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Messages - Cora Travers

Pages: [1] 2
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Le quartier de la Toussaint / Re : Ride the white horse [Pv. CORA]
« le: samedi 08 janvier 2022, 13:55:10 »
Elle n’a plus le contrôle, quand Ryo revient envahir sa bouche. Mais elle ne se plaint pas. Elle ne sait pas si c’est la drogue, ou l’alcool, ou juste une face cachée de sa personnalité, mais elle adore ça. Le manque d’air l’emmène au bord de la jouissance plus d’une fois, alors que son amant investit sa gorge comme s’il était propriétaire des lieux. Mais il la libère toujours avant qu’elle ne s’évanouisse, avant que l’orgasme ne la terrasse. Et il recommence, et elle est pire que trempée. La dégradation, l’humiliation, ne font que booster son excitation.

Quand il se déverse en elle, quand elle sent les jets de sperme couler dans sa gorge sans qu’elle ne puisse les goûter de sa langue, Cora est à la fois déçue et embrasée. Ses lèvres tentent d’aspirer la peau fragile qui se retire, sans grand succès. A peine réussit-elle à laper le gland qui s’enfuit. Son regard pâle, assombri par le désir, l’alcool et la drogue, se lève vers l’inspecteur qui la maintient toujours, et elle lui offre un sourire amusé. Elle est haletante, le visage trempée de larmes et de salive, mais elle reste fière et échauffée. Passionnée. Exigeante. Elle gémit même alors qu’il la gifle de sa queue, aller et retour, ajoutant salive et sperme mêlés contre sa peau rougie. Si elle avait un miroir, elle ne se reconnaîtrait probablement pas.

L’américaine se laisse faire alors qu’il prend une nouvelle initiative, et elle place instinctivement ses mains contre ses seins pour les presser autour de la queue qui vient coulisser entre eux. Un autre que le grand flic aurait été littéralement « avalé » par la chair mammaire. Mais Ryo est bien monté, et il se fait compresser entre les seins de Cora sans voir son sexe disparaître complètement. Un nouveau gémissement échappe aux lèvres de la jeune femme alors qu’il lui crache à nouveau dessus, et elle garde les lèvres entrouvertes et accueillantes, si jamais il voulait recommencer, se sentant tout à fait indécente mais appréciant énormément.

Elle baisse néanmoins la tête pour venir suçoter le gland quand il passe à portée de son visage, frottant ses cuisses l’une contre l’autre avec impatience dès lors qu’elle le serre entre ses lèvres. Elle ne calcule pas tout de suite le téléphone sorti, son attention concentrée sur cette masse rigide de chair virile qu’elle presse entre ses seins. Mais quand elle le remarque, elle ne s’offusque pas, et prend même parfois la pause pour l’objectif, relevant la tête avec la bouche ouverte et la langue sortie, ou gobant le gland violacée entre ses lèvres en penchant la tête vers l‘avant.

La seconde fois où Ryo crache la purée, Cora est à l’affût. La bouche ouverte, et la langue sortie, elle réussit à recevoir une partie, et garde la pose alors qu’il continue de la prendre en photo. Les yeux fermés, pour éviter que le sperme de soit directement dans son œil, elle lâche un rire bas, empli de désir. Frottant juste son œil pour retirer le sperme, elle lèche ses doigts en relevant les yeux vers l’inspecteur.

« Mmmh, fuck yes ! Rétorque-t-elle en finissant de lécher le sperme sur ses doigts. »

Et avec plus de force que son apparence ne le laisse supposer, elle s’extirpe d’entre les cuisses de son amant pour se retourner, les bras appuyés sur le dossier du canapé, et cambrant les reins en présentant sa croupe au flic.

« Crache bien dessus, hein ? Même si je mouille surement assez pour lubrifier le passage pour un tronc d’arbre… Souffle-t-elle en tournant la tête, se léchant les lèvres. »

Et puis, laissant à peine le temps à Ryo de choisir de faire ou non ce qu’elle demandait, elle étire un bras vers l’arrière, agrippant la queue toujours rigide, et la guide entre ses fesses. Elle la fait d’abord tremper dans la cyprine qui macule ses cuisses et ses lèvres intimes, et elle l’amène ensuite contre sa rondelle. Avec un gémissement affamé, elle pousse sur ses reins et sur la queue qu’elle maintient pour s’empaler d’elle-même, forçant son anneau jusqu’à ce qu’il libère le passage pour faire pénétrer le gland.

Relâchant le mandrin de sa main, elle s’agrippe au dossier du canapé et pousse de nouveau sur ses reins, venant l’enfiler jusqu’à la garde entre ses entrailles.

« Mmmh, yes, yes, yes ! Gémit-elle, s’immobilisant contre l’aine du flic. Vas-y, défonce-moi ordonne-t-elle presque en se contractant autour de lui. Je regrette presque que tu n’aies pas deux bites, marmonne-t-elle ensuite, les yeux fermés, concentrée sur la sensation de le sentir l’écarteler de la sorte. »

Et si elle lui a ordonné de la défoncer, elle n’est pas en reste. La blonde donne du sien pour cette sodomie, et bouge les reins avec ferveur pour amplifier les mouvements. Elle a envie de jouir, bien sûr. Mais elle a envie de sale aussi. Elle a besoin de se sentir écartelée, de se sentir investie à la limite du possible.

« Fuck, Ryo, plus fort ! Halète-t-elle, et elle vient lui attraper une main pour la guider vers l’avant, pour l’entourer autour de sa gorge. Serre, intime-t-elle, le souffle court et la voix rauque. »

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Le quartier de la Toussaint / Re : Ride the white horse [Pv. CORA]
« le: jeudi 30 décembre 2021, 20:29:56 »
L’américaine ne se plaint pas du tout du traitement vigoureux infligé par Ryo. Elle lui a offert les rênes de bon gré, et elle apprécie pouvoir le gober en entier malgré sa taille et les désagréments que ça occasionne. Oh, elle aura probablement mal à la gorge le lendemain, mais elle ne s’en soucie pas. Elle prend son pieds à le sucer. Non, à se faire baiser la bouche. Elle bave, elle manque d’air, mais elle kiff. Un seul regard entre ses cuisses suffit à le constater. Elle mouille, et pas qu’un peu.

Frottant ses cuisses l’une contre l’autre, mais sans tricher en glissant une main entre elle pour se soulager, la mutante déglutit autant l’excès de salive que la boisson qui coule dans sa gorge alors que le grand flic partage son whisky. Elle rit, se frotte les yeux pour en chasser les larmes, et s’installe contre le canapé comme le lui demande son amant. Elle l’observe avec un sourire gourmand, et ouvre déjà la bouche pour le retrouver caler au fond de sa gorge quand le gland se retire alors qu’il n’était même pas totalement calé entre ses lèvres.

Cora arque un sourcil en voyant Ryo ramasser un sachet au sol, et se force à ne pas loucher alors que la chaleur de l’alcool s’ajoute à la sienne et que la tête lui tourne légèrement. Saké plus tôt, et Whisky juste avant, ce n’est peut-être pas une bonne idée les mélanges. Mais elle est trop excitée pour s’en soucier.

De même qu’elle ne percute pas tout de suite que c’est de la drogue que lui propose le colosse, et elle accepte sans hésiter. Quand son cerveau rattrape son retard, elle ne se dérobe pas pour autant. Il a bien dit que les orgasmes étaient encore mieux avec ça, non ?

Elle rit de plus belle, et se sniffe le rail sans tarder en suivant l’exemple de son compagnon de la soirée. Peu habituée, voire pas du tout, elle manque d’éternuer après coup, mais se frotte le nez en grimaçant avant de se replacer contre le canapé, enlevant son jean et son bustier ruiné, après un instant de flottement.

« Okay, on reprend ? Questionne-t-elle avec un sourire amusé, provocateur. J’ai bien envie de te vidanger une première fois avec ma gorge. Je n’ai pas pu goûter tout à l’heure, souffle-t-elle, impatiente. »

Elle ouvre même la bouche pour l’accueillir alors qu’elle est à genoux face à lui, les jambes écartées. Il peut voir qu’elle ne ment pas. Ses cuisses sont luisantes de son excitation. Le jean avait absorbé pas mal, et maintenant qu’il n’était plus là ça coulait librement. Elle tire également la langue, comme ces actrices dans les pornos, pour l’inciter à revenir envahir sa gorge.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Ride the white horse [Pv. CORA]
« le: samedi 18 décembre 2021, 21:03:59 »
Ryo, répéta mentalement la mutante, souriante. Ça lui allait bien. Et elle se voyait tout à fait gémir ce nom quand il glisserait ses grandes mains partout sur son co-

Focus Cora, attends au moins d’être chez lui pour te lâcher à nouveau !, se gourmande-t-elle. Mais se concentrer, c’est dur. Surtout quand le duo s’arrête régulièrement pour se galocher ou se tripoter, sur le chemin. Cela dit, elle ne s’en plaint pas. Les compliments -bruts- de l’homme la feraient presque rougir. Elle prend soin de laisser sa poitrine sortie du corset pour le laisser l’admirer, et la toucher, alors qu’ils marchent. Elle a le sourire aux lèvres, les yeux brillants de convoitise dès qu’elle les pose sur la silhouette imposante qui la protège des dangers du quartiers, et les reins qui bouillonnent d’envie.

