Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Otto Schultz

Pages: [1] 2
1
Il ne put s’empêcher de rire sous sa remarque, ne perdant pas de temps pour répondre.

" Lui pense que oui, mais il n'a aucune chance contre toi."

Car oui, comme pensait plus tôt, il préférerait se priver de nourriture que de ne jamais la revoir, alors, le grand gagnant ou plutôt la grande gagnante entre eu deux était la jeune demoiselle. Mais voilà, après cela,, ils avaient continué à marcher en direction du lieu de leur futur repas. La conversation entre eux coulait tel un ruisseau, tranquillement, avec ses haut et ses bas, venant titiller la sensibilité du jeune homme qui, pour éviter de miner l'ambiance douce et heureuse qui s'était installé entre eux, profita de l'apparition de l'enseigne de l'auberge pour changer de sujet.

Il fut ravis d'entendre que les met les plus populaire de la dit Auberge faisait partie des met les plus apprécié de l'élu de son cœur et ne put s’empêcher de rire quand elle lui dit qu'il savait parler au dame

" Tant que je sais te parler à toi, cela me suffit amplement."

Un autre aveux léger qui montrait qu'il n'avait d'yeux et de cœur que pour elle. Mais surtout, en cette instant, il pouvait profiter de quelques chose de mieux qu'un bon repas, sa compagnie, son rire, son regard, son existence, cela valait tout les buffet du monde à ses yeux. Mais, malgré cette diversion, elle n'avait pas oublié leur conversation d'avant et se mit à reprendre là où ils en était, diminuant légerement le sourire d'Otto qui l'écoutait toute de meme de toute son attention. Ses mots le touchait, énormément meme, son sourire jouant de sa taille sur son visage sous chaque mot qui atteignait son cœur

tout ces mots étaient aussi doux qu'une brise d'été sur un champs de fleur baigné par un couché de soleil, la douceur de sa voix, de son regard, sentant toujours sa main délicate dans la sienne. Il se mit à déglutir alors que son cœur s'emballait à nouveau sous ses mots si fort à ses yeux, lui souriant tendrement avant d'apporter une réponse à cette conversation

" Ce n'est pas grave, c'est juste que .... il y a plein de choses sombre qui me hante, ma vie n'est pas toute rose et ... cela prendre du temps avant que je n'arrive à t'en parler ."

Il força son visage à lui offrir un plus grand sourire, car pour lui, elle le méritait, elle méritait tout l'amour du monde elle méritait les plus belle choses possible, elle méritait d’être heureuse.

" Je suis heureux d'avoir put te rencontrer, chaque moment que 'ai put passer avec toi m'a baigné de bonheur et .... je ... je t'aime énormément aussi."

Ses derniers mots était dur à sortir, car, il ne les avaient dit que deux fois dans sa vie, et ces deux fois avait été dans cette meme journée pour cette meme personne qui se tenait devant et pour qui ces mots avaient un poids monumentale. Mais les voila arrivé devant l'auberge du chat-bardeur, des petite vitre en cul de bouteille laissait filtré la lumière et l'image déformé des personnes se trouvant à l’intérieur, la musique et le brouhaha des conversations légèrement étouffé en sortant joyeusement, annonçant une ambiance détendu. Otto vint ouvrir la porte de l'auberge pour la demoiselle, puis entra à son tour. On pouvait y voir du monde de toute profession dans cette endroit, barde jouant pour les clients, aubergiste et serveuse, mercenaires et marchand, ainsi que bien d'autre personne. Rire, exclamation, sérieux et amusement ce mêlait dans tous cette endroit que le début de la nuit animait. Jetant un regard autour de lui, il trouva une table non loin des fenêtres et invita Margaliti à s'y asseoir.

Mais il se rendit compte bien trop tard, meme s'il aurait dut s'en douter, qu'il tomberait sur des têtes qu'ils connaissait, tel que la chère Hilda par exemple. Elle était là, assise à une table avec trois autre personnes inconnue, jouant au carte, armé d'un sourire qui en disait long. Elle n'avait pas beaucoup de pièces de son coté, mais plus que ses adversaires, ce qui montrait qu'elle gagnait en réalité. Mais elle n'était pas bête et cachait bien son jeu, venant à se servir à bonne dose de ses donc pour ne pas se faire démasquer ou juste être traité de tricheuse.

Otto fit une grimace en espérant qu'elle ne les voit pas, venant à vite tourner de nouveau son regard vers Margaliti

" Alors, que souhaite tu manger ? "


Dit-il avec un large sourire, ayant quelque peu hâte, meme si, toujours empreint d’appréhension, de manger seul en sa compagnie.

2
il retrouva de nouveau un sourire détendu, bien vite d'ailleurs, quand il put remarquer les oreilles de la demoiselle qui bougeaient légèrement sous ses émotions, mais surtout de la savoir rassuré sur ce qu'il pensait d'elle. Son ventre ayant quelques peu fait comprend son mécontentement, il la regardait sourire d'avantage avant de l'écouter parler de son estomac. Ses mots ne purent que le faire rire à cet instant où il n'eut pas longtemps à réfléchir à quoi dire sous sa plaisanterie

" Oui, je crois qu'il n'a pas l'air d'accord pour que je sois plus attentif envers toi qu'envers lui."


Meme si, techniquement, cela avait toujours été le cas, sachant très bien que, s'il devait se priver de nourriture pour avoir la chance de pouvoir la voir, il le ferait. Après sa réponse, il la sentit tirer doucement sa main dans un sourire si radieux qu'il ne put que se remettre à marcher avec elle, suivant le rythme des pas de la petite demoiselle. Quelques dizaine de pas plus tard, il l'entendait reprendre la parole venant à le remercier timidement pour ce qu'il lui avait dire tout à l'heure. Il lui souriait sous ses mots, mais, il ne comprenait pas pourquoi elle le remerciait pour cela, trouvant sa réponse toute naturel, pourtant cela lui faisait chaud au cœur.

