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Messages - Tornade

Pages: [1] 2 3 ... 10
1
Sheob ne put que sourire devant la fausse modestie de Wanda, mais lui expliqua tout ce qu’elle voulait savoir sur Sha... À savoir qu’elle était la Déesse des Sorcières, une Déesse très ancienne, plus ancienne encore que les Olympiens ou que les anciens Dieux égyptiens. Elle était l’Ombre, toujours éloignée des livres d’Histoire, mais toujours présente.

« La Déesse a été emprisonnée pendant des siècles, Wanda... Sa résurrection coïncide avec le retour de la magie sur Terre. Comme les mutants, les sorciers ont proliféré ces dernières années. »

La Déesse avait été emprisonnée il y a de cela des siècles, lors de l’Inquisition, de la chasse aux sorcières. Beaucoup de femmes avaient été tuées, brûlées vives, et, parmi elles, il y avait eu beaucoup de sorcières. Tous ces morts avaient considérablement affaibli Sha, tant et si bien que ses ennemis avaient réussi l’improbable : un sinistre rituel qui avait permis de bannir Sha, de l’enfermer dans une prison, hors de l’espace et du temps. Finalement, elle avait réussi à sortir de cette prison, dans des circonstances confuses et que Sheob ne connaissait pas bien. Quid de la Latvérie dans tout ça ? L’explication vint très rapidement.

Sheob indiqua à Wanda que la Latvérie avait historiquement été un refuge important de sorcières. Le clan de l’Umbra, un ancien clan de sorcières européennes, avait en Latvérie des bases ancestrales importantes, avant que son adversaire ancestral, les sages de Lumen, ne les traquent. Les monarques de Latvérie s’étaient alliés avec eux pour pouvoir réussir, ce tour de force, mais les sorcières n’avaient jamais totalement disparu de la Latvérie, et, avec la chute de l’ancienne dynastie royale, et l’arrivée au pouvoir de Fatalis, elles avaient pu revenir.

Wanda, de son côté, ne se voyait pas être à la tête de tout ceci, répétant qu’elle n’en avait pas l’étoffe... Ce qui signifiait sûrement qu’elle avait oublié ce qu’elle était vraiment. Une mutante redoutable, une sorcière surpuissante. Elle avait véritablement réécrit le monde entier d’un claquement de doigts. Son pouvoir était au-delà de ce que Sheob pouvait imaginer.

« Tu le penses vraiment, Wanda ? Ou c’est ce dont tu aimerais te convaincre ?
 -  Tous les clans de sorcellerie du monde connaissent la Sorcière-Rouge, Wanda... »

Tous les clans... Sheob l’embrassa une nouvelle fois, et glissa ses doigts contre le corps de la femme, atteignant son intimité, et titilla rapidement son bourgeon intime avec deux doigts. Si Wanda aimait les baisers longs et langoureux, ce n’était clairement pas un problème pour Wanda, qui le lui rendit bien. Leurs langues jouaient mutuellement ensemble, et Inaya réagit à son tour, venant embrasser l’un des seins de la femme, mordillant son téton. Inaya se montrait plus joueuse que Sheob, et visiblement plus encline à faire souffrir Wanda... Pour son propre plaisir ! Entre ces deux femmes, Wanda était plutôt bien entourée, et Inaya finit par aller entre les jambes de Wanda, remplaçant les doigts de Sheob par sa langue.

Posant ses mains sur les hanches de Wanda, elle s’y appuya, et vint embrasser son sexe, sans que l’eau ne semble la déranger outre mesure. Sa langue fila contre les lèvres intimes de la Sorcière-Rouge, et elle titilla son clitoris, pressant le bouton de plaisir à travers l’eau, diffusant le plaisir dans le corps de sa partenaire, tout comme Sheob, qui faisait très volontiers durer le baiser, convaincue, elle aussi, d’une chose...

...Tôt ou tard, Wanda allait devoir accepter sa destinée !

2
Le Château Fatalis était une très belle demeure, une construction historique datant des anciens rois de Latvérie. Fatalis avait réaménagé l’ensemble, et le jardin comprenait certes beaucoup de statues de lui, mais aussi d’autres grandes figures. Sur un kiosque, Wanda put notamment voir une statue d’une femme à la peau sombre, avec une très longue chevelure, qui ondulait dans son dos. Une statue représentant la Déesse des Sorcières, la puissante Sha. Une autre statue représentait une très belle femme, qui était la mère de Fatalis. Wanda reprit ensuite son exploration, rejoignant les thermes du château. Plusieurs bains étaient réservés aux femmes, incluant un jacuzzi, des bassins, le tout dans un décor fait de marbrures et de carrelages. Le Château abritait régulièrement de nombreux habitants, travaillant au sein de l’administration centrale, pour le compte de Lucia Von Bardas, qui était officiellement la dirigeante de la Latvérie.

Wanda ne tarda pas à se déshabiller,  en constatant que les femmes présentes se déplaçaient librement. Après tout, on avait souvent dit à Wanda que la Latvérie était un pays aux mœurs sexuelles plutôt libre. La Sorcière-Rouge en avait donc la démonstration, et s’installa donc. Quelques minutes passèrent donc, avant que des personnes ne s’approchent d’elle.

« Wanda Maximoff ? »

Deux visions sculpturales se tenaient devant elle, qui se présentèrent rapidement. Il y avait Sheob, une superbe sorcière latvérienne avec une longue chevelure noirâtre qui semblait onduler d’elle-même dans son dos, et Inaya, une superbe femme à la peau chocolatée portant quelques peintures tribales sur son corps, et qui se présenta comme étant originaire du Wakanda.

Les deux femmes lui sourirent sensuellement, tandis que Sheob se rapprocha, s’allongeant à la gauche de Wanda, et vint la saluer à la manière des sorcières, par un baiser langoureux et sensuel sur les lèvres. Wanda put ainsi sentir, contre ses lèvres, l’énergie magique de Sheob. Une puissante sorcière, même si, face à la Sorcière-Rouge, elle n’était clairement pas de taille.

« C’est un immense honneur... Je te présente Inaya. »

Inaya sourit doucement, en rejoignant Wanda, et l’embrassa à son tour.

« Je fais partie d’une délégation wakandaise qui est en Latvérie pour passer des tractations avec la Latvérie. »

Une énergie magique s’échappait également du corps d’Inaya, bien que moins prononcée que celle de Sheob. Elle était une sorcière moins expérimentée, mais non moins talentueuse, et visiblement très excitée d’avoir Wanda contre elle.

« Je vois dans ton esprit que tu hésites, Wanda... »

Elle se pencha vers elle, et l’embrassa à nouveau.

