Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Seïna Phujita

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Seïna Phujita

Pages: [1] 2
1
Place publique / Re : N'oublie pas ton caddie ! [PV Zord]
« le: dimanche 16 mars 2014, 21:02:08 »
Je repensais aux paroles que mon Saint Sauveur avait prononcé : si Ryûk revenait me faire des misères il faudrait donc que je lui dise de « garder sa salive pour que mon dard et ses grosses couilles velues glissent dans ta gorge jusqu'à ses poumons. Lécheur de cul. »

_Dis-moi, Zord... ma voix tressautait ridiculement à cause de la démarche lourde de mon propriétaire qui ne prenait pas vraiment la peine de faire attention à moi, comment pourrais-je bien dire à Ryûk que mes... « grosses couilles velues » vont glisser dans sa gorge jusqu'à ses poumons quand, justement, je n'ai pas de couilles ? Et puis, je ne vois pas bien ce que l'histoire du dard vient faire là, mon Sauveur, après tout, j'ai beau avoir une taille fine, je n'en suis pas pour autant une guêpe ou une abeille. D'ailleurs il y a une polémique visant à départager ces insectes pourvus de dards comme étant des femelles et ceux, sans, comme étant des mâles ; mais enfin ce serait grotesque, non ? Puisque l'un ou l'autre en aurait de toutes façons besoin pour se défendre...
Enfin quoi qu'il en soit, je ne peux pas non plus dire à Ryûk « Lécheur de cul » - ce qui, au demeurant, n'est tout de même guère aimable – puisque je n'ai, encore une fois, aucune preuve du fait qu'il s'adonne à de telles pratiques... Desquelles je ne verrais pas bien l'utilité de toutes façons.
Qu'en dis-tu, mh... ?


Mais Zord ne me répondit pas. Mon Roi des Rois avait l'air préoccupé par la saillie et je trouvais cette attention des plus charmantes : entre ma danse et la position dans laquelle il m'avait installé en me balançant ainsi, par-dessus son épaule, avait rendu mon corps plutôt douloureux et le massage – ou la saillie, donc – qu'il me promettait depuis le début ne faisait que me réjouir au plus haut point.

_Oui, mon doux Roi, allons faire cette saillie...

Mais alors que nous semblions nous diriger vers la forêt pour enfin sortir de cette horrible ville, mon porteur bien-aimé changea brusquement de direction, me secouant comme un vulgaire sac.

_Mais... Mais où vas-tu mon doux époux... ? Je croyais que nous devions sor... waaah !

Le cri était sorti tout seul alors que Zord m'avait retourné, cuisses reposant sur son épaule, visage face à son entrejambe qui, visiblement, dissimulait une torche que je me pris méchamment dans l'oeil.

_Mais aïeuh ! Bon sang Zord, puis-je savoir ce que.. 
_Soulage moi, Seïna-au-corps-baisable. Ainsi, lorsque ma douleur sera dissipée, nous pourrons nous rendre plus vite au lieu de la saillie. ET PRESSE TOI, PAR LES COUILLES DE CROM !

Je restais interdite un moment. Le soulager... ? De ? De quoi ? Il avait mal ? Mais euh... Qu'étais-je censée faire... ?

Ayant cette étrange torche sous le nez, je me décidais à soulever son pagne pour voir exactement ce que c'était : peut-être avait-il une crampe, d'où la douleur... ?
Ce que je vis... une sorte de serpent rose sans yeux apparents, à la tête plus foncée que le reste du corps, tête fendue et qui laissait sortir un mince et maigre filet d'un liquide visqueux : certainement sa bouche. Son corps semblait sortir du corps même de Zord, ce qui me donna un frisson dans le dos.
Courageusement et avec un grand cri, j'assénais un coup de poing violent dans la tête. Sous le choc, Zord me laissa tomber à terre alors qu'il poussait un grognement indistinct. Mais je ne laisserais pas cette bête faire ! N'écoutant que mon courage, je sautais sur Zord, m'asseyant quasiment sur son visage et saisissant à pleines mains cet horrible serpent sur lequel je tirais afin de l'extirper du corps de mon Sauveur.


_Lâche... mooon... ZOOOOOOOOOOORD !!