Quand elle poursuivit, il continua de sourire, mais, plus bas, venant à regarder le sol un instant avant d'observer devant eux, voyant la rue de l'auberge doucement approcher, puis, dans une voix d'abord douce, il lui répondit

" Tu n'a pas à me remercier tu sais, c'est ... c'est simplement ce que je pense de toi, tu me plaît énormément et tu m'a toujours plus, mais ... "

Sa voix, là, se fit un peu plus basse, presque triste, regardant le sol qui passait sous ses yeux, les dalles de la rues qui défilait sous chacun de leur pas.

" Ca me touche énormément, mais .... Je ne pense pas que tu devrais aimer vraiment tout de moi, il y a des choses de moi que je n'aime pas et que je n'ai pas envie de d'affliger tu sais."

Les horreurs de la guerre, les famines, la misère, le devoir et les trahison, bien des choses qu'ils avaient vécu avec sa compagnie, bien des choses qui les avaient tous rapproché mais qui, les avaient marqué, surtout lui, ayant été élevé depuis tout petit dedans. Il prit une bouffée d'air en sentant qu'il n'était qu'un rabat joie et qu'il venait miner l'ambiance avec ses pensées, alors, quand il aperçut non loin l'enseigne de l'auberge qui pendait, il en profita pour adoucir l’atmosphère. Pointant du doigt vers la dite enseigne, on pouvait y voir dessus un chat se tenant sur ses deux pattes tout en jouant de la corne muse.

" Regarde, on est bientôt arrivé ! Tu va voir, leur cotes d'agneau sont à tomber et leur cidre et vraiment délicieux."

3
Quand il lui répondit honnêtement sur ce qu'il pensait en la voyant sautiller de joie pendant qu'il marchait, son sourire s’agrandit en la voyant le regarder à nouveau. Son cœur frappait à nouveau dans sa cage thoracique en sentant son timide regard se poser de nouveau dans le sien, puis, un peu plus en voyant ses petites joues toute rose qui lui donnait envie de l'embrasser.

Elle osa lui demander si ce qu'il disait était vrai, s'il la trouvait vraiment craquante et pas bizarre. Il ne put s’empêcher de rire sous cette demande, mais, en meme temps, sans vraiment y réfléchir ou s'en rendre compte, son pouce placé sur la main de la demoiselle au grandes oreilles, se mit à lentement caresser le dos de sa main.

" Pourquoi je te mentirais ? J'aime te voir heureuse et .... bon certes on est juste à coté donc je ne peux pas le voir mais ...."

Il hésita un instant à lui avouer cela, elle le prendrait peut être mal, c'était meme fort possible à ses yeux, mais, il avait envie de le lui confesser, se grattant la joue de gêne

" Quand tu es heureuse, j'adore regarder ta petite queue frétiller. Donc .... tu vois, si toi tu es bizarre à sautiller quand tu es heureuse, moi aussi je suis bizarre alors."

Mais, alors qu'il finit de dire cela, cherchant à la rassurer sur ce qu'il pensait d'elle, qui de toute façon, la trouvait totalement parfaite à ses yeux, son ventre se mit de nouveau à gronder de faim, leur signalant que leur pause dans leur trajet était déjà bien trop longue à son goût

4
Il ne put s’empêcher de rire quand la jeune demoiselle à ses cotés vint lui dire qu'elle était une très bonne copieuse, mais, dans un style propre à elle meme. Après tout cela, le corps, ou plutôt l’estomac d'Otto vint leur rappeler la raison de leur marche qui était, pour le moment, interrompu ce qui ne manqua pas de les surprendre avant de les amuser. Elle choisi de répondre positivement à son invitation pour reprendre la route en direction de l'auberge, préfèrent éviter que son propre estomac se mette lui aussi à se plaindre.

Otto ne put s’empêcher d'en rire avec elle, se rappelant très bien de la première fois qu'il avait entendu grogner l'estomac de la jeune lapine surtout de l'expression qui s'était fiché sur son visage beaucoup trop craquante à ses yeux.

" Oui, ce serait sûrement mauvais pour nous qu'ils se mettent d'accord la dessus."

Repliqua t-il avant de commencer à marcher de nouveau, mais, contrairement à d'habitude, il y avait un quelque chose de différent. Dans un premier temps, déjà, il se sentait plus léger, plein d'énergie, il pourrait presque dire qu'à cet instant, il se sentait invincible. Mais il y avait aussi autre chose, il y avait une sensation des plus agréable et nouvelle, celle de se savoir aimé, de partager ce sentiment puissant avec elle, mais aussi, de sentir sa douce main glissé dans la sienne, restant ainsi alors qu'il se déplaçait en ville. Que dirait sa " famille " ? Il n'en savait rien, il savait qu'il serait charrié, ça c'était sure, mais il  s'en fichait royalement désormais.

Puis, tandis qu'il commençait à quitter la place du marcher, il sentait sa main tenue dans la sienne se  mettre à se balancer doucement et à sautiller un peu plus énergiquement, venant le faire tourner son regard vers elle pour la voir sautiller dans  sa démarche, un sourire divin sur le visage et un regard radieux. Il la trouvait si belle, si adorable et en cet instant, si craquante, se disant que, s'il avait été un morceau de glace, il aurait fondu plus vite sous cette vue que dans un feu. Mais, quand elle s'aperçut qu'il la regardait, il put la voir s’arrêter de le faire, la voyant gêné avant de l'entendre s'excuser de ça. Sa main se resserra alors un instant dans la sienne, avec douceur, tandis que son sourire s’agrandit avant de la rassurer

" Tu n'a pas à t'excuser et tu peux le faire autant que tu veux ... ne t'excuse jamais d’être heureuse et ... tu es ....  excuse moi de te le dire, mais tu es beaucoup trop craquante comme ça."

5
Malgré le fait qu'elle lui dise de ne pas s'excuser de s’être emporté, qu'elle aimait cela,, il ne pouvait s’empêcher de se sentir gêné, souriant un peu sous ce sens la alors que son palpitant continuait à frapper avec force dans son torse.

