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Messages - Caira

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Les terres sauvages / Re : Le Chant du Loup (by Fulgrim - Caira)
« le: lundi 09 juin 2025, 19:11:13 »
En temps normal, j'aurai de nouveau commenté sur ses ardeurs à peine déguisées, mais je n'avais plus le temps de m'en préoccuper. La bande de rigolos était maintenant tout près de nous et à mon avis, il étaient probablement venus dans l'idée de nous tailler en pièces. Curieuses convictions venant de la part d'individus qui semblaient agir selon leurs propres règles, défiant les propres lois des commandements du seigneur... Et quand nos regards se croisent, presque primitifs et surtout intenses, j'entends des bruits de pas provenant de l'intersection de l'un des angles du grand rocher où j'étais. Encore par instinct, ou peut-être par stratégie d'attaque, je m'accroupis, prête à surprendre cet ahuri et à lui sauter dessus, non sans une légère envie intérieure de vouloir le tailler en pièce. Je réprime cette pensée une seconde avant mon assaut. Et lorsque l'imbécile avec son long manteau noir et son chapeau étrange sur la tête se trouve à ma portée, je lui bondis direct dessus. Un puissant coup de patte le surprend et je profite de son inattention pour sauter par dessus-lui et étendre ma chevelure blanche argentée, sous cette nuit de mille feux d'étoiles. Une fois agrippé au cou, je réatterris derrière-lui et je le propulse au loin.

- Va donc voir ailleurs si j'y suis, toquard.

Le bonhomme roule au sol et comme je m'y attendais, il ne perd pas de temps pour se relever et pointer sur moi l'arbalète qu'il avait réussi  garder en mains. Quand le carreau magique étrange fuse dans ma direction, je l'esquive avec facilité. Et c'est là que celui-ci dévie d'un seul coup de sa trajectoire initiale et se plante net dans mon épaule. Ce qui me surprend et m'occasionne une vive douleur.

- Quoi??? Mais qu'est-ce que c'est cette diablerie?

Le mec en face qui ne dit rien et qui émet un soupir de satisfaction comme un demeuré, sort une autre flèche. Alors que j'étais prête à réagir, je vois du sang qui était en train de couler. Mais surtout, cette lueur étrange qui pulsait là où était plantée cette maudite flèche...

Je profite de l'instant où le demeuré en costume sombre se réarme, pour me précipiter vers lui. Pile lorsqu'il me pointe et tire une nouvelle flèche magique, je balaie celle-ci d'un revers avec ma longue chevelure qui s'étend, faisant apparaitre deux dagues de lumièr dans mes mains. Exploitant l'ouverture que je venais de faire, c'est avec les crocs serrés et le regard rempli d'adrénaline que je lui saute dessus, prête à trouver un endroit où je pourrais le blesser, mais sans le tuer. A cet instant, une étrange explosion lumineuse retentit, ce qui me propulse de plusieurs mètres plus loin.

- Merde!

Lorsque je suis au sol, je vois le foutu inquisiteur de mes deux qui me pointe du doigt, avec des résidus magiques qui tournoient. Quand je me relève avec un léger gout de sang dans la bouche, il se met à tracer un cercle magique avec celui-ci. Pas le temps d'attendre, je passe cette fois-ci sur la défensive, utilisant mes cheveux comme bouclier, prête à recevoir tout ce qu'il me lancerait. Tandis que je me rapproche, je vois le cercle magique tournoyant se mettre à bouger. Tentant de feindre une attaque au profit d'un contournement subtil, lorsque je parviens à passer dans son dos, je plante l'une de mes lames irradiantes en plein dans sa jambe. Quand il se met à crier de douleur, j'enchaine direct l'assaut avec la seconde dague que j'ai en main, vison son bras. Lorsque la lame s'écrase contre le cercle que cet abruti à réussi à intercepter, celle-ci, tout comme mon autre lame, disparait de mes mains. Un annulateur magique... Sans attendre, l'humain lourdement expérimenté et clairement préparé à ce genre de confrontations, sort lui-même une dague magique et m'attaque avec sans attendre. Quand je l'esquive tout en me baissant, celle-ci laisse un résidu filaire magique étrange qui flotte dans l'air. Et alors que j'allais réagir, le résidu s'amplifie. Le temps que je lui envoie un coup de pattes bien placé dans les côtes, la chose étrange fond sur moi et me cloue au sol. J'allais me relever immédiatement pour conte-attaquer face à ses sorcelleries inspirées des plus mauvais contes de fées pour enfants, quand je réalise que je suis immobilisée dans l'herbe.

- Bordel de merde! Mais c'est quoi tout ce délire?

Dans l'impossibilité de me dépêtrer, le maudit inquisiteur reprend son arbalète en main. Pendant qu'il replace un carreau magique mais de couleur différente de celles d'avant, je remarque que plus je tentais de bouger et plus que m'enlaçait dans cet étrange fil magique qui ne faisait que toujours s'allonger et s'enrouler autour de moi!.Je venais de me faire avoir comme une débutante...

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Les terres sauvages / Re : Le Chant du Loup (by Fulgrim - Caira)
« le: mercredi 04 juin 2025, 20:32:46 »
Parfait. Le gros loup semble accepter sa position. C'est d'ailleurs quand il pose sa dague au sol et que je prends ensuite un peu plus de temps pour mieux l'observer sous la lune éclairée, que je vois plus en détail la gravité de sa blessure, raison pour laquelle nous ne devons vraiment pas trainer. Et c'est maintenant entièrement nue, pensant que j'aurai peut-être dut prendre un éventuel vêtement de réserve avec moi, que le cousin émet des craintes quant à leurs intentions hostiles face au nôtres. Mais je ne répondais pas. J'avais déjà entendu bien assez de ce genre de discours par le passé. Les ordres étaient les ordres et il était hors de questions que je remette en cause tout ce qui s'oppose aux règles dictée par le créateur, surtout lorsqu'il s'agit d'un point aussi sensible que celui qui concernait la vie et la mort. Maintenant, que ferais-je réellement si je me trouvais en danger de mort imminente?...

- Okay. Ton plan a l'air de tenir la route. Simple, efficace, ça me va.

