Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Zeckiel Selenis

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Zeckiel Selenis

Pages: [1] 2 3 4
1
Les terres sauvages / Re : Terra l'acceuillante. [avec Ozvello)
« le: vendredi 10 janvier 2014, 19:16:40 »
Zeckiel répondit à la politesse d'Ozvello par un léger grognement fatigué, avant de s'effondrer sur l'une des paillasses qui tapissait l'antre, le plus près possible de l'âtre. Les affaires qu'il rassembla, sèches et épaisses, ne tardèrent pas à constituer sur sa personne un petit monticule de chaleur bienfaisante.

Raison, peut être, pour laquelle il n'eut pas autant de chance que de son compagnon concernant à la population avec laquelle il fut obligé de partager sa couchette car il lui sembla pendant d'interminables minutes pareilles à des heures que toute la vermine du monde s'ébattait sur sa peau sensible. Mais avant de se gratter, de se tourner et se retourner en croyant toujours sentir sous ses doigts des puces (qui pouvaient n'être que d'innocentes miettes), le jeune homme prit soin de passer le sceau que sa mère lui avait confié, tout en prononçant une rapide prière aux esprits.

Sa vision s'obscurcit un instant tandis qu'il entrait dans le monde de ces derniers, mais aucune entité surnaturelle ne fit son apparition dans son champ de vision. Si l'absence d'esprit bienfaisant dans une telle grotte, qui aurait dû en compter une bonne dizaine, n'avait rien de particulièrement rassurant, au moins les lieux n'étaient-ils pas hantés par les souvenirs de créatures maléfiques. Zeckiel ôta le papier de son front, retrouvant la grotte plongée dans une pénombre bercée des éclats du feu.

Alors, seulement, après le calvaire que l'on sait, il tomba d'épuisement, sombrant dans des rêves affreux peuplés de morts qui lui parlaient d'une voix sans teint, une voix métallique mais non moins menaçante. Il se réveilla au milieu de la nuit, le coeur battant, pour constater qu'il ne se sentait pas reposé le moins du monde et que le feu avait faibli. Ce fut la vermine qui le sortit du lit plus que le courage et Zeckiel, après avoir alimenté le feu, resta debout à le contempler, suffisamment longtemps pour se mettre à dodeliner. Alors seulement il changea de couche et sombra dans un sommeil sans rêve.


Lorsque le jeune homme s'éveilla, doucement secoué par la main du bretteur, le désespoir s'abattit sur lui. Il était encore ici, dans cette forêt maudite. Il n'avait rien rêvé. Le sang-mêlé marmonna une réponse qui n'alla jamais plus loin que son nez, écartant les hardes dont il s'était recouvert pendant la nuit. Son corps zébré de traces d'ongle le démangeait encore et avec ses cernes et sa mine défaite,  Ozvello pu constater sans mal que son état ne s'était guère amélioré.

Mais dehors, l'aube étendait ses rayons, réchauffant l'âme du sang-mêlé malgré ce qu'il avait dû endurer. Le jeune homme demanda d'une voix éteinte en parcourant des yeux l'habitat ;

-Quelles sont les priorités des aventuriers tels que vous Ozvello ? J'imagine que nous avons le temps de manger, n'est ce pas...

Mais la grotte n'offrait pas à ses yeux le spectacle inattendu d'une armoire pleine de victuailles, armoire que la nuit aurait dissimilée la veille par malice. Ni ça, ni de viande accrochée à fil pour la saler ou la sécher, pas de poisson non plus bref ; rien qui ne puisse caler l'estomac d'une bande de bandits. Sans doutes possédaient-ils une cache, séparée de l'endroit où ils dormaient... Zeckiel n'était pas un expert mais il lui semblait que des animaux se seraient vite emparé de quelque nourriture qui eut été stockée dans cette grotte. Il demanda naïvement, en observant attentivement le sol ;

-Il y a peut être un cellier quelque part ?

Pour une raison ou une autre, cette idée lui sembla bonne, suffisamment pour qu'il frappe du pied le sol de la grotte, se déplaçant en cercles de plus en plus serrés et sans aucune considération pour les paillasses qu'il piétinait. Le sang-mêlé était en train de se rendre compte qu'il se ridiculisait lorsque le sol sous son talon émit un son creux. -Oh ?

2
Ville-Etat de Nexus / Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
« le: samedi 04 janvier 2014, 19:49:56 »
Zeckiel n'était plus que plaisir. Il ne se sentait ni remuer les fesses sous les caresses de la lapine, ni tendre son sexe contre ses paumes gantées. Lorsqu'il le pouvait, il poussait des cris, mais tout son corps était comme replié sur lui même, plié dans cette position peu flatteuse pour profiter de chaque parcelle de plaisir. Le plaisir montait, sans s'arrêter, freiné simplement par le sang-mêlé qui contrôlait de mieux en mieux ses talents de luxure. L'orgasme (les orgasmes?) précédent lui permettaient de sentir plus en détail la lente progression du désir.

White Rabbit sût parfaitement quand s'arrêter ; lorsque les secousses de l'incube devinrent plus frénétiques. Le jeune homme sentit que la lien qui le maintenant collé contre le lit avait disparu et se  tourna, ardent de désir. Une position pleine de promesse, lui évoquant autant d'images que d'idées indécentes s'offrit à lui. Son amante était offerte et commentait d'un air moqueur la chance qu'il avait.

