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Messages - Edea Kramer

Pages: [1] 2 3 ... 7
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Les contrées du Chaos / Re : Beloved Witches [Keira Metz]
« le: dimanche 06 mai 2018, 22:25:56 »
Edea était une femme au naturel très calme, une personne à la beauté glaciale, et au comportement froid. C’était sa nature d’être, et ceux qui la côtoyaient le savaient très bien. La Galabdienne avait toujours été très calme, mais c’était un calme trompeur, car elle pouvait s’avérer être une femme très passionnée. Son calme ne se relâchait que dans certaines conditions, et le sexe en faisait partie. La sorcière se lovait donc contre le corps de la délicieuse Keira, et celle-ci était en train de voir tout ce côté passionnel se réveiller. Edea léchait son intimité, titillait son bourgeon, griffant doucement ses cuisses. Ses longs ongles infligeaient ainsi des pointes de douleur, et elle en profitait pour se frotter contre le corps incroyablement doux de cette femme. Sa peau était tendre, lui donnant l’impression de caresser la peau d’un jeune bébé. Elle goûtait aussi à sa mouille, la savourant longuement, glissant sa langue entre ses lèvres intimes pour atteindre le bouton de plaisir, avec lequel elle frottait et jouait. Sa langue remuait énergiquement et voracement dessus, sans que rien ne semble interrompre Edea.

« Hmmm… Hmmmm… » soupirait-elle.

Oh, comme c’était bon ! Sentir cette mouille contre ses lèvres, sentir ce corps qui se dandinait sur place, les mains de Keira se serrant sur ses cheveux, se crispant dessus… Autant de sensations exquises dont la belle Edea raffolait. Elle sentit alors la magie onduler autour d’elle, les doigts de Keira se serrant sur ses cheveux, et la magie se concentra dans son dos. Une caresse sensuelle, puis des mains, et, finalement, un corps tout entier qui se serra contre elle. Edea releva légèrement le visage sous la surprise, mais sentit encore les mains de Keira serrer sur sa tête, plaquant à nouveau son visage contre son intimité. La sorcière de Temeria avait généré un clone d’elle-même, et cette seconde Keira alla se lover dans le dos de la Galbadienne, murmurant des propos salaces dans son dos, tout en faisant frémir Edea. C’était là une initiative très excitante, et Edea en soupira longuement, fermant les yeux en sentant une vague de plaisir la traverser.

Elle remua sur place, en sentant les mains de la deuxième Keira se rapprocher de ses parties intimes, et notamment de ses fesses, ce qui ne manqua pas d’arracher à Edea un nouveau frisson. Ses mains griffèrent encore la sorcière originelle, et elle entendit le clone lui demander si elle pouvait s’enfoncer dans son fondement. Une question purement rhétorique, puisque la clone le fit sans hésitation. Et, quand les doigts du clone se glissèrent en elle, remuèrent dans ce trou étroit, ce passage délicat et sensible, Edea soupira encore. Elle commençait à avoir très chaud, et son intimité commença également à s’humidifier, libérant plusieurs gouttes de cyprine, exprimant cette vague de plaisir qui déferlait et croissait en elle.

« Hmmm… »

La Galbadienne frémit de plaisir, et lécha encore le sexe de Keira, remuant son corps de droite à gauche, comme pour accompagner les mouvements du clone. La langue d’Edea s’allongea alors, devenant plus reptilienne, et permit à Edea des caresses plus appuyées, en s’enroulant autour du clitoris de Keira. Elle serra dessus, poussant la femme dans ses retranchements, et ne tarda pas à lui rendre la pareille, déplaçant ses mains pour les glisser contre le lit, filant sous le corps de Keira pour empoigner ses fesses, qu’elle malaxa fermement, faisant encore parler de ses griffes.

Un juste retour des choses, même si elle ne pouvait pas sodomiser Keira depuis sa position, le lit et sa position restreignant fortement ses mouvements. À défaut, elle se contentait donc de palper son cul, avec un appétit indéniable…

2
Les contrées du Chaos / Re : Beloved Witches [Keira Metz]
« le: mardi 03 avril 2018, 01:03:25 »
Edea sourit devant les provocations de Keira. La sorcière jouait sur la même partition qu’elle, la narguant, la provoquant. Elle lui indiqua que le sexe ne valait pas le coup si on ne se donnait pas à fond, griffant volontiers le corps d’Edea. La Galbadienne, elle, était une vraie beauté sombre, fatale. Elle portait du noir sur un corps pâle, grisâtre. Tout ça lui donnait un charme assez particulier, une beauté froide, comme un volcan endormi. La Galbadienne sourit, avant de se retrouver à nouveau sous le corps de Keira. La Témérienne lui demanda de la déshabiller, et Edea caressa ses hanches d’une main, l’autre remontant sur son soutien-gorge en forme de corset. Son doigt s’entortilla autour de l’un des nœuds permettant de retenir ce corset, et Edea sourit lentement, une lueur malicieuse dans les yeux.

« Bien… »

La Galbadienne reprit ensuite :

« Tu sais, je ne peux pas te déshabiller comme avant, vu le peu de vêtements que tu as… Mais je vais faire de mon mieux. »

Son autre main se déplaça, filant des hanches de Keira pour se poser sur ses fesses, malaxant fermement son postérieur. Elle tira alors sur le lacet, éprouvant la résistance du corset. Ses autres doigts rejoignirent alors son doigt, et elle serra sa main sur le corset, puis tira d’un coup sec, l’arrachant sur place dans un craquement. Edea jeta ensuite le vêtement au sol, puis posa sa main entre les seins de la femme, et poussa en arrière, renversant à nouveau Keira sur le lit, manquant même de la faire tomber sur le sol.

Edea se redressa à son tour, et se retrouva agenouillée entre les cuisses de la belle sorcière. Ses mains glissèrent sur sa magnifique peau, et elle remonta jusqu’à la culotte de la femme.

« Toi, toi, petite perverse… Tu crois quoi ? Je suis une femme très calme, Keira, mais le sexe… C’est une manière de laisser s’exprimer ce feu qui bouillonne continuellement en moi ! »

Elle serra entre ses doigts sa culotte, titillant le nœud papillon, mais n’usa pas de ses doigts. Au lieu de ça, la Galbadienne, étonnamment souple, préféra se pencher vers l’avant, et posa un baiser dessus, au milieu du nœud papillon. Ses lèvres s’écartèrent ensuite pendant quelques secondes, le temps pour sa langue de glisser sur le tissu, puis elle la mordilla à nouveau, et tira d’un coup sec sur le nœud papillon, et continua à mordre, tirant dessus… Puis la déchira à son tour.

