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Le coin du chalant / Re : Activation de comptes!
« le: mardi 29 décembre 2009, 18:48:32 »
Une amie à moi s'est inscrite ici, elle aimerait que le compte de Douce soit activé. 
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Les bas fonds / Re : La marginale [PV]
« le: dimanche 20 septembre 2009, 19:27:31 »
Elle l'avait catalogué dés le début : c'était bien le genre d'homme à ne compter que sur sa force. Il pouvait assommer cinq clampins d'un coup en sautant sur eux, sûrement. Mais Luna avait l'avantage d'être calme, ce qui ne lui plairait pas s'il attendait un trop-plein d'émotions, et le fait de l'avoir semé tout à l'heure pouvait très bien se reproduire. Il fallait qu'elle se débrouille, comme d'habitude.
Le fait qu'elle ne connaisse pas ses intentions claires venait de l'effleurer, et une certaine curiosité la prit. Presque assise calmement sur son agresseur, elle plongea son regard dans le sien.
« Non, je ne te comprends pas. Parce que tu a l'air de jouer un rôle, si tu veux mon avis. »
Il n'avait sûrement pas l'intention de la "sauver", comme il l'avait dit, sans s'approprier son être un minimum. Après une légère réflexion, elle déclara en tortillant une mèche de ses cheveux entre ses doigts :
« Si tu comptes me faire subir le Supplice des Cages, sache que l'on viendra rapidement me chercher. J'ai une famille nombreuse. »
Supplice des Cages... le nom qui familiarisait la pratique de la vente aux esclaves. Il avait été décidé d'un commun accord dans la troupe, que si l'un d'entre eux se faisait avoir, il serait rapidement racheté par les autres gitans. Luna s'assurait une protection contre ce genre de pratique ainsi.
Il lui posa ensuite une question étrange, qu'elle ne comprit pas. Sa tête s'inclina, son air posé et son calme forcé toujours sur son visage.
« Encore une fois, je ne te comprend pas. »
Elle se sentait un peu stupide de ne pas pouvoir répondre à une question qui semblait si simple. Aussi détourna t-elle les yeux, pour la première fois. Il se posèrent sur son châle qu'elle n'avait pas senti glisser, et ils s'écarquillèrent un peu en s'apercevant que ses jambes étaient entièrement découvertes. Ses joues se couvrirent de plaques marbrées. Le port de sous-vêtements aurait été assez utile, en fin de compte.
Le fait qu'elle ne connaisse pas ses intentions claires venait de l'effleurer, et une certaine curiosité la prit. Presque assise calmement sur son agresseur, elle plongea son regard dans le sien.
« Non, je ne te comprends pas. Parce que tu a l'air de jouer un rôle, si tu veux mon avis. »
Il n'avait sûrement pas l'intention de la "sauver", comme il l'avait dit, sans s'approprier son être un minimum. Après une légère réflexion, elle déclara en tortillant une mèche de ses cheveux entre ses doigts :
« Si tu comptes me faire subir le Supplice des Cages, sache que l'on viendra rapidement me chercher. J'ai une famille nombreuse. »
Supplice des Cages... le nom qui familiarisait la pratique de la vente aux esclaves. Il avait été décidé d'un commun accord dans la troupe, que si l'un d'entre eux se faisait avoir, il serait rapidement racheté par les autres gitans. Luna s'assurait une protection contre ce genre de pratique ainsi.
Il lui posa ensuite une question étrange, qu'elle ne comprit pas. Sa tête s'inclina, son air posé et son calme forcé toujours sur son visage.
« Encore une fois, je ne te comprend pas. »
Elle se sentait un peu stupide de ne pas pouvoir répondre à une question qui semblait si simple. Aussi détourna t-elle les yeux, pour la première fois. Il se posèrent sur son châle qu'elle n'avait pas senti glisser, et ils s'écarquillèrent un peu en s'apercevant que ses jambes étaient entièrement découvertes. Ses joues se couvrirent de plaques marbrées. Le port de sous-vêtements aurait été assez utile, en fin de compte.
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Les bas fonds / Re : La marginale [PV]
« le: vendredi 18 septembre 2009, 23:55:21 »
Luna regrettait souvent d'être humaine, en toute vérité. Ils étaient d'une banalité tellement... tellement affligeante. D'un ennui total, groupé sur cette planète. Être une créature lui aurait plu, être une terranide, moins. Mais être une Déesse l'aurait comblé. Il ne devait y avoir que des avantages à un tel statut.
Car oui, même si la jeune étrangère était intimement convaincue d'une force spéciale présente là-haut, au contraire de la plupart de ses camarades, elle croyait également à la division de cette force. Une flopée d'hommes et de femmes magnifiques, qui régnaient sur la Terre ou ses pieds étaient posés...
Elle se laissait assurément faire, et en voyant un tel colosse, c'était assurément la meilleure chose à faire. Et comme le sexe ne lui avait jamais été enseigné autrement qu'avec quelques réactions étranges, l'idée de se faire violer ne l'effleurait nullement. Elle supposait qu'il souhaitait quelque chose d'elle, mais elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Forcément.
Gardant un visage calme, la gitane répondit à Don sans baisser le regard.
« On appelle ça le karma. Un jour, tu seras confronté à quelque chose qui sera au-dessus de tes moyens. »
Petit avertissement sans aucune valeur, bien sûr. Mais elle préférait parler pour ne rien dire, que céder à la panique enfouie pour l'instant tout au fond de ses entrailles. Par contre, Don, lui, lança un avertissement qui avait beaucoup plus de poigne.
« Non... bien sûr que non. »
La blonde gitane baissa la tête, permettant ainsi à Don de lui arracher son châle dans les secondes qui suivirent. Et il finit par se croire tout permis, agrippant avec violence et envie les fesses de la bohémienne, qui ne put retenir un gémissement, bien plus fort qu'il ne l'aurait été en situation normale.
Les sourcils froncés, elle s'écarta autant qu'elle pouvait du torse de Don, pour relever la tête, son expression calme ayant disparue : elle montrait enfin un peu de colère.
« Pourquoi t'obstines-tu à te conduire de cette façon ? »
C'était trop curieux pour que Luna ne pose pas la question. C'est vrai, après tout... cet homme semblait viser les points sensibles de la gitane : il l'attrapait là ou elle était obligée d'utiliser sa voix en guise de réflexe...
Don ne l'avait peut-être pas encore compris, mais il venait de tomber sur l'innocente de sa journée. Ou l'ignorante, au choix.
Car oui, même si la jeune étrangère était intimement convaincue d'une force spéciale présente là-haut, au contraire de la plupart de ses camarades, elle croyait également à la division de cette force. Une flopée d'hommes et de femmes magnifiques, qui régnaient sur la Terre ou ses pieds étaient posés...
