Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Catalina Taylor

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Catalina Taylor

Pages: [1] 2 3 ... 39
1
Prélude / Re : Polite as fuck [Vanéalidée !]
« le: dimanche 09 janvier 2022, 14:01:15 »
Merci eheheh  :-*

Et oui, Kaixiu, tu as bien compris !

2
Prélude / Re : Polite as fuck [Anéa]
« le: dimanche 09 janvier 2022, 12:47:59 »
Merci !

(La partie triste est derrière elle, comme ça, il ne peut y avoir que de bonnes choses maintenant ! :D)

3
Le quartier de la Toussaint / Re : Retrouvailles [Cata]
« le: lundi 03 janvier 2022, 22:19:17 »
La veuve observe son amant, le regard brillant de désir. Elle cachait bien le crainte qu’elle avait qu’il décide d’arrêter les frais, mais son cœur battait la chamade. Elle songe que la voix de son amant paraît un poil plus froide, mais se réussit à se convaincre que ce n’est que son imagination. Ses prunelles le regardent approcher, et elle crispe presque ses mains sur ses cuisses pour ne pas bouger, résistant à l’envie de venir le rencontrer à quatre patte en balançant ses reins.

Son souffle sort presque par saccades alors que la main de Jack défait son chignon, tant le soulagement qu’il ne parte pas en courant est fort. Peut-être qu’elle craignait plus l’abandon qu’elle ne le pensait, après ces retrouvailles peu communes.

Catalina se sent presque fondre en l’entendant ensuite parler de la punir, le désir chassant toute crainte de son être. Ses cuisses se serrent l’une contre l’autre, comme pour éponger la preuve que ces petits « mots doux » lui plaisent plus que de raison. Son cœur bat toujours la chamade, mais elle a l’impression de le ressentir autant dans son buste qu’entre ses cuisses. Sa langue vient nettoyer le crachat sur ses lèvres, presque inconsciemment, alors qu’elle se plie docilement à la brusquerie de l’agent Taylor.

L’observant entre ses cils, l’ex-tueuse à gage ne se lasse pas des traits masculin qui la prennent de haut. Elle a le souffle court alors que ses prunelles descendent lentement, appréciant le torse puissant qui la surplombe, les abdominaux sur lesquels elle a adoré faire courir ses ongles ou encore le chibre épais qui l’avait si délicieusement remplie.

Absorbée par sa contemplation, elle ne remarque pas le sourire qui étire les lèvres de Jack, et est surprise par le jet qui s’écrase contre ses lèvres toujours entrouvertes. Presque par instinct, elle les ouvre un peu plus avant que l’information ne remonte à son cerveau embrumé, recueillant d’un air affamé ce qui coulent sur sa langue.

Puis elle se fige, les yeux brusquement écarquillés, et elle fixe l’homme d’un air surpris...

Mais pas choqué.

Alors que le jet se dirige contre son corps, détrempant sa robe fine, ses lèvres s’étirent dans un sourire en coin. Ce n’était pas la première fois que la brunette subissait une douche dorée. Juste la seconde. Mais elle ne se montrait pas farouche pour autant.

Absolument indécente, la veuve obéit scrupuleusement à Jack en relevant sa robe. Le jet chaud souille son corps et elle s’en repaît. Elle se cambre presque, les cuisses écartées, toujours agenouillées, sans lâcher son amant du regard.

Son absence de protestation retient Five de débarquer dans la pièce, sans qu’elle n’en soit pour autant consciente. Son obéissance aux injonctions de l’agent qui lui pisse dessus achève de convaincre son protecteur de retourner à sa pause nonchalante contre le mur.

Quand le jet d’urine revient arroser son visage, elle ne se dérobe pas, et rouvre de nouveau la bouche, excitée par le regard que le brun pose sur elle. Elle déglutit, sans honte, sans le lâcher du regard. Et si elle grimace légèrement quand le goût inonde ses papilles, elle se reprend bien vite et ses mains relâchent le tissu ruiné de sa robe qui colle à présent à son corps encore plus qu’avant.

Ses lèvres se referment bien vite autour de la queue qui s’y glisse, alors que sa gorge émet un gémissement approbateur sans qu’elle ne puisse le retenir. Une nouvelle fois, elle déglutit, et elle ferme enfin les yeux en se laissant aller à la prise ferme autour de sa tresse.

Se laisser une fois pisser dessus, ça peut arriver. Les circonstances étant ce qu’elles étaient au moment où c’était arrivé, ça pouvait se comprendre. Une seconde fois, cependant… La veuve n’avait vraiment aucune honte, finalement, dès lors qu’elle était embrasée par le désir.

Sa langue agit presque d’elle-même, alors que l’ordre de Jack parvient jusqu’à son cerveau, et elle vient enrouler une main autour de la base du sexe de nouveau aussi dur qu’avant. Ses lèvres forme un anneau serré, juste en-dessous du gland, et elle aspire doucement sa gourmandise, ainsi que les dernières gouttes qui achèvent de la souiller complètement.

L’américaine rouvre les yeux pour les replonger dans ceux de son amant, le caressant presque autant que sa deuxième main qui venait de prendre en coupe les bourses dont elle convoitait le contenu. Elle frotte de nouveau ses cuisses l’une contre l’autre, aspirant avec ardeur la queue entre ses lèvres, comme une chienne en chaleur, désireuse de plaire à son maître. Les sons s’étouffent contre la chair qu’elle nettoie, qu’elle suce goulûment, et elle semble se complaire ainsi, recouverte de pisse, trempée et presque tremblant de désir.

Quand elle relâche enfin le sexe rigide de Jack, elle lui sourit, et se lèche les lèvres avec un air affamé.

« Est-ce assez propre pour toi, mon tendre époux ? Susurre-t-elle en tenant toujours queue et couille entre ses mains. Parce que j’ai besoin de te sentir m’enculer à fond, termine-t-elle avec un sourire en coin. »

Elle n’est pas fâchée, comme le ton séducteur de sa voix l’indique. Si c’est possible, elle à l’air encore plus débridée qu’auparavant. Encore plus chienne.

La veuve relâche finalement sa prise et se tourne, se mettant tout à fait à quatre à patte, offrant sa croupe à son amant. Elle ne se dérobe pas à son étreinte sur ses cheveux, et utilise même cette prise pour le tirer à elle s'il ne vient pas assez vite.