2
Ville-Etat de Nexus / Re : Il court, il court, le furet. [PV Law]
« le: dimanche 05 mai 2013, 04:10:55 »
Les yeux encore brouillés de larmes, que je tente d'effacer à grands renforts de revers de manche, je cherche des yeux l'homme aperçu tout à l'heure. Mais il n'y a plus personne... L'aurais-je fait fuir ? Ou peut-être était-ce Archimède qui l'a effrayé ? Les gens ne sont pas habitués à voir des dragons, il faut bien le reconnaître. Mais Archimède était parti, il avait disparu, rappelé, sans doute, par ses grands patrons qui ne cessaient de me l'arracher quand j'avais le plus besoin de lui. Mais l'avantage, c'est que lorsque partait Archimède, Ryûk ne mettait pas longtemps à disparaître à son tour, et quoi qu'il ne le fasse jamais sans me faire énormément de peine, il avait bel et bien lui aussi disparu. Aussi, j'étais seule, enfin, tranquille. Je me rapprochais de l'eau, hésitant à retourner me baigner.
Néanmoins, quelque chose me gênait. Tout était beaucoup trop calme. Il n'y avait ni oiseau chanteur, ni animal errant paisiblement dans les environs. J'eus ma réponse plus rapidement que je ne l'aurais souhaité. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je me retrouvais yeux, nez et bouche obstrués, tête sous l'eau que l'on me maintenait avec force. Sous le choc et la rapidité je ne pensais à rien, sinon à me débattre. D'autant plus que je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Et alors que mon corps entier se mettait à trembler par le manque d'oxygène et l'adrénaline qui était brusquement montée (et qui n'avait rien d'une excitation, enfin si, mais dû à la peur), alors que je sentais mon esprit s'envoler, on relâcha enfin brusquement la pression, et libéra du même coup mon nez et ma bouche. Je m'empressais d'avaler de l'air à pleins poumons, la respiration légèrement sifflante. Mes oreilles bourdonnaient, je ne comprenais rien à ce que l'autre me hurlait presque dans les oreilles. Une voix grave, autoritaire, méchante et menaçante. Elle aurait pu me faire froid dans le dos. Aurait pu. Mais je ne connais ni le danger, ni la méchanceté en soi, alors... non.
Néanmoins je comprenais bien que j'étais dans une situation délicate, et surtout inconfortable car me tirant les cheveux comme il le faisait, l'inconnu me forçait à cambrer le dos à l'extrême, déséquilibrant mon centre de gravité d'ores et déjà précaire au vue de mon énorme poitrine, et mes lombaires criaient grâce. En plus, j'avais mal à la nuque, car la pression qu'il avait exercé dessus quelques temps auparavant, opposée à celle que j'avais moi-même exercée en tentant de me libérer m'avaient absolument réduit les cervicales en bouillie. Bref, il fallait que je me sorte de cette situation, à plus forte raison puisqu'il voulait, apparemment, me faire manger de la vase maintenant. Et j'avoue que l'odeur et l'aspect de la vase ne me donnait pas envie d'y goûter.
Ce que mon acolyte ne savait pas, c'était que je n'étais pas aussi innocente et frêle que je pouvais y paraître et je n'eus qu'à faire appel à mes dons : je pris une grande inspiration alors qu'une énorme vague, véritable ras-de-marée commençait à se former à la surface du lac. Je baissais la tête autant que je le pouvais, et rentrais les épaules juste avant l'impact. Prête, je ne fus pas aussi bousculée que l'inconnu qui roula sur plusieurs dizaines de mètres, complètement sonné. Je me relevais aussitôt l'eau retirée et faisais sortir de terre d'énormes racines, de plus de cinquante centimètres de diamètres qui s'enroulèrent autour des cuisses, de la taille, des poignets, des bras et des épaules de l'homme. Titubant encore un peu sous la violence du mini ras-de-marée que j'avais causé, le poids de ma robe trempée, j'écartais les mèches de mes cheveux imbibées d'eau qui collaient à mon visage. Essuyant d'un revers de main l'eau qui y gouttait abondement, je m'aventurais jusqu'aux devants de celui que j'avais fait mon prisonnier... Par légitime défense. Me plantant devant lui, poings sur les hanches, je le fixais d'un œil réprobateur :

_Non mais dites donc, vous ! Votre maman ne vous a jamais appris comment aborder les gens, n'est-ce pas ? Elle ne vous a jamais dit que dire « bonjour » et être poli suffisait à se socialiser, non ? Regardez dans quel état vous nous avez mis, tous les deux !

Je secouais ma robe dans le vain espoir de la faire sécher... Malheureusement je ne contrôlais pas la chaleur ou la puissance du soleil... Mais restait toujours le vent ! M'agrippant à un arbre, je déclenchais un vent très violent, mais très bref, qui eut tôt fait de faire sécher presque entièrement ma robe, et mes cheveux. Ils étaient toujours un peu humide, mais nettement moins lourds et désagréables à supporter. En revanche, je n'avais pas pris le temps de réfléchir à l'orientation du vent, et mon jeune prisonnier s'était pris toute la flotte de ma robe et de mes cheveux dans la figure, fouettée par le vent brusque. Il avait dû avoir mal.
Pouffant de ma propre maladresse, je courais près de lui et essuyais d'un revers de ma manche l'eau qu'il avait reçu de plein fouet. Son visage avait rougi. Il devait avoir sacrément mal, entre ça et le mini tsunami qu'il s'était pris en plein dans la face...

_Oh, je suis désolée... ! Je suis un peu maladroite... !

Je reculais, et remettais mes poings sur mes hanches, reprenant ma mine désapprobatrice.

_Bon. Tout cela n'empêche que ce que vous avez fait est très vilain : on n'enfonce pas la tête des gens sous l'eau comme ça, enfin... ! Surtout pas à une inconnue qui ne vous a rien fait ! Enfin même à quelqu'un que vous n'aimez pas, il ne faut pas le faire. C'est très vilain et très dangereux, vous savez... ? Non, vraiment, monsieur... Ce n'est pas gentil, c'est très, très vilain !