La sorcière jeta ensuite la culotte de la femme, et resta ensuite près de son sexe, déposant un baiser sur ses lèvres intimes… Puis un nouveau baiser, et posa ses mains sur ses cuisses, griffant doucement sa peau. Edea poursuivit ensuite son office, léchant son sexe, et griffa son aine avec ses doigts.

« Hmmm… Ma belle… »

Edea soupirait lentement de plaisir, et continua à s’attaquer à son corps…

3
Les contrées du Chaos / Re : Beloved Witches [Keira Metz]
« le: dimanche 25 mars 2018, 20:57:06 »
Entre sorcières, il ne pouvait y avoir un rapprochement différent que celui-ci. Elles allaient se faire l’amour, et c’était aussi simple que ça. Il n’y avait là aucune difficulté, ni aucune appréhension quelconque. En sentant les mains d’Edea glisser sous sa robe, caressant sa peau, Edea frémit légèrement. Elle répondait aux baisers de la femme, appréciant son audace. Les sorcières du continent fonctionnaient ainsi. Malicieuses, elles n’hésitaient pas à prendre les devants quand il le fallait, et Edea ne pouvait qu’apprécier cela. Les baisers appuyés de Keira étaient un véritable régal, et, en retour, la sorcière de Galbadia serrait son corps contre le sien, appuyant de ses mains sur sa peau, répondant avec envie à ses baisers. Les mains baladeuses de Keira se glissèrent ensuite sous sa robe, tandis qu’elle venait la provoquer, lui demandant de retirer sa robe.

Edea, qui était une femme assez placide et calme, sourit toutefois légèrement, et serra légèrement ses mains sur la croupe de Keira. Pour son invitée, il ne serait pas difficile de retirer ses courts sous-vêtements, mais, pour Edea, il y avait effectivement toute une robe à retirer.

« Effectivement... J’y tiens encore un peu. »

Elle se redressa alors, et déposa Keira sur le lit, puis se mit debout. Edea portait une longue robe noire, mais n’avait pas mis sa cape avec l’ornement doré qu’elle avait pour habitude d’utiliser lors de réceptions officielles. Elle resta debout devant Keira, et écarta avec ses mains griffues, les pans de sa robe, dévoilant ses belles épaules, puis la fit glisser. Sa magie l’aida également, agissant sur la robe. Il n’y avait aucune attache quelconque, aucun lien, aucun nœud ni lacet permettant de faire tenir cette robe, qui semblait être animée par la magie. C’est donc avec la magie qu’Edea la retira, et, quand la robe tomba, Keira put voir que, sous celle-ci, Edea était tout simplement nue.

Elle arborait un long corps gracieux et pâle, avec des tatouages violets ornant son ventre. Des seins généreux, mais qui n’étaient pas non plus excessifs, un sexe totalement épilé... Edea termina ensuite en relevant ses mains, aux ongles pointus, sur sa coiffe. Elle retira son étrange casque, et fit tomber dans son dos un rideau de cheveux noirs, si longs qu’ils approchaient de ses fesses. La femme se tint ensuite devant Keira, toute nue, puis la rejoignit. Cette fois, ce fut elle qui se tenait dessus, et sa main se posa sur l’épaule de Keira, amenant son invitée à se coucher sur le dos.

La Sorcière de Galbadia la rejoignit ensuite, et frémit au contact de sa peau sur celle de son amante. Les deux corps se caressèrent mutuellement, et Edea retourna embrasser la femme, fourrant sa langue dans sa bouche, partageant avec elle un long baiser. Pendant plus d’une minute, Edea goûta aux lèvres de Keira, et en profita pour appuyer son corps contre le sien, sa main griffant ses côtes.

« J’espère que tu n’as rien contre les morsures ou les griffures, Keira... Je suis une femme calme et posée en général, mais je dois t’avouer que le sexe a tendance à... Fortement m’exciter. »

Elle avoua cela tout en caressant ensuite avec ses ongles pointus les lèvres de la femme, et usa de son autre main pour pincer l’un de ses seins, tirant sur le téton à travers le bonnet du soutien-gorge, comme pour confirmer ses dires, mais aussi pour savourer le corps moelleux et très agréable de sa partenaire...

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Les contrées du Chaos / Re : Beloved Witches [Keira Metz]
« le: lundi 19 mars 2018, 00:49:36 »
Entre sorcières, le sexe n’avait rien de tabou. C’était une manière de se rapprocher, de se familiariser. Il était donc normal qu’Edea l’embrasse, et tout aussi normal que Keira y réponde favorablement. Que ce soit à Temeria, à Galbadia, à Nexus ou à Ashnard, les sorcières et les magiciennes avaient toujours fonctionné sur ce même code. Le sexe était partie prenante de leur mentalité, comme une manière d’exprimer leur grande liberté et leur grande indépendance par rapport aux individus normaux, aux gens lambdas, obligés de se plier aux normes sociales et législatives, contrairement aux sorcières. Elles, elles fonctionnaient sur un autre mode, s’affranchissant des règles par le biais de la magie.

Edea eut un léger frisson en voyant Keira se rapprocher d’elle. Il y avait toujours un peu de domination et de lutte de pouvoir dans ce genre de choses, surtout vis-à-vis d’une sorcière étrangère. Les mages de Galbadia venaient tous des universités créées par Edea, de sorte qu’elle disposait sur eux d’une certaine forme d’autorité morale… Ce qui n’était pas le cas de Keira. Certes, Edea l’avait hébergé, nourri, et elle la protégeait, mais elle restait encore une sorcière. À ce titre, elle n’allait pas faire carpette devant la Galbadienne, et c’était d’ailleurs une bonne chose. C’était ça qu’Edea voulait voir, et c’est ce qu’elle vit. S’avançant sensuellement à quatre pattes vers elle, Keira retourna l’embrasser. Un contact délicieux, particulièrement agréable, qui amena la puissante Reine à fermer les yeux, savourant les lèvres de la sorcière.

« Hmmm… » en soupira-t-elle.