« Vient donc marquer ton territoire au plus profond de mes entrailles. Comme le chien que tu es, après m’avoir pissé dessus, ajoute-t-elle d’une voix basse en remuant les reins. Peut-être même que tu pourrais également marquer mon cou de tes dents, mmh ? »

Catalina n'a de nouveau qu'une chose en tête. Sentir Jack la défoncer proprement. Salement. Le béton contre ses genoux n'est qu'une vague sensation, trop faible pour dompter l'incendie dans ses reins. Elle est luisante, dans la lueur agressive des néons de la salle d'interrogatoire, mais elle semble dans son élément.

« Fuck me senseless, gronde-t-elle presque, impatiente. »

4
Le coin du chalant / Re : Cherchez le point commun ? (Récap' C. T. Team)
« le: samedi 18 décembre 2021, 21:25:58 »
22. Carson Trotter

MP Ma Fiche


Blabla Blabla

Loading (1 RP)

+ www. Titre ft. XXX
Blabla

+ www. The future is there... looking back at us. ft. Izar Myrrhe
Carson vient d'arriver dans le futur. Elle est perdue, et inconsciente. Que va-t-il lui arriver à présent ?

Loaded (0 RP)

+ www. Titre ft. XXX (STATUT
Blabla

5
Le coin du chalant / Re : Cherchez le point commun ? (Récap' C. T. Team)
« le: samedi 18 décembre 2021, 21:19:49 »
21. Καλυψώ ταλαιπωρία (Calypso Talaiporia)

MP Ma Fiche


Blabla Blabla

Loading (1 RP)

+ www. Titre ft. XXX
Blabla

+ www. Water [...] washes away sin ft. Clad Oyio
Καλυψώ voit deux choix d'avenir pour le jeune homme venu dans sa tente au festival. Soit il meurt, sur le terrain de la foire, soit elle l'emmène ailleurs et finit dans son lit. Elle ne désire pas le voir mort, le choix est donc aisé.

Loaded (1 RP)

+ www. Titre ft. XXX (STATUT)
Blabla

+ www. I looked upon the sea, it was to be my grave ft. OC (ABORTED)
Καλυψώ fait halte sur une île, dans son voyage autour des mers du globe, incapable de se poser, incapable de s'intégrer. Pourquoi fallait-il que, sur cette île précisément, il y ait un fantôme de son passé ? Il réveille sa rage, et elle entends bien le lui faire comprendre. Il l'a abandonnée, après tout !

6
Le quartier de la Toussaint / Re : Retrouvailles [Cata]
« le: jeudi 16 décembre 2021, 13:06:41 »
L’américaine n'imaginait pas à quel point entendre Jack la supplier la ferait se rapprocher dangereusement de l'orgasme. La chaleur de son corps s'écrasait contre celui du professeur alors qu’elle se frottait à lui en maintenant à grand peine un rythme langoureux, parfait pour plaire autant que frustrer. Les paroles qui flottaient dans l'air résonnaient presque en elle alors que sa perle gonflée frottait le bas-ventre de Jack, provoquant des pics de plaisir dans chacun de ses nerfs.

Elle ne pouvait pas lui cacher les contractions de ses muscles à l'entente de ses suppliques, comme elle ne pouvait pas retenir le gémissement qui lui échappa alors qu'il s'arrangeait quand même pour la fourrer profondément malgré sa position. Un Fuck, yes lui échappa également alors que ses reins s'arquaient par réflexe pour chercher à accueillir l'épaisseur virile plus loin encore.

« Tu vois, ronronne-t-elle à son oreille, ses lèvres caressant le pavillon cartilagineux masquant à peine le conduit auditif externe. Ce n’était pas si compliqué, mon amour, mh ? »

Avec un soupir -alourdi de la tension que se retenir de se laisser submerger par son plaisir provoquait- la veuve se redressa. Ses tétons érigés frottaient contre le torse de l’agent Taylor -au travers des vêtements qui les couvraient toujours- tandis qu’elle figeait ses reins et levait un bras. La clé des entraves de Jack était resté avec elle derrière le miroir sans tain. Elle n'avait pas hésité à les embarquer avant de venir "assister" à l’interrogatoire.

À regret, elle se relève, prenant son temps pour profiter un peu plus de la sensation d’être remplie, avant de s'agenouiller près de la chaise et de défaire les menottes qui maintiennent Jack impuissant. Elle termine par celles qui retiennent les chevilles de l'homme, et bascule son poids vers l’arrière en laissant la clé tinter au sol en la relâchant.

Assise sur ses talons, en faisant attention à ne pas se faire mal, l’américaine leva les yeux vers son amant et lui adressa un sourire tout à fait indécent.

« Te voilà libre comme l'air, chaton, susurra-t-elle d'une voix basse, malicieuse. »

Un brin d'appréhension la traversa. Jack pouvait tout à fait décider qu'il avait assez donné, et qu'il ne resterait pas à risquer l'exécution pour tout le sexe dépravé du monde. Elle ne le pensait pas mais... La crainte -probablement irrationnelle- était là.



De l'autre côté de la vitre, Five était resté. Non pas à cause de pulsions de voyeurisme, mais par soucis de protection pour Noire. Adossé au mur face à la vitre, les bras croisés, il surfait distraitement sur son téléphone. Ce dernier vibra une fois, et Five décrocha. Il écouta, silencieusement, avant d’opiner sèchement et de raccrocher.

L'ébauche d'un sourire se dessina sur ses lèvres. L'agent Taylor, dans son rôle de professeur, n’était pas tout à fait innocent. L’Organisation avait trouvé quelques dossiers qu'il ne voudrait sans doute pas révéler au grand public. Ou à ses patrons, si ceux-ci n’étaient pas au courant.

C’était une bonne nouvelle pour deux raisons, pour Five. Déjà, Noire n'aurait pas à enterrer son amant -comme c’était à cause d’elle que l'Organisation risquait d’être dévoilée, c’était à elle se nettoyer- et lui-même n’aurait pas à refroidir Jack Taylor, et donc n’aurait pas à regarder la souffrance dans les yeux de la veuve noire qui s’était toujours un peu trop attachée a ses amants dès lors qu'ils n’étaient pas des cibles.

Remettant son téléphone dans sa poche, Five demeura aux aguets si quoi que ce soit de non-consensuel devait arriver et se servir une tasse de café noir, serré. La nuit risquait d’être longue. Et il faudrait encore prévenir Jack qu'il était épargné, mais que ça ne serait valable que s'il gardait les diverses informations des diverses agences… séparées.