Elle se laissait assurément faire, et en voyant un tel colosse, c'était assurément la meilleure chose à faire. Et comme le sexe ne lui avait jamais été enseigné autrement qu'avec quelques réactions étranges, l'idée de se faire violer ne l'effleurait nullement. Elle supposait qu'il souhaitait quelque chose d'elle, mais elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Forcément.
Gardant un visage calme, la gitane répondit à Don sans baisser le regard.
« On appelle ça le karma. Un jour, tu seras confronté à quelque chose qui sera au-dessus de tes moyens. »
Petit avertissement sans aucune valeur, bien sûr. Mais elle préférait parler pour ne rien dire, que céder à la panique enfouie pour l'instant tout au fond de ses entrailles. Par contre, Don, lui, lança un avertissement qui avait beaucoup plus de poigne.
« Non... bien sûr que non. »
La blonde gitane baissa la tête, permettant ainsi à Don de lui arracher son châle dans les secondes qui suivirent. Et il finit par se croire tout permis, agrippant avec violence et envie les fesses de la bohémienne, qui ne put retenir un gémissement, bien plus fort qu'il ne l'aurait été en situation normale.
Les sourcils froncés, elle s'écarta autant qu'elle pouvait du torse de Don, pour relever la tête, son expression calme ayant disparue : elle montrait enfin un peu de colère.
« Pourquoi t'obstines-tu à te conduire de cette façon ? »
C'était trop curieux pour que Luna ne pose pas la question. C'est vrai, après tout... cet homme semblait viser les points sensibles de la gitane : il l'attrapait là ou elle était obligée d'utiliser sa voix en guise de réflexe...
Don ne l'avait peut-être pas encore compris, mais il venait de tomber sur l'innocente de sa journée. Ou l'ignorante, au choix.
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Les bas fonds / Re : La marginale [PV]
« le: dimanche 13 septembre 2009, 22:33:10 »
Elle tomba comme une masse, se tenant la gorge, la respiration sifflante et la tête qui lui tournait. Après avoir toussé, sa tête se redressa, regardant Don de toute sa hauteur, encore plus imposante lorsque l'on était au sol... elle aurait aimé avoir peur, se sentir piégé, mais si jamais elle se laissait envahir par ça, la peur se décuplerait et se transformerait en panique totale. Il valait mieux éviter, donc.
Elle se sentit de nouveau trimballé par le bras. Ça devenait vraiment une manie, qui l'énervait considérablement. Luna essaye bien de s'écarter, mais deux mains sur son bassin encore couvert l'en empêchèrent. Elle fronça les sourcils, toujours sans rien dire. Il se prenait pour son protecteur, la flattait avec de douces paroles. Pas la peine d'en dire plus : cet homme était un manipulateur.
Elle haussa seulement les épaules en guise de réponse.
« Je n'appartiens qu'au Dieu qui m'a crée. Et l'idée que ce soit toi ne m'a pas effleuré. »
Son regard stoïque ressassait tout de même une certaine crainte. Ca na s'arrangea pas quand il la prit contre lui, sa poitrine de nouveau soumi à une pression plus forte encore. Encore une fois, elle ne put pas retenir un soupir.
« Tu- »
Sa phrase resta inachevé, tandis qu'il l'embrassait avec violence. Pour un premier baiser, ce n'était pas vraiment ce que Luna aurait aimé. Sa langue tenta bien de repousser celle de Don, mais sans succès.
Amour propre ne voulait pas forcément dire Liberté, mais quelque chose lui disait que Don avait tendance à associer les deux.
Elle se sentit de nouveau trimballé par le bras. Ça devenait vraiment une manie, qui l'énervait considérablement. Luna essaye bien de s'écarter, mais deux mains sur son bassin encore couvert l'en empêchèrent. Elle fronça les sourcils, toujours sans rien dire. Il se prenait pour son protecteur, la flattait avec de douces paroles. Pas la peine d'en dire plus : cet homme était un manipulateur.
Elle haussa seulement les épaules en guise de réponse.
« Je n'appartiens qu'au Dieu qui m'a crée. Et l'idée que ce soit toi ne m'a pas effleuré. »
Son regard stoïque ressassait tout de même une certaine crainte. Ca na s'arrangea pas quand il la prit contre lui, sa poitrine de nouveau soumi à une pression plus forte encore. Encore une fois, elle ne put pas retenir un soupir.
« Tu- »
Sa phrase resta inachevé, tandis qu'il l'embrassait avec violence. Pour un premier baiser, ce n'était pas vraiment ce que Luna aurait aimé. Sa langue tenta bien de repousser celle de Don, mais sans succès.
Amour propre ne voulait pas forcément dire Liberté, mais quelque chose lui disait que Don avait tendance à associer les deux.
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Les bas fonds / Re : La marginale [PV]
« le: dimanche 13 septembre 2009, 19:43:37 »
Les d'ici n'avaient jamais aimé ce qui était différent : il n'avait pas fallu longtemps aux gitans, en débarquant sur la place, pour s'en apercevoir. S'ils n'avaient pas su se défendre, s'aurait été un carnage, sans aucun doute. Malheureusement, Luna n'était pas celle qui se battait le mieux, dans la famille. Elle était juste celle qui dansait le mieux... et même si elle en avait développé une certaine agilité, il n'en restait pas moins que cet homme saurait mieux se défendre qu'elle.
Elle ne l'aurait pas deux fois. C'était bien ça le plus triste.
La gitane regarda son couteau tomber au sol avec agacement. L'argent s'était déversé sur le sol dans un tourbillon d'or sonnant et trébuchant. Elle venait de perdre ses précieuses trouvailles, et de la manière la plus idiote qui soit. Auparavant, elle avait toujours réussi à s'en sortir, en grande partie grâce à ses talents qui lui permettaient de savoir quels gestes les gardes allaient commettre et dans quelle direction ils allaient aller. Mais là... l'information ne lui parvenait pas. Et c'était frustrant.
Luna n'eut pas le temps, cette fois-ci, de retenir son voile, qui fut arraché en même temps que quelques uns de ses cheveux. La cascade dorée tomba sur sa nuque, découverte et à moitié saisie entre la main de Don.
"Si je t'emmène au guet ils te feront pendre avant l'aube, et ça serait dommage qu'une belle jeune fille comme toi se fasse pendre non ?"
Avec de tels propos, il y avait peu de chances qu'un tel homme soit vraiment un garde de la ville. La manouche soutint son regard, aux tendances lubriques à souhait, malgré cet affreux sourire mielleux et faussement compréhensif. Les traits de la blonde ne reflétaient pas grand-chose, pas même la douleur que sa chevelure tirait lui causait. Inutile de riposter, quand on avait une telle armoire à glace en face de soi. Elle se contenta de bientôt baisser les yeux, pour ramasser quelques pièces, qui lui furent bientôt retirés, quand Don se mit à la traîner. Son regard ne s'orienta pas vers le peuple qui s'écartait, mais vers cette énorme main qui la tirait dans la poussière.