« Tu es la plus puissante sorcière de la planète, Wanda... Tu ignores l’étendue infinie de ton potentiel. Que Fatalis t’ait proposé d’être la Reine de Latvérie n’est que la corollaire logique de ton statut, car tu es déjà la Reine des sorcières, l’élue de la Déesse Sha... »

Et ce fut l’occasion d’un troisième baiser, tout aussi sensuel que les précédents.

3
Anna n’était en réalité pas si surprise que ça de voir que Wanda souhaitait se rendre à ce club. Elle ne l’avait pas mentionné innocemment à la jeune femme, curieuse de voir jusqu’où la Sorcière-Rouge était prête à aller. Et elle ne fut pas déçue, car celle-ci était prête à y aller... Tout de suite ! Anna se mit à sourire doucement, amusée par la rapidité de Wanda, par son impatience, par ce désir vibrant qu’elle sentait croître en elle. La jeune femme sourit donc, et caressa les joues de Wanda, avant de l’embrasser.

« Je veux bien, mais... Le club n’est pas ouvert à cette heure-là, tu sais... »

Ce n’est pas parce que le Doom’s Club était ouvert tous les jours que c’était le cas pour les autres clubs, surtout celui-là. Le Pleasure’s Nest, du nom de ce second club, ouvrait le soir, mais on pouvait y rester plusieurs jours d’affilée, car les clients n’en sortaient que quand ils s’estimaient repus... Ce qui pouvait être long. Et, au-delà de ça, Anna avait des tâches à faire aujourd’hui, des entretiens à mener, des rendez-vous, des dossiers à compléter... Bref, des activités à faire qui nécessitaient du temps libre. Elle embrassa encore Wanda, et prolongea même le baiser, se collant à elle, fourrant sa langue dans sa bouche, et se pressa contre son corps. Anna pouvait sentir tout le désir de Wanda, qui brûlait furieusement en elle. Il ne fallait surtout pas oublier qui était cette puissante mutante, et que ses pouvoirs avaient tendance à lui échapper.

Anna rompit ensuite le baiser, un sourire sur les lèvres, et resta blottie contre elle.

« Tu n’as qu’à en profiter pour explorer un peu le château, non ? Et puis, tu sais, on ne rejoint pas comme ça ce genre de club, il faut que je les appelle, et que je leur dise qu’une nouvelle sera là ce soir... Il n’y aura aucune difficulté ce soir, je te rassure ! »

La Latvérienne lui sourit une nouvelle fois, et déposa un ultime baiser sur ses lèvres.

« Ou alors, tu peux voir les courtisanes du château... Crois-moi, elles valent le détour ! »

Autrement dit, Wanda avait beaucoup d’options pour tenir jusqu’à ce soir !

4
Quels étaient donc les plans de Fatalis ? Wanda hésitait toujours à devenir Reine, ce qui amena Fatalis, devant ses inquiétudes, à formuler quelques précisions :

« Tu n’auras pas à diriger la Latvérie, Wanda... Mais je pense en réalité que cette fonction t’aidera aussi à contrôler tes pouvoirs. Avec toi comme Reine, la Latvérie pourra redevenir le refuge pour sorciers qu’elle a toujours été. Tu pourrais même contacter l’ancienne Déesse Sha, la Déesse bannie des sorcières. Avec le soutien de Sha, ou même des autres sorciers qui viendront, je gage que nous pourrons accomplir des rituels puissants pour que tu parviennes à canaliser cette force immense qui bouillonne en toi, ce qui t’aidera ainsi à vaincre Méphisto. »

Fatalis avait encore d’autres arguments en poche, et se retourna vers Wanda, cherchant encore à la convaincre :

« Ceci enverra un message fort à ceux qui, sous influence de la propagande occidentale, voient en moi un tyran assoiffé de pouvoir. Avec une femme comme toi, ils seront rassurés, et viendront plus facilement. »

Comprenant les hésitations de Wanda, il lui indiqua qu’elle pouvait y réfléchir, et qu’il était inutile qu’ils fassent leurs exercices aujourd’hui. Wanda était manifestement perturbée, et ne serait pas en état de travailler consciencieusement. Fatalis l’invita à se rapprocher de la bibliothèque pour se renseigner sur l’histoire de la Latvérie, ou sur l’histoire des sorcières. Il ne voulait pas la brusquer, ni même la paniquer, car il savait de quoi la jeune femme pouvait se montrer capable. Elle partit donc, le laissant seul... Avec le goût de ses lèvres sur la bouche, et observa encore son visage dur et autoritaire devant un miroir...

Puis palpa son visage, restant silencieux, comme si son esprit était confus, perdu dans ses pensées.

Quant à Anna, elle passa sa matinée à gérer certaines de ses activités professionnelles. Outre être une courtisane du palais, elle avait aussi quelques obligations, et réalisa donc des entretiens avec des représentants du pays, des hommes d’affaires, des agriculteurs venant à la capitale pour demander de l’aide. Elle s’entretint ainsi avec un agriculteur qui demandait un tracteur automatisé de remplacement, et avait besoin pour cela d’une subvention.

C’est entre deux rendez-vous qu’elle eut la visite de Wanda dans son bureau. Les deux femmes s’embrassèrent rapidement, et le baiser se prolongea assez longuement.

« Tu veux aller au club ? Ma chère, c’est à croire que cette soirée ne t’a pas calmé... »

Anna se tut pendant quelques secondes, et se déplaça un peu.

« Mais tu es sûre de vraiment vouloir y aller ? C’est... Un club assez axé sur le sadomasochisme et le sexe intense, ma chérie, je ne voudrais pas... Te choquer. »

Anna lui en avait parlé ce matin, après leur séance de galipette nocturne, car Wanda avait vu une brochure en parlant, mais elle n’aurait pas cru que l’idée l’aurait marqué à ce point. Et, même si ce n’était pas pour lui déplaire, elle se devait tout de même d’avertir un peu Wanda sur ce qu’elle allait voir là-dedans...

5
Couchée sur le sol, Ororo était en train de sombrer, et de sombrer avec plaisir. Emma Frost était très belle, et... En réalité, Ororo soupçonnait que la femme devait sans doute utiliser instinctivement ses pouvoirs pour influencer la jeune femme, pour l’aider à se relâcher... Ou peut-être que c’était Ororo elle-même qui essayait de se convaincre qu’elle faisait ça. Couchée sous Emma, Ororo posa ses mains sur ses cuisses, et gémit à nouveau, fourrant sa langue entre ses lèvres intimes. Elle sentit la mouille de la jeune femme sur sa bouche, glissant sur ses lèvres, et ses doigts se crispèrent brusquement quand les mains d’Emma pincèrent ses seins. Elle gémit sur place, sentant quelques pointes de douleur la traverser. Ses jambes glissèrent sur le sol, et elle continua à lécher, entendant la voix d’Emma. Celle-ci lui parlait de manière autoritaire, mais, en évoquant l’idée de la sodomiser, Ororo dut bien admettre qu’elle sentit une chaleur croître entre ses cuisses, remontant dans son corps.

