Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Lollipop Du Vivier

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Complexe d'études secondaires et supérieures / Re : Faire affaire.
« le: samedi 16 avril 2016, 17:25:49 »
Tu as mal. Mal aux dents. Mal aux canines en fait, très précisément. Tu as l'impression qu'elles ne savent plus sortir, ou rentrer. Tu as l'impression que si tu mords quelque chose, tes dents resteront toujours à la recherche de sang, sang que tu ne supportes plus et que tu vomis. La vie est simple, la vie est belle. Souris à la caméra, tu es filmée. Tu regardes l'appareil photo et le laisse tomber. Des images. Des photos, des vidéos. Du porno amateur ? On peut dire ça comme ça. Toi, entre autre. Un élève aussi. Quelle idée de baiser avec un élève, bon sang ? Tu sais pas ce qui te prend ces temps-ci, tu accumules les conneries et les mauvaises idées. Il faudra que tu te débarrassasses de l'élève. Les preuves sont écrasées. Tu allumes une cigarette, lentement. Tu ne sais plus si tu fumais avant ou pas. Tu t'es paumée toi même depuis quelques mois. Depuis ta dernière tentation. Tu as sucé, tu as vomis, et depuis tu te sens vieillir. D'ailleurs, tu parais une jolie trentenaire avec quelques rides plutôt qu'une belle jeune femme. Ca t'attriste pas mal. Ca ne t'était jamais arrivé jusqu'ici. Des siècles sans vieillir, le commencement est difficile. Est-ce que tu vas mourir ? Est-ce que tu es proche de la fin ? Tu vas être malade et crever dans un lit d'hôpital, abandonnée de tous. Voilà ce qui va t'arriver, ma belle. Tu grognes, écrases la cigarette, tourne, tourne encore. Tu ne sais pas trop comment gérer cette connerie. Tu te lèves, et tu attrapes tes habits de boulot. Tu y penses, tu finis par croquer dans un bout de chocolat.

Tu as pris du poids, putain ! Tes seins sont plus lourds, ton ventre un peu plus gras. Ouais, du coup, tu bouffes plus. Tu te sens comme une mannequin qu'on a affamé des années et qui retrouve sa liberté. C'est assez catastrophique. Tu allumes un nouvelle cigarette en balayant les couloirs. Ouais, c'est interdit, mais à vrai dire ... T'en as strictement rien à carrer. Pourquoi ce casier est ouvert ? Tu vas pour le refermer, avant de sentir un petit frisson de curiosité ... C'est pas bien. Mais mon dieu que c'est excitant. Allez, allez. Tu pousses la porte du casier pour l'ouvrir et regarde un peu. Il est presque vide. Une feuille sur le côté, et un bouquin. Tu fronces les sourcils. C'est quoi cette merde ? Tu glisses l'index dessus. Il est encore poussiéreux. Rien d'autre dans le casier ? Tu t'empares de l'objet, le glisses entre ta blouse et ton corset, et soupires. Allez, faut continuer. Tu le feuilletteras ce soir, ça te changera un peu les idées. De la lecture, c'est toujours bien quand tu n'as pas envie de te toucher. Ouais, la frustration sexuelle est pire depuis quelques semaines. Sans doute que le manque de sang t'excite, comme si t'étais une malade en manque de médicaments qui veut trouver son no-return point. Tu images qu'il devrait pas tarder, ce point de non-retour et que tu vas t'étaler un jour, au sol, l'air d'une vielle de 85 ans, tremblante. Tu as d'ailleurs du mal à porter certaines choses, quand ça devient un peu lourd.

La nuit est tombée. Il fait sombre. Tu allumes la petite lampe de chevet. Bon alors, cette merde... Tu croques dans un bout de chocolat, de nouveau. Et tu ouvres le livre. Ow. Satanisme est la première réaction qui te vient en tête. Toi et ta Bible. Tu attrapes ta croix et fermes les yeux, dans un frisson, murmurant des prières qui se mélangent dans ta tête. Pourtant tu réouvres un oeil, assez pour lire un peu les symboles. Peut-être que ce n'est pas Satan en personne. Il faudrait quand même que tu regardes ça plus longuement pour faire des suppositions... Tu feuillettes, avec une sucette en bouche. Oui, toutes les conneries sont bonnes à bouffer et à sucer. Toutes. Tu finis par refermer le bouquin et le jettes dans un coin de ta chambre de bonne. Conneries. Tu te lèves, tu te déshabilles, et enfiles simplement une culotte à dentelle, simple mais saillante. Tu mets ton chapelet autour de ton cou, et te laisses tomber à genoux. God Help Me Cause I failed ... Tu soupires. Même les prières ne te calment plus. Tu es mal, tu as soif, faim, envie de croquer et envie de vomir en pensant au sang. Tu te relèves et te laisses tomber sur le lit, la tête au niveau des pieds du lit, regardant le plafond. Il pleut dehors. Tu te cambres pour regarder la fenêtre, la tête à l'envers, et la pluie qui tombe. Tu vois les goutes sur la petite et unique fenêtre de cette chambre. La lumière s'étiole un peu ... Il faudrait vraiment que tu démissionnes.

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Il y a quelque chose de pire que la peur, de plus nauséeux que l'angoisse ... C'est l'odeur de la défaite. Elle te prend à la gorge et vient remuer tes entrailles, comme l'aurait fait la peur la plus brutale, mais elle remonte aussi. Elle embaume ton cerveau, elle te trouble la vue... Ou peut-être est-ce ces larmes brûlantes qui coulent sur tes joues ? Tu les sens, qui dévorent ta peau comme l'acide, qui écrase ton orgueil. Ah, ça ! Il t'en restait encore de l'orgueil et de la fierté après être passée entre ses griffes d'immortel ? Comment tu pouvais encore en avoir, après avoir mouillé sous ses coups, sous ses lacérations et jouit sous les coups de reins d'inconnus, les sens disparus, le corps seul répondant aux touchers brutaux de ses animaux ? Et pourtant, tu essayais encore de te draper dans la vanité, dans la supériorité, dans les croyances. Plus rien de tout cela n'avait d'importance, en cet instant précis où ton regard croisait celui de Siegfried. Non, tu le savais déjà. Ton verbe florissant ne faisait pas le poids face au sien, incisif et saignant. Même ta religion ne pouvait pas combattre la sienne et tes pensées les plus pieuses n'arrivaient pas aux chevilles de sa perversité acquise dans la bienséance. C'était pire qu'un défaite, pire que le gout amer de l'humiliation ... C'était pire parce que tu savais qu'il avait raison.

Tu savais que tu avais tort. Tu était obligée de le reconnaître, malgré toi. Mais tu vas te battre, encore. N'est-ce pas Marquise ? Tu vas te battre et tu vas faire face au vainqueur les dents en sang, la tête qui tourne et le regard fier. Tu ne vas pas te laisser faire, la défaite n'est pas marquée sur ton front, la défaite n'est pas à ventre, il ne peut pas avoir la victoire entre ses mains alors que tu galères pour remonter à la surface de tes pensées. Non. Tu vas lui prouver qu'il a tort alors même que tu sais qu'il a raison, tu vas mener ce tour de force de prêcher une vérité qui te ferait presque vomir. Non, non, non. Il a tort. Ne l'écoute pas. Ton souffle s'accélère alors qu'il revient à l'assaut avec ses arguments, c'est si bons arguments.