La rue sombre dans laquelle ils se retrouvèrent n'arrangeait pas la situation. Elle avait vraiment un mauvais pressentiment, et beaucoup de situations lui passèrent par la tête, sans pouvoir en choisir l'une ou l'autre. Du moment qu'elle ne se faisait pas pendre, ça pourrait aller, de toutes façons. La vie était le plus beau cadeau qu'on ait pu lui donner, quoiqu'en dise celui qui la couvrait de poussière et d'embarras.
Quand elle se fit plaquer contre le mur, sa respiration se coupa un instant, et elle ne reprit que lorsque la main de Don se posa sur sa poitrine. L'hypersensibilité de Luna fit aisément son travail, en la faisait gémir de surprise. Les sensations décuplés, elle en subissait les conséquences toute la journée, quand les murs ou les corps la frôlait, et qu'elle se retenait à grand-peine de s'écarter.
Ses mains ne pouvaient pas bouger de sa gorge serrée, l'instinct de survie étant le plus fort, et le marchand d'esclaves avait donc tout le loisir de la tripoter. Luna avait beau être privée de toute éducation sur ce genre de choses, n'importe qui aurait bien senti que ce qu'il lui faisait était malsain.
L'air n'alimentait plus son cerveau, et son teint finit par rougir, ainsi que sa poitrine à réagir vivement. La situation avait oublié de lui passer par la tête, et elle n'avait donc pu imaginer aucun plan de secours. Dommage.
Elle ne l'aurait pas deux fois. C'était bien ça le plus triste.
La gitane regarda son couteau tomber au sol avec agacement. L'argent s'était déversé sur le sol dans un tourbillon d'or sonnant et trébuchant. Elle venait de perdre ses précieuses trouvailles, et de la manière la plus idiote qui soit. Auparavant, elle avait toujours réussi à s'en sortir, en grande partie grâce à ses talents qui lui permettaient de savoir quels gestes les gardes allaient commettre et dans quelle direction ils allaient aller. Mais là... l'information ne lui parvenait pas. Et c'était frustrant.
Luna n'eut pas le temps, cette fois-ci, de retenir son voile, qui fut arraché en même temps que quelques uns de ses cheveux. La cascade dorée tomba sur sa nuque, découverte et à moitié saisie entre la main de Don.
"Si je t'emmène au guet ils te feront pendre avant l'aube, et ça serait dommage qu'une belle jeune fille comme toi se fasse pendre non ?"
Avec de tels propos, il y avait peu de chances qu'un tel homme soit vraiment un garde de la ville. La manouche soutint son regard, aux tendances lubriques à souhait, malgré cet affreux sourire mielleux et faussement compréhensif. Les traits de la blonde ne reflétaient pas grand-chose, pas même la douleur que sa chevelure tirait lui causait. Inutile de riposter, quand on avait une telle armoire à glace en face de soi. Elle se contenta de bientôt baisser les yeux, pour ramasser quelques pièces, qui lui furent bientôt retirés, quand Don se mit à la traîner. Son regard ne s'orienta pas vers le peuple qui s'écartait, mais vers cette énorme main qui la tirait dans la poussière.
La rue sombre dans laquelle ils se retrouvèrent n'arrangeait pas la situation. Elle avait vraiment un mauvais pressentiment, et beaucoup de situations lui passèrent par la tête, sans pouvoir en choisir l'une ou l'autre. Du moment qu'elle ne se faisait pas pendre, ça pourrait aller, de toutes façons. La vie était le plus beau cadeau qu'on ait pu lui donner, quoiqu'en dise celui qui la couvrait de poussière et d'embarras.
Quand elle se fit plaquer contre le mur, sa respiration se coupa un instant, et elle ne reprit que lorsque la main de Don se posa sur sa poitrine. L'hypersensibilité de Luna fit aisément son travail, en la faisait gémir de surprise. Les sensations décuplés, elle en subissait les conséquences toute la journée, quand les murs ou les corps la frôlait, et qu'elle se retenait à grand-peine de s'écarter.
Ses mains ne pouvaient pas bouger de sa gorge serrée, l'instinct de survie étant le plus fort, et le marchand d'esclaves avait donc tout le loisir de la tripoter. Luna avait beau être privée de toute éducation sur ce genre de choses, n'importe qui aurait bien senti que ce qu'il lui faisait était malsain.
L'air n'alimentait plus son cerveau, et son teint finit par rougir, ainsi que sa poitrine à réagir vivement. La situation avait oublié de lui passer par la tête, et elle n'avait donc pu imaginer aucun plan de secours. Dommage.
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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 01 septembre 2009, 17:21:04 »
17:21
Viens de faire une bonne crise d'angoisse... pour enfiler ses premières boucles d'oreilles XD
Ca va, c'est jamais qu'une tige de fer qui passe entre deux morceaux de peaux... à vifs...
...
Viens de faire une bonne crise d'angoisse... pour enfiler ses premières boucles d'oreilles XD
Ca va, c'est jamais qu'une tige de fer qui passe entre deux morceaux de peaux... à vifs...
...
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Place publique / Re : Consultation pour son avenir (PV Luna)
« le: lundi 31 août 2009, 14:53:34 »
Ils allaient loin, les clichés des gitans. Bohémiens, voleurs ou païens, traîtres à leur sang... l'avis des gens était rarement justifié, mais jamais égalée en matière d'intolérance. Luna se souvenait vaguement d'une charmante rencontre avec un garçonnet au détour de ses six ans, qui lui avait offert des fleurs... bon, d'accord, des fleurs de pissenlits, dont la terre pendait encore des racines, mais c'était l'intention qui comptait... c'était d'ailleurs sans compter l'intervention d'une mère assez protectrice à l'égard de son enfant. Les pissenlits s'étaient retrouvé réduits en bouillie, et elle n'avait plus jamais recroisé le gamin depuis.
Bien que Luna ne soit pas une gitane de pure sang, avec ses cheveux dorés et sa peau moins mate que celle de ses frères et sœurs… mais elle était une gitane de part le mode de vie, la forme de ses pensées, et sa famille commune. Jamais elle n'avait été autre chose, et jamais elle ne serait autre chose, certainement.
Aussi, l'air surpris de Poséidon la fit très soudainement sourire sous cape. Elle tenait à conserver sa froideur habituelle, qui relevait plus du stoïcisme qu'autre chose. Comme il faisait relativement chaud sous sa tente, la gitane avait daigné enlever son légendaire châle à perle, dévoilant ses longs cheveux blonds comme les blés, légèrement marqués par les ondulations qui ressemblaient à d'épaisses vagues d'or. Son visage également bien découvert, ses yeux rouges brillaient comme ceux d'un chat, dans la légère obscurité de la tente...