« Hmmmm... »

Ororo continuait à soupirer, parlant peu, car elle était après tout concentrée sur ce qu’elle faisait. Elle léchait l’intimité d’Emma, titillant avec sa langue son clitoris, appuyant sur le bouton de plaisir. Comme preuve de son excitation, la référence à la sodomie avait amené les mains de Tornade à se crisper plus fermement sur les cuisses d’Emma. Elle continuait donc à y aller, la léchant avidement, continuant sans relâche, bien décidée à amener Emma dans ses derniers retranchements, à la pousser vers l’orgasme.

Et, pendant ce temps, elle commençait à mouiller, obéissant instinctivement aux injonctions d’Emma, continuant à gémir, et à remuer nerveusement sa langue, l’enfonçant profondément en elle, très heureuse et indéniablement très excitée de sentir, contre elle, le visage de sa partenaire...

6
Après les quelques explications d’Anna, Wanda, qui semblait un peu moins paniquée, retourna voir Fatalis. Le Docteur n’avait pas poursuivi la jeune femme, et se trouvait désormais dans un salon. Il avait quitté son laboratoire, et tenait entre ses mains son masque de métal, l’esprit perdu dans ses pensées. Il se redressa toutefois quand Wanda entra, et fronça les sourcils.

« Wanda ! »

Tourner le dos à Fatalis comme Wanda l’avait fait était un geste assez grave. Fatalis avait ordonné des mises à mort pour moins que ça... Mais, face à Wanda, les règles n’étaient pas les mêmes. La sorcière disposait en elle d’un pouvoir redoutable, sans compter que les examens de Fatalis avaient révélé que l’âme de Chthon continuait à battre en elle. Fatalis jouait clairement avec le feu et avec des forces qui dépassaient les simples humains... Mais il n’était, après tout, pas un simple humain. Il était le Docteur Fatalis, un individu qui n’avait peur de rien, et sûrement pas d’une sorcière instable.

Celle-ci lui présenta des excuses, avant de lui demander pourquoi il l’avait fait venir en Latvérie, tout en indiquant s’être adressée à Anna. Fatalis fronça les sourcils. Il n’était pas encore totalement convaincu des pouvoirs télépathiques de la Sorcière-Rouge, mais, face à une femme pareille, mentir n’était clairement pas le plus indiqué.

« La principale raison est, je dirai, par fierté. Tu es venue à moi pour que nous te soignions, Wanda... Pour que tu puisses mener une vie normale, et... »

Il se tut pendant quelques secondes, considérant le pour et le contre, et reprit alors, après quelques hésitations :

« Quand tu es venu me voir, tu craignais que tes nouveaux pouvoirs magiques n’aient réveillé l’âme de Chthon. Les premiers examens magiques et scientifiques que j’ai fait sur toi ont confirmé cela. Et je n’ai pas réussi à te soigner. Alors, quand j’ai appris que tu étais revenue, je voulais te revoir... Pour rectifier le tir, et mener à bien la mission que j’avais accepté de prendre. »

Car il était bien connu que Fatalis n’échouait jamais. Pour autant, il se déplaça encore, se rapprochant de Wanda.

« Et puis... J’ai fini par comprendre qu’il y avait autre chose en toi. Je te l’ai dit, Wanda, ma mère fut une sorcière, et j’ai toujours éprouvé un profond respect pour les pratiques magiques. Et toi, tu viens de la même communauté que moi. Ta mère, Magda, était une Tzigane, qui a connu les mêmes persécutions que mes parents. Et, même si je suis attaché à la défense des frontières de la Latvérie, j’ai grandi dans cette culture. Et, tout comme ma mère a été victime de la persécution d’un régime étatique totalitaire, la tienne a été victime des persécutions nazies lors de sa jeunesse. »

Fatalis marchait encore, tout en soliloquant. On sentait en lui l’expérience d’un chef d’État, dans la manière dont il identifiait son cas à celui de Wanda, et cherchait ainsi à la rassurer.

« Crois-tu que j’ai l’étoffe d’un dirigeant, Wanda ? J’ai grandi comme réfugié, puis comme étudiant... Je n’avais aucune expérience des sciences politiques en revenant dans mon pays natal pour en prendre le pouvoir. »

Il haussa les épaules.

« C’est pour ça que les conseillers et les avocats existent. Mais j’ai résolu le problème en instaurant un régime démocratique. De cette manière, je laisse le soin à mon gouvernement de s’occuper de toutes les fadaises, afin de me concentrer sur l’essentiel : faire de la Latvérie un refuge pour sorcières. Mais ça, je te l’ai déjà dit... »

Il termina à nouveau, en s’arrêtant devant un grand tableau représentant une élégante femme en robe.

« Honnêtement, plus j’y songe, et plus tu remplis toutes les conditions requises, Wanda... Et je le pense sincèrement. »

7
Anna sourit quand Wanda lui expliqua sa confusion suite à ce baiser. La Latvérienne n’était, elle, nullement surprise, mais elle pouvait comprendre l’émoi de la jeune femme.

« Tu sais... Je ne crois pas que le Docteur Fatalis soit amoureux de toi non plus. »

Elle parlait prudemment, et resta collée à elle, la caressant, la câlinant même... Puis, après avoir décrété sa phrase, elle s’écarta lentement, comme pour montrer à Wanda qu’elle réfléchissait à ce qu’elle disait, et aux conséquences à en donner. Elle reprit ensuite, en s’écartant un peu :

« Es-tu amoureuse de moi, Wanda ? »

Une question surprenante, mais qui avait pour but d’illustrer ce que la Latvérienne disait, car elle reprit rapidement, sans même vraiment laisser le temps à la jeune femme de pouvoir lui répondre.

« Tu es en ton for intérieur imprégnée de cette conception occidentale qui vise à assimiler sexe et amour, Wanda... Mais tu es en Latvérie ici, ma chérie, pays où la sorcellerie est très bien vue... Ainsi que les mœurs légères qui sont communément rattachées aux sorcières. »

Il était important de le préciser, car c’était bien à partir de cela, de cet élément précis, que tout le reste découlait. Anna se racla encore la gorge en se déplaçant. Elle était magnifique dans sa superbe robe blanche, et s’assit sur un fauteuil.