Je m'approchais de lui, mirettes grandes ouvertes pour les plonger dans les siennes avec toute ma sincérité.

_Bon. Présentez-moi vos excuses et jurez de ne pas recommencer et nous verrons pour la suite, voulez-vous... ?

Il ne disait mot, me regardant avec des yeux ronds. Je fronçais les sourcils, reculais un peu.

_Voyons, ne vous faites pas plus vilain encore, excusez-vous ! Lorsqu'on fait une bêtise, ou que l'on fait mal à quelqu'un, il faut s'excuser ! Et vous m'avez fait mal. Allons, excusez-vous !

Plantée devant lui, un poing sur la hanche, et l'index de l'autre main dressé en avertissement, j'attendais que mon homologue s'amende de son crime, car je ne pouvais concevoir qu'il ait fait ça consciemment. Peut-être voulait-il jouer et n'avait-il pas saisi combien son jeu était violent, voilà tout... ? Parfois, les gens ne se rendent pas compte de ce qu'ils font. Ce n'est pas forcément grave, mais il est important de s'excuser, pour garder de bonnes relations, et saines. Aussi, j'attendais.

3
Place publique / Re : N'oublie pas ton caddie ! [PV Zord]
« le: vendredi 30 novembre 2012, 02:20:28 »
Je m'étais brusquement retrouvée assise sur l'épaule du colosse. J'avoue que je ne compris pas vraiment. Quelque chose m'avait soulevé et puis le sol s'était retrouvé un court moment à l'envers avant qu'il ne revienne à l'endroit, mais bien en dessous de moi, tandis que je le voyais défiler à vive allure, battant sous des cuisses musclées et gentiment velues. Il m'avait fallu un petit moment pour comprendre où j'étais. En fait j'en eus la conviction lorsque je sentis une douceur de fourrure contre mon coude qui se trouva en fait être une tête de... loup ? Qui coiffait la tête de mon sauveur.
Bon. Réfléchissons... Je devais là réunir et comprendre toutes les informations qu'il m'avait délivré dans une langue quelque peu brute, avec une grammaire un peu aléatoire, il fallait bien le reconnaître.
Bon. Alors. Donc. Oui. Enfin non. Enfin...


_Hahahahaha ! Ce qu'elle est stupide !

Je me crispais sur l'épaule du barbare en voyant paraître, au-dessus de la tête de loup, les deux yeux flamboyants d'une malice malsaine de Ryûk.

_Tu n'es pas morte là bas, d'accord. Tu as trouvé un protecteur, d'accord. Mais il t'abandonnera. Comme les autres, tu n'es rien, à personne... Seïna Phujita... La folle du village d...

Une gifle magistrale interrompit le venin du garçon.

_Garde ta salive pour sucer les sucettes que tu trouves sur les pavés, Ryûk !

Je m'étonnais de ma propre répartie, et sans doute l'avait-il été aussi, car il avait de nouveau disparu. Ses apparitions, de plus en plus succinctes devenaient en revanche de plus en plus effrayante. Pour me rassurer, je levais les yeux vers le ciel où l'ombre gigantesque d'Archimède me protégeait des rayons violents du soleil en ce début d'après-midi.

Alors.
Donc, apparemment, mon sauveur s'appelait Zord et était roi quelque part... Bien. Un roi. Il fallait peut-être que je l'appelle « Majesté »... ? En même temps, vu son langage peu évolué, il m'aurait étonné qu'il soit exigeant quant aux marques verbales de respect.
Ensuite.
Donc, apparemment, j'étais sa propriété. Han ! Ce qui faisait de moi... Sa reine... ? Ou future reine... ?
Un grand sourire illumina mon visage. Ha ! Voilà qui clouerait le bec du jeune Ryûk, hein ! Parce que Seïna en reine ce serait quand même autre cho...

Une petite minute.

Nous passions sur une place ou un chêne puissant et énorme trônait en son centre. Mobilisant simultanément les branches, les racines et l'air, j'entravais le colosse avec les bois tandis que de l'air, je me faisais glisser à terre. Ne laissant pas le loisir à mon sauveur de se redresser ou de reprendre conscience, une multitude de branches lourdes de plusieurs vingtaines de kilo s'enroulaient autour du corps du barbare. Mes yeux fusillaient de colère. Ma vue commençait à se brouiller et par à-coup, le visage de mon ancien sauveur disparaissait sous une tête d'un loup énorme et féroce.

J'avançais vers lui, menaçante. Tableau atypique et plutôt risible de la frêle créature maîtrisant brutalement une montagne de muscles.


_Qu'as-tu dit... ? Tu me choisis pour reine, et tu veux finalement m'utiliser pour te... Attends... je réfléchissais un moment afin de me rappeler ses mots exacts, pour te soulager les couilles... ? Je ne pu m'empêcher d'esquisser une grimace en prononçant ce mot, fort vilain et que je n'aimais guère.

Je m'agenouillais devant la gigantesque tête de loup tandis que je sentais se poser près de moi le corps musculeux et brûlant d'Archimède.