Elle écouta poliment les demandes qu'elle recevait de la part de Poséidon, le menton dans ses mains nacrés, les yeux mi-clos. Ce n'était jamais que des demandes habituelles : chaque client posait les mêmes questions. S'aurait pu être lassant, si ça ne changeait jamais, et surtout, si Luna ne pouvait voir précisément ce qui allait leur arriver. Étrangement, ils avaient toujours l'air plus intéressée quand elle prédisait des problèmes divers, ou des morts, dans le cas extrême.
Complètement illogique, mais la nature humaine était imprévisible, et c'était ce qui faisait sûrement son charme...
Après un temps, Luna hocha doucement la tête, et se releva pour tourner le dos à son client et se diriger vers une étagère improvisé. Au début, c'était dans une intention bien particulière : ouvrir la boîte qui contenait son Oracle. Ce que tout le monde prenait pour une arme. Une longue chaîne souple, au bout de laquelle pendait deux joyaux mauves, de chaque côtés.
Il permettait de connaître la race de l'individu qui faisait face à Luna, quel qu'il soit. Elle avait appris à ne pas trop s'y fier : les humains pouvaient égaler les Démons en cruauté, et avoir autant de pitié qu'une Succube affamée... Aussi, décida t-elle de le laisser là ou il était. Après tout, si elle devait tout savoir, ce ne serait vraiment pas drôle. Son après-midi serait bel et bien fichu.
Bon, elle risquait d'être assez... occupée cet après-midi, avec son beau client, mais elle ne le savait pas encore, ça, par contre~
En même temps que la bohème farfouillait dans les commodes rapiécés du meuble, elle éclaircit un premier point pour Poséidon :
« La méthode par boule de cristal prend énormément de temps, et d'énergie... je préfère utiliser des méthodes simples, qui me conviennent mieux. »
Finalement, Luna trouva ce qu'elle cherchait. Elle revint avec deux bougies, ainsi qu'un bâton d'encens. Deux éléments normalement coûteux, sur Terra, mais Luna ne les tirait pas de sa poche, fort heureusement.
Elle craqua une allumette, et les deux bougies ployèrent un peu sous les flammes. Le bâton d'encens répandit rapidement son odeur douceâtre, tandis que Luna expliquait ses faits et gestes à Poséidon en reposant ses fesses fermes sur le fauteuil.
« La pratique de la voyance requiert une importante quantité d'énergie. Si jamais votre aura est puissante de nature, entrer dans votre avenir pourrait m'être néfaste. La bougie (elle désigna du doigt la flamme vacillante) est une bonne arme de purification, tandis que l'encens (sa main oscilla vers la source du parfum) un instrument d'élévation spirituelle. »
Elle expliquait d'une voix claire, voyant Poséidon intriguée par de telles pratiques. Cependant, son regard fixe, bleu, profond, la déconcentra vaguement pendant quelques secondes, et elle perdit le fil de ce qu'elle disait. Baissant ses yeux, la bohème s'éloigna un peu des bougies pour éviter qu'il n'aperçoive la rougeur soudaine de ses joues, multiplié par trois, à cause de son hypersensibilité. Pour conclure les explications, elle annonça simplement, d'une voix plus douce et moins froide :
« ...Il faut... aussi voir les jours de la semaine... Aujourd'hui, nous sommes dimanche... alors, j'ai mis des bougies dorés. »
Elle fronça les sourcils en désignant la couleur peu visible des bougies. Mais la dernière remarque était plus pour reprendre contenance qu'autre chose. Que lui arrivait-il ? Elle venait de faire passer une dizaine de clients, dont le quart était des hommes, et ses réactions n'avaient jamais autant différés...
Bien que Luna ne soit pas une gitane de pure sang, avec ses cheveux dorés et sa peau moins mate que celle de ses frères et sœurs… mais elle était une gitane de part le mode de vie, la forme de ses pensées, et sa famille commune. Jamais elle n'avait été autre chose, et jamais elle ne serait autre chose, certainement.
Aussi, l'air surpris de Poséidon la fit très soudainement sourire sous cape. Elle tenait à conserver sa froideur habituelle, qui relevait plus du stoïcisme qu'autre chose. Comme il faisait relativement chaud sous sa tente, la gitane avait daigné enlever son légendaire châle à perle, dévoilant ses longs cheveux blonds comme les blés, légèrement marqués par les ondulations qui ressemblaient à d'épaisses vagues d'or. Son visage également bien découvert, ses yeux rouges brillaient comme ceux d'un chat, dans la légère obscurité de la tente...
Elle écouta poliment les demandes qu'elle recevait de la part de Poséidon, le menton dans ses mains nacrés, les yeux mi-clos. Ce n'était jamais que des demandes habituelles : chaque client posait les mêmes questions. S'aurait pu être lassant, si ça ne changeait jamais, et surtout, si Luna ne pouvait voir précisément ce qui allait leur arriver. Étrangement, ils avaient toujours l'air plus intéressée quand elle prédisait des problèmes divers, ou des morts, dans le cas extrême.
Complètement illogique, mais la nature humaine était imprévisible, et c'était ce qui faisait sûrement son charme...
Après un temps, Luna hocha doucement la tête, et se releva pour tourner le dos à son client et se diriger vers une étagère improvisé. Au début, c'était dans une intention bien particulière : ouvrir la boîte qui contenait son Oracle. Ce que tout le monde prenait pour une arme. Une longue chaîne souple, au bout de laquelle pendait deux joyaux mauves, de chaque côtés.
Il permettait de connaître la race de l'individu qui faisait face à Luna, quel qu'il soit. Elle avait appris à ne pas trop s'y fier : les humains pouvaient égaler les Démons en cruauté, et avoir autant de pitié qu'une Succube affamée... Aussi, décida t-elle de le laisser là ou il était. Après tout, si elle devait tout savoir, ce ne serait vraiment pas drôle. Son après-midi serait bel et bien fichu.
Bon, elle risquait d'être assez... occupée cet après-midi, avec son beau client, mais elle ne le savait pas encore, ça, par contre~
En même temps que la bohème farfouillait dans les commodes rapiécés du meuble, elle éclaircit un premier point pour Poséidon :
« La méthode par boule de cristal prend énormément de temps, et d'énergie... je préfère utiliser des méthodes simples, qui me conviennent mieux. »
Finalement, Luna trouva ce qu'elle cherchait. Elle revint avec deux bougies, ainsi qu'un bâton d'encens. Deux éléments normalement coûteux, sur Terra, mais Luna ne les tirait pas de sa poche, fort heureusement.
Elle craqua une allumette, et les deux bougies ployèrent un peu sous les flammes. Le bâton d'encens répandit rapidement son odeur douceâtre, tandis que Luna expliquait ses faits et gestes à Poséidon en reposant ses fesses fermes sur le fauteuil.