Zeckiel se mordit les lèvres sous l'excitation. Il parcourut d'un regard brûlant le corps de son amante, avant de s'arrêter sur ses lèvres courbées dans un fin sourire. Ses yeux rencontrèrent ceux de l'ensorceleuse, à la fois curieux et provocateurs. S'il ne l'avait pas légèrement craint, il se serait jeté sur elle. Elle poursuivit ;

«   Je te laisse choisir dans quel trou tu veux glisser ton sexe. Désires-tu un coït traditionnel ? Ou préfères-tu que ce soit l’expertise de ma langue qui soulage ta virilité ? »

A cette évocation le jeune homme ne put s'empêcher de penser à ce qu'elle lui avait fait, à la manière dont elle avait bu son sperme une éternité plus tôt. Son sexe se souleva en une brève saccade à cette seule pensée, approuvant la proposition de la magicienne tandis que le jeune homme se forçait à ne pas gémir. Enfin, cette dernière énonça sa proposition dans la totalité, chacun de ses mots faisant trembler d'impatience le jeune homme. Elle s'offrait totalement et Zeckiel aurait pu hurler de plaisir et d'une sorte de rage sexuelle qu'il sentait bouillir au fond de lui.  Lorsqu'elle fit allusion à sa porte arrière, ce fut au tour de l'appendice caudal de Zeckiel de se manifester, glissant lentement entre les propres de cuisse du sang-mêlé -une première- comme pour le supplier d'accepter. Pourtant, contre toute attente, Zeckiel avait envie d'autre chose.

Je suis ...sûr que cela n'aura rien d'un coït traditionnel.

Prendre une femme par son sexe était dans la nature des suunites, et les incubes aimaient souiller la virginité de leurs victimes, si possible on y laissant autant de semence que possible. Pour des raisons qu'il ne s'expliquait pas, Zeckiel était ainsi affreusement attiré par ce que White Rabbit avait à lui offrir de plus « traditionnel », tout en étant persuadé qu'il n'existerait rien d'aussi bon. Sa queue cependant, fouettait l'air, comme frustrée.

Le sang-mêle ne s'avança pas moins à quatre pattes vers la jeune femme pour s'enhardir de son parfum si particulier, la dévorant du regard. Il posa sa main sur la base de son cou et la descendit lentement, caressant l'ombre d'un sein, jusqu'au nombril, avant de descendre directement sous la culotte de la magicienne. Ses yeux ne quittaient pas ceux de White Rabbit, avides de réaction, tandis qu'il enfonçait légèrement son majeur dans le vagin de la lapine, la paume plaquée contre son clitoris. Remuant légèrement sa main, il commenta d'un air triste et joueur qui ne lui ressemblait guère;

Mais nous ne sommes décidément pas à égalité... 

Alors seulement son visage descendit le long du corps, embrassant chaque bout de peau nu jusqu'à atteindre la culotte, qu'il fit glisser sur les premiers centimètres avec une lenteur excessive tandis que ses baisers descendaient au creux de l'intimité de la lapine. Lorsque sa bouche atteint enfin le lieu qu'avait pénétré son majeur, Zeckiel y glissa sa langue avec délectation, gémissant lui même sous le plaisir de lécher enfin directement le sexe de la lapine. Le sang-mêlé ne connaissait pas dans le détail l'anatomie d'une femme mais il était indéniable qu'il n'avait sous la langue rien d'autre qu'une chose délicieuse, douce et humide, vers lequel ton son être se tendait. Il remua doucement la langue, attentif aux soupirs de son professeur.

Au bout d'une minute ou deux, ses mains avaient glissé jusqu'aux chevilles de la lapine et abandonnèrent ici la culotte pour s'appuyer contre le matelas et l'aider à sa redresser au dessus de l'ensorceleuse. Zeckiel s'avança maladroitement, poussant sa verge tendue et implorante vers le sexe offert de son amante, avant de rencontrer le premier réel frein dans son émoi depuis que la magicienne avait décider de s'occuper de lui.

Il n'arrivait pas à trouver la position adéquate pour la pénétrer.

3
Les terres sauvages / Re : Terra l'acceuillante. [avec Ozvello)
« le: lundi 23 décembre 2013, 18:13:47 »
Zeckiel, le visage humide dissimulé par ses mains, recroquevillé sur les soubresauts erratiques de son corps épuisé, n'entendit guère les remontrances pourtant bienvenues d'Ozvello à l'égard de sa lame. Ce n'était pas un caprice d'enfant prêt à tirer la langue dans le dos d'un autre vaincu par une autorité crédule mais une détresse véritable qui avait poussé aux larmes le garçon ; aussi restait-il prostré, honteux et malheureux en dépit du soutient moral qu'offrait le bretteur.

Pire que toute (!) autre chose ; Zeckiel n'avait plus de souvenirs précis sur lesquels se lamenter. Il aurait aimé pouvoir regretter la chaleur de son lit ou la quiétude d'une demeure peuplée d'êtres aimés mais voilà ; seules de fugaces émotions faisaient office de souvenirs. La fautes aux troubles nerveux, sans doute... Malheureusement, malgré les injonctions de la partie restée la plus saine de son esprit, Zeckiel ne parvenait pas à se calmer. Chacun de ses sanglots faisait émerger l'image d'un cadavre ou de quelque chose s'en approchant et ses hoquets n'étaient bons qu'à lui rappeler l'impuissance subie après que le boiteux lui ai frappé la cage thoracique, souvenirs qui s'attachaient évidemment à ceux d'une tête prématurément privée de ce privilège. Les souvenirs heureux semblaient avoir désertés d'eux même l'esprit dérangé du garçon, de peur de côtoyer les plus récents.