« D’ailleurs, je pense que le cœur du Docteur Fatalis est déjà pris par une autre femme que toi... Ce n’est pas par amour qu’il t’a embrassé, ma chérie, mais par affection. Ce sont des notions similaires, j’en conviens, mais pourtant très différentes. »

Elle se racla doucement la gorge, avant de poursuivre, en continuant à se déplacer :

« Tu es précieuse pour la Latvérie, Wanda, et pas seulement pour tes qualités personnelles. La magie a connu beaucoup de bouleversements, tu sais... Et nous rêvons que notre pays redevienne ce qu’il fut il y a des siècles, avant que des tyrans ne prennent le pouvoir : un asile pour les magiciens et les sorciers. »

Anna s’était cette fois-ci rapprochée de la fenêtre, et termina ainsi ses explications :

« Le Docteur Fatalis te veut à la tête de la Latvérie, Wanda. Ce n’est normalement pas à moi de te le dire, mais c’est évident. Il te veut comme Reine, et que ton nom permette de rallier les communautés de sorciers à travers le monde. »

8
« Wanda, attends ! »

La Sorcière-Rouge fila, sans qu’aucun dispositif ne la retienne. Le laboratoire de Fatalis était sécurisé, tout comme l’ensemble de ses appartements, avec des dispositifs technologiques et magiques. Un véritable Fort Knox latvérien, et Wanda s’enfuit, se téléportant, quittant les appartements de Fatalis...

...Et se retrouva alors dans un salon d’essayage, atterrissant dans le dos d’une femme qui, en compagnie de deux servantes, enfilait une grande et luxurieuse robe blanche, un ensemble de très haute couture valant plusieurs milliers d’euros. Les servantes poussèrent des cris paniqués devant cette apparition subite, et Anna se retourna alors, et sursauta en voyant Wanda.

« Wanda ? Mais... Qu’est-ce qui t’est arrivé ?! »

Anna vit clairement que quelque chose n’allait pas dans le regard de sa partenaire, et alla la prendre dans ses bras. Elle la serra doucement, et, rapidement, Wanda lui expliqua son entrevue avec le Docteur Fatalis. Anna ne comprit pas forcément tout. Méphisto ? L’Enfer ? Wanda occulta les faiblesses du Docteur, et évoqua surtout, avec une gêne manifeste... Leur embrassade. Les yeux d’Anna s’écarquillèrent légèrement, et elle hocha doucement la tête, comprenant que Wanda avait dû soigner le visage du Docteur. Celui-ci avait à maintes reprises essayé de soigner son visage, mais sans jamais que les soins ne tiennent. Anna l’écouta donc, et hocha lentement la tête. Les servantes étaient au passage sorties.

La Latvérienne était une noble, ce qui signifiait qu’elle ne travaillait pas vraiment. En l’occurrence, Anna était une étudiante en vacances, et était revenue de ses études universitaires pour se reposer, et en profitait pour se faire à ses futures fonctions au sein de la haute administration latvérienne.

« Je vois... Et son baiser ne t’a pas plu ? »

L’ensemble était assez confus, mais, avant de s’avancer, Anna devait déjà comprendre ce qui avait à ce point perturbé Wanda, au point qu’elle ne vienne se téléporter auprès d’elle.

9
Fatalis révélait à Wanda la fragilité sous l’armure du chef d’État. Un homme qui avait connu de grands échecs insurmontables dans sa vie, dont le premier restait la disparition de sa mère. Fatalis, un simple homme, mais qui, par sa seule volonté, avait su concilier deux notions pourtant inconciliables : magie et science. Il frémit doucement en sentant la main de Wanda se poser sur sa joue, conscient qu’il était en train de concevoir avec elle quelque chose de fort. Comme lui, Wanda sortait des sentiers battus. Outre sa formation magique, elle profitait aussi de son séjour en Latvérie pour apprendre la conception politique de Fatalis, et sa méfiance face aux démocraties bourgeoises occidentales. Fatalis était un maître dans bien des domaines, y compris l’art raffiné et délicat de la politique. C’était un homme qui pouvait aussi bien discourir de physique quantique à table qu’évoquer la désastreuse politique migratoire des États-Unis, le lent délitement de l’Union Européenne face aux afflux migratoires, ou même des sujets qui étaient internationalement peu connus, comme la situation explosive en Birmanie, où la junte militaire en place se livrait à de sordides exactions à l’encontre d’une minorité musulmane, les Rohingyas, qui étaient eux-mêmes en train de se révolter et de se radicaliser. En fait, il semblait qu’aucun sujet ne soit hors-de-portée des connaissances du dirigeant latvérien, dont la théorie était d’expliquer à Wanda que la Latvérie restait un pays stable, accueillant, ouvert aux autres, et qui n’aspirait qu’à devenir le phare du monde.

Mais, au-delà de ces considérations géopolitiques, il y avait surtout un homme brisé face à une femme brisée. Un alléchant tableau que Fatalis savait instiller. La Sorcière-Rouge l’assura de son aide, et Fatalis sourit légèrement, ce qui, comme à chaque fois, lui arracha quelques frissons. Contre lui, Wanda pouvait sentir que les ravages sur son visage n’étaient pas que physiques. Elle lui demanda d’ailleurs ce qu’elle pouvait faire pour lui, et Fatalis soupira légèrement :

« Mes blessures… Comme tu le vois, ce ne sont pas que de simples brûlures. »

Son visage avait été défiguré la première fois lors de l’explosion dans le laboratoire, et, s’il s’était rendu jusqu’au Tibet, c’était aussi dans l’espoir de se soigner… Un peu comme l’avait fait le Docteur Strange en allant jusqu’à Kamar-Taj pour se soigner de ses doigts brisés. Mais, dans le monastère où Fatalis s’était rendu, non seulement ses blessures n’avaient pas été soignées, mais elles avaient été entérinées par magie.

« La chirurgie esthétique, ma magie, n’ont jamais permis de soigner mon visage, Wanda. Cela implique de modifier la réalité, et je n’ai jamais réussi à obtenir ce pouvoir. Mais toi, tu l’as… »

Pouvait-elle accomplir ce prodige ? Elle dut poser son autre main sur son autre joue, et puisa dans sa magie. Fatalis ferma les yeux en sentant sa peau se mettre à le brûler. Comme Wanda avait pu le voir, il n’avait plus de nez. Il y avait des années qu’il n’était plus capable de sentir quelque chose, et la dernière odeur dont il se souvenait était celle du parfum entêtant de Susan, avant qu’il ne tente son expérience désastreuse dans le laboratoire. Fatalis ferma les yeux en sentant la magie influer sur lui. Il grogna sur place en commençant à avoir mal, mais rassura Wanda :

« Continue, Wanda… Ne crains rien, et sûrement pas de me faire mal. »

Le docteur n’avait jamais pu reconstituer pleinement son visage, car la magie corruptrice venait toujours le défigurer à nouveau. Wanda dut d’ailleurs le sentir, car, tandis que les veines se reconstituaient sur le visage de Fatalis, une pourriture magique était en train d’évoluer, influant sur sa peau. Les mains de Fatalis se crispèrent naturellement contre les hanches de la femme, tandis que la magie de Wanda continua à évoluer, recouvrant la pièce, affolant les senseurs et les capteurs du Docteur.