_Seïna... Que fais-tu... ?
_Il veut me faire du mal... !
_En es-tu sûre... ?
_Ne vois-tu pas la bête sauvage et sans cœur qui se tient devant toi ? Ce loup gigantesque possédé par un démon qui a souillé son pelage blanc et son âme pure de Nature... Archimède, il faut donc que tu sois aveugle !

Je sentis un souffle chaud sortant de ses naseaux me chatouiller la nuque.

_Seïna, calme-toi... Ce n'est pas parce qu'un homme n'utilise pas un langage qui t'est familier qu'il te veut du mal. Tu disais tout à l'heure que c'était un gentil, ma douce. Il t'a sauvé. Le marchand, lui, était un homme méchant. Lui, il t'a fait du mal, et il t'a humilié... Ce n'est pas là une manière de remercier son sauveur... Il faut que tu tempères ta colère mon enfant...

Et tandis que la voix basse d'Archimède résonnait en moi la tête de loup laissait petit à petit place de nouveau au visage de Zord, dont je n'arrivais pas à deviner les pensées...

Reculant, comme recouvrant mes esprits, je relâchais l'oppression des branches et des racines sur lui.


_Je euh...

J'eus brusquement un rire nerveux et me précipitais vers lui, toujours à terre. Je le prenais avec fougue dans mes bras, enfonçant son visage dans mon corsage.

_Oh, Zord, excuse-moi, pardon j'ai cru... enfin... Haha, pardon !

Je relâchais la pression et plongeais mon regard dans le sien.

_Tu voudras bien me pardonner, n'est-ce pas... ?

Sans attendre vraiment de réponse, parce que j'en avais trop peur, je me redressais et saisissais de nouveau sa main tandis qu'il se relevait.

_Allez, viens, ma saillie attend, je t'avoue que cela me démange grandement, et je ne doute pas de crier haut et fort.
Quant à ce petit sujet que tu as abordé... Et bien... Nous en discuterons plus tard, mh... ?


Je déposais un baiser sur sa main en gage de bonne foi avant de reprendre

_Et même, pour me faire pardonner, si tu le souhaites, je danserais pour toi, une fois que tu m'auras fait cette saillie !

Je repris mon trottinement au travers des rues de la grande ville.

4
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 19 novembre 2012, 19:58:14 »
19:58

Bon, encore quelques minutes et je vais goûter mes premières frites maison faites au four... Tintintiiiiiin !

5
Place publique / Re : N'oublie pas ton caddie ! [PV Zord]
« le: lundi 19 novembre 2012, 19:56:23 »
Les frayeurs que j'avais eu juste avant avaient affolé mon petit cœur et la tête me tournait un peu. Petit à petit je comprenais finalement le petit spectacle dont j'avais été l'enjeu... Ils voulaient... me vendre !?
Alors que le gros bonhomme avait accepté de « m'offrir » gratuitement à mon sauveur je fonçais vers ce malfrat, tête baissée, cou enfin libéré.


_Alors comme ça on veut vendre les gens, hein ? Tu veux voir ce que ça fait, une fessée ? Hein ?

Et aussitôt dit, aussitôt fait ! J'ignorais si c'était en raison de la danse qui avait fait s'évacuer la drogue rapidement ou si c'était simplement que cette drogue était nulle, mais je sentais de nouveau mon pouvoir courir dans mes veines, pas comme avant, mais suffisamment pour donner une leçon à ce gros vilain. Un coup de vent lui claqua le fessier. Un son sec, comme un coup de fouet. Il hurla et je lui en redonnais quatre ou cinq fois avant de le voir ramper à l'intérieur de sa « réserve » à esclaves.
Il aurait mérité un autre coup de pied dans les parties mais je n'avais pas envie de lui courir après.

Mon sauveur me demanda de ranger mes affaires... Euh. Quelles affaires... ? Ne voulant pas risquer sa colère j'entrepris de « ranger » mes attributs : regonflant ma poitrine, rajustant le bandeau et réajustant de même la jupette légère.


_Euuuh voilà. J'ai euuuuh... préparé mes affaires... je crois... ?

Il avait parlé d'une saillie... Je me demandais ce que cela pouvait bien être. Certainement quelque chose de drôle ! Ou alors de réconfortant ? Parce que j'avais eu très peur... Oh ! Non ! Il avait dit que l'on verrait si j'étais apte à marcher après. Peut-être que m'ayant vu danser il voulait maintenant me faire un massage. Oui, ce devait être ça. Certains massages peuvent être très douloureux sur le moment, et le lendemain avoir fait leur effet... Oui. Comme il parlait parfois un peu étrangement, « saillie » chez lui devait vouloir signifier « massage ». Je ne voyais pas de meilleure explication.
Un petit coin tranquille... ? Oh, c'est certain, je n'avais pas envie que tout le monde me voit en train de me faire masser. De toutes façons je n'aimais pas les villes, je n'avais jamais aimé ça. Et puis en plus j'avais eu mon compte de regards sur ma personne pour la journée, là ça suffisait... Et si le massage était douloureux, je risquais de crier... Oui, non. Autant éviter la ville.
Sautant à bas de l'estrade, je retombais adroitement près de mon sauveur et posais ma main sur la cuirasse chaude d'Archimède, toujours à mon côté.