<< Ne parlez pas de Dieu. Vous ne savez pas ce qu'est Dieu... >> Et tu feras face à ça. Une abomination parmi tant d'autre, dira-t-on. Tu n'en plus sûre d'ailleurs. Dieu n'est pas avec lui. Dieu ne cautionnerait pas ses actions. Mais après tout, Dieu n'a-t-il pas été donné comme l'exemple et le créateur de toutes les folies, de toutes les violences ? Peut-être que c'est toi, qui a tort. Peut-être que Dieu cautionne et que tu ne l'as toujours pas compris ? Le doute s'installe en toi, terrible et de plus en plus fourbe, il s'insinue dans tes veines, dans ton cerveau, il te hante, il te saoule ... Tu t'enivres de tes questions, de tes réponses, de tes hypothèses. Son cri de guerre te tire un frisson soudain alors que tu sursautes. Il te coule un peu plus dans cette perspective douteuse en s'expliquant, calmement, comme le professeur qu'il est. Ses mots sont didactiques, ta pensée est bordélique. Sa langue est vérité, ton cerveau est noyé dans le faux. Ton regard glisse de la ceinture au sol, du sol à l'arme. De l'arme à lui. De lui à l'arme, de nouveau. Et le sol. Tu regardes le sol, comme si tu essayais d'emmagasiner les informations qu'il te donne, de les comprendre, de les prendre en compte, de les gérer. Mais c'est trop pour toi, apparemment. Tu inspires doucement, comme pour reprendre ton calme. Lollipop ? Lollipop ?! Ca éclate dans ta tête, ses mots, tes pensées, ça se mélange, ça s'éclabousse, de la bouillie d'honneur, de foi et de vérité. Tout s'étale dans ton corps, et tu laisses tomber ta dague.

<< - Ce n'est pas ça Dieu. Ce n'est pas l'Honneur, ce n'est pas la morale, ce n'est pas le Bon, le Bien, le Saint-Esprit et la prière. Ce n'est pas la pudeur ou la foi. Ni la fidélité et la liberté. Non, vous n'avez pas eu de Dieu, vous n'avez pas eu de drapeau, vous n'avez pas été soumis. Je vous l'accorde bien volontiers. >> Ta voix résonne comme vide alors que tu regardes le sol, les larmes coulant encore contre tes joues. La Résignation. << - Dieu ce n'est pas ça. Dieu ce n'est pas une pensée. Dieu c'est un fait. Dieu c'est un être. Dieu c'est une raison. On peut l'utiliser pour tout, pour rien, pour justifier, pour croire, pour rire, pour pleurer. Dieu c'est une justification. >> Tes pensées sont brouillées, tes paroles encore plus, ton objectif fracassé. Tu ne sais plus ce que tu racontes. Tu tentes simplement, vaguement, d'avoir raison. Tu ne veux pas t'avouer vaincue, putain !

Pas devant lui, pas comme ça. Nue, soumise, vaincue, abandonnant tes idéaux de justice et cette pauvre fille. Tu la revois, qui pleure. Tu te revois lui dire que tu l'aideras. Et tu es là, ton arme au sol, les poings fermés comme une enfant qui voudrait faire un caprice mais qui a peur de la fessée qui la punira. Trois sentiments. Continuer, lamentablement à t'acharner quand tu n'as plus rien pour le faire, plus l'envie, plus le droit, plus de raison, plus de justification. S'abandonner, totalement, s'offrir à lui comme le réclame ton corps et la luxure latente qui pulse dans tes veines suite au sang ingéré. Ou partir, obéir et finir de te mettre à genoux devant lui, soumise peut-être encore plus par cet abandon que par l'offrande de ton corps. L'hésitation est là alors que tu l'écoutes, avec son ultimatum et son arme de lâche, et qu'il t'explique qu'il veut juste rétablir la justice. Mais rien n'est juste dans cette pièce, ni la vampire, ni le nazi. Rien n'est normal, rien n'est clair, rien n'est juste. Non, ce n'est pas juste ! Non, non, non ... Encore. Tout s'embrouille de nouveau. Tout devient flou. Puis finalement, tu te laisses lentement glisser au sol, contre son uniforme ou contre ses jambes, tu ne sais plus trop bien. Tu restes là, à regarder face à toi, avant de prononcer, lentement, difficilement. Comme une sorte de peine de mort que tu t'infliges à toi-même, une humiliation qu'il t'épargnait mais que tu préfères étaler devant ses yeux. Peut-être est-ce pour avoir l'absolution de ton péché qui te hante, peut-être est-ce ta flagellation. Même pour toi, c'est pas clair. Alors pour lui ?

<< - Je pars, et on oublie. Je pars, j'abandonne, je m'avoue vaincue. Ici. Maintenant. Je pars, on ne se verra plus et tu sauras que tu peux me noter sur ta liste. Tu m'auras soumise, comme les autres. D'une autre manière, plus perfide... Tu veux que je te l'avoue, là, tout de suite ? J'ai tort. Heureux ? Bouffe là, ma résignation. Bouffe le, mon aveu, et étouffe toi avec ... J'ai tort. Mais ça ne te donne pas raison pour autant. Ouais, tu me domines clairement, mentalement, physiquement, sexuellement ... Ouais. Ton propos il est clair, il est beau, il donne envie de te donner raison. Ouais. Même au fond de moi, j'ai envie de te dire, 'ok, baise moi, fais moi hurler que je t'appartiens et que j'ai eu si tort de te vouloir du mal'. Tu m'as dévoré de l'intérieur. J'aurai pu te sucer le sang jusqu'à la dernière goute, et j'ai envie de te sucer la queue en priant pour ton pardon. >>

Tu le fixes une seconde. Deux. Trois. En quelques plumes, tu disparais. Derrière toi, il y a Siegfried, ton honneur et ta fierté.

3
Il t'énervait à avoir raison, hein ? Oh oui, p'tite Marquise, bien sûr qu'il t'énervait. Il arrivait à mettre le doigt sur des soucis qui te hantaient depuis assez longtemps Et lui, cet idiot, il arrivait comme un ange dans la pièce et trouvait la solution d'un claquement de doigts. Décidément, il était temps que tu te reprennes en main, si même un inconnu pouvait résoudre tes problèmes sans vraiment te connaître. Il aurait été temps que tu t'en rendes compte aussi, de toi-même, comme une adulte. Tu sais que tu es une adulte, mm ? Tu finis par soupirer. Tes pensées tournent sur elles-mêmes, tu continues toujours à réfléchir aux mêmes choses et tu t'embourbes dans tes problèmes, dans tes répétitions. La seule chose que tu sais bien faire, c'est provoquer les situation. Alors provoquer là, vas-y. Manipule le, oblige le à le faire. Et enfonce tes dents dans sa gorge pour en sucer l'essence vitale. Fais le, Ophélia. Il est si proche de toi, tu peux sentir son souffle, tu voudrais encore le rapprocher de ta peau. Tu voudrais pouvoir mêler vos souffles en un seul gémissement commun. L'appel de la luxure, voilà ce que tu ressens, puissamment ...