C'est après l'avoir bien écouté exposer son plan qui consistait à les attirer à l'endroit où nous étions en ce moment, avec le grand poilu posé en embuscade et moi pour faire l'appât, que je me range à son idée. Lorsque je me mets à les observer de nouveau au loin, pendant qu'ils continuent de se rapprocher aussi lentement que sûrement, mes oreilles bougent face au commentaire qu'il me fait dans la foulée, au sujet de ma tenue d’Eve de tous poils. Je réponds direct, mais sans lâcher du regard nos amis.

- Ouais mais s'allier pour un combat, ça ne veut pas dire faire copain-copain pour autant. Alors reste concentré et garde juste tes paluches là où il faut. Quant à savoir si ce que je fais est facile ou non, là n'est pas la question. J'agirais toujours au nom de la bien pensée et de la foi. Il vaut largement mieux que le monde entier me voit dans cette "tenue", plutôt que je trahisse la confiance que me porte dieu, même si je commence à sérieusement douter de la réelle foi que certains portent chez nous. Mais ça, c'est encore une autre histoire.

Restant concentrée, je profite d'un instant pour mieux cacher mes affaires avant leur arrivée et remonter ensuite au sommet du rocher. Et plus nous attendons, plus il était facile de confirmer qu'ils semblaient exactement savoir où il se trouvait le grand poilu. Pas de façon directe, mais ils suivaient ses traces comme un chasseur piste une proie blessée, certainement aidés avec des détections magiques plutôt efficaces.

- Bon. Tiens toi prêt le gros, je vais les attirer. De toutes façons, ils viendront à toi dans tous les cas, alors autant aller au plus direct. Plus vite nous les neutralisons, au plus vite je pourrais regarder tranquillement ta blessure qui n'a pas l'air d'être jolie à voir.

A cet instant, je commence à incanter la magie de la lumière, me mettant à irradier d'un halo lumineux, tout en restant perchée au sommet du rocher où j'étais. Il ne fallut pas attendre bien longtemps, pour que leurs mouvements parfaitement organisés s'arrêtent nets. Un instant de plus et les voila qui courent comme des ahuris dans ma direction, sortant de la foret. Les voila ainsi à s'engager dans la plaine, la lune révélant un peu plus leurs apparences et qui confirmait qu'il s'agissait bel et bien d’inquisiteurs. Leurs tenues à la fois prêtées pour les combats, avait quelque chose de vaguement "sacrée". Une chance que j'avais pensé à enlever ma toge avant... C'est alors que je me tourne légèrement vers mon grand protecteur de la soirée, prête à lui donner le signal d'envoi.

- Héros de la nuit, ça va être l'heure pour toi de briller encore une fois sous la lune argentée de minuit. N'oublie juste pas ce que je t'ai dis juste avant. Pas de bavures, sinon je serai dans l'obligation de t'abandonner à ton sort, n'ayant plus aucun autre choix que prier pour ton salut.

C'est tout en le mettant en garde, que les colorés en costume de soirée se rapprochent de moi. Un festival étrange de couleurs à la fois sombres et curieusement étincelantes en même temps, où se mêlaient dans l'air des résidus aux colorations diverses et variées. En d'autres circonstances, c'aurait pu en être réellement plaisant à regarder. Et puis, quand ils se retrouvent à moins de cent mètres de notre position, l'un d'eux semble dégainer une puissante épée magique flamboyante de couleur bleutée. Okay, ça n'avait vraiment pas l'air d'être des petits rigolos... Et quand ils continuent encore de se rapprocher tout en courant, je peux à présent entendre clairement ce qu'ils disent. Grâce à mon ouïe fine et du peu de distance qu'il restait entre eux et nous, je pouvais les voir se donner mutuellement des ordres pour se coordonner et passer en stratégie de dispersion. Voila qui allait être un peu plus compliqué que prévu...

- Ils sont presque à notre portée et ils sont en train de se disperser sciemment tout autour de nous. Il va falloir la jouer serré avec ces cons...

C'est à ce moment-là que je quitte le sommet du rocher, le dos légèrement vouté, en position de combat. Et c'est aussi au même instant, que je me rends bel et bien compte pourquoi lui et moi étions tous les deux de la même espèce. Mes instincts de chasseurs semblaient ressurgir dans cet endroit. Restés apparemment plus forts que tout, ils étaient gravés au plus profond de mes gênes. Ou plutôt de nos gênes, à travers la meute salutaire que nous formons tous les deux. C'était à la fois vibrant et curieux comme sensation et pourtant, elle était loin de m'être si étrangère que cela.

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Les terres sauvages / Re : Le Chant du Loup (by Fulgrim - Caira)
« le: lundi 02 juin 2025, 22:52:14 »
Il me regarde, on s'observe et comment dire... ça devient... bizarre... D'abord un brin insolent, avec sa voix profondément grave et gutturale à réveiller des potentiels morts, qui auraient jadis été maudits et oubliés de tous dans ces forêts perdues, je continue de l'écouter avec grande attention. Apparemment, il semblait avoir été pris pour cible par des chasseurs en embuscade. J'en étais pas certaine, mais je crois bien que je devinais facilement le profil des mecs, un mélange certain entre des prêtres ou des exorcistes dans le même genre. Putain, voila qui n'arrange pas le problème... S'il faut, certains de ces crétins appartiennent déjà à l'ordre religieux. C'en est même certain tellement il est répandu partout... Sans baisser ma garde, je continue de l'écouter avec curiosité, non sans afficher une pointe d'agacement lorsqu'il essaie de vouloir paraitre drôle en remettant en cause mes profonds engagements intérieurs et ce malgré les problèmes que me créait le temple à l'heure actuel.

- Comme je t'ai dis, je pourrais t'aider, mais à la seule condition que tu apprennes à te taire quand il faut. Sache que je ne te connais pas et que tu ne me connais pas. La seule chose que je retiens de toi en ce moment-même, c'est que tu es blessé et que tu sembles avoir besoin d'aide. Concentrons-nous sur ça. Le reste n'a pas d'importance pour l'instant. Quant à savoir à ce que valent mes convictions, ça n'est pas ton problème. Ne me reparle plus de ça si tu as vraiment envie que je t'aide.