Bref, l'enfant Selenis n'allait pas bien et rien dans cette grotte glacée ne semblait propice à changer cet état de choses. Et pourtant ! Une main posée sur son épaule l'arracha de ses pathétiques jérémiades. Quand pleurer n'est pas une chose à laquelle on est habitué, quelques sanglots suffisent à enlever les épines les plus douloureuses fichées dans l'âme. Puis Ozvello avait pris le relais au bon moment. L'amour-propre du jeune garçon généralement plus enclin aux rires qu'aux pleurs parvint à changer hoquets et soubresauts en simples spasmes et tremblements. Zeckiel but les paroles du spadassin avant de répondre d'une voix mal assurée ;

-Mais qu'est ce que ça changerait ? J'aurais fière allure à m'inventer chaque jour ; si j'ai pu passer cette nuit c'est uniquement parce que vous êtes intervenu... Même un bout de métal veut ma mort parce que mon front est cornu ; de quoi voulez vous que je fasse ma vie ? Je...

Zeckiel inspira en ravalant un sanglot qui menaçait de sortir. Faire l'étalage de ses faiblesses n'était pas la chose la plus réconfortante qui soit. Et puis le jeune homme n'avait pas besoin d'énoncer la liste des innombrables choses permettant de rester en vie qu'il ne savait pas faire pour avoir l'air crédible auprès du spadassin. Une nouvelle expiration et Zeckiel se relevait péniblement en s'essuyant le visage. Une seconde à peine s'était écoulée, mais le jeune homme avait eu le temps de se prononcer en lui même son sermon le plus virulent de son existence.

-Je vous remercie Ozvello. Vous semblez en effet trop doué pour tuer pour devenir marchand. Quant à moi, j'imagine qu'il se trouve des parties du monde où l'on apprécie les gens de mon espèce.

Un violent frisson le secoua, l'empêchant d'esquisser l'ébauche de sourire qu'il avait convenu d'afficher.

-Réchauffons nous et restons en là pour ce soir, voulez vous ?

Il ficha ses yeux las dans ceux du jeune guerrier, autant pour guetter une réaction à ses propos que pour assurer à son interlocuteur qu'il avait retrouvé ses esprits. Il ne réalisa pas même une fraction de seconde la confusion qu'aurait pu engendrer cette phrase dans un autre contexte ou aux oreilles d'individus plus « joueurs » et se dirigea vers l'âtre, y réchauffer tout ce qui était froid en lui.

4
Les terres sauvages / Re : Terra l'acceuillante. [avec Ozvello)
« le: dimanche 22 décembre 2013, 01:16:14 »
La panique du sang-mêlé retomba un peu aux propos de la lame enchantée. Rien qu'une syncope. D'accord... Zeckiel constata qu'effectivement la poitrine se soulevait à un rythme normal et que la respiration était régulière avant de pousser lui même un long soupir soulagé. Il se releva alors et laissa là le blessé, sur lequel il prit le temps de déposer un pan de tissu ayant servi, dans une autre vie, de couverture à sa paillasse miteuse.

Mais la rapière ne comptait pas en rester là. Lorsque son timbre métallique et froid reprit, le thème s'était déplacé ; usant du prétexte de l'évanouissement de son maître, l'épée parlait maintenant des hommes et de leur faiblesse physique en général, propos que le sang-mêlé acquiesçait par politesse, n'ayant guère de point de vue sur cette question qui ne l'avait jamais effleurée. Le combat, la guerre, ces choses n'occupaient généralement pas son esprit et comptait en rester là autant que faire se pouvait. Raison pour laquelle il était retourné chauffer son corps contre les flammes bondissantes, n'écoutant que distraitement les propos de la lame. Pouvait-elle se rendre compte qu'il lui tournait obstinément le dos et concentrait plus volontiers ses pensées sur le doux crépitement du feu que sur sa discordante complainte ?

Malgré tout, il n'était guère possible de s'empêcher d'entendre ce que l'artefact souhaitait dire. Lorsque la lame évoqua ses faits d'armes en compagnie d'un ancien démon, Zeckiel concentra ses pensées sur d'autres propos. Quel âge pouvait bien avoir cet objet et comment fonctionnait son esprit ? Avait-il été placé là, tel quel, et était resté immuable depuis sa création, ou bien avait-il évolué à mesure qu'il vieillissait ? Le discours s'étayant, ces questions se firent plus lointaine et l'attention du jeune homme se porta réellement sur les propos de l'épée. Zeckiel sentit son sang se glacer, puis ses joues rougissantes le chauffèrent plus que les flammes auxquelles il faisait face, qui ne pouvaient plus l'empêcher de trembler d'une rage sourde devant les propos insultants de l'arme.

Le jeune garçon se retourna pour lui répondre d'un ton qu'il voulait égal, mais sa voix lui sembla trop faible, trop mal assurée  :

«  Quant à moi, j'aurais honte de me souiller à porter une chose qui ne pense qu'en termes de  massacres !  »

Mais il fut interrompu par Ozvello qui reprenait ses esrpits. L'intervention de ce dernier, qui coupa court la dispute en devenir, ne calma pas pour autant le sang-mêlé, honteux de sa tirade. Malheureusement pour lui, Zeckiel n'était plus en état de mesurer à leur juste valeurs les compliments qu'il venait de lui faire, et son allusion à la confiance ou aux préjugés ne firent qu'attiser la colère qu'il nourrissait à l'égard du morceau de fer enchanté. Zeckiel tentait de trouver une répartie plus cinglante, mais la colère se déversait dans toute sa grammaire comme une marée dans les livres d'un écolier, l'empêchant de choisir les mots appropriés et le laissant là, aussi sot qu'il avait les joues rouges et le regard brûlant.

