n’avait d’égal que les larges faucilles qui lui servait de pattes avants. S’approchant lentement, puis en caressant la tête chitineuse délicatement, elle lui parla dans le langage des anciens, seul moyen de communiquer avec ces bêtes d’un autre temps.

« Comme tu es beau encore aujourd’hui. Je ne t’avais même pas remarqué. Mais c’est parfait. Nous avons un intrus mon petit jighure, et tu vas être le premier à le rencontrer. Va, tends lui un piège dont il ne saurait revenir entier. »

Obéissant aux ordres dans un cliquetis plein d’impatience, la bête commença à se fondre dans le décor de glace, avant de lentement se faufiler le long des murs, prêt à s’installer sur un plafond, dans l’attente de sa proie. Il était temps de s’occuper de ce trouble-fête !

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Les contrées du Chaos / Re : L'appel du donjon [PV]
« le: jeudi 15 juin 2017, 04:48:44 »
Les bêtes avaient choisies une approche violente, mais comment peut-on leur en vouloir, rares sont les bêtes et les êtres qui résistent à leur sauvagerie, et nombreux sont les assauts produits par ces fabuleux volatiles qui finissent par la mort, exsangues, de leur proies, où à la paralysie totale de leur être suite à un coup qu'aiguillon fâcheux, les laissant frais et conscient quand les crocs finissent par déchirer la chaude et délicate chair de leurs os. Les ömkrulurs agirent donc avec une rage toute reconnaissable à leur espèces, l'un restant disponible en haut pour fondre sur sa cible dés qu'elle aura fait le faux-pas fatidique qui le laissera pleinement offert à ses serres, tandis que les autres vinrent à se concentrer sur des attaques vives, précises, cinglantes pour des bêtes de cette taille, leurs pattes s'abattant avec violence, et leurs bec claquants avec force, véritables étaux cherchant à saisir dans une multitude de petits crocs crénelés la forme du voyageur. Et quelle ne fut pas leur frustration face à la vivacité de leur proie, quelle fut leur colère quand ils remarquèrent que malgré leurs efforts, l'agilité de l'inconnu mettait en déroute leur coordination minutieuse, et fatale, ses mouvements sombres se jouant des plumes multicolores l'entourant, et son air simple soulignant le peu de difficulté qu'il avait à mettre en déroute leurs tentatives pourtant létales ! Le ballet funeste qu'ils avaient pourtant l'habitude de remporter avec grande facilité se tournant finalement en une mascarade d'affrontement, et la furie des deux bêtes aux cotés du voyageur ne fit guère que les rendre plus prévisible, plus directe, simplifiant peu à peu l'affrontement, ne manquant guère d'offrir à l'homme un divertissement clair, mais dont le défi semblait manquer.

Sulfure n'y faisait plus attention depuis un moment, mais cet affrontement, et les piaillements, les croassements insatisfaits qui s'y produisaient ne manquèrent pas d'attirer l'ouïe de la femme en haut des chemins escarpés, celle-ci se trouvant dés lors à se diriger un peu plus près de l'esplanade florale pour que ses sens aiguisés distinguent peu à peu ce qui, en cet après-midi, se déroulait plus bas sur le chemin qu'elle gardait. Et cela ne lui faisait pas vraiment plaisir. Haziëlle n'était pas dans son état normal ces derniers temps, Sulfure l'avait pressentie dans ses mots, et elle même l'avait pressentie dans sa chair, et c'est ainsi qu'elle n'avait absolument aucune envie d'avoir la visite d'un être capable de se défendre face à trois Ömkrulurs sans subir la moindre blessure, car ce genre de mal avait, avec un peu de chance et de technique, la possibilité de faire usage de cet instant de faiblesse de sa part, bien malgré elle. Alors, tandis que l'affrontement continuait de se dérouler plus bas, elle ne manqua pas de s'en éloigner, puis de se rediriger en direction du centre des lieux, près du puits permettant de rejoindre le cœur du donjon, pour finalement produire de léger sifflement, quelques sons délicats, discrets, mais qui auraient toutes tendances à parvenir à l'être qu'elle voulait convier à cet événement. Elle allait se défendre, comme elle le pouvait, et ses pratiques naturelles étaient sauvages, directes, une sorte d'instinct de meute qu'elle avait, et où elle comptait bien faire usage de tout ce qu'elle avait sous la main pour tenter de repousser ce visiteur indésirable, et ce malgré les termes de Sulfure, et son désir de voir l'homme progresser de manière graduel face à la difficulté ! Quelques battements d'ailes lui parvinrent, et elle sut qu'il arrivait, ne restait donc plus à la demoiselle à l'étrange nature d'attendre, calmement, le résultat du premier assaut.

Ce fut d'ailleurs le moment où l'homme cessa de jouer avec les trois bêtes qui l'entourait, notamment les deux qui avaient décidées de le harceler à même le sol, s'étant d'ailleurs poser à ses cotés de manières à passer d'assauts plus aériens, basées sur des coups de serres, à des tentatives d'encerclement, entremêlement d'attaques de becs furibondes, et de mouvements d'aiguillons précis, sensés le déstabiliser, ou au mieux le percer. Mais il maintenait l'allure, et sa réponse, nouvelle, surprenante n'eut guère le temps d'être analysées par les puissantes bêtes aériennes, celles-ci se retrouvant dés lors au beau milieu de l'onde de choc produit par l'homme, ailes grandes ouvertes pour originellement l'empêcher de se déplacer selon son bon vouloir, mais désormais handicapantes, offrant toute surface pour que l'effet énergétique de Losgar soit optimal. Elles furent d'abord repoussées, puis manquèrent même de chuter hors des falaises, celle-ci se rattrapant de leurs serres et aiguillons à la falaise pour ne pas avoir à connaître quelques dégâts indésirables à leur plumages, ou leurs ossatures. Quand le calme retomba, elles se trouvèrent... hésitantes. Ce qu'elles avaient prit pour une cible facile était finalement un ennemi qu'elles jugeaient désormais dangereux, et même celle qui n'avait pas participé à l'affrontement, toujours bien au dessus du voyageur, avait eut l'honnêteté de se reculer un brin, comme pour se trouver à une distance respectable, celle qui lui permettait de ne plus avoir à ressentir une éventuelle onde de choc. Rapidement, les deux qui se trouvaient plus tôt à son contact se remirent en vol, où les risques de chute étaient moins important, mais pour autant, ils ne faisaient que tourner autour de lui, pas encore prêt à lui fondre de nouveau dessus...

Malheureusement pour les Ömkrulurs, ce n'était pas cette observation qui allait leur permettre de gagner une satisfaisante pitance.

« Il semblerait qu’une autre démonstration suffirait à calmer leurs ardeurs. Hm, ça devrait faire l’affaire. »

Les bêtes ne comprirent guère le comportement de l'étranger, et comme cela était naturel, les ennemis d'un tel genre ne fleurissaient pas sur les flancs d'Ahn Ak'Thar, les laissant tout simplement affronter cet homme dans l'inconnu de ses capacités, et finalement, un désavantage certain face à leur capacités toutes naturelles. Alors oui, il s'agissait de bête endurante, puissantes, des terreurs du ciel qui avaient tendance, en de maints endroits, à être considérées comme des entités chasseresses dénuées de prédateurs, mais tout cela n'avait que peu d'importance face à un homme aux capacités énergétiques, ou psychiques, ce qui justifiait notamment toute la prudence avec laquelle ces oiseaux préparaient leur prochain assaut, mais aussi pourquoi, désormais, ils n'avaient pas eut la présence d'esprit de se défendre du léger caillou projeté dans les airs, malgré son étrange éclat. La déflagration ne fut guère agréable, les éclats tranchants et pointus de la roche non plus, et pas un seul des prédateurs ne fut épargné par cet essaim d'aiguillons terrestres, quelques gouttes de sangs volants dans les airs, quelques plumes déchirées aussi, avant que tout trois se mirent à croasser de manière plaintive, battant immédiatement des ailes pour quitter la proximité de ce féroce combattant. Elles reconnaissaient sa victoire, elles abandonnaient l'affrontement, pour préserver leur vie, et rapidement, de trois hautes formes, il ne resta plus que quelques éclats bariolés au loin, plus bas, observable par le voyageur désinvolte depuis son chemin de pierre. Beaucoup se sentiraient fier de cet exploit, mais rien ne l'indiquait chez l'être sombre, qui n'eut comme réponse qu'un geste presque insultant d'évidente facilité...

… Pour Haziëlle, attentive depuis ses hauteurs, cela allait se payer.

« KRRIiiiiiiiyyyëëëëëh »

Le cri strident, bestial, au timbre aiguë si particulier qu'il en blessent les tympans vint à se produire, haut dans le ciel du désert, tandis qu'une ombre de plus en plus large commençait à envelopper la zone où se trouvait l'homme, le plongeant dans de biens étranges ténèbres juste avant qu'il ne puisse distinguer son nouvel assaillant. L'instant d'après, un fracas terrible vint à accueillir le piqué d'une bête céleste titanesque, un oiseau dont la taille avoisinant les sept mètres de hauteur n'avait d'égal que l'envergure de ses ailes, celles-ci balayant le chemin d'un vent de tempête alors qu'il venait de frapper à l'endroit exacte où s'était trouver le voyageur attentif, qui avait eut les réflexes d'esquiver son létal assaut. Son plumage était d'un noir ébène, et les plumes inférieurs de sa paire de membre aviaire étaient si légère et si difformes qu'elles semblaient finalement se muer telles des flammes, sous l'effet d'un vent continu mais étrangement absent. Son bec anthracite, large, d'une taille moyenne proportionnellement au gigantisme de la bête, se terminait par cet aspect crochu typique des rapaces les plus connus, mais son corps musculeux, étendu à partir des épaules en un cou puissant, épais, laissait entendre que les pratiques de chasses de la bête ne se limitait pas au dynamisme de ses chairs. Ses serres, tranchantes, étaient actuellement si bien plantées dans la roche que celle-ci s'était affaissée sous la pression des pattes de l'oiseau, mais bien plus terrifiant encore, sa pupille d'un vert étrange, ophidien, venait de se placer sur l'homme avec cruauté, et ce dernier devait sûrement commencer à sentir son propre corps s'engourdir, comme sous l'effet de quelque hypnose normalement bien interdite aux espèces aviaires.

