Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Valian

Pages: [1] 2 3 ... 6
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Les terres sauvages / Traque [Cathari]
« le: dimanche 10 mars 2019, 00:08:04 »
La nuit venait de tomber à peine une demi heure auparavant, rafraichissant considérablement l'ensemble de la contrée. Sortant de ma torpeur, j'avisais les alentours. Je détestais devoir dormir en pleine nature mais parfois il n'y avait pas d'autres options. J'avais opté pour un trou creusé à même la terre meuble, puis je m'étais enterré moi-même. L'odeur de l'humus me prenait les narines, et il me fallut dix bonnes minutes pour achever de faire tomber la terre qui s'était immiscée un peu partout dans mes vêtements. Le bosquet baignait dans un calme relatif, tout juste troublé par quelques hululements lancés par un couple de chouettes. Il allait falloir me hâter sinon je risquais de devoir encore passer une journée comme la précédente. Une motivation suffisante pour reprendre la route.

Retrouvant le chemin de terre, je sortais à l'orée des arbres pour contempler la lande un bref instant puis me mettre en marche. Ce pays ne me plaisait pas, ce monde ne me plaisait pas beaucoup plus. Mais il regorgeait d'informations qu'il me semblait vital de connaître. Si je voulais parfaire mon savoir, je ne pouvais pas me contenter de rester sur Terre. Le chemin sinuait le long de la lande à perte de vue. Ici et là on devinait dans l'obscurité les formes sombres d'autres bosquets, parfois d'une bicoque abandonnée. On m'avait prévenu dès le début de mon périple : en quittant la "métropole" ou j'avais débarqué, on m'avait enjoint de prendre une autre route. Trop dangereuses, des épidémies ces dernières années, et rien qui vaille la peine si ce n'était ma destination. Oui, un bateau aurait pu m'y mener mais au prix de trois ou quatre jours de plus. Je ne voulais pas m'y résoudre, estimant ne pas risquer grand chose sur ces chemins.

Une heure passa dans la monotonie d'une marche forcée. Un vent frais s'était levé et faisait onduler mollement les hautes herbes sur le bord du chemin. A quelques encablures de là, le chemin grimpait une colline pour s'enfoncer dans une forêt bien plus épaisse que le premier bosquet traversé. Si j'estimais correctement ma trajectoire et le temps passer à marcher, je devrais pouvoir trouver un village derrière cette forêt pour y passer ma prochaine journée. J'avais donc bien avancé et cela me rendait d'autant plus heureux et confiant quand à l'issue de ce périple. Enfin, avant d'entendre les cris.

Dans la configuration des lieux, un humain n'aurait peut-être pas trouvé l'origine des cris. L'avantage des modifications corporelles ... Je discernais des voix d'hommes, rudes, grossières. Celle d'une femme également. Difficile de ne pas imaginer une situation fâcheuse. La raison voulait que je passe mon chemin, que je fasse comme si je n'avais rien entendu. Mais il y avait la curiosité, cette satanée curiosité. Des lueurs qui dansaient au loin entre les troncs de la futaie, des hennissements de chevaux piaffant d'impatience. A tout les coups, des bandits de grand chemin avaient tendu un traquenard à des voyageurs et ces derniers s'étaient faits piégés. Je coupais court à travers les fourrés au risque d'abimer mon pantalon parmi les ronces. Les cris continuaient, la tension de la scène invisible devenant de plus en plus palpable à mesure que je me rapprochais.

Je déboulais à quelques mètres de l'action : dans une trouée dépourvue d'arbres, trois hommes cernaient une jeune femme. Deux étaient armés alors que le troisième tenait en ses mains un filet. Un coup d'oeil rapide aux montures des hommes et à leurs paquetages me renseignaient déjà sur ce qu'ils étaient : des esclavagistes. Aussi loin dans une zone reculée ? La donzelle devait valoir le coup pour qu'ils viennent la chasser ici ou qu'ils l'aient poursuivie aussi longtemps. N'ayant produit aucun bruit en arrivant, je restait un observateur invisible et en retrait. Inutile de foncer tête baissée, je devais prendre à mon avantage la situation. Tout en réfléchissant, je réalisais avoir déjà pris ma décision d'intercéder en la faveur de la jeune femme. Mon altruisme me perdrait un jour, si ce n'était ma curiosité.

Je passais en revue mes différentes options. Ils se rapprochaient encore d'elle, et il paraissait clair que d'ici une poignée de secondes ils allaient fondre sur elle pour la capturer. Autant dire que dans l'urgence, je n'avais pas non plus le temps de m'assurer que je prenais toutes les bonnes décisions. En trois pas longs, je ralliais la monture la plus proche de moi. Elle renacla de peur du fait de ma race, mais j'eus le temps de saisir sur son flanc la lance qui y trônait. Soupesant l'objet, je me tournais vers les trois hommes encore absorbés par leur proie.

Et bien messieurs, en voilà des manières !

Intérieurement, cela me faisait rire de parler ainsi. Impossible autant qu'improbable de parler de la sorte sur Terre dans ces tournures désuettes alors que je leur trouvais un certains charme. Les trois brigands pivotaient, mais l'un de ceux armés n'eut pas le temps de finir son geste : sa propre lance venait de transpercer son dos, la pointe dégoulinante de sang dépassant de son torse et le forçant à lâcher une série de gargouillis peu ragoutant.

2
Prélude / Re : Mia Okimi [Valisuccubisée]
« le: vendredi 09 octobre 2015, 08:41:59 »
Très belle fiche ! Ca me motive à essayer d'en faire une tiens x).

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Le parc et son sous-bois / Re : Rendez vous au clair de lune [Kamori]
« le: jeudi 08 octobre 2015, 09:04:49 »
Un mouvement attira son attention. Dans son esprit, il ne lui restait plus qu'à retourner à sa demeure, et abandonner les lieux pour ce soir. Mais quelque chose ou quelqu'un se tenait tapis dans l'ombre, à quelques mètres de là. De sa vue perçante, il n'eut aucun mal à discerner la jeune femme, car c'était bien elle. Depuis combien de temps se trouvait-elle là ? Et l'avait-elle remarqué ? Ca, il ne pouvait le savoir. En tout cas, il bifurqua d'un coup, venant dans la direction de l'étrangère. Ses pieds crissèrent un instant sur les gravillons avant qu'ils ne rejoignent l'herbe molle d'un espace vert du parc. En quelques instants, il avait franchit l'espace qui les séparait, et se planta face à elle, à moins de deux mètres d'elle. On le devinait à la lumière de la lune, le visage trop parfait pour être réel, et un air assez affable. Il ne voulait pas la mettre mal à l'aise, alors il cherchait à ne pas se faire trop pressant par son attitude.

Bonsoir. Et merci d'être venue.

Un bon début, pour montrer à la jeune femme qu'il ne venait pas avec de mauvaises intentions. Enfin, pas pour l'instant en tout cas, cela allait dépendre du déroulement de la nuit. Il savait exactement ce que l'étrangère allait lui demander en suivant, à savoir la raison de ce rendez vous. Ainsi il la devança en gardant la parole et en enchainant.

Je sais que cela peut paraître étrange mais j'ai mes raisons de vous avoir contacté de la sorte. Je souhaitais vous voir vis-à-vis de ça.

Il pointa un doigt vers elle. Dans son esprit, il montrait la tenue qu'elle portait, la gardant cachée dans l'ombre. Il avait remarqué l'effet étrange de la combinaison, des teintes prises pour se fondre dans le décor. Mais elle, elle allait surtout croire qu'il montrait l'opulente poitrine, alors qu'il n'en était rien. Heureusement, il poursuivit son explication, ce qui allait écarter toutes ambiguïtés.

Je suis très curieux de savoir où vous avez eu cette ... Tenue ? Combinaison ? Enfin, qu'importe comment vous l'appelez, c'est une chose qui m'intrigue. Je ne suis pas là pour vous la voler ou tenter de vous l'extorquer, mais je suis prêt à payer ou à vous rendre services contre des informations sur cela, et sur le moyen de se le procurer.

Voilà, rien de bien méchant. Mais même dit ainsi, il avait peur qu'elle pense à un piège, et qu'elle croit qu'il cherchait à la rouler. Pourtant il n'en était rien. Le manteau toujours fermé, il songea un instant qu'il devait en prime ressembler à un agent secret, ou une bêtise dans le genre. La prochaine fois, il choisira une tenue plus sobre, là elle risquait de le desservir plutôt qu'autre chose.

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Les terres sauvages / Re : Explorations [Alsaka]
« le: jeudi 08 octobre 2015, 08:48:00 »
Il pouvait se détendre, elle se montrait cordiale. Bien sûr il se méfiait toujours un peu, mais les intentions de la dragonne semblaient correctes. C'est alors que Valian eut l'idée d'activer l'un de ses pouvoirs vampiriques, afin de voir l'aura de l'inconnue. L'idée était déjà de savoir si cela allait pouvoir lui donner une réponse sur la race de cette femme, et de vérifier dans quel état d'esprit elle se trouvait.

La réponse ne satisfit pas Valian. Déjà, parce que l'aura ne lui permettait pas d'en savoir plus sur elle. Après tout, il connaissait les auras des humains, des vampires, des loups garous et d'autres races hybrides. Mais elle ne faisait pas partie du lot. L'autre point d'autant plus déstabilisant, ce fut qu'elle dégageait ... De la luxure. Il se serait attendu à percevoir de la crainte, de la retenue, voir de la colère d'avoir un étranger dans sa demeure. Rien de tout ça, simplement du désir. Et même si cela était flatteur pour Valian, il ne put s'empêcher d'afficher un visage de surprise pendant un instant.


Merci pour votre hospitalité, je saurai m'en montrer digne.

Sur un point au moins il était rassuré, elle ne lui voulait pas de mal, bien au contraire. Il n'allait pas faire l'effarouché qu'une femme le désir, fut-elle hybride. Un silence de quelques secondes se mit en place après la dernière réplique de Valian, il se trouvait un peu maladroit de ne pas savoir quoi faire. En même temps, elle était l'hôte, il aurait pensé qu'elle l'inviterait à s'asseoir, mais ce n'était pas encore le cas. Il hésita donc une seconde réplique.

Mon offre tient toujours, si je peux quelque chose pour vous dédommagez de votre hospitalité, n'hésitez pas.

Le sourire se fit plus malicieux. Etendant ses pouvoirs, il ne se contenta pas d'observer l'aura de la femme dragon, mais bien de plonger dans son esprit, pour tenter d'en capter les pensées à cet instant. A quoi pouvait-elle bien songer ?

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Archives publiques / Re : Foire aux questions[NEW]
« le: mercredi 07 octobre 2015, 16:23:39 »
J'ai parcouru un peu le sujet sans trouver une réponse claire : depuis quelques jours (je ne sais pas exactement quand) je ne vois plus mon avatar ainsi que d'autres. Il y a un post disant que c'est résolu, mais ce n'est visiblement pas le cas. Et si j'essaie d'en uploader un nouveau, j'ai droit à une erreur (dossier en read only). Y a-t-il quelqu'un qui s'est penché sur ce problème ? Merci !

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Les alentours de la ville / Re : A la merci de ... [Catalina]
« le: mercredi 07 octobre 2015, 13:09:37 »
Au moins, elle n'avait pas fui le contact. Ça aurait été dommage. Comme elle répondait par la pareille aux gestes de Valian, le vampire continua ses attouchements, plutôt en douceur : il s'était montré direct dans ses gestes, mais maintenant se faisait plus doux, plus sensible aux réactions de l'intéressée. Il résidait néanmoins un point important qu'il n'avait pas résolu : attirer la demoiselle hors d'ici, à un endroit où il pourrait se sustenter sur elle. C'était en bonne voie, mais pas encore totalement acté.

Il l'écouta pendant qu'elle lui répondait tout aussi malicieusement qu'il l'avait provoqué. Il n'y avait pas à dire, il était bien tombé. Son sexe avait durci, phénomène pas forcément naturel chez les vampires, mais qu'il avait remis en état grâce à ses pouvoirs : le sexe était toujours un moyen facile de trouver des proies, de prendre du plaisir et de faire de nouvelles rencontres. En l'état, Catalina semblait correspondre aux trois critères.


Que diriez vous que ... Je vous raccompagne ?

Elle n'allait pas avoir besoin d'un dessin quand à l'issue de cette proposition : vu là où leurs mains se baladaient, il était clair qu'il voulait aller plus loin. Pourtant, elle n'avait droit qu'à la partie "normale" de la logique de ces paroles. Il y avait la partie cachée, inavouable, qui voulait qu'il souhaitait goûter à cette carotide un peu trop en vue pour ne pas lui faire de l'œil.

Sauf si bien sûr vous préférez faire les ... Essayages ailleurs.

En prononçant ces mots, le majeur de Valian appuya un peu plus adroitement à l'endroit du sous-vêtement où il devinait le clitoris de Catalina. Pas bien longtemps, simplement de quoi la faire sursauter. Il eut l'envie un instant de la modifier, de la rendre trop sensible au plaisir. Pourtant il se retint. Faire cela aurait des conséquences, devoir expliquer le comportement qu'elle pourrait avoir en plein bar. Et ce n'était pas très discret, il devait l'avouer. Tout en attendant la réponse de Catalina, il ôta sa main à regret de la douce chaleur de ses cuisses, le temps d'attraper son portefeuille et d'en sortir plusieurs billets qu'il disposa sur la table, à l'intention des serveurs pour régler sa dernière consommation. Même si elle n'avait pas donné son assentiment, dans l'esprit de Valian il était clair qu'il allait bouger d'ici sous peu, avec ou sans elle. Enfin, dans ce second cas, il saurait mettre la main dessus plus tard.

7
Prélude / Re : Barbare ! [Tessia]
« le: vendredi 02 octobre 2015, 09:22:17 »
Sympathique sauvageonne :D

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Les terres sauvages / Rencontre sous la pluie [Keyleth]
« le: jeudi 01 octobre 2015, 13:41:41 »
La pluie tombait fortement sur la bourgade, mais Valian espérait ne pas attendre pour rien. Venir dans ce coin reculé, ça avait déjà été un problème pour lui. Trop habitué au monde moderne, parcourir Terra n'était pas de tout repos ...

Mais la découverte était à ce prix, au voyage et à un peu d'inconfort comme dans pareille situation. Le village devait compter à peine cinq cent âmes, à la limite d'une petite ville. Des échoppes, des auberges et des tavernes, et même une place qui tenait lieu de point central. Mais à cette heure tardive et par la pluie battante qui s'abattait sur la contrée, personne ne mettait le nez dehors. Personne hormis Valian. Drapé dans une cape grise, il s'était abrité sous un porche, pour ne pas finir trempé. Rien ne l'empêchait de continuer à marcher, mais ça ne lui aurait servi à rien, mis à part rincer ses vêtements.

Car pour parvenir au but de son voyage, il devait sortir de la bourgade. Il avait entendu parler de certaines ruines, au nord de ce village, et de potentielles tombes qui renfermeraient des écrits, des reliques. Sauf qu'à s'aventurer dans la forêt de nuit, et par temps de pluie, il risquait de ne pas revenir à temps pour le lever du soleil, et fini rôti. Ainsi il était forcé d'attendre, en espérant une accalmie.

Lassé d'attendre, Valian hésita à retourner à l'auberge où il avait pris une chambre. Ce serait toujours plus confortable, mais cela voulait dire se frayer un chemin dans les rues, et être trempé jusqu'à l'os. Il allait s'élancer lorsqu'un mouvement l'arrêta : Une ombre dans la nuit, une silhouette, et l'inconnue qui venait de s'abriter sous le même porche que lui. Valian en resta interdit, tournant la tête vers l'étrangère, car à première vue il s'agissait d'une femme. Pour sa part, outre sa cape, il arborait au dessous un maillot de corps ainsi qu'un pantalon. Quand on les regardait vite on ne percevait rien, mais l'oeil affuté saura que ces vêtements sont de trop bonnes factures pour être d'ici. Et effectivement, il les avait emmené de la Terre avec lui.


Je ... Tout va bien ?

L'inconnue avait débarqué la tête baissée, probablement pour se protéger au mieux de la pluie, même si elle dégoulinait. Et il se demandait même si elle l'avait vu. Aussitôt eut-il parlé, il le regretta. De quoi se mêlait-il ? C'était un coup à se retrouver à jouer les bons samaritains par un temps pareil. Mais Valian n'était pas dénué d'humanité, et il prit sur lui : maintenant qu'il lui avait adressé la parole, et qu'il avait une alternative à courir sous la pluie, autant discuter en espérant que l'orage passe.

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Les terres sauvages / Re : Explorations [Alsaka]
« le: jeudi 01 octobre 2015, 10:28:05 »
Lorsque Valian vit les premières pierres au sol, et les quelques pièces éparses, il crut être tombé sur la cache de pillards, ou une tombe oubliée. Dans un cas comme dans l'autre, la lumière prouvait que quelqu'un était là. Ses choix étaient restreints : repartir, sympathiser avec les occupants, ou les tuer. La première option était déjà irréalisable. Avec le temps qui lui restait, il risquait juste de finir carboniser sous l'aube. Restait donc à goûter à l'hospitalité des occupants des lieux, ou à leur prendre la place par la force.

Une voix résonna juste avant qu'il ne pénètre dans ce qui semblait la cavité principale de la cachette. Une voix de femme. Enfin, il n'était pas tout à fait sûr. Surtout qu'en déboulant dans la pièce, il vit ... Et bien, il ne savait pas ce qu'était cet être. Un lézard ? Un ... Dragon ? De nombreuses choses étaient possibles ici, il le savait, mais il n'avait jamais croisé d'être semblable, et cela dût se lire sur son visage. Un mélange de surprise et ... De curiosité. Il s'arrêta près de l'entrée, ne voulant pas donner l'impression de s'imposer ou de prendre possession des lieux. Avec l'inconnu, on est jamais trop prudent.


Bonsoir ... Je me nomme Valian, et je cherche un endroit où rester à l'abri.

Devait-il mentir sur sa condition vampirique ? L'inconnue le verrait bien tôt ou tard, et il valait mieux être franc pour ne pas risquer de voir son sort se sceller ici.

Je crains la lumière du soleil, et il me faut donc une cachette pour la journée. Je n'ai pas grand chose à vous offrir en échange de votre hospitalité, hormi d'innombrables connaissances, si cela vous intéresse.

Le vampire se montrait courtois envers la femme-dragonne. Elle l'intriguait, et elle ferait probablement un beau sujet d'études. Néanmoins il n'était pas en position de force pour demander ça. Vêtu d'une cape grise, ses autres vêtements étaient cachés au dessous et pour cause : venant de la Terre, il ne voulait pas trop les afficher en ces contrées sauvages.

10
Les terres sauvages / Explorations [Alsaka]
« le: mardi 22 septembre 2015, 14:46:30 »
Une marche nocturne, ce n'est pas ainsi que Valian imaginait son périple. Son cheval venait de mourir quelques minutes plus tôt, à flanc de montagne, et il n'avait d'autre choix que de l'abandonner aux charognards qui ne tarderaient pas à fondre dessus sitôt le jour levé. Le jour d'ailleurs, lui devait l'éviter à tout prix. Normalement, en une heure de cheval il devait se retrouver dans un village, au pied des montagnes. Mais à pieds, dans ces chemins escarpés, il doutait d'y parvenir. Sans un abris sur lui aux premiers rayons, il risquait de finir grillé ... Pas vraiment enchanteur comme possibilité.

De sa vision nocturne, il scrutait les alentours de cet endroit inconnu. Dans le pire des cas, il s'arrêterait une heure avant le jour, construirait un abris de fortune, en espérant que personne ne vienne le déranger lors de la journée. Heureusement pour lui, il n'eut pas à en venir à ce point, car la chance lui sourit, même pas une poignée de minutes après sa mésaventure. Il n'avait pas songé à cela, mais une grotte ferait très bien l'affaire !

Au détour du sentier usé, l'ouverture béante ne pouvait être manquée. Ce fut un soulagement dans l'esprit de Valian que de tomber là dessus. Avec un peu plus de chance, il pourrait y rester la journée, et rallier le village la nuit prochaine. S'engouffrant dans la grotte, ses yeux s'habituèrent à l'obscurité plus forte que celle de la nuit. Pourtant, quelque chose lui fit l'effet d'une surprise : au fond, il y avait une lumière, à peine plus forte que celles des étoiles. Deux possibilités : un phénomène naturel, ou quelqu'un vivait ici. La seconde possibilité était la plus plausible.

A pas de loup, il se mit à avancer vers le fond de la grotte, pour y découvrir un renfoncement et un coude, qui menait plus loin sous terre. La lueur se faisait plus forte, répercutée par les murs du couloir qui descendait en pente douce. Il n'y avait plus trop de doute sur les lieux, quelqu'un y vivait, et il allait devoir se montrer convaincant pour le partager. Ou bien le tuer, s'il sentait que la journée risquait d'être trop dangereuse en la présence d'un inconnu. Dépassant une première torche, Valian continua sa descente. Le couloir s'évasait, signe qu'il approchait d'une cavité plus grande. Le tout était maintenant de savoir ce qu'elle recelait.

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Les alentours de la ville / Re : Tzimische et succube, what else ? [Valian]
« le: lundi 21 septembre 2015, 14:32:58 »
La succube se montrait étonnamment docile quand aux réponses données aux questions du vampire. Elle aurait pu ne pas lui "rendre" la question gâchée par Valian. Au lieu de ça, elle le laissait en chercher une autre. Confortablement installé, il laissa couler son regard sur elle pendant qu'elle lui fournissait des explications. C'était proprement passionnant, et même s'il aurait pu déduire certaines informations, ça n'aurait été que des supputations, ici il s'agissait d'un récit véritable.

Nous ne sommes pas si différents que cela en somme.

Le caïnite se permit un sourire en disant cela. Ils n'étaient pas de la même race, ils n'avaient pas le même vécu, mais lui aussi cherchait les expérimentations. Il espérait juste qu'elle ne prendrait pas mal la comparaison. Les lèvres du caïnite se pincèrent légèrement. Elle dictait des règles, il suspendit donc sa question, attendant qu'elle en finisse pour enfin reprendre la parole.

Il n'y a aucun problème, je ne comptais pas me montrer indiscret. Enfin, pas à ce point.

En effet, les questions qu'il posait à la succube relevait déjà de la curiosité mal placée. Il continua sur un ton égal.

Y a-t-il une vie après la mort, pour les humains ou des personnes comme moi ?

Voilà une question à laquelle elle pouvait surement répondre, et qu'il n'avait pas eu l'occasion de résoudre. Et probablement jamais. Suspendu aux lèvres de la succube, Valian en attendait la réponse. Une alarme mentale s'enclencha au plus mauvais moment. Quelqu'un venait de rentrer dans son laboratoire, ou tentait d'en sortir. Il conservait certains spécimens en vie, en captivité, et peut-être que l'un d'eux avait trouvé comment ouvrir ses liens. Valian avait disposé de multiples liens mentaux dans tout le laboratoire. Si l'un d'eux se voyait franchi, le caïnite en était aussitôt mis au courant.

De fait, il se redressa d'un coup, perdant son attitude patiente de jusqu'alors. Il maudissait intérieurement le responsable de cette alarme. Reprenant contenance, Valian ramena son regard sur Tessia.


Je ... Je dois vous laisser. Un contretemps, rien de plus.

Sauf qu'il savait qu'il ne pourrait probablement pas revenir avant la fin de la nuit. Et que d'ici là, elle pouvait s'être volatilisée, ou prendre ses précautions pour lui tendre un piège et rompre leur accord. A regret, il ajouta donc.

Et je vais me passer des réponses supplémentaires, vu que je crains que nous ne nous revoyions pas de sitôt. Quand à votre protégée, je veillerai à ne pas l'approcher.

Il reprenait la veste qu'il venait tout juste d'abandonner, pour la repasser sur ses épaules. Il en avait déjà appris bien plus qu'escompté ce soir, et avec un peu de chance, il parviendrait à croiser une autre de sa race. En tout cas maintenant qu'il en avait validé l'existence, cela devenait un sujet d'études intéressant. Il se détourna du canapé, prenant déjà la direction de la porte pour sortir.

12
Allez y, prenez votre temps.

Effectivement, ses choix de questions n'avaient pas laissé la démone dans un très bon état d'esprit. Mais en même temps, il ne faisait qu'étancher sa curiosité, rien de plus. Alors qu'elle prenait le corps, il se détourna pour passer en revue la pièce, et songer à ce qu'il allait pouvoir demander. C'était compliqué, surtout en si peu de temps et compte tenue de tout ce qu'il aurait voulu demander. Il devait se libérer de ce carcan de dix questions pour l'amener soit à parler plus, soit à ce qu'ils se revoient, pour pouvoir l'observer un peu plus en détails. Mais comment, il n'en avait pas la moindre idée jusqu'ici.

Il finit son tour d'horizon et se rappela à la réalité, rejoignant le canapé afin de s'y installer confortablement. Elle n'allait plus tarder, c'était certains. D'ailleurs, un bruit lui fit tourner la tête, et il lorgna sur la succube, restant impassiblement assis.

J'ai du mal à choisir les questions que je voudrai, je le conçois. Ce doit être l'indécision. Je regretterai peut-être celle-là aussi, mais je souhaite tout de même la poser : que recherchez vous, en ce moment et de manière générale ?

Elle avait laissé entendre ne pas se soucier des hommes. Une succube homosexuelle ? Peut-être, pour ce qu'il connaissait de cette engeance, il aurait été bien en peine de parler de leurs orientations sexuelles. Cette question allait hors du cadre de l'envie charnelle. Il voulait savoir ce qu'elle faisait sur terre, et ce qu'elle y cherchait. Il ne la voyait pas s'y complaire juste en s'amusant de lycéennes, et d'attendre que le temps s'écoule indéfiniment. De part ce fait et cette réflexion, Valian voyait là peut-être une opportunité d'offrir un service en retour. Oh, il ne se faisait pas d'illusions sur le fait de pouvoir étudier en détail la succube, elle avait été franche là dessus.

Et pour la prochaine question, ce sera assez simple. Est-ce votre véritable apparence ?

La question était en effet des plus banales. Peut-être gâchait-il une question, mais cela importait à ses yeux de savoir si elle avait le don de changer de formes ou pas, comme lui pouvait le faire. Après cela, il lui resterait 4 questions. C'était bien peu, mais en même temps suffisamment pour résoudre une partie de ses interrogations. Il se redressa à moitié, afin d'ôter sa veste, donnant l'impression de vouloir se poser un peu plus durablement chez elle. Il ne savait même pas où il se trouvait. A 5 mètres de là où il avait disparu ? 1 kilomètre ? Sur un autre continent ? Peut importait en définitive, il trouverait bien une façon de se protéger lorsque le soleil poindrait.

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Vous nous quittez déjà ? / Re : Enseignante et ses assistants occupés
« le: lundi 13 avril 2015, 10:33:37 »
Bon courage à toi, et que tout se passe bien :)

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Peu à peu la situation se détendait. Les effets de magie de l'inconnue se dissipaient et elle se détendait tout comme le vampire. Ils n'allaient pas s'entre-tuer, même si ce dernier continuait à se méfier d'elle. Que pourrait-il faire si elle changeait d'avis ? A dire vrai il ne voulait pas le savoir, ou faire quelque chose qui puisse l'amener à le faire. Écoutant les réponses de l'inconnue, il tiqua légèrement quand elle demanda l'aide d'un système intelligent : Valian avait beau avoir rattrapé une bonne partie de son retard en technologie, il y avait toujours un certains émerveillement à ce qui était désormais accessible.

Il écoutait religieusement les explications de la démone quand à sa nature et sa provenance. Elle lui fournissait plus de réponses que ce qu'elle aurait dû, mais il n'allait pas s'en plaindre. Il regrettait d'avoir été trop prompt à formuler deux questions, car effectivement la première réponse répondait à ses deux interrogations. Soyons franc et honnête, Valian n'avait aucune connaissance sur les démons, et encore moins sur leur monde. La seule information qu'il avait été une histoire de seconde main : alors qu'il était un jeune vampire, au coeur du moyen-âge, il avait discuté avec l'un de ses congénères, qui lui avait assuré avoir croisé la route d'un Baali. Ce clan vampirique était censé être lié aux démons, et de fait avoir accès à des pouvoirs ayant trait à cette engeance. Valian n'ayant eu aucune preuve sous les yeux avaient toujours considérés cela comme des vantardises sans fondement. L'époque se prêtait à ce genre de mensonge, et trop de gens croyaient en des démons que personnes n'avaient vu. Trop pragmatique, Valian apprenait maintenant qu'il avait eu tort à l'époque. Il aurait eu mieux fait de se renseigner à ce moment là.

Opinant de la tête, il songeait à la situation, aux questions et à ce qu'il pouvait déjà déduire. La lycéenne était sûrement une sorte de calice, une nourriture pour la succube. Était-ce si dur à trouver pour qu'elle la protège ainsi ? Ou elle avait quelque chose de spéciale, qu'elle ne trouvait pas ailleurs. Qu'importe, ce n'était pas son problème.

Je n'en avais entendu que des légendes, que je croyais inventées de toutes pièces, je le concède. J'ai la preuve du contraire à présent.

Restait à choisir les prochaines questions. Il allait mieux choisir ses questions. L'air songeur, il réfléchissait et finit par se décider. Etait-ce la meilleure question ? Il n'en savait rien, mais il ne pouvait pas non plus la faire patienter éternellement.

Est-il possible de goûter votre sang ?

La question était à double sens : il demandait l'aval de la succube, mais il s'enquerrait aussi sur le goût de ce dernier. Il était possible que le sang d'une créature tel qu'elle ne soit pas comestible pour lui. Il préférait donc demander, même si ça ne voulait pas dire qu'elle allait déjà accepter.

Et tant que j'y suis, autant poser ma future question. Je suis d'une nature assez curieuse. Vous n'en avez probablement rien à faire, mais je fais partie d'une caste de vampire aimant expérimenter, tester. Je pousse le vice un peu plus loin en m'essayant à toutes sortes de disciplines et en accumulant le savoir. De fait, seriez vous d'accord pour être mon futur sujet d'étude ? Je veux dire par là me laisser vous observer et comprendre votre race, vos mœurs, tout ce que je pourrai noter.

Là, ça se corsait. La demande en elle même n'était pas compliquée, mais elle n'apprécierait pas forcément d'avoir un observateur derrière elle, et encore moins de dévoiler sa vie. Ca ne coûtait rien à Valian de demander, voir même de proposer une compensation si il le fallait. Dans la mesure du raisonnable bien sûr.

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La vie - ou plutôt la non-vie - du vampire tenait à la jeune femme inconsciente entre ses bras. Le feu ne quittait pas la main de l'inconnue, et s'il n'avait rien reçu, c'est qu'il avait en partie vu juste, elle ne voulait pas risquer d'abîmer son jouet. Valian voyait peu d'issues favorables à ce conflit. La première aurait été qu'elle le laisse filer, mais elle semblait en colère de ce qu'il avait fait à la lycéenne. La seconde serait de combattre et de vaincre l'étrange femme, chose on ne peut plus douteuse quand à l'issue vu ce qu'elle déployait face à lui. La troisième et dernière possibilités était la fuite : en passant en forme de "flaque", il pouvait fuir en s'immisçant entre les lames du parquet et lui échapper. Néanmoins cette option comportait plusieurs problèmes : la fuite ne réglerait pas le problème si elle souhaitait le poursuivre, et il avait horreur de recourir à cette transformation.

L'odeur de soufre se faisait plus prégnante, emplissant les narines de Valian et mettant ses sens en alerte. Le feu se propageait, l'air miroitait de chaleur et si cela continuait, il risquait d'y passer. Il allait devoir fuir. Mais les paroles de l'agresseur l'en dissuadèrent : d'abord car elle le menaçait clairement de le poursuivre, ensuite parce qu'elle prit une optique tout à fait incongrue pour lui. Le marchandage qu'elle proposait lui paraissait irréel et attractif. Simplement, une chose était étrange de son point de vue : elle déployait des pouvoirs d'une grande force, mais elle ne voulait pas l'affronter de front, jusqu'à aller à proposer ce deal. Décidément, il y avait trop de zones d'ombre dans la suite d'évènements qu'il venait de vivre. Cela tombait bien, elle lui proposait d'étancher sa soif de connaissance, en compensation de la vie de cette lycéenne. Il était gagnant sur toute la ligne, si tant est qu'elle le laisse réellement partir ensuite.

Cela me paraît tout à fait censé. Mais permettez moi de vous demander de revenir à un décor plus ... Agréable.

En effet, le décorum n'avait rien d'accueillant pour lui, ni même pour un humain. Lentement, il relâcha le corps de la lycéenne et se redressa, la gardant à ses pieds. Il se découvrait un peu, ce qui pouvait le mettre en danger. Enfin, tant que l'inconsciente serait dans la même pièce, il doutait que la femme l'agresse.

Dix questions, cela me convient tout à fait. Qu'êtes vous ?

Forcément, c'était la question la plus importante et la pierre angulaire de la discussion. Avec cette réponse, il allait sûrement pouvoir déduire de nombreuses autres réponses, et en tirer des informations utiles. Il réfléchissait déjà à la question suivante, hésitant entre l'envie de la prononcer et celle d'attendre qu'elle lui ait répondu. Finalement, il se lança avant qu'elle ne prononce quoique ce soit.

Pourquoi ce lieu sent ... Pue le sexe ?

Vu ce qu'il sentait, le verbe puer était plus approprié tant l'odeur prenait jusqu'à la gorge du vampire. Il n'avait senti ce genre de choses qu'une fois auparavant, et pas du tout dans les mêmes conditions. C'était le sang d'une jeune femme, visiblement nymphomane à un point extrême et dont le sang exhalait cette envie insatiable. Il l'avait bu avec frénésie, se délectant de cette sensation et bandant aussi fortement que lors d'une grande excitation. Après avoir baisé et vidé l'humaine, il l'avait laissé exsangue et à peine en vie. Il n'avait jamais essayé de retourner la voir, se méfiant de l'aspect addictif que pouvait avoir ce genre de sensations.

L'inconnue était-elle à l'origine de cette odeur ? Peut-être devrait-il se méfier de cela, de ce qu'il risquait. Le danger n'était pas que dans les flammes : l'ennemi visible était rarement le plus létal. A y réfléchir, et de part les déductions rapides du vampire, l'entrecuisse de l'inconnue était un piège autrement plus dangereux, mais sûrement aussi des plus délicieux.

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