Après avoir confessé depuis combien de temps il était fou d'elle, depuis combien de temps, une simple pensée tourné autour d'elle, meme vague, suffisait à illuminer ses journées. Encore une fois, il put l'entendre prononcer son prénom, alors que des larmes coulaient sur ses petite joues rosé.. Son regard restait dans le sien, attendant impatiemment de savoir ce qu'elle allait lui dire, sentant de nouveau ses petites main douce et chaleureuse venir attraper les siennes, son sourire ne le quittant pas une seule seconde, surtout en voyant le sien.

Puis, sous ses mots, il ne put qu’être ravis de les entendre, mais, en meme temps, il ne put s’empêcher de s'en amuser, de ces sentiments égaux, de ces peurs qu'ils avaient tout les deux et qui, si cela se trouvait, aurait put les faire garder ce secret partagé encore longtemps. Puis, sous ses derniers mots, il ne put s’empêcher de rire, venant alors lui répondre juste après cela

" je crois que tu me copie un peu trop alors "

Mais alors qu'il riait, il se figea à nouveau lorsque, contre toute attente et sans s'en rendre compte, il la vit se lever sur ses petits pied avant de déposer un baiser sur sa joue. Il restait figé là, les joues désormais en feu, le cœur prêt à éclater et ayant très chaud. Son sourire s’agrandit à nouveau, ne trouvant pas de mot à dire ou à placer sur ce qu'il ressentait. Ses lèvres avait été si douce sur sa peau, si agréable, subjugué par le parfum de la demoiselle. Si quelqu'un d'autre qu'elle pouvait le voir en cet instant, il l'aurait prit pour un idiot au vu de son large sourire béat. Lui, ne savait pas quoi faire, il avait envie de lui rendre son baiser, il avait envie de la serrer dans ses bras, mais, se serait sûrement mal vu, alors il allait devoir d'abord demander la permission. Mais, alors que toute ses pensées se mélangé dans sa tête et dans son cœur, il entendit un bruit étrange, un bruit de bête sauvage, enfin, pas tout à fait.

Avec toute les émotions qu'elle venait de lui offrir, cela avait beaucoup travaillé sur son énergie et après cette journée plus que bien remplis, son ventre décida de se faire entendre. son regard s'était baissé sur son propre ventre, puis, remonta sur le regard de la demoiselle en venant à rire de nouveau de lui même en lui disant

" Je crois que tout ces émotions m'ont donné un petit creux, je ... Que dis tu de reprendre notre marche ? "


Il n'avait pas envie de faire de bêtise, pas maintenant, surtout pas, elle lui était si précieuse et désormais, elle le savait et le partageait alors, elle était d'autant plus important désormais à ses yeux. S'il avait été complètement seul, avec tout le bonheur qui l'habitait à cet instant, il aurait sûrement fait tout le chemin restant jusqu'à l'auberge en sautillant de bonheur, mais, là, il ne le ferait pas.

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Chaque secondes qui passèrent entre cette aveux sorti tel un boulet de canon et la réponse de la demoiselle au grandes oreilles lui avait parut interminable. Il l'avait bien senti réagir à ses mots, il l'avait senti se tendre sous ces derniers,se figeant devant lui. Allait-elle fuir ? Allait-elle rire ? Allait-elle le gifler ? Tout cela lui était déjà passé par la tête, mais, bien-sur, il avait aussi imaginé le meilleur.

Et c'est, à sa grande stupeur et sous une joie d'autant plus grande quand il l'entendit recopier sa phrase. Au début, il n'en crut pas ses oreilles, se disant qu'il avait mal entendu, puis, la regardant, il voyait bien qu'elle le ne fuyait pas, qu'elle se collait d'autant plus à lui, malgré les larmes qui roulaient sur son si ravissant visage. Son visage était figé sous ses mots, son cœur comme arrêté, comme si le temps avait décidé de se mettre en pause à cet instant, chose qu'il aurait bien aimé que ce soit réellement le cas d'ailleurs.

Puis, la suite, ne fit qu'achever le cœur du mercenaire. Elle l'aimait depuis le premier jours, tout comme lui. Ses yeux se mirent à clignoter, toujours incrédule sur ce qui se passait, se demandant si c'était un rêve ou alors une mauvaise blague, puis, petit à petit, personne n'arrivait en criant ou en se moquant, rien de bizarre ou d'étrange n'arrivait la scène ne changeait pas pour un endroit bizarre. Non, c'était réel, tout ce qui a de plus réel. Alors, son visage se réveilla, venant d'un coups afficher un sourire d'abord soulagé, qui continua de s’agrandir encore et encore alors qu'enfin il se rendait compte de ce qu'il avait bel et bien entendu. Elle l'aimait.

Là, sans crier garde et sans meme s'en rendre vraiment compte, il lâcha les mains de la belle demoiselle pour venir se baisser un peu à sa taille, venant alors passer ses bras autour de sa taille, puis de la soulever dans les airs, tournant de joie avec elle, n'arrivant toujours pas à y croire. Puis, quand il se rendit compte de ce qu'il faisait, il la reposa rapidement avant de reculer un peu, honteux de son comportement, se grattant la nuque en regardant ailleurs avant de reprendre la parole, un rire nerveux en bouche

" E ...excuse moi je, je me suis un peu emporté. "

Il se remit à rire un peu, toujours gêné, mais désormais surtout par toute les émotions qu'il ressentait à cet instant, la sensation de l'amour, la joie, le bonheur, mais aussi l'inconnue, il vint s'éclaircir la voix alors qu'il la regardait à nouveau armé d'un sourire que personne n'avait jamais vu, un sourire qui n'était là que pour une raison, Margaliti.