Quand ils arrivent finalement, l’américaine est chaude. Son corps est fiévreux, malgré la température fraîche au-dehors, et son souffle semble haché par moment. Elle gémit même lorsqu’il la plaque contre le lambris du hall. Son corps réagit tout de suite aux sollicitations de Ryo. Son dos se creuse pour lui offrir sa poitrine un peu plus, et Cora soupire langoureusement lorsqu’il la maltraite. Un petit rire lui échappe alors qu’il la prévient qu’il risque de lui violer la bouche et elle murmure d’un air taquin :

« Est-ce que c’est vraiment un viol si je suis consentante ? »

Elle frotte ses cuisses l’une contre l’autre alors qu’il continue, son excitation ne cessant de grandir. Elle craint de finir par se consumer totalement avant qu’il ne l’emmène chez lui à proprement parlé. Une combustion spontanée, pour cause d’excitation trop intense. C’est assez classe, comme mort.

Mais elle préfère la petite mort de l’orgasme, et elle répond à chaque parole de Ryo par un acquiescement soufflé d’un ton rauque, chargé de désir. Elle se presse autant contre lui qu’il ne le fait contre elle, à tel point qu’on pourrait les croire soudés si elle se ne frottait pas tant à lui.

Le claquement du sas d’entrée la fait à peine réagir, si ce n’est pour constater que le grand flic décide de l’emmener plus profondément dans son antre. Elle bouillonne de désir, et les dix secondes d’ascenseur paraissent presque trop longues pour la mutante. Mais presque trop courtes, aussi, alors qu’elle répond avec fougue au baiser, qu’elle agrippe ses doigts dans le dos et la nuque de l’inspecteur, qu’elle s’enroule presque autour de lui comme une liane.

Quand ils pénètrent enfin dans l’appartement –le loft ! se corrige-t-elle immédiatement- la blonde n’a que le temps d’apercevoir ce qui fait office de salon, avec les canapés et fauteuils agencés autour d’une table ronde à base de rondins de bois et d’un plateau en verre. Elle tire sur la veste de Ryo, qu’elle lui a rendu à un moment pendant leur marche puisqu’elle était aussi chaude qu’une bouillotte, et l’entraîne vers le canapé. Elle l’y pousse, peut-être un peu soudainement, pour qu’il s’y affale.

L’observant d’au-dessus, elle lui décoche un sourire ravageur et se laisse tomber sur ses genoux après avoir poussé la table basse pour se faire de la place.

« Tu vas avoir l’opportunité de vérifier par toi-même si les Américaines sucent bien, lui susurre-t-elle. »

Sans perdre plus de temps, elle s’active pour le débarrasser des vêtements superflus pour ce genre d’activité, et elle prend entre ses mains fine la grosse hampe qui l’a si bien remplie plus tôt. Son regard gourmand quitte celui de Ryo pour se concentrer sur le chibre qu’elle tient entre ses mains, certaine de pouvoir le prendre en entier avec un peu d’aide de sa part.

Les lèvres de la mutante se promènent sur la chair sensible, de haut en bas, embrassant chaque parcelle, avant qu’elle ne sorte la langue pour le lécher comme une glace. Elle s’attarde particulièrement sur le gland à la fin, et humidifie ses lèvres avant de les arrondir pour le happer entre elles.

Cora aspire la chair violacée, laissant sa langue jouer contre la courbure, avant de laisser descendre sa tête plus bas. Elle s’est mise à quatre patte devant le canapé, et essaye de garder sa trachée alignée pour l’enfoncer au maximum entre ses lèvres. Elle prend soin de jouer avec ses testicules d’une main, l’autre s’agrippant à sa cuisse, et des petits gémissements étouffés lui échappent. L’américaine remonte après avoir humidifié un premier tiers, et redescend de plus belle, plus bas. Elle recommence ce manège, encore et encore, cherchant à le sentir taper au fond de sa gorge, à le faire forcer la barrière de sa glotte. Quand elle lève un regard complice vers lui, elle l’autorise à aider s’il veut. Ou à prendre les rênes, maintenant que la hampe est bien luisante.

Son fin collier avec une perle d’obsidienne cogne parfois contre la chair tendre des bourses lorsque sa main s’égare sur la cuisse, ou le bas-ventre de son amant, sans que la blonde ne s’en rende compte. Ses mèches courtes, en bataille et d’une légère teinte rosée, tombent parfois devant son regard.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Ride the white horse [Pv. CORA]
« le: jeudi 16 décembre 2021, 20:15:38 »
Le plaisir qui inondait ses veines persistait, chaque coup de rein l'amplifiant si cela était possible. Elle ne sentait pas le mur racler contre son buste, salissant la dentelle du bustier. Elle ne sentait pas le froid de la nuit s'insinuer contre la peau nue de ses jambes non plus. Elle ne ressentait que l’épais chibre qui la défonçait, la silhouette puissante de Ryo derrière elle, les coups de reins presque exagérés qui menaçaient de lui briser les os, et le souffle brûlant de l'homme contre sa nuque. Elle chevauchait l'orgasme comme si c’était un étalon sauvage, tentant de le dominer sans se faire éjecter.

Ses doigts râpaient le mur de brique, cherchant une prise alors qu'elle ne touchait plus le sol, qu'elle n’était retenue que par la fougue du mâle qui la martelait sans répit. Sa tête s’inclina vers l’arrière, docilement, appréciant la prise brutale dans ses cheveux, et ses lèvres accueillaient sans broncher -avec gourmandise, même !- les doigts qui s'y inséraient. Sa langue les léchaient, comme elle le ferait avec une queue, et elle les aspirait, les suçaient avec appétit. Ses cris et gémissements s'étouffaient contre eux.

Et puis contre le matelas crasseux où les emmena ensuite le grand flic. Cora était presque écartelée de l’intérieur, son corps mis à rude épreuve avec l’intensité des coups de butoir de l'homme, avec la taille imposante de son organe mâle. Et le plaisir ne cessait pas, pulsant dans ses veines au rythme des battements effrénés de son cœur. La blonde, sous sa coloration rosée, ne vit pas arriver le clochard en érection qui était prêt à lui repeindre le visage. Elle était tellement inondée de sensations délicieuses qu'elle en aurait probablement jouit une seconde fois. Mais Ryo veillait. Et son rugissement découragea l'audacieux autant qu'il excita la mutante.

La seconde d’après, la belle pouvait observer le visage de son amant, déformé par le plaisir qu'il prenait à la ravager. Et il n'en était que plus attirant. Ses lèvres formèrent un cri de plaisir qui s'étrangla dans sa gorge alors qu'il appuyait contre son anneau serré. Trop, peut-être, contractée comme elle l’était par les vagues orgasmiques qui la dévastaient, car il glissa et revint brusquement taper contre ce point interne non loin de son utérus. Et déclencha le second orgasme de sa soirée.

« Fuck, fuck, fuck, réussit-elle à articuler quand l'assaut de ses sens se calma. »

Elle gémit contre l'inspecteur quand ce dernier l’embrasse, répondant avec autant de fougue qu'il en mettait. Un soupir déçu lui échappa ensuite, quand il se laissa tomber sur le matelas à ses côtés, alors que sa hampe quittait le cocon malmené de sa fleur. Un petit rire suivit ce soupir, en réponse aux paroles de son amant.

« Je ne sais pas vraiment, murmura-t-elle. Je sais que je suis le genre de femme à savoir ce qu'elle veut et à se démener pour l’obtenir, mais je t'assure que je n'avais jamais été aussi rapide. Par contre, je pense pouvoir dire avec honnêteté être toujours aussi… peu fragile… pour les parties de jambe-en-l'air, termina-t-elle avec un sourire en coin. »

Ses prunelles observèrent le colosse se rhabiller avec une moue appréciatrice. Un sourire amusé se glissa sur ses lèvres à son compliment, et elle secoue la tête pour lui assurer qu’elle ne lui en voulait pas. Elle accepta volontiers son aide pour se relever, et se démerda comme elle pu pour trouver un mouchoir dans une poche et essuyer au mieux entre ses cuisses. Elle enfila ensuite son jean -tombé au sol avec ses bottines et sa culotte pendant l'acte- en grimaçant, songeant que le tissu serait vite poisseux entre ses cuisses. Elle ne s'embêta pas à remettre sa culotte, la glissant avec un clin d’œil dans une poche de pantalon de l’inspecteur. Cora se penche finalement en avant, pliée en deux pour terminer de remettre ses bottines. Et si elle s’était placée de telle manière a ce que Ryo ait une vue imprenable sur ses fesses, ça resterait entre elle et lui.