Et brutalement, le contact humain, le contact physique. Le contact de son torse contre ton dos, de son membre durci par l'excitation sur le galbe de tes fesses, de ses mains sur tes hanches, tu cambres légèrement, creusant tes reins dans un gémissement intense, presque nerveux, presque animal alors que tu mordilles ta lèvres inférieure. Le gémissement se tord en un grognement plus farouche que tendre, mais tu ne fais aucun mouvement pour te défaire de sa présence. Tes yeux se baissent sur ses mains. Ses paroles sont des caresses au creux de tes oreilles, des caresses libidineuses, glauques et un peu maladives. Elles ne sont pas belles, elle ne sont pas douces, mais elles sont foutrement excitantes et tu sens ton souffle s'accélérer alors que tu l'écoutes, bien forcée de sentir son souffle et sa voix contre ta peau. Tu continues de fixer ses doigts qui détache ta blouse, ses doigts un peu paumés et agiles qui se font plus pressant, découvrent tes cuisses, se frottent à ton corps. Impatient. Candide. Tu glisses ta main sur les siennes pour le guider, pas qu'il ne sache pas s'y prendre, mais tu connais bien le fonctionnement de ta jupe que lui, non ? Tu ne l'écoutes plus, il ne raconte que des insanités pour se délester du poids de la frustration et de l'excitation. Chacun sa manière de crever l’abcès, il choisit la médiocrité et la vulgarité. Ca lui va bien, avec ses yeux sauvages et sa lèvre inférieure déchirée, ce souffle cru de tabac et les muscles tendus sous son T-Shirt. Plus tu es proche de lui, plus l'odeur du sang remplit tes narines, plus l'ivresse te prend, te met des œillères. Du sang. Du sexe. De la violence. Il est violent, brutal, rugueux.

Puis soudainement, il te donne raison. Un hoquet de surprise t'échappe, tu ne réagis plus, tes bras tombent de chaque côté de ton corps, telle une poupée de chaire terriblement fragile, une poupée de chiffon et de tissu qui va s'écraser au sol dès qu'il te lâchera. Si. Si, tu as le courage d'assumer tes conneries. Si, tu le prendras ce risque. Un gémissement étouffé s'échappe de tes lèvres alors que d'un coup, tu retombes en avant, t'étalant sur une des tables alors que tu continues de ne apas répondre. Ton corps est éveillé, ton corps frissonne, ton intérieur te brûle, le désir si intense parcourt tes veines comme la seule sensation qui te rend la vie, qui te fait sentir vivante. La vie se résume à tuer et à baiser. Ta vie se résume à ces deux verbes, et il te donne l'occasion de réaliser deux en un. Tu as envie de sa main, ton souffle est presque chaud sous l'excitation, le stupre coule dans ton corps et tu te relèes en laissant tomber ta blouse au sol, le corset suivant le chemin et sombre sur le carrelage foutrement propre. Ta poitrine rend bien, avec cette blancheur livide. Comme quoi, il y a des points positifs à être crevée.

<< - J'assume ce que je dis. Totalement. >> La jupe glisse rejoindre la suite de ton habit au sol, suivie par les collants. Seule le shorty noir, dentelé est encore en place. Il moule tes fesses, se colle parfaitement à ta peau légèrement vieillie. Un tout petit peu, mais c'est assez pour te rendre soucieuse. C'est le manque de sang, c'est le manque de sang ... Tu te répètes en boucle les mêmes bobards. << Je gère ce que je dis. J'assume totalement. Alors vas-y. A toi d'assumer tes paroles. >> Tu n'as que faire d'être nue dans une bibliothèque dans un lycée publique, en ce début de nuit de printemps. Tu veux jouer au même jeu que lui, dans la cours des grands. Il s'attaque à la chaire ? Bon sang, tu sais le faire aussi. Tu le fixes et le bloques contre une de ses tables, tandis que tu passes une main dans ses cheveux, et un doigt entre ses lèvres, pour lui baisser lentement la machoire et venir attraper sa langue de deux doigt insidieux. La violence sauvage en toi s'est réveillé, l'instinct de survie de ton identité gronde. << Forge moi mon identité. Renomme moi. Change moi. Fais le. >> Tu relaches sa langue puis ses cheveux pour doucement glisses tes doigts sous son T-Shirt, tes ongles griffant la peau de son torse, pour le faire saigner sans aucune pitié. Tu lui fais retirer ce tissu gênant et glisses ta langue sur les blessures, léchant le sang avec un haut le coeur. Ton visage se fige. Non, non ! Tu dois aimer ça, sens le parfum âcre et le gout d'acier qui se répand sur ta langue, sens la chaleur dans ta gorge. Tu n'en fais rien et continues de lécher les petites griffures, le souffle haletant.

<< - Comment vas-tu m'appeler ?>> Tu as relevé les yeux. C'est les mots d'une désespérée mais pourtant si sûre d'elle. Tu délaisses son torse en bougeant légèrement tes épaules pour faire onduler tes lourds seins devant toi, devant ses yeux, devant ses mains. << Tu as raison. L'idée d'avoir ta queue à portée de ... >> Ta main caresse son entrejambe avant de s'y arrêter définitivement, glissant contre son caleçon << .. Main, m'excite. >>

Tu t'offres bien à lui. Mais pourtant, tu ne veux pas passer à la suite et tu recules de quelques pas, écartant doucement les bras comme pour l'attirer, comme pour lui dire d'aller de l'avant. Qu'il te nomme comme on nommerait une poupée, une poupée de sang, une poupée de chair .. La chanson se glisse dans ton cerveau, langoureuse et sombre.

« Poupée de chiffon, poupée de porcelaine … poupée de papier, poupée de cire. Une poupée aux cheveux d’acier, une poupée au regard de bronze, aux cheveux pourpres comme une tache de sang. Poupée de chiffon, poupée de papier qui tombe et se casse, se plie et se déchire comme un vulgaire jouet. Poupée de rien, de néant, d’ambigu, poupée de porcelaine, aux bords tranchants comme le couteau, poupée de cire qui prend feu en un instant, qui s’immole. Poupée de chiffon tressée dans les rimes d’un poème, poupée de papier découpée dans les phrases d’un roman. Belle poupée aux lèvres décorées et aux doigts d’aiguilles effilées. Une poupée de plus, une poupée de moins, tout ce qu’il y a de normal, forme anorexique, modèle des enfants, une poupée de papier qu’un rien chiffonne et rend perplexe, une poupée de porcelaine aux habits d’antan : des chaussures avec lacets, des robes avec volants, une poupée presque aussi grande qu’un enfant. Poupée rendu démoniaque par tant d’amour, humaine à en devenir, immobile quand vous la quittez, animée d’un souffle de poésie. Poupée de cire, qui fond entre vos doigts brulés, poupée de chiffon à la robe froissée. Qui a dit que la poupée ne se renouvelait pas ? Poupée barbie bien moins romantique, image de la femme libérée, le rêve en moins. Et puis, il y a encore cette poupée sur les scènes de crimes, un peu différente à chaque fois. Poupée de chair, poupée de chiffon, poupée de roses rouges, poupée de sang, poupée de papier, poupée de porcelaine, poupée de mots, poupée de cire…Il ne reste que ses doigts blancs comme la neige et ses yeux de turquoise pure, sa robe tachée de sang et son regard vide, son sourire aux traits cruel et ses cicatrices rouges. Une poupée Frankenstein qu’un enfant à peu à peu démantelé et écartelé sans s’en apercevoir. Lent supplice, lot de toutes les poupées, torture naïve contre ses êtres imaginaires. La poupée, notre double implacable…  fabriquer et coudre des poupées avec leurs peaux différentes et leur sang qui coule lentement dans les veines de mes poupées. Poupée…»