" Je ... tu ... je .... je suis tombé amoureux de toi des que j'ai croisé ton regard et je .... je pense tout le temps à toi je ... tu ... "

Il se remit à rire, très nerveux sous cette nouveauté, avant de venir lui avouer gêné

" J'ai imaginé cette instant beaucoup de fois, j'en ais rêvé mais je me rend compte que .... C’est tellement mieux, que j'en suis perdu "

Il finit sa phrase en se mettant à rire de bon cœur, comme pour rire de lui même, mais aussi, chasser la tension qui l'avait habité depuis tout à l'heure, comme soulagé d'un secret de plusieurs années d'un seul coups sous une phrase si magique.

7
Le sang d'Otto ne fit qu'un tour, ayant l'impression que les battements de son cœur s'était arrêté. Il pouvait la voir sourire, mais, d'un coup, des larmes venait à couler sur le visage de la jeune femme. Il l'observait, inquiet, ses yeux bougeant rapidement pour regarder son visage, pour y lire le moindre indice de pourquoi pleurait-elle. Avait-il fait ou dit quelque chose de mal ? Sûrement oui, se disait-il alors qu'il sentait les petite mains de Margaliti se resserrer un peu plus dans les siennes.

Il savait qu'il n'était pas doué, alors, il chercher le plus vite possible à se remémorer ce qu'il avait dit mot pour mot, voulant savoir ce qu'il avait put dire de mal, pourtant, il n'arrivait pas à trouver, il n'arrivait pas à comprendre, mais, la voir ainsi lui faisait mal, ça il le comprenait que trop. Il ne souriait plus, il était inquiet et allait pour s'excuse quand elle se remit à parler, sa douce voix bégayant légerement. Son regard trahissait le fait qu'il était perdu, surtout quand elle se mit à s'excuser

" Pourquoi t'excuse tu ? J'ai fait quelque chose de mal ? "

dit-il un instant, ses mains serré dans les siennes, ayant peut de la voir partir d'un coup devant lui, de la voir fuir et de ne jamais plus recroiser sa route. Son cœur, qui était déjà bien malmené, ne savait plus vraiment quoi faire, surtout quand il put la sentir se rapprocher de nouveau de lui, se pressant contre sa personne, seulement séparé par leur mains enchevêtré entre leur deux buste. puis, il put la sentir frotter sa petite  tête contre la sienne, son front couvert de ses doux cheveux rose pale, venant se frotter contre sa peau. Il les trouvait si doux et, là, son parfum était si présent, si adorable.

C'est là que son cœur se mit à prendre un nombre de tour beaucoup trop nombreux d'un coups, l'entendant reprendre la parole pour lui avouer de nouveau sentiment.

Elle était donc heureuse d'avoir entendu ses mots, c'était donc cela qui l'avait fait pleuré se demanda t-il ? Mais il n'eut le temps de vraiment y réfléchir, car, la suite ne fit qu'empirer ce qu'il ressentait en cette instant. Elle n'attendrait que lui. Ses mots tournait dans sa tête, dans son cœur, rougissant comme une tomate, ayant beaucoup trop chaud en cet instant alors meme que la fraîcheur de la nuit de début de printemps prenait place. Il était bloqué sur place, il ne savait pas quoi répondre, ses mots étranglé au fond de sa gorge, sa peur de se tromper encore et encore, son rythme cardiaque montant en flanche, déglutissant lourdement

" Je ... je, je .... "

Il était paralysé, comme si une de ces araignée géante des neiges l'avait piqué, comme si la lapine avait en faite le pouvoir de le geler sur place, puis, tel un bouchon sou pression trop longtemps, ce dernier fini par sauté

" Je t'aime !"

Il se crispa et se figea en entendant ses propres mots, c'était trop tard, ils étaient sorti. Lui qui avait imaginé ce moment bien des fois, qui avait travaillé cela, cherchant le moment parfait, la phrase parfaite, ayant meme du subir les taquinerie de Valeria à qui il avait demandé des conseils sur le sujet, pour que, au final, ce ne soit que ces deux mots qui finisse par lui glisser d'entre les lèvres, attendant la sentence que cela venait de lancer.

8
Il ne put s’empêcher de sourire tendrement, rassuré, quand il put voir la demoiselle qui avait tout autorité sur son cœur, reprendre de la gaieté, n'aimant définitivement pas la voir mal, ça, il avait beau le savoir, il en faisait les frais à chaque fois.

Son rire aussi, était d'une douceur inégalé à ses oreilles, ravis de pouvoir l'entendre de nouveau, meme aussi léger soit-il en cet instant. Malgré que désormais, tout cela était résolu, il ne se lâchait pas les mains, comme profitant inconsciemment de ce contact physique. A vrai dire, il n'avait jamais été plus loin que cela, se tenir la main que ce soit pour danser ou, comme dans cette situation, pour se rassurer, alors, cela arrivait à faire beaucoup d'effet au mercenaire dont le cœur battait la chamade et dont la respiration se faisait lente et profonde.

Il venait, dans un sens, lui avouer lui aussi ses sentiments, meme si, les mots qu'il avait envie de prononcer réellement, mais qu'il n'arrivait pas, était beaucoup plus fort que cela, le démangeant, grattant, pétillant dans son buste, dans son cœur, voulant sortir. Là, il l'entendit de nouveau prononcer son prénom, attirant comme à chaque fois toute son attention sur la jeune femme dont il n'arrivait pas à quitter son regard du sien, ne s'étant pas du tout rendu compte de la proximité si ridicule, ou plutôt, de l'espace si infime qui les séparait désormais, leur mains pressé entre eux tant ils étaient proche l'un de l'autre en cette instant. Il pouvait en sentir son souffle chaud perçant la fraîcheur de la nuit qui commençait à s'installer, il pouvait sentir son parfum fleuri émaner de sa peau, l'odeur de ses cheveux, meme infime, le faisant soulever son torse sous l'effet que cela lui faisait. Puis, la demoiselle reprit la parole venant lui offrir une promesse qui aurait très bien put arrêter son cœur tant cela lui fit de l'effet.