« J'en serais ravie, répliqua-t-elle quand il proposa d’aller chez lui. Le tonnerre ne put que l’encourager. Et, cette Bête à un prénom ? S'enquit-elle ensuite avec un rictus amusé. Pas que ça m’ennuie de continuer à crier « Inspecteur ! » pendant l’action, hein, termina-t-elle en riant, glissant un bras sous le sien. »

Elle le laissa mener pour aller chez lui, flirtant outrageusement avec lui sur le chemin. Elle se collait pratiquement à lui pour marcher, appréciant sa carrure imposante et la chaleur qu'il dégageait. Elle qui pensait rentrer tôt et se coucher de bonne heure pour une fois, il s’avérait que sa nuit serait longue. Et riche en sensations. Ça ne lui déplaisait pas du tout, pour être honnête. Elle anticipait même la suite avec impatience.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Ride the white horse [Pv. CORA]
« le: dimanche 12 décembre 2021, 23:20:11 »
Une vague de soulagement traversa Cora lorsqu’elle sentit le flic répondre à ses avances, à ses baisers. Un frisson d’anticipation la saisit quand elle sentit les mains -larges et viriles- de l’homme claquer contre ses fesses, se crispant dans le jean sombre. L’américaine n’avait pas froid aux yeux, et elle pouvait encaisser beaucoup, pour un petit gabarit comme le sien. Déjà, ses reins s’enflammaient à l’idée de se faire ravager par le colosse. A la pensée de ce plaisir et de cette douleur qui se mêlent quand la chevauchée est rude.

Elle gémit presque alors qu’il les amena dans un coin sombre, que son dos cogna contre la brique. Elle gémit totalement alors qu’il l’embrassait pendant que leurs bassins s’entrechoquaient déjà, délicieux prémices de ce qui allait suivre. Les paroles rudes de l’inspecteur ne faisaient que redoubler l’anticipation de la blonde, et elle se tortillait contre lui comme une chienne en manque.

Une part de son esprit se demandait ce qui lui prenait, de se comporter comme la pire des salopes dès le début. Mais le reste était noyé dans le désir qu’elle éprouvait pour le flic. Sa carrure, sa voix, ses paroles… Elle frissonna de plus belle quand il la retourna contre le mur, et lui ordonna d’enlever son jean. Avec un petit soupir, elle s’exécuta, déboutonnant et repoussant le vêtement contre ses cuisses tout en se déhanchant pour le faire glisser le long de ses jambes. Le tout petit bout de coton -détrempé à présent- qui lui servait de sous-vêtement descendit en même temps, livrant son intimité et sa croupe à l’air frais de la nuit. Et aux mains du colosse.

Dès que le jean fut abandonné sur le sol, à ses chevilles et par-dessus ses bottines à talon, la blonde ne cacha pas son gémissement quand il la guida pour une position adaptée. Le mur serait son seul soutien quan-

L’esprit de la mutante s’arrêta de fonctionner un court instant, alors que le chibre massif se frayait un chemin entre ses chairs trempées. Une fois. Deux fois. Et elle se sentit enfin complètement planté en elle la troisième fois. La douleur d’une pénétration aussi rude était court-circuitée par le plaisir que la blonde prenait à se sentir élargie, dominée, remplie. Elle cria, oui, mais c’était pour l’encourager. Elle allait prendre son pied, ce soir, et tant pis pour les conséquences (marcher allait être difficiles les jours d’après).

« Oh, fuck yes ! Réussit-elle à grogner alors qu’elle se livrait sans résister aux assauts du colosse. Tu es si -ah !- si gros, complimenta l’américaine malgré sa gorge prisonnière de la grande main du flic. »

Elle se pliait souplement à la violence de leurs ébats, encaissait chaque coup de rein d’un couinement satisfait. Elle n’entendit, ni ne vit, les trois clochards qui assistaient à son rodéo. Elle ne faisait que souffler des yes assortis de compliments sur la vigueur et les mensurations de l’inspecteur.

Et son premier orgasme, issu d’un plaisir souligné de douleur, la prit par surprise. Cora sentait son corps se contracter comme il le pouvait autour de la masse qui remplissait déjà son intimité. Elle ne sentit plus le mur de brique contre lequel elle était plaqué, ni la main autour de sa gorge, ou celle dans ses cheveux. Elle n’était consciente que de la chaleur qui coulait dans ses veines comme de la lave en fusion. Elle n’était consciente que de l’éruption d’étoiles derrière ses paupières fermée.

Il lui faudrait sûrement plusieurs jours pour se remettre de cette nuit. Mais vu comment elle commençait, la mutante n’avait pas de doute que ça le vaudrait totalement.

« Oh, inspecteur ! Si… Si gros… Si... Puissant ! Haletait-elle, toujours contractée autour de sa queue gonflée. En-Encore ! Gémissait-elle, l’appétit à peine aiguisé par cet orgasme en entrée. Où t-tu veux… Aah ! Pour m-me remplir… Je veux que tout le m-monde sache que… Que tu m’as tringlée ! »

Et elle ne donnait pas de signes que son désir faiblissait, malgré sa première jouissance. Son corps souple encaissait toujours autant, et elle se démenait pour essayer d’amplifier chaque coups de reins avec les siens. Petite chose menue contre un tel colosse, l’américaine n’avait pourtant pas la moindre crainte.

Ou peut-être que c’était la drogue qui la désinhibait aussi totalement, et qui annihilait son sens de la sécurité.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Ride the white horse [Pv. CORA]
« le: dimanche 12 décembre 2021, 18:41:00 »
Cora retint un gloussement en voyant la grimace de l’inspecteur face à la soupe, et se trouva soulagée de n’en avoir pas eu. Même si c’était pour le bien des commerçants, il y avait des limites à ce qu’elle était prête à s’infliger. Elle eut envie de s’asseoir à ses côtés, plutôt qu’en face, pour le réconforter quand il avalait une cuillérée de soupe, mais elle croisa les mains entre ses cuisses pour se retenir de quoi que ce soit de déplacé. Foutues hormones. Et elle ne pouvait pas non plus blâmer le saké, dont elle n’avait bu qu’un verre en imitant le flic.

Un petit rire lui échappa malgré tout quand il leur resservit un second verre, et qu’il s’empressa de vider le sien pour faire passer le goût de la soupe. Elle l’imita, mais juste pour ne pas le vexer en ignorant son verre. Et peut-être aussi parce que l’alcool passait toujours bien, quelle que soit la situation.

« Oh, je cherche à éviter les scandales, personnellement. C’est pas toujours évident, mais je fais ce que je peux, souffle-t-elle en songeant a son histoire avec les forces de l’ordre et les malfrats, dans son pays natal. Ici, pour l’instant, mis à part l’incident à son premier labo, avec le Wolverine, elle n’avait pas eu à faire aux flics pour des histoires louches. »

Elle le suivit en riant, quand il les resservit, encore et encore, jusqu’à ce que la bouteille soit vide. La blonde était bien, détendue, et parlait avec de grands gestes quand elle décrivait quelque chose pour l’inspecteur. Cora se sentait totalement à l’aise, et plus d’une fois elle dû se retenir de ne pas se pencher sur la table pour effleurer la joue du flic quand il les resservait, ou se retenir de ne pas étendre ses pieds pour les mêler aux siens sous la table.

L’alcool n’aidait pas à réfréner ses désirs, et c’est presque avec un soupir de soulagement que la jeune femme accueillit la fin de la bouteille et l’arrêt du déluge. Elle suivit avec gratitude le colosse hors du restaurant, frissonnant à peine avec le vent frais. L’alcool réchauffait, disait-on. Et ce n’était pas faux. L’excitation aussi, apparemment. Mais elle ne refusa certainement pas la veste galamment posée sur ses épaules. La veste qui avait l’odeur de l’inspecteur imprégnée, et sa chaleur. Un autre genre de frisson la parcourut, et elle retint à grand peine un soupir alors qu’elle se retrouvait contre le flanc de l’homme qui la raccompagnait.

« Vous m’en voyez infiniment soulagée, inspecteur, pépia-t-elle quand il affirma que personne ne les importunerait. »

Si la mutante se colla un peu plus contre lui tout en lui indiquant le chemin pour aller chez elle, elle n’en eut aucune honte. Un gloussement se fraya un chemin entre ses lèvres ensuite, quand il parla de provoquer la jalousie, et elle prit un pas d’avance sur lui pour s’arrêter face à lui. Levant les yeux pour les plonger dans les siens, elle se mit sur la pointe des pieds et glissa une main dans sa nuque pour l’inciter à baisser la tête vers elle.