Un jouet. Voilà ce que tu es. Un jouet qui se met enfin à nu, totalement, avant de lui lancer un livre, avec un rire un peu sombre. Il feuillettera le livre et tombera sur ton portrait alors que tu hoches la tête de gauche à droite. << Le sang me dégoute. >> Tu ne peux plus reculer devant cette vérité que tu énonces, comme un fait divers. Tu ressens encore le haut le coeur, la honte et la gêne. << Même ça, je ne suis plus capable de le faire. >> Tu devrais le tuer pour ce qu'il doit comprendre. Mais non, tu lui donnes les solutions dans les mains, tu lui offres toutes les clefs.

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Prélude / Re : La Pianiste : Petite âme errante [Spoooookydée]
« le: jeudi 07 avril 2016, 03:20:23 »
Hé Lyan ramène ton cul.

Cette fiche est pour toi.

Bienvenue sinon être du malheur ! Enfin non... Mais bref. Moi je te vois. C'est le bon côté d'être déja morte t'vois ?

5
Après tout, il avait lancé l'idée. Il fallait qu'il assume maintenant. Pourquoi dire des choses si on ne voulait pas les mettre en application après ? Il avait raison, changer de nom te permettrait déjà d'arrêter de ressasser encore et encore les mêmes conneries, les mêmes peurs, les mêmes effrois, les mêmes fantasmes. Lui, il ne te connaissait pas, Marquise. Non, il ne savait rien de toi. Alors n'était-il pas le mieux placé pour te renommer ? Te reformer ? Te reconstruire ? Un inconnu, sortit de nulle part, qui pouvait remodeler une femme pour la transformer en quelque chose de pire ou de meilleur, pour la changer, pour la libérer de ses démons. Il te fallait bien un inconnu pour une telle mission. Quelqu'un qui tombé du ciel était là pour te ... Purifier. Mais oui. Ce mec, là, était un envoyé de Dieu. Encore, encore un ! Mais pas pour te purifier vraiment, pas pour te faire expier tes péchés ! Non, il était là pour quelque chose de plus fort ... Pour te transformer. Te métamorphoser. Sinon, pourquoi t'aurait-il proposé une chose aussi folle que de changer de prénom, hein ? Dans ton cerveau malade tout paraissait clair comme de l'eau de roche, ou de l'eau bénite. Joe était là pour ça. Ca te semblait totalement logique maintenant que l'idée avait son chemin dans ton esprit un peu paumé. Tu ne l'écoutes plus maintenant, puisque tu sais pourquoi il est là. Non, tu n'as plus besoin de l'écouter. Il va te modeler, il va te créer à nouveau. Tout va ... Hein ?! Tu relèves les yeux du bouquin pour le regarder en haussant un sourcil limite choqué. T'en as vu des conneries, t'en as entendu des insanités, mais c'est vrai que celle là valait son pesant d'or. Un peu rougie, imaginant vaguement la scène de ce con avec une gamine dans une bagnole, tu finis par tousser légèrement.

<< - C'était glauque et mal-venu comme réflexion. >> Oh la bourgeoise en toi se réveille de temps en temps, c'est tellement mignon comme réactions ! On dirait presque tu pourrais être prude ! Mais non, mais non. Tu dois être encore plus pourrie par le sexe que lui, beauté. C'est profondément ancré en toi, tu sais. D'ailleurs, tu peux sentir son regard. Il est peu-être envoyé par ton délire religieux, mais en tout cas il a pas fait preuve de chasteté. Voeux de chasteté, même, Ophélia. Tu te détournes légèrement pour faire ace à sa clope, et à lui, à son visage un peu maltraité par les coups et le poids des années.

Il rend bien, de près, son minois de boxeur mal-léché. Tu l'écoutes vaguement. Ouais, non, ce n'est pas la bonne solution, t'en as sucé des mecs, plus que de raison d'ailleurs, et ça ne t'a jamais aidé à sortir de tes problèmes. Normalement c'est pire, d'ailleurs. Non, non, il te donne une mauvaise piste pour essayer de voir si tu écoutes le premier venu. Ou alors il est juste con. Mm. Tu t'assoies tranquillement contre un banc de la cours, ne l'écoutant déjà plus, jouant vaguement avec le noeud de ton corset. Ayant enlevé ta blouse, le vent tiède vient directement mordiller la peau de tes seins alors que tu souffles un peu, comme un soupir de soulagement. Parfois, ça fait du bien d'écouter les autres parler. Il avait mit le doigt sur le problème principal de ton existence de plusieurs siècles... Tu n'avais jamais su t'échapper réellement de l'emprise mentale et physique de Vlad. Tu n'avais jamais su accepter l'horreur que tu avais commise en faisant tuer Ruloc. Tu n'avais jamais su t'accepter toi-même. Tu te rappelais encore ce gosse que tu avais transformé en vampire, à qui tu avais appris à se connaître, à devenir un être de la nuit. Lui, lui il était arrivé. Mais toi ? Des siècles plus tard, tu errais encore comme une âme en peine, souffrant de ce que tu avais vécu, de ce que tu avais fait, de ce que tu étais devenue.

Personne ne t'avait aidé. Tu avais été jetée dans tes péchés, dans tes fautes, dans tes terreurs et tes fantasmes sans aide, et tu avais coulé au milieu de tout cela. Coulé dans la luxure. Dans la dépendance. Malgré ton besoin de religion, malgré tout ce que tu faisais pour rester pure, pour rester pieuse, tu étais cet horrible suceuse de sang qui se nourrissait des autres pour survivre. Et tu avais honte de cela. Même en changeant de nom, tu ne pourrais pas faire évoluer ta condition. Même en changeant d'identité. Même en changeant de vie. Tu le fixes une seconde. Il serait vraiment temps que tu le mordes, il devient exigeant.

Tu te remets debout et souffles en rentrant dans la Bibliothèque, avec de ces regards hautains que tu es la seule à savoir si bien faire. << - Je ne suis pas mal dans ma peau. Et tu ne vas pas t'enfiler mon cul comme tu le dis. Je n'ai pas envie de coucher avec toi. Et le sexe se fait avec deux personnes consentantes. >> Menteuse, menteuse... Bien sûr que si tu as envie de coucher avec lui, de venir doucement perdre tes lèvres sur ce torse de mâle mal-élevé, glisser ta langue sur ce membre, gémir sous ses reins. Mais non. Tu saurais te contrôler. Ou alors tu pouvais le faire en le mordant ? Mm.. Il allait falloir choisir. Tu grognes un peu et te penche en avant pour rattraper ta blouse que tu enfiles de nouveau, la refermant en cintrant ta talle. L'afflux de sang vers sa queue ne mentait pas, et même si tes pouvoirs te délaissaient depuis la rencontre avec Lyan Rose, tu avais encore la capacité de sentir ce genre de chose... Il ne bandait certes pas, mais il était quand même dur. Il voulait jouer à ça ? Très bien.