Il sentit ses dents pousser, ses lèvres craquelées se reconstituer, son visage reprendre peu à peu une forme normale… Et quelque chose pointer entre ses yeux. Un visage carré, sévère, apparut progressivement, ainsi que des cheveux bruns. Son visage s’auréolait d’une lumière intense, presque divine, qui explosa brusquement, surchargeant plusieurs détecteurs qui se coupèrent sur place.

Yeux clos, Fatalis respirait lentement.

« Je… Je sens quelque chose. »

Il rouvrit alors les yeux, présentant à la femme son visage soigné : celui d’un homme sévère, au regard implacable… Et ses lèvres s’étirèrent alors en une ombrelle, tandis qu’il se mit à renifler, humant l’odeur de Wanda.

« Ton odeur… »

Et il se pencha alors vers elle, et l’embrassa pleinement sur la bouche.

10
Méphisto.. Un démon aux origines inconnues, mais qui était extrêmement puissant. Roi des mensonges, il était l’un des plus puissants démons de la Création, et, au-delà de ça, l’un des êtres les plus puissants de tout le Multivers. Capable de voyager d’une dimension à l’autre, il était très puissant, souvent considéré comme le Diable. Invincible, indestructible, il ne pouvait être tué par aucune façon connue. Même si on devait détruire son corps, Méphisto était capable de ressusciter un grand-nombre de fois. Fatalis le soupçonnait fortement d’avoir à sa disposition d’immenses Horcruxes, ces objets magiques très rares permettant de sceller dans un objet un morceau de votre âme.

Pour concevoir William et Thomas, ses enfants, Wanda avait dû user de magie. Elle avait oublié cela, mais Fatalis avait eu le temps de reconstruire le passé confus et nébuleux de la Sorcière-Rouge. Il y a des années, après avoir été une terroriste mutante travaillant au sein de la Confrérie des Mauvais Mutants de Magneto, elle avait rejoint les Vengeurs, et était tombée amoureuse d’un androïde, Vision, le fils d’Ultron. Cependant, Vision ne pouvait concevoir d’enfants, et, pour pallier à cela, Wanda avait donc puisé dans sa magie pour concevoir ces enfants. Ce que Fatalis avait ensuite appris, c’est que, pour concevoir ses enfants, Wanda avait, sans le savoir, utilisé des fragments magiques très particuliers, qui appartenaient à Méphisto. C’est à ce moment que les choses s’étaient compliquées, car Méphisto avait absorbé l’âme des enfants de Wanda pour se reconstituer. Wanda avait alors commencé à faire une profonde dépression, et sa mentor, la sorcière Agatha Harkness, avait dû effacer de la mémoire de Wanda les souvenirs de ses enfants pour lui permettre de combattre Méphisto, car la puissante Magie du Chaos de Wanda était très efficace contre Méphisto.

C’est suite à cela que Wanda était venue vers Fatalis, afin d’obtenir son aide. Agatha Harkness  était une sorcière puissante, mais une enfant face à Wanda, dont les souvenirs de ses enfants avaient fini par rejaillir. La théorie de Fatalis était que les souvenirs de Wanda avaient émergé quand Méphisto était de nouveau revenu à la vie. Entre lui et Wanda, il existait un lien, constitué par les âmes de William et de Thomas. Tout cela, Fatalis l’avait découvert progressivement .Ce qu’il savait, c’est que Wanda abritait en elle une très puissante magie.

Apprendre qu’elle allait devoir affronter Méphisto inquiétait Wanda, et Fatalis se rapprocha d’elle, puis saisit chacune de ses mains dans les siennes.

« Wanda... » entama-t-il.

Il l’observa silencieusement, son visage ravagé masqué derrière son masque de fer.

« Qu’est-ce qui est impossible pour nous ? Tu es venue me voir il y a des années pour que je t’aide à contrôler tes pouvoirs, afin de te permettre de ressusciter tes enfants. Et tu as réussi à le faire. Mais j’ignorais que Méphisto avait absorbé tes enfants. »

Il manquait encore à Fatalis des données pour comprendre. Comment Wanda avait-elle fait à l’époque pour créer William et Thomas en utilisant l’énergie de Méphisto ? Fatalis l’ignorait encore, même s’il progressait.

« Nous les récupérerons, Wanda, je te le promets... »

Fatalis soupira ensuite, et s’écarta alors.

« Tu le sais, Wanda, je suis d’origine modeste, comme toi. Je suis né dans une caravane gitane, à une époque où les autorités en place pourchassaient les gens comme nous. Et Cynthia, ma mère, était une sorcière, de sorte que j’ai toujours eu une affinité particulière envers les sorcières. Et Méphisto... »

En disant ce nom, Fatalis gronda en lui, et s’approcha de la fenêtre. Il observa la ville, et serra ses mains sur la rambarde de l’autre côté de la fenêtre. Les souvenirs étaient encore vifs dans sa tête.

« Les soldats traquaient les Tziganes, Wanda... Ils ont pourchassé mes parents, et nous avaient acculé. Pour les repousser, Cynthia a demandé de l’aide à Méphisto. Le démon a augmenté ses pouvoirs... »

Fatalis laissait volontiers Wanda voir la scène dans son esprit.

Une image de forêt... Des corps en fuite, des gens qui hurlaient tandis que des chiens aboyaient, et que les soldats les poursuivaient, n’hésitant pas à faire feu, abattant les Gitans.

« Werner, par ici ! »

Tenant son bébé contre elle, Cynthia fuyait avec Werner et d’autres Gitans, avant de se retrouver, au milieu de la forêt, en pleine nuit, devant une paroi, et devant d’autres soldats. Et, au milieu d’eux, Victor pleurait.


« J’ai vu une magie terrible à l’œuvre. Ma mère s’est sacrifiée pour me sauver, mais le prix à payer... »

Du feu tout autour. Sa mère, flottant dans les airs, se transformant en un pic de magie. Des éclairs zébraient le ciel, frappant les soldats, qui hurlaient de douleur. Ils la canardaient en vain, car leurs balles fondaient dans l’air, sans jamais pouvoir atteindre leur cible. Puis Cynthia s’était ensuite posée devant son fils, et avait caressé son visage.