« S’ils sont jaloux rien que parce que vous me raccompagnez, qu’est-ce que ça sera quand je vous embrasserais ? Murmura-t-elle, les seins plaqués contre son torse puissant, appuyant un peu plus sur sa nuque pour pouvoir joindre le geste à la parole. »

Comme si le simple contact de leurs lèvres scellées ne suffisait pas, la blonde s’enhardit et remonta une jambe contre les hanches de l’inspecteur, pour ensuite se hisser complètement et nouer ses jambes derrière ses fesses pendant que ses mains s’agrippaient à ses épaules et sa nuque pour la maintenir.

« J’imagine que la jalousie sera d’autant plus exacerbée quand ils vous verront entrer chez moi, et ne pas en ressortir tout de suite, mh ? Souffla-t-elle d’une voix caressante, essayant de ne pas lâcher prise malgré le gros calibre qui poussait contre la chair de ses cuisses de façon légèrement inconfortable. Sauf si vous préférez leur offrir un spectacle en me défonçant contre la porte de l’immeuble ? »

Cora était directe. Plus que d’ordinaire, et elle n’avait déjà pas froid aux yeux, d’ordinaire. Mais ce soir, il lui fallait s’approprier l’inspecteur Nagata. Elle avait besoin de le sentir la ravager avec son deuxième gros calibre qu’elle devinait sous le jean qu’elle avait détaillé plus tôt en espérant ne pas en avoir l’air. Elle ne comprenait pas d’où lui venait ce besoin subit, mais la violence de son désir éradiquait toute pensée parasite.

« Fuck me, inspecteur. En public ou en privé, I don’t care, mais j’ai besoin… Elle gémit langoureusement en contractant les abdos pour pouvoir rouler des hanches contre lui. I need you to fuck me now, haleta-t-elle en plantant ses ongles dans le tee-shirt au niveau de ses épaules. »

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Le quartier de la Toussaint / Re : Ride the white horse [Pv. CORA]
« le: dimanche 12 décembre 2021, 14:34:42 »
Ordinairement, Cora savait se diriger dans le quartier de la Toussaint. Elle savait quelles rues éviter pour ne pas se faire emmerder, quel raccourcis prendre pour regagner tranquillement son appartement, et quand baisser la tête et remonter sa capuche pour éviter d’être repérée par les proxénètes. Mais ce soir, ce n’était pas un soir ordinaire. L’oreille collée au téléphone, Cora avait une discussion animée et fascinante avec l’un de ses nouveaux collègues au labo sur un projet tout juste démarré. Tellement prise dans sa discussion, la blonde ne faisait pas attention aux routes qu’elle empruntait.

Sa petite veste en cuir noir scintillait presque sous les lampadaires fatigués, les boutons et la fermeture dorée étincelant à chaque mouvement. En-dessous, le bustier de dentelle corseté maintenait sa lourde poitrine de façon arrogante et soulignait sa taille fine et ses hanches plus évasées. Et le jean noir qui moulait plutôt bien ses fesses rebondies complétait sa tenue avec perfection. Le bruit de ses bottines à talon aiguille, claquant sur les pavés, résonna soudain à ses oreilles alors qu’elle raccrochait.

Ses prunelles pâles effleurèrent les bâtiments devant lesquels elle passait, et elle jura soudainement entre ses dents.

Non seulement la laborantine avait reconnu la rue où elle était -et ce n’était pas une bonne nouvelle- mais elle avait aussi entendu des bruits de pas derrière elle. Et dans ce quartier, ce n’était pas une bonne nouvelle. Si sa mémoire était exacte, elle n’était pas loin du quartier phare de la prostitution en plus.

Nerveusement, elle tourna à droite, puis à gauche tout aussi rapidement, commençant à courir. Avant de se rendre compte qu’elle venait de marcher droit dans un cul de sac. Elle se tourna, dos au mur, pour apercevoir un groupe d’hommes, chacun avec un style clairement néo-punk, s’approcher d’elle. Clairement, vu les regards qu’ils posaient sur elle, ça faisait un moment qu’ils la suivaient.

Plus ils avançaient, plus elle reculait. Jusqu’à ce que son dos heurte le mur derrière elle. Et ils approchaient encore. Ils étaient quatre, et probablement bien imbibés si l’odeur qui émanait d’eux était un indice. Ils ricanaient grassement, ayant probablement déjà discuté de ce qu’ils voulaient lui faire.

Ils étaient trop proches à son goût, maintenant. L’un d’eux tendit une main, que Cora battit sévèrement de la sienne pour la repousser. Ils s’enhardirent, et la jeune femme sentit une main agripper le galbe de sa poitrine quand une autre claquait ses fesses.

« Fuck, jura-t-elle, repliant le poing pour donner un coup à un troisième qui venait de choper sa nuque pour l’attirer à lui. »

Ses phalanges frappèrent un nez, et un craquement retentit. La douleur se propagea aussi dans sa main alors qu’elle la ramenait vers elle. Malheureusement, les trois autres en profitèrent pour la tirer à eux, la plaquant entre deux d’entre eux pendant que le quatrième jurait avec son nez cassé.

Soudainement, une grande silhouette s’interposa. Un autre des quatre lascars eut un nez brisé. Malgré le bruit, Cora entendit le bruit d’une lame sortie, mais bien vite, ses agresseurs se dispersèrent. Les prunelles bleues de la jeune femme se posèrent sur le canon de l’arme qui avait fait fuir les autres. Un gros calibre, assurément. Elle comprenait un peu mieux la dispersions des punks. Puis ses yeux prirent en compte son sauveur, et elle comprenait totalement que les lascars se soient enfuis. Elle devait limite lever la tête pour le détailler complètement, tant il était grand par rapport à elle. Et large. Mais dans le bon sens, pas large comme une barrique. Large, comme un puissant étalon, plutôt.

Fuck, songea-t-elle alors qu’elle sentait ses reins s’échauffer rien qu’à observer l’homme. L’inspecteur Nagata, comme il se présenta un peu après.

« Enchantée, inspecteur, souffle-t-elle en se décollant du mur pour promener brièvement ses yeux sur la carte brandie avant de les ramener sur lui. J’habite à l’autre bout du quartier, je me suis égarée, offrit-elle ensuite, opinant à la mention qu’elle n’était pas du coin. »

Elle s’apprêtait à lui demander s’il pouvait lui indiquer la direction pour retrouver le chemin des rues un peu moins dangereuses du quartier de la Toussaint quand le tonnerre gronda après un éclair lumineux. Sans protester, elle suivit l’inspecteur pour s’abriter de la pluie, n’ayant pas pensé à prendre un parapluie le matin en partant au taff.

Le propriétaire du troquet devant lequel ils s’abritèrent reconnu le grand flic et les invita à entrer et à se mettre à table. Cora protesta faiblement, Je ne suis pas très fan de la soupe de poisson, vraiment, ce n’est pas la peine, mais finit par suivre son sauveur et s’installa à une table après qu’il eut demandé à boire en plus. Le saké, c’était une meilleure idée, déjà.

« Merci pour votre intervention, inspecteur. J’ai été négligente, et je n’ai pas fait attention où j’allais, ça aurait pu mal tourner. »

Elle lui offre un sourire, reconnaissante, tout en se morigénant mentalement. Elle avait été complètement idiote de se laisser accaparer par sa conversation téléphonique ainsi. Elle se jura de se montrer plus prudente à l’avenir.

« Je m’appelle Cora, inspecteur, se présenta-t-elle finalement en se rendant compte qu’elle ne l’avait pas fait jusqu’ici. Cora Travers. Quand l’orage sera calmé, est-ce que ça vous dérangerait de m’accompagner ? Je connais mal ce coin, et j’aimerais éviter d’autres rencontres aussi… Désagréables. »

Elle se tut quand le propriétaire du troquet apporta une assiette de soupe de poisson pour l’inspecteur, et une bouteille de saké. Deux verres furent déposés sur la table avant qu’il ne s’éclipse, un sourire obséquieux aux lèvres qui ne montait pas jusqu’à ses yeux. Au moins, il avait écouté ses faibles protestations sur la soupe de poisson.

Tournant son regard vers l’extérieur, laissant au flic le soin de leur servir un verre, la blonde grimaça en voyant le torrent qui s’abattait à présent sur les pavés. Elle espérait que ce serait aussi court qu’intense, elle ne rêvait que de rentrer et de se caler dans le lit avec un livre.