Keira se rapprocha encore d’elle, ramenant ses jambes, puis se redressa petit à petit. Son corps se retrouva ainsi collé à celui d’Edea, les genoux de Keira s’enfonçant à droite et à gauche de la sorcière, dans le lit. Redressée, elle la domina ainsi de quelques centimètres, tout en continuant son long baiser, ne le rompant que pour mieux le reprendre. Edea s’élança alors, l’une de ses mains se crispant sur les cheveux de la femme, l’autre venant caresser son dos, griffant même sa peau. Sourdes aux miaulements de Cassiopée, les deux sorcières se rencontraient mutuellement.

Edea déplaça ensuite ses mains, bien décidée à montrer à Keira que, si elle la laissait mener la danse, elle ne se laisserait pas docilement faire. Ses deux mains se posèrent ainsi sur les fesses de Keira, malaxant sans ménagement son délicieux cul, recouvert par ce fin sous-vêtement brodé qu’Edea lui avait mis. Dès que la sorcière l’avait changé et nettoyé, elle avait admiré les formes du corps de Keira, ses courbes gracieuses et élégantes.

« Tu es vraiment magnifique, Keira, ma chérie… » glissa ensuite Edea.

Elle continua à serrer ses mains sur ses fesses, venant lui sourire à nouveau, sensuelle et envoûtante.

5
Les contrées du Chaos / Re : Beloved Witches [Keira Metz]
« le: lundi 12 mars 2018, 01:10:34 »
Keira était assurément une sorcière aussi puissante qu’appétissante. Tandis qu’elle se relevait, et déambulait le long de la pièce, le regard d’Edea ne manqua évidemment pas d’être capté par ses formes alléchantes. Elle la vit se placer devant la fenêtre, observant le paysage avec son corps insolent. Sa chute de reins, la silhouette générale de son corps, et la forme insolente de son fessier. Réputée pour être une femme froide et placide derrière son teint pâle, Edea sentit malgré tout son cœur se serrer doucement à ce spectacle, se réchauffant lentement. Oui, cette femme était très belle, usait et abusait des formes de son corps, peut-être même sans le réaliser consciemment. Ce faisant, elle était une parfaite sorcière. Edea s’en pinça même doucement les lèvres, tandis qu’elle lui expliqua être une conseillère en fuite. Son Roi, Foltest, avait été tué, plongeant la Témérie dans le chaos. Les sorciers avaient été accusés, et, là-bas, une chasse aux sorcières avait lieu. De quoi assombrir les humeurs d’Edea. Galbadia avait jadis connu de telles chasses. L’ancien pouvoir en place n’avait pas hésité à accuser, à l’époque, les magiciens d’invoquer les monstres, de les orienter sur les populations civiles, d’être responsables de leurs apparitions.

« La bêtise humaine ne souffre malheureusement aucune limite, reconnut Edea. L’ancien Président de Galbadia méprisait également les sorcières, et l’a chèrement payé. »

Edea s’intéressa ensuite au chat, non sans noter tous les mouvements subtils de Keira, mettant en valeur sa poitrine, réchauffant encore le cœur glacial de la sorcière de Galbadia.

« Il s’appelle Cassiopée. C’est l’un de mes chats, oui... »

Comme toute bonne sorcière digne de ce nom, Edea collectait les chats. Ils étaient en effet de véritables éponges magiques, et étaient donc très appréciables, des compagnons magiques parfaits.

« La solidarité entre sorcières et magiciennes ne se limite pas qu’à nos attaches respectifs envers les nations. Nous servons la magie avant de servir les hommes, et, à ce titre, j’offrirai toujours l’hospitalité aux sorcières, a fortiori contre les fanatiques religieux et les zélotes. »

Edea ne ressentait que du mépris pour ces gens-là, et il était difficile de lui en vouloir. D’un autre côté, il aurait été fallacieux de prétendre que les mages étaient des individus purement désintéressés. Conseillers magiques, il leur arrivait fréquemment de diriger les nobles et les souverains, d’en faire des hommes de pailles. Le long du continent, ils avaient souvent une très mauvaise réputation, vus comme des êtres perfides et manipulateurs, usant de leurs charmes et de leurs sortilèges pour corrompre les simples individus. On apprenait à se méfier d’eux, et, à Galbadia, Edea avait choisi une voie inverse, formant les mages et les futurs sorciers, en faisant les élites à venir de sa nation.

Mais, pour l’heure, des considérations bien plus prosaïques l’habitaient, tandis qu’un léger sourire vint à orner ses délicieuses lèvres.

« C’est moi qui ai choisi cette tenue, indiqua-t-elle alors. C’est moi qui t’ai déshabillé, conduit dans ce lit, et ai veillé à te soigner. On peut dire que j’ai l’œil pour observer tes mensurations, Keira... »

Sa main gantée se déplaça alors, et caressa doucement la joue de sa consœur. Puis, sans guère plus de formalités, elle se pencha sur elle, et l’embrassa alors. Les lèvres d’Edea étaient fraîches, mais non moins élégantes, agréables et tendres. Elle savaient un aura magique, un petit parfum qui vous faisait frémir. De délicieuses lèvres violettes finement taillées qui se scellèrent à la bouche de la femme. Edea l’embrassa encore, prolongeant le baiser pendant plusieurs secondes, avant de finalement le rompre.

« Ici, Keira, tu es à l’abri, personne ne viendra jamais te faire mal... »

Elle sourit ensuite, et caressa l’épaule de la sorcière, la griffant alors légèrement.

« Mais il se peut quand même qu’on te mordille... » glissa-t-elle ensuite sensuellement.

6
Les contrées du Chaos / Re : Beloved Witches [Keira Metz]
« le: lundi 05 mars 2018, 00:55:15 »
Il avait été nécessaire de déshabiller Keira et de la changer. Son ancienne robe était dans un état déplorable. Edea observa brièvement le choix des servantes, et estima rapidement qu’elles avaient bien choisi. Keira était de base très belle, mais cette lingerie fine lui allait à ravir. Que ce soit à Galbadia ou à Temeria, les sorcières avaient visiblement un don unique pour se rendre magnifiques en toute circonstance. Néanmoins, Edea dut bien reconnaître, en son for intérieur, qu’elle ne connaissait pas Temeria. La Témérie et Foltest évoquaient bien quelque chose en elle, mais elle visualisait ça comme un royaume éloigné, situé au cœur du supercontinent, plus près de Nexus que d’Ashnard. Or, géographiquement parlant, Galbadia était un archipel situé près des Ashnardiens.