<< - Vous parlez comme le dernier des ratés... >> Retour marqué au vouvoiement, mise en distance de l'objet de l'attention. << - Je vais vous dire un truc ... Vous bandez. Vous êtes excité, n'est-ce pas ? >> Lentement, tu t'es rapproché de lui, prédatrice. Tu ressens de nouveau cette excitation primaire de la chasse que Vlad t'a appris.. Sentir l'animal, sentir la proie... Tu attrapes sa main qui tenait la cigarette en le fixant droit dans les yeux. Tu glisses sa main sur ta fesse, simplement, dans un geste ample alors qu'un sourire s'abime sur tes lèvres languissantes. << - C'est ça qui vous excite ? Est-ce que vous savez ce qui est pire que l'excitation ? La frustration. >> Tes lèvres emprisonnent les siennes l'espace de quelques secondes, tu mords dans sa peau, en inspirant, sans gouter au sang, te détournant rapidement avec un rire étouffé. Le jeu est amusant. << - Allez, allez, travaillez, bon sang ! Je suis certaine que vous avez hâte de pouvoir aller vous occuper de cette érection. >>

Joueuse. Ah ça, il te rend joueuse. Pour des raisons obscures d'ailleurs. Il te donne envie de retrouver ta splendeur d'antan. Mais alors-même que tu prends gout à ce petit jeu, la faim se fait de nouveau tyrannique. Non, non, ça attendra... Ca attendra. Tu ne veux pas être contrôlée par la faim. Tu veux te contrôler toi-même. Te prendre en main ... Ou te faire en prendre en main ~

6
Gothique. Bon sang, oui ! Il serait aussi temps que tu changes de style, Ophélia. Est-ce que tu t'es vue ? Avec cette mémoire quotidienne d'un temps passé et révolu ? Tu ne veux pas te retirer du passé, tu t'y embourbes, tu t'y noies, tu y souffres. Bien sûr qu'aujourd'hui ton style certes sexy et séduisant au possible, n'est qu'une mascarade de ce que tu as été. Une Gothique, voilà ce qu'on pense de toi quand on te croise. Pas une marquise, pas une comtesse, pas une femme riche et noble, mais bien une pauvre paumée dans sa vie qui ne sait même pas comment s'habiller correctement. Comment tu voudrais trouver un boulot habillée comme ça, hein ? Non, non. Tu le fixes un instant, la lèvre inférieure qui tremble, le regard un peu perdu, hésitant. Tu as envie de lui répondre. Mais non, comme à ton habitude, tu ne réagis pas, tu ne te défends pas de cette moquerie subtile mais bien présentes. Tu l'effaces du coin de la main, tu souffles dessus. Tu finis par te reprendre. Putain, faudrait vraiment que ces moments perdus arrêtent. Un sourire en coin se dessine à nouveau sur tes lèvres alors que tu ne réponds pas.

Tu attrapes tes affaires, tu refermes un peu plus ta blouse, tu l'écoutes déblatarer quelques secondes. L'idée t'enchante. Ouais, te trouver un autre prénom, comme quand tu as choisis Lollipop. Quelque chose de mieux, quelque chose de nouveau, de neuf, de rafraichissant pour cette nouvelle identité que tu voudrais te construire. Brutalement, tu te stoppes net, avec un petit hoquet. Arg, ça reprend. Un gout âcre envahit ta gorge, ton ventre se tord, tu enfonces tes doigts dans ta paume sans laisser échapper un son. Tu as faim, tu as très faim. Ton regard sauvage se tourne vers l'homme qui est dos à toi et ta langue passe lentement sur tes lèvres alors que tu susurres, avec un nouveau sourire, la main sur ta gorge pour calmer ta faim.

<< - A part Morticia, trouvez moi un surnom. Non, un nom, même. >>
Tu continues de le vouvoyer. C'est comme, c'est dans ta nature, tu es polie, trop polie. Tu sens ton souffle qui s'accélère assez brutalement, comme si tu pouvais ressentir l'excitation qui torture le bas-ventre de ton acolyte. Toi c'est la faim qui t'attire. Les deux peuvent bien être liés, pendant qu'il baise, tu manges, pendant qu'il te saute, tu le suces, tu suces jusqu'à la dernière goute de son sang ... Un haut le cœur te prend quand tu repenses au gout du sang. Décidément, ce n'est pas ton jour. Tu pousses un soupir, commençant à travailler après avoir acquiescé. S'il veut faire dans cet ordre, de cette manière, ça te va très bien. Ca ira très bien. Tu ranges quelques livres, plus ou moins bien alors que tu commentes, d'une voix calme.

<< - Joe le Taxi. Il y a une chanson française comme ça. Une vieille chanson. Joe le Taxi ... Je crois que ça parle d'un pédophile. Ou p't-être pas. Je l'ai toujours interprétée comme ça. >>


Tu frottes une des tables en verre, fort. Une tache ne veut pas disparaître. Elle ressemble vaguement à une tache de sang, tu glisses un peu de salive sur le bout de ton index et viens récupérer le sang que tu portes à tes lèvres. C'est bien ça. Ton souffle s'accélère, tu rougies légèrement. Mm.. Le gout ne te plaît pas. Sans doute le verre qui l'a changé. Tu finis de nettoyer la table, pousse les chaises. Lentement, tu regardes une des couvertures. Histoire de La France, de 1600 à Nos jours. Un sourire t'échappe, et tu feuillettes doucement, regardant les images. C'est une sorte de dictionnaire des noms de personnages publics connus. Tu tournes les pages, te rapprochant dangereusement d'une époque bien trop familière. Brutalement, le livre s'étale au sol, se refermant alors que tu recules d'un pas. Il s'écrase sur ton pied et te tires un gémissement de douleur. Il était gros, ce con ! Tu retires ta chaussure pour frotter ton orteil douloureux, alors que tu pousses le livre du bout du doigt, comme dégoutée.

La page est cornée et froissée. Ruloc Du Vivier, époux d'Ophélia du Vivier. Un portrait du couple, représentant à l'époque parfaitement les nobles. Le Marquis du Vivier travaillera longtemps à la cours et sera récompensé par un mariage fort enrichissant avec Ophélia du Vivier. A l'époque, les mariages d'amour n'existait pas et parmi les écrits du Marquis, on retrouve maints fois des remerciements à son Roi pour lui avoir accordé la main d'une des plus belles femmes du pays. Ses écrits et ses carnets sont un excellent récit de la vie durant ce siècle là. Il y est fait d'ailleurs référence à celui qui a créé la légende de Dracula, le compte Vlad, qui serait venu en voyage dans les provinces du Compte Du Vivier. Il trouvera la mort dans un tragique accident de Chasse. Voilà ce qu'on peut lire à côté de votre portrait. Tu t'es vu, jeune, pimpante, avec cette croix qui pendait sur ta poitrine perdue dans un écrin de soie, accrochée au bras de ton mari. Tu te rappelles encore combien cette séance de pose avait été longue.