_Viens, je crois que l'on peut sortir de la ville par une petite porte, à l'est. Autant éviter le centre ville pour la saillie, non... ? Surtout si je crie !

Je ris doucement et, attrapant la grosse paluche de l'inconnu à qui je devais la liberté, je trottinais dans d'étroites ruelles.

Je m'arrêtais brusquement en poussant un cri.


_OH ! Mais tu... ! Ta hache est magique ? Ou alors c'est toi qui a des pouvoirs ? Dis-moi, dis-moi, dis-moi ! T'es un ESP.er, toi aussi ?! Oh dis moi oui ! Ca fait tellement longtemps que je n'en ai pas vu, si tu savais... ! Regarde mon pouvoir, à moi !

Cherchant des yeux n'importe quoi, je trouvais une petite flaque d'eau. A partir de cette minuscule flaque je créai une ribambelle de gouttelettes que j'associais à l'air afin de les maintenir en suspension. Les faisant grimper jusqu'au visage de mon sauveur et invoquant davantage d'eau, cette dernière pris brusquement l'allure d'une énorme tête de cheval avant que je ne la laisse tomber.

_Pas mal, hein... ?

Souriant, je me penchais sur une mauvaise herbe près de là que je fis pousser et croître en à peine quelques secondes et je les enroulais autour des poignets de mon interlocuteur. Mais musclé comme il l'était, les fines branches craquèrent et les tiges se déchirèrent. Avec un gros soupir j'arrêtais là ma démonstration :

_Pff. Mauvais perdant.

Je reprenais mon trottinement avant de le regarder de nouveau.

_Au fait, tu ne m'as pas dit ton nom, mon sauveur... Moi c'est Seïna Phujita. Mais tout le monde m'appelle Bleuet ou Lilas. Là-haut, le gros dragon qui vole, c'est Archimède, et plus tard tu rencontreras sans doute Ryûk. C'est un garçon farceur et mesquin. Un peu pervers sur les bords. Ce sont mes compagnons.

6
Place publique / Re : N'oublie pas ton caddie ! [PV Zord]
« le: lundi 19 novembre 2012, 18:52:02 »
Une sorte d'épidémie semblait s'être répandue brusquement dans la foule alors que je dansais toujours sur l'estrade. Des hommes s'étaient approchés tout au bord et regardait avec avidité sous la jupette qui se soulevaient sous mes roulements de hanches endiablés dévoilant mon corps absolument nu dessous. Mais cette vision et celle de mon corps entier semblaient provoquer une étrange réaction. Aurais-je un nouveau pouvoir... ? Tous les hommes de l'assemblée, ou presque, s'étaient mis à gratter avec force et grognements leur entrejambe. Est-ce qu'une danse pouvait provoquer un urticaire fort mal placé... ? Je n'avais jamais entendu parler de ça...
Mais cela ne devait pas être de l'urticaire puisqu'ils m'incitaient à continuer, à accentuer encore mes mouvements, faisant sauter ma poitrine et voler ma jupe, briller et cliqueter les différents bijoux sur mon corps. Il me sembla même voir, du coin de l'oeil, un homme s'uriner dessus avec un grognement satisfait après que j'eus fait briller mon piercing à la langue, ouvrant la bouche pour mieux respirer, haletante déjà par ma danse toujours plus endiablée.


Mais bientôt un homme – un géant ! – fendit la foule et, enjambant l'estrade comme s'il avait s'agit d'une grosse marche, il se hissa dessus. Je couinais de panique en sentant le bois crisser sous mes pieds. Sa carrure allait tout faire s'écrouler !
Au même moment la musique s'éteint et je pus tout juste apercevoir le musicien descendre prestement de la scène et prendre les jambes à son cou...
L'urticaire. J'étais sûre que c'était l'urticaire qui le faisait courir. Je ne pouvais imaginer quelle douleur cela pu être que d'avoir l'entrejambe qui démange aussi fort qu'elle le semblait... ! Un frisson d'effroi me parcouru l'échine.
La voix grave du géant était tonitruante, impressionnante par sa portée. Nouveaux frissons dans l'échine.

Il se tourna vers moi et j'arrêtais brusquement de respirer, tétanisée.

_Garde ces danses pour moi, femme. Maintenant, reste derrière et ne bouge pas.

Ses grosses mains étaient calleuses et loin d'être douces. Il me faisait peur.

_Alors je te laisse deux minutes et voilà comment je te retrouve... ?

Je poussais un cri de frayeur en sursautant devant la grosse tête d'Archimède près de moi. Jetant un œil par-dessus son épaule, j'écarquillais les yeux pour mieux voir. Il pouffa de rire.

_Ryûk n'est pas là, tu peux te rassurer... Ca l'a sans doute agacé de voir que tu ne mourrais ni ne pourrirais dans cette sordide cage... M'enfin tu es dans de beaux draps maintenant. Comment veux-tu te défaire de cette grosse chaîne, mh... ?

_Je ne sais pas... Je crois que ce grand monsieur veut me protéger. Lui c'est un gentil, donc. Le gros, là, tapi dans un coin, c'est un vilain. Il m'a donné plusieurs fessées, regarde ! [/b] Je lui montrais ma fesse rougie et endolorie, et en plus il m'a tapé tout à l'heure et...