« Veille sur lui, Werner. Notre fils... Notre fils changera la Latvérie et notre peuple. »


« En échange de ce pouvoir, Méphisto a pris l’âme de ma mère. Le reste, tu le connais. J’ai grandi avec mon père, un docteur, qui m’a enseigné la science dans mes jeunes années. Puis le Roi Vladimir, qui connaissait les talents de guérisseur de mon père, avait demandé à mon père de l’aider à soigner la Reine, atteinte d’un cancer incurable. Mon père ne pouvait rien faire, et savait que Vladimir, dans sa colère, l’accuserait d’avoir empoisonné sa mère. Lui et moi nous nous sommes enfuis de ce même palais... Et les soldats l’ont abattu. »

L’histoire de Fatalis était tragique, et il avait juré de se venger du régime, de l’abattre, et de rendre la Latvérie glorieuse. Fatalis avait eu la chance de pouvoir étudier aux États-Unis, car, élève très brillant, il avait reçu une bourse d’études qui lui avait notamment permis de rencontrer le légendaire Red Richards pendant ses études. Fatalis n’avait jamais oublié sa mère, et, aux États-Unis, avait tenté de confectionner un portail pour parler avec elle. Mais sa machine avait échoué, et une explosion avait détruit le laboratoire, le défigurant gravement.

Prenant alors conscience des limites de la science moderne, Fatalis, qui avait été exclu de l’université, et faisait l’objet de poursuites policières pour l’explosion du labo, avait alors commencé un voyage initiatique, qui l’avait conduit jusqu’au Tibet. Là, il avait rencontré des moines particuliers, des magiciens qui lui avaient enseigné les voies de la sorcellerie. C’est suite à cela, et avec l’aide des moines, que Fatalis avait pu renverser le régime monarchique latvérien.

« Chaque jour, je vois le monde ressembler à la Latvérie du Roi Vladimir. Tous les États prétendument démocratiques, ouverts d’esprit, construisent des murs pour rejeter les réfugiés. Ils empêchent des navires d’accoster chez eux. Alors, la Latvérie s’est ouverte au monde pour devenir la terre d’asile que nos voisins se refusent à être... Et je vois enfin en toi l’occasion de sauver l’âme de ma mère, Wanda. Méphisto est notre ennemi commun, et je souhaite que tu retrouves tes enfants autant que moi ma mère. »

Jamais Fatalis ne s’était autant confié à quelqu’un, sauf peut-être à Susan Storm. Il posa sa main sur son masque.

« Impossible... Il était impossible que je renverse le Roi Vladimir. Il était impossible que la Latvérie ne soit pas un État indépendant, qu’elle resplendisse. Rien n’est impossible aux hommes de bonne volonté, Wanda, mais... Je me demande ce que ma mère pensera quand je la reverrai. »

Il y eut une série de cliquetis, tandis que Fatalis retirait les attaches de son masque. Il le tint alors dans sa main, dos tourné à Wanda, et se retourna lentement vers elle. Sa tête était baissée, et il la releva en croisant avec ses yeux le regard de Wanda.

« Crois-tu qu’elle pourra aimer ça ? »

L’explosion avait défiguré à jamais Fatalis, dont le visage restait profondément marqué par cela.

11
Fatalis hocha doucement la tête. Là où l’Europe sombrait dans le déclin économique, et où les habitants devenaient maussades, sombrant dans le populisme, la Latvérie restait une nation forte, indépendante, tant politiquement qu’économiquement. Pourtant, la Latvérie s’était récemment reconvertie. Fatalis n’était officiellement plus le souverain de la Latvérie, qui était maintenant une démocratie. Lucia Von Bardas gérait le pays en son nom, après avoir été élue, mais elle était à la Latvérie ce que Medvedev avait été à la Russie. Mais, en réalité, la présence de Bardas avait permis à Fatalis de se désintéresser des affaires courantes de la gestion politique pour se concentrer à ses activités de recherche.

Devant lui, Wanda restait toujours un peu intimidée. Après tout, le masque de fer de Fatalis était des plus impressionnants, et, au-delà de son physique, il était aussi un terrible sorcier, mélangeant technologie et magie comme personne d’autre n’était capable de le faire.

« Oui, Indra... La Latvérie a toujours abrité une forte communauté magique. Là où l’Europe traquait les vôtres à grand renforts de superstitions idiotes et de Malleus Maleficarum, mes ancêtres ont toujours assuré une protection à ces femmes aventureuses et entreprenantes. »

Fatalis se déplaça encore, se rapprochant de la femme.

« Récupérer vos enfants ne m’a pas échappé, Wanda, et j’ai fait quelques significatifs progrès sur ce point. »

Le principal progrès de Fatalis avait été de pouvoir aborder ce sujet avec Wanda sans que celle-ci ne perde le contrôle. Quand il avait récemment tenté à nouveau d’en parler, les pouvoirs de la Sorcière-Rouge avaient explosé, car elle était encore dans le déni. Dès que son esprit se remémorait le passé, et ce qu’elle avait fait, Wanda sombrait dans le déni, un blocage inconscient qui entraînait un violent cataclysme magique. D’ailleurs, sans les puissants instruments de Fatalis, celui-ci aurait été tué par la vague psychique de Wanda. De fait, Wanda avait pulvérisé tous ses instruments de contention ainsi que ses glyphes et ses runes. Mais il avait choisi de ne pas faire état à la femme de cet incident.

Fatalis invita Wanda à la suivre, et le duo grimpa à l’étage, rejoignant une salle circulaire assez vide. C’était une pièce de concentration magique, et, rapidement, des lueurs apparurent, des glyphes flottèrent dans les airs. Les mains gantées de Fatalis s’illuminaient d’une lueur vive, tourbillonnant dans les airs.

« J’ai réussi à retrouver l’âme de vos enfants, Wanda. J’ai donc une piste pour les retrouver. »

C’était tout ce que la femme attendait. Des images apparurent ensuite, montrant des champs de laves.

« À l’aide de vos souvenirs, j’ai pu retrouver les fragments de Thomas et de William... Tes jumeaux. »

C’était déjà un net progrès, car, auparavant, le simple fait de mentionner les jumeaux déclenchait le blocage inconscient de Wanda. Mais le traitement de Fatalis finissait par porter ses fruits.

« Pour une raison que je ne m’explique pas encore, leurs âmes se sont retrouvées liées à celle d’un démon particulièrement puissant en Enfer, Wanda... Un Grand-prince infernal qui trône au sommet de la hiérarchie des démons. Les humains le connaissent principalement pour le pacte qu’il a jadis passé avec le Docteur Faust... »

L’image apparut alors. Il s’agissait de Méphistophélès, plus connu sous le sobriquet de...

...Méphisto !