7
Le quartier de la Toussaint / Re : Retrouvailles [Cata]
« le: samedi 11 décembre 2021, 18:48:18 »
N'y avoir goûté qu'une seule nuit n'a pas empêché la Veuve Noir de se remémorer les sensations délicieuses que provoquaient une sodomie avec Jack. Le sentir la remplir ainsi, forcer sa chair à s'adapter à sa taille, s'efforcer de se retenir de rejoindre les étoiles quelques secondes à peine après pénétration... Elle en a rêvé, souvent. Oh, elle a eu d'autres amants, entre temps. Tout aussi talentueux pour la faire grimper aux rideaux. Mais chacun d'eux, à leur manière, étaient uniques. Et Jack... Jack l'était tout autant. Si elle devait le noter, elle dirait qu'il faisait indéniablement parti de son top cinq. Peut-être même le top trois. Fort heureusement, elle n'avait pas à le noter, et elle ne comparait pas ses amants entre eux. Elle se contentait de profiter.

La brunette devait fournir un immense effort pour retenir son corps, rapidement devenu fiévreux, de se laisser aller à la jouissance. Elle voulait faire durer, un peu, ces retrouvailles. Rouvrant les yeux, qu'elle avait fermé sans s'en rendre compte lors de l'afflux de sensations et de souvenirs, elle plonge ses orbes de glace dans celles, bicolores, de l'agent à sa merci. Ses pupilles sont dilatées, mangeant presque totalement le bleu de ses prunelles, et offre à Jack un regard affamé. Un sourire prédateur refait son apparition sur ses lèvres alors qu'elle arque un peu les reins, serrant les mâchoires pour retenir un gémissement alors qu'elle le sent bouger entre ses reins.

« Oh, je compte bien la traire, mon amour. Avec mon cul, ma bouche, mes mains et ma chatte. Tu seras totalement vidé quand j'en aurais fini avec toi, murmure-t-elle, ses lèvres bougeant à quelques millimètres seulement de celles de son amant. Mais j'aimerais t'entendre me supplier de te laisser jouir, darling. Qu'est-ce que tu en penses, mh ? »

Avançant légèrement son visage, collant son front contre le sien, elle vient mordiller délicatement ls lèvres masculines qui s'offrent à elle tout en prenant appui sur le dossier de la chaise et le sol pour redresser son bassin avec une lenteur exagérée. Elle risquait de se laisser prendre à son propre piège -se montrer délibérément langoureuse, prendre son temps ainsi, elle n'était pas sûre de résister bien longtemps à l'envie de le laisser la défoncer férocement, au désir de se faire ravager comme il savait si bien le faire- mais elle ne pouvait pas s'empêcher de pousser toujours plus loin ses limites et celles de ses amants.

Redressant la tête, la rejetant en arrière, la veuve offrait à présent son buste à hauteur du visage de Jack. Elle était presque debout, presque entièrement séparée de l'homme. Seul son gland restait encore au chaud. Et soudainement, elle l'avait de nouveau complètement avalé entre ses fesses. Ses ongles étaient revenus s'accrocher à lui, se plantant sans merci dans ses épaules pendant qu'elle retenait le besoin de laisser éclater son orgasme.

« Supplie-moi, et je te laisserais jouir. Supplie-moi, et je te détacherais. Supplie-moi, et je te laisserais faire ce que tu veux de moi, susurre-t-elle en contractant ses muscles autour de sa queue confortablement nichée en elle. Mais tu as intérêt à être convainquant dans tes suppliques, my love, ajoute-t-elle avec un petit sourire malicieux. »

Et en attendant, elle allait se forcer à garder un rythme délibérément lent. Elle allait se faire violence pour ne pas céder aux délices que suscitaient son chibre déformant ses entrailles.

Jack pouvait la sentir trembler contre lui, impatiente de le comprimer encore plus entre ses reins. Son souffle venait caresser ses lèvres par saccade alors qu’elle faisait de son mieux pour rester dans son rôle. Elle souhaitait l’entendre supplier, même une seule fois, et reconnaître sa supériorité temporaire. Et pour cela, elle devait résister autant que possible et continuer à le traire en prenant son temps. Même si tout ce qu’elle souhaitait était de le sentir maltraiter son corps souple avec ses mains, son chibre, ses lèvres…

Elle allait essayer, en tout cas.

8
Le quartier de la Toussaint / Re : Retrouvailles [Cata]
« le: vendredi 02 juillet 2021, 23:30:45 »
La sensation de tenir la vie (ou plus exactement le vit) d’un homme entre ses doigts, Catalina ne s’en lasse pas. Elle se régale des sons qu’elle peut tirer de Jack, de ses grognements, de sa voix qui lui délivre les réponses espérées et de l’expression frustrée qu’il arbore lorsqu’elle ralentit son rythme. Elle se nourrit de son odeur, de ses mots doux et moins doux, de la vie qu’elle ressent pulser contre sa paume, de ses promesses de sincérité et de ses désirs exprimés sans complexes.

Sans qu’elle ne s’en soit rendue compte, la porte de la cellule s’est ouverte, puis refermée. Five s’est glissé sans un bruit, aussi discret qu’il est costaud, et s’est posté contre le mur, dans le dos du prisonnier. Il étudie chaque parole, comparant les résultats de cette séance d’interrogation avec les quelques autres dont il a été témoin. Il note que la veuve s’en tient à vérifier les informations déjà reçues, et ne pose pas de questions fâcheuses. Comme cette cravate qu’elle a accidentellement subtilisé en ne pensant emporter qu’un petit souvenir d’une nuit torride. Il ne peut s’empêcher non plus de comparer les réactions de l’agent Taylor aux siennes, lorsqu’il avait accepté de servir de cobaye pour cette méthode peu conventionnelle d’interrogatoire.

Ses prunelles assombries fixées sur Jack, Catalina ne reste « professionnelle » que par miracle. Son corps brûle du désir que lui insuffle l’homme attaché. Son esprit est perturbé par les souvenirs de leur nuit passée, et de ce que la suivante pourrait apporter. Ses mains profitent de sa chaleur, de sa rigidité, et se laissent presque emporter par moment, avant qu’elle ne réfrène son ardeur, ne laissant pas l’opportunité à son prisonnier de se laisser aller à la délivrance. D’une voix rendue presque inaudible par le désir qui la taraude, l’ancienne tueuse se moque doucement.

« Pas si vite, my love, souffle-t-elle contre ses lèvres. Laisse-moi profiter encore un peu de ta position de faiblesse, se moque-t-elle gentiment. »

Le souvenir du baiser partagé peu avant réchauffe encore ses lèvres et ses reins. Elle lui sourit, et s’agenouille entre ses cuisses, lui offrant une aussi bonne vue sur son corsage que précédemment. Mais avec le bénéfice d’avoir ses lèvres plus près de l’érection qui déborde de sa main. Elle ne perd pas de temps, et ses lèvres s’arrondissent autour du gland, l’aspirant implacablement en nettoyant ce qui a déjà suinté sous le traitement qu’elle lui a fait subir.