Ou de rentrer et de déshabiller ce grand inspecteur, songea-t-elle en reportant son regard sur le colosse, posant une main contre son ventre comme si elle pouvait sentir la chaleur qui s’y diffusait rien qu’à l’imaginer sans ses habits.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Hungry ? (PV)
« le: lundi 05 juillet 2021, 19:41:40 »
La mutante se laissait aller, ses gémissements résonnaient sur la terrasse, et sa voix ne faisait que répéter des encouragements pour Kaito, murmurant son nom quand elle ne grondait pas qu’il y aille plus fort. Etirée vers l’avant, ou la croupe levée vers son amant, Cora était bien heureuse d’être assez souple pour se le permettre. Par moment, sa voix s’étouffait dans les coussins du sofa, qu’elle agrippait férocement lorsqu’elle le pouvait quand ses bras n’étaient pas coincés dans son dos par la poigne du barman. Ses reins étaient en feu, ses cuisses luisaient du plaisir qu’elle prenait, et ses fesses étaient généreusement maltraitées comme elle l’aimait.  Elle ne regrettait vraiment pas d’être venue dans ce club ce soir.

Peu après, quand la scientifique entendit le jeune homme la prévenir qu’il ne tiendrait plus, quand elle le sentit se libérer une nouvelle fois en elle, son propre orgasme se déclencha et son corps trembla de nouveau sous lui, ses cris s’étouffant contre le sofa. Elle était à bout de souffle, incapable de réfléchir clairement, et elle ne bougea pas d’un pouce le temps de reprendre ses esprits.

Un petit gloussement lui échappa alors que les derniers mots de Kaito pénétraient le brouillard de ses pensées.

« Yeah, soupira-t-elle en redressant la tête, sa poitrine se soulevant toujours de manière erratique. [color]‘t’was good[/color], réussit-elle à dire, mâchant un peu ses mots en anglais, incapable de les formuler clairement et en japonais. »

Elle se donna un petit temps pour récupérer, calée contre le jeune homme, puis frissonna en soupirant avec délice. Sa peau, trempée de sueur majoritairement (mais plutôt de cyprine entre ses cuisses, et de sperme mêlé avec), n’étaient plus aussi brûlante. Une fine pellicule de poussière noire ornait ses épaules, collée à sa chair avec la transpiration. Ses boucles d’oreilles, deux perles d’obsidiennes serties sur une monture en argent, n’étaient plus aussi rondes que lorsqu’elle était arrivée. Ses émotions étaient, après tout, en pagaille, et loin d’être contenues. Mais elle se félicitait de les porter ce soir, sinon il était bien possible que le sofa, ou les coussins, se soient multipliés sous son toucher.

« Kelly sera satisfaite, tu penses ? Questionna-t-elle avec un petit rire en revenant au japonais. Ou bien sa perversion requiert quelque chose en plus ? »

Tout en parlant, elle s’était retournée contre Kaito, et ses doigts cajolaient tranquillement son sexe collant. Son regard mutin, assombri par le désir, se plongea dans celui de son amant tandis que la paume de sa main serrait la chair souillée avec fermeté.

Sans vraiment attendre de réponse, l’américaine s’arrangea pour se retrouvée à nouveau juchée à califourchon sur lui. Cette fois, cependant, elle était assise directement sur le sexe déjà bien sollicité, sa fleur trempée imprégnant la peau tendre sur la longueur de la hampe.

« M’est avis qu’elle apprécierait sûrement si tu lui racontais que tu m’as remplie de partout, non ? Enfin, si tu es d’attaque, cela va de soi, défia-t-elle avec un rictus amusé, frottant son entrejambe contre lui, laissant quelques gémissement s’échapper de ses lèvres rougies alors que ses nerfs étaient encore sensibles. Maybe one more time… Or two ? »

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Centre-ville de Seikusu / Re : Hungry ? (PV)
« le: dimanche 04 juillet 2021, 14:38:04 »
Dire qu’elle s’attendait à rentrer dans le vif du sujet directement avec une sodomie aurait été un mensonge. Mais dire que ça lui déplaisait, là aussi ça serait mentir. La jeune femme aux mèches rosées laissa la surprise s’effacer, intimant à son corps bouillonnant de se détendre, fermant les yeux pour mieux ressentir la progression de la queue rigide qui s’insinuait entre ses fesses. Le passage du gland était le plus compliqué, aucune préparation préalable n’ayant détendu sa chair, mais Cora n’est pas le genre de femme à se rouler en boule à la moindre petite douleur. Par ailleurs, le plaisir qui bourdonnait encore dans son corps s’y mêlait, attisant encore plus les braises de son désir.

Inexorablement, Kaito progressait en elle, écartant les parois de son rectum pour s’y installer en entier, ne cessant pas ses efforts tant qu’il ne fut pas complètement enfoui en elle. La mutante soupirait doucement, avant de prendre des inspirations un peu tremblantes, les yeux toujours clos, s’habituant progressivement à la verge raidie qui l’emplissait désormais. La sodomie n’était pas un acte qu’elle avait souvent pratiqué. Les fois où elle s’était laissée tentée, en revanche, le plaisir avait toujours été au rendez-vous.

Elle ne doutait pas que ce serait le cas cette fois-ci, également, malgré l’introduction plutôt rude et le manque de préparation. Elle rouvre alors les yeux quand son amant parle, et lui adresse un sourire mutin.

« Oh, baby… You’ll know it soon enough… Glisse-t-elle en prenant l’initiative de redresser le bassin, prenant appui sur les épaules de Kaito, pour initier la chevauchée. Now, hush, and fuck me harder, ordonne-t-elle. »

En position de force, ainsi assise sur le barman, ainsi empalée sur sa trique, Cora prend les rênes. Son corps, usant des appuis de ses genoux sur le canapé et de ses mains sur les épaules masculines, commence à le chevaucher, se relevant, avant de s’abaisser sur le sexe niché entre ses fesses. D’abord lentement, puis de plus en plus vite, laissant le jeune homme aider les coups de reins de son côté également. Elle prenait également plaisir à garder le buste près de son visage, cognant parfois sa lourde poitrine contre lui. Elle avait parfaitement noté la fascination que ses atouts mammaires avaient sur lui, après tout.

Quelque part dans son esprit, une pensée parasite se demanda comment il présenterait les choses à sa collègues. Sa perverse de collègue, qui avait sacrifié sa pause pour qu’il puisse tirer son coup et qu’elle puisse avoir les détails. Elle fut vite chassée par une autre, qui était que Cora appréciait décidément beaucoup la sodomie, et sa fleur détrempée le prouvait bien à son amant, laissant son propre plaisir maculer son bas-ventre à chaque fois qu’elle revenait s’empaler profondément.

Chaque coup de rein était plus fort, plus rapide que le précédent. L’américaine ne retenait pas ses gémissements, ne se souciant clairement pas de pouvoir être entendu, vue et prise en flagrant délit. Elle murmurait le nom de Kaito, avant de se pencher pour l’embrasser, mordant parfois un peu fort les lèvres masculines, mais se redressant toujours ensuite pour continuer de le chevaucher avec ardeur.

« Frappe mes fesses, susurra-t-elle en revenant au japonais, sans cesser de contracter ses muscles pour danser sur son amant. Défonce-moi, ajouta-t-elle dans un filet de voix. »

Et elle se redressa complètement, laissant le sexe tendu quitter ses fesses et se faire tremper par la cyprine qui maculait ses cuisses, avant de se retourner sur le sofa, adoptant une position à quatre pattes. Elle tendit ses fesses vers lui, tournant légèrement la tête pour lui sourire, pour le défier de revenir la posséder, d’exécuter ses demandes. Le tremblement de son corps indiquait clairement qu’elle était proche de l’orgasme, une nouvelle fois, son corps déjà sensibilisé précédemment. Et il savait déjà qu’elle n’était pas contre être remplie ou maculée de sperme.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Hungry ? (PV)
« le: vendredi 02 juillet 2021, 23:29:51 »
La mutante ne peut s’empêcher de sourire devant l’enthousiasme de Kaito, et l'observe se défaire en hâte de ses vêtements. La seconde où ses prunelles myosotis se posent sur le sexe dressé, offert, qu'il dévoile devant elle, son amusement s’efface, remplacé par le désir brûlant qui s’était accumulé au fil de la soirée. Sans s'en rendre compte, elle s'humidifie les lèvres en le fixant, et elle ne se rend compte que trop tard que le barman s’est installé de manière à bloquer ses bras le long du corps.

Mais ça ne la dérange pas longtemps, puisqu’il s’insinue bien vite entre ses seins. Cora fixe avec appétit le sexe qui coulisse entre eux, et quand elle peut l’atteindre, ses lèvres happent le gland, le suçote avec gourmandise, avant de le relâcher lorsque Kaito se retire. Elle ne laisse échapper aucune occasion de donner un coup de langue, ou de pincer ses lèvres autour de la chair mâle qui s’y présente, et ses petits soupirs satisfaits démontre que, bien qu’impuissante à bouger, elle ne s’en délecte pas moins.