12
Insatiable, Anna continuait à besogner furieusement Wanda, comme si une énergie terrible et envahissante s’était emparée d’elle. Elle ne contrôlait plus rien, et se laissait pleinement aller à cette énergie intense. Son corps tremblait nerveusement sur place, cette verge l’élançant douloureusement. Là, encore et encore, elle allait la prendre, faisant aboyer furieusement Wanda, son amante. La Sorcière-Rouge avait pleinement réussi à déchaîner Anna, offrant à cette dernière un réveil d’excitation. Soupirant et gémissant longuement, en sueur, Anna continuait à bourrer la femme, jusqu’à atteindre un énième orgasme. Ses mains se crispèrent sur le bassin de Wanda, pinçant fortement ses fesses, et elle se relâcha de nouveau, s’abandonnant joyeusement en elle. Anna reprit ensuite son souffle, lentement.

La vague était redescendue, et Wanda rappela alors à Anna son entrevue avec le Docteur Fatalis. La magie de Wanda s’en allant, Anna sentit le contrecoup la saisir, et se recula donc. Sa verge venait également de disparaître, et, en sueur, elle s’adossa contre le mur.

« Oui... Oui, tu as raison, Wanda... Il n’est jamais bon de faire attendre trop longtemps le Docteur Fatalis, même si... Je pense que tu as dû te rappeler à lui. »

Encore une fois, les décharges de plaisir magique de Wanda avaient le don d’avoir de fortes répercussions. Son orgasme avait dû être ressenti dans tout le Palais ! Dès lors, Anna était plus ou moins sûre que Fatalis était au courant de ce qu’elle avait fait. La Latvérienne était en tout cas partante pour se faire un long bain, et elle comprit vite que Wanda avait envie de la rejoindre... Mais, cette fois, Anna posa un doigt sur ses lèvres, et l’embrassa brièvement, avant de lui glisser qu’elles auront l’occasion de prendre des bains ensemble, mais qu’il était tout de même préférable qu’elle rejoigne les appartements de Fatalis, au sein du donjon.

Le Château du Docteur Fatalis constituait le cœur névralgique de ce dernier. Le donjon comprenait dix niveaux, et les appartements de Fatalis se trouvaient au sixième étage. Les septième et huitième étages abritaient le laboratoire magique de Fatalis, et les neuvième et dixième étage sa bibliothèque personnelle. Bien que le Château dispose de quelques ailes pour les invités, il ne s’agissait pas du siège des institutions légales. Anna avait confié à Wanda un plan précis du château pour lui permettre de se repérer plus facilement, et elles se téléportèrent dans leur chambre, où elles purent se changer.

Wanda, dans sa tenue classique de Sorcière-Rouge, put ainsi rejoindre le donjon central du château, où des gardes la conduisirent jusqu’à un ascenseur. De là, elle put ainsi rejoindre le sixième étage, et entra dans un élégant vestibule. Le Château était un mélange très réussi de modernité et de classicisme, avec des détecteurs, des portes coulissantes, sur des murs en pierre avec de grandes ogives, des vitraux, des colonnes... Le vestibule mena Wanda jusqu’à un grand salon avec, au fond, le bureau de Fatalis. De lourdes bibliothèques se trouvaient derrière ce bureau rempli, et le dirigeant officieux de la Latvérie était là, mains dans le dos, observant la capitale depuis une grande fenêtre.

« Je dois admettre que vos pouvoirs sont très impressionnants, Wanda... Savez-vous que vos ondes ont percé mes dômes magiques ? D’après mes rapports, tous les couples de la capitale sont en train de forniquer en ce moment. »

Wanda savait qu’elle avait en elle un pouvoir terrible, surpuissant, et incontrôlable. Elle en avait encore une fois la démonstration. Fatalis la regarda alors de nouveau, son visage ravagé dissimulé derrière son casque.

« Je vous présente, pour commencer, mes excuses pour vous avoir interrompu si brusquement au matin, mais je voulais m’assurer que votre séjour au Doom’s Club ne vous avait pas trop éprouvé... Ce qui est loin d’être le cas. »

Contrairement au SHIELD, aux X-Men ou aux Vengeurs, Fatalis était le seul individu qui avait recueilli Wanda, et qui avait indiqué à cette dernière qu’il ne voulait pas la priver de ses pouvoirs. Comme il ne cessait de le répéter, toutes ces organisations étaient au service d’individus faibles et méprisants, qui ne voulaient pas que les talents s’expriment. Fatalis resta silencieux sur le fait que lui-même avait été touché par les puissantes ondes de Wanda.

« Comment vous sentez-vous, Wanda ? »

13
Les deux femmes avaient à nouveau sombré, comme si une sorte de tornade les avait emmenées toutes les deux. Un simple réveil un peu câlin, un peu mutin, avait dégénéré en une séance intense de sadomasochisme, où Anna enculait fortement Wanda, l’étranglait, et la battait, le tout en se régalant de ses hurlements, puis de ses aboiements. Un changement radical en quelques minutes, qui témoignait sans doute du grand manque affectif régnant depuis des mois dans la vie de Wanda, et qu’Anna tentait, à sa manière, de combler. Et, quand on associait à sa nature perverse la puissante magie de la jeune femme, le résultat final était à la hauteur des espérances de chacun : une séance de sexe endiablée, nerveuse, et présentant un rythme particulièrement soutenu. Anna arrivait à suivre ce rythme, même si, en toute honnêteté, elle ne se rappelait pas avoir jamais eu ça... Si tôt le matin ! Elle n’avait jamais été une telle affamée, et il ne faisait aucun doute que Wanda, inconsciemment, l’entraînait dans son vice, ce qui, soit dit en passant, ne gênait pas tant que ça Anna.

La belle Latvérienne gémissait longuement, tout en continuant à sodomiser fortement Wanda, chaque aboiement de la femme la stimulant, continuant à la faire mouiller. Le pire était qu’elle approchait encore de l’orgasme ! Mais, surtout, la magie de Wanda recommença à agir sur tout le château, déclenchant des érections incontrôlées chez tout le personnel masculin. Les femmes se réveillèrent également avec de fortes envies sexuelles, et même Fatalis, dans son bureau, sentit une érection foudroyante le traverser, l’amenant à grogner sur place. Impossible de se défaire de cette vague si ce n’est en se soulageant, car la magie de Wanda suintait à toute allure de son corps, influençant les autres, sans que ceux-ci ne puissent sérieusement lutter contre cette influence rose.

« Wan-Wanda... ! »

Sincèrement, comment était-elle supposée repousser ça ? Tout son corps était en transe, tout son corps n’aspirait qu’au stupre et à la luxure, et elle continuait à besogner sans relâche le fondement de la Sorcière Rouge. Wanda aboyait de plus bel, noyant Anna dans un cocon de luxure, de magie rose.