_CEUX QUI VEULENT NÉGOCIER LA FEMELLE DEVRONT LE FAIRE FACE A MOI, L'ARME A LA MAIN ET LES TRIPES PRÊTES A ETRE RÉPANDUES SUR LE SOL DE NEXUS ! QUI VEUT TENTER D’ACQUÉRIR LA FEMELLE QUE ZORD LE MEGA S'EST CHOISI ? QUI ?

Je me tournai vers le géant qui se tenait droit et menaçant face à la foule. Mettant un index songeur sur mes lèvres, j'entrepris d'avancer un raisonnement :

_Et là je crois qu'il veut taper tous ceux qui voudraient me toucher... Huhu ! C'est trop mignoooon ! Eh, t'as vu, Archimède, je sais me faire des amis en fait, hein ?! C'est Ryûk qui va être fâché, hihi ! Oh, oh ! Lui, je suis sûre que la nature elle l'aime bien ! Mhmh ! Sinon elle l'aurait pas fait aussi costaud et aussi dur pour affronter tous les dangers.
N'empêche que, tu vois, encore une fois maman avait raison : la danse ça apporte l'amour et le partage. J'ai partagé ma danse, et ce grand monsieur veut que je la partage avec lui et maintenant on est lié par l'amour, tu vois.
Eh, si je reviens un jour à la maison, je pourrais dire que j'en ai appris des trucs, hein... ?


Avec un sourire toute fière, je ne prêtais aucune attention à la foule soudain partagée entre le raffut du grand bonhomme et le fait de me voir discuter avec un énorme dragon. Boarf, Archimède et moi en avons l'habitude. Y en a même qui disent qu'il n'y a rien du tout qui discute avec moi, mais ça je sais que c'est parce qu'ils ont peur que mon gros Archimède les crame tout vif !

Mine de rien, le discours du gros et surtout grand monsieur avait du faire son effet car bientôt le devant de l'estrade fut désert et même le gros patron rampait hors d'atteinte et de vue du molosse venu à ma rescousse. Toujours attachée par le cou je me tournais vers mon sauveur avec un visage réjoui.


_Merci beaucoup, monsieur !

7
Place publique / N'oublie pas ton caddie ! [PV Zord]
« le: lundi 19 novembre 2012, 14:34:57 »
[En vert, c'est Archimède, orange Ryûk et bleu Seï' ]


_... et évidemment mademoiselle Phujita sait tout mieux que tout le monde, mademoiselle Phujita n'a pas besoin d'écouter mes conseils, mademoiselle Phujita est bien assez mature ! Mais dis-moi ce que tu...
_... mourir-euh ! Tu vas pourrir ici et mourir-euh ! Tu vas pourrir ici et mourir-euh ! Tu vas...

Mais qu'ils se taaaaaisent... Ryûk sautait tout autour de moi en chantonnant d'un air joyeux, tandis qu'Archimède faisait les cent pas devant ma cage...
Est-ce que c'était de ma faute à moi si cet homme n'était pas très gentil... ? Mais tout finira par s'arranger, ce devait être une erreur et rien de plus... En attendant, allez essayez d'expliquer ça à ces deux lourdaux... Pfff, je suis pas aidée, c'est moi qui vous le dis.

Les jambes passées au travers des larges barreaux, je les balançais au rythme lent de mon ennui et de mon agacement contre ces deux insupportables monstres. La cage dans laquelle j'étais enfermée se trouvait légèrement surélevée. Je ne voyais pas exactement mais, puisque je ne touchais pas le sol, j'en déduisais être en hauteur... La pièce était plongée dans une semi-obscurité telle que je ne distinguais que ma compagne de cellule, une terranide, tremblante de frayeur et jappant de tristesse. Entre ses jappements, les rouspetages d'Archimède et la chanson insupportable de Ryûk, ma cervelle était sur le point d'imploser.

Dans le noir je n'arrivais pas à voir ni même à sentir s'il y avait un élément à la base duquel j'aurais pu utiliser mon pouvoir pour me libérer
.

_... et de toutes façons je ne vois pas pourquoi je m'évertue à t'expliquer le pourquoi du comment puisque tu n'écoutes rien du tout et... SEINA PHUJITA ?

_Hein ? Sursautais-je en me cognant la tête aux barreaux dans un grand « Bing ! »

_J'étais en train de te parler ! S'époumona mon gros dragon alors qu'il collait sa tête contre la cage, à quelques centimètres de mon visage. Le souffle chaud de ses naseaux me rougit les joues.

_Tu me parlais pas, tu me grondais... geignais-je en retenant un sanglot épais comme soupe au pois.

_... Pardon ma petite Bleuet,[/b] finit-il par se radoucir en passant une de ses grosses griffes sur ma joue mouillée de ma larme, mais c'est de ta faute si tu es enfermée, et je ne peux rien pour toi... Pourquoi ne m'as-tu pas écouté, hein ? Pourquoi ne m'écoutes-tu jamais... ? Et maintenant tu es enfermée et...

_Tu n'as qu'à me faire sortir ![/b] M'écriais-je avec joie, tu es un si grand dragon, si fort, Archimède, tu n'as qu'à arracher mes barreaux !