« La pratique de la voyance requiert une importante quantité d'énergie. Si jamais votre aura est puissante de nature, entrer dans votre avenir pourrait m'être néfaste. La bougie (elle désigna du doigt la flamme vacillante) est une bonne arme de purification, tandis que l'encens (sa main oscilla vers la source du parfum) un instrument d'élévation spirituelle. »
Elle expliquait d'une voix claire, voyant Poséidon intriguée par de telles pratiques. Cependant, son regard fixe, bleu, profond, la déconcentra vaguement pendant quelques secondes, et elle perdit le fil de ce qu'elle disait. Baissant ses yeux, la bohème s'éloigna un peu des bougies pour éviter qu'il n'aperçoive la rougeur soudaine de ses joues, multiplié par trois, à cause de son hypersensibilité. Pour conclure les explications, elle annonça simplement, d'une voix plus douce et moins froide :
« ...Il faut... aussi voir les jours de la semaine... Aujourd'hui, nous sommes dimanche... alors, j'ai mis des bougies dorés. »
Elle fronça les sourcils en désignant la couleur peu visible des bougies. Mais la dernière remarque était plus pour reprendre contenance qu'autre chose. Que lui arrivait-il ? Elle venait de faire passer une dizaine de clients, dont le quart était des hommes, et ses réactions n'avaient jamais autant différés...
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Place publique / Re : Elle vient de loin...[PV]
« le: lundi 31 août 2009, 14:16:00 »
Pour une personne qui vivait dans la marge normale de la societé, s'aurait été difficile à croire. Même si les habitants de Terra vivaient entourés de différentes races, et voyait régulièrement des phénomènes à la limite de la pensée d'un terrien, ils étaient donc plus ouverts que ces derniers. Mais il n'en restait pas moins que la bizarrerie effraie toujours un peu un humain... Et que donc, l'humain ne peut pas croire à ce qui dépasse ses sens. C'est tout à fait normal, et on ne peut pas vraiment blâmer un humain de se méfier...
Pour Luna, c'était tout autrement... non pas qu'elle soit une créature ou une sorcière, malgré ce que les gens pouvaient en dire... non, c'est juste qu'elle avait reçu une éducation très libérale dés son plus jeune âge. Et surtout, on lui avait beaucoup appris de la magie : noire ou blanche, elle était très calée sur le sujet, et son don d'E.s.p.e.r renforçait ses croyances.
Alors, quand Mist lui annonca de but en blanc l'histoire d'un escalier, du plein air, de son changement de corps et de cette petite Aia... elle ne fit que sourire, heureuse d'avoir rencontré enfin quelqu'un qui osait parler aussi facilement de choses comme ça. Cette terrienne ne devait pas se rendre compte que si elle avait dit ça à une toute autre personne, on lui aurait carrément ri au nez. Ou plutôt non. On l'aurait accusé d'une quelconque faute, du genre la folie, ou la sorcellerie, et l'on l'aurait envoyé croupir en prison, se faire couper la main, se faire brûler, et pleins d'autres choses super amusantes et amicales. Et puis, dans le cas de Luna, comme elle le savait déjà, il n'y avait aucune raison de faire l'étonnée. Dommage que son pouvoir ne puisse pas distinguer la vérité du mensonge... elle était quand même un minimum méfiante.
Luna se contenta de se resservir une tasse de thé noir, d'y ajouter une poudre blanche qui n'était pas du sucre, ni du lait, étant donné le prix de ce genre d'articles sur Terra, ce n'était même pas la peine d'y penser. Ce n'était rien d'autre qu'une plante réduite en poudre, au goût qui imitait cette saveur. La gitane annonça quand même ce qu'elle avait cogité, en remuant l'extrait de plante dans sa tasse, la tête baissée sur le liquide.
« Il vaudrait mieux que vous évitiez de raconter ça à n'importe qui... »
Mist eut ensuite droit à une étrange réaction de la part de la bohème, qui releva soudainement la tête, regardant son joli visage avec ses yeux cramoisis, et rougissant doucement. Elle s'exprima d'une voix un peu plus présente, et moins assurée.
« Enfin, je !.. Je ne dis ça que pour vous, vous savez... non pas que je n'ai pas envie de vous voir avoir des problèmes, alors !.. »
Il arrivait que l'hypersensibilité de la gitane lui joue ce genre de tours, elle se faisait alors des films. Pas agréable, quand même... d'autant plus que, comme cette jeune femme un peu bizarre était belle... Luna ressentait son coeur se réchauffer, chose qui d'habitude n'arrivait que lorsqu'elle regardait des gitans ou des gitanes s'activer autour d'elle... elle ne savait pas différencier l'attirance physique pour l'affection entre proches, et c'était ce qui la troublait autant.
La bohémienne leva à nouveau les yeux vers Mist, un peu embarassé, mais tentant de garder son calme légendaire, qui relevait plus du stoisme qu'autre chose. Elle trouva un autre sujet de conversation, en battant les cartes devant elle.
« C'est quand même ironique que votre deviez céder votre corps à quelqu'un d'aussi... différent. Ca ne vous gêne pas ? Vous vous laissez aller aussi facilement ? »
Les choses étranges attiraient Luna, de prés comme de loin. Elle aimait bien Mist pour ce qu'elle avait exprimé, puisqu'elle ne la connaissait pas encore.
Son thé était presque froid, mais ça n'avait pas l'air de gêner énormément son interlocutrice. Luna répondit à sa question, en posant ses cartes pour en boire une gorgée à son tour :
« C'est du thé noir, récolté à la main de ce matin, Mist. »
En voyant l'air surpris de l'étrangère, Luna comprit tout de suite et sourit malgré elle. Elle connaissait son prénom avant qu'elle ne le lui dise... ça devait lui sembler bizarre, bien sûr, quoi de plus normal...
« Oui, je connais votre nom, avant que vous ne me le disiez. Je suis voyante, aprés tout. »
Elle montra d'un doigt fin et blanc les collections de pièces de velours, de boules de cristal, de bougies, et autres élements pour la pratique divinatoire. Il y avait aussi, au coeur de la tente, des plantes comme le thé noir, mais aussi le jasmin ou même des fleurs des champs, dans de petits pots de terre fissurés. C'était ce qui donnait à son repaire cette odeur si caractéristique, cette odeur que Luna portait sur elle-même en sortant de sa tente. Une odeur douce et orientale, inhabituelle et agréable.
« Ne vous posez pas trop de questions... appelez-moi Luna, pour ma part. »
Pour Luna, c'était tout autrement... non pas qu'elle soit une créature ou une sorcière, malgré ce que les gens pouvaient en dire... non, c'est juste qu'elle avait reçu une éducation très libérale dés son plus jeune âge. Et surtout, on lui avait beaucoup appris de la magie : noire ou blanche, elle était très calée sur le sujet, et son don d'E.s.p.e.r renforçait ses croyances.