Toujours sur mes gardes, je commence à me rapprocher doucement de ce grand décérébré arrogant au pelage presque aussi brillant que le mien, par cette nuit de pleine lune. Okay, j'admets que la situation aurait presque pu en être amusante, si je n'étais pas d'abord convaincue du réel bienfondé des intentions de ce grand loup, un peu trop bavard à mon gout. Cela dit, au vu de sa blessure et de son récit assez cohérent, j'en jugeais qu'il devait probablement dire la vérité. Aussi, je lui demande de me suivre et de partir nous trouver une planque quelque part pour nous mettre en sécurité, le temps que j'examine en détail la propriété exacte de sa blessure et que je réfléchisse à la suite de ce drôle de programme nocturne improvisé.

- En effet, tu serais certainement plus drôle en restant en vie, à condition seulement que tu écoutes bien ce que je vais te dire et que tu suives toutes mes instructions à la lettre. C'est à prendre ou à laisser, mon grand.

Tout en ne le quittant pas des yeux, je commence à reculer vers la clairière, tout en l'invitant à me suivre. Optant pour momentanément garder une distance de sécurité entre lui et moi, c'est arrivé en quelques enjambées lupines au niveau de mes affaires que je ramasse sans attendre, tout en observant avec vigilance autour de moi. Pas d'autres bruits suspects dans les environs pour le moment et avec un peu de chances, nous pourrions trouver des rochers suffisamment intéressants pour nous y cacher, en remontant un peu plus en amont. Sur le chemin, je ne dis rien. Je ne parle pas. Pas que je n'étais pas curieuse de lui poser un peu plus de questions à son sujet, mais parce que je voulais être certaine d'entendre tous les bruits inhabituels, principalement ceux ayant un rapport avec ces éventuels chasseurs de merde. C'est tout en marchant sous la lune, longeant la rivière qui coulait de façon discontinu, comme insensible à toute épreuve du temps, que nous finissons rapidement par trouver ce que j'étais venu chercher. Lorsque je vais pour m'abriter derrière trois grands rochers qui se succèdent l'un à la suite de l'autre, je demande au drôle de loup de bien vouloir poser sa dague avant d'entrer à ma suite.

- Okay très cher "cousin". Pose gentiment ta dague par terre. Tu m'excuseras, mais je ne peux pas faire confiance à un mec que je viens tout juste de rencontrer en pleine forêt, en pleine nuit et surtout en même pas une demi-heure de temps. De toutes façons, t'as pas trop le choix la boule de poils grise sur deux pattes.

C'est tentant de faire un trait d'humour malgré la méfiance que je lui portais toujours, que j'attendais qu'il s'exécute. Et c'est pile à ce moment-là, que je vois ce qui ressemble au loin à des lumières étranges qui se déplacent vers notre direction, au niveau de la forêt...

- Putain! Il y a des lumières là-bas au loin! C'est sûrement tes potes qui sont venus te chercher. Visiblement, ils t'ont toujours à la trace, le gros poilu...

Mes yeux s'écarquillent, lorsque je repère d'étranges lumières qui émanent à travers de différente couleurs qui virevoltent et qui parfois vacillent, en plus de ce qui semble s'apparenter à une torche magique éclairant faiblement la zone où ils se trouvent. J'ignorais s'ils nous avaient repérés ou pas, mais j'étais quasiment certaine qu'ils nous suivaient de très près. Je connaissais les spécimens, pour savoir bien assez qu'ils ne lâcheraient pas aussi facilement que ça le morceau.

- Hé... Changement de plan l'ami, il va falloir qu'on les neutralise. Mais attention...

A la fois prudente et assurée, je m'avance davantage vers le cousin nocturne, continuant de lui exposer la situation.

- Les neutraliser, ça ne veut pas dire les tuer. Ce que tu as fait avant notre rencontre ne me regarde pas. Mais seulement, en tant que sœur appartenant à l'ordre religieux immaculé, tu dois comprendre que j'ai fais vœu de ne point tuer, même mes pires ennemis. Cela veut dire aussi que tu ne peux tuer qui que ce soit en étant accompagné de ma présence, sinon tu deviens toi-même un potentiel ennemi de l'ordre, tu suis? Ne discute pas le pourquoi du comment, ce n'est pas moi qui ait fait les règles. Autre problème de taille, je ne serai guère étonné que l'un de tes poursuivants appartienne au même ordre que le mien.

Regardant au loin le groupe qui se rapproche, je continue d'observer les environs tout en lui demandant s'il avait un éventuel plan d'approche.

- Bon. Je ne suis pas une maitresse en stratégie des plan d'assaut. Alors si tu as une idée pour les approcher et les neutraliser sans bavures, je suis okay pour t'écouter. Aussi...

Face à l'urgence, je décide de faire l'impensable en me déshabillant juste à côté de l'autre loup. Ho je ne le faisais pas pour ses beaux yeux, encore moins par arrière pensée, mais parce que si l'un d'eux appartenait à vraiment à l'ordre et reconnaissait à travers mes vêtements, il était certain que j'allais avoir de très très gros problèmes par la suite.

- Et l'ami, n'essaie pas d'imaginer des trucs. J'ai juste pas envie que l'un d'eux reconnaisse mes vêtements, juste au cas où. Alors j'espère que tu commences enfin à comprendre mes philosophies.

Seigneur, me foutre à poil devant un mec que je ne connais pas et dans une telle situation, ça relève vraiment de l'improbable à toute épreuve. Mais bon, je compte sur toi pour me pardonner, car tu as compris qu'il y a urgence, dis-je en murmurant un verset de prières au passage.

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Ils continuent un dernier échange jusqu'à ce que la vieille folle se barre.

- Connasse...