Losgar se tenait, en cet instant, face à celui qu'on appelait, légitiment, le seigneur des cieux sur Terra : Un Rûkh, titanesque oiseau de proie dont la rareté n'a d'égale que sa dangerosité. Lentement, d'ailleurs, il rabat ses ailes, se plaçant de manière à regarder l'homme de ses deux pupilles pétrifiantes. Dans un instant, il les ouvrira à nouveau, et si l'homme ne parvient pas à se libérer, par une puissante volonté, de l'hypnose de la bête, il n'est pas à douter qu'il allait souffrir de la projection de celles-ci, afin d'aller s'écraser plus bas et de servir de repas à cette légende vivante...

Et déjà, ses plumes frémissent.

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Les contrées du Chaos / Re : L'appel du donjon [PV]
« le: vendredi 05 mai 2017, 18:50:04 »
Le choc des rochers se faisait sentir dans les murs du donjon, et à chacun de ceux-ci, la puissante gardienne des lieux laissait ses sens l'informer du résultat de son épreuve, sentant si la pointe de ses armes de pierre rencontrait le long chemin qu'avait emprunté son inconscient invité, où si celle-ci parvenait à trouver la chair, et à la broyer sous un poids difficile à estimer. Pourtant, l'un après l'autre, et ce même si elle avait laisser la possibilité d'un brin d'échappatoire à son « adversaire » elle eut fort de constater que ses attaques ne parvenaient guère à atteindre leur cible, et que si la chaleur de l'intrus se propageait un court instant le long des formes abruptes qui lui chutaient dessus, ce n'était pour autant que par la proximité de sa fuite, et non par l'approche soudaine de sa fin. Il se montrait agile, il se montrait vif, il la défiait, et il répondait à ses espoirs de bien belle manière, s'éloignait finalement de la zone à risque avec difficulté, mais avec des capacités tout à fait humaine, et une volonté qui ne prouvait en effet que son envie de remporter le moindre assaut qu'elle saurait lui prodiguer sur son long chemin en direction des hauteurs d'Ahn Ak'Thar. L'ancêtre Aetherique vint à retrouver le confort de son trône quand elle rompit le contrôle à distance de ses pieux de roches, mais elle le fit avec le sourire. Il avait en effet remporter son premier pari, et pour cela elle allait lui laisser le don de progresser plus en avant, sans qu'il n'ai à craindre qu'elle s'implique dans ces affaires. Désormais il affrontera le donjon, et si il parvient jusqu'à elle, on verra bien si le héros tiendra ses orgueilleuses paroles...

Toutefois, elle pouvait toujours influencer le choix de ses coéquipières, de ses généraux. Et elle avait dans l'idée qu'Haziëlle aurait la malheureuse tendance d'envoyer immédiatement un Rûkh au visage de leur invité, ce qui risquerait de se finir en une charpie peu agréable de l'aventurier, ou d'une catastrophe bien moins agréable si la bête commence à n'en faire qu'à sa tête. Elle ne voulait pas de cela, pas aujourd'hui, et cherchant à trouver un bon remplacement pour le guerrier, sans que cela ne lui porte préjudice en terme d'affrontement, et qu'elle n'ai derrière à corriger les quelques éventuelles erreurs de sa camarade, elle fit rapidement en tête la liste des différents dangers célestes qui se trouvent sur le haut du pic, afin d'en trouver un qui ne soit que tout indiqué pour un défi de qualité. Donc non, les Rûkhs n'étaient pas du tout une bonne idée, encore plus qu'ils se trouvent être en pleine période des amours, ce qui ne fait qu'augmenter leur agressivité. Les faucons opalins, de même, n'auraient que le don d'agir d'un seul groupe, et elle voyait mal un homme seul mettre en déroute un escadron d'une vingtaine de rapace affamés, ce qui rendait un tel danger bien trop important. En revanche, alors même qu'elle réfléchit aux êtres se trouvant dans les plus grandes hauteurs, elle se rappelle de cette espèce qui fait son nid au plus bas du pic, mais qui aurait tout avantage à battre un peu des ailes pour rejoindre l'intrus, sans pour autant finir par le transformer en repas pour quelques petits en manque de nourriture... Et ne laissant pas le temps filer, elle vint à contacter immédiatement le petit oiseau de l'équipe, par le biais d'une de ses fleurs douée de sens, lui octroyant la parole :

« Haziëlle, tu m'entends ?
 -  Oui Sulfure, Haziëlle vous entends.
 -  Tu... vas bien ? Ta voix est un peu étrange...
 -  Haziëlle est dans sa période sensible... Mais Haziëlle tiendra. Que veux Sulfure ?
 -  Je voudrais que tu envoies plutôt les Ömkrulurs sur notre invité, plutôt que quoi ce soit d'autre. Tu peux faire ça pour moi ?
 -  Haziëlle pense que le Rûkh mangerait bien plus rapidement l'intrus... Mais Haziëlle vas faire ça, promis.
 -  Merci, et courage pour la période, tu sais que ça fini toujours par passer »

Elle coupa le contact avec sa plante, puis vint se caler de manière plutôt indolente sur son siège, se laissant aller à quelques rêvasseries. Désormais, son attaquant était laissé à ses propres forces pour se défendre, elle ne ferait plus rien d'elle même pour le mettre à l'épreuve, et allait juste attendre qu'il parvienne à son anti-chambre. Toutefois, elle ne put que pouffer légèrement dans le silence de la pièce, car pour être parfaitement honnête, elle n'avait guère imaginée que le petit oiseau du groupe était elle aussi en pleine période de chaleur, et le fait que leur adversaire avait justement choisit ce chemin ci tenait presque de la divine providence. Bon courage à lui, si il ne compte pas finir en charpie sous les griffes d'une Haziëlle prête à tout pour ne pas se laisser aller à son instinct animal, il allait devoir faire fort, très fort.

- - -

Depuis les hauteurs d'Ahn Ak'Thar, et de manière suffisamment audible pour que Losgar, encore sur les pentes du domaine, puisse les entendre distinctement, plusieurs cris de nature clairement animale se firent entendre. Des piaillements d'oiseaux, des cris de rapaces, et le grondement étrange d'une bête qu'il ne pouvait sûrement pas identifier, le tout d'une manière étrangement limpide, comme si chacun de ces sons était produit par la même entité. Des directions, des ordres, peut-être qu'il parviendra à le comprendre en voyant une ombre lourde passer au dessus de sa tête, pour passer par delà le pic et retourner directement dans sa tanière, tandis que le reste des cris continuèrent de se faire entendre depuis le sommet pendant plusieurs minutes, de manière ininterrompues. Puis finalement le calme vint, simple, ne laissant qu'au vent le droit de produire ses chuchotements à l'oreille de l'aventurier, alors que sur le reste des lieux, tout semble se mettre en suspend. Les pierres ne bougent plus, la poussière n'atteint plus le visage de l'homme à la peau cendrée, l'absence même du moindre comportement bestial environnant, insectes et petits oiseaux compris, rend l'ambiance pesante, lourde, comme si chacun s'était terré de manière claire à la venue de l'intrus, s'évitant ainsi de devenir les proies de choses plus grandes et plus menaçante... Jusqu'à ce que lentement, dans un mouvement lourd, dans un bruit de battements d'ailes lent, mais puissant, quelque chose se mette à approcher de la position du voyageur, depuis une position inconnue. Son prochain défi approchait à grand pas, et il était temps de le relever !

Le silence retomba un court instant, avant qu'au prochain tournant du chemin, trois formes surprenantes apparurent devant le regard du voyageur, se projetant de derrière les murailles rocheuses naturelles, trois oiseaux à la couleur vive, aux plumes multicolores, et à toison dorsale d'un turquoise presque miroitant. Il s'agissait d'Ömkrulurs, des adultes, à la pleine fin de leur croissance, trois bêtes d'une taille humaine, et à l'appétit généralement vorace, même si le plein été du désert calmait en grande partie cette faim, et ne laissait finalement à ces bêtes que leur désir de la chasse. Tout trois d'ailleurs n'avait d'yeux que pour leur nouveau jeu, et s'étaient posés le long des murailles, un peu au dessus de l'homme, pour le contempler avec appétit. Peu tacticiens, ils n'attendirent qu'un mouvement de sa part pour y voir un assaut potentiel, et deux d'entre eux profitèrent dés lors de leurs serres et de l'aiguillon se trouvant sur leurs ailes pour se projeter en avant pour lui fondre dessus, leur bec crochu prêt à happer une jambe, ou un bras, afin d'emporter l'homme loin des murailles, et de le jeter en contre-bas, qu'il s'écrase au sol dans une mort peu glorieuse. Encore une fois, ses réflexes ne tarderont pas à être mis à l'épreuve, mais aussi son don de distinguer où se trouvent les véritables dangers, car si il y a bien une paire d'oiseaux monstrueux qui tentent d'attaquer frontalement le voyageur, il en reste un, plus haut, qui n'attend qu'un faux pas pour s'envoler, et venir l'écraser contre le mur de ses deux serres. Chacun sa technique après tout, tant que celle-ci permet d'avoir un bon repas.