Aussi écouta-t-il les paroles du bretteur, qui par leur structure le tirèrent de la mélasse dans laquelle il s'était empêtré. Lorsque Ozvello cessa de parler afin de se redresser sur son séant, Zeckiel tempêta en direction de Caracole ;

« Jamais vous ne pleurerez et vous ne créerez jamais rien ! Le monde serait meilleur sans des choses comme vous ! [/color] »

Evidemment, ceci ne collait pas avec les propos que venaient de tenir le gentilhomme et Zeckiel sentait un regard interrogateur et surpris posé sur le lui, aussi se détourna-t-il pour se justifier, débitant comme si la ponctuation n'avait jamais existé;

« -Votre arme profite de votre défaillance d'être humain -composé de chair et de sang donc piètre soldat- pour m'insulter et me menacer. Si cette chose à un semblant d'indépendance, j'aimerai autant que vous la gardiez rangée dans son fourreau. Vous parliez d'avoir une dette, n'est ce pas ? [/color] »

En temps normal, le jeune homme n'aurait probablement pas dénoncé les propos de la lame ou bien  profité de posséder une créance sur quelqu'un qui lui avait pourtant sauvé la vie à peine une heure plus tôt, mais il était encore bouillant de rage. Rage mêlée de peur et de nombres autres choses, sans doute, car ses nerfs avaient atteint leur limite.

Il avait été contraint de dormir dans une forêt humide et boueuse puis été capturé par des crapules avec la promesse de mille morts affreuses, assisté à un combat sanglant, il avait poignardé un homme, rampé pour sa vie au milieu des ronces, on lui avait tiré dessus, il avait vu un charnier et suivi un homme mourant jusqu'au lieu où reposait sa dépouille encore tiède. Et une fois son sauveur défailli, la lame de ce dernier s'en prenait à son sang, crachant son fiel en promettant sa mort ?

Une grande lassitude l'envahit ; s'être écarté de l'âtre et avoir déversé sa colère l'avait soudain frigorifié. Un frisson le parcourut puis il tomba au sol, prostré et sanglotant.

5
Ville-Etat de Nexus / Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
« le: samedi 21 décembre 2013, 22:57:26 »
L'ensorceleuse était toujours dans son dos et le sang-mêlé sentait avec un plaisir décuplé les peaux moites en contact tandis que sa propre poitrine se soulevait aussi rapidement que son souffle était court, créant une fugitive et humide caresse. Puis White Rabbit claqua des doigts et les amants se trouvèrent à nouveaux seuls, au milieu d'un nuage rose qui dispersa un instant une odeur exaltante.

Puis la lapine recommença à caresser le corps svelte du jeune homme, comme pour réveiller ses nerfs atrophiés par l'orgasme qu'elle lui avait donné tout à l'heure. Il y un éternité de cela, quand Zeckiel tentait encore de lutter contre ce que la magicienne appelait ses instincts. Désormais le jeune homme ne contenait plus les gémissements sourds qui franchissaient ses lèvres entre deux halètements et ses mains se risquaient, à l'aveugle, à rendre les caresses de sa sauveuse. Après lui avoir massé les oreilles, plaisir encore plus insoupçonné que tout ce qu'il avait découvert en cette soirée et le força à abandonner ses caresses pour se contorsionner sous ce plaisir d'autant plus frustrant que la main de White Rabbit ne cessait de glisser sur son corps et jusque sur ses aines, sans jamais saisir le membre tendu et implorant du jeune homme. Lorsque finalement la maint gantée saisit son sexe, Zeckiel expira profondément un râle silencieux, qui emporta en s'échappant une partie de la conscience du garçon.

Aussi n'entendit-il qu'une fin de phrase ; «   Hum... Laisse-toi aller, laisse ta Maîtresse te soulager et te faire plaisir. » prononcée par son amante, qui suffit amplement pour regrouper ses pensées en un désir de plus en plus pressant. Lorsque les fines dents de la magicienne s'emparèrent de son oreille, Zeckiel gémit comme le jeune homme dominé par des mains expertes qu'il était, chaque goutte de salive de la langue, chaque caresse des lèvres de sa sauveuse déclenchant chez lui des décharges érogènes insoutenables.

Mais White Rabbit ne comptait pas en rester là ; l'éducation du sang-mêlé n'était pas encore terminée. Comme en l'enjoignait à se mettre sur les genoux, le jeune homme s'exécuta, quoiqu'un peu à contre-coeur. Quitter le corps et les caresses de son amante, même un instant, lui semblait aussi agréable que se faire jeter sous un lac gelé et il n'aurait probablement pas réagit si promptement s'il n'avait été guidé dans sa position par de savantes caresses.

Mais soudain, un collier relié à une chaîne se matérialisa autour de son cou ! Zeckiel avait vécu dans un environnement bien trop dépravé pour ignorer que ce genre de pratiques existaient, mais il n'en fut pas parfaitement rassuré pour autant. D'autant que l'idée d'être si soumis, alors qu'il s'était conforté dans le désir de faire implorer White Rabbit, vint quelque peu le contrarier. Heureusement, le plaisir du garçon était monté bien trop haut pour que ces pensées le fassent retomber parfaitement. -Han ! La fessée qu'il reçut l'instant suivant était sans doute la concrétisation parfaite de cette ambivalence entre plaisir et étonnement (ou encore frustration) matérialisé par une vive douleur... Bientôt remplacé par un agréable picotement, comme crée par un étrange jeu de stimulation nerveuse se refusant à ressentir autre chose que du plaisir. Une initiation au masochisme remarquablement assimilée.

White Rabbit ne se laissa pas démonter une seconde et entama ses caresses plus intimes, sur les fesses de Zeck'. Le plaisir n'était guère causé que par la direction des mouvements et les frustrations en découlant, à moins de se décider à mettre une certaine force dans le massage. L'excitation n'en était pas moins forte et l'appendice caudal du garçon, aussi sensible que son membre viril, s'enroulait fiévreusement autour des bras de la magicienne.

Lorsqu'un doigt pénétra finalement son anus en même temps qu'une main saisissait son sexe, Zeck laissa s'échapper un cri de plaisir ambigu qu'il ne put calmer qu'en plongeant la tête dans les draps. Les mouvements imprimés par le doigt compensaient largement l'impression étrange et gênante de sentir quelque chose à la frontière de sa petite porte, aussi le sang-mêlé ne pouvait-il s'empêcher de donner de légers coups de bassin en se cambrant, accentuant les plaisir des stimulations procurées par les deux mains de l'ensorceleuse, gémissant et criant son plaisir par saccades.