Je réalise un peu tard que je venais de l'insulter à voix haute, bien que juste à travers les lèvres. Mais je m'en fichais royalement. Simplement le dire me faisait déjà un bien fou. Elle n'aurait pas été la mère supérieure, ç'aurait déjà été direct une beigne en plein dans sa tronche de vieille fripée qu'elle se serait prise, avant même d'avoir eu le temps de prononcer le quart de ses inepties de merdes. Quant au chevalier, j'allais tout faire pour vite m'en débarrasser et espérer qu'il m'oublie tout aussi rapidement. Quoi de mieux que de paraitre inintéressante, sans doute même un peu stupide sur les bords à mon grand regret? Le top pour moi serait plutôt de la jouer directe et méchante, stratégie actuellement malheureusement trop risquée envers la hiérarchie de mes deux qui est prête à me foutre dehors au moindre "faux pas". C'est alors que le chevalier de mes deux se présente sous un nom à coucher dehors, aussi chiant à prononcer que les cailloux qui squattent sous mes sandales quand j'en ai. Mais sérieusement, qu'est-ce que j'en à faire d'où vient ce toquard, avec son air de gros bennais? Arrive juste derrière la question où il me demande mon nom. Est-ce que moi je t'ai demandé quelque chose?

- *Soupir* Appelez-moi sœur Caira. Veuillez maintenant me suivre s'il-vous-plait, je vais maintenant vous accompagner dans votre chambre.

C'est avec un air plus que désabusé, que j'invite le palouf à me suivre, lui donnant les instruction de façon sèche et calibrée, mais sans excès non plus. Nous finissons de traverser la cour en silence, avant d'arriver dans un grand couloir éclairé par de grandes fenêtres, en ce début de soirée. Je laisse aller ses éventuels commentaires, souhaitant l'entrainer le plus rapidement possible dans sa chambre pour m'y retirer ensuite le plus loin possible de ce boulet en armure fatiguée. Nous-nous engageons ensuite dans une annexe et passons par un petit escalier, jusqu'à arriver à une série de portes. Les chambres occupées n'avaient pas de clés, contrairement aux libres où elles restaient enfoncées dans la serrure. Je choisis au hasard l'une des chambres libres restantes, invitant de la tête le chevalier à entrer. Une fois à l'intérieur, je ne lui laisse même pas le temps de se poser, que je pars au plus vite au principal.

- Voila c'est là. C'est bon n'aurais besoin de rien? De toutes façons, vous n'aurez qu'à demander en cas de besoin,  vous êtes bien assez grand pour ça. Pour les repas, il y a une affiche dans le cul... dans le coin de la chambre. Vous venez ou pas, c'est pas notre problème. Voila est-ce que ce sera tout?...

C'est légèrement contrarié que j'ai rattrapé de justesse un mot maladroit, mais qui qualifiait certainement ce que j'avais probablement inconsciemment le plus envie de dire. Puis je le regarde, prête à lui claquer la porte au nez, faisant exprès de lui parler sèchement. J'avais assez subi comme ça dans la journée, qu'on me laisse tranquille pour le reste de la soirée.

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Les terres sauvages / Re : Le Chant du Loup (by Fulgrim - Caira)
« le: jeudi 29 mai 2025, 22:59:54 »
Bien que cela soit assez rare depuis mon intégration récente dans ce foutu temple, l'un des supérieurs m'avait confié la mission d'aller cueillir des herbes et des plantes aux propriétés particulières. Certes, celles-ci avaient beau ne pas forcément se trouver juste à côté de la "maison", au moins j'étais seule et à peu près certaine d'être enfin tranquille. Ici, pas de pervers dégueulasses pour venir me casser les noix ou tout simplement devoir être forcée de faire plaisir à un vieux vicelard de merde, qui prend les filles du couvent comme des prostituées. Je laisse ainsi passer ma nouvelle saute d'humeur, tout comme les pensées qui vont avec, au sujet des mœurs plus que douteuses des autres sœurs de l'ordre, pour profiter de ce petit voyage en nature et en solitaire. Au vu de mes talents, ils n'avaient que moi sous la main pour les aider à accomplir cette mission. Parfait, voila quelque chose qui me convenait pour une fois merveilleusement bien. C'est ainsi que je passe tranquillement les deux premiers jours, totalement sereine à avancer de plus en plus profondément au cœur des différents chemins et autres forêts parfois des plus denses. Par chance dans ce genre d'endroit parfois hostiles sous d'autres formes, je n'avais pas fait de rencontres particulières, mis à part deux humains trainards et pas très éveillés, qui trainaient dans un avant-post un peu paumé. J'ai ainsi pu me détendre, appréciant pouvoir observer tranquillement les paysages avec mère nature, loin du bruit et des détraqués mentaux en tous genres. Au fil de mes traversées, j'ai ainsi pu cueillir quelques spécimens, autant pour leur gueule, que pour mon compte plus personnel. Bien que je n'y connaissais pas grand chose en plantes, j'avais appris quelques petites bases assez rudimentaires à ce sujet.

Quant arrive la nuit, je trouve généralement un refuge propre et situé entre deux rochers. Le calme et la nature étaient des éléments très agréables pour moi et j'étais bien moins inquiète d'être ici, même en étant toute seule, que par rapport à n'importe-quelle ville du coin. Bon en vrai, c'est pas je suis asociale, mais c'est juste que j'en ai profondément marre d'être toujours prise pour une conne. Pire encore, quand on veux me forcer à donner mon cul au nom de l'ordre. Sans commentaires... C'est ainsi que je continue mon périple les jours suivants, jusqu'à exactement la nuit du troisième jour, là ou quelque chose d'inattendu et de peu habituel va se produire. Pendant que je me suis installée à proximité d'une rivière pour y dormir, écoutant les bruits nocturnes habituels quand on se couche en pleine nature à cette heure tardive, mes oreilles de louve se sont subitement agitées lorsque j'ai entendu quelque chose d'étrange dans les environs. J'avais les sens suffisamment fins et aiguisés pour deviner que quelqu'un ou que quelque chose était en train de se déplacer. Cela semblait être des bruit de pas... Prudente, je préfère me mouvoir le plus silencieusement possible histoire de ne pas me faire repérer, préférant surtout attendre que la chose passe, plutôt que d'aller la rencontrer direct en tête à tête amoureux, ce que je n'avais pas du tout envie de faire.