Edea, du reste, ne se formalisait guère qu’on ne sache rien sur son archipel. Galbadia était un archipel reculé, isolationniste, qui n’avait jamais demandé quoi que ce soit au reste du monde. Les choses étaient maintenant en train d’évoluer, et Edea voyait chez la belle Keira une opportunité... Dépendre d’Ashnard était toujours très dangereux, surtout vu la propension naturelle de l’Empire à annexer tout ce qui lui tombe sous le nez. La Galbadienne n’avait rien contre l’idée de développer ses alliances.

« Eh bien, tu es autant une consœur qu’une haute dignitaire au rang diplomatique, non ? Il est normal que je m’assure que tu ailles bien, Keira. »

La sorcière avait une peau très pâle, et une allure très sobre, très froide. De fait, on voyait rarement la Galbadienne sourire, et elle avait souvent une allure assez rigide. Néanmoins, avec sa longue robe noire et son décolleté ouvert, il se dégageaeit indéniablement d’elle un certain charisme. Elle marcha un peu, faisant claquer ses talons.

« Du reste, inutile de me donner un quelconque titre. Je suis certes la souveraine de Galbadia, mais j’étais sorcière avant, et je le resterai après. Je n’ai pris le pouvoir que pour mettre fin au fanatisme du précédent Président, qui voyait en nous une menace. Ici, les sorcières sont bien traitées. Tu es mon égale, Keira. »

Edea se déplaça encore, et tendit sa main vers le petit chat noir, qui ronronna en sentant les longs doigts fins de la sorcière sur son pelage.

« Pourquoi une si ravissante personne comme toi est venue sur mon île ? Et qu’est-ce que la Témérie ? Où se situe-t-elle ? Les sorciers y sont-ils bien traités ? »

Tout en lui posant ces questions, elle s’était assise sur le lit, et le chat bondit naturellement sur ses genoux, miaulant encore. La belle Keira était vraiment ravissante, et Edea ne comptait pas la laisser partir si facilement... Quand une opportunité pareille se présnetait à vous, il fallait savoir la saisir !

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Les contrées du Chaos / Re : Beloved Witches [Keira Metz]
« le: lundi 26 février 2018, 00:44:50 »
Plus tard...

La capitale de Galbadia était une ville s’appelant Deling City. C’était une grande cité en forme de cercle, avec une large avenue sphérique centrale et de multiples rues, le tout s’agençant autour d’un immense parc central vide, constitué d’un grand arc de triomphe en son centre. Deux avenues traversaient ce parc par le milieu, permettant ainsi de rejoindre les différents quartiers de Deling. Une architecture extrêmement particulière, qui permettait de faciliter les défilés militaires, et illustrait le passé de Galbadia, une nation qui avait depuis des éons été dirigée par une junte militaire. Même maintenant, Edea, tout en étant une sorcière, était la chef d’un régime militaire. La présence des soldats galbadiens en était une très bonne illustration.

Edea dominait la ville depuis l’une des avenues, dans un grand édifice appelé « Palais Présidentiel ». Ce fut là qu’on y conduisit la sorcière ayant vaincu le Slime. Elle n’était pas répertoriée, et les instructions militaires étaient formelles. Quand une sorcière était retrouvée, elle devait être ramenée d’urgence. En l’occurrence, son sortilège élémentaire, ou, plutôt, ses sortilèges élémentaires, avaient affolé les balises de la sorcière Edea, qui avait expressément ordonné qu’on lui amène en personne la femme. Les soldats s’étaient exécutés, et avaient immédiatement fait le voyage depuis la côte, en emmenant Keira dans le premier train en partance.

La technologie galbadienne était très particulière. Très avancée sur bien des points, Galbadia ressemblait ainsi à Tekhos, mais la cité manipulait une technologie qui la dépassait considérablement. Le système ferroviaire en était un bon exemple. Galbadia n’avait pas la technologie requise pour concevoir des trains automatiques, et devait donc préserver les trains de ce type, qui permettaient de rejoindre rapidement les différentes villes de l’Archipel.

Quand Keira se réveilla, elle constata qu’elle était dans un grand lit, très agréable, rembourré et moelleux... Et qu’on lui avait ôté sa robe déchirée. À la place, elle était dans une petite tenue très élégante, mettant ses formes en valeur. Un fin rayon de soleil éclairait la chambre depuis une fenêtre sur le côté. Il n’y avait personne pour l’heure, et la chambre comprenait une bibliothèque abritant des livres, ainsi qu’un pendule... Et une boule de poils qui bondit devant le visage de Keira, et miaula, fixant de ses yeux jaunes la femme.

C’était un petit chat noir. Le meilleur compagnon d’une sorcière. Les chats étaient comme des éponges magiques, aidant les sorciers en ce qu’ils canalisaient et absorbaient les reflux magiques. Et puis, ils ronronnaient. Le chat noir se rapprocha du visage de Keira, et frotta son visage contre le sien. Et, peu de temps après, la porte s’ouvrit finalement. Tous les instincts magiques durent lui souffler que la femme qui entra, avec une peau pâle, et une longue robe noire moulante, n’avait rien d’une simple servante.

La sorcière Edea Kramer se dressa devant Keira Metz.

« Enchantée, jeune femme. Je suis Edea Kramer, sorcière et souveraine de Galbadia, où vous avez, semble-t-il, atterri. Vous êtes remise de vos émotions, consœur ? »

8
Les contrées du Chaos / Re : Beloved Witches [Keira Metz]
« le: lundi 12 février 2018, 01:04:22 »
Les plages sauvages de Galbadia étaient dangereuses, et interdites à la baignade en raison des monstres qui avaient tendance à y faire surface. Régulièrement, l’armée galbadienne se déployait pour faire le ménage, pour chasser les monstres qui venaient, comme les Sahuagins, ou encore les noyeurs. Ces derniers revenaient ensuite fréquemment, et leurs carcasses étaient ensuite examinées par des scientifiques et par des alchimistes, permettant d’obtenir de précieux ingrédients alchimiques.
 
Aujourd’hui, une patrouille galbadienne avançait le long de la plage. Un Slime sauvage avait échoué le long de la côte, et la créature était très précieuse. Ils avaient pour ordre de le retrouver, et de l’éliminer. Une tâche ardue, mais les propriétés alchimiques du Slime étaient bien trop précieuses pour que l’armée néglige ce spécimen. Remontant le long de la plage, la patrouille avançait donc, n’hésitant pas à s’arrêter, utilisant des scanners et des détecteurs pour repérer les traces du Slime. Ils disposaient de deux lance-flammes, veillant ainsi à ne prendre aucun risque, et affrontèrent quelques noyeurs, les abattant à distance avec leurs fusils d’assaut. Un solide sergent à l’uniforme rouge menait la patrouille, s’aidant de sa visière pour se repérer, et finit par repérer des traînées verdâtres sur le sol.
 