6
Les terres sauvages / Re : Terra l'acceuillante. [avec Ozvello)
« le: lundi 16 décembre 2013, 13:33:39 »
Oh, oui, l'épée ne dormait probablement pas... Zeckiel se rapprocha d'Ozvello pour voir son acharnement à allumer un feu avec un outil dont lui même ignorait l'usage. Drôle d'instrument ! Ceci attisa suffisamment sa curiosité pour que le sang-mêlé s'en saisisse une fois les flammes lancées, tentant de produire, lui aussi, des étincelles. Pendant ce temps, le guerrier dégrafait sa cape et inspectait une blessure qu'il avait reçue. Cependant, le gentilhomme semblait déterminé à faire bonne figure puisqu'il engagea la conversation en même temps tout en pliant ses affaires.

Zeckiel posa l'objet aux étincelles et réfléchit un moment à ce que venait de lui dire le bretteur. La chose était difficile à expliquer. S'il n'avait pas eu aussi honte de son contenu, il se serait contenté de montrer la lettre qu'avait laissé ses parents, laquelle apposerait le sceau de la vérité à ses dires. Mais  avouer être tombé dans cet endroit dans l'unique but de forniquer pour assurer une descendance à sa lignée n'était pas la chose la plus noble qu'il eut put trouver.

-Je vous remercie pour cette perche, mais je suis bien une sorte de démon. Mais mon héritage démoniaque est dilué par le sang de mon autre parent. Si vous voulez tout savoir, on pourrait dire que j'ai été abandonné sur cette route parce que je n'étais pas assez perverti.

Il chercha sur le visage de son interlocuteur un signe dans la physionomie trahissant une réaction à ses paroles, bonne ou mauvaise. Mais celui-ci avait désormais d'autres chats à fouetter ;  s'inquiéter d'une blessure reçue était assez logiquement prioritaire. Malgré la proposition d'Ozvello, Zeckiel ne se détourna guère de l'endroit où il était, préférant de loin la chaleur de l'âtre à toute forme de supplice visuel. Après tout, il avait désormais vu pire...

Le jeune homme ôta ses bras des manches humides de son kimono afin de faire profiter à sa peau pâle la morsure des flammes. Le résultat fut instantanément délicieux ; c'était comme s'enlever une peau dégoûtante, lourde et douloureuse, au bénéfice d'une légère couverture de chaleur. Zeckiel tournait lentement sur lui même à la façon d'un rôti afin de bénéficier de ce délice au maximum, tandis que le spadassin s'opérait. Zeckiel venait de se passer sur les épaules la veste qu'il tenait encore entre ses longs doigts lorsqu'Ozvello tomba au sol. La rapière commenta froidement, tandis que le sang-mêlé se jetait sur le corps inconscient.

-Hé, ho ! Relevez vous!

Zeckiel lui tapota les joues, avant de constater que la blessure à l'épaule saignait encore. Soulever, même un peu, ce corps inconscient pour l'allonger de façon convenable demanda bien plus d'efforts qu'il ne l'aurait imaginé, et le garçon s'acharna en soufflant, paniqué. Une bande de tissu avait été disposée à l'avance par le spadassin et le jeune homme s'en saisit rapidement afin de panser la plaie. Il n'avait aucune connaissance en médecine et s'imaginait qu'Ozvello était en train de mourir à cause de sa blessure. Aussi banda-t-il précipitamment l'épaule, s'appliquant autant que possible pour que le bandage soit satisfaisant tout en demandant à l'épée d'une voix paniquée ;

-Pourquoi est-il tombé ? Il va se remettre ? Que dois-je faire ?

7
Les terres sauvages / Re : Terra l'acceuillante. [avec Ozvello)
« le: dimanche 15 décembre 2013, 21:39:12 »
Bien, au moins le spadassin n'insistait pas ! Zeckiel serra son kimono autour de lui dans une vaine tentative de se réchauffer et se mit en route à la suite d'Ozvello. A sa demande, la lame enchantée avait prit un éclat considérable, illuminant la forêt d'une lueur étrange, d'un bleu livide. L'exclamation joyeuse du gentilhomme acheva de dresser de lui, selon Zeck, le portait de homme dérangé. N'avait-il donc aucune pitié ? Zeckiel, de son côté, n'admirait en aucun cas la chance qu'ils avaient de pouvoir suivre une piste sanglante. Hypocrisie de cœur trop tendre, sans doute, car la piste les mènerait vers une antre qui ne serait pas pour lui déplaire, mais enfin... On ne peut pas reprocher à une jeune homme de trouver sa première expérience avec la mort traumatisante.

Le sang-mêlé suivait Ozvello en frissonnant, tenant ses bras croisés par devant lui pour tenter de se réchauffer, évitant de poser les yeux sur les tâches écarlates qui signalaient le chemin. Ils marchèrent ainsi, en silence, pendant un temps qui sembla une éternité à Zeckiel. La scène était  surréaliste, les deux êtres s'enfonçant dans la noirceur des bois, qui suintaient leur maléfice par chaque racine, flaque, ou craquement de branche humide, en quête d'un mourant et guidé par son sang.