Et c'est là que je me suis dis que j'avais bien fait lorsque, curieuse en même temps de savoir qui pouvait bien passer à cette heure tardive en plein dans la nuit ey dans un endroit aussi paumé que la maison où j'habitais quand j'étais gosse, que je vois alors un autre loup. Un "cousin", comme on dit si bien. Mais cependant, c'est en le regardant passer d'un peu plus près, que je remarque que son comportement n'était pas habituel. Le gros loup qui marchait non seulement avec une étrange dague à la main, derrière ses peintures se situant majoritairement au niveau des pectoraux et des épaules, semblait avancer en boitant. Voila qui compliquait la situation...

- C'est quoi ce bordel? Il pouvait pas passer tranquille celui-là, sérieux?...

C'est d'abord un peu agacée par la situation inattendue, que j'ai été un peu rattrapée ma conscience. D'un côté, je n'avais vraiment pas envie d'aller à sa rencontre, au risque qu'il me prenne pour sa proie du soir à baiser sans la moindre retenue, mais de l'autre, sa posture manifestait un besoin de soutien et peut-être d'aide en urgence... C'est après quelques réflexions, que je décide d'aller à sa rencontre. Après tout, malgré son gabarit, il ne pouvait que m'être familier à travers ses attributs lupins. C'est donc prudente, que je me rapproche de lui. Initialement, j'avais prévu de garder la distance entre lui et moi, juste au cas où, mais le sort en a décidé autrement lorsque j'ai marché accidentellement comme une conne sur une branche qui a pas cassé sous l'une de mes pattes. En réponse, le loup qui a entendu sans grande difficulté, regarde dans ma direction et me repère tout naturellement dans la foulée. Pour calmer toute possibles tentatives inamicales ou hostiles de sa part, c'est moi qui lui répond d'entrée de jeu sans attendre.

- Holà mon pote, calme ta joie. Je suis pas là pour te poser des problèmes, mais je te conseille de pas essayer de franchir les limites avec moi.

Je le regarde un instant, attendant d'être certain que le gros ait bien compris la situation, avant de continuer sur ma lancée.

- Tu n'as l'air pas vraiment bien. Je peux peut-être t'aider si tu veux, mais je te préviens tout de suite mon grand, tu essayes de me la faire à l'envers, je te broie ce qu'il te reste de cervelle. Et sois gentil de ne pas essayer de d'imaginer des trucs tordus.

C'était un peu brutale comme entrée, mais il était hors de question que je prenne le moindre risque avec ce gusse sorti tout droit de la forêt en pleine nuit. Déjà que rien ne m'avait initialement obligée à intervenir, à part sans doute mon bon cœur, parfois peut-être...?

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- Merci pour la livraison chérie. Et ne t'en fais pas, je crois que je vais très vite te recommander de nouveau. Allez à plus ma poulette... Heu ma "sœur". Hahahaha...

- Enfoiré de merde...

Cet espèce de gros lard me claque les fesses comme si j'étais sa chienne et referme la porte de sa piaule de merde, sitôt qu'il a fini d'abuser de moi. J'ai à peine le temps de remettre correctement ma toge en place, que me voila seule sur les pavés de cette foutue ville de Nexus. C'est très énervée, que je quitte l'endroit sans plus attendre, ayant accomplie ma "livraison" comme me l'a si gentiment demandé le temple d'Odalie. J'avais pourtant été très claire dès le départ à ce sujet. J'étais okay pour rendre service, mais pas en y impliquant explicitement mon corps dedans. Je ne suis pas une marchandise. Est-ce que c'est si compliqué que ça à comprendre dans leur putain de tête?... Seulement, cet espèce d'enfoiré de prêtre a parfaitement su me prendre par le mots pour me faire pression, à force d'avoir trop souvent refusé au début. Il est allé jusqu'à me menacer de me radier de l'ordre et d'envoyer carrément un rapport en haute instance, si je ne répondais pas positivement à ses demandes de gros pervers dégueulasse. J'étais clairement victime d'un abus de pouvoir et quand j'ai essayé d'en parler aux autres sœurs, elles trouvaient toutes ça "génial" de faire ce genre de choses et de passer pour la dernière des souillures ambulantes sur pattes. Que je trouvais ça humiliant et dégradant...

C'est avec l'esprit encore une fois confus et surtout très en colère, que je sors de cette foutue cité pour rapidement rentrer au temple de l'ordre des gros dépravés psychopathes. En arrivant, la plupart des sœurs que je trouvais insupportables tellement elles aimaient s'adonner à pratiquer quotidiennement ces bassesses, me demandent tout naturellement si ma "livraison" s'était bien passée, en cachant à peine leur envie de vouloir être à ma place, comme si j'étais une privilégiée. Bordel de merde... C'est là je me dis qu'il faut vraiment avoir une intelligence proche de zéro pour tomber aussi bas dans la décadence... Aussi je ne leur réponds même pas, tellement je les trouvais débiles à en pleurer. Une fois rentrée à l'intérieur, je m'attèle vite fait à quelques tâches beaucoup plus courantes, mais qui avaient au moins le mérite d'avoir le don de réussir à me calmer un peu... Enfin jusqu'à ce que la mère supérieure vienne me voir en colère en me demandant de lui rendre l'argent que le "client" m'avait donné, me traitant limite de voleuse, alors que j'avais juste oublié de le donner à la réception, tellement j'en étais énervée.

- Tenez. Le voila votre argent! Et non je ne suis pas là pour vous voler. C'est plutôt vous qui me volez de l'intérieur, en me forçant à faire des trucs dégueulasses pour servir vos intérêts personnels.

- Caira. Espèce de petite insolente! Depuis que tu es arrivée ici, tu ne fais que te plaindre. Dois-je encore te rappeler la chance que tu as d'avoir été accueillie ici si gentiment parmi nous? Toutes nos sœurs sont heureuses de se donner aux hommes dans le but de servir l'ordre et toi, tu ne fais que te plaindre depuis que tu es arrivée ici. Je vais te demander de bien vouloir faire un effort de toute urgence, si tu ne veux pas que le prêtre exécute ses menaces à ton sujet. Parce que pour rappel aussi, chère petite terranide, les gens de ta race sont tous inférieurs sans exceptions aux humains. Ta condition parmi-nous t'empêche de terminer au rang d'esclave. Alors si tu ne veux pas que ça arrive et que je m'occupe personnellement de te vendre au marché à un prix qui sera certainement bien élevé, au vu de ta beauté et de ton status, je te conseille de te taire. Ai-je été assez claire, ma très chère fille?