« Et cette fameuse cravate, intervient Five dans le dos de Jack juste au moment où la veuve penchait la tête un peu plus pour accueillir le sexe tendu jusqu’au fond de sa gorge. Quel intérêt représente-t-elle pour le gouvernement américain ? Une formule scientifique secrète incluse dans les broderies ? Un fil imprégné d’un sérum de vérité expérimental ? Une puce cousue dedans contenant des informations compromettantes sur les services d’espionnages américains ? Les coordonnées d’une zone d’expérimentation secrète sur les mutants en filigrane sur le revers ? »

L’ex-Veuve Noire manque de sursauter au ton inquisiteur de Five, et déglutit par réflexe, comprimant le gland juste après le passage de la glotte. Elle se reprend vite, cependant, et redresse la tête avec une lenteur exagérée. Officiellement, pour faire durer le plaisir. Officieusement, pour profiter un peu plus du léger goût salé, un peu amer, qui subsiste contre sa langue.

Donnant un petit instant à Jack pour se remettre s’il a été surpris par l’intervention de l’ancien militaire, la brune le reprend bien vite entre ses lèvres ensuite, ses mains se glissant en-dessous pour enserrer les bourses, et pour continuer son exploration plus loin. Cette fois, son majeur progresse au-delà de l’anneau serré et s’introduit avec douceur. Pour l’occasion, la brune relève les yeux en relâchant l’érection, observant les réactions de Jack, de Five, et permettant à son corps d’arrêter de surchauffer à la simple pensée de cette épaisse masse de chair qui la ravagerait sans relâche.

« Five, souffle-t-elle, réprobatrice. C’est incroyablement rude de s’infiltrer ainsi dans une conversation sans y avoir été invité. »

Elle ne dit rien sur la question posée, mais le message est passé. Elle n’apprécie que moyennement l’interruption. L’ancien militaire -les cheveux toujours courts, la posture rigide, les traits sévères- toise la veuve, toujours agenouillée, et Jack toujours attaché mais avec le pantalon rendu à mi-cuisse et le sexe à l’air. Il ne donne pas l’impression d’être repentant, ni celle d’être venu prendre en charge l’interrogation. Il a tout misé sur la surprise pour lire les réactions physiques de l’agent Taylor plutôt que d’écouter les réponses, s’il y en a.

Après un instant de silence, il hausse les épaules, et se dirige vers la porte.

« Le chef aimerait un moyen de pression pour garder les informations recueillies par les différentes agences… Séparées. Tu peux profiter de ton jouet ce soir, mais si rien n’est trouvé, tu devras lui dire adieu, Noire, ajoute-t-il avant de sortir. »

La veuve se renfrogne légèrement. D’un côté, ça veut dire que les cinq hommes qui l’accompagnaient dans cet entrepôt avait délaisser la surveillance de « l’interrogatoire ». De l’autre, ça voulait dire que l’organisation cherchait de quoi faire chanter Jack si jamais il lui venait à l’idée de diffuser le lien qui existait entre Catalina et les morts suspectes de ses différents époux.

« Où en étions-nous, déjà ? Reprend la brune, comme si de rien n’était, après quelques instants. Ah oui ! »

Et comme dans une tentative désespérée de profiter au maximum, elle se jette de nouveau sur son objectif, venant sucer, aspirer, mordiller le sexe entre ses lèvres. Son majeur joue, entre et ressort, taquine et explore, mais la sensuelle tueuse à la retraite s’arrête toujours quand elle sent que l’homme est proche de l’orgasme. Elle le torture, et se fait violence pour ne pas céder et le détacher alors que son esprit est rempli de scène où il la défonce tout à fait délicieusement.

Avec un sourire carnassier, elle se lève pour changer d’angle d’attaque. Ses lèvres viennent s’écraser contre celles de l’homme, ses mains emprisonnant sa nuque pendant que ses cuisses se glissent de part et d’autre de sa taille. Elle prend place avec une lenteur exagérée, sa robe se retroussant sur ses cuisses, toujours plus haut, confirmant l’absence totale de sous-vêtements. Et l’effet non-négligeable que son petit jeu a aussi sur elle.

« Crois-tu être… Mmmh… Assez fort pour résister ? Pour ne pas te laisser aller à la seconde où… La jeune femme frotte son entrejambe trempée contre la raideur mâle entre ses cuisses, l’humidifiant avec un peu plus que de la salive, et mime un coup de rein tout en laissant le gland glisser contre ses lèvres intimes sans jamais les pénétrer. Où je te prendrais en moi ? »

Elle gémit en se mordant la lèvre, la tête qui se rejette en arrière alors qu’elle mime un va-et-vient, frottant sa perle gonflée contre la queue massive de son amant.

« Je t’interdis de jouir, mon tendre époux, ordonne-t-elle. »

D’un mouvement de bassin, elle s’empale soudain, espérant surprendre Jack en choisissant de mettre à l’épreuve son cul, mentionné plus tôt. Elle frissonne, agrippant plus fort la nuque de l’homme tandis qu’elle se retrouve à califourchon sur lui, empalée jusqu’à la garde. Son corps, presque comme un réflexe, se contracte, rendant probablement la tâche, de réfréner un orgasme, plus ardue.

9
Le quartier de la Toussaint / Re : Retrouvailles [Cata]
« le: mercredi 30 juin 2021, 22:24:04 »
« Du nouveau sur le vol de sa valise ? Demande la voix à l’autre bout du fil. »

Two et Four s’observe un instant, avant que le dernier ne prenne la parole.

« Rien, monsieur. L’équipe n’a pas poursuivi l’enquête après avoir réalisé qu’il y avait peu de chance de retrouver le coupable. Le Four Season Hotel George V est très fréquenté, notamment en ce qui concerne le personnel. Ils n’ont pas vu la nécessité de chercher une aiguille dans une botte de foin. Ce n’était que des vêtements, à l’époque, après tout. »

Des imprécations se font entendre sur la ligne, et certains employés vont certainement se faire remonter les bretelles. L’organisation est tout à coup très intéressée par ce que représente cette cravate. Les cinq anciens militaires font comme s’ils n’avaient rien entendu, et continuent de surveiller l’interrogatoire. Two ricane en entendant les exigences du prisonnier, mais le camoufle vite dans une petite toux. De l’autre côté du téléphone, seule la fin a été entendu.