Le jeune homme repensait à son ancienne demeure. Aussi modeste que les succubes savent les choisir, dans un cadre aussi pur que ce que les suunites les apprécient, ce havre était parfait. Zeckiel, pourtant, n'arrivait plus à en saisir les détails avec précision. L'émotion de la nuit, sans doute, avait dû déranger son esprit ; il n'arrivait plus à se souvenir du tracé de ses anciennes promenades ! Le jeune garçon se concentra, tritura ses souvenirs, mais horreur ! rien ne lui revenait. Il se sentit plus que jamais perdu, suivant un tueur qu'il ne connaissait guère et avait menacé d'écourter ses jours quelques minutes après lui avoir sauvé la vie, en quête d'un nouveau bandit à achever. Le sang-mêlé cherchait partout dans les ténèbres environnantes la trace d'une lueur qui lui donnerait l'espoir de sortir de cette situation étouffante. C'était sans espoir.

Mais seule Caracole tranchait l'obscurité de la forêt, repaire des monstres de l'esprit des hommes depuis la nuit des temps. Zeckiel accéléra afin de rester plus prêt d'Ozvello. Et puis, ils trouvèrent ce qu'ils cherchaient. Le demi-démon sursauta lorsque la silhouette recroquevillée apparut sous la lumière blafarde et détourna assez rapidement le regard pour s'épargner de lire sur ses traits l'expression de toute la souffrance qui s'y était imprimée pendant son agonie. Alors qu'ils le dépassaient, Zeckiel sentit un souffle froid sur son échine et frissonna violemment, répugné à l'idée de laisser un cadavre dans son dos. S'il avait eu une autre déesse à prier que celle du culte de sa mère, il l'aurait sans doute fait.

Une autre éternité plus tard, Ozvello fit halte. Le repaire présumé des bandits était là, semblable à une grande gueule maléfique s'ouvrant sur la forêt. Ozvello n'hésita pas un instant, proposant d'aller explorer le nid des fripouilles. Seul.

Rester ici ? Zeckiel n'eut pas le temps de protester ; déjà le spadassin s'éloignait en emportant avec lui sa précieuse lumière. Le sang-mêlé se recroquevilla instinctivement au sol alors que les ténèbres s'agglutinaient autour de lui. Si ce n'était pas glorieux, au moins personne ne le verrait. D'un œil inquiet, il surveillait la lumière d'Ozvello, qui ne tarda heureusement pas à revenir. Zeckiel se redressa avant de passer pour plus peureux qu'il n'avait déjà prouvé être.

Après tout, les massacres semblaient s'arrêter là pour cette nuit. Zeckiel suivit le guerrier à l'intérieur du repaire et ne put s'empêcher d'éprouver le soulagement d'y voir paillasses et foyer.

-Si vous avez de quoi allumer un feu, je vous serai grès... Je suis trempé jusqu'aux os.

Il parcourut des yeux l'habitat. A première vue, aucune richesse particulière n'avait été stockée sur place. En revanche, la réserve de nourriture était visible et en cherchant de plus près, Zeck' dénicha aussi quelques affaires de rechange. Il tenait dans les mains une veste de bonne qualité lorsque ses pensées s'égarèrent à nouveau, sur des considérations de morale notamment, le laissant là les yeux dans le vague quelques bonnes minutes.

Il ne fut tiré de ses pensées que par un violent éternuement et se tourna vers Ozvello, l'air déboussolé.

-Comment fait-on pour la nuit ? S'ils revenaient ?

8
Ville-Etat de Nexus / Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
« le: dimanche 15 décembre 2013, 16:24:35 »
Ô joie ! La magicienne répondit à son invitation, collant son corps derrière lui pour l'enfermer dans un étau lubrique. Zeckiel sentait la douceur des courbes de son amante contre sa tête, qu'il ne put s'empêcher de remuer lentement pour caresser la voluptueuse poitrine tout en suçant le doigt avec lequel White Rabbit le taquinait.

Chaque soupir, chaque nouvelle caresse déclenchait chez Zeckiel comme un pétillement de désir venu du fond de son être, qui produisait en remontant sur son corps une chaleur grisante. La queue du sang-mêlé trahissait tous ces émois par des torsions impudiques dirigées vers l'entrejambe offerte de White Rabbit, pratiquement assise au dessus de la naissance de l'appendice. Ses caresses allaient bien au delà de la caresse lointaine désormais, et lorsque l'extrémité de la queue se glissa sous la culotte de l'ensorceleuse, glissant entre les lèvres humides de la lapine du bas vers le haut,  l'organe complet suivit le mouvement en produisant une longue et intense stimulation clitoridienne avant de se retirer  tout aussi sensuellement. Et Zeckiel, entre deux gémissements étouffés par le doigt ganté, n'en perdait pas une miette ; sa queue démoniaque était au moins aussi sensible que sa symétrique homonyme qui jouissait de son côté des faveurs du clone.

« Ton clone a un très joli cul.   »

Le sang mêlé sourit en réponse au compliment, avant d'être parcouru par un frisson de plaisir provoqué par le souffle chaud contre son oreille. Une zone bien plus érogène que le jeune garçon n'aurait pu le soupçonner.

« Et le tien ? Tu crois qu’il aimerait sentir mes doigts, hum ? Qu’en penses-tu, mon beau petit Zeckiel ?  »

Le jeune homme, dans d'autres circonstances et avec une autre amante, aurait sans doute un peu hoqueté de surprise avant de considérer la chose avec attention. Il aurait alors remarqué que son anus trahissait lui aussi des signes d'excitation et aurait peut être, avec appréhension, accepté l'invitation.

Mais les circonstances actuelles ne lui donnaient pas le loisir de l'incertitude. Il voulait du sexe, donner et prendre du plaisir de la façon la plus complète et jouissive qu'il lui était possible de le supporter. Comme White Rabbit retirait lentement le doigt de sa bouche, produisant un fin fil de salive, Zeckiel gémit joyeusement ;

- Absolument.  