- Ma foi reste inébranlable, ma mère. Même vos mots remplis de venins ne peuvent avoir raison de la pureté qui m'abrite et qui protège mon âme de tous les maux.

- Ha! Finalement derrière ton éternelle arrogance insupportable, tu abdiques? Dans tous les cas...

Tandis que j'étais prête à exploser, tellement je n'arrivais pas à comprendre comment pouvaient-ils normaliser à ce point une telle pratique qui était pour moi en totale inadéquation avec notre foi profonde, qu'un type en armure semble nous essayer de nous interpeler et de nous faire signe.

- Dans ton intérêt, je te conseille d'obéir et de faire profil bas. Mais avant, viens donc avec moi. Je vois en cet homme qui se tient là-bas, une potentielle occasion pour toi de montrer que tu as bien compris comment fonctionne véritablement l'ordre.

C'est en tremblant de rage, que je suis la mère supérieure, tandis que nous-nous dirigeons ensemble vers le chevalier en armure. Une fois arrivé devant la grille, cette espèce de conne insupportable ne perd pas instant pour l'accueillir et surtout se servir de cette occasion pour m'humilier, sitôt que ce type lui dit être là en vue de passer la nuit.

- Bonsoir mon fils. Sachez que nous sommes prêts à vous recevoir au nom de notre saint ordre immaculé, lieu de culte aussi puissant que dévoué envers toutes les nobles âmes vaillantes et courageuses telles que vous. Ma fille ici présente va vous recevoir des plus chaleureusement et vous accompagner à votre chambre. Mais sachez que je tiens de suite à vous préciser que monnayant un petit supplément, qu'elle sera ravie de vous faire passer un agréable moment qui rebâtira n'importe quel homme robuste et vigoureux tel que vous.

Ho mon dieu... Sauvez-moi... Sauvez donc l'une de vos pauvres servantes qui ne demande rien d'autre que de prier en paix... C'est en sentant toujours la rage et l'humiliation se décupler encore à l'intérieur de moi, que je vois la vieille dingue tellement hypocrite lui ouvrir le portail, satisfaite comme une demeurée hystérique d'avoir fait son numéro de cirque devant ce mec, dans le seul but de lui faire comprendre qu'il pouvait se servir de moi comme d'une pute et d'un jouet à baiser pour toute la nuit s'il le voulait. Déjà que la situation était hautement insupportable, j'étais maintenant totalement mise aux pieds du mur. Même si je savais que j'avais raison, je ne voulais pas que mon bannissement au seing de l'ordre puisse entrainer potentiellement un conflit entre dieu et moi. Quelque chose que j'aurai pu ne pas comprendre dans le doute plus que très éventuel, ni que je me retrouve à être traquée comme une bête à servir des types encore plus dégueulasse, à travers des orgies sans fins. Quelle honte et humiliation je devais affronter...

Lorsque l'espèce de chevalier de mes deux entre, la vieille folle échange encore quelques mots avec lui avant de partir et de me le confier. La situation était devenue hyper malaisante pour moi...

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Merci beaucoup pour ce chaleureux accueil. Nowi je savais que tu te reconnaitrais :D

Anéa je comprends ce que tu veux dire, mais en vérité je mets surtout en avant le fait que suivre avec dévouement les codes de l'église ne l'empêche pas d'y trouver la foi et ce même en ayant un certain mauvais caractère qui reste en même temps plus ou moins une façade d'elle-même. Surtout que je précise qu'elle révèle beaucoup plus de qualités et de sensibilité une fois qu'on la découvre à sa juste valeur. Mais oui ne t'en fais pas, je sais comment marier les deux d'où le fait que j'y avais déjà bien réfléchis. Merci pour la validation et je terminerais de corriger les fautes. :-*

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Prélude / Une bonne sœur particulièrement rebelle [Vanéalidée !]
« le: dimanche 02 mars 2025, 14:52:59 »
Identité : Caira ou sœur Caira
Âge : 20 ans
Sexe : Féminin
Race : Terranide
Sexualité : Bisexuelle avec une préférence hétéro
Alignement : Adorable peste insupportable

Physique :

Une resplendissante chevelure ondulée de couleur argentée où sont attachés de jolis ornements noirs et dorés au niveau de sa frange. Des longues oreilles pointues d'où pendent de chaque côté des petites pierres précieuses reliées par une chainette en or. Un regard qui se veut être à la fois intense, profond et orné de deux pupilles dorées. Un adorable petit museau relevé par un petit nez tout sombre. Sans y oublier la queue lupine, toute aussi sensible que douce et touffue au toucher, Caira est avant tout distinguée par la couleur unilatérale que compose l'ensemble des poils de son corps fait entièrement de blanc, à quelques exceptions près.

En plus de disposer d'une allure naturellement élégante, la louve est généralement habillée d'une toge pourpre aux longues manches sur laquelle y sont dessinés des lignes et des symboles dorés. Le centre représentant une petite gravure en forme de soleil ou bien encore d'un éclat de lumière. Elle porte des petites sandalettes qui ressortent avec sa toge.

Du haut de ses 1m51 (elle passe à 1m58 en y comptant le bout de ses grandes oreilles) et avec une jolie poitrine aussi ronde que ferme et qui se situe en un joli petit bonnet B, Caira n'a pas à rougir d'afficher un corps de louve poilu digne d'être à la fois fin et gracile en même temps. Quant à ses mains et ses pieds griffus, ils représentent dans leurs formes un mélange plutôt subtil entre le genre humanoïde et animal. La souplesse et la résistance de ses pattes en forme de pieds, lui permet ainsi de pouvoir se passer entièrement de chaussures si elle le souhaite. Pour finir, le sexe de la jeune furry louve ressemble très fortement à celui d'une humaine, au point qu'il reste impossible d'y distinguer une réelle différence à l’œil nu.