Alors, quand Mist lui annonca de but en blanc l'histoire d'un escalier, du plein air, de son changement de corps et de cette petite Aia... elle ne fit que sourire, heureuse d'avoir rencontré enfin quelqu'un qui osait parler aussi facilement de choses comme ça. Cette terrienne ne devait pas se rendre compte que si elle avait dit ça à une toute autre personne, on lui aurait carrément ri au nez. Ou plutôt non. On l'aurait accusé d'une quelconque faute, du genre la folie, ou la sorcellerie, et l'on l'aurait envoyé croupir en prison, se faire couper la main, se faire brûler, et pleins d'autres choses super amusantes et amicales. Et puis, dans le cas de Luna, comme elle le savait déjà, il n'y avait aucune raison de faire l'étonnée. Dommage que son pouvoir ne puisse pas distinguer la vérité du mensonge... elle était quand même un minimum méfiante.
Luna se contenta de se resservir une tasse de thé noir, d'y ajouter une poudre blanche qui n'était pas du sucre, ni du lait, étant donné le prix de ce genre d'articles sur Terra, ce n'était même pas la peine d'y penser. Ce n'était rien d'autre qu'une plante réduite en poudre, au goût qui imitait cette saveur. La gitane annonça quand même ce qu'elle avait cogité, en remuant l'extrait de plante dans sa tasse, la tête baissée sur le liquide.
« Il vaudrait mieux que vous évitiez de raconter ça à n'importe qui... »
Mist eut ensuite droit à une étrange réaction de la part de la bohème, qui releva soudainement la tête, regardant son joli visage avec ses yeux cramoisis, et rougissant doucement. Elle s'exprima d'une voix un peu plus présente, et moins assurée.
« Enfin, je !.. Je ne dis ça que pour vous, vous savez... non pas que je n'ai pas envie de vous voir avoir des problèmes, alors !.. »
Il arrivait que l'hypersensibilité de la gitane lui joue ce genre de tours, elle se faisait alors des films. Pas agréable, quand même... d'autant plus que, comme cette jeune femme un peu bizarre était belle... Luna ressentait son coeur se réchauffer, chose qui d'habitude n'arrivait que lorsqu'elle regardait des gitans ou des gitanes s'activer autour d'elle... elle ne savait pas différencier l'attirance physique pour l'affection entre proches, et c'était ce qui la troublait autant.
La bohémienne leva à nouveau les yeux vers Mist, un peu embarassé, mais tentant de garder son calme légendaire, qui relevait plus du stoisme qu'autre chose. Elle trouva un autre sujet de conversation, en battant les cartes devant elle.
« C'est quand même ironique que votre deviez céder votre corps à quelqu'un d'aussi... différent. Ca ne vous gêne pas ? Vous vous laissez aller aussi facilement ? »
Les choses étranges attiraient Luna, de prés comme de loin. Elle aimait bien Mist pour ce qu'elle avait exprimé, puisqu'elle ne la connaissait pas encore.
Son thé était presque froid, mais ça n'avait pas l'air de gêner énormément son interlocutrice. Luna répondit à sa question, en posant ses cartes pour en boire une gorgée à son tour :
« C'est du thé noir, récolté à la main de ce matin, Mist. »
En voyant l'air surpris de l'étrangère, Luna comprit tout de suite et sourit malgré elle. Elle connaissait son prénom avant qu'elle ne le lui dise... ça devait lui sembler bizarre, bien sûr, quoi de plus normal...
« Oui, je connais votre nom, avant que vous ne me le disiez. Je suis voyante, aprés tout. »
Elle montra d'un doigt fin et blanc les collections de pièces de velours, de boules de cristal, de bougies, et autres élements pour la pratique divinatoire. Il y avait aussi, au coeur de la tente, des plantes comme le thé noir, mais aussi le jasmin ou même des fleurs des champs, dans de petits pots de terre fissurés. C'était ce qui donnait à son repaire cette odeur si caractéristique, cette odeur que Luna portait sur elle-même en sortant de sa tente. Une odeur douce et orientale, inhabituelle et agréable.
« Ne vous posez pas trop de questions... appelez-moi Luna, pour ma part. »
9
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 31 août 2009, 11:09:07 »
http://www.youtube.com/watch?v=70iFdnI-xfA&feature
Et moi qui me plains avec mon petit Extra Boss de Touhou 6...
Enfin, c'est comparable quand même. Non ?
11:10
Et moi qui me plains avec mon petit Extra Boss de Touhou 6...
Enfin, c'est comparable quand même. Non ?
11:10
10
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 28 août 2009, 22:07:29 »
Coucou Cui Cui. :O
(n'a rien à faire, mais je ne sais pas si c'est vraiment utile de le préciser.)
22:08
(n'a rien à faire, mais je ne sais pas si c'est vraiment utile de le préciser.)
22:08
11
Prélude / Re : Matsunabe
« le: vendredi 28 août 2009, 19:51:18 »
Coucou ~
Joli avatar, j'aime bien la pose
Joli avatar, j'aime bien la pose
12
Place publique / Re : Consultation pour son avenir (PV Luna)
« le: vendredi 28 août 2009, 17:53:58 »
Que ce soit pour n'importe quelle race ou espèce, terranide ou humain, Dieu ou Démon, il y avait toujours ce petit trait de caractère fort, qui pouvait se transformer aussi bien en défaut qu'en qualité : la curiosité. Et cette curiosité ressurgissait presque à chaque fois que c'était possible. Impossible de la refouler, impossible de ne pas y céder, ne serait-ce qu'un peu.
Et heureusement que c'était ainsi. Parce que sinon, les gens comme Luna et ses compatriotes n'auraient sûrement plus de travail. C'était ce à quoi pensait la gitane, cet après-midi banale et ordinaire sur Terra n'avait rien d'amusant. Au point qu'elle se mette à faire de telles hypothèses...
Elle aurait tellement préféré danser, au milieu de la place, sous le regard inquisiteur des paysans ! Ca la faisait toujours rire, cette manière qu'ils avaient de la regarder, de s'échauffer du regard. Elle savait que rien ne pourrait lui arriver, en effet, et que sur son estrade improvisé, elle était en sécurité. Aussi, elle pouvait se laisser aller à ressentir cet espèce de plaisir sauvage qu'ont les femmes quand elles se savent admirées.
Elle entendait la musique d'ici... sa tente n'était qu'à quelques mètres de l'estrade habituellement réservé pour ses pieds nus. Aujourd'hui, c'était au tour de Cirna de danser... une petite poupée brune aux grands yeux noirs et à la peau dorée. Pas aussi douée que Luna en danse, mais tout de même assez pour que la foule habituelle se presse autour de l'estrade.