_Tu sais que c'est impossible ma petite Lilas, je ne peux rien, sans tes pouvoirs...

Je ne répondis rien, laissant une grosse larme rouler sur ma douce joue.
Au même moment, une vive lumière brûla mes yeux accommodés à l'obscurité, succédant à un grincement sinistre. Alors que je frottais mes yeux endoloris et constatais la disparition de mes compagnons, des pas se rapprochant de ma cage arrivèrent à mes oreilles
.

_Toi, là ! La fille aux cheveux bleus, tu vas venir avec moi !

A la voix de l'homme succéda un bruit de clefs qui s'entrechoquaient, puis le cliquetis du cadenas et le grincement de la grille. On me saisit par les cheveux sans douceur et avec violence on me fit tomber à terre.

_Patron, le raffleur a précisé qu'elle avait des pouvoirs magiques, vous vous en souvenez... ?

_Ah. Oui, oui. File-lui les pilules, qu'on en parle plus
.

Sans plus de cérémonies, on m'enfonça deux grosses gélules dans la gorge qu'on me força à avaler à grand renfort de flotte m'inondant les poumons plus qu'autre chose. Mes sanglots reprirent de plus belle et cette fois je me mis à pleurer pour de bon.

_Archimèèèèèè... AH !

Une gifle magistrale interrompit mon appel au secours.

_Ta gueule !

Ravalant mes sanglots, je me laissais faire.
Pourquoi ces hommes m'arrachaient-ils mes vêtements... ? Pourquoi n'étaient-ils pas gentils... ? Dame Nature devait leur avoir fait bien du mal pour qu'ils n'arrivent plus à être gentils...
Ils me passèrent une robe étroite sur le corps. Trop juste au niveau de ma poitrine, mes seins semblaient sur le point de faire éclater le tissu ou de passer par-dessus. Sur un ordre, le second type qui avait parlé, celui qui avait rappelé à son patron que j'avais des pouvoirs, me retira finalement cette robe et ils se contentèrent d'une jupe courte à franges de cuir et d'un soutien-gorge bandeau en métal brossé. Celui qui semblait être le patron m'expliqua que c'était pour que l'on voit mes piercings au nombril et à la nuque, qu'une robe les cachait trop.

Pourquoi voudrait-on voir mes piercings... ? Ils étaient mes reliques de la vénération de Dame Nature, pourquoi voudrait-on les voir... ?

Avec une claque caressante sur mes fesses, il me poussa vers la porte ouverte. Je titubais, les yeux encore à moitié noyés de larmes et la porte se referma derrière nous.

Après un petit temps d'accoutumance j'eus tout le loisir du monde pour observer l'endroit où je me trouvais. Chancelante par la fatigue et par l'engourdissement de mes muscles dans la cage, je me tenais sur une estrade, surplombant d'un bon mètre cinquante au moins une large et vaste place. Une ville, j'étais dans une ville.
Je ne trouvais pas un brin d'herbes, rien sous mes yeux, rien qui ne pouvait me servir pour... Oh ! Un souffle de vent ! Je déclencherai une tempête et...
Mes yeux s'écarquillèrent de stupeur. Bloqués. Mes pouvoirs étaient bloqués !
Le patron – un gros bonhomme au nez rouge et pigmenté – sourit – d'un sourire édenté et qui empestait le vin – et me souffla dans l'oreille que c'était les pilules, et que je ne pouvais plus rien faire pour me libérer...
J'eus encore envie de pleurer, mais, face à tous ces gens, je ne pus m'y résoudre.
L'homme m'attacha un gros et lourd collier d'acier tandis qu'il le reliait à une poutre massive elle aussi en acier. Me claquant les fesses, il me tira un cri de surprise, ce qui attira les regards des passants. Il recommença, plus fort, et je criais, plus fort. Il joua ce petit jeu par quatre fois et me tourna vers l'assemblée pour montrer ma fesse rougie. La foule rit et je rougissais de honte et de douleur. Lui administrant un coup de pied dans l'entrejambe je lançais un regard désemparé vers la foule.
Une voix s'éleva :


_Combien pour cette vache laitière, Durand ?

Le patron se releva prestement en massant toujours ses parties endolories :

_Trop chère pour toi ! J'en veux 2000 !

Un murmure de stupéfaction parcouru l'assemblée.
Il se pencha à mon oreille :


_Maintenant, danse.

Un homme avait en effet commencé à jouer de la guitare à côté, et, hésitante, je m'exécutais... Après tout, s'ils ne voulaient que me voir danser... Maman m'avait toujours dit que la danse symbolisait le partage et l'amour... Si je pouvais leur montrer ça, alors, peut-être qu'ils seraient plus gentils avec moi... ?

Mon corps commença à serpenter et à onduler au rythme de la musique, secouant ma lourde et opulente poitrine. Mes bijoux cliquetaient comme de mini-tambourins et mes hanches roulaient avec superbe le long des gammes du musicien.

8
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 23 juin 2012, 01:36:48 »
Mmmh moi je paris sur Frig...