Mais comment le pensait elle, est ce que c'était par pure amitié, ou un peu comme avec sa compagnie, comme frère et sœur et que, tout les piques que faisaient le monde autour d'eux était faux et qu'elle ne ressentait pas exactement la meme chose que lui, qu'elle n'avait pas envie de l'entendre lui dire ces cinq mot qui trottait dans sa tête chaque fois que son regard se posait sur elle. Je suis amoureux de toi, voila ces cinq mot qui le dévorait sans cesse.

" Et je serais toujours la pour toi, je .... je reviendrais toujours pour toi, tu ne me perdra pas non plus et ... "

Ses mains serrèrent les siennes un peu plus essayant de prendre son courage à deux mains, essayant de le lui dire, mais, il n'y arrivait pas encore

" Je te le promet."

Il se mit à déglutir lourdement, car malgré tout, pour lui, tout ces mots échangé était lourd de sens à ses yeux et à son cœur. On ne lui avait jamais dit cela et venant d'elle, c'était plus précieux que tout l'or du monde.

9
Otto releva la tête, se redressant en l'entendant prononcer son nom, perdant tout sourire en voyant le regard inquiet que la demoiselle avait

" Oui Margaliti ? "


Dit-il, non sans appréhension, son cœur s'emballant alors que sa tension montait, attendant de savoir ce qu'elle lui dirait. Là, il fut touché une première fois, quand elle vint lui demander de faire attention, la voyant se rapprocher si proche de lui qu'il pouvait sentir son parfum. Puis, sous le chuchotement de la demoiselle, il la senti saisir sa main nu, le faisant rougir et, pour le moment, n'arrivant pas a répondre ou a réagir, ses yeux perdu dans les siens en voyant ses prunelles tremblante, s'étant tout ceux arrêté dans la rue pour cette discussion.

Là, les dernier mots que la jeune marchande lui offrir firent battre avec force son cœur, déglutissant lourdement alors que ses joues chauffait. Elle ne voulait pas le perdre, voila des mots qui lui faisait un bien fou et un effet puissant, meme sous la voix presque inaudible qu'elle lui offrit à cet instant. Il eut du mal à réagir, perdu dans tout ce qu'il ressentait d'un coup à ce moment, alors, il mit quelques secondes, clignant des yeux pour revenir à lui et surtout se reprendre. La, il récupéra un grand sourire, ne quittant pas son regard du sien, puis, de son bras libre, il vint le lever en le pliant, comme pour montrer sa force et son biceps, meme si ses vêtement faisait qu'on ne risquait pas de voir grand chose, puis il lui dit

" Je fais toujours attention voyons ! Et le premier qui arrivera à m'avoir n'est pas encore né."

Il cherchait à la rassurer, à dédramatiser tout cela, il n'aimait pas la voir mal, il ne voulait pas la voir mal, tout ce qu'il souhaitait c'est qu'elle soit heureuse, toujours. Puis, il se fit violence en laissant retomber son bras, sa main venant rejoindre celle qu'elle tenait, englobant la douce et fine main de la demoiselle avant de lui dire, toujours avec le sourire sous une voix aimante

" Je ... je ne veux pas te perdre non plus "

10
Comme toujours, Otto l'écoutait très attentivement, ne ratant pas le moindre détail qui pourrait lui permettre de la revoir ou, d'en savoir plus sur elle, de savoir ce qu'elle aime, ce qu'elle adore, de pouvoir la voir sourire. Il l'écoutait donc lui répondre, lui indiquant qu'elle prendrait le meme itinéraire que l'année dernière, hochant la tête lorsqu'elle lui demanda s'il voyait d'où elle parlait. Il voyait bien, mais, la majorité de ces endroits n'était pas du tout sur leur chemin et, faire un détour serait sûrement impossible car trop large. Il se mit à se gratter le menton en refranchissant sous ses mots, venant à sourire un peu plus, totalement amusé par le coté sérieux que la lapinette venait de prendre en parlant de tout cela, montrant à quel point elle était intéressé par ce qu'elle faisait.

Mais il ne remarqua pas que, pendant un instant, il se regardait tout deux droit dans les yeux, se regardant sans dire un mot, avec aussi beaucoup de chance, car aucun obstacle  ne venait gêner leur marche dont il ne faisait plus vraiment attention à cette instant.

Mais la demoiselle au grandes oreilles fut la première à revenir à elle, venant lui poser la question à son tour, ce qui le fit quelque peu grimacer.

" Oui je sais mais ......"

Il hésitait, ce qu'il savait, il n’avait pas le droit d'en parler car cela ne devait pas s'ébruiter, sinon cela pourrait faire rater tout une campagne, alors, son regard parti de gauche à droite, regardant autour de lui pour vérifier que personne n'écoutait, puis, il se rapprocha un peu plus de Margaliti, relevant sa main pour cacher sa bouche du reste de l'environnement, seulement tourné vers elle tout en lui chuchotant à voix basse

" Tu garde ça pour toi hein ? Tu n'en parle à personne d'accord ? Vraiment personne."

Il se mit à regarder de nouveau autour d'eux pour être sure, puis reprit sur une voix encore plus basse.

" On doit traverser la chaîne de montagne pour aller à l'est."

Actuellement, il y avait des tensions entre les deux royaumes et, si cela venait à s'ébruiter que le leur venait à accumuler des troupes à la frontière, cela pourrait ruiner tout les effort de coordination du pays.

" Donc je ne sais pas encore par où l'on va passer."

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Il fut rassuré dans un premier temps quand elle lui avoua dans un simple geste que ses divagation ne la dérangeait pas. Mais la suite le tendit un peu, attendant de savoir ce qu'elle pensait de son voisin, de comment il était, écoutant ses mots avec grande attention. Il hocha simplement la tête quand elle lui demanda ce qu'il voulait savoir au juste entre son physique et son caractère, faisant monter la tension en lui, la fixant du regard en attendant le verdict.