« Soldats ! Ici ! »
 
La patrouille se rapprocha prudemment, inspectant les environs. Les traînées visqueuses étaient légères, mais se concentraient vers une grotte. Le sergent observa cette dernière, et vérifia ses munitions, puis ordonna aux deux soldats équipés de lance-flammes de le suivre de près. Il se rapprocha ensuite, et enclencha, tout comme les autres Galbadiens, ses lunettes de vision nocturne. Le groupe s’avança ensuite, le détecteur bipant de plus en plus… Et ils aperçurent soudain la créature, qui leur tournait le dos, et faisait face à une jeune femme.
 
Sans plus attendre, le sergent donna ses instructions :
 
« Soldats ! Feu !! »
 
Deux jets de feu jaillirent brusquement, attaquant le corps principal du Slime, qui bondit sur place, et forma une flaque sur le sol. Cette dernière se mit alors à remuer dangereusement, et des tentacules gluants en jaillirent, frappant le torse d’un des soldats, le repoussant sur plusieurs mètres. Les autres se mirent à tirer sur le Slime, les balles traversant sa peau liquide. Le Slime grogna alors, et déploya une myriade de tentacules supplémentaires, repoussant les Galbadiens, puis bondit a plafond, s’y accrochant comme une araignée, avant de se mettre à glisser, s’éloignant.
 
Les gantelets énergétiques du sergent se mirent à s’illuminer, et il frappa le corps du Slime, envoyant une onde de choc électrique qui se répercuta dans tout le corps du monstre, remontant en lui. Un autre soldat se rapprocha de la jeune femme, pendant que les autres continuaient à tirer, et que le monstre, blessé et furieux, contre-attaquait avec toute la rage dont il était capable.
 
« Il faut vous évacuer, Madame !
- Sortez la civile de là, vite ! »

9
Les contrées du Chaos / Beloved Witches [Keira Metz]
« le: lundi 05 février 2018, 01:07:19 »
Galbadia était un archipel situé à la périphérie du continent, abritant plusieurs petites îles qui entretenaient des relations commerciales avec le reste du continent, et suscitaient depuis peu un intérêt renouvelé de la part de l’Empire d’Ashnard. Après tout, c’était l’un des rares endroits de Terra où, à l’exception de Tekhos, on trouvait des traces d’une technologie très évoluée. Galbadia disposait en effet d’une énorme antenne parabolique, située sur l’une des falaises de son principal port, Dollet. La ville de Timber abritait également une importante station télévisée qui permettait à Galbadia de se doter de cet appareil révolutionnaire qu’on appelait la télévision. Seulement, les Galbadiens ignoraient comment cette technologie fonctionnait. Le propos pouvait prêter à sourire, mais il ne fallait pas oublier que le niveau technologique global sur Terra était proche du Moyen-Âge terrien, à l’exception notable de quelques États, comme Tekhos. Galbadia était donc partagée, car elle se reposait sur une technologie évoluée que personne n’arrivait à faire vraiment fonctionner. La dirigeante de Galbadia, la puissante Edea Kramer, avait bien sûr embauché des ingénieurs et des spécialistes, notamment venant de Tekhos, mais, pour l’heure, ils n’arrivaient qu’à faire de la maintenance de base.

Tout cela donnait à Galbadia une vulnérabilité certaine, ainsi qu’un centre d’intérêt pour les Ashnardiens, friands de technologie. Si Edea s’entretenait régulièrement avec des émissaires, elle savait que leur impatience commençait à croître. Au-delà même de l’aspect technologique, dans le cadre de la guerre opposant Ashnard à Nexus, les Impériaux avaient aussi besoin de dominer la mer, d’engranger des puissances maritimes. Pour l’heure, Edea avait refusé de rejoindre l’Empire, et, actuellement, une nouvelle délégation se trouvait sur place.

Pour ces nouveaux entretiens, Ashnard avait eu l’intelligence d’envoyer une émissaire bien plus intéressante aux yeux d’Edea que les précédents peigne-culs, en l’occurrence une puissante démone, dotée d’impressionnants pouvoirs magiques : Samara. Autant dire que les deux femmes n’avaient pas attendu longtemps pour se faire longuement l’amour. Ce matin, d’ailleurs, Samara était dans le grand lit d’Edea, embrassant volontiers cette dernière.

« Il n’y a pas que votre technologie qui m’intéresse, Edea... Enfin, c’est un élément indispensable, mais Galbadia regorge aussi de magie.
 -  C’est exact... Des temples, des ruines, l’histoire de Galbadia est riche. »

Suffisamment pour attirer des monstres en tout genre, mais aussi d’autres menaces, plus profondes, et qui allaient jusqu’à inquiéter les Ashnardiens en personne. Edea était assez curieuse d’en savoir plus, sans pouvoir se douter que Galbadia allait bientôt accueillir un nouveau pensionnaire inattendu...

...Justement près de l’une des ruines considérées comme interdites au public, car hantées par les monstres.

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Les contrées du Chaos / Re : Alliance sombre [Nefermenedj Von Carstein]
« le: samedi 13 août 2016, 16:01:44 »
Avant la Sorcière, Galbadia était dirigée par une junte militaire depuis de nombreuses années, depuis la guerre contre Centra. Le Président était nommé par la junte, et était juste un pion, dénué de toute forme de charisme. La junte contrôlait l’île, un consortium d’individus agissant dans l’ombre, de généraux et de colonels silencieux et sinistres. Les Galbadiens n’avaient jamais aimé ces gens, et, quand Edea était arrivée, elle avait bénéficié d’un fort soutien populaire. Originaire de Centra, elle y avait fondé un orphelinat, et ses pouvoirs magiques avaient surpris la foule. Pour tous les Galbadiens, le putsch d’Edea était logique, car, soit c’était elle qui prenait le pouvoir, soit la junte militaire se débarrasserait d’elle. En définitive, Edea avait tué le Président, et massacré l’état-major, supprimant ainsi la junte, assujettissant ainsi l’armée à son autorité. Georgine l’aimait énormément, et la manière dont elle en parlait exprimait tout le charisme et toute la force qu’elle voyait en Edea, leur souveraine légitime.