Caractère :

1_ Qualités et Défauts :

Élégante + Naturelle +  Simple + Authentique + Fiable + Honnête + Dévouée

Insolente - Rebelle - Irritable - Directe - Capricieuse - Immature - Sanguine - Susceptible - Impatiente - Rancunière

2_ Détails :

Quelque soit l'angle d'approche pour décrire Caira, cette dernière ne manque pas d'attributs des plus variés pour impacter suffisamment l'esprit des personnes qu'elle rencontre. Car en premier lieu, l'élégance associé en même temps à son paraître à la fois simple et naturel, se remarquent dès l'instant où on interagit avec elle. Que ce soit autant à travers son habillage, que sur l'ensemble de ses manières, Caira n'est pas le genre de fille à penser autrement que dans sa façon de s'exprimer. Claire dans ses approches, on la sent droite et honnête, voir profondément serviable. Caira est une personne envers qui on peut facilement faire confiance, bien que sa plus grande qualité soit avant tout sa dévotion. Dévouée à l'Ordre Immaculé au point d'y suivre avec rigueur la voie enseignée, notamment à travers celle de ses idéologies spirituelles dans le concept de ses enseignements originels, mais pour autant y tomber dans les travers du fanatisme, on peut dire que Caira vit à travers la foi. De plus, même si rares sont ses véritables amis, elle est capable de leur montrer encore bien plus de qualités que ce que ce qu'elle ne possède déjà au premier abord, à condition d'apprendre à la connaitre un minimum au préalable.

Mais ce qui définit l'aussi pétillante que ingérable Caira, est tout autant sa longue série de défauts qui lui vaut avoir un lot sacrément conséquent d'ennemis en retour. La plupart d'entre eux la décrivant comme n'étant rien d'autre qu'une fille insupportable, avec laquelle il est impossible de discuter sans qu'elle ne s'emporte ou ne s'irrite à la première occasion venue. Peste dans toute sa splendeur, elle n'hésite pas à répondre dès que quelque chose l'agace. Parfois s'emporte t-elle de façon explosive au vu de son manque total de patience, réagissant alors comme une gamine qui ne supporterait pas d'avoir eu son jouet à temps. Et si ses interlocuteurs sont du genre à ne pas vouloir se laisser faire par cette petite boule de poils sur pattes bien trop souvent des plus survoltée, alors pourrait-elle aller jusqu'à se battre avec ces derniers dans sa colère excessive. Si on ne peut vraiment rien lui dire sans qu'elle ne s'emporte en retour, elle garde en plus une rancune particulièrement tenace. Mais malgré sa liste de défauts, elle n'est pas réellement arrogante à proprement parler et il est même possible d'arriver à calmer la petite peste insupportable, soit en supportant ses crises de nerfs qui s'abattent tel un fougueux raz-de-marée sans prévenir, soit en utilisant directement la force contre elle, mais uniquement dans le cas où elle y trouverait plus fort qu'elle.

En résumé, Caira est une pétillante jeune femme au caractère entier et bien trempé, que nul ne saurait facilement oublier, autant pour le meilleur que pour le pire. Même si en apparence il ne parait pas évident de réussir à partager une amitié avec elle, il suffit généralement de comprendre comment fonctionne la louve, ainsi que savoir par quel angle la prendre, pour qu'elle puisse finir par révéler être bien plus sensible et attachante que ce qu'elle ne pourrait laisser paraitre de prime abord. A contrario, il pourrait être tout aussi tentant pour tous ceux qui ne veulent pas s'embêter avec elle, de plutôt préférer vouloir choisir faire taire cette terranide des plus insolentes et fatigantes et qui ne fait que brailler beaucoup trop souvent pour ne rien dire. Mais gare alors à d'abord y voir la couleur de ses griffes et de ses crocs. En conclusion, ce sera en chacun d'y voir en elle ce qui lui conviendra le mieux, au vu de ce que Caira a à offrir au niveau de sa personnalité aussi riche que des plus hautement variées en couleurs.

Histoire :

C'est sous un soleil rouge de sang, qu'une petite fille toute poilue aux allures de louve et aux griffes des plus particulièrement acérées se balance seule, suspendue grâce à sa longue chevelure de plusieurs mètres à la branche d'un grand arbre, tout prêt d'une maison. Son rire enfantin devient de plus en plus nerveux à chaque fois qu'elle essaie de prendre de la hauteur, alors que ses cheveux semblent encore continuer de s'allonger. Un groupe de terranides qui ressemble à sa famille, la regarde depuis la fenêtre du salon de la maison. Alors que la porte de la maison s'ouvre soudainement lentement et tout en grinçant, la petite fille qui y voit un homme en sortir, commence à se crisper. Il s'agissait d'un terranide habillé dans une tenue monacale, dont le visage était en parti recouvert par un imposant chapeau noir. Tandis que ce dernier avance lentement vers elle comme si le temps paraissait se rallonger, la petite louve se met à rire de plus en plus fort et nerveusement. Sa voix enfantine semblait comme se déformer pour laisser place à un mélange de tonalités à la fois gutturales et aiguë en même temps. Comme s'il retenait son souffle, le vent lui-même avait cessé de caresser l'herbe de l'imposant jardin dans lequel se tenait l'enfant. Et plus l'homme au grand chapeau avançait vers elle, plus les sons de la voix de la petite louve âgée de huit ans, semblaient devenir inquiétants.


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Lorsque le grand terranide renard habillé de noir et paré avec des étranges dessins de couleur blanc qui trônaient sur ses amples vêtements, s'arrête à un peu moins de dix mètres de l'enfant, la petite louve qui était toujours suspendue cesse doucement de se balancer à la branche de l'arbre. Pendant qu'elle regarde l'homme devenu immobile comme s'il s'était subitement transformé en statue, le terranide renard attrape lentement le manche de sa longue arme, dont le fourreau pendait dans son dos. Tandis qu'elle ralentissait de plus en plus, les rires étranges de la petite poilue avaient fini par totalement cesser.

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Tandis que l'homme dégaine lentement son immense lame aux traits courbés, celui-ci se mit à avancer doucement vers l'enfant qui terminait de se balancer. C'est arrivé à moins de cinq mètres de la petite fille, que celle-ci s'immobilise totalement. Elle se met alors à regarder cruellement cet homme avec sa gigantesque lame et qui semblait comme étrangement brûler en même temps.