« Rappelez s’il y a du nouveau, je vais vérifier que personne n’a en effet toutes les infos, peut-on entendre, avant qu’un clic ne signale la fin de l’appel. »



De son côté, Catalina doit réfréner les battements de son cœur qui s’emballe. Une vague de chaleur a parcourt, de la tête aux pieds, en commençant au creux de ses reins. Les paroles de son amant enflamment son imagination. Le ton de sa voix lui donne envie de laisser libre court à ses désirs. Son regard l’émoustille, de même que l’expression qu’il arbore. La puissance de l’homme, restreint par liens d’acier, manque de la faire chavirer.

Et puis elle sourit, prédatrice. Ses jambes se décroisent avant qu’elle ne se lève, avec une lenteur calculée aussi bien pour faire monter la température que pour se laisser le temps de raffermir sa volonté. Si elle s’était écoutée, elle aurait probablement cédé. Mais d’autres idées, tout aussi alléchantes, envahissent son esprit.

« No, no, no, darling, susurre-t-elle. Enfin, si, il y a sûrement moyen que tu conserves ta vie. Mais pour le reste… Ça peut attendre. »

Elle se penche vers lui, posant ses mains contre ses genoux, et rapprochant ses lèvres de celles de l’homme.

« Même si elles sont… tout à fait raisonnables, continue-t-elle un ton plus bas, séductrice, j’ai d’autres idées pour l’instant. Il faut que je sois certaine, après tout, que tu ne me baratine pas, en affirmant être le seul à avoir toutes les informations… »

Elle sourit, effleure à peine les lèvres de l’agent Taylor avec les siennes, avant d’ajouter quelques mots.

« Et pour cela, il me faudrait libérer toute cette chair maltraitée ici, souffle-t-elle en venant agripper son entrejambe d’une main ferme mais attentionnée. Malheureusement, je ne peux pas prendre le risque de te détacher pour l’instant. Mais on fera avec. »

Et la séductrice se met à l’œuvre, plutôt aisément. On sent une certaine expérience, dans l’action de baisser le pantalon d’un homme attaché. Elle manœuvre trop habilement pour ne pas l’avoir déjà fait quelques fois. Ses caresses contre l’épaisse protubérance qu’elle libère sont tour à tour douce et légère, ou appuyée, ferme et sans hésitations.

Quand son premier objectif est atteint, quand le pantalon est abaissé jusqu’à mi-cuisse, l’ancienne tueuse à gage vient mordiller la lèvre inférieure de Jack, l’air joueuse, tandis que sa main droite s’enroule autour de l’érection. Dos au miroir sans tain, elle cache l’action à la vue des spectateurs. Mais son charmant prisonnier, s’il jette un œil, peut admirer la croupe tendue de la veuve. Remontant ses lèvres contre l’oreille de l’agent gouvernemental, elle murmure quelques mots.

« J’ai appris, vois-tu, mon tendre époux, que 99% des candidats à mon expérimentation ne peuvent me mentir lorsque leur esprit est focalisé sur moi. Et quand leur attention est divisée entre moi, et les stimulations que je leur offre, il est plutôt aisé de discerner le vrai du faux. »

Sa main se resserre autour du chibre libéré, coulissant lentement de haut en bas et inversement.

« Je ne doute absolument pas que ça te plaise, mon amour, conclut-elle en augmentant le rythme un instant, avant de l’apaiser juste après. »

La jolie brune s’amuse ainsi un moment, laissant ses doigts s’égarer parfois plus bas cajolant la peau douce des bourses. Ou plus loin encore, quand un majeur se sent aventureux. Elle s’assure toutefois qu’il ne se laisse pas emporter par l’euphorie du moment, arrêtant tout mouvement quand elle le sent prêt à se rendre. Et lorsqu’elle est certaine d’avoir la pleine et entière attention de l’homme, ses lèvres chuchotent ses questions à nouveau, cherchant la confirmation que Jack est le seul à pouvoir relier les points.

Mais à ce petit jeu, elle est bien plus forte lorsqu’elle n’est pas impliquée… Emotionnellement. Une seule nuit avec l’homme, et la veuve éprouve des difficultés à le « torturer » sans se laisser prendre au jeu. Son souffle qui flanche parfois contre l’oreille de Jack est une bonne indication. Sa voix basse, chargée de désir en est une autre. Ou encore la façon dont la pointe de ses seins est visible sous la robe, preuve d’une absence de soutien-gorge.

10
Le quartier de la Toussaint / Re : Retrouvailles [Cata]
« le: lundi 28 juin 2021, 19:13:37 »
Derrière le miroir sans tain, la brute numéro 5 observe attentivement le petit jeu de la Veuve Noire. Le téléphone à côté de lui transmet d’autres informations. L’interrogatoire est transmis à l’une des planques de l’organisation par une petite caméra dissimulée dans la porte blindée.

« Qu’en pensez-vous, Five ? Demande une voix basse sortant du haut-parleur. Est-il susceptible de répondre à nos interrogations ? »

Le colosse hausse les épaules. Il y a une caméra aussi dans la petite pièce utilisée pour observer. Five n’est qu’un pseudonyme. Il le porte depuis pas mal d’année déjà.

« Attendons de voir sur que Noire pourra lui soutirer. Elle n’est pas interrogatrice, mais ses… méthodes… ont fait leur preuves sur les hommes. Il a déjà goûté à ses charmes. Il est possible qu’il y cède à nouveau. »

A côté de lui, One, Two, Three et Four ricanent légèrement. Noire -une partie du surnom de Catalina dans l’organisation- a été recrutée en partie pour son physique, et l’usage qu’elle en faisait. Pour son intelligence, et son appât du gain aussi. Ainsi que son absence de remords quand on lui présentait une raison valable pour éliminer une cible. Ce n’est pas la première fois qu’ils assistent à son petit jeu de séduction. Avant qu’elle ne soit baptisée Veuve Noire, ils avaient tous hésité avec Succube.



Le regard de la veuve redevient clair, taquin, alors que Jack commence à parler. Rien qui ne l’étonne -enfin, depuis sa garde-à-vue, en tout cas- mais plutôt la confirmation de ce qu’elle pensait. Elle était certaine que l’organisation adorerait savoir pour quelle agence travaillait l’homme, mais ce n’était pas le plus important pour elle. Ses fausses personnalités, lorsqu’elle épousait une cible, avait été soigneusement choisie pour n’avoir aucun lien avec sa véritable identité. Les mouvements d’argent et de titres de propriété étaient nombreux, destinés à embrouiller le premier venu. Mais pas assez tortueux pour perdre un agent du gouvernement. La brune se promit d’avoir un entretien avec son contact dans les dirigeants de l’organisation pour pallier cela.