Inversement, les intentions de Nefermenedj la troublait, et, quand cette dernière lui expliqua avoir un pouvoir magique incommensurable, Georgine la crut. Elle avait vu cette femme à l’œuvre, mais savait aussi que la magie, ce n’était pas que de l’entraînement et de la formation. Il y avait aussi beaucoup d’instinct, et, quand on avait atteint son plein potentiel, s’entraîner 7 jours ou 7 000 ans, ça ne faisait aucune différence. Autrement dit, si Georgine reconnaissait que les pouvoirs de cette sorcière vampirique la surclassaient, elle doutait qu’ils soient aussi élevés que ce que la femme entendait. L’arrogance était commun chez les sorcières autant que chez les vampires, alors, un mélange des deux...

Néanmoins, ce ne fut pas tant l’étalage de ses pouvoirs et de ses exploits qui gêna Georgine, mais sa dernière affirmation. Quand il s’agissait d’Edea et de sa sécurité, Georgine ne goûtait guère aux provocations. Elle fronça donc les sourcils, et croisa les bras après la remarque de la femme.

« Si je ne peux pas vous faire confiance, vous ne pourrez pas voir Edea, c’est...
 -  Ne sois pas si nerveuse, ma chère Georgine. »

Surprise, la sorcière tourna la tête. Elles étaient dans le hall d’entrée du palais, et la voix filait de derrière elle. Elle vit ainsi Edea, qui s’approchait lentement, dans sa longue robe noire, avec son teint pâle et ses yeux jaunâtres.

« Ma... Majesté ?! »

Edea tourna brièvement sa tête vers elle, puis observa ensuite Nefermenedj.

« J’ai perçu un puissant pouvoir magique dans ma capitale... Je suis revenue aussi vite que possible. »

Et, comme si c’était ensuite une évidence, elle termina en se présentant devant la femme :

« Je m’appelle Edea Kramer. »

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Les contrées du Chaos / Re : Alliance sombre [Nefermenedj Von Carstein]
« le: lundi 18 juillet 2016, 10:30:20 »
Georgine n’était pas une jeune femme à prendre de haut. À Galbadia, les sorcières étaient choyées, et disposaient d’un grand pouvoir. Elles commandaient aux soldats, et disposaient ainsi de pouvoirs très importants dans l’organisation de la société. La remarque acerbe de Nefermenedj ne lui échappa donc pas, et la sorcière fronça les sourcils, répondant sur le même ton :

« Eh bien, de votre côté, je vous rappelle que débarquer devant la capitale d’un État avec une armée de monstres nécrophages peut constituer un grave cas de casus belli dans plusieurs pays, vous savez ? »

Le ton était sec, car Georgine n’était clairement pas qu’on la prenne de si haut. Elle avait déjà pu noter que la femme était assez hautaine, et ceci venait clairement de se confirmer, tandis qu’elle rappelait ne pas chercher une quelconque alliance, mais tout simplement des « relations amicales ». La femme venait donc du côté de Nexus, ce qui éytait très éloigné. Galbadia, en effet, était un archipel qui se trouvait à l’est d’Ashnard, alors que Nexus se trouvait tout à l’ouest. Autrement dit, pour faire le trajet en une seule journée, il fallait un dragon particulièrement rapide.

Par ailleurs, Nefermenedj ne tenait pas à en donner plus sur ses pouvoirs magiques. Georgine hocha lentement la tête, puis, en comprenant que la situation se compliquait, elle ferma les yeux, et soupira brièvement.

« Bon… Désolée d’être si cassante, je ne m’attendais pas à devoir défendre la capitale. Je m’appelle Georgine, j’ai grandi ici. J’ai connu la guerre, l’incompétence et la corruption sous le régime précédent, avant qu’Edea n’arrive. Sans elle, je n’aurais jamais pu arriver où j’en suis ici. »

Georgine lui expliqua que Galbadia se composait de trois îles : Galbadia, Centra, au sud, et Esthar, sans parler des petites îles, come Balamb. Si Esthar était une île méconnue, car très dangereuse, en raison des puissants monstres la peuplant, Centra était bien plus connue. Pendant des années, Galbadia et Centra avaient été en guerre, une guerre que Galbadia avait gagné grâce à son armée, en bombardant Centra, ravageant l’île. Depuis lors, on appelait l’archipel Galbadia.

Avant qu’Edea n’arrive, Galbadia était une junte militaire dirigée par le Président, un homme corrompu et débonnaire, et tout le régime était corrompu, reposant sur des faveurs et sur les pots-de-vin.

« Edea a renversé ce despote, et a mené de vastes programmes pour reconstruire Centra, et pour éduquer les personnes dotées de capacités magiques. Sa philosophie est de considérer que les individus dotés de pouvoirs magiques sont appelés à exercer des fonctions prépondérantes, et Galbadia toute entière repose sur ce principe. Sans elle, je n’aurais été qu’un simple troufion dirigé par des incompétents recrutés uniquement parce qu’ils sont amis avec le Président. Edea a sauvé notre peuple, estima Georgine. Le Président était prêt à nous vendre aux Ashnardiens, mais pas elle. »

Difficile de critiquer Edea face à Georgine, qui semblait être complètement subjuguée par elle.

En attendant, le duo venait de rejoindre le portail du Palais présidentiel, et les gardes les laissèrent passer. Georgine rejoignit ainsi le hall d’accueil, qui était très grand, avec des colonnes dans les coins. Les talons de Georgine claquaient sur le sol, et elle se retourna vers la femme, en croisant les bras.

« J’ignore dans combien de temps Edea va rentrer ; ses explorations dans les cryptes peuvent durer longtemps. De mon côté, je ne suis normalement pas censée autoriser une visite avec elle sans en savoir plus sur votre potentiel magique… »

Elle rajouta ensuite, en remuant un peu sur place :

« Alors, comment puis-je vous faire confiance ? » demanda-t-elle, sur un petit ton légèrement mutin.

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Les contrées du Chaos / Re : Alliance sombre [Nefermenedj Von Carstein]
« le: mercredi 06 juillet 2016, 13:31:56 »
Avant Edea, l’armée exerçait déjà un fort contrôle sur la population. Après Edea, ce contrôle n’avait jamais diminué, et s’expliquait en partie par le fait que, administrativement, il n’existait pas de différence entre la police et l’armée. L’armée avait absorbé, sous l’ancien régime, la police, et Edea avait conservé cette unité, plus simple. Les policiers étaient donc des miliciens, répondant de l’armée. Ce n’était, dans le fond, pas bien grave, car, sous le règne d’Edea, l’armée avait été inféodée par les sorcières, ; qui constituaient le plus haut point de la pyramide sociétale. Galbadia était donc, non pas un archipel militaire, mais un archipel de sorcières. Ainsi, Edea ne savait pas trop comment appeler on régime. C’était une oligarchie magique, où une place majeure était accordée à  la magie. Au-delà de ça, Georgine ne pensait pas qu’il existait un terme spécifique pour désigner leur régime.