Presque avidement, la jeune femme aux cheveux rose pâle ouvre la bouche quand son amant énonce l’imminence d’un orgasme. Hélas, elle n’en récolte qu’une portion, le reste s’écrasant contre sa peau pâle, lui donnant l’air de sortir tout droit d’un film classé X. Loin de lui déplaire, cette scène provoque un petit gémissement d’envie à la scientifique, et elle profite de la proximité du gland contre ses lèvres pour le lécher, aspirant le sperme qui goutte, arrondissant ses lèvres autour de la peau violacée.

Ce qui la surprend, en revanche, c’est l’introduction plutôt brutale de l’intégralité du sexe érigé entre ses lèvres. Sans qu’elle n’ait le temps de réagir, elle sent sa gorge envahie et tente de bouger pour se caler plus confortablement. Elle n’a rien contre une petite gorge profonde, mais l’angle n’est pas tout à fait idéal à l’instant présent. Kaito retient son crâne, cependant, et elle respire avec précaution par le nez, refoulant le réflexe pharyngé qui veut la faire vomir.

Trop préoccupée par le besoin de respirer, et de ne pas avoir de haut-le-cœur, la jeune femme n’entend pas la voix féminine sur la terrasse. Elle déglutit avec précaution, et sa langue tente de flatter la chair sensible entre ses lèvres. Les yeux fermés, elle agrippe le sofa tout en accueillant plus facilement la verge tendue au fond de sa gorge. Bien qu’imprévue, cette gorge profonde achève de la mettre dans tout ses états, et Cora frotte ses cuisses l’une contre l’autre en sentant que la chaleur au creux de ses reins se manifeste également par une humidité le long de ses cuisses.

Lorsque le barman se retire, la mutante prend de grandes inspirations, les yeux mouillés de larmes. Et du sperme qui orne toujours ses traits. Elle ne répond pas tout de suite, léchant ses lèvres, avant de lever ses iris vers Kaito. Un sourire éclaire son visage, et son regard semble beaucoup plus sombre alors que ses pupilles sont dilatées et semblent se fondre dans le bleu de ses iris.

« La surprise ne blesse pas, murmure-t-elle en souriant. Et comme on est a 1-0, laisse-moi égaliser, ajoute-t-elle dans un petit rire. »

Sans crier gare, elle profite que la position de Kaito soit plus avancée sur son buste que précédemment pour relever les bras, et pousser contre ses fesses pour reprendre le sexe en bouche, commençant de rapides allers-retours entre ses lèvres. Au fond de sa gorge. S’il a pour fantasme de trouver une nana qui puisse prendre son pied en suçant, il allait être servi. Et peut-être que ça n’égaliserait pas les choses après tout. Au mieux, ils seraient rendus a 2-1, dans le compte des orgasmes.

Après ce premier orgasme, l’érection n’est plus aussi rigide qu’au départ, et la mutante profite pour le glisser à nouveau au fond de sa gorge, serrant les lèvres autour de lui, aspirant presque férocement. Elle maintient ses mains contre Kaito, et ses lèvres coulissent bientôt rapidement contre la queue entre elles. A intervalles plus ou moins régulières, elles rencontrent l’aine masculine, essayant de s’y ventouser pour maintenir sa gorge occupée, mais cédant toujours au bout de quelques instants.

Taquine, la jeune femme laisse glisser une main entre les cuisses de Kaito, et commence à masser, à serrer contre sa paume, les bourses qui cognent parfois contre son menton. Elle a fermé les yeux, malgré plusieurs tentatives de les garder ouverts pour jauger des expressions de son amant, et profite sans complexe de ce petit vice qu’elle entretient. Ses reins ondulent contre le sofa, et ses cuisses se frottent de plus belle entre elles, inondant son corps de petits courants de plaisir dès que son clitoris est stimulé.

Cora ne reprend son souffle qu’à regret, de temps à autres, relâchant l’emprise de ses lèvres et de sa langue sur le sexe dressé du japonais, et laissant échapper par la même occasion des soupirs et des gémissements d’extase.

Elle continue jusqu’à épuisement (ou plutôt jusqu’à ce qu’une nouvelle salve vienne tapisser sa gorge, et jusqu’à ce que son corps, à force de s’échauffer, atteigne également son point de rupture et la laisse se tendre et se tortiller sous le jeune homme dans une vague de plaisir bien méritée.

Repue, pour un petit moment, la mutante libère finalement Kaito. Mais elle se redresse un peu vite, et le pousse jusqu’à ce qu’il tombe sur le dos, toujours sur le sofa, et qu’elle se retrouve cette fois à le chevaucher.

« Tu lui raconteras tous les détails, à Kelly ? susurre-t-elle, en passant ses mains contre sa peau, essuyant le sperme qui n’avait pas encore séché. Parce que si c’est le cas, on va devoir en rajouter, s’amuse-t-elle, léchant à présent ses doigts sans le moindre complexe. Il ne faudrait pas la décevoir… Qu’elle sente que son heure de pause en moins vaille le coup, mh ? »

L’américaine rit doucement, s’étirant de tout son long, assise sur le ventre de l’homme. Sa poitrine danse sous le regard masculin, arrogante, lourde, séductrice. Son dos se creuse, avant de s’arrondir lorsqu’elle se penche vers lui, et qu’elle remue légèrement, frottant ses fesses contre la virilité de nouveau d’attaque. Elle prend un malin plaisir à faire en sorte que l’épaisse tige de chair repose entre ses fesses rebondies, comme pour donner des idées à son amant. Non qu’il n’en ait besoin, bien entendu.

« T’en dis quoi ? Tu te sens à la hauteur ? Défie-t-elle avec un rictus malicieux, se frottant un peu plus contre lui, lui montrant qu’il est loin de la laisser indifférente à en juger par l’humidité qui macule son ventre. »

Elle est plus que prête pour lui.

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La zone industrielle / Re : I need a doctor (Howlett)
« le: jeudi 01 juillet 2021, 21:03:10 »
S'il n’avait pas paru spécialement agressif envers elle, Cora s’était malgré tout tendue lorsqu’il s’était rapproché en quelques pas. Elle n'avait pas bougé un muscle quand elle avait senti la chaleur de ses doigts contre son buste alors qu'il recueillait la perle entre eux, reconnaissant apparemment la matière. Elle n’avait pas esquissé un geste, et son expression était restée la même. Mais le battement de son cœur serait accéléré, et elle avait bien cru qu'il allait s’arrêter lorsque l’homme prononça le mot « mutante ». Il lui avait fallu toute sa volonté pour ne rien montrer de son trouble, pour le guider dans le bureau de Marvin.

La jeune femme n’avait absolument aucune idée de la raison pour laquelle elle aidait le Wolverine à s’échapper. Elle avait, en revanche, une multitude d’hypothèses quant à sa présence chez Neo-Genetic, et chacune était absolument ridicule. Chaque nouvelle hypothèse était encore plus folle que la précédente. L'une d'elle impliquait même Marvin Pearson en tant qu'acolyte d’un maître du crime, impliqué dans un projet pour créer une substance qui contrôlerait les mutants afin de les exploiter. Absolument farfelu.

La blonde n’avait pas idée que ledit Marvin avait été dérangé au laboratoire. La sécurité l'avait alerté de la présence d’un intrus, et il se tenait devant les écrans de contrôle quand elle avait pénétré dans son bureau. Elle n'avait aucune idée de la façon dont l'expression de son patron s’était assombrie. Elle n'avait pas conscience que les deux toutous dont elle se plaignait mentalement plus tôt étaient avec le boss, inclinant la tête lorsqu’un ordre leur était donné.

Non, Cora n'avait pas la moindre idée de qui était réellement Marvin Pearson. Comment aurait-elle pu penser que l'homme avec qui elle avait couché, avant de savoir qu’il serait son patron, était un homme que la légalité ne limitait pas ? Qu'il avait été plus que ravi de la voir postuler en tant que son assistante quelques jours après avoir eu le résultat des analyses lancées avec un peu d’ADN « emprunté » ? Elle ne savait rien des drogues expérimentales qu’il glissait dans ses repas quand elle les prenait à la cafétéria du laboratoire. Elle ignorait qu’il prenait des prélèvements d’ADN réguliers (cheveux avec racine, salive ou encore un peu de sang sous couvert d'une vérification de la santé des employés), ou des tests qu'il effectuait à son insu.