Puis, après quelques secondes interminable, il put la voir hausser les épaules avant de lui avouer timidement qu'elle n'en avait pas fait attention au point où elle ne se souvenait meme pas de la couleur de ses cheveux. Otto cligna quelques fois des yeux en la regardant, très surpris de sa réponse. Elle ne se souvenait d'aucun détail de lui ? Il avait du mal à la croire, mais, en meme temps, il n'arrivait pas à l'imaginer mentir, c'était comme ... interdit dans son cœur, alors, il hocha simplement la tête, pas totalement rassuré, juste très surpris.

Ensuite, elle reprit la conversation, venant lui demander si tout le monde allez bien dans sa compagnie et s'il n'avait pas été blessé cet hiver. La, le sourire d'Otto se crispa, disparaissant en venant tourner la tête, se frottant la nuque. Il hésitait, il hésitait à dire que tout allez bien, que rien de mauvais ne s'était passé, mais, il n'aimait pas lui mentir et de toute façon, il était un fichu livre ouvert

" Et bien ... J'ai pris un mauvais coups dans les cotes, mais c'est passé assez vite et on a perdu deux personne .... mais ..... c'est la vie "

Il n'avait pas envie d'en dire plus, il n'avait pas envie de miner la conversation et de miner ou d’inquiéter la demoiselle à ses cotés, alors, il se força à sourire à nouveau en la regardant, puis chercha à changer de sujet alors qu'ils arrivaient sur la place du marché qui a cette heure ci, était si silencieuse par rapport à la journée

" Et sinon tu ... tu sais où vous allez partir vendre vos marchandise cette année ? "

Il avait envie, mais aussi besoin de le savoir, car avec un peu de chance, cela serait sur leur route aussi ou si cela ne l'était pas, mais que ses destinations étaient assez proche des leur, peut être arriverait-il à convaincre son chef de bifurquer leur route, ne serait-ce qu'un peu.

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Son sourire s’agrandit rapidement quand elle lui avoua être ravis d'aller là où il lui proposer de se rendre, meme si, son aveux de ne pas avoir mangé de la journée ne le rassurait que peu.

Il s'était donc mis en route, marchant tranquillement dans les rues de la ville en direction de la dite auberge, mais, il avait pas mal de temps à tuer, car, elle se trouvait à l'autre bout de la ville. Il avait donc choisi de commencer la conversation, venant poser quelques question, un peu trop vite et nombreuse à son goût après coup, mais, apparemment, elle ne lui parut pas ennuyé par cela,, au contraire. Il l'admirait en marquant, regardant ses petit yeux resplendissant et pétillant de vie, son sourire doux et franc tout en l'écoutant. C'est bien là un point qui le séduisait beaucoup chez elle, cette lumière qu'elle emettait, cette joie de vivre, cette douceur et ce coté pétillant qu'il ressentait à chaque fois qu'il admirait son visage, son être entier meme.

Il l'écoutait donc très attentivement, voulant en savoir le plus possible sur ce qui s'était passé cette hiver, pour elle ainsi que pour aujourd’hui et, il était ravis qu'il n'y ait rien eut de fâcheux pour elle, vraiment ravis, ainsi que rassuré. Mais, à un instant, il fronça un peu le regard en la voyant changer d'humeur en regardant le sol, le ton de sa voix suivant sa posture, elle finit par lui avouer tout de meme qu'il y avait eut une ombre au tableau. Son voisin était donc venue l'importuner encore cet hiver et l'apprendre le fit quelques peu serré la mâchoire et les poing.

Oui il était jaloux, jaloux de quelqu'un qui pouvait la voir plus souvent que lui, ayant un peu peur qu'un jour, en revenant d'une campagne ou après un hiver, il ne se retrouve à la revoir dans les bras d'un autre. Mais elle n'était pas sienne pourtant, malgré toute ces années à l'invité, à se côtoyer, il n'avait jamais osé lui avouer ses sentiments, comme une peur, une peur profonde qu'au fond, tout cela ne soit qu'un rêve, qu'en lui avouant, tout s'écroulerait d'un coup et que, ses sentiment pour elle qui lui apportait tant de bonheur, finissent en fin de compte n’être qu'une stupidité de sa part et devenir un poison.

Mais il fut tiré de ses pensées quand elle se permit à lui parler, venant lui poser à son tour tout un tas de question sous un rythme qui arracha un rythme au jeune mercenaire, craquant totalement à chaque fois lorsqu'elle faisait cela.

" Journée bien chargé aussi, j'ai du courir dans toute la ville parce que ..... il y avait plein de chose à faire aujourd’hui, mais ça va "

Il lui souriait grandement, ne voulant pas avouer que, il avait du bosser plus dur pour être sur que son chef accepte de lui laisser la permission de soirée seulement pour pouvoir la voir.

" L' hiver c'est bien passé aussi, juste Grunweld qui a failli perdre un orteil parce qu'il était trop radin pour faire réparer le trou qu'il avait dans la botte, Clera qui avait attrapé la dysentrie, mais on a eut de la chance, on a réussi à trouver un apothicaire à temps. On était surtout dans les contrées du nord, on nous a engagé pour aider à renforcer la région pendant l'hiver contre les sauvages de là haut. Il fait très froid, ça ne paye pas bien, ils sont complètement fou là haut, mais au moins on a un revenu assez fixe et surtout régulier."

Oui, il aimerait bien pouvoir passer un hiver dans un secteur plus au sud, une région où il faisait bon meme dans la saison fraîche, où il n'avait pas à casser de la glace pendant plusieurs dizaine de minute pour pouvoir récuperer de l'eau ou encore faire un trou dans son pantalon pour aller au toilette afin de ne pas mourir de froid, mais bon, il ne pouvait pas choisir tout cela.