Tu t'es vu. Tu n'étais pas Lollipop, à l'époque. Tu étais Ophélia. Grognant un peu, tu te tournes vers le jeune homme et te relèves, ré-enfilant ton soulier en retirant ta blouse. << - Je vais .. J'ai juste besoin d'air. Je reviens. >> Tu ranges rapidement le livre, comme s'il t'avait brûlé et sors par la baie vitrée en évitant les endroits pas secs où il est passé avec sa serpillère. Tu souffles. Non décidément, rien ne va. Tu soupires. Reprendre ton calme. Ne pas écouter la faim qui grogne, qui grogne contre ton estomac... Tu te tournes pour regarder le jeune homme. << - Et si je veux pas d'identité ? Ca ferait quoi tu crois ? >> Ta voix est étouffée, tu continues de le fixer, ta langue claquant à ton palet. Tu peux voir sa veine qui frétille sous sa peau. Tu peux voir tout ce sang qui coule dans ses veines. Tu peux voir l'image de Ruloc ... Il est mort.

<< - Ouais, je ne veux plus d'identité. >>
Non, tu en veux une nouvelle. Une toute nouvelle.

7
I don't care if it hurts
I want to have control
I want a perfect body
I want a perfect soul
I want you to notice
When I'm not around
You're so fucking special
I wish I was special

La Bibliothèque. Un endroit sacré, pour pas mal de gens. Des bouquins partout, toujours des livres. Depuis que tu étais là, à travailler dans ce lycée, tu n'avais presque jamais lavé la bibliothèque. Par magie, elle semblait se nettoyer seule, produire de la propreté par la poussière des livres ... Tu en avais déduis que tu ne la nettoierai donc jamais, cette bibliothèque. De toute façon, qu'on se rassure, toutes tes pensées n'étaient pas tournées sur la Bibliothèque. Non, décidément non. En dehors de tes problèmes du quotidien, il y avait des choses plus urgentes à régler depuis quelques temps. Un manque potentiel de magie et de régénération pointait son nez depuis quelque temps et tu commençais à t'inquiéter. Il serait vraiment temps que tu mordes de nouveau. Peut-être que t'étais juste un peu malade la dernière fois ou que ce con avait vraiment un sang de merde ... Pour que tu le vomisses, ça ne pouvait pas être de la qualité. Peut-être de la drogue que tu n'avais pas saisit. Mmpf. C'était sans doute. Ah Marquise ! Tu réfléchissais beaucoup trop, le menton enfoncé dans la paume de ta main, le regard dans le vide. Ton nez frottait à plat contre la vitre où tu faisais naître une douce couche de chaleur, alors que de tes yeux pâles tu fixais l'étendue de la cours qui se vidait lentement des derniers élèves externes. Les internes finiraient de prendre le repas dans même pas une heure et le lycée serait de nouveau vide. Tu te lèves, fait craquer doucement ton dos, et attrape ton livre de prière. Tu es nue, dans ce vieil taudis où on te loge depuis que tu travailles pour le lycée. Tu es nue, personne ne te verra de toute façon. Prier nue est un concept un peu spécial, tu en as conscience, mais tant pis. Tu te mets doucement à genoux et fermes les yeux, les doigts liées dans une étreinte passionnée sur ton médaillon.

De longues minutes passèrent, dans un puissant silence. Pieux mais emprunt d'une nervosité terrible. Finalement, un profond soupir t'échappe et tu te relèves en jetant le livre sur ton lit où il rebondit un peu. Tu attrapes un shorty blanc et l'enfiles dans un léger grognement, mécontente. Incapable de prier, toutes tes pensées sont tournées vers la faim qui te prend au ventre, cannibale. Tu as des petits vertiges, tant le sang te manque et le gout âcre de l'hémoglobine fait toujours monter en toi des spasmes de dégout. Tu mordilles ta lèvre inférieure, lentement en enfilant un corset noir que tu laces sur le devant. Tu n'es pas arrivée à changer de mode, c'est plus fort que toi. Tu finis par faire un noeud sur le devant dont les boucles tombent sur la rondeur fertile de tes seins emprisonné dans leur prison de tissu. Tu remontes tes cheveux noirs en une tresse que tu noues en un chignon pour ne pas les avoir qui te gêneraient quand tu travailles. Tu enfiles des collants gris perle, et lentement fait tomber ta jupe sur tes hanches. Elle fait un bruit bouffant en faisant parachute autour de toi. Tu roules un peu des épaules en attrapant un gilet que tu passes au dessus de tes bras livides. Un coup de poudre pour donner à ce visage pâle une teinte de vie. Tu jettes un regard à ta montre et finis par attraper la blouse de travail qu'on ta gracieusement donné pour que tu bosses ici. Aujourd'hui, c'est le tour de la Bibliothèque.

On t'a simplement dit de ne pas t'en faire, " - Vous ne serez pas seule, Mlle Du Viviers." Apparemment, la Bibliothèque a besoin d'un lavage intégral, la pauvre. Tu imagines qu'on t'envoies un lycéen collé pour t'aider, même si tu ne peux t'imaginer l'état de la pièce si vous avez besoin d'être deux pour la nettoyer. Sérieusement, elle était grande, et les recoins sombres remplis de poussières étaient nombreux, les vitres étaient hautes et les baies vitrées s'étalaient sur une grande partie du mur extérieur ... Mais quand même. Un peu de compagnie ne te ferait sans doute pas de mal. Un peu de chaleur humaine, une relation sociale. Tu mordilles ton ongle en poussant vaguement le saut d'eau et la serpillère. Tu aurais pu quand même choisir un autre boulot pour finir ton éternité. Il faudra que tu changes ... Une fois que tu auras mordu dans de la chaire fraiche, tu chercheras un travail remplaçant, parce que c'est bien ridicule. Tu ouvres une des portes de la grande baie vitrée et te glisses dans le début de soirée tiède et sombre. Un sourire se dessine sur tes lèvres, un sourire tendre tandis que tu fixes le soleil qui se couche lentement, dans des tons rosés et orangés délicieux. Y'a une vue pas mal, d'ici. Tu rentres à nouveau et fait face à ton ... Assistant. Tu fronces les sourcils un peu étonnée. Ce n'est pas un lycéen, ce mec. Tu roules des yeux alors que tu restes silencieuse. Finalement, d'une voix assourdie, tu frissonnes lentement.

<< - Humpf ... Vous êtes ... Enfin, vous venez pour la Bibliothèque, c'est ça ? >> Ta voix est lasse, un peu rauque. Tu glisses ta main sur ta hanche gauche, dodelinant doucement de la tête en le fixant, le dévisageant, tes yeux sombres s'attardent sur ses lèvres et coulent sur sa gorge, continuant leur doux voyage sur son torse. Finalement, avec cette lenteur languissante, tu viens de nouveau fixer, un long soupir t'échappant, venant se perdre sans doute contre la gorge du jeune homme. Un souffle froid, comme la caresse du blizzard. Finalement, tu fais un mouvement léger de tête pour donner ton assentiment. << - Enchantée. Je pensais qu'on m'enverrais un lycéen. Tant pis. >> C'est la faim qui te fait parler, plus que l'attrait d'un lycéen. Tu te détournes légèrement, dans un haussement d'épaule désintéressé. Néanmoins ton regard s'attarde encore quelques instants sur cette jugulaire qui tressaute dans sa gorge. Un petit mouvement nerveux de ta lèvre supérieur. Marquise, vas-tu rester plantée là ? Ta main monte sur sa nuque, et tu frottes sa veine, comme si tu lui enlevais une tache. Le contact est rapide, subtil, glacial. Le désir s'estompe l'instant d'après et tu pousses un soupir. C'est finit... C'est finit.