« Oh bon sang, Wanda ! »

Impossible de lutter contre cette vague qui s’emparait d’elle, cette frénésie qui remontait dans tout son corps... La belle Latvérienne était en sueur, et continuait à la besogner, faisant crisser la combinaison de Wanda, jusqu’à amener Anna à un orgasme. Elle se relâcha en jouissant, sentant sa mouille affluer, et continua encore, toujours aussi motivée, son corps regagnant en énergie grâce à Wanda. Son objectif était clair et simple : elle voulait pousser sa partenaire à l’orgasme !

14
Entre les deux femmes, le ton montait, leur offrant un réveil endiablé et énergique, puisqu’elles étaient passées de la chambre matinale à un donjon. Et, tandis qu’Anna punissait Wanda, elle sentait encore la magie agir, faisant doucement vibrer le fouet. Anna le sentait, car les sensations qu’elle éprouvait en battant ainsi Wanda étaient très différentes de ce qu’elle ressentait habituellement en pratiquant ce genre de choses. Elle en avait des frissons tout le long du corps, tandis que, inlassablement, le fouet continuait de s’abattre, cisaillant régulièrement le corps de la jeune femme .Wanda hurlait de plaisir, des cris forts et puissants qui résonnaient dans toute la pièce.
 
« Oui… Hmmm… ! Ma chienne, oui… C’est ce que tu es, MA CHIENNE ! SALOPE !! » hurlait-elle.
 
Anna était à fond dans son rôle, et elle soupira alors en sentant sa combinaison se mettre à vibrer également, des vibrations trahissant l’usage de la magie rose.
 
« Qu’est-ce que tu fais… Hmmm… Encore, haaaa… »
 
Surexcitée, Wanda avait du mal à se contrôler, et sa magie fonctionnait intuitivement, réagissant avec ses propres pulsions, de manière désordonnée et chaotique. Elle sentit ainsi sa mouille ruisseler, venant se coller au latex, lubrifiant sa combinaison, et rougit sur place, tremblant en constatant que la cyprine ne s’arrêtait pas, qu’elle continuait de dégouliner entre ses cuisses, ce qui lui arracha des soupirs supplémentaires.
 
Anna en vint à se dandiner sur place, souriant quand la Sorcière-Rouge indiqua être « une vilaine sorcière », ce qui donna droit à un nouveau coup de fouet, pile sur sa croupe, dans l’espace entre ses deux fesses.
 
« Haaaaa, bordel !! Tu utilises encore ta magie… Rebelle !! »
 
Anna rejeta le fouet, et se déplaça alors. Elle alla chercher un collier particulier avec une laisse, et le mit autour du cou de la femme, puis récupéra également une culotte noire en latex, surmontée de trois vibromasseurs, deux orientés vers l’intérieur, un vers l’extérieur. Ce troisième vibromasseur était un phallus impressionnant, qu’elle enfonça brutalement dans le cul de sa chienne, arrachant à Wanda des cris… Puis Anna attrapa la laisse, et tira alors dessus… Ce qui eut pour effet de resserrer le collier autour du cou de Wanda.
 
Souriant malicieusement, et même cruellement, Anna gémit alors, et gifla fortement le cul de la femme avec sa main libre.
 
« Tu sens ça, salope ? Chaque fois que je tire, ce collier se serre, et t’étrangle ! Haha ! Je vais te DRESSER, sorcière rebelle !! »
 
Ou, à défaut, elle la ferait au moins bien hurler…

15
Wanda et Anna continuaient à s’amuser l’une et l’autre, comme si toute cette nuit au Doom’s Club n’avait rien épanché de leur soif sexuelle. Et, pour preuve, elles étaient encore très affamées, l’une et l’autre. Wanda léchait avidement le sexe d’Anna, la poussant dans ses derniers retranchements. Habituée au goût de la cyprine, elle savait que Wanda avait modifié le goût de sa mouille pour la rendre plus juteuse encore, plus sucrée, définitivement plus agréable... Et c’était tout à fait ce qui se passait en ce moment ! Wanda soupirait de plaisir, se noyant dans une vague de joie, jusqu’à ce que son corps tout entier ne se trémousse sur place. Anna sentit alors la Sorcière Rouge jouir, et elle accueillit cet orgasme avec joie, très heureuse pour son amie et amante... Qui avait encore envie de profiter d’elle !

Mais Wanda voulait cette fois donner à leur séance un tournant plus osé, plus violent, en rappelant qu’elle usait de sa magie pour jouer avec Anna, et en l’utilisant encore. La Latvérienne sourit doucement en la regardant, et commença par se délester de sa nuisette.

« Je veux bien te punir, mais il me faut l’équipement adéquat, Wanda... »

La magie de Wanda agit encore. Anna frémit alors en sentant des espèces de courants magiques l’envelopper, et regarda ses mains, qui se mirent à noircir, tout comme le reste de son corps. Des vêtements parfaitement adaptés à sa taille apparurent, tandis que Wanda, puisant dans les souvenirs d’Anna, les téléporta  dans une chambre plus adaptée... Une chambre de plaisir située dans le donjon du château. Il y avait un grand lit rouge au milieu, mais surtout des chaînes, des instruments de torture comme des croix de Saint-André, des chevalets, et évidemment des fouets.

Quant à Anna, elle disposait d’une tenue adaptée, comprenant un body noir moulant avec un pantalon, le tout moulant ses fesses, et évidemment une paire de gants noirs, ainsi que des talons.

« Tu sais, cette pièce servait jadis à la torture des prisonniers... Fatalis l’a reconverti en un endroit bien plus agréable, mais cette pièce conserve son caractère authentique. C’est ici que je dresse mes amants impétueux et rebelles, Wanda... Des amants comme toi. »

Anna lui sourit encore, et un fouet apparut alors dans sa main. Elle l’apprécia pendant quelques secondes, pendant que Wanda se retrouvait, elle aussi, affublée de sa tenue sexuelle adaptée, celle qu’elle avait utilisé au sein du Doom’s Club. Des chaînes lui furent ensuite posées aux poignets, et Wanda se retrouva ainsi agenouillée devant sa Maîtresse, qui serra son fouet.

« Prépare-toi, ma salope, je vais te montrer comment on dresse les sorcières rebelles en Latvérie ! »

Et, sur ce, Wanda abattit brusquement son fouet, venant marteler le cul de la jeune femme. Et ce fouet-ci n’était pas effilé, il était bien tranchant, et claqua violemment contre le cul de la jeune femme. Fort heureusement, la Sorcière-Rouge pouvait compter sur sa maîtrise de la magie pour se soigner...

...Mais Anna comptait bel et bien la faire couiner !

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