" Oh et on est tombé sur une araignée des neiges aussi ! C'était n'importe quoi, elle faisait la taille d'un sanglier et en plus elle pouvait faire des bon de géant ! Un de mes compagnon à du sauter dans la neige pour ne pas s'en prendre une en plein visage"

Il parlait de cela avec intérêt, s'exclamant vivement tout en faisant des geste de ses bras pour donner un peu de relief à ses paroles. Puis, il se mit à rire un peu, se grattant la nuque gêné avant de lui dire

" Excuse moi, ce n'est peut être pas très intéressant à entendre je ..... hum ... tu ... ton voisin ... Est ce que tu ... il est comment ? "

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Otto avait été trop occupé à faire le chargement et à écouter ses compagnons pour maximiser l'espace dans la charrette pour avoir le temps d'entendre les filles parler autour  d'eux. Ensuite, quand tout fut fini et que, enfin, la journée était fini pour eux, il était venu s'enquérir du droit d'emmener Margaliti avec lui pour la soirée.

Et ce fut avec joie qu'il eut le plaisir d'avoir à nouveau l'autorisation, se retenant de trop sourire, meme si, l'envie était presque insoutenable lorsque le père de la jeune femme le lui accorda. Il n'y avait pas de raison pour qu'il refuse, après tout, cela faisait des années qu'il l'invitait ainsi, mais, sait on jamais, il valait mieux s'en assurer. Il hocha donc vivement la tête sous sa réponse et ajouta

" Oui monsieur, comme la prunelle de mes yeux."

Puis il se retourna lui aussi, ne voulant perdre aucune minutes de plus pour pouvoir en passer un maximum en sa compagnie. Une fois en face d'elle, son assurance était de nouveau mise à rude épreuve, le cœur palpitant et le sang lui montant au joue, il lui demanda donc si elle souhaitait aller à un endroit particulier. Elle aussi ne savait pas vraiment où se dirigeait, mais, apparemment, elle se fichait quelque peu de la destination, préférant d'avantage le voyage en lui meme. Elle finit par lui proposer à quelques mots près la meme chose, c'est à dire, marcher, se balader tout les deux dans les rues de la ville et voir où cela les mèneraient tout en discutant.

" et bien c'est une bonne idée oui .... après oui on .... il y a une petite auberge que j'aime bien à l'autre bout de la ville et qui fait de très bon plat en sauce, si tu n'a pas mangé avant bien-sur."

Lui dit-il, souriant toujours avant de hocher la tête quand elle lui proposa de se mettre en route, l'admirant jouer avec sa chevelure rosé, légerement assombrit par le fait que le soleil commençait doucement à les abandonner. Quelques mètres plus loin, alors qu'ils était sorti du secteur des entrepôt, Otto reprit la parole, tournant la tête vers elle

" Ta ... ta journée s'est bien passé ? Pas trop fatigué ? L'hiver c'est bien passé par chez toi ? "

Il vint ensuite se mordiller l’intérieur de la joue pour se faire taire lui meme, ayant l'impression de beaucoup trop poser de question et ne voulant pas l'ennuyer, se maudissant lui meme, mais, il avait du mal à s’en empecher, elle lui avait enormément manqué et, il voulait rattraper le temps passé, savoir comment elle allait.

14
Otto se retenait de tapoter du pied sur le plancher de la charrette d'impatience alors qu'elle avançait dans les ruelles de la ville avec difficulté au vue du monde qu'avait amené les festivités, cette fois, il avait au moins un bâton entre les dents pour se défouler dessus et en prime, cela garderait son haleine fraîche le plus longtemps possible se dit-il.

Il reconnaissait les ruelles, les ayant traversé de nombreuses fois pour ce genre de commande et, il savait très bien qu'il repasserait dans ce quartier pour chercher d'autre cargaison de denrée. Mais dans tout cela, il n'y avait qu'une seule chose qu'il avait envie de récupérer, et c'était une magnifique jeune femme aux oreilles blanche et au sourire paradisiaque.

Puis, après quelques dizaines de minutes, les voilà enfin arrivé à destination, arrivant devant l’entrepôt qui était alloué au marchant pour les fêtes, le faisant prendre une grande inspiration tandis que son palpitant s’accéléra en voyant qui l'attendait en plein rue devant. Son sourire largement retrouvé, il du se retenir de descendre en fleche de la charrette pour lui foncer droit dessus, l'envie de la serrer dans ses bras, de la sen tir contre lui et de l'embrasser le travail en cet instant.

Mais il tenait bon, autant pour ne pas passer pour un rustre auprès d'elle que pour ne pas paraître être un idiot auprès de ses compagnons ainsi que de leur famille respective. Mais son regard ne la quittait pas un seul instant alors qu'ils arrivaient à destination, s’arrêtant pour descendre la charrette, rangeant son bâton de réglisse dans sa bourse avant de se mettre à guider la mule pour la reculer contre l’entrepôt, afin de charger les cargaison plus facilement. Lui, pour le moment se trouvait devant la jeune lapine, ne disant moment pendant quelques secondes avant de craquer, ses yeux brillant en la regardant

" Tu es ... resplendissante."

Dit-il, ayant très bien vu sa robe rouge. Lui, avait fait tombé l'armure et avait retirer les rares vêtements en bon état qu'il possédait, un pourpoint noir, un pantalon marron foncé, des bottes bien nettoyé, il espérait ne pas trop passé pour un pouilleux auprès d'elle en cet instant.

" hey Otto ! Tu nous aide ou quoi ? "

Dit un de ses compagnons pour le ramener parmi les vivants, le faisant clignoter des yeux avant de foncer les aider. Car oui, le marché pour etre tranquille pour la soirée avait été de faire toute les commission de la journée et d'aider à charger les cargaison, donc, c'est ce qu'il se mit à faire avec entrain, se répétant tout du long qu'une fois qu'il aurait fini, il pourrait passer du temps avec Margaliti. Tandis qu'il se donnait  fond dans son travail, il pouvait entendre la discussion houleuse que son supérieur avait avec le père de Margaliti, mais, ce n'était rien de grave, c'était le jeu habituel du marchandage, surtout quand c'était pour de grosse commande. L'un dit que c'est trop cher, l'autre pas assez et, au final, tout deux trouve un terrain d'entente dans de grand rire et une bonne poignée de main, tous pensant avoir roulé l'autre.