Souffle froid, tu baisses les yeux. Gêne. << - Lollipop. Je suis Lollipop. >>

Non. Ce prénom ne te plaît plus. Cette identité que tu as essayé de te créer ne te plaît plus ... Tu te sens tellement près d'une chute en avant, terrible et langoureuse. Tu ne veux plus de cette identité défaillante et luxurieuse. Tu veux redevenir celle que tu as été. Avant lui.

<< - Mais appelez-moi Ophélia. >> Ophélia Du Vivier. Voilà qui tu es. Voilà qui tu dois rester.

8
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 26 mars 2016, 02:23:04 »
Bonsoir.

2h23

Après Un passage en cb je viens faire un coucou. Il se pourrait même que je RP de nouveau sous Lolli et Sue.

Notez le conditionnel.

Du coup, des bisous aux anciens qui me reconnaitront o/

(Alice tu as créé Vaas. Alice, je ressens une sorte de deception de ne pas avoir été là au lancement du meilleur personnage méchant des jeux vidéos et une putain d'excitation de savoir que quelqu'un comme toi le joue. Si mon retour est confirmé je te réclame un RP avec, direct.)

9
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 29 avril 2014, 10:27:24 »
Je suis en train de m'étouffer Alice, à cause d'toi éè

10h27

Bande de cruels avec moi.

10
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 29 avril 2014, 10:21:01 »
Après maintes et maintes demandes de personnes que je ne nommerai pas (♥), j'ai enfin changé l'avatar de Lolli'. Et comme d'habitude, j'ai rien trouvé qui m'plaisait.

10h24

Je continuerai mes recherches, tout d'même. Mais c'lui là colle bien au personnage. :3

11
One Shot / Re : Avant l'ombre, le soleil luira. [Libre]
« le: samedi 26 avril 2014, 22:02:48 »
Tu relèves à peine la tête, légèrement. Tu préfères ne pas croiser son regard, qu'il ne lise pas si facilement dans ta gêne et ton cœur déjà trop largement ouvert à son sourire charmeur, à son parfum de domination. C'est délicieusement dangereux pour ta liberté, pour ta noblesse, pour ta piété et par-dessus tout pour ta morale. Tu dois rester quelqu'un de pieux, ne pas trahir la confiance que ton mari t'as donné le jour de votre mariage, ne pas le tromper avec un inconnu. Il n'est rien. Il ne doit pas te faire cet effet. Il lit un peu ? Et bien alors, cela ne fait pas de lui un intellectuel ! Ton cher mari lit bien, et il est pourtant aussi ennuyeux qu'une page blanche. Il est vide, il sonne creux, ses doigts sont tremblants, sa moue trop bienveillante, son haleine putride quand il a trop bu, ses yeux tellement mielleux .. Alors que lui. Tu esquisses un sourire pour toi toute seule, perdant ton regard sur la nappe de la table, soupirant longuement dans tes pensées. Lui .. Il représente la jeunesse, la vivacité, la sûreté. Il est tout ce qu'une femme peut aimer chez un homme. Tellement sûr de lui qu'on le bafferait, mais terriblement désirable.

Il est dangereux. Il faut que tu arrêtes de t'exciter comme ça. Tu t'fais du mal. Tu ne coucheras jamais avec lui. Ne te l'imagines pas nu, Ophélia. Tu n'iras jamais dans son lit. Il doit toutes les avoir à ses pieds, il doit toutes leur faire ce même effet. Tu ne dois pas tomber dans le piège, tu n'es pas une femme facile, tu n'es pas une prostituée. Tu es la Marquise du Vivier. Alors, il est temps de calmer tes hormones, aussi beau, aussi intelligent et cultivé soit-il. Il pourrait te faire fondre avec un regard mais il a l'intelligence de ne plus te fixer, de ne plus te regarder. Voilà. Ecoute Ruloc, fait semblant ou intéresse toi à lui, tu n'en as cure. Tant que tu ne brûles pas intérieurement de partir d'ici pour t'enfermer dans ta chambre et te toucher en pensant à lui. Ah, seigneur, comment peux-tu en être arrivée là ? Tu iras te confesser, cet après-midi, il faut que tu expies toutes ces pensées impies, que tu te flagelles, peut-être. Tu ne sais pas, tu ne sais plus, tu es perdue. Comte Dracula, vous la rendez folle, vous la torturez. Elle va exploser sous les sentiments si vous continuez. Camez le jeu.

Tu relève le visage pour fixer Ruloc qui paraît tellement intéressé par les dires de Vlad. Ah, il ne t'aide pas, ce pauvre vieux. Comment peux-tu penser ça ? Ca ne t'étais jamais arrivé auparavant. En même temps, cela fait des mois que tu n'es pas sortie de ce château, des mois qu'il ne ramène à ta demeure que d'autres croulants comme lui. Te voilà révoltée, Ophélia ? C'est du joli. Tu ne peux que soupirer de nouveau, plus fort, avec tant de lassitude que même Ruloc arrête de parler un instant. Ah ..  Tout s'accélère d'un coup devant tes pupilles vagues. Hein ? Tu vois votre servante, tu entends qu'une insurrection se prépare et te voilà seule avec lui. Seule avec celui qui t'arrache des soupirs, qui te fait avoir des pensées coupable et qui excite la femme frustrée qui se cache sous ta douce robe. Jetant un coup d'œil à ton décolleté, tu te dis que tu dois pouvoir lui plaire. Mais comment peux-tu penser ça ? Tu es totalement à l'ouest, ma pauvre enfant. Tu en dois pas devenir la victime de ce jeu qui continue à s'accentuer entre vous deux. C'est lui contre toi, lui contre ta fierté, contre ta morale, contre ton mariage. Tu ne dois pas lui laisser ce plaisir. Il est un bourreau des cœur. Rien de plus qu'un charmeur.