Le fait de ne pas voir White Rabbit mais simplement de la sentir et l'entendre était particulièrement excitant, mais le jeune homme sentait peu à peu le désir de donner plus qu'il ne subissait. L'appendice caudal répondit à ce vœu en retournant se lover contre les fesses de la lapine, prêt à retourner chaque caresse qui serait faite à son maitre.

9
Ville-Etat de Nexus / Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
« le: jeudi 05 décembre 2013, 21:54:49 »
Ces plaisir deviendraient, c'est certain, la raison d'être du jeune homme. Il gouttait chacun des coups de lange qu'il donnait comme s'il les recevait lui même, cette impression étant bien évidemment rendue encore plus plausible par les efforts prodigués à l'égard de son propre sexe. Comme la langue du jeune homme se faisait douloureuse -car un tel exercice demande de l'entraînement ! - White Rabbit se leva voluptueusement, avant de l'embrasser avec tendresse.

« Je t’ai offert une petite surprise, mon beau Zeckiel... Je pense qu’elle te plaira... »

Le jeune homme resta interdit tandis que son amant s'allongeait à ses côtés. Puis la bouche qui jusque là s'était contentée de lui sucer le sexe remontait désormais par petits baisers jusqu'à sa tête, qu'elle atteint en se posant directement sur ses lèvres, par un baiser passionné. Zeckiel, les yeux gardés ouverts par la curiosité, les écarquilla un instant en constant les ressemblances de son partenaire, et en sentant contre lui le sexe dressé de son nouveau partenaire. Malgré son trouble, l'érection de Zeckiel ne faiblit pas une seconde ; ses désirs étaient désormais comme une soif inextinguible et pouvoir presser à nouveau sa bouche contre des lèvres ardentes était devenu pour lui une façon comme une autre d'assouvir un peu de ce trop plein de luxure.

Zeckiel n'en plongea pas moins son regard dans les yeux de la magicienne, pour y trouver une explication. A la lumière de malice qui jouait dans ses prunelles, le jeune comprit. N'était elle pas enchanteresse ? L'idée de se faire l'amour à soi même s'évanouit corps et bien devant l'attitude féline de la magicienne. Il répondit donc à l'allégresse de son double, gémissements contre gémissements, caresses contre caresses, mouvements de bassin contre mouvements de bassin. Zeckiel alla jusqu'à saisir entre deux doigts le sexe de son partenaire, le masturbant lentement comme pour lui rendre la pareille du plaisir que sa bouche lui avait donné naguère.

Pendant ce temps, l'appendice démoniaque du sang-mêlé parcourait ce nouveau corps imberbe, griffant quelque peu au passage fesses et dos. L'autre poussa un petit gémissement, partagé entre la douleur et le plaisir, et Zeckiel en tira une immense satisfaction. White Rabbit commentait ;

« « En voilà un qui a l’air d’apprécier le goût de ta bouche, mon beau Zeckiel... » »

Etait-elle en reste ? Zeckiel ne pouvait qu'imaginer la frustration qu'il aurait ressenti à sa place. C'est bien souvent le problème lorsque trois être se partagent des draps ; l'un d'eux s'ennuie souvent. La lapine avait l'air à son aise, mais le sang-mêlé, lui, sentait son esprit hurler de désir chaque fois qu'il posait ses yeux sur son corps ô combien désirable.
Achevant d'embrasser son partenaire et repoussant langue et lèvres dans double halètement de plaisir, Zeckiel articula ;

- La vôtre me manque. Suis-je si déplorable que vous n'avez pas le cœur à vous joindre à nous ? 

A ce mots, il s'était quelque peu redressé, de sorte que son double était lui même obligé de se redresser. Les deux éphèbes, l'un contre l'autre et portant sur leurs corps tous les stigmates du désir, regardaient ensemble la magicienne d'un regard d'un œil aussi ardent qu'implorant.

10
Les terres sauvages / Re : Terra l'acceuillante. [avec Ozvello)
« le: jeudi 05 décembre 2013, 21:15:26 »
Comme revenu de loin, Zeckiel retrouva le fil de ses pensées tandis que son nouveau compagnon, le sanguinaire Ozvello aux manières de gentilhomme, allait quérir quelque butin sur les dépouilles de ses victimes. Le sens de mots du bretteur parvenant enfin jusqu'à l'esprit du jeune homme, ce dernier se tourna -non sans dégoût- vers l'unique cadavre qu'il avait lui même laissé.

Focalisant son esprit sur l'objet de sa convoitise (et pour lequel il n'avait aucune envie, sinon montrer qu'il avait les tripes d'aller le chercher), le sang-mêlé expédia la besogne comme d'autres abattent leur fidèle destrier parce qu'une patte cassée en terrain hostile lui empêche soudain tout espoir d'avenir radieux. L'enfant Selenis ferma les yeux, écartant dans une grimace les doigts déjà froids mais heureusement guère rigide. Il retourna ensuite au poste qu'il avait laissé en trottant, le cœur battant, effrayé à la seule idée de tourner le dos au cadavre. Mais Ozvello, décontracté, revint bientôt en compagnie d'un pesant volume.

A la question du spadassin, Zeckiel hocha la tête à l'affirmative ; oui tout lui convenait, pourvu qu'il ne soit pas laissé seul dans cette odieuse forêt ! Tout y était désormais insupportable ; la terre humide semblait décidée à le faire trébucher vers un funeste destin à chaque pas et, chaque fois que Zeckiel trompait les attentes de l'élément capricieux, ce dernier se vengeait en s'étalant sur ses riches vêtements, trop amples, peu pratiques et beaucoup trop salissants. En outre, le jeune homme ne pouvait plus trouver de répit dans la chaleur de son kimono, trempé depuis sa chute dans le nid de ronce et les gouttelettes que faisaient pleuvoir sur lui les arbres biscornus achevaient tous ses espoirs de sécher cette nuit. Quant aux craquements sinistres que l'on entendait de temps en temps, le jeune homme se trouvait incapable d'identifier leur source ; ours enjambant une souche ou simple branche trop lourde ? Et ses crissements affreux, était-il possible qu'un végétal sous l'effet produise de tels gémissements ?