Aussi ne reste à l'homme qu'à se défendre contre ses prédateurs, à prouver qu'il est en mesure de vaincre de sottes bêtes par son esprit et sa vitesse, et de leur offrir en quelques instants suffisamment de blessures pour qu'elle ne voit plus en lui la proie facile qu'elles espéraient, les obligeant à fuir. Dans le fond, qu'il soit le défi qu'on attend de lui pour avoir le droit de finir son ascension, et de trouver au sommet d'Ahn Ak'Thar celle qui défend l'entrée du domaine avec zèle, afin de passer une épreuve d'autant plus dangereuse : celle de la force brute.

6
« Sulf' ? Hey Sulf', réveille-toi !
 -  Hein quoi ? »

Elle avait bien du mal à émerger. Cela faisait plusieurs jours qu'elle passait son temps à dormir, la fatigue ayant fait son office après qu'elle ait décidée de se fait un petit voyage de longue haleine, dont elle n'était rentrée que depuis quelque jours. Alors oui bien sur, la fatigue était toujours relative pour elle, elle pouvait aisément utilisé le pouvoir des plantes alentours, de la roche, ou des bêtes qui se trouvaient dans son donjon pour se remettre sur pied, mais paresse faisant, elle ne voulait guère faire usage de pareils artifices pour pouvoir se requinquer, et avait donc décider d'étendre ses nuits par des siestes de plusieurs heures en pleine journée, une chose qui n'avait pas fondamentalement d'avantage quand elle se devait de surveiller les environs d'Ahn Ak'Thar. En tout cas, elle reprenait lentement conscience tandis que l'une de ses camarades l'appelait, et quittait l’accueil des plus confortable de ses bras, croiser sur l'accoudoir de son trône pour lui servir d'oreiller, elle se redressa lentement en se frottant les yeux, se remettant lentement en tête le jour qu'il était, et les raisons pour laquelle l'une de ses subordonnées pouvait la ramener à son état alerte sans grande délicatesse. Quand elle parvint d'ailleurs à enfin ouvrir les yeux de manière notable, ce ne fut que pour découvrir le visage froid et fermé d'Amalia, qui l'observait quand à elle avec les bras croisés, et elle n'eut plus à se demander pourquoi elle se trouvait ainsi violentée dés son réveil. Enfin, elle fit l'effort de se rendre disponible à ses propos, et parlant avec une voix encore empreinte de sommeil, elle l'invita à lui expliquer sa venue si soudaine dans ses quartiers.

« Qu'y a-t'il Amalia ? Pourquoi autant d'empressement alors que je ne fais que me reposer après de longues journées de marche ?
 -  On a de la visite Sulf'... Et non seulement personne n'a été prévenue, mais en plus nous n'avons aucun détail sur celle-ci ! »

Elle bailla, longuement, avant de répondre.

« Hum ? Si je n'ai pas réagi à son approche, malgré le sommeil, c'est qu'elle n'est même pas assez puissante pour s'occuper des monstres qui sont dans les environs, tu sais ? Tu veux que je vérifie tout de même ?
 -  Je trouverais cela plus sérieux en effet, j'aimerais éviter une mauvaise surprise !
 -  D'accord, d'accord, laisse moi deux petite seconde. »

Elle bailla à nouveau, puis ferma de nouveau les yeux, mais ce coup-ci pour se concentrer, et se connecter notamment aux plantes grotesques qui habitent son donjon pour elles aussi les éveillées, et leur permettre ainsi de répondre à leur utilité première, à savoir espionner les faits et gestes des visiteurs, mais surtout de voir si ces derniers ont les capacités suffisantes pour l'alarmer. Lentement, les racines qui se cachent dans les murs prennent vie, s'enhardissent, et depuis les parties les plus éloignées, de fines fleurs dotées d'organes sensitifs se développent, passent entre les failles des murs pour finalement s'ouvrir hors de ceux-ci, sondant donc les environs avec une certaine capacité pour la discrétion, ne se laissant normalement guère repérées par les potentiels visiteurs. Et rapidement, par le lien que Sulfure entretient avec elles, la gardienne du donjon repère en effet l'invitée surprise, une belle jeune femme, dans une tenue de prisonnière, les longs cheveux verts descendant à ses fesses, tandis que son air guilleret lui annonce qu'elle n'a même pas idée de l'endroit dans lequel elle vient de s'enfoncer. Des forces ? Elle ne semble guère en posséder, il n'y a rien chez elle qui ne semble même être suffisant pour qu'elle traverse normalement le désert, et à moins qu'elle ne provienne de Guar-zel, le village adjacent, Sulfure a un peu de mal à imaginer qu'elle ait put faire le chemin jusqu'ici sans finir par cramer au soleil... En gros, même avec le peu de magie qu'elle pressent en son être, elle se doute qu'il s'agit là d'une simple néophyte, la rendant tant et tant sereine qu'elle rappelle à elle ses espions végétaux, et qu'elle rouvre ses mirettes devant sa générale avec un air des plus calme, avant de reprendre ses termes :

« Il ne s'agit que d'une débutante Amalia, elle n'a même pas le vingtième des pouvoirs que toi-même possède. Elle n'est pas dangereuse, et je ne suis pas d'humeur à la faire tuer, donc je vais juste lui offrir un avertissement et ce devrait être largement suffisant pour la faire décamper...
 -  Tu es sûre de toi ?
 -  Certaine, maintenant retourne à ton poste, de toute façon elle passe par la voie du sacrifice, donc tu ne vas même pas la croiser. Quand à moi, je retourne à ma sieste, bonne nuit !
 -  … Bon repos, Sulf'... »

Écoutant les lourds pans de tissus d'Amalia faire écho dans la pièce à mesure qu'elle en part, jusqu'à ce que finalement la lourde porte grince derrière elle pour la laisser enfin seule dans sa salle du trône, Sulfure soupire doucement, et commence à sonder la voie du sacrifice pour trouver une bête suffisamment manipulable et bête pour qu'elle réponde à ses ordres sans risquer de provoquer douleurs et souffrances à leur « invitée ». Ce n'est qu'au bout d'une bonne minute qu'elle trouve un Choudret, un hybride humanoïde dénué de capacité mentale, qui se trouve en plus largement assez proche de la jeune femme, pour pouvoir lui tomber dessus dans les minutes qui suivent. Cela devrait être suffisant pour lui provoquer la peur de sa vie, pour lui faire connaître une humiliation conséquente de manière à ce qu'elle ne remette plus les pieds ici, mais en plus elle s'assura ainsi que la bête, généralement un peu instable en terme de chaleurs, puisse se défouler un bon coup, et ainsi ne pas tenter d'attaquer l'une des généraux, voir quelques pauvres bêtes qui se trouvent dans ses environs. Parfait, produisant un appel fort au travers de son ascendant animal, Sulfure lui envoie un ordre, simple et clair, de trouver la femelle la plus proche avec son odorat, et de la prendre jusqu'à se vider complètement en son être, puis romps la connexion sans attendre pour retourner à ses rêves... Après tout, ses amies ne risquent rien, et elle n'a même pas besoin de suivre le plan pour s'assurer qu'il fonctionne... Non, honnêtement, elle peux profiter du reste de sa sieste, et tandis qu'elle s'assoupit, elle applique juste une zone magique érotique au cas où la demoiselle persiste à avancer après son épreuve, comme ça tout ce qui se trouvera sur son chemin cherchera à prolonger l'humiliation subit.

- - -

Le donjon n'est en effet pas l'endroit qui peut offrir le meilleur des accueils. Tandis que Nycoal progresse entre les murs, elle a déjà put passer bien proche de certains pièges qui n'ont eut d'effet que de « l'impressionner », une flèche partant soudainement d'un mur pour effleurer sa poitrine, et déchirer l'avant de sa tenue, tandis qu'une lourde plaque s'est à un moment effondrée sous ses pieds, la laissant chuter lourdement dans un bac d'acide léger, dont elle put s'extirper aisément, mais qui entama dés lors de ronger sa tenue lentement, des chevilles aux genoux, des genoux aux cuisses. Apparemment on ne lui veut guère du mal pour l'instant, seulement la forcer à quitter les lieux, à faire marche arrière, on ne voit en elle ni une ennemie, ni une présence suffisamment inquiétante ou importante pour servir de démonstration au peuple d'Ashnard et de ses environs. Par contre, quel labyrinthe, les salles s'enchaînent, austères, froides, accumulation de roches et de murs d'une ancienne cité qui ont été réorganisés de manière assez évidente quand on a les connaissances architecturales correspondantes. Parfois, sur les murs, ce sont des peintures anciennes, des gravures d'une grande beauté, des images laissant penser à des formes du passé, histoire d'un pays titanesque, à l'aisance infinie... Mais rien d'autre ne vient réellement changer la monotonie des pièges et des petits monstres, qui ont encore pour l'instant tendance à la fuir, plutôt que de l'attaquer en masse. Ils savent que la maîtresse des lieux à déjà choisie un bourreau pour la belle divinité, et ils savent qu'ils n'ont guère davantage à rester dans les environs si un Choudret approche, car la rage d'une telle bête aurait tôt fait de créer quelques inutiles blessés.