01:35

Non parce que si on y réfléchit... A part lui balancer des carottes à la figure, tu pourras pas la traumatiser. Elle restera... de glace.

9
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 22 juin 2012, 15:43:16 »
Ouais bah en attendant, entre Akudama et Dexa, vous m'avez toujours pas aidé à leur faire entendre raison >_<

*enfoui SP dans son décolleté*

Piouh <3

15:43

C'm'on. Douche.

10
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 22 juin 2012, 15:29:29 »
Nora et Akudama sont insupportables, toujours à dire que l'autre écrit mieux que l'autre, franchement, moi je trouve qu'Akudama l'emporte haut la main, non ? :

\o/

15:28

Faudrait peut-être que j'aille prendre une douche...

Frig : Ouh, je compatis T-T

11
Ville-Etat de Nexus / Re : Il court, il court, le furet.
« le: vendredi 16 mars 2012, 20:21:29 »
Perdus dans nos jeux, nous n'entendons pas l'étranger arriver, mais le rire bien plus cruel que d'ordinaire de Ryûk semble brusquement alerter Archimède, qui se redresse de toute sa hauteur. Il me cache la vue, et de ses naseaux sortent de grandes chapes de fumée. Ecartant la tête, je regarde par-dessus son flanc. C'est un homme... je crois ? Oui. Un homme. Il est torse nu et mon regard caresse cette peau lisse et ferme, comme luisante au soleil. Je regarde Archimède, me cache davantage derrière lui, les mains posées sur ses écailles. Il gronde de façon menaçante, mais l'inconnu semble ne pas y prendre garde. Inconsciente provocation ou inconscience pure et dure ?

Le rouge me monte aux joues et je bafouille un petit moment :

_Je... Mph... Enfin... Euh... Ne. Ne soyez pas désolé, nous... Nous allions partir, ne vous dérangez pas pour nous.

Restant tant bien que mal cachée derrière Archimède qui se déplace afin que ma nudité échappe un minimum au regard de l'autre, je regagne la rive, attrape mes vêtements et cours dans la forêt.

_Hahaha ! Oh quelle bécasse !

Ryûk se roule à terre tant il rit, et ses yeux rougeoient d'une folie effrayante. Je me blottis contre Archimède mais... Archimède ? Archimède. Il n'est plus là. Mes yeux se noient dans des larmes tandis que Ryûk, tout à coup sérieux, avance vers moi :

_Que crois-tu, hein ? Qu'Archimède sera toujours là ? Mais il ne t'aime pas ! Il reste par simple pitié, parce qu'il se sent responsable, coupable même, peut-être ! Personne ne t'aime, Seïna. C'est toi qui aurait dû mourir, saleté de Bleuet ! Tu es une mauvaise herbe, une mauvaise herbe qui étrangle, étouffe, assèche toute forme de vie. Tu n'es qu'un leurre de bonheur, un leurre d'honnêteté. Tout en toi n'est que mensonge et trahison, dis-moi donc qui pourrait aimer un tel poison ?

Les larmes inondent cette fois mon visage tandis que je tombe à genoux, couvre mes oreilles, en lui ordonnant de se taire. Mais sa petite et douce voix aigrelette continue de ronronner sournoisement dans ma tête, comme une litanie, un refrain, une rengaine, qui jamais ne s'en va.
Il se joue de moi, il n'a jamais fait que ça, je le déteste...
Ses mots me font mal, ses yeux qui brûlent me déchirent, pourquoi fait-il ça à celle qu'il appelle sa mère ? Quel enfant torturerait sa maman ? Mes mains se crispent sur mon crâne, les ongles attaquent la chair, tandis que mes yeux se gonflent et rougeoient d'un liquide salé. Mes cheveux sont tirés par mes poings serrés, je crie, je le supplie, je lui hurle de se taire.
Je n'en peux plus, qu'il se taise, qu'il disparaisse, infâme meurtrier !

Comme ivre, je saute à sa gorge et... atterrit douloureusement sur un rocher : il a disparu. Comme Archimède.

_Peste soit de ces deux guignols !

Avec adresse je saute dans ma longue et belle jupe.
Je suis seule. Je suis seule ?
Je scrute les environs, prête à voir surgir l'un de mes compagnons. Mais non, rien. Rien de rien...

Curieuse, alors, je repars vers le lac, désormais décemment vêtue. Je veux voir ce que cet homme envoyé par le hasard traficote...

12
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 12 février 2012, 23:44:01 »
Gniih, ça ça veut rien dire, y a qu'à voir la gueule de mon appart' pour le comprendre...

23h44


13
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 12 février 2012, 22:45:04 »
Ouais je plussois Tinu aussi.

Hera -> Ah ouais. Faut trouver la bonne technique pour rouler.

Et les tabous ne sont que ceux que l'on s'impose. Et ça, c'est con.

22:45

Faudrait que je pense à dîner, tiens.

14
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 12 février 2012, 22:33:33 »
Hera -> Petite nature XD

Les gitanes sans filtre, oui c'est vraiment infâme, mais les roulées sans filtre, ça paaaasse !

22:33

15
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 12 février 2012, 19:19:41 »
Crevée, éreintée : dodo ! T-T


19:20

Pages: [1] 2