Bref ; il avait envie d'un feu et de beaucoup de compagnie.

D'ailleurs... Ozvello n'était pas seul ? Zeckiel en resta bouche bée quelques secondes, peu accoutumé aux objets doués de répartie. Toutes les préoccupations liées à son état de santé s'évanouirent en un instant. Mais c'est qu'elle l'insultait en plus ! Ozvello biffurqua dans son discours, changeant d'interlocuteur comme il tuait des bandits, et le sang-mêlé ne répondit qu'avec peine ;

   - Je.. m'appelle Zeckiel. Quant à apprendre à manier une arme, je ne sais pas si j'en aurais le courage ce soir, ou demain. Si notre voyage se poursuit, peut être pourrez-vous m'apprendre une passe défensive ?

Il avait répondu, plus par politesse que par réel désir d'apprendre à tuer son prochain. Mais après tout, ce monde semblait bien plus rude qu'il ne l'avait craint !

11
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 09 novembre 2013, 16:59:36 »
17h00

En admiration devant l'avatar du dessus, incarnation de ses fantasmes.

12
Ville-Etat de Nexus / Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
« le: samedi 09 novembre 2013, 16:22:42 »
Elle ne souffrait pas assez des affres du plaisir ; la magicienne le complimentait comme on congratule un animal de compagnie obéissant ! Si une part de Zeckiel en était infiniment satisfait- à l'instar de son sexe qui se dressait à mesure que White Rabbit bougeait son bassin et lui caressait les cheveux -son instinct dominateur d'incube s'en trouvait inexplicablement vexé. Heureusement, chaque gémissement était une symphonie apaisant ses pulsions et le nectar qu'il léchait était pour lui une récompense plus que suffisante.

Lorsqu'il trouva comme par enchantement sa nuque posée entre les jambes de la magicienne, ses muscles étaient si apaisés qu'il était déterminé à s'en montrer reconnaissait et redoubler de malice dans ses assauts. Mais White Rabbit posa un doigt sur ses lèvres pour ponctuer les préliminaires de virgules aussi frustrantes que sensuelles ;

« Entre les cuisses d’une femme... Je me demande si ce n’est pas ça, finalement, le meilleur endroit au monde... »

Zeckiel était vaincu ; au jeu de la domination White Rabbit était imbattable. Mais il ne s'avouerait pas vaincu si rapidement. Tandis que l'ensorceleuse se dressait sur lui, Zeckiel enfonça brièvement sa langue au plus profond de l'intimité de sa partenaire. Puis, de ses lèvres, il pinça légèrement celles -intimes- de la lapine, les suçant délicatement avant de passer à une nouvelle zone érogène, faisant courir langue et lèvres de haut en bas à des rythmes variés, sans schémas prévisible qui eut pu rendre la chose lassante. En récompense, la lapine souleva l'arrière de son sous-vêtement ;

« Je pense savoir où tu veux glisser ton pouce, mon beau... Relève-le, lentement... Et n’arrête pas de remuer ta langue. »

Le jeune homme ne se fit pas prier. Son pouce trouva facilement l'anus et en caressa la surface, jouant à se placer dessous comme pour s'y enfoncer, mais retardant la chose par d'autres caresses des sublimes fesses.

Puis, il sentit quelque chose remonter le long de ses jambes et, sous la surprise, il enfonça son pouce dans l'orifice de la magicienne. Il y avait quelqu'un d'autre ? L'explication ne tarda pas à venir, la femme-lapine l'empêchant de lever vers elles des yeux interrogatifs en maintenant la pression de sa main sur sa tête :

« C’est un petit cadeau de ma part, pour récompenser ta... Hum... Ta dévotion... »

Après tout, c'était une... haaa ! Le « cadeau » léchait son sexe et huuum... il le suçait  divinement ! S'il n'avait éjaculé quelques instants auparavant, il aurait probablement remarqué que la sensation était différente ; la douceur des lèvres moins voluptueuse mais, en l'état... La technique était la même, et le sang-mêlé ne pouvait s'empêcher de se cambrer par à-coups pour apprécier la nouvelle torture. Sa queue démoniaque était enroulée sans pitié autour du cou de ce mystérieux cadeau, le forçant à prendre son sexe à pleine bouche.

A mesure que son plaisir montait, Zeckiel accélérait lui même la cadence, suçant désormais les exquises petits lèvres mouillées de White Rabbit tandis que sa langue tournait autour du clitoris couvert de cyprine. Le pouce de sa main gauche s'enfonçait lentement dans l'anus de son amante, à chaque assaut d'un millimètre de plus, tandis qu'il ramenait sa main droite sous son menton, caressant de son index le vagin de la belle et bien décidé à lui faire subir un sort identique.

Mais avant cela, le sang-mêlé dégagea légèrement sa tête, gonflant d'air et d'odeurs de luxures ses poumons fortement mis à contribution par l'exercice. Il était, après tout, encore novice.


13
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 09 novembre 2013, 12:47:36 »
12h46

*yawn*

J'ai pas envie d'aller chez ma copine, c'est normal ?

14
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 07 novembre 2013, 21:45:24 »
21h44

Franchement, je suis dans la période douloureuse du "c'est presque assez long pour les attacher, mais en fait tu vas un peu attendre".
Et puis je deviens chauve et vieux et moche avant d'avoir une barbe digne de ce nom T_T

15
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 07 novembre 2013, 21:20:30 »
21h20

Je tente le style cheveux longs et barbe ! Fried, tu me donneras ton avis d'experte !

Pages: [1] 2 3 4