C'est d'ailleurs alors que la femme progresse encore au delà d'un nouveau piège, un gaz lourd qui a envahit la pièce, et qui n'a normalement que fonction à faire lentement perdre l'esprit pour lier la personne à ses désirs les plus inavouables, les plus profonds, que les lourds bruits de pas commencent à se faire entendre, sourd, étouffés par une roche dense, mais accompagnée du bruit significatif du frottement de longues bandes de cuirs sur un sol rugueux. Quand il passe la porte, c'est à quatre pattes, la bête dont la stature dépassent facilement les deux mètres quarante s'en trouvant obliger si elle souhaite en effet atteindre la source de son futur plaisir, et quand ses yeux d'un brillant vif tombent sur le corps bien chétif de la divinité aux cheveux verts, il est facile d'y déceler une luxure qui se veut implacable, et absolument nécessaire d'être nourrie jusqu'à satiété. Alors il s'approche de la femme, lourd, prudent, prêt à bondir si elle fait mine de le fuir, prêt à s'approcher toujours plus près pour gagner un avantage certain en terme de réactivité, et si le gaz s'échappe encore de la faille qui lézarde la pièce d'un mur à l'autre, il n'y fait guère attention, son but se trouvant bien trop proche pour que son faible esprit ne fasse cas d'un tel détail, insignifiant finalement en comparaison de son besoin de saillir l'entité féminine. Grondant, et se redressant comme il peux, révélant un habillage léger en terme de peaux de bêtes arrachées négligemment, et de morceaux d'os qui y sont attachés, il présente aussi à la vue de la femme une bosse honnête, large , qui soulève son pagne bien peu convainquant, alors qu'il s'exprime enfin dans un grondement plein de sottise.

« Femelle... Femelle... Saillir femelle »

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Dictature d'Ashnard / Re : Pas mal la reconstitution. [PV Sulfure]
« le: mardi 28 février 2017, 17:34:51 »
Il n'avait tout simplement pas la moindre protection magique, ce qui, même si on cherchait à le considérer comme un aventurier mineur, n'était pas vraiment normal, et laissait donc en effet entendre qu'il n'était qu'un type paumé qui ne savait pas où il avait mit les pieds. Ce qui, encore une fois, allait en parfaite contradiction avec le fait que le jeune homme n'avait tout simplement pas eut la possibilité de tomber dans le moindre piège des lieux, comme si il était doté d'une sorte de prescience, de capacité de compréhension ou d'analyse des lieux largement supérieure avec tout ce qui lui avait été donné de constater au fil des 300 dernières années où elle avait eut l'occasion de garder le donjon en compagnie de Sulfure. Non il y avait bien quelque chose de particulièrement étrange avec ce jeune homme, et si elle avait eut l'occasion de le mariner, elle aurait eut tôt fait de le faire, mais sa camarade voulait absolument s'en occuper par elle-même, tout en l'éloignant de danger qu'il aurait tôt eut fait de nourrir par son manque d'expériences dés qu'il s'agissait d'affronter quelques unités surnaturelles. Donc elle resta là, le jugeant d'un air qui laissait entendre qu'elle le prenait sûrement pour le derniers des demeurés, voir un timbrés qui n'avaient tout simplement pas eut de chance, et qui avait subit le traumatisme final pour endommager sa caboche, et finir de lui faire perdre pied avec la réalité, et se contenta de lui donner les quelques menus ordres nécessaires à lui faire comprendre qu'il allait devoir la jouer fine pour ne pas qu'elle le transforme en papier pré-mâché. Par chance pour lui, il ne vint pas faire le moindre commentaire, et préféra obtempérer en se présentant. En même temps, c'était ça où il ne parlait plus de la journée !

« Je me nomme Kenta, Kenta Suzuki. Faites gaffe à mon portable si je le perds ou que ça fonctionne plus, ben, je pourrais pas contacter ma daronne et elle me fera la tête en carré, c'est pas donné cette connerie, vous savez ? Sinon vous avez pas trop froid avec cette tenue, ça serait con que vous preniez froid pour une simple mise en scène.
 -  Je te jure que tu m'énerves. Écoutes petit fils à maman, je me fout que ta daronne puisse te transformer en steak tartare, pour l'instant je ne comprends ni ce que tu fais là, ni pourquoi tu as put atteindre cette zone sans finir empalé quelques part, ou digéré ! Donc évites de parler de ma façon de me vêtir, parce que si touchant que ça puisse être pour les pisseuses que tu connais, dans mon cas, ça me faut surtout les boules, compris ? »

Elle soupire, longuement, et cherche tant bien que mal à reprendre son calme pour ne pas finir par faire quelque chose qu'elle trouverait elle-même hautement répréhensible, mais qui en plus n'aurait que le don de lui mettre à dos sa chère Sulfure, chose qui n'est pas vraiment envisageable au vu des circonstances, et qui aurait même le grand malheur de créer une de ces habituelles périodes de froid où elles ne discutent plus ensemble pendant des semaines. Non, en revanche elle se re-concentre sur l'objet qui lui a été confié par le jeune homme, ce fameux portable, et l'étudie rapidement avant de commencer à s'énerver à nouveau, ne finissant que par lui donner envie de le jeter au loin, mais préférant le ranger rapidement entre ses seins, le temps qu'elle puisse l'apporter à son amie, et lui parler de l'usage dont le jeune homme prétends lui octroyer, à savoir celui de contacter sa génitrice, et sûrement de paraître encore plus insolent qu'il ne l'est déjà à ses yeux ! Au moins elle semble quasiment certaine qu'il s'agit d'une forme de technologie, ce qui laisserait entendre que l'ingénu qui est parvenu jusqu'ici peut potentiellement être en provenance de Tekhos, ce qui en soit pourrait aussi expliquer pourquoi il est apparu d'un coup, comme par magie, mais sans que la moindre trace d'énergie ésotérique ne soit encore en train de l'entourer. Enfin, sa camarade aura plus de chance de lui répondre, elle qui a eut tendance à se permettre quelques balades dans ce monde grâce à ses capacités, et qui a eut l'occasion d'approcher de la zone complexe qui se trouve être le territoire Tekhan. Se tournant alors elle se permet un nouveau commentaire auprès du jeune homme, tout en exprimant un ordre qu'il n'a pas intérêt à contester :

« Bon, soyons honnête, Kenta... Je ne sais effectivement pas ce que tu branles ici, mais Sulfure comptait te poser quelques questions, si bien que je vais te mener à elle. Juste, deux commentaires à faire avant que nous avancions : Parle moi encore de manière incompréhensible et je ré-utilises le sort pour te faire taire. Deuxièmement, si tu veux t'éviter le moindre souci, suis moi à la trace, où je ne témoigne pas de ta survie en ces lieux ! Compris ? »

Elle l'espérait en tout cas, si bien qu'elle se mise immédiatement en marche, et passa par une première porte en veillant bien à ce que le jeune homme la suive en effet à la trace, n'ayant pas dans l'idée d'amener un estropié jusqu'au trône de la maîtresse des lieux, puis s'avança et arpenta une première volée d'escaliers pentus pour commencer à monter au cœur du domaine, sereine quand au chemin qu'elle emprunte. Les lieux changeaient en permanence selon ceux qui s'y déplaçaient, mais pour les membres du donjon, il existait toujours ces genres de passages dérobés, de lieux étranges et particulier qui permettaient d'aller d'un endroit à l'autre sans que le moindre des visiteurs ne puisse les détecter et les prendre, généralement cachés derrière de lourdes portes barricadées à l'apparence d'un mur de roche impénétrable et plein, ou alors de trous sans fond, pleins de dangers, où des escaliers de nature enchantés permettaient la descente aisée, sans risque de douleurs malvenues. Et justement, Mor'Medras prenait là l'un des couloirs les plus directe vers le cœur, évitant tout un lieux de tueries et de massacres pour se contenter d'une simple marche en compagnie de l'invité imprévu, lui permettant toutefois de sûrement s'offrir quelques connaissances supplémentaires sur ce donjon qu'il semblait déjà connaître si bien, malgré son manque clair de connaissance vis-à-vis de la vie d'un habituel aventurier, ou d'un guerrier vindicateur en recherche de juste vengeance. Encore une fois, Sulfure saura faire la part du vrai et du faux, mais elle espérait tout de même obtenir quelques détails supplémentaires, si bien qu'elle ne tarda pas à lui poser une question simple, alors qu'ils progressaient à pas lent dans un couloir à l'étroitesse certaine, à peine assez haut pour qu'il se tiennent debout :

« Dis moi donc, Kenta, comment t'es-tu retrouvé devant les lieux. Nous n'avons sentit ni présence, ni arrivée, et te voilà qui apparaît soudainement, sans raisons, malgré notre vigilance. Aurais-tu quelques informations à nous offrir, au préalable ? »

Elle continuait sa marche tranquillement, mais tendait l'oreille, espérant sérieusement qu'il aurait quelque chose d'intéressant à lui compter sur la route, étant donné qu'ils avaient encore une bonne demi-heure avant de pouvoir déboucher sur la partie centrale des lieux. D'ailleurs, elle garda ça comme une note personnelle, mais elle espère sincèrement que l'une des trois folle n'est pas là-bas en train de monter la garde, où elle ne donne pas vraiment cher de la peau du gamin, qui risquait d'être vite vu comme une nouvelle source d'amusement pour ces tarées en quêtes d'émotions fortes et de nouvelles tortures. Bon dieu, rien que cette idée venait de lui provoquer un de ce frissons, elle en avait froid dans tout le corps !