La jeune femme aux cheveux teintés de rose se rapprocha du mutant, près des baies vitrées, sans vraiment réfléchir au départ, perdue dans ses pensées, ne songeant pas à protester contre sa demande. Elle ouvrit la bouche pour protester à l'usage du « on », quand son regard suivi le mouvement du Wolverine, grimaçant quand il s’écrasa contre le mur. Tournant la tête, elle put détailler le nouveau venu. Elle n’aurait pu reconnaître la silhouette, ainsi moulée dans le costume, mais elle s’attarda un instant sur les muscles mis en valeur, avant de se reculer d'un pas en voyant le rayon d’énergie quitter ses mains.

Elle n'aurait pas dû se donner cette peine. Aux yeux du nouveau venu, elle était quantité négligeable apparemment. Peu habituée à de telles situations, la scientifique reste un moment immobile, ses iris myosotis suivant le combat de manière quelque peu machinale. Avant de secouer la tête, se demandant que faire.

D'un côté, le Wolverine, mutant bien connu qui luttait apparemment du côté des gentils. Il offrait une porte de sortie à l’élément perturbateur qui venait d’arriver, en lui conseillant de rester au sol. De l’autre, un adversaire inconnu, travaillant probablement pour Neo-Genetic, que Cora soupçonnait d’être en partie robotisé, si ce n’est intégralement. Il ignora le conseil de son adversaire et se releva pour repartir à l’assaut, un rayon d’énergie quittant sa paume.

Elle-même, travaillant pour le laboratoire, devrait sûrement profiter de l’arrivée de l'inconnu pour s’échapper du bureau, laissant derrière elle tout ce bordel. Mais alors qu'elle esquissait un pas vers la porte, son esprit insista sur tout ce qu’elle avait lu sur le mutant qui luttait présentement contre le dernier arrivé. Rien ne suggérait qu’il puisse être du côté des méchants. Et la jeune femme ne s’était pas particulièrement sentie menacée par sa présence. Intimidée ? Oui. Impressionnée ? Aussi. Inquiète ? Pas vraiment.

Reposant ses prunelles sur les deux combattants, la scientifique ne sait que faire. La perle d’obsidienne à son cou s’effrite de plus en plus sous la tornade d’émotions contradictoire qui l’agite.

Une idée lui vient soudain. Mais ça signifie probablement la fin de sa carrière à Neo-Genetic. Et la fin de son anonymat (supposé). Le point positif, c’est que ça mettrait sûrement terme au combat tout en permettant à l’homme au squelette en adamantium de s’échapper.

Un coup d’œil vers la porte du bureau, et la caméra qui donne dessus, puis un coup d’œil vers la lutte entre la force brute et l’énergie pure, et la décision de la mutante est prise. Dans son coin de la pièce, elle s’agenouille et retire son collier. De la poche de sa blouse, elle sort un écrin sombre. Lorsqu’elle l’ouvre pour y déposer ce qui reste de son pendentif, on peut voir une autre perle d’obsidienne, au moins le triple de la taille de la petite bille qu’elle vient de ranger. Cora en a toujours une de rechange sur elle, parce qu’on ne sait jamais ce qui peut arriver.

Fermant les yeux, elle recentra ses pensées sur un seul objectif. Elle avait travaillé son don, au fil des années, et elle était à peu près sûre que ça pourrait marcher. Tendant la main vers la porte métallique qui gisait au sol près du mur, elle concentra son esprit dessus, imaginant non pas une, ni deux, mais six copies conformes. Quand elle rouvre les yeux, les six portes arrachées sont entassées les unes sur les autres, reflétant la luminosité extérieure et les néons du plafond.

Gardant un œil prudent sur le combat, elle se fait toute petite et commence à se déplacer, disposant les plaques de métal à certains endroits clés, apparemment ignorée de l’homme (ou du robot) en combinaison. Elle attend ensuite sous les débris du bureau, une des copies de la porte du meuble arrachée dans les mains, et saisit l’occasion que lui donne l’opposant du Wolverine. Alors que le rayon d’énergie quitte à nouveau la paume de sa main, dirigée vers son adversaire, elle tient fermement son arme de fortune contre elle et saute pour intercepter le rayon. La puissance du jet dévie sa trajectoire, mais l’objectif est rempli quand il se reflète au plafond, frappant le lustre de cristal dont Marvin Pearson se vantait de temps à autres, et diverge en cinq rayons distincts.

Les cinq jets de lumière (et d’énergie), frappent précisément les duplicatas de l’arme de Cora, avant de converger vers un même objectif : Le lanceur.

La jeune femme se réceptionne durement sur le flanc, l’os de sa hanche cognant violemment contre le sol, avant de rouler hors de portée, butant seulement quand elle arrive aux pieds de l’homme massif qu’elle venait de défendre. Le souffle coupée par la force de l’impact, la scientifique lève son regard myosotis vers lui.

« Vous devriez filer. Je ne sais pas combien de temps il va rester hors d’état de nuire, chuchote-t-elle en désignant d’un geste vague la silhouette à terre près de l’entrée. Qui sait ce qu’il y a en réserve, mh ? »

Bravement -ou peut-être ignore-t-elle que l’angle de la caméra du couloir englobe parfaitement l’intrus et la scientifique-, elle offre une porte de sortie. Elle envisage de plaider la confusion, si elle est questionnée par ses employeurs. Elle ne songe pas un instant que la scène a été filmée, et enregistrée. Elle ignore totalement les rugissements de rage qui s’étaient échappés du docteur Pearson alors qu’il assistait à son coup d’éclat. En fait, elle se sent juste vidée. L’utilisation de son don a un coût, et elle n’a jamais été au-delà de trois répliques à la fois d’un objet de taille moyenne. La porte du meuble était un peu plus grande que la moyenne des objets avec lesquels elle s’entraînait, et elle avait réussi à cloner sa cible en cinq exemplaires ! Elle avait besoin d’un peu de repos à présent. Ou d’un bon jus d’orange plein de vitamines.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Hungry ? (PV)
« le: mercredi 30 juin 2021, 22:22:55 »
Dire que la jeune femme avait envie de batifoler avec Kaito n’aurait pas été un mensonge. A l’instant où leurs lèvres se rencontrent, elle sourit contre lui, mais profite bien vite du baiser en cherchant à se rapprocher encore plus. Contre son torse, il peut déjà sentir la pointe de ses seins qui se raidit, au travers du soutien-gorge et du top. Un petit soupir de contentement lui échappe alors qu’il la bascule sur le dos, semblant également trouver que la distance entre eux est bien de trop grande. Cora glousse légèrement de l’intérêt du jeune homme pour sa poitrine, mais elle ne l’en blâme pas, bien au contraire.

Son dos se soulève légèrement du sofa pour la lui offrir, son ventre se frottant à l’entrejambe compressée dans le jean, et ses mains agrippent les cuisses masculines comme pour l’empêcher de s’enfuir. Ou pour se raccrocher à quelque hose de tangible et de chaud. Les mains qui pétrissent ses seins lui tirent peu à peu quelques gémissements, et bientôt elle se redresse légèrement, forçant sur ses abdominaux.

« Wait, souffle-t-elle alors que ses mains agrippent le crop top et le tire vers le haut pour s’en débarrasser. D’une simple pression des doigts entre ses seins, le soutien-gorge se défait et libère son opulente poitrine. Mieux, non ? »

Elle rit doucement, avant de relâcher ses abdos et de se rallonger sur le sofa, ses mains passant contre les cuisses de Kaito jusqu’à ses fesses. Son expression s’assombrit l’espace d’un instant. Elle aime le contact du jean contre sa peau nue, mais elle désire encore plus ce qui se trouve en-dessous. Exigeante, elle frappe alors les fesses du barman du plat de la main.

« Vire-moi ça, et revient te caler là ensuite, ordonne-t-elle avec une lueur malicieuse au fond des yeux. »

La mutante n’est pas novice, et elle a certainement une idée derrière la tête. Comme de sentir cette protubérance masculine coulisser entre ses seins, et glisser ses lèvres sur l’extrémité sensible qui dépasserait proche de son visage. Par exemple. Ou de laisser ses mains glisser contre la rigidité mâle, l’enserrant entre ses doigts, et venir le déguster comme une glace en plein été.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Hungry ? (PV)
« le: lundi 28 juin 2021, 18:16:00 »
La discussion entre les deux était légère, et amusante, le temps que la jeune fille finisse son assiette. En réponse du domaine d’étude, elle lui parla du laboratoire de génétique dans lequel elle travaillait (pas Neo-Genetic, mais un nouveau où elle avait été embauchée quelques mois plus tôt), Cora flirtait en douceur, mais se décida à accélérer le jeu après avoir entendu la collègue de Kaito. Bien sûr, danser sur le genre de musique qui passait dans le club n’était pas propice pour le flirt, mais quand vint une danse plus calme, elle profita de chaque opportunité pour rester en contact avec lui. Dire qu’elle faisait exprès d’onduler ses reins contre ceux de Kaito ne serait pas mentir, surtout quand la jeune femme pu constater l’effet qu’elle lui faisait.