Dans tous les cas, elle était préoccupée par ce mort, mais aussi par Nefermenedj. Aussi belle que puissante, elle arrivait comme un cheveu sur la soupe, porteuse d’un puissant pouvoir, dont on se méfiait naturellement. Le duo remontait le long de l’un des grands boulevards centraux, et elles arrivèrent sous l’arc de triomphe.

« Tous les ans, il y a un défilé, qui s’organise au palais, et remonte le long de la rue pour se finir à hauteur de l’arc de triomphe. »

Georgina racontait ça pour combler les blancs, parce qu’elle ne savait pas trop quoi dire. Cette femme l’intriguait, en réalité, et, tandis que le duo marchait vers le palais, elle finit par poser quelques questions fondamentales, qu’elle n’avait pas encore songé à penser, perturbée par les évènements qui venaient d’arriver.

« Alors, d’où venez-vous donc, Nefermenedj ? Et d’où vous viennent vos pouvoirs ? Pourquoi rechercher une alliance avec Galbadia ? Votre royaume a l’air d’être éloigné du nôtre, que pourrions-nous vous offrir ? »

Beaucoup de questions venaient de tomber, mais Georgine ne pouvait tout de même pas faire rentrer une telle inconnue dans le palais sans un minimum de questions !

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Avec ses jarretelles parcourues d’arabesques, sa courte jupe, son corset violet, et son chapeau légèrement pointu, Georgine était une sorte de stéréotype sexy  de la sorcière traditionnelle, ce qui, au demeurant, ne l’empêchait pas d’être efficace. Puisant dans ses ressources, elle usait de magie élémentaire, tout en se demandant ce qui avait bien pu arriver. Ce sortilège, celui qui avait frappé les monstres nécrophages, était puissant, trop puissant pour émaner d’un soldat inexpérimenté. Sur Galbadia, la magie pouvait s’utiliser à partir de deux formes : soit une formation magique classique, soit par le biais de cristaux magiques qu’on trouvait sur l’archipel, les Materias. Ces cristaux étaient de petites boules d’une couleur spécifique, chaque couleur indiquant quel type de magie le cristal pouvait utiliser. Les études menées sur ces cristaux montraient qu’ils étaient des concentrés de manas fossilisés à travers les âges et les époques.

Certains soldats utilisaient des Materias, mais beaucoup se servaient aussi, tout simplement, de leurs armes, tirant sur les monstres, faisant hurler de douleur ces derniers. La bataille était animée, lorsque la vampire, mystérieuse et belle, déclencha un puissant sortilège. Georgine sentit la magie croître autour de la femme, et, dans la paume de sa main, une fumée noire ne jaillit, formant une sorte de brume mortelle qui s’abattit sur les monstres.

*De la magie noire…*

Ce sort confirmait la puissance de la femme, tandis que la brume mortelle s’abattait le long des voitures, fauchant les monstres dans des hurlements d’agonie et de souffrance. Georgina en resta interdite, surprise par une telle puissance, qui lui rappelait les terribles sorts d’Edea. Seule la Souveraine avait atteint un tel niveau de magie… Et voilà qu’elle était directement concurrencée par une étrangère ! Une étrangère qui, après son tour de force, se retourna vers la sorcière, et répéta à nouveau, et non sans une certaine condescendance, son souhait de s’entretenir avec la Souveraine.

Suite à tout cela, Georgine hocha lentement la tête.

« Hum… D’accord… Pour votre information, si la Souveraine n’est pas là, c’est précisément parce qu’elle est dans les cryptes, en ce moment, recherchant l’origine de ces incursions de monstres. Mais soit… Je vais vous guider jusqu’au palais, dans une suite de luxe. Mais, avant ça, il me faut encore comprendre pourquoi ce garde a lancé ce sort… »

Ce faisant, et invitant Nefermenedj à la suivre, Georgine rentra dans la ville, ou, plutôt, dans le corps de garde, puisqu’elle passa directement par une porte à droite, ne permettant, à Nefermenedj, de ne voir qu’un attroupement de badauds et quelques immeubles. Ensuite, le duo s’aventura dans un couloir interne, pour rejoindre un escalier qui les amena dehors, le long d’une rue privée, où se trouvait le cadavre du soldat.

Il était tombé à la renverse, chutant depuis le rempart, son corps formant un angle improbable avec ses jambes, une épaisse couche de sang formant un lit funeste sur le sol. Plusieurs soldats entouraient le cadavre, et s’écartèrent au passage de Georgine, qui inspecta rapidement le soldat. Grâce à son matricule, on allait pouvoir retracer son origine, mais, en attendant, elle inspecta le cadavre. Georgine nota ainsi rapidement la trace, sur son visage, de veines noirâtres dans le corps, ainsi que de yeux vitreux.

« Hum… C’est bien ce que je pensais. »

Du sang avait également coulé de ses narines.

« Une autopsie le confirmera, mais je suis presque sûre qu’il est mort avant de tomber. Quelqu’un a usé d’un sort de possession sur lui pour s’en servir afin de lancer ce sort qui a perturbé les monstres nécrophages. »

Une personne qui était visiblement très douée en magie, elle aussi. Rien qui ne soit de très bon augure.

Georgine se retourna vers la vampire.

« Bon… Sur ce, je vais vous conduire au palais. Suivez-moi. »

La sorcière se mit à marcher, tout en expliquant, sommairement, à Nefermenedj, l’architecture de la ville :

« Deling City est organisé en un cercle, avec, en son centre, un vaste parc, et deux grandes avenues qui se croisent autour d’un arc de triomphe. Ce n’est pas le poumon économique de Galbadia, et le Palais est au bout de l’une de ces avenues. Nos cimetières et nos cryptes sont au centre de la capitale, alors, ne vous étonnez pas si vous rencontrez beaucoup de soldats, nous sommes relativement à cran. »

De fait, pendant que Georgine parlait, de multiples véhicules de secours faisaient rugir leurs gyrophares en s’approchant de l’entrée de la ville.