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Dictature d'Ashnard / Re : Pas mal la reconstitution. [PV Sulfure]
« le: mercredi 08 février 2017, 00:07:49 »
Elle l'avait sentie, et se posait des questions. Il y a de cela une dizaines de minutes, tout au plus, elle avait captée la présence d'un être humain, qui était soudainement apparu au milieux de sa zone, sans la moindre raison, apparaissant comme si de rien n'était sans qu'elle n'ai eut la moindre information préalable des pousses du désert qui envahissaient la zone, et qui lui permettait normalement de quérir toutes les informations nécessaires sur la moindre présence potentielle dans les environs. C'était intriguant, et les événements n'étaient pas vraiment pour beaucoup la satisfaire ces derniers temps, les lieux étant dormant, passablement peu visités, les jours commençant même à se faire de plus en plus long au point qu'elle n'avait normalement même plus l'envie d'agir, si bien que ce simple petit coup de surprise fut suffisant pour rétablir la soif d'informations de la grande maîtresse des lieux, qui restait là, sur son trône, à faire la liste des différentes raisons pour laquelle un jeune être humain avait put passer outre ses défenses. Magie ? Cela la surprendrait grandement, le petit damoiseau qui actuellement se levait tout juste sous le soleil, devant l'à-pic de son domaine, n'ayant pas la moindre émanation résiduel de magie autour, et en lui, mais sinon comment avait-il put se trouver là sans la moindre petite présence remarquable auparavant ? Ses plantes qui avaient perdue de leurs vigueurs ? Elle se connecta à elles, mais rien ne vint non plus l'informer de quoi que ce soit qui puisse être significatif d'un affaiblissement, donc non, elles auraient dut l'informer de la moindre approche de cet homme. Quel charmant mystère !

… Interrompue par l'entrée de Mor'Medras dans sa partie des lieux, l'air un peu alarmée :

« Sulf', on a un soucis, y'a quelqu'un qui s'approche de l'entrée du donjon, et j'ai une certaine crainte quand à ses capacités de survie. Je sais qu'éliminer quelques aventuriers ne nous emmerde que peu, mais pour autant je ne me sens pas trop de tomber sur un innocent.
 -  Je sais, je l'ai remarquée...
 -  Bah... T'aurais put prévenir au moins, bon sang !
 -  Je l'aurais bien fait si il n'était pas apparu d'un coup dans les environs. Je ne sais pas ce qu'il fait là, mais oui, je ne crois pas qu'il n'ai quoi que ce soit pour s'en sortir.
 -  Et on fais quoi du coup, on ferme les portes et on le laisse cramer au soleil ?
 -  Non, je vais clore les entrées principales, sauf la tienne. Vas donc l'attendre dans ta salle ma belle Mor', de mon coté je vais prévenir Amalia de faire quelques recherche, cela nous serait d'une grande utilité.
 -  Mouais, ça marche... Mais si il me saoule, tu es prévenue, je te l'amène ligoté et bailloné.
 -  Tu as le droit, n'ai crainte. A plus tard. »

Le succube quittant la pièce, Sulfure vint à s'adosser contre le siège, et procéda dans l'ordre pour s'assurer que le jeune homme prenne le chemin qui l'intéressait. Fermant les autres entrées, et veillant à ce que celle-ci soient bien hermétiquement fermée, elle se concentra dés lors sur Amalia, qui se trouvait dans l'aile Est du donjon, avant de lui envoyer une de ses habituelles petite messagère florale, afin qu'elle lui annonce ses directives les plus pressantes : Elle avait besoin d'informations supplémentaires sur la téléportation, et l'apparition d'être lambda sur Terra, avec un peu de chance, la bibliothèque qu'elles accumulaient années après années saurait contenir quelques parts des bribes d'informations à ce sujet. Ceci fait, elle retourna à son observation, et pour le coup appela même à elle un de ses fouissards oculaires, une bestioles passablement immonde, constituée quasiment que de chairs, de nerfs, et d'un œil aux propriétés aussi élastiques que la gomme, avant de l'informé de sa mission : parcourir les murs du domaine pour trouver le damoiseau, et l'observer de manière précise dans ses déplacements, sa tenue, ses airs, afin qu'elle puisse quérir, au delà des informations les plus élémentaires qu'elle avait déjà (la non-présence de magie, et le fait que ce dernier ne pesait que peu sur le sable du désert), les détails qui lui permettrait de catégoriser un peu mieux cet étrange visiteur. Et la bestiole étrange se scindant au mur pour le parcourir à pleine vitesse, quasiment invisible pour qui ne connaîtrait son existence, elle s'installa confortablement sur le siège avant de mêler sa conscience à celle de cette chose peu ragoûtante, observant au travers de son œil unique les salle défiler avec une vitesse surprenante.

Quand elle le remarqua, elle ne fut pas étonnée de son apparence. Même si il ne semblait pas pour autant particulièrement faible, il était frêle, élégant pour un homme, si elle pouvait se permettre ce genre de pensée un peu sexiste, mais surtout elle ne tarda pas à remarquer qu'il y avait dans son comportement quelques étrangetés qui ne tardèrent point à lui faire signe, lui apprenant quelque chose qui n'était pas vraiment dans son plus grand intérêt, et qui surtout avait fort tendance à la mettre bien mal à l'aise. Il semblait connaître les lieux ! Oh point de la manière la plus savante, c'était un fait, le jeune homme contemplant assez souvent une sorte de petit rectangle en acier pour s'aider d'une manière que la jeune femme ne comprenait guère, mais il parvenait tout de même à se positionner de manière à éviter les pièges, les attaques, ou les patrouilles les plus communes, tandis que Sulfure faisait un certain effort en rappelant celle qui auraient eut tendance à tomber sur le néophyte qui n'aurait que peu de chances face à une véritable force de résistance. Aussi étrange que cela pouvait paraître, il connaissait l'endroit, soit parce que l'outil qu'il avait en main contenait des informations qui ne devraient normalement pas être en ce domaine, soit parce que d'une manière ou d'une autre, certaines connaissances de son donjon avait fuité hors d'Ahn Ak'Thar, et lui permettait désormais de s'avancer jusqu'à un certain point, où il marqua enfin la première trace de doute flagrant. Bon, elle n'avait pas besoin de plus d'information, aussi connaisseur qu'il était, il n'était pas dangereux pour le coup, mais Sulfure ne tarda tout de même pas à rompre le lien qu'elle avait avec le fouissard pour se reconnecter à une plante émissaire, dans la salle de Mor'Medras, afin de lui parler un brin de ce qu'elle avait découvert, mais surtout de ce qu'elle désirait faire :

« … Il est donc inoffensif, mais il semble connaître les lieux, à ma grande surprise. Mor', j'ai besoin que tu le conserves avec toi, limite, charme le au besoin, mais je me dois de le voir. Oh et confisque lui ce rectangle d'acier !
 -  Ce seras tout ?
 -  Non, tu ne l'utilises pas pour te ressourcer !
 -  Tant pis, d'accord Sulfure, de toute façons il n'est plus bien loin, non ?
 -  Normalement il arrive dans quelques minutes. Je romps la communication, à tout à l'heure ma belle ! »

. . . . .

Bon dieu ce que c'était décevant. Contrairement à Sulfure, Mor'Medras avait le don de préférer les situations où elles pouvaient un peu jouer avec leurs ennemis, et pour le coup il fallait que le premier visiteurs depuis plusieurs mois soient un petit gringalet qui n'avait pas la moindre force suffisante pour se sortir de cet endroit. Il n'avait ni équipements, ni armures, et il serait bien improbable qu'il use de magie, sinon il ne se serait pas aventuré ainsi dans les lieux sans en faire le moindre usage, la concentration en ressource mystiques étant tellement élevée dans ce domaine que nul possédant un brin de savoir magique n'en aurait fait usage, car aucun mage n'aurait la stupidité de ne pas faire usage de la source infinie qu'il foulait de ses pas. Puis voilà, c'était étrange et oh combien elle n'aimait pas les mystères ! Elle préférait quand les événements étaient limpides, qu'il n'y avait pas de secrets, qu'elles pouvaient vraiment savoir comment agir pour s'assurer que le tout de la situation se déroule avec autant d'efficacité que possible, pas qu'elle se retrouve là, à camper sur ses positions pour récupérer un jeune homme qui n'avait encore rien pour lui d'autre que le fait d'être un inconnu qui était apparu soudainement aux abords d'Ahn Ak'Thar. Enfin, il approchait enfin d'elle, et c'est donc avec une certaine mauvaise humeur qu'elle se tourna vers le passage permettait d'atteindre la dernière salle de cette longue entrée, laissant tomber son regard lourd de doutes et de mécontentements sur la frêle carrure du jeune homme qui lui faisait face désormais. Sulfure avait raison, il était plutôt mignon, et une carrure plus solide ne lui irait guère en effet, mais cela ne changea rien à son envie certaine de se barrer pour le laisser dans la merde … uis vinrent ses propos :

« Yo Miss, t'es la représentation du boss ? J'ai rien contre toi, mais tu trouves pas que les développeurs, ils ont pas fait très cliché. Ha en fait, je joue une elfe mage rouge niveau 66 et une prêtresse du sexe et de la guerre niveau 70, mon pseudo, c'est Lindolen, enchanté. Bon, j'ai réussi le donjon, j'ai quoi en récompense. Je préviens, je préfère le cosmétique, j'aime pas casser l'intérêt du jeu avec des objets godlike. »

