Le quartier de la Toussaint / Re : L'inconnu de la nuit [PV Saïl Ursoë]
« le: samedi 27 juin 2009, 01:26:20 »Mes mains exploraient presque chaque centimètre carré du corps du jeune homme, se laissant guider par les formes de celui-ci. Me donnant à lui, il me le rendait avec toute la douceur et la patience dont je sentais avoir besoin jusqu'à présent. Cependant, mon corps attiré et envieux, me dicta bien d'autres choses et décida de prendre en quelques sortes le dessus. Gardant tendresse et passion, nous échangeâmes un fougueux baiser, nos langues s'entremêlant amoureusement l'une à l'autre. Les joues rosées, je fermais les yeux pour profiter de cet instant, mes mains glissant le long de son torse tandis que je sentais alors les siennes se laisser vagabonder dans ma chevelure et sur mon corps fermement.
Le laissant languir, mes doigts jouant avec le bouton de ce jean dont l'utilité serait moindre dans quelques instants, je sentais néanmoins la présence d'une enflure sous mon poignet, signe de l'érection certaine de mon partenaire. Au fond de moi, j'en souriais comme si j'étais finalement satisfaite de lui faire ainsi de l'effet, autant dire que de mon côté le résultat était même. Saïl semblait d'ailleurs tout autant impatient que moi. Ses doigts pénétrant dans le mince espace qui séparait le tissu de mon short de ma peau me firent sentir à quel point mes désirs sexuels étaient en éveil. Comme suivant un protocole en partie défini, nous faisions chaque chose en son temps. Déjà quelques idées me parcouraient d'ailleurs brièvement l'esprit alors que je m'adonnais encore à quelques baisers passionnés, lui mordillant parfois la lèvre inférieure avec appétit et la férocité d'un animal à ses premières heures.
Mon regard se perdit finalement dans le sien lorsqu'il se stoppa à la périphérie de mon fruit défendu. Je comprenais distinctement le message qu'il cherchait à me faire transmettre et sourit malicieusement. Du bout de mes doigts, je plaçais quelques mèches de mes cheveux, les plus semblerait-il gênantes, derrière mon oreille sans lâcher ce regard noisette et brillant qui ornait le visage de mon partenaire. A quoi bon hésiter, je n'avais pas l'impression de montrer la moindre objection à tout ce qu'il pourrait entreprendre de faire à mon égard. Le fixant encore quelques instants, me perdant presque dans ses yeux à la limite de la noyade, j'approchais finalement mes lèvres de son oreille avant de murmurer quelques mots.
- Qu'est-ce que tu attends ?
Le tutoyant comme il l'avait fait plus tôt, j'entrepris de lui mordiller le lobe de l'oreille généreusement avant de le sucer avec plaisir. Je me sentais avide de plaisir et avait envie de lui procurer bien plus que de simples baisers comme lesquels je m'étais appliquée à faire jusqu'à maintenant. Tel que l'on était partit, plus rien ne nous empêcherait d'aller plus loin dans notre découverte l'un de l'autre. Je ne pris d'ailleurs même pas la peine de lui demander par un simple coup d'œil la permission comme il l'avait si bien fait avec moi et commença à déboutonner doucement son pantalon. Me stoppant alors à ce simple mécanisme, mes lèvres se mirent à glisser sur sa nuque et enfin sur son torse. Me courbant un peu plus, mes baisers suivaient à présent cette ligne centrale qui séparaient d'abord son torse en deux muscles bien distincts et parfaits qu'on surnommait pectoraux puis se stoppait à hauteur de son nombril.
Simultanément, ma main droite se faisait plus entreprenante et dézippait alors cette fermeture éclair qui restait encore comme une limite à mes envies. Je me sentais étonnement devenir un peu plus perverse à chaque instant. J'allais peut-être trop vite, certes, mais ne réfléchissais plus tellement comme début. Faisant glisser jusqu'à mi-cuisse le jean de Saïl, j'en extrais finalement ce membre, déjà en pleine forme d'après moi, au grand jour. Je rougis instantanément bien que tentée, jetant un bref coup d'œil au jeune homme, j'aurais payé cher pour connaître ses pensées. Timidement, je posais mes doigts sur la chaire déjà chaude et gonflée avant d'y goutter littéralement. Mes fines lèvres épousant d'abord les formes de l'extrémité de l'organe, j'y fit finalement glisser ma langue doucement avant d'y prendre goût et d'y aller un peu plus franchement. Qui aurait crus que l'appareil reproducteur masculin puisse autant me rappeler les sucreries à tel point que j'y prenais moi-même plaisir ...