Elle reste cependant intriguée par la raison pour laquelle il voulait la contacter rapidement. Il ne semblait pas s’être douté de son passé, lors de leur nuit à l’hôtel. Pas qu’ils aient beaucoup échangés sur leurs vies respectives, cela dit. Selon son texto, elle avait quelque chose qui lui appartenait. Avait-il un attachement particulier à la cravate qu’elle lui avait dérobé au petit matin ? Ou n’était-ce qu’une raison bidon ? Voulait-il simplement la revoir ? Ou bien pensait-il qu’elle avait oublié sa boucle d’oreille par accident ?

Catalina eut un petit pincement au cœur en songeant à ce dernier item. Elle l’avait emportée avec elle pour sa tournée de voyages d’affaire, appréciant les images qui dansaient dans son esprit quand elle posait les yeux dessus après une longue journée de réunions. Quand elle s’était fait dérober la valise qui contenait ses vêtements -et la fameuse cravate- elle avait fait appel aux services de ses anciens employeurs pour essayer de retrouver les malfaiteurs. Hélas, le temps que leurs enquêteurs se mettent sur l’affaire, les traces étaient déjà froides.

La jeune femme sort de ses pensées pour sourire doucement à Jack.

« Ils ont été très respectueux, s’amuse-t-elle. Même si leurs questions étaient un peu trop invasives à mon goût. »

Elle reprend place sur la chaise, croisant de nouveau les jambes, ses prunelles ne se lassant pas d’apprécier la vision de l’homme face à elle. En temps normal, rien que de le voir suffirait à la mettre en condition pour de petits jeux entre adultes consentants. Mais qu’il soit attaché, incapable de se défaire de ses liens… A sa merci… Elle en frissonna imperceptiblement.

Se raclant légèrement la gorge pour reprendre contenance, et chasser les fantasmes loin d’être chastes qui lui traversaient l’esprit, la veuve remonta son regard jusqu’aux yeux de son amant.

« S’il ne tenait qu’à moi, je me contenterais d’une promesse de ne pas chercher à en savoir plus sur mon passé. Mais mes anciens employeurs, hélas, ne voient pas les investigations menées à mon sujet d’un bon œil. Que tu sois d’une agence gouvernementale américaine, quelle qu’elle soit, les inquiètes, vois-tu. Quoique le terme est peu être un peu fort. Son pied dans le vide se tend légèrement pour caresser la jambe de l’homme du bout d’un talon aiguille. Qu’elle est la véritable raison pour laquelle tu me cherchais, mon cher époux ? La cravate, ou autre chose ? Elle se mord légèrement la lèvre, réfléchissant rapidement, et ajoute : Et tu as des... exigences... en échange de ta coopération ? »

L’ancienne tueuse à gage faisait de son mieux pour éviter de diriger son regard vers le renflement de l’entrejambe de Jack, ayant déjà assez de mal à ne pas se focaliser sur la chaleur née de la réalisation qu’il était impuissant face à elle ainsi attaché. Qu’ils étaient seuls dans la pièce. Que cinq anciens soldats bien bâtis n’étaient qu’à quelques pas, prêts à intervenir sur son ordre.



« Je crains que Noire ne se laisse encore distraire, murmure Two, les bras croisés dans le dos, en observant au travers de la vitre. »

Five et les autres ne semblent pas plus perturbés que cela. A l’autre bout du fil, il n’y a pas non plus de réactions à la suite de cette sortie.

« Si dans dix minutes, Noire n’a pas plus d’infos, Five et Three se chargent de muscler un peu l’interrogatoire. »

11
Le quartier de la Toussaint / Re : Retrouvailles [Cata]
« le: dimanche 27 juin 2021, 12:51:47 »
Ian, répète-t-elle dans sa tête quand Jack le mentionne, avec un sourire attendri. Les souvenirs du jeune homme affluent, et la veuve a bien du mal à ne pas se laisser distraire. Parce qu’il n’y a pas que Ian, dans ces souvenirs, même s’il se suffirait à lui-même. Il y a aussi Jack, et ses mains contre sa peau. Sa bouche contre la sienne. Ses yeux si particuliers plongés dans les siens. Sa queue, aussi, qui la comblait férocement.

« Reprends-toi », s’admoneste-t-elle. Jack n’était pas là pour de fougueuses retrouvailles. Il était là parce qu’il l’avait faite recherchée dans tout le pays. Et pas que. Elle se souvient avoir croisé des officiers des forces de l’ordre aux aguets lors de son voyage. Elle ne doutait pas son passé avait été soigneusement passé au crible. Les questions qui lui ont été posées lors de la garde-à-vue étaient claires et précises. Trop précises.

Essayant de laisser sa distraction au placard, la brune se concentre sur les paroles de Jack, croisant les jambes. Elle se doute bien qu’il ne répondra pas aux questions sans un peu de persuasion. Il n’est, après tout, pas le professeur qu’il disait être. Il est quelque chose de plus. Un flic, probablement, selon l’organisation. Mais quelle agence ? De ce qu’elle a pu voir, à chaque fois qu’elle changeait de pays pour visiter les entreprises qu’elle possédait, ce n’était pas qu’une seule agence. Pour un travail de surveillance international comme ça, plusieurs services étaient sans doute de mèche.

L’ancienne Veuve Noire lâche un petit rire amusé quand il parle à son tour de la boucle d’oreille. Plus encore, quand il avoue ne pas s’être attendu à ce que ses recherches lui avaient appris sur elle. Elle non plus ne s’attendait pas à ce qu’il apprenne autant sur elle. Pas sur son passé, en tout cas. L’organisation avait admis, la veille, que plusieurs alarmes les avaient avertis que quelqu’un creusait sur les dossiers de ses époux tragiquement décédés. Plus exactement, sur leur possessions.

« Oh, sweetie… Tu m’as aussi manqué. J’ai souvent repensé à cette nuit, lors de mon voyage. Surtout lorsque je rentrais à ma chambre d’hôtel le soir, et qu’un groom me montait le dîner. Aucun n’était à la hauteur de Ian. Elle sourit, et décroise les jambes. Et, à ma grande déception, il n’y a eu aucun tendre époux pour me tenir compagnie la nuit. »

Elle se relève doucement pour s’approcher du prisonnier, sa main droite effleurant la joue gauche de Jack avec une certaine affection, avant qu’elle ne se penche, cherchant ledit portefeuille. Ses lèvres sont proches de la mâchoire de l’homme, alors que ses mains palpent le torse dans leur recherche, et elle ne résiste pas à la tentation de les laisser déposer un baiser léger avant de se redresser, une fois sa fouille achevée avec succès. Les brutes l’ont désarmé plus tôt, mais n’ont pas touché au reste.