Le chargement prit une bonne heure au total et, Otto souffla un grand coup quand cela fut fait, poussant une dernière fois une des caisses dans la charrette avant de refermer le tout.

" C'est tout bon !"

 dit-il avec énergie alors que tout les autre monté de nouveau dans l'attelage, le chef du groupe venant à le regarder, un sourire en coin tandis qu'il prenait les rênes de la mule en main

"  Bon, on te laisse là alors. Pas trop de connerie hein, ne vas pas nous attirer la garde ou nous pourrir nos allié commerciale et évite de rentrer à pas d'heure non plus, on bosse encore demain."

Il lui disait cela comme un père ou un oncle le ferait, le ton léger, mais autoritaire, venant faire sourire Otto qui hocha la tête en première réponse avant d'ajouter

" Sans faute ! Bonne soirée les gars. "

Puis, d'un mouvement de la main de part et d'autre de la conversation, tous prirent leur propre chemin. C'est là que son tambourin de cœur se remit à battre le rythme de la soirée, se retournant pour de nouveau aller vers Margaliti. Il Avait envie de lui parler directement, mais, il fallait d'abord qu'il passe par son père, venant alors faire une réverence devant l'homme en question en lui disant

" Je vous promet de prendre soin d'elle et de la ramener saine et sauve jusqu'à vous."

Lui dit-il pour le rassurer, attendant sa réponse s'il y en avait une avant de retourner vers la demoiselle qui occupait ses pensées et son sourire. Une fois de nouveau devant elle, il se sentait un peu bête, presque autant que la première fois qu'il l'avait invité à sortir, ayant du mal à trouver ses mots, puis, lui dit

" Et bien ....Je pense que ... nous pouvons nous mettre en route ... Je ... tu à un endroit où tu aimerais commencer la soirée ? "

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J'ai si hâte. Voila des mots sorti d'entre les lèvres de la jeune demoiselle qui resonnèrent dans sa tête toute la journée. Il y avait pensée, il avait attendu toute la journée que le soir n'arrive, pensant à la demoiselle au cheveux rosé sans arrêt, que cela en crevait meme les yeux auprès de ses compagnons.

" Et bah alors Otto ? On est complètement gaga ? Tu a revu ta dulcinée hein ? "

Demanda l'une des dame de camp qu'il accompagnait pour continuer à faire les provision pour la compagnie. Il clignota des yeux sous sa question, comme revenant dans le monde réel, puis lui répondit

" Tcchhh, ça ne te regarde pas."

Hilda que la demoiselle s'appelait, plus âgé qu'Otto, blonde avec quelque tache de rousseur, elle faisait tourner bien des têtes sur son passage et son caractère bien trempé l'aidait à gérer beaucoup de chose. L'un considéré l'autre comme une grande sœur, l'autre considéré l'un comme un petit frère, se connaissant depuis si longtemps. Le sourire de la dame s’agrandit dans un regard joueur, venant se pencher vers Otto pour le taquiner

" Oh ça c'est une réponse qui veux dire ouiiii !"

Finissant par rire en lui mettant un léger coup de coude dans le bras.

" Tu n'a pas mieux à faire hein, on à pas plein de choses à s'occuper ? "

Dit Otto rapidement, gené et n'aimant pas vraiment parler de ses sentiments aux autres.

" Tu va la revoir bientôt c'est ça ? Oh tu va la revoir ce soir ? "

Elle se jouait de lui avec une facilité déconcertante, le faisant rougir, se cachant le visage d'elle avant de lui dire

" Rah mais arrête de lire dans ma tête veux tu ? C'est de la triche."

Oui, la demoiselle avait ce don là, elle pouvait lire et communiquer par la pensée, un atout bien rare et fortement utile, très prisé aussi, mais, la demoiselle se mit d'autant plus à glousser, continuant de se jouer de lui

" Roh voyons, je n'ai pas besoin de ça avec toi, tu es pire qu'un livre ouvert qui n'est remplis que d'image."

Elle prit ensuite un air supérieur, mais gardant un sourire en coin joueur en venant lui ajouter sur un ton d'actrice

" Et puis, mon cher petit, il était facile à le deviné au vue de ta façon d'insister pour aller aider au transport des marchandises de ce soir."

Otto ne savait pas quoi répondre, car oui, elle avait raison, il était démasqué et oui, il avait bien cassé les pieds aux autres pour pouvoir faire parti de ce qui irait récupérer la cargaison de ce soir. Il avait tout juste eut le temps de déposer son sac de réglisse dans ses affaires et d'en prendre quelques un avant de repartir faire les courses, venant donc, à ce moment là, commencer à en mâchouiller un.

" Mais oui, j’arrête de te taquiner, à une condition."


Otto tourna sa tête vers elle alors qu'il marchait toujours vers elle, beaucoup trop ravis qu'elle le laisse tranquille

" Quel condition ? " lui demanda t-il rapidement, la voyant alors le regarder en coin avant de lui avouer " Tu me fait le plaisir de prendre un bain avant hein ? Tu n'es déjà pas bien beau, alors si en plus tu sent le mort, je la plaint."

Il se mit à plisser le regard, la foudroyant sur place alors qu'elle explosait de rire, mais elle avait raison. La suite de la journée se poursuivi et, aidé par elle, il se retrouva a faire rapidement le tour de leur corvée, donc, c'est ce qu'il fit, prenant une place au bain publique avant de partir pour aller récupérer les marchandise juste avant la tombée de la nuit. Son cœur continuait à battre la chamade alors qu'ils se rapprochaient en charrette de l’entrepôt, attendant de la voir à nouveau, se demandant vraiment pourquoi est ce qu'il se mettait dans un tel état, se disant que ce n'était pas la première fois qu'il la voyait pourtant, ni la première fois qu'il l'invitait ainsi, mais, elle lui faisait toujours un effet puissant malgré les années.

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