Et elle, pendant ce temps, elle devait jouer les voyantes...
ce n'était pas fascinant, du moins, après quelques heures. Au début, c'était marrant de voir ce qui allait arriver aux gens dans les dix prochaines minutes. Elle utilisait ses deux tarots pour mettre un peu de poudre aux yeux, son pouvoir faisait le reste, et seule le résultat comptait. Ce n'était même pas de l'arnaque.
Bref. Nous voilà donc à l'intérieur de la tente, dont le tissu protège Luna du soleil brûlant. Comme emménagement, on ne peut rêver mieux pour mettre l'ambiance. Ils ont vraiment pensé à tout. Teintes sombres, rouges et mauves, table ronde, recouverte d'une nappe noire. Pas de boule de cristal : Luna l'a offert en début de journée à une jeune femme, en sachant très bien qu'elle se ferait accoster par des brigands en sortant de la place. De toutes façons, c'est une méthode de divination que la jeune gitane ne maîtrise absolument pas.
Et puis, des cartes. Étalées sur la table, devant Luna assise sur sa chaise, en face de celle du consultant, vide en attente d'un autre client. Après avoir observé un peu les prouesses de Cirna sur l'estrade, elle est revenue s'asseoir là ou elle devrait être. En attendant le prochain type qui a peur de l'avenir, elle bat son jeu de cartes, en buvant une tasse de thé noir.
Et finalement, la "porte" de la tente s'ouvre.
Un jeune homme apparaît dans la lumière de l'extérieur. Un jeune homme comme tant d'autres que Luna a vu depuis le début de la journée... elle ne lève pas immédiatement ses yeux vers lui, ménageant une ambiance mystique, pour renforcer l'atmosphère déjà bien présente.
Luna ne peut pas deviner qu'elle a devant ses yeux un des Dieux de l'Olympe, Poséidon en personne. D'ailleurs, comment pourrait-elle le savoir ? La mythologie grecque ne lui a jamais rien dit. Ce n'était pas dans le cadre de l'enseignement qu'elle a reçu de la part des gitans de sa troupe : c'est à peine si elle sait lire et écrire... elle danse, elle, elle n'ouvre pas les bouquins. Et elle ne va pas non plus prier dans des temples sur des Dieux qui n'existent probablement que quand ça les arrange.
Finalement, le regard cramoisi daigne se poser sur Poséidon, après quelques secondes d’attente. Pas de sourire, juste un geste de la main.
« Asseyez-vous... »
Pas douée pour le contact entre clients, la Luna ? Oh... c'est autre chose. Il s'agit de ménager une ambiance, de créer une atmosphère, avant même que le client ait la bonne idée de s'asseoir sur la chaise... elle n'est pas médiocre en affaires de ce type : elle est même très bonne.
Cela dit, il y a quand même quelque chose qui ne cadre pas avec le reste : l'aura que dégage ce garçon. Elle semble imprégner la tente, comme l'eau imprègne une éponge... c'est comme si il n'était pas humain... Mh, Luna aurait bien un moyen de le vérifier mais... ce moyen est dans une boîte, dans l'étagère à droite de sa chaise... bon, elle vérifiera quand il se sera assis.
Et heureusement que c'était ainsi. Parce que sinon, les gens comme Luna et ses compatriotes n'auraient sûrement plus de travail. C'était ce à quoi pensait la gitane, cet après-midi banale et ordinaire sur Terra n'avait rien d'amusant. Au point qu'elle se mette à faire de telles hypothèses...
Elle aurait tellement préféré danser, au milieu de la place, sous le regard inquisiteur des paysans ! Ca la faisait toujours rire, cette manière qu'ils avaient de la regarder, de s'échauffer du regard. Elle savait que rien ne pourrait lui arriver, en effet, et que sur son estrade improvisé, elle était en sécurité. Aussi, elle pouvait se laisser aller à ressentir cet espèce de plaisir sauvage qu'ont les femmes quand elles se savent admirées.
Elle entendait la musique d'ici... sa tente n'était qu'à quelques mètres de l'estrade habituellement réservé pour ses pieds nus. Aujourd'hui, c'était au tour de Cirna de danser... une petite poupée brune aux grands yeux noirs et à la peau dorée. Pas aussi douée que Luna en danse, mais tout de même assez pour que la foule habituelle se presse autour de l'estrade.
Et elle, pendant ce temps, elle devait jouer les voyantes...
ce n'était pas fascinant, du moins, après quelques heures. Au début, c'était marrant de voir ce qui allait arriver aux gens dans les dix prochaines minutes. Elle utilisait ses deux tarots pour mettre un peu de poudre aux yeux, son pouvoir faisait le reste, et seule le résultat comptait. Ce n'était même pas de l'arnaque.
Bref. Nous voilà donc à l'intérieur de la tente, dont le tissu protège Luna du soleil brûlant. Comme emménagement, on ne peut rêver mieux pour mettre l'ambiance. Ils ont vraiment pensé à tout. Teintes sombres, rouges et mauves, table ronde, recouverte d'une nappe noire. Pas de boule de cristal : Luna l'a offert en début de journée à une jeune femme, en sachant très bien qu'elle se ferait accoster par des brigands en sortant de la place. De toutes façons, c'est une méthode de divination que la jeune gitane ne maîtrise absolument pas.
Et puis, des cartes. Étalées sur la table, devant Luna assise sur sa chaise, en face de celle du consultant, vide en attente d'un autre client. Après avoir observé un peu les prouesses de Cirna sur l'estrade, elle est revenue s'asseoir là ou elle devrait être. En attendant le prochain type qui a peur de l'avenir, elle bat son jeu de cartes, en buvant une tasse de thé noir.
Et finalement, la "porte" de la tente s'ouvre.
Un jeune homme apparaît dans la lumière de l'extérieur. Un jeune homme comme tant d'autres que Luna a vu depuis le début de la journée... elle ne lève pas immédiatement ses yeux vers lui, ménageant une ambiance mystique, pour renforcer l'atmosphère déjà bien présente.
Luna ne peut pas deviner qu'elle a devant ses yeux un des Dieux de l'Olympe, Poséidon en personne. D'ailleurs, comment pourrait-elle le savoir ? La mythologie grecque ne lui a jamais rien dit. Ce n'était pas dans le cadre de l'enseignement qu'elle a reçu de la part des gitans de sa troupe : c'est à peine si elle sait lire et écrire... elle danse, elle, elle n'ouvre pas les bouquins. Et elle ne va pas non plus prier dans des temples sur des Dieux qui n'existent probablement que quand ça les arrange.
Finalement, le regard cramoisi daigne se poser sur Poséidon, après quelques secondes d’attente. Pas de sourire, juste un geste de la main.
« Asseyez-vous... »
Pas douée pour le contact entre clients, la Luna ? Oh... c'est autre chose. Il s'agit de ménager une ambiance, de créer une atmosphère, avant même que le client ait la bonne idée de s'asseoir sur la chaise... elle n'est pas médiocre en affaires de ce type : elle est même très bonne.