Incompréhensible. Purement et simplement incompréhensible, c'est tout ce qu'il était, et la femme ne vint pas à capter un seul instant le blabla qu'il venait de lui sortir, ayant juste l'impression qu'il se moquait d'elle, et du donjon, estimant cela comme un jeu, alors qu'il n'avait sûrement aucune idée de la chance qu'il avait eut par le fait de leur clémence, et donc de leur retenue quand à l'idée de le transformer en petit morceau de viande pour bestioles affamées. Elle hésita franchement entre le rembarrer de manière sèche, ou de le chopper au col pour le secouer, lui faire comprendre un peu la situation, parce qu'à par lui sortir des niaiseries sans aucuns sens, il ne venait que de le lui prouver qu'il avait un grain, et que normalement cela était amplement suffisant comme justification pour qu'elle en fasse un casse-dalle de choix pour l'une ou l'autre de ses alliées favorites de l'étage. Sauf que Sulfure avait été claire, il devait lui arriver en un seul morceau, et ce constat frustrant ne fut que l'élément supplémentaire qui donna au succube l'envie de se faire avaler la bonne moitié d'une fiole d'envraie pour s'assurer de ne plus avoir jamais à accorder de telles promesses à la maîtresse des lieux. Bon sang la prochaine fois elle s'assurera d'envoyer les énigmes à leur camarade aquatique, au moins elle aura le tact de ne pas s'énerver et d'écouter jusqu'au bout les divagations d'un tel énergumène... Dans son cas, c'était trop, et elle fit un mouvement rapide de sa main, produisant une ligne droite au niveau des lèvres du jeune homme pour le sceller magiquement, avant de se permettre une réponse plus ou moins sincère :

« Boooon j'ai écoutée et rien compris à ton charabia, donc pour l'instant tu vas la fermer et je vais me permettre le minimum de présentations avant de progresser. Un conseil, respire par le nez sinon tu vas devenir tout bleu avant que j'en ai terminée.. »

Elle fit quelques pas en avant, de manière à se positionner devant lui avec un air des plus supérieurs, se penchant un brin afin d'observer de manière plus adéquat le jeune homme aux lèvres impossibles à ouvrir, avant de finalement se retourner sans la moindre hésitation en soupirant, ayant fort à constater qu'elle ne sentait même pas en lui le plus petit brin d'explication sur sa présence. En effet, ni magie, ni forces obscures, tant pis, elle allait se contenter de faire ce qui lui avait été demandé, et produisit un léger sort de charme, quelque chose qui ne saura lui faire trop de mal, avant de finalement se remettre à parler, de manière à lui annoncer à la fois l'ordre auquel il se devait d'obéir mais aussi à qui il avait à faire !

« Je m'appelles Mor'Medras, et je suis la gardienne de ce passage... Sauf que ce coup-ci, loin d'un soldat, d'un mage, ou d'une quelconque personne pouvait se défendre, c'est toi qui est apparut au beau milieu du désert, sans la moindre logique malheureusement, ce qui fait que notre curiosité est de mise. Alors de un, tu vas de suite me donner l'objet qui t'as permit de te repérer en ces lieux. De deux, tu vas te présenter normalement, à savoir me donner ton prénom et ton nom. Acquiesce lentement, et en échange j'interromps le sort qui t'empêches de parler. D'accord ? »

Et en effet, sitôt qu'il opinera du chef, elle le libéra de l'effet envoûtant … mais pas de l'obligation sous le coup du sort de charme qui l'oblige à lui donner le portable, et de se présenter convenablement.

9
Prélude / Re : Prendre son pied devant un écran, tout un art ♥
« le: vendredi 18 novembre 2016, 00:11:04 »
C'est là que je rêverais d'avoir un ordinateur ...
Que tout mes personnages rêveraient d'avoir un ordinateur.

Hum, bienvenue charmante geekette et au plaisir de rp avec toi ^^

10
Prélude / Re : Zeth ~ L'impétueux.
« le: lundi 07 novembre 2016, 19:39:06 »
Re-bienvenue à toi ^^
Tu sais où trouver les clés du barda, fait juste gaffe à Ahri, elle a tendance à violer ceux qui approchent ^^

Bon courage avec ce nouveau perso

11
Royaume Terranide / Re : Qui a la plus grosse? (PV: Sulfure)
« le: lundi 07 novembre 2016, 19:19:20 »
 -  Le monde est vide des fruits de l'intérêt ...
 -  Pardon !?

Elle recommençait... Pour la troisième fois depuis la dernière décennie, Mor'Medras se trouvait là, sur son trône, lasse, et apparemment commençant lentement à faire de nouveau son cirque habituel, prétextant que le monde n'avait plus de valeur, que sa vie se résumait à diriger un domaine qui n'avait malheureusement plus d'attrait à ses yeux, ou que personne ne lui offrait enfin la distraction nécessaire pour qu'elle vienne à oublier les millénaires qui étaient passés sans qu'elle ne puisse en remarquer les évolutions. La succube en avait sa claque. La première fois, il avait fallut lui trouver en urgence un jeu terran qui consiste en un développement militaire non-canon basé sur des pions de différentes valeurs, et en moins que quelques semaines, il n'y avait plus personne pour faire face à Sulfure, la femme gagnant chaque partie avec un brio qui avait fini par lui provoquer un certain mécontentement, au point qu'elle vienne dire à Amalia de faire des efforts, où ça allait vite finir par devenir compliqué pour elle de ne pas lui faire bouffer ses pièces tant elles étaient inutiles entre ses mains. La deuxième fois, pire encore, la seule chose qui parvint à la rendre moins maussade fut une amphore d'une liqueur légendaire, qui produisait en permanence l'un des plus savoureux breuvage que ce monde ai connu, mais la quantité de boisson que la Dame de la Vie absorba chaque jour ne manqua pas de lentement embrumé son esprit, jusqu'à ce qu'elle se réveille un beau matin, ivre, et fasse connaître à toutes les membres du donjon sa nouvelle création, une plante passablement désagréable, qui désormais était enfermée dans les souterrains afin de faire connaître ses horribles racines à quelqu'un d'autre que les occupantes des lieux. Et là, non, ce n'était plus possible, elle devait apprendre à passer ce genre de phase !

 -  Ma vieille, excuses moi du peu, mais tes caprices commencent à devenir un poil trop récurrent !
 -  Le monde n'as plus la même saveur Mor'... Plus le temps passe, et plus mon éternité me fait languir de l'extase du vivant. Quelle maîtresse de la vie peut accepter connaître pareil désespoir ?
 -  Justement, fais un effort et lâche moi avec ta déprime !
 -  Je ne peux pas, plus le temps s'allonge et plus je sens le dure poids de notre univers s'écraser sur mes frêles épaules ... Les couleurs perdent de leur éclat, le monde se rit de moi qui ne vois plus son origine avec autant de clarté... Quel horreur de le sentir se gausser de ma frêle carcasse, moi qui n'ai même pas le millième de son expérience !
 -  Putain Sulf' tu commences franchement à... Noooon, tu sais quoi ? Je vais aller chercher Amalia, elle auras sûrement le don de te secouée de manière un peu plus vivace, elle a encore au travers de la gorge le fait que tu ait voulu lui faire bouffer les pièces du Nagô !
 -  Fais donc, avec un peu de chance je n'aurais pas dépérie entre ton départ et ton retour !

Fulminante, c'est une Mor'Medras prêt à tout pour s'éviter une nouvelle période à problème qui s'en alla pour aller rejoindre le Chemin de Cristal, cherchant à rapidement prendre contact avec la plus jeune des résidentes pour voir si son naturel et sa nature directe et cinglante n'aurait pas le miraculeux pouvoir de secouer un peu la dirigeante du domaine, car devoir supporte ses jérémiades allait bien au delà de ses capacités à la patience. Restant ainsi dans un calme parfait, Sulfure ne manqua pas de regarder autour d'elle avec cette air fatigué, comme si elle supportait en cet instant le poids de toutes les âmes qui avaient eut le don de voyager dans son donjon, et d'y périr dans les plus atroces et incroyables souffrances qu'il était concevable d'imaginer quand l'on se permettait de passer au delà des portes permettant d'accéder aux différents chemins d'Ahn Ak'Thar. Mais cela bien sur tenait plus du caprice, comme le prétextait la succube, que du véritable ennui, Sulfure seule n'en était pas consciente, et se trémoussant légèrement sur son trône, faisant cliqueter l'or qui se trouvait à ses poignets et ses chevilles, elle ne manqua pas de se poser ces quelques questions fatidiques, qui lui revenaient à chaque fois qu'elle se perdait mollement dans cette dépression d'opérette : Qu'est-ce qui saura trouver son attention, et la tiré de l'ennui mortel qui l'étreignait en toute circonstances ? Quel objet de valeur, quel divertissement fortuit, quel autre découverte merveilleuse allait-elle faire au travers de son désarroi au point qu'elle en comprenne les moindres secrets durant les quelques mois qui allaient s'ensuivre ? Elle n'avait pas foncièrement de réponses à cela, mais elle attendait cette surprise avec la plus vive des impatiences.

Peut-être pouvait-elle chercher à créer une nouvelle espèce végétale tiens ? Un truc qui serait capable de cracher des flammes, et d'avoir une gueule capable d'englober un être humain entier d'une seule bouchée, afin de le transformer par un procédé inexplicable en une pièce massive d'or pur ? Mouais non, l'esthétique qu'elle avait en tête à cette idée ne ressemblait à rien de sympathique, et ferait même tâche dans son domaine. Peut-être, alors, devrait-elle plutôt se tourner vers des buissons émeraudes, qui lui permettraient de protéger de la vue des potentiels aventuriers les nombreux danger qui se trouvent dans son domaine, mais qui auraient l'avantage d'être tranchée par l'épée du valeureux et purs combattant, afin de laisser à la place quelques récompenses. Une rosée d'émeraude serait fantastique tiens ! Mais paradoxalement terriblement stupide, parce que si elle offrait ainsi l'accès à de telles richesses à l'intérieur même de son domaine, il n'y avait plus aucune raison que quelques idiots bornés attirés par la richesse n'accepte de faire le chemin jusqu'aux profondeurs les plus dangereuses d'Ahn Ak'Thar, ils se contenteraient simplement de rentrer à l'intérieur des lieux, et finalement, de couper quelques brindilles peu menaçante pour récolter suffisamment de rosée précieuses pour pouvoir vivre des millénaires sans avoir à se soucier de leurs revenus. Non encore une fois, cette idée était tout simplement indigne de sa personne, décidément cette peine qui l'épuisait moralement avait aussi le don de réduire à néant ses capacités réflectives. Non finalement peut-être que tout ce dont elle avait besoin, c'était le genre de trucs qui se trouvait devant elle, un vieux majordome portant une lettre ... un vieux majo... QUOI !?