Catalina ne tarde pas à trouver la boucle d’oreille, et la prend entre le pouce et l’index, ravie de constater qu’il l’a en effet gardée.

« J’aurais aimé te dire que j’ai gardé ta cravate aussi précieusement mais… On me l’a volée, hélas. Avec une valise pleine de vêtements. Je doute que ça ait été la cible prioritaire, étant donné que la valise contenant bijoux et papiers était exactement la même. Elle rit doucement et ajoute : Les cambrioleurs de nos jours, il faut tout leur apprendre, mh ? »

Ses doigts gardent la boucle d’oreille un peu plus longtemps, avant qu’elle ne la glisse à nouveau dans le portefeuille. Un cadeau est un cadeau, après tout. Cependant, elle ne résiste pas à l’envie de jeter un coup d’œil aux cartes contenues dans les autres pochettes. Même si Jack n’est pas le professeur d’anglais qu’il avait dit être, elle doute de trouver quoique ce soit qui la mène à sa véritable identité.

« Je suis aussi navrée de te dire que, si tu te lasse de mon petit présent, le collectionneur à qui appartenait cette boucle est malheureusement décédé. Sa fille serait ravie de dire que j’ai ensuite volé toute cette collection… Mais elle est simplement jalouse de ne pas en avoir été la bénéficiaire, à la lecture du testament, souffle-t-elle, prenant un risque en avouant ce détail. Elle n’avait, après tout, pas épousé le riche britannique sous son vrai nom. Il serait cruel de lui envoyer cette boucle en rappel de ce qu’elle n’a pas eu, tu n’es pas d’accord ? »

Elle referme le portefeuille, et le pose sur la chaise vide face à Jack, avant de s’approcher à nouveau. Ses mains se posent sur les épaules masculines alors qu’elle se positionne derrière la chaise, et sa poitrine repose contre la nuque de Jack quand elle se penche pour venir mordiller un lobe d’oreille, malicieuse.

« Je devrais te laisser te faire interroger par ces messieurs qui t’ont si gentiment amené ici, susurre-t-elle. Mais je n’aimerais pas qu’ils t’abîment, dans leur enthousiasme pour te faire cracher le morceau. Elle donne un petit coup de langue taquin contre l’oreille. Il va me falloir découvrir exactement ce que tu as appris, cela dit. Et qui est au courant. Je ne voudrais pas passer le reste de ma retraite en fugitive, ni ne mettre mon ancien employeur en danger, tu comprends, mh ? »

Ses mains, qui s’étaient contentées de rester sagement poser sur les épaules jusque-là, se resserrent un peu plus contre lui, alors qu’elle exhale l’un de ces petits soupirs lascifs dont elle a le secret. Un qu’elle a utilisé lors de la nuit à l’hôtel, pressée entre Jack et Ian, enivrée par leur présence, par la sensation d’être complète entre les deux.

« Tout se passerait admirablement bien si tu étais coopératif, darling, suggère-t-elle en se redressant, laissant ses doigts traîner sur les épaules du prisonnier en revenant face à lui. Je doute que ce soit aussi facile, cependant, ais-je tort ? »

Son regard se plonge dans le sien, l’incitant à se montrer arrangeant, promettant de nombreux plaisirs en récompense. Puis il se durcit, le bleu clair devenant de glace, déterminé à trouver le moyen de lui faire avouer ce qu’il sait.

12
Le quartier de la Toussaint / Re : Retrouvailles [Cata]
« le: samedi 26 juin 2021, 15:25:09 »
« Ma très chère épouse… » Un sourire orne ses lèvres en repensant au seul homme qui pouvait se targuer de prononcer ces mots-là sans subir les conséquences fort peu enviables de ce que ces liens signifiaient. Jack Taylor, c’était son nom. Elle se souvenait encore avec acuité de cette nuit qu’ils avaient passé à l’hôtel, dans la suite qu’ils avaient tous deux réservé sans le savoir. Ils n’avaient rien en commun, si ce n’est leur nom de famille. Il était professeur d’anglais, elle était actionnaire majoritaire de plusieurs entreprises bien portantes. Il semblait consciencieux, travailleur et avoir la tête sur les épaules. Elle était désinvolte, futile et perdait la tête pour chaque amant qu’elle trouvait intéressant.

Son sourire se fana lorsqu’elle reposa les yeux sur le message envoyé. Quelle coïncidence qu’elle l’ait reçu peu de temps après sa libération de garde à vue. Ses lèvres gourmandes se pincèrent jusqu’à ressembler à une fine ligne grenat. Damn it, songe-t-elle en s’adossant à la banquette de la voiture pendant que son chauffeur la ramenait à la maison. Etant donné les questions auxquelles elle avait dû répondre, les flics qui l’avaient arrêtée semblaient soupçonner son passé peu recommandable. Elle allait devoir tout changer, maintenant qu’elle avait été compromise. Elle allait devoir envoyer un message à l’organisation, pour les prévenir qu’elle avait été compromise, après tout ce temps. A moins que…

Son pouce verrouilla le téléphone alors que ses traits se figeaient dans une expression déterminée. Elle allait découvrir ce que Jack Taylor -si c'était son vrai nom- voulait. Elle allait creuser pour savoir ce qu’il savait. Ce qu’il soupçonnait. Même s’il y avait de fortes chances pour qu’elle ne puisse plus utiliser sa véritable identité, elle allait tout de même faire tout ce qui était en son pouvoir pour découvrir jusqu’à quel point exactement elle avait été compromise.

Résolue, elle rentra chez elle pour tout préparer.



« Professeur prêt pour Révision. »

Le texto, aussitôt supprimé, décide Catalina à agir. Après avoir contacté l’organisation la veille, et avoir eu une réponse en un temps record, un plan avait été décidé. Un piège, pour Jack, au lieu de rendez-vous qu’il lui avait envoyé. A la place de la jeune femme, il avait rencontré ses hommes de main au parc. Un petit sédatif léger, et il avait été embarqué dans un van blanc aux vitres teintée et sans plaque d’immatriculation, puis guidé dans un entrepôt à l’abandon que Catalina avait envisagé d’acheter pour reconvertir en loft. Cela ne l’avait pas empêchée de procéder à quelques « travaux » avant de renoncer à l’acheter.