Tu l'entends s'étirer, tu zieutes vers lui. Tu imagines les muscles, son corps, son torse, son membre. Tu l'imagines contre toi. Tu imagines ses doigts, si fins, contre ta peau, te caressant, contournant le galbe de tes seins, jouant avec tes nerfs, avec ton désir. Tu esquisses un sourire à son encontre avant de redevenir de marbre, fermant ton visage à tes émotions infames, ton sourire s'évanouissant alors que seul tes yeux paraissent vouloir exprimer toute l'envie qui te dévore, qui torture ton bas-ventre et accélère ton battement de cœur, te faisant légèrement haleter. Saleté de corps. Tu montes sur la chaise .. Il est loin de toi. Il est si loin de toi. Tu tombes .. Il ne pourra pas te rattraper ! Il est trop loin de toi, il est si loin, tu vas te fracasser la nuque ! Tu ne vas pas .. Tenir ! Tu tombes ! Ton cœur accélère encore, ton sang afflue à tes tempes et … tu sens que ta tête tape contre quelque chose de pas si dur que ça alors que des bras musclés te rattrapent. Il était temps. ! Comment-a-t-il fait ça ? Oh .. Il était si loin ! Tu ne comprends pas. Tu sens .. Tu le sens trembler, tu sens ses mains sur ta peau. Ta taille est ceinturé par son bras, une de ses mains te tient sous l'aisselle. Tu es écarlate. Ton cœur bat la chamade, tu as l'impression que ta vie a failli s'arrêter. Pour l'instant, tu ne veux pas bouger de ses bras. Tu veux rester là. Ta bouche est entrouverte, ta langue légèrement sortie, ton souffle si rapide que tu as du mal à respirer. Tu te blottie contre lui, recroquevillée comme une enfant prise en tort. Une de tes mèches blanches se déroule de ta coiffure si stricte et s'élance vers le sol, tu sens tes cheveux se défaire. Tu frémis. Ton corps frissonne. Sa main parcoure tes formes et tu ne peux réprimer un long soupir.

Enfin tu poses tes pieds sur le sol, enfin tu te recules un peu de lui et te laisse tourner par ses mains, comme une poupée de cire qu'il peut toucher, effleurer, aimer. Rah, ne te laisse pas faire, Ophélia ! Tu le fixes, soupirant de nouveau, mais cette fois, c'est plutôt de contentement. Tu es en vie. Tu ne peux pas lui sourire, même si lui ne fait que ça. Trop d'amabilité dans son sourire, tu ne tiendras pas longtemps. Tu fonds, littéralement. Tu veux l'embrasser. Mais malgré ta passion, ton désir toujours croissant, tu as encore une morale. Elle t'enchaîne et c'est tant mieux. Tu serais déjà à lui, autrement. Et cela ne doit pas se passer si simplement.

<< - Vous .. Non, bien sûr que non. Ne soyez pas bête, Comte. >> C'est sec, cinglant. Tes yeux le fusille du regard. << Vous m'avez sauvé la vie, je ne vais pas en plus vous dire que vous êtes brutal. >> Tu ne le remercies pas. Tu vas pour te retourner et t'éloigner mais ..

Mais il t'arrête. Tu sens ses doigts sur ton menton. Tu hausses légèrement un sourcil, ton regard se faisant froid, le fixant seulement d'un air hautain. Pas d'emprise sur toi. Pourtant, tu te laisses faire sous le mouvement de ses doigts, cette caresse te tirant un soupir. Tu le fixes. Tu inspires rapidement, tu sens ton corps se raidir. Tes yeux viennent ensuite regarder la main gelée qu'il pose sur ta joue. Tu rougis, tu prends encore quelques teintes de rouge et enfin tu vas pour prononcer un mot. Tu es trop proche de lui ! Il dessine ton visage, il te tire un léger gémissement que tu ne peux étouffer. Le contact est pourtant si léger. Tes yeux se ferment à demi alors que tu le sens avancer vers toi. Tu fais un pas en arrière mais sa main te bloque. Tu ne peux que le sentir avancer, inexorablement. C'est ta chute, Marquise, qui avance. Tu vas pourtant pour parler. Mais son doigt. Son doigt que ta langue ne peut s'empêcher de caresser, d'un très léger mouvement. Comme un défi .. Tu lui lèches le doigt. Non. Ophelia !

<< Tsss tss tss... >> chuchotte-t-il << Ne faites pas de bruit, je ne voudrais pas qu'on nous voit ainsi. >>

Et te voilà en train de profiter du baiser qu'il t'offre. La langue qui a rapidement donner un coup à son index vient jouer timidement avec sa jumelle alors que tu ne fais rien pour te défendre. Tu sens ses lèvres si glaciales contre les tiennes, tu en profites, tu as honte, tu ne sais plus quoi faire. Mais tu ne dois pas faire ça ! Tu arrêtes de l'embrasser aussi rapidement que tu as commencé et tu te recules au moment où il te rend ta mobilité. Fier de son coup. Heureux. Si désintéressé, si calme que tu le regardes monter sur la chaise et aller chercher le livre sans même réagir. Tu te laisses doucement aller sur le divan, tu t'assois, tu passes le dos de ta main sur ton front qui luit de sueur. Trop d'émotion. Tu sens tes joues si brûlantes que ça en est indécent. Tu le fixes. Tu ne bouges plus. Mais les plis de ta bouche prennent une forme de plus en plus brutale. Furibonde.

<< Souhaitez vous que je vous laisse à vos occupations ? Je ne voudrais pas m'imposer, j'aurais bien peur de vous ennuyez. >>

Tu le fixes. Tu te relèves et une gifle, cinglante claque sur la joue du jeune homme. Elle est suivit d'une deuxième. Puis d'une troisième, encore plus violente. Tu ne prononces rien, montrant la porte du doigt, t'empêchant de pleurer. Tu as juste envie de pleurer. Tes nerfs contredisent ton esprit, ta passion, ton désir contredisent tes gestes. Tu retombes juste sur le canapé, en arrière, le dos sur le canapé, les jambes par terre, ta robe s'étalant autour de toi.

<< - Sachez que je vous exècre, Comte. Et maintenant, déguerpissez de ma vue. Vous m'insupportez. >>

Tu es plus qu'horripilante, tu es tout simplement détestable. Tu veux qu'il te déteste. Tu lui parles de haut, comme à un valet qu'on renvoie. Regardant le plafond sans même prendre la peine de te relever pour le fixer, tu restes allongée, ton ventre s'élevant avec ton souffle rapidement. Tu veux qu'il parte. Et qu'il ne revienne jamais. Et pourtant, tu as juste envie de lui sauter dessus et de l'embrasser, qu'il te prenne contre un mur, qu'enfin, toute l'excitation qu'il y a en toi se déverse sur ce jeune homme vaillant. Mais tu ne dois pas.

La morale.

Dieu.

Tout t'en empêche.

12
Le coin du chalant / Re : Sucreries en tout genre et pour tous les gouts.
« le: samedi 26 avril 2014, 13:57:35 »
Mise à jour toute propre du topic avec un taux d'abandon honteux et j'en suis bien désolée. Mais je préfère revenir, reprendre les rp importants et repartir sur des bases toutes neuves, toutes belles.

Pour l'instant, je ne cherche pas particulièrement de rp', mais si des gens sont intéressés, proposez-vous, on en parlera.

13
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 06 mars 2014, 10:00:00 »
Bon anniv' Silence. Si c'est ton anniv' !

10h01

Moi j'suis comme Andrea. Bisounour powa <3 Amour, paix, toussa <3

14
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mercredi 05 mars 2014, 09:28:41 »
Joyeux anniversaire Ane <3 Joyeuuuux anniversaiiiiire ! Joyeuuuuux anniversaiiiiire ! Joyeux anniveeeeersaire ! ♥♥♥♥♥

9h30

15
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 03 mars 2014, 18:57:00 »
AHIIII, TAKI, TAKAAA ! AAHIIIII, TAKI, TAKI, TAKAAA !

19h00

Bonjour, vous <3

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