 -  Qu'est-ce que tu fais ici, intrus !? Je ne crois pas avoir donnée la moindre consigne pour laisser quelqu'un entrer en ces lieux ! Présentes toi immédiatement !
 -  Toutes mes excuses. Je suis Arlecchino, et je viens vous apporter ceci, de la part de ma maîtresse.

Il tendait une lettre à l'apparence soigneuse, et ce fut avec un air presque surpris que Sulfure se leva lentement, avant de descendre les quelques marches menant à son trône pour s'approcher de l'étrange intrus, sans jamais ne le perdre des yeux. A la moindre petite erreur de sa part, il était certain qu'elle le pulvériserait, elle n'avait pas la nature d'une personne clémente, et n'appréciait pas beaucoup la surprise d'avoir été prise de court dans son propre bastion par un être sortit de nulle part, mais pourtant l'homme ne fit que tenir la lettre des deux mains, la tendant devant lui avec une certaine forme de politesse qui ne fut pas sans plaire à la femme, qui aurait presque le désir de le faire se présenter à Mor'Medras pour qu'elle apprenne quelques comportements digne d'un serviteur dévoué à son supérieur. En tout cas, elle s'approcha avec méfiance, mais sans crainte, et rejoignit l'homme pour finalement tendre la main vers le délicat papier, et le lui prendre légèrement sans que le majordome ne semble se déplacer, attendant peut-être simplement qu'elle ait prise conscience du message contenu dans les quelques lignes qui transparaissaient à la lumière vive et ésotérique de la salle principale. Très bien, elle fit un signe léger à l'homme, l'invitant à se reculer juste un peu, afin que sa concentration dans sa lecture ne vienne pas lui donner de mauvaises idées, puis ouvrit le papier pour finalement en lire les fines écritures, les déchiffrant sans mal malgré la différence avec sa langue natale, pour finalement rougir légèrement au bout de cette lettre proprement indigne, laissant l'ennui au second plan, tandis que son ire commença à rayonner dans la pièce, les plantes des lieux se rétractant, et les racine grinçant d'angoisse face au regard courroucé de Sulfure :

Salutation à vous, très honorable plagiériste.
Je me présente, Valoria Wolfcrone, magicienne et maîtresse de donjon extraordinaire. Je suis plutôt déçue d’avoir eu vent de votre manque d’originalité et j’ai bien peur que pour cette insulte envers ma personne, je n’aie que d’autres choix que de prouver ma supériorité par la force. Vous êtes donc cordialement invité aux coordonnées si jointes pour discuter des conditions de votre abdication inévitable. Cordialement et bien à vous, veuillez agréer de mes salutations les plus distinguées. Love, Valoria Wolfcrone.


 - ... Est-ce que vous venez, sérieusement, de me déclarer ouvertement la guerre ? Parce que pour être tout à fait honnête, je ne suis pas vraiment dans l'optique d'accepter ainsi pareille offense !
 -  Je ne suis là que pour délivrer ce message, madame.
 -  Eh bien alors retournez auprès d'elle et prévenez là : J'arrive immédiatement, et je compte bien lui rappeler que le minimum de politesse est requis pour parler à autrui ! Allez filez, je ne veux plus vous voir dans mon domaine !

Cette connasse voulait la guerre ? Très bien ! Elle attendit que le majordome s'en aille, et prit de son coté une de ses plantes pour pouvoir y concentrer son énergie, et l'envoyer sur le trône, à sa place, avec un message simple à faire parvenir à ses chères consœurs quand elle viendront à rejoindre la salle principale du donjon. Sitôt cela fait, elle ne manqua pas de palier au manque clair de protection de son domaine, et tissa immédiatement l'énergie des lieux pour produire un énorme bouclier anti-magie autour de l'énorme forme rocheuse abritant Ahn Ak'Thar, afin de s'assurer que la prochaine fois que quelqu'un voudra s'adresser à elle, il devra le faire depuis le pied de l'à-pic montagneux, et non en se téléportant directement au coeur de son donjon. Ses préparatifs fait, elle se concentra, et se mit lentement à se fondre dans le sol, laissant son corps disparaître lentement à l'intérieur du flux vital du désert, s'enfonçant dans la terre, touchant du doigt les rivières souterraines, puis se déplaçant immédiatement en direction du point de rendez-vous, à une vitesse faramineuse. Il n'y avait plus d'ennui pour elle, il n'y avait plus de dépression, de tristesse maussade. Non, elle en voulait clairement à la personne qui venait ainsi de lui cracher au visage, et elle allait lui faire comprendre qu'on ne se moquait pas impunément d'elle. Et pendant qu'elle défilait dans un état de semi-conscience à l'intérieur même de la vie de ce monde Terran, ses alliées de toujours parvenaient tout juste à la salle du trône, Mor'Medras observant celui-ci vide avec une certaine crainte, tandis qu'Amalia commençait sérieusement à se demander ce qu'il se passait, jusqu'à ce que la fleur posée négligemment là vienne à parler avec un ton furieux :

 -  Bonjour, bonsoir, je sais pas quand est-ce que vous allez revenir. Mais vous pouvez retourner à vos postes, ne vous en faites pas pour moi, je suis juste partie bottée le cul d'une petite connasse prétentieuse, ou l'humilier, c'est selon, et serait de retour sans trop attendre. Si vous voulez vous rendre utile, se trouve dans la pièce un message que je souhaites que vous carbonisiez immédiatement. Avec plein d'amour, votre chère Sulfure.

- - -

Une fois arrivée à destination, elle sortit de terre immédiatement, emportant avec elle les racines, le bois, et les roches des environs pour s'extirper du sol en grands pompes, assise sur un trône végétal qui l'accompagnait dans sa montée, jusqu'à ce que la solide pierre des fonds terrestres ne viennent elle aussi consolider son assise, produisant une assises aux formes insolites, mais relativement esthétiques. En revanche, la dame de vie n'avait pas du tout prévue qu'il fasse aussi froid en ces lieux, et elle prit vite le partie d'user de la force vitale des racines autour d'elle pour créer deux loupiottes d'énergie au bouts des accoudoirs végétaux, lui permettant ainsi de profiter d'une certaine vision dans le crépuscule de plus en plus important, ainsi que d'une douce chaleur lui permettant de ne pas se soucier de la température ambiante, malgré son habillage des plus légers. Sa peau halée contrastait avec le blanc de la neige, et les symboles qui parcouraient son corps s'illuminaient sous l'effet de l'utilisation de sa magie, et de sa relative fureur. En face d'elle, sur un trône des plus macabre, se tenait l'horrible connasse qui avait osée la provoquer, et même si son teint cendreux, ses courbes élégantes et remarquable, ou son air étrangement assoupi lui offrait un charme qui aurait sûrement le don d'offrir à plus d'un aventurier une érection plus qu'exploitable. Mais la colère, le saint ire de la maîtresse d'Ahn Ak'Thar l'empêchait tout simplement de remarquer la beauté de son adversaire, et elle s'exprima immédiatement, sans le moindre détour, avec un ton impérieux, afin de faire entendre son mécontentement :

 -  Mes félicitations, tu m'as tirée hors de chez moi ! Je vais prendre juste le temps de me présenter, Sulfure, et passablement celle qui vas rapidement te mettre une branlée pour ton insolence ! Soyons désormais clair, ton message est une insulte, et je ne compte pas laisser cela impuni. Que comptes-tu faire, hein ? Me provoquer en duel ? Tenter de me menacer de raser mon territoire ? Chouiner dans mes jupes que c'est trop injuste ? Vas-y, je t'écoutes !

12
Prélude / Re : Esverancia ~ La Dame de Glace.
« le: vendredi 28 octobre 2016, 12:37:58 »
c'est toi qui corromps tout le monde Alice !
Je te vois faire, je t'observe, tu bois les âmes des nouveaux-venuuuuuus !

Hrm hm... Excusez moi.

Merci Esverancia pour le compliment.

13
Prélude / Re : Esverancia ~ La Dame de Glace.
« le: vendredi 28 octobre 2016, 12:14:08 »
Re-Bienvenue à toi très chère !
Et god ce que vous êtes charmante !

Les clés sont dans le petit pot gardés par le modérateur mais ça ne devrais pas être trop dur à récupérer non ?

14
Prélude / Re : LIAR : Les réplicateurs arrivent.
« le: vendredi 28 octobre 2016, 10:44:58 »
Bienvenue à toi ...

Ou rebienvenue, t'as les clés du barda, je te laisses t'installer ?

Bon par contre je sais pas où on vas stocker vos affaires aliens ...

15
Les contrées du Chaos / Re : Dongeon Keeper
« le: jeudi 27 octobre 2016, 19:31:49 »
 -  Très bien Esclave, très très bien... je suis très satisfaite par ta décision, tellement satisfaite que finalement je vais te laisser le bandeau te dévorer le cerveau et corrompre ton corps. En attendant je vais te faire plaisir et te punir comme tu le demande. 