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Le grand terranide se mit à murmurer une série de mots incompréhensibles, ce qui eut pour effet d'agiter encore plus la petite louve immobile. Suite à cela, elle s'était soudainement mise à crier tout en se dandinant d'avant en arrière et en appelant à répétition ses parents, avec sa voix qui déraillait complètement. Puis sans prévenir, la petite fille qui était agitée quelques instants avant, quitte subitement la branche d'où elle était encore suspendue pour se jeter sur l'homme à une vitesse fulgurante, griffes toutes dehors, prête à le mutiler. En réponse, le mystérieux renard au grand chapeau lui transperce son abdomen. Du sang se mit à jaillir en abondance, coulant à même sur la lame flamboyante aux couleurs noires et blanches. Un immense cri de douleur et de rage qui ne ressemblait plus en rien à celui d'une enfant, se fit entendre à travers tout le jardin, laissant la famille qui observait la scène dans un état d'effroi.

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Caira ouvre soudainement les yeux. Elle venait de faire un cauchemar. Sa mère était rapidement arrivé pour la calmer. Tandis qu'elle l'enserre tendrement dans ses bras, la petite louve qui s'était mise à pleurer finit par se calmer, rassurée d'entendre ses mots apaisants, ainsi que ceux de son père qui l'avait suivi de près. La petite louve qui crut entendre sa mère éclater en sanglots lorsqu'ils s'étaient retirés de sa chambre un peu après, terminait de se rendormir. Ce fut à l'aube qu'elle se réveilla à nouveau et qu'elle entendit aux pieds de la maison, deux voix étrangères discuter avec ses parents. Ces derniers qui viennent peu de temps après la chercher, l'aident à lui préparer ses affaires pour aller quelque part y faire un grand voyage, d'après leurs dires. La petite poilue qui ne comprenait pas la situation, s'était faite tendrement enlacer et embrasser par ses parents, tandis qu'elle pleurait à chaudes larmes, refusant de quitter la maison où elle avait toujours vécu. C'est avec le sac à la main, qu'elle est accueillie en bas par deux jeunes gens habillés dans une élégante toge pourpre aux dessins dorés. Ces derniers tentent de la rassurer en lui promettant qu'elle y vivrait les plus belles années de sa vie et qu'elle s'y ferait tout un tas d'amis dans ce qui deviendra d'ici peu son nouveau lieu de vie. Et alors que Caira se sent mal et qu'il est légitimement difficile pour elle d'accepter une telle situation à son âge, tout juste a t-elle eu le temps de regarder en direction de l'arbre où elle s'y balançait de temps à autres, qu'elle y avait cru comme voir une sorte de grosse tâche rouge sanguinolente répandue à même l'herbe...

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C'est ainsi que le temps passa et que Caira intégra un temple appartenant à l'Ordre Immaculé, perdu quelque part dans les montagnes. Celui-ci y abritait tout un tas de jeunes gens que l'on avait conduit ici et qui semblaient présenter des particularités plutôt inhabituelles. En plus d'y étudier dès son arrivée, Caira y apprit avec rigueur les fondements religieux liés à l'ordre. A côté de ses études, un maitre en combat et en magie entrainait régulièrement les jeunes gens à la maitrise de leurs pouvoirs et autres divers talents spéciaux, dont elle ne semblait pas être en reste non plus.

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Année après année, Caira continuait encore de grandir et de se forger intérieurement. Malgré quelques problèmes de sociabilité récurrentes lié à ses camarades et qui se réglaient généralement à coup poings et de diverses magies. Ou bien encore quand Caira n'hésitait pas à y dénoncer à la hiérarchie le comportement inapproprié de certains de ses paires, l'ordre pouvait malgré tout compter envers sa dévotion pour y accomplir certaines tâches et ainsi aider le temple à continuer de prospérer en toute sérénité. Même si sa famille lui manquait par moment, elle avait fini par accepter sa nouvelle vie. Surtout qu'elle s'y était rapidement adapté et qu'elle avait accepté depuis longtemps cet endroit comme étant devenu sa nouvelle demeure.

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Plus de dix ans avait passé depuis son intégration au temple de l'ordre religieux. Caira avait même fini par y prononcer ses vœux pour y servir avec fidélité l'Ordre Immaculé, qu'importe l'endroit où celui-ci se trouverait sur Terra. Consacrée sœur Caira, elle était devenue une fille épanouie, confiante, fidèle en ses convictions et en ses valeurs et ses règles de morales. Au point qu'elle avait fini par vivre à travers une forme d'acceptation, malgré son caractère éternellement revêche sous ses premières apparences. Ce fut peu de temps après que l'ordre avait alors décidé qu'il était temps pour elle de se faire transférer autre-part. C'est ainsi Caira se retrouva depuis peu dans un tout autre temple appartenant à l'ordre, situé non loin de la grande ville de Nexus. Mais celui-ci n'avait malheureusement plus rien à voir avec ce qu'elle avait connu par le passé. Elle y vit bien trop rapidement que la débauche et les dérives y proliféraient à foison et qu'il ne fallait certainement pas compter sur le prêtre particulièrement véreux, lubrique et corrompu qui dirigeait cet endroit, pour espérer y arranger quoique ce soit dans cette situation désastreuse à ses yeux. Mais malgré tout, la jeune louve qui avait juré fidélité à l'ordre, continuait de croire et de se dévouer corps et âme envers ce qui lui était intérieurement le plus cher. Surtout qu'elle savait qu'il lui faudrait finir un jour par faire face à ses démons intérieurs et que lorsque cela arrivera, qu'elle y serait bel et bien seule avec uniquement ses convictions en guise de bouclier.

Talents et Autres Spécificités :

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Comment avez-vous connu le forum? C'est mon cinquième et tout dernier compte que je suis heureux d'avoir créé autant après une petite discussion improvisée avec un ami d'ici qui se reconnaitra, que parce que j'en profite en même temps pour y fêter mon anniversaire en ce radieux dimanche 2 Mars. Remerciements envers mes différents partenaires de rp, ainsi qu'envers Livie pour avoir apporté les modifications graphiques que je lui ai demandé pour réaliser ce personnage. :-* :-*

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