Cela dit, il y a quand même quelque chose qui ne cadre pas avec le reste : l'aura que dégage ce garçon. Elle semble imprégner la tente, comme l'eau imprègne une éponge... c'est comme si il n'était pas humain... Mh, Luna aurait bien un moyen de le vérifier mais... ce moyen est dans une boîte, dans l'étagère à droite de sa chaise... bon, elle vérifiera quand il se sera assis.
13
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 27 août 2009, 19:32:12 »
Pourquoi pas ! Bonne idée ça
19:33
Et que vive l'exotisme o/
19:33
Et que vive l'exotisme o/
14
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 27 août 2009, 19:17:12 »
Regarde des choses débiles sur Youtube.
(...Tant qu'on y est, quelqu'un connait le mode d'emploi pour naviguer sur NicoNico ? .__.)
19:37
(...Tant qu'on y est, quelqu'un connait le mode d'emploi pour naviguer sur NicoNico ? .__.)
19:37
15
Les bas fonds / Re : La marginale [PV]
« le: jeudi 27 août 2009, 03:41:28 »
La rue dans laquelle elle se reposait quelques minutes plus tôt, disparut rapidement, et son atmosphère lourde et chaude avec... à présent, c'était une foule paniquée par la pluie, qui se hâtait sans faire attention à son entourage, qui bouchait l'entrèée de la place publique, là ou Luna et les autres bohèmes possédaient leurs campement et ou elle devait se cacher pour éviter de se faire attraper. Ce fut plus compliquée que prévu... avec tout ce monde, la bohémienne, bien que fine et gracile, devait faire des exercices de contorsionnistes pour se déplacer...
alors que l'autre colosse fonçait dans la masse, les faisant tomber comme des quilles, un à un.
Et en plus de ça, ses réflexes semblaient moins vifs, et Luna trébuchait sur n'importe quoi, ses yeux envahis par un léger voile qui rendait sa vision moins efficace. Ainsi, quand enfin elle sortit de ce bain de foule, elle marchait plus qu'elle ne courait. Elle secoua sa tête pour reprendre contenance, mais le trouble ne voulait pas partir... qu'est-ce qu'il lui avait fait ?
Lorsqu'il la rattrapa en la prenant par son ample capuche, la gitane mit une de ses mains pour sa tête par réflexe : elle ne voulait pas que le tissu glisse. Elle ne voulait pas se montrer, même si elle était bien visible, avec ses vêtements aux couleurs vives. Mais c'était devenu une habitude, cette capuche et ce voile pour éviter tout regard sur ses cheveux dorés. Elle ne l'enlevait que pour dormir ou pour se baigner.
Cet espèce de type avait une force colossale, si bien que Luna finissait par douter de l'extinction des géants en le regardant. Elle poussa un cri de surprise quand il la tira, et la fit tomber de nouveau. Deux des bourses qu'elle avait volé s'ouvrirent, déversant leur contenu sur le sol. Les pièces dorés roulèrent, et Luna, oubliant Don, essaya de les ramasser. C'était sans compter la poigne d'acier qui la retenait en arrière. Elle poussa un juron et essaya de chasser cette puissante main, la même qu'elle avait blessé il y a une minute. Elle essaya bien de retenter son coup, mais il se tenait loin de sa portée.
« ...Laissez-moi ! »
Même en se débattant comme un beau diable, c'était peine perdue. Ce n'est pas pour autant qu'elle abandonna, mais dans un élan d'optimisme sans doute, elle pensa en priorité à ses pièces... en essayant de toute les ramasser, Luna se rendit compte que sa vue devenait de plus en plus trouble. Les pièces d'or censé disparaître dans le tissu d'une des bourses tombèrent par terre, et la petite gitane frotta ses yeux rouges avec ardeur.
« ...Quel sortilège m'avez-vous lancé ?! »
Elle cria, colérique, tandis que ses bras commençaient à trembler. Venant de Tekhos mais n'ayant jamais vu la cité, étant donné qu'elle avait été expatrié dés ses premiers mois de vie, elle ne connaissait rien de l'électricité, bien sûr. La décharge l'avait donc aussi déstabilisé mentalement, et elle ne pouvait que s'en remettre à un quelconque sort de magie noire...
alors que l'autre colosse fonçait dans la masse, les faisant tomber comme des quilles, un à un.
Et en plus de ça, ses réflexes semblaient moins vifs, et Luna trébuchait sur n'importe quoi, ses yeux envahis par un léger voile qui rendait sa vision moins efficace. Ainsi, quand enfin elle sortit de ce bain de foule, elle marchait plus qu'elle ne courait. Elle secoua sa tête pour reprendre contenance, mais le trouble ne voulait pas partir... qu'est-ce qu'il lui avait fait ?
Lorsqu'il la rattrapa en la prenant par son ample capuche, la gitane mit une de ses mains pour sa tête par réflexe : elle ne voulait pas que le tissu glisse. Elle ne voulait pas se montrer, même si elle était bien visible, avec ses vêtements aux couleurs vives. Mais c'était devenu une habitude, cette capuche et ce voile pour éviter tout regard sur ses cheveux dorés. Elle ne l'enlevait que pour dormir ou pour se baigner.
Cet espèce de type avait une force colossale, si bien que Luna finissait par douter de l'extinction des géants en le regardant. Elle poussa un cri de surprise quand il la tira, et la fit tomber de nouveau. Deux des bourses qu'elle avait volé s'ouvrirent, déversant leur contenu sur le sol. Les pièces dorés roulèrent, et Luna, oubliant Don, essaya de les ramasser. C'était sans compter la poigne d'acier qui la retenait en arrière. Elle poussa un juron et essaya de chasser cette puissante main, la même qu'elle avait blessé il y a une minute. Elle essaya bien de retenter son coup, mais il se tenait loin de sa portée.
« ...Laissez-moi ! »
Même en se débattant comme un beau diable, c'était peine perdue. Ce n'est pas pour autant qu'elle abandonna, mais dans un élan d'optimisme sans doute, elle pensa en priorité à ses pièces... en essayant de toute les ramasser, Luna se rendit compte que sa vue devenait de plus en plus trouble. Les pièces d'or censé disparaître dans le tissu d'une des bourses tombèrent par terre, et la petite gitane frotta ses yeux rouges avec ardeur.
« ...Quel sortilège m'avez-vous lancé ?! »
Elle cria, colérique, tandis que ses bras commençaient à trembler. Venant de Tekhos mais n'ayant jamais vu la cité, étant donné qu'elle avait été expatrié dés ses premiers mois de vie, elle ne connaissait rien de l'électricité, bien sûr. La décharge l'avait donc aussi déstabilisé mentalement, et elle ne pouvait que s'en remettre à un quelconque sort de magie noire...