Ces mots, ces mots qui auraient dut la terroriser, mais qui finalement ne lui offraient que quelques promesses de souffrances futures, de juste retour de bâton pour son terrible comportement de plus tôt, ces mots qui normalement l'aurait fait se défendre pour sa liberté, pour son honneur, était juste en train de la rendre folle de bonheur. Elle ne se contrôlait plus, ne savait pas vraiment ce que faisait sa nouvelle maîtresse, mais sans honte, elle avait une plaine confiance en la capacité de cette divine personne à lui offrir la punition qu'elle se devait d'accepter, et ainsi, ne cherchait même plus à faire le moindre geste pour se défendre, ou fuir, elle attendait purement et simplement qu'elle vienne la châtier pour tout ce qu'elle s'était permise auparavant. C'est dans cette situation qu'elle sentit le pied de sa maîtresse lui écraser le visage au sol, la réduire à moins que rien alors qu'elle entendait, sans pouvoir bien sur le voir à cause du bandeau, quelque chose quitter un contenant quelconque pour finalement, très mystérieusement, ne plus produire le moindre son. Qu'avait sa maîtresse comme idée, qu'allait-elle lui faire subir ? L'excitation mêlée au mystère irrésolue était en train de lui faire imaginer les pires choses, à moins que ce soit le bandeau qui lui soufflait à l'esprit les quelques idées les plus saugrenues, des choses qu'elle n'aurait put jamais imaginer d'elle même ? Elle s'en moquait au final, tout cela ne faisait que confirmer ses envies les plus folles, et elle n'espérait qu'à ce que Dame Irina se mettent enfin au travail, pour lui apprendre à être une vraie bonne soumise.

Mais quand elle sentit les doigts de sa maîtresse sur l'un de ses tétons, elle ne put s'empêcher de gémir, bruyamment. Cette sensation, ce plaisir, il était si fort, si important, elle serait prête à tuer pour y avoir droit ! Pire que tout dans le fond, ça traversait son corps de part en part, le moindre toucher de plus ne faisait qu'augmenter le divin plaisir qui s'en écoulait, et alors même qu'elle cherchait encore à comprendre ce qui lui arrivait, les vrilles qu'imposait la femme à sa poitrine lui vidait la tête, ne laissait qu'une page blanche sur laquelle seule vibrait la terrible et inégalable sensation de se faire caresser sans qu'elle ne puisse se débattre, telle la pire des chiennes. Elle n'avait même pas mal à cause du dispositif dans son dos, elle ne le ressentait même pas, ce qui l'affectait était bien trop fort, bien trop intense, et elle en jouissait sans se retenir, bavant sans élégance son bonheur alors que sa maîtresse n'avait encore jouer qu'avec un seul de ses seins. Mais quand finalement la maîtresse passa aux choses sérieuse, ce fut un choc soudain, une révélation pour Yesarath, dont le corps tremblait de manière visible, évidente, car quand soudainement la mâchoire de la pince vint à écraser son téton, à le pincer cruellement sans qu'elle ne puisse s'y préparer, quand elle sentit cette douleur l'affecter, ce fut accompagné d'un plaisir si intense, si incontrôlable, que tout son corps se bloqua, se tendit alors qu'elle se mit à crier, de bonheur plus que de douleur, mouillant sans pouvoir se retenir, haletant plaintivement, perdant la tête sous les doigts de sa maîtresse.

 -  Tss tss... on est une bonne esclave à sa maitresse et on la laisse te transformer en belle monture.
 -  Ouiii.... Ouiiii maîtresse... Pa...hhnnn... pardon je vais me ... me retenir.

Dans l'état actuel des choses, c'était sûrement l'un des demandes les plus cruelles qu'on pouvait lui faire, mais comment pourrait-elle aller à l'encontre des voeux de celle à qui elle appartient ? Non, jamais, elle n'avait qu'à attendre, là, hagarde, se mordant les lèvres pour cesser de faire du bruit pour Irina, serrant les main dans son dos comme un rappel du fait qu'elle ne devait pas craquer, en aucune circonstances, et essayant malgré elle d'oublier le divin plaisir qui était peu à peu en train d'effacer son esprit, et de le remplacer par une pensée pleine de débauche et de lubricité. Quand la deuxième pince vient être installée sur son autre téton, elle ne manque pas de se bouffer la lèvre jusqu'au sang pour en pas venir crier d'agonie face à cette attaque, prête à prier pour que la femme accepte de la laisser exprimer tout ses besoin, toutes ses envies, mais elle sait qu'elle serait une mauvaise soumise en faisant cela, si bien qu'elle se retient encore et encore, de toutes ses forces, y donnant tout son âme pour ne pas décevoir Irina. Toutefois, quand le femme finit pas installer les deux chaines, puis le poids au bout de celles-ci, venant d'un coup tirer sur sa poitrine, manquant presque de lui faire ressentir que ses tétons vont se faire arracher sous le poids de l'objet, elle ne tient plus et hurle de plaisir, chacune de ses respirations ne manquant pas de la foudroyer d'une nouvelle vague supplémentaire de plaisir, l'entraînant lentement dans un cercle vicieux de plaisir répété qui ne lui permet même plus de réfléchir à sa servitude envers Irina, et donc du fait qu'elle doit se maîtriser pour le plaisir de sa supérieur.

 -  Tu es de plus en plus belle Esclave, on continue..
 -  Nnnhhh... gaaaaah ... aaaaah ... Ouiiiiii.

Le seul mot qu'elle a prononcé, en tout cas qu'elle a réussi à prononcé de manière intelligible malgré son état d'excitation catastrophique, c'est ce oui minaudant, plein d'extase, alors qu'elle sent en plus les doigts de sa maîtresse vénérée commencer à se perdre autour de son endroit le plus sensible, de sa fente intime qui ne demande qu'à être prise depuis tout à l'heure. Elle s'imaginait la femme utiliser ses doigts pour la faire vriller encore une fois, car elle n'était sûrement pas dôtée d'un sexe masculin, alors qu'elle ne fut pas sa surprise, et son extase, quand elle sentit soudain un objet large, bien rond et délicieusement chaud rentrer sans délicatesse en elle, ouvrant d'un coup ses chairs sensibles pour la faire hoqueter de bonheur, la sensation lui coupant même le souffle. Elle était si chanceuse d'avoir sa maîtresse, si chanceuse d'être traitée ainsi, et c'est autant qu'elle pouvait qu'elle souleva son bassin pour s'empaler encore un peu mieux sur l'objet, pour le ressentir bien au fond d'elle, pour que sa douce chaleur vienne bien occuper la moindre place dans son intimité, alors même que dans un état normal, elle aurait surement eut un peu peur d'un membre qui soit aussi large, et capable ainsi de lui faire perdre la tête. Et sa maîtresse le comprenait, car elle semblait tout faire avec ce membre pour bien détendre ses chairs pour qu'elle puisse l'englober dans sa totalité, pour qu'elle puisse jouir avec encore et encore. Plus le temps passait, plus elle arrivait à prendre cet énorme morceau en son bas-ventre, et l'extase qu'elle en retirait était plus fort, plus impérieux que la moindre des sensations au monde... Elle voudrait se faire prendre en permanence par cela, pouvoir en jouir sans discontinuer, et s'endormir alors même qu'on la baise comme une chienne avec cela...

 -  J'aime les montures bien dociles, pour les mâles on coupe les bourses, pour les femelles on féconde. Tu n'imagine pas à quel point une jument enceinte est douce et gentille... enfin tu vas le découvrir maintenant.

Incapable de garder la tête claire, elle mélange tout... le plaisir, les sensation, son corps, elle ne sait plus qui elle est, ce qu'elle fait là, tout ce qui compte c'est à quel point elle se fait défoncée par le membre large et épais de la femme, et la manière avec laquelle Irina le manipule n'aide en rien à lui clarifier les idées, ne la poussant qu'en son travers de sirénéen esclave ravie d'être le jouet le plus dépravé et honteux de sa maîtresse. Alors quelle jouissance, quel bonheur quand elle sent enfin le mécanisme de cette chose étrange en elle s'activer, et que d'un coup, un flot ininterrompu de semence vient à la remplir, d'une force sans limite, faisant apparaître un petit rebond clair et mou au milieu de son bas-ventre, tandis que le trop plein a le malheur de s'échapper de son intimité, venant couler sur ses cuisses alors même que sa terrible dominante est encore en train de torturer l'un de ses points sensibles. Sa queue tremble de bonheur, tandis que tout son corps humain, vidé de force par la puissance des sensations, elle qui n'en avait déjà plus beaucoup, s'écroule lentement, la bave lui coulant de ses lèvres entrouverte alors qu'elle gémit encore sans se maîtriser, le corps terrassé par un orgasme sans aucune mesure avec ce qu'elle avait put connaître juste là. Elle n'est même plus capable de sentir l'installation de la pince et du poids sur son clitoris, et se retrouver à contempler, de manière complètement hagarde, l'image qui lui est renvoyée d'elle dans son esprit : une pute, une catin sans honneur, une salope vide de force, l'intimité débordante de semence tandis que l'appareil d'insémination animale est encore planté en elle, ouvrant grand ses lèvres vaginales, d'une manière totalement obscène.

Et elle aime ça, elle adore ça, ne pouvant qu'ajouter une dernière supplique, marquant son abandon total :

 -  Maîtresse... Je ... je vous aime maîtresse... Je suis à vous... ferais tout pour vous.... Aaaah c'est tout chaud en moi... un ... un bébé pour maîtresse ...?

Elle perd la tête, mais n'y peux plus rien...

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