Elle avait chaud, après avoir autant bougé sur la piste. Et après avoir passé autant de temps à partager la chaleur de son corps avec le barman. C’est tout naturellement que Cora se laissa guider pour aller prendre l’air, appréciant le contact de la brise fraîche sur sa peau enfiévrée.

« Likewise, répondit-elle en anglais après avoir bu également une gorgée, tout sourire. C’est vraiment joli, cette terrasse. Et la vue est magnifique ! »

Si elle ne vit pas exactement le regard sur son décolleté, elle en était toutefois consciente. Ce n’est pas pour rien qu’elle faisait exprès de le mettre en valeur face à Kaito !

Elle fit quelques pas, tourna sur elle-même, et constata que l’endroit était désert après le départ de la serveuse. Il n’y avait qu’eux deux. Un sourire taquin fleurit sur ses lèvres, et elle fit de nouveau face au jeune homme.

« Il n’y a personne ici. C’est autorisé pour les clients d’y aller, ou c’est juste pour la pause des employés ? Demanda-t-elle d’un ton interrogateur. »

Tout en parlant, elle était venue prendre la main du barman dans la sienne pour l’entraîner plus près des sofas. Elle ne la lâcha pas en arrivant à destination, et entrelaça plutôt ses doigts avec les siens.

« Parce qu’étant donné qu’il te reste encore un peu plus d’une heure de pause, je me disais qu’on pourrait en profiter pour… Approfondir nos relations ? »

Une autre gorgée de bière salua sa phrase, avant qu’elle ne pose la pinte contre une table basse et ne pose sa main libérée contre le torse de Kaito. Cora n’était pas le genre de fille à avoir froid aux yeux. Si elle voulait quelque chose, elle le faisait savoir.

« Et puis, tu m’as dit de présumer tant que je voulais, non ? Ajouta la scientifique avec un regard soudain beaucoup plus intense, agrippant la chemise du jeune homme entre ses doigts pour le rapprocher encore de son corps. Il se trouve que je présume que ce lieu est l’endroit parfait pour commencer par un baiser. »

Elle se lèche le tranchant des incisives supérieures en le regardant, tentatrice. Elle lui laisse quelques instants pour sauter sur l’occasion, ou elle viendra elle-même chercher son baiser. Sauf bien sûr si elle s’est plantée sur toute la ligne en présumant de son attirance pour elle. Mais elle a comme un doute, là-dessus.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Hungry ? (PV)
« le: dimanche 27 juin 2021, 19:55:10 »
La discussion avec le barman, Kaito, se passait bien, malgré la musique qui les obligeaient à crier ou à se rapprocher pour s’entendre. Cora ricana légèrement en entendant la collègue de Kaito et son allusion, son sourire s’élargissant alors que le jeune homme tentait de s’en défendre. Elle s’amuse, mais fait confiance à son interlocuteur pour le choix du burger, et profite avec plaisir de la proximité engendrée par l’atmosphère bruyante.

Affamée, non seulement à cause de la danse mais aussi de son métabolisme rapide liée à l’utilisation de ses dons, la jeune femme écarquille les yeux en voyant l’assiette posée devant elle, et sent son estomac grogner. L’odeur était tout simplement divine, et avec la faim qu’elle avait, elle ne doutait pas de réussir à finir son assiette malgré la quantité présentée.

« Sounds good ! Laisse-t-elle échapper en anglais, avant de sourire de nouveau. Ahah, merci, mais je n’ai aucun mérite, je communique exclusivement en japonais avec les collègues. Soit j’apprends, soit je prends du retard dans le boulot et je me fais virer. »

Elle remet une mèche derrière son oreille, et prend les couverts posés près de l’assiette pour découper l’immense burger en quarts.

« Je m’appelle Cora, ravie de faire ta connaissance Kaito ! »

La scientifique prend un des quarts du burger en main, et se penche au-dessus de l’assiette pour pouvoir le manger sans en mettre partout.

« Bon sang, ce que c’est bon ! S’exclame-t-elle en finissant son morceau, s’extasiant (et s’essuyant le coin de la bouche pour enlever la sauce qui s’y était installée). [color#cc99ff]Tu travailles ici toute la semaine ? Ou juste de temps à autres ? Je t’avoue que je ne suis jamais venue encore, mais on me l’a recommandé récemment et je ne suis pour l’instant pas déçue par ce club.[/color] »

Cora, qui s’était penchée pour pouvoir se faire entendre de Kaito sans hurler, se redresse et prend le second quart, le dévorant avec autant d’appétit que le premier. A côté d’eux, une femme commente à une amie : « Quelle indécence de manger ça ! Elle ne va pas rester désirable longtemps si elle continue ! » Et ricane ensuite, clairement jalouse de la silhouette de la mutante.

« Ne vous inquiétez pas, très chère, je me dépense beaucoup pour éliminer toutes ces « calories » ! S’exclame-t-elle un peu pus fort, avec un sourire en coin, en tapotant la cuisse du barman. Tout le monde n’a pas à se priver pour garder la ligne, rajoute-t-elle, presque perfide, en arquant un sourcil d’un air entendu. »

Elle se retourne ensuite vers Kaito, le troisième quart du burger dans une main.

« Désolée, sexy Kaito, je ne voudrais pas présumer, s’excuse-t-elle en retirant sa main. Mais j’ai horreur de ces pimbêches qui jugent tout le monde. »

Le troisième, puis quatrième quart, sont vites terminés. Et Cora n’a pas l’air tout à fait rassasiée encore, à la façon dont elle chope les frites une à une. Elle fait couler le tout avec sa pinte, et sourit.

« Te reste encore beaucoup de pause ? Si tu veux, on peut aller danser un peu. Ou sortir fumer une cigarette ? Ou juste prendre un verre ? »

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Centre-ville de Seikusu / Hungry ? (PV)
« le: dimanche 27 juin 2021, 12:53:40 »
Les derniers mois avaient été intenses. Le projet sur lequel elle travaillait était intéressant, et Cora ne rechignait pas à faire des heures pour avancer dessus. Mais ce qui a rendu la progression difficile, c’était son partenaire sur le sujet. Lewis, un Américain tout comme elle, était une récente addition à l’équipe. La jeune femme pensait avoir un répit avec lui, après les constantes remarques sexistes et graveleuses de ses autres collègues. Mais il s’était avéré exactement comme eux. Pire, peut-être, parce qu’il se permettait des attouchement « par accident » lorsqu’ils étaient tous les deux au labo, perturbant plusieurs fois la concentration de Cora et ruinant l’expérience menée, retardant de plusieurs semaines la fin du projet.

Mais c’était enfin fini. Ils avaient présenté le projet au chef de labo, et c’était validé. La production allait commencer, et Cora pouvait souffler.

En rentrant chez elle, la première chose qu’elle fit ce fut de prendre un long bain chaud et moussant, prenant soin de sa peau, de ses cheveux, de ses ongles. Elle prit son temps pour choisir sa tenue, se parfumer, se maquiller. Non pas qu’elle allait passer la soirée dans un gala, bien sûr. Elle doutait que sa veste en cuir passe, dans une telle soirée. Sa jupe en cuir souple non plus ne ferait pas l’unanimité. Et son crop top déchiré lui assurait une sortie accompagnée de vigils.

Mais pour le club où elle se rendait, c’était parfait. Ses cheveux rose, coupés courts (lui arrivant à peine aux épaules), étaient laissés libres, lisses. Ses yeux bleus étaient surlignés d’un trait de crayon léger, et voilé par des cils recouverts de mascara. Ses lèvres, enfin, étaient peintes en rouge mat. Et c’était tout. Simple, et élégant à la fois.

La scientifique verrouilla derrière elle avec un sourire satisfait, et décida de marcher jusqu’au club. Il n’était pas si loin d’où elle habitait, après tout. Et ce n’était pas dix centimètres de talon aiguille qui allait l’empêcher de marcher, loin de là.



La soirée avait bien avancé. Arrivée seule, Cora s’était dirigée vers le bar pour se désaltérer avec quelques bières pour commencer. Elle avait dansé un peu, flirté également, et s’amusait en discutant de temps à autres avec des inconnus, trouvant toujours un sujet qui les passionnaient.

Elle avait retiré sa veste il y a peu, et confié au barman. Elle revient vers lui avec un sourire. Il l’a servie plusieurs fois déjà, et il était mignon comme tout. Elle lève la main pour attirer son attention, avant de poser les coudes contre le comptoir, et se penche en avant pour passer sa commande, faisant ainsi ressortir sa poitrine sans s’en rendre compte.

« Hey, sexy guy ! Y a moyen d’avoir aussi à manger ? J’commence à avoir sacrément faim ! »

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