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Les soldats galbadiens avaient beaucoup perdu en influence depuis qu’Edea avait pris le pouvoir. Avant cela, Galbadia était une dictature où le Président s’appuyait sur l’armée pour contrôler la nation insulaire. Après le putsch conduit par Edea, qui avait abouti à la mort du Président, Galbadia restait toujours une dictature, mais où l’armée était devenue secondaire, au profit des sorcières. Les différentes universités galbadiennes avaient sensiblement développé leur apprentissage magique, et les soldats étaient devenus des agents de second rang, l’armée obéissant aux sorcières. Un choix qui ne laissait pas certains vieux officiers et généraux satisfaits, mais, pour l’heure, Edea était juste dans la crypte, à chasser les monstres.

Ainsi, quand l’étrange femme rousse apparut, les gardes du palais l’observèrent, se demandant bien qui était cette étrange femme. Sa présentation n’en fut que plus confuse encore, car ils n’avaient jamais entendu parler d’Ahmri, une terre bien trop éloignée pour leur correspondre.

« Notre Souveraine n’est pas là en ce moment !
 -  Elle a ramené des monstres ! »

Depuis les tourelles de Deling City, les gardes pointaient de la main cette assemblée hétéroclite de morts-vivants, en se demandant ce qu’il convenait de faire. Il fallait bien admettre que, depuis qu’Edea avait réorganisé la sécurité intérieure du territoire, l’armée était désormais inféodée aux ordres des sorcières, et beaucoup de soldats n’osaient guère prendre d’initiative. Ce faisant, ils pointaient vers les monstres leurs canons défensifs, tandis que des soldats enfoncés dans des exosquelettes se déployaient également, le tout aux portes de la ville, qui, pour le coup, se retrouvaient animées.

« Un peu d’initiative, que diable ! »

Une voix féminine venait de résonner, tandis que Nefermenedj, perçue comme une menace hostile, se retrouva face à des soldats supplémentaires, les civils étant écartés, les fusils pointés vers la femme. La voix à l’origine de cet ordre venait de l’une des sorcières d’Edea, une femme prénommée Georgine, qui se téléporta devant l’entrée de la ville, sur la route qui menait à l’entrée de cette dernière, et om, habituellement, de multiples voitures attendaient de passer le poste de garde.

Ici, les civils étaient sortis précipitamment de leurs voitures en voyant l’armada des morts arriver. Georgine, quant à elle, matérialisa la magie autour d’elle, formant comme un halo doré défensif, et fronça les sourcils.

« Pardonnez notre nervosité, mais notre souveraine n’est pas là actuellement, et... Je n’ai personnellement jamais entendu parler d’Amhri. Quant à votre armée, elle ne semble guère être un... »

Elle n’acheva pas, car un sortilège magique jaillit alors depuis le mur. Georgine eut le temps de voir un trait magique fuser vers les monstres, émanant d’un soldat qui s’écroula ensuite sur le sol, atteint d’une mort cérébrale. Le temps que Georgine tente de comprendre ce qui venait de se passer, les monstres assemblées par Nefermenedj échappèrent brusquement à son contrôle, et poussèrent des hurlements rageurs, avant de se ruer vers les voitures stationnées le long de la route, et vers les humains.

« Bordel ! Repoussez ces saloperies !! »

Pas le temps de comprendre ce qui se passait, les questions viendraient après. Pour l’heure, Georgine se concentra, et une boule de feu jaillit de sa main, frappant une goule, la transformant en une torchère, tandis que d’autres monstres affluaient...

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Les contrées du Chaos / Alliance sombre [Nefermenedj Von Carstein]
« le: dimanche 26 juin 2016, 22:33:24 »
Le noctule bondit furieusement vers la femme, déplaçant ses ailes, créant une onde d’air qui fusa vers la femme, se heurtant néanmoins à un bouclier défensif, puis, alors qu’il usait de ses rapides jambes, le monstre nocturne, faisant bien plus de deux mètres de haut, fut repoussé par le doigt de la femme, qui envoya une puissante onde de choc, envoyant la créature heurter un mur au fond de la crypte. La bête rugit furieusement, mais un cône de glace s’abattit alors sur son corps, explosant en heurtant son torse, faisant couler son sang.

Aujourd’hui, Edea s’entretenait dans l’une des cryptes souterraines qui se situaient dans les quelques tombeaux aux alentours de la capitale de Galbadia, Deling City. La puissante sorcière, dans sa longue robe noire, n’oubliait pas l’importance qu’il y avait à toujours être au niveau, et ce d’autant plus que, récemment, on signalait une recrudescence des attaques de créatures nécrophages dans les cimetières et les caveaux. Les raisons en étaient bien obscures, car Edea et ses sorcières veillaient à protéger les endroits, de manière à ce que l’odeur de putréfaction n’attire pas les goules et autres monstres assimilés, comme ce redoutable noctule, qui, après l’Ice Strike d’Edea, était encore en vie, mais avait perdu beaucoup de vitesse.

Le puissant monstre émit un grognement furieux, et des arcs électriques jaillirent alors de la main d’Edea, le frappant, le repoussant encore.

« C’en est assez. »

D’une voix très calme, elle se concentra, et posa ses doigts sur ses lèvres, puis souffla vers le monstre, balançant une langue de feu qui frappa le noctule, faisant hurler la créature qui se transforma en torchère, et chercha à s’enfuir dans les recoins de la crypte. Cependant, moribond, le noctule heurta un mur, et s’écroula mollement sur le sol, continuant à lentement brûler. Edea s’écarta alors, et continua à explorer la crypte, en essayant de comprendre ce qui attirait autant les monstres. En effet, la sorcière avait vérifié les tombes, et les sceaux magiques étaient toujours là.

Plus elle explorait, et plus elle était convaincue que tout ça dissimulait quelque chose, que l’apparition de ces monstres n’était pas naturelle. Dès lors, il fallait envisager une attaque humaine. Cette information avait largement de quoi préoccuper Edea, car elle laissait entendre que des individus étaient suffisamment puissants pour utiliser des spores, ou des phéromones, qui attiraient les créatures nécrophages à la surface, et, ainsi, déstabiliser tout son royaume.

Pendant ce temps, dehors, il y avait deux fourgons blindés, et des patrouilles de soldats, qui protégeaient la zone. Ils ne servaient donc pas à grand-chose, et auraient uniquement pour fonction de rentrer dans la crypte une fois cette dernière sécurisée.

Autant dire que leur vigilance n’était pas très élevée...

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