De l’extérieur, rien ne semblait indiquer une quelconque activité sur la zone. L’entrepôt était en aussi mauvais état ce soir qu’il l’avait été les années précédentes. Si un van blanc aux vitres teintes et sans plaque d’immatriculation avait pu être aperçu un peu plus tôt… Eh bien les témoins avaient sûrement fumé un peu trop. L’organisation s’en était assurée.

L’intérieur, en revanche, n’était plus aussi délabré. Tout avait été rénové, des sols aux plafonds. Jack avait été guidé dans une petite cellule, désarmé et attaché sur une simple chaise en métal. Inconfortable, mais stable. Un sac en toile recouvrait sa tête, dans l’hypothèse où il se réveillerait plus tôt que prévu. Brute numéro 1 et brute numéro 2 veillaient, de chaque côté du prisonnier, avec une posture qui n’était pas sans rappeler l’armée. Brute numéro 3 et brute numéro 4 gardaient la porte de la cellule. Catalina, pour sa part, était installée dans une petite pièce de l’autre côté, le regard fixé sur le prisonnier qu’elle pouvait observer au travers d’un miroir sans tain.

Le plan était de laisser brute numéro 5 mener l’interrogatoire. Mais quand le regard de la brune se posa sur la silhouette familière de son amant d’une (merveilleuse) nuit, sa résolution se fissura. Elle savait que brute numéro 5 avait l’expérience pour faire parler des prisonniers. Mais l’usage de la violence, de la cruauté, n’avait jamais attiré l’ex-Veuve Noire. Elle avait d’aussi bons résultats avec la séduction. Et l’idée de voir le beau Jack Taylor malmené -attirante pendant l’heure qui avait suivi sa relaxe de garde à vue- commençait à ne plus sembler sensée.

Brute numéro 5 était dans la pièce, adossé contre le miroir, face à Jack. Ce dernier semblait montrer des signes de réveil. Sa tête n’était plus aussi penchée, son corps était plus tendu… Catalina maltraitait sa lèvre inférieure, de plus en plus tourmentée.

Brute numéro 5 s’avança et retira brusquement le sac en toile qui était sur la tête de Jack.

L’organisation n’allait pas aimer si l’ex-Veuve Noire s’en mêlait…

Brute numéro 5 agrippa les cheveux de Jack pour lui tirer la tête en arrière.

L’ex-Veuve Noire quitta son poste et pénétra dans la cellule.

Le regard de la brute numéro 5 aurait pu faire trembler Catalina, mais elle y était habituée. D’un signe de tête, elle lui indiqua de sortir. Elle vira aussi les brutes numéros 1 et 2 d’un regard impérieux. Puis, quand la porte de la cellule cliqueta, indiquant qu’elle avait été verrouillée de l’extérieur, la brunette posa ses iris claires sur le « professeur d’anglais », essayant de ne pas s’attendrir en retrouvant les prunelles vairons qui meublaient ses souvenirs lors de cette unique nuit à l’hôtel.

« Hello, mon cher époux, susurre-t-elle en prenant place sur la chaise en face de lui. As-tu fait bon voyage ? »

Sa posture apparaît détendue. Adossée nonchalamment contre le dossier d’une chaise métallique du même type que celle sur laquelle il est lui-même assit, l’ex-Veuve Noire croise les jambes. Elle n’avait pas prévu de changer le plan de l’organisation, et ne s’est donc pas habillée en conséquence. Elle n’apparaît pas « interrogatrice professionnelle » avec sa petite robe noire bustier en dentelle. Ses escarpins, des Louboutin comme lors de leur rencontre à l’hôtel, tranchent avec le décor stérile de la cellule. Elle passe une main légère contre sa crinière -ramassée en une longue tresse ensuite remontée en chignon- s’assurant qu’aucune mèche ne s’en est encore échappée, et penche la tête sur le côté.

Derrière le miroir sans tain, elle se doute que brute numéro 5 observe attentivement, une ligne de communication ouverte avec son contact de l’organisation. Elle sait qu’elle est bonne pour une remontrance -au mieux, si elle tire de bonnes informations de Jack- et s’efforce de ne pas y penser tout de suite.

« Tu tenais vraiment à la cravate que j’ai emportée en souvenir, Jack ? Elle était élégante, j’en conviens. Mais le tissu n’était pas d’une qualité excessive. Elle ne valait certainement pas le prix de la boucle d’oreille que j’ai "oublié" sur la table de chevet. »

Comme pour accentuer la mention des boucles d'oreille, la lumière d'un des néons accrocha les araignées en diamant pendant à ses oreilles. La tête étant un diamant normal, étincelant, et le corps un diamant noir. Veuve Noire jusqu'au bout, non ?

13
Je te remercie, c'est mieux !

Du coup, tu peux aller jouer, c'est bon pour moi. Tu es validé !

14
Coucou !

Du coup, c'est mieux au niveau du format, plus aéré en effet. Il reste cependant quelques fautes (mais je comprends, ne t'en fais pas, juste que celles-ci, normalement, sont visibles sur bonpatron par exemple :

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)
)

Si tu peux voir pour repasser ton texte sous un correcteur pour t'aider, peut-être ? Ou si tu veux, je te mp avec celles qui me sautent aux yeux?

15
Coucou, et bienvenue par ici !

Tout d'abord, comme le dit la charte, la présence d'un avatar n'est pas obligatoire. Donc tu fais comme tu le sens.

Citer
La présence d'un avatar n'est pas obligatoire. Nous vous conseillons cependant d'y apporter un soin particulier, car il s'agit du premier contact qu'auront les autres joueurs avec votre personnage, avant même la lecture de votre fiche : choisissez si possible une image propre et pas trop petite. La largeur optimale se situerait à environ 300 pixels (les avatars plus larges sont redimensionnés à cette taille).

Ensuite, pour la fiche proprement dite, il y a le nombre de mots requis, et je n'ai rien à redire sur le contenu.
Mais il y a beaucoup de fautes (des accords, principalement, avec les genres et les nombres). Tu gagnerais aussi en lisibilité à faire des paragraphes pour ton histoire, c'est un peu compact, comme ça.

Je te laisse corriger les fautes (des sites comme bonpatron sont pas mal pour aider, ou sinon les correcteurs des traitements de textes comme Word ou OpenOffice), et je reviendrais ensuite pour valider.

Bon courage !

Pages: